Actualités 2009
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2009
Etrangers : des associations s'émeuvent du sort réservé à leurs militants
Une cinquantaine d’associations de défense des droits des étrangers, de syndicats et de partis politiques dénoncent, dans un communiqué commun, le sort réservé aux militants travaillant avec des étrangers en situation irrégulière.
Le texte revient sur l’interpellation, dans le Pas-de-Calais, le 25 février dernier par la police aux frontières (PAF), de trois militants engagés dans des associations de défense des droits des étrangers.
Les interrogatoires ont été exécutés après la délivrance d’une commission rogatoire d’un juge d’instruction de Béthune.
Pour l’une des bénévoles interpellés, les forces de l’ordre ont procédé à une "interpellation spectaculaire à son domicile au petit matin, devant ses voisins, avec perquisition de sa maison près d’Arras où elle s’obstine, depuis des mois, à commettre le crime de… recharger les téléphones portables de la vingtaine d’Erythréens présents dans la ‘jungle’ voisine (un fossé dans les champs)", racontent les organisations, qui ajoutent que les 13 Erythréens ont été aussi arrêtés dans la foulée.
De nombreux autres militants "ont payé ou paient actuellement leur engagement de poursuites judiciaires à répétition", avance le communiqué, qui cite le cas d’un autre bénévole, qui comparait le 18 mars prochain à Boulogne devant le tribunal de grande instance (TGI).
"Ces tentatives d’intimidation visent à priver de soutien humain, politique et juridique les étrangers considérés comme indésirables", dénoncent les associations.
"Bénévoles d’associations, salariés d’institutions du secteur social ou simples citoyens risquent de plus en plus d’être interpellés, placés en garde à vue, de faire l’objet de perquisitions, voire de mises en examen, pour avoir fait ce que leur conscience de citoyen, leur engagement militant ou leurs obligations professionnelles leur dictent", s’émeuvent les auteurs du texte.
Ils s’indignent de cet "engrenage de la répression qui criminalise le moindre geste de solidarité ou de simple humanité ou même l’action sociale lorsque, conformément à sa mission, elle se refuse à toute discrimination".
Les organisations signataires du communiqué affirment "leur solidarité avec les militants interpellés et poursuivis, et leur détermination à continuer à soutenir exilés et sans-papiers".
Une cinquantaine d’associations de défense des droits des étrangers, de syndicats et de partis politiques dénoncent, dans un communiqué commun, le sort réservé aux militants travaillant avec des étrangers en situation irrégulière.
Le texte revient sur l’interpellation, dans le Pas-de-Calais, le 25 février dernier par la police aux frontières (PAF), de trois militants engagés dans des associations de défense des droits des étrangers.
Les interrogatoires ont été exécutés après la délivrance d’une commission rogatoire d’un juge d’instruction de Béthune.
Pour l’une des bénévoles interpellés, les forces de l’ordre ont procédé à une "interpellation spectaculaire à son domicile au petit matin, devant ses voisins, avec perquisition de sa maison près d’Arras où elle s’obstine, depuis des mois, à commettre le crime de… recharger les téléphones portables de la vingtaine d’Erythréens présents dans la ‘jungle’ voisine (un fossé dans les champs)", racontent les organisations, qui ajoutent que les 13 Erythréens ont été aussi arrêtés dans la foulée.
De nombreux autres militants "ont payé ou paient actuellement leur engagement de poursuites judiciaires à répétition", avance le communiqué, qui cite le cas d’un autre bénévole, qui comparait le 18 mars prochain à Boulogne devant le tribunal de grande instance (TGI).
"Ces tentatives d’intimidation visent à priver de soutien humain, politique et juridique les étrangers considérés comme indésirables", dénoncent les associations.
"Bénévoles d’associations, salariés d’institutions du secteur social ou simples citoyens risquent de plus en plus d’être interpellés, placés en garde à vue, de faire l’objet de perquisitions, voire de mises en examen, pour avoir fait ce que leur conscience de citoyen, leur engagement militant ou leurs obligations professionnelles leur dictent", s’émeuvent les auteurs du texte.
Ils s’indignent de cet "engrenage de la répression qui criminalise le moindre geste de solidarité ou de simple humanité ou même l’action sociale lorsque, conformément à sa mission, elle se refuse à toute discrimination".
Les organisations signataires du communiqué affirment "leur solidarité avec les militants interpellés et poursuivis, et leur détermination à continuer à soutenir exilés et sans-papiers".
IDE
Re: Actualités 2009
Comment prévenir la chute des personnes âgées
Check-up médical, conseils comportementaux, aménagement de l'habitat : la méthode Padchute, mise au point par un médecin poitevin, a fait ses preuves.
Alors qu'en 2010 la France comptera plus de 10 millions de seniors de plus de 65 ans, la prévention des chutes des personnes âgées constitue un enjeu majeur de santé publique. On estime en effet qu'un tiers des plus de 65 ans et la moitié des plus de 85 ans sont concernés par ce risque qui représente la première cause de mortalité par accident avec environ 12 500 décès par an.
Le taux de rechute est, en outre, particulièrement élevé. Après un premier accident, le risque de tomber est multiplié par vingt ! Enfin, il faut savoir qu'une chute conduit, dans 40 % des cas, à un placement en institution…
Apprendre à se relever
Si ces accidents sont caractéristiques de l'âge, c'est parce qu'ils sont liés, dans la moitié des cas, à des pathologies aiguës comme des problèmes cardiaques, vasculaires ou encore neurologiques. Partant de ce constat, le Pr Gilles Kemoun, chef du service de médecine physique et de réadaptation du CHU de Poitiers, a mis au point une méthode de prévention efficace, intitulée «Padchute».
Une équipe pluridisciplinaire composée d'un médecin, d'un kinésithérapeute et d'un ergothérapeute se rend au domicile du patient afin d'évaluer les facteurs de risque de chute. «Il peut s'agir de choses toutes simples, explique Gilles Kemoun. Par exemple, nous regardons s'il n'y a pas d'interactions médicamenteuses entre les différents traitements pris par le patient, quitte à changer la posologie. Nous contrôlons également sa vue pour s'assurer qu'il ne souffre pas de cataracte. Sans oublier que bien souvent, les personnes âgées ont les pieds déformés, ce qui a pour conséquence de les faire facilement tomber alors qu'une simple visite chez le podologue suffit à régler le problème.»
Réduction des coûts de santé
Des activités physiques adaptées sont également proposées, comme le fait d'apprendre à se relever. «Ce dernier point est complètement intégré dans ma consultation, confie Gilles Kemoun. Je demande à mes patients de s'allonger sur le sol et ils me regardent souvent avec perplexité ! Mais ils se rendent compte très vite que s'ils n'arrivent pas à se relever, c'est parce qu'ils ont perdu de la motricité.»
Les solutions proposées concernent aussi l'environnement intérieur, puisque 80 % des chutes ont lieu à domicile. Le danger peut venir d'un tapis qui rebique, d'un fil de téléphone qui traverse une pièce, d'un parquet trop ciré, d'un mauvais éclairage ou encore d'une baignoire trop basse.
Après tout ce travail de diagnostic, la personne âgée se voit proposer une stratégie de correction pendant un an. Concrètement, c'est le médecin traitant, la maison de retraite ou le malade qui craint de tomber ou qui est déjà tombé qui sollicite Padchute.
Au-delà des conséquences en termes de santé et de perte d'autonomie, les chutes représentent en France un coût financier de près de 1,7 milliard d'euros par an, soit 1 % de la dépense courante de santé.
Une étude menée aux États-Unis il y a une dizaine d'années a montré que le coût de la prise en charge diminue de 2 000 dollars par personne chez les individus qui ont bénéficié d'un programme de prévention (qu'il s'agisse d'une adaptation médicamenteuse, de conseils comportementaux ou d'exercices physiques). Ce qui signifie qu'une réduction des risques environnementaux permet une réduction des coûts de santé.
«Nous observons qu'au bout d'un an, seulement 10 % de nos patients chutent, ce qui signifie que nous avons atteint notre objectif», conclut Gilles Kemoun. Depuis trois ans que ce système est expérimenté, plus de 100 personnes de la région de Poitiers ont bénéficié de cette prestation non facturée. L'équipe de Padchute fonctionne pour l'instant avec une bourse (130 000 euros) de la Fondation Caisse d'épargne pour la solidarité. Mais elle entend bien labéliser le concept et le décliner dans toute la France.
Check-up médical, conseils comportementaux, aménagement de l'habitat : la méthode Padchute, mise au point par un médecin poitevin, a fait ses preuves.
Alors qu'en 2010 la France comptera plus de 10 millions de seniors de plus de 65 ans, la prévention des chutes des personnes âgées constitue un enjeu majeur de santé publique. On estime en effet qu'un tiers des plus de 65 ans et la moitié des plus de 85 ans sont concernés par ce risque qui représente la première cause de mortalité par accident avec environ 12 500 décès par an.
Le taux de rechute est, en outre, particulièrement élevé. Après un premier accident, le risque de tomber est multiplié par vingt ! Enfin, il faut savoir qu'une chute conduit, dans 40 % des cas, à un placement en institution…
Apprendre à se relever
Si ces accidents sont caractéristiques de l'âge, c'est parce qu'ils sont liés, dans la moitié des cas, à des pathologies aiguës comme des problèmes cardiaques, vasculaires ou encore neurologiques. Partant de ce constat, le Pr Gilles Kemoun, chef du service de médecine physique et de réadaptation du CHU de Poitiers, a mis au point une méthode de prévention efficace, intitulée «Padchute».
Une équipe pluridisciplinaire composée d'un médecin, d'un kinésithérapeute et d'un ergothérapeute se rend au domicile du patient afin d'évaluer les facteurs de risque de chute. «Il peut s'agir de choses toutes simples, explique Gilles Kemoun. Par exemple, nous regardons s'il n'y a pas d'interactions médicamenteuses entre les différents traitements pris par le patient, quitte à changer la posologie. Nous contrôlons également sa vue pour s'assurer qu'il ne souffre pas de cataracte. Sans oublier que bien souvent, les personnes âgées ont les pieds déformés, ce qui a pour conséquence de les faire facilement tomber alors qu'une simple visite chez le podologue suffit à régler le problème.»
Réduction des coûts de santé
Des activités physiques adaptées sont également proposées, comme le fait d'apprendre à se relever. «Ce dernier point est complètement intégré dans ma consultation, confie Gilles Kemoun. Je demande à mes patients de s'allonger sur le sol et ils me regardent souvent avec perplexité ! Mais ils se rendent compte très vite que s'ils n'arrivent pas à se relever, c'est parce qu'ils ont perdu de la motricité.»
Les solutions proposées concernent aussi l'environnement intérieur, puisque 80 % des chutes ont lieu à domicile. Le danger peut venir d'un tapis qui rebique, d'un fil de téléphone qui traverse une pièce, d'un parquet trop ciré, d'un mauvais éclairage ou encore d'une baignoire trop basse.
Après tout ce travail de diagnostic, la personne âgée se voit proposer une stratégie de correction pendant un an. Concrètement, c'est le médecin traitant, la maison de retraite ou le malade qui craint de tomber ou qui est déjà tombé qui sollicite Padchute.
Au-delà des conséquences en termes de santé et de perte d'autonomie, les chutes représentent en France un coût financier de près de 1,7 milliard d'euros par an, soit 1 % de la dépense courante de santé.
Une étude menée aux États-Unis il y a une dizaine d'années a montré que le coût de la prise en charge diminue de 2 000 dollars par personne chez les individus qui ont bénéficié d'un programme de prévention (qu'il s'agisse d'une adaptation médicamenteuse, de conseils comportementaux ou d'exercices physiques). Ce qui signifie qu'une réduction des risques environnementaux permet une réduction des coûts de santé.
«Nous observons qu'au bout d'un an, seulement 10 % de nos patients chutent, ce qui signifie que nous avons atteint notre objectif», conclut Gilles Kemoun. Depuis trois ans que ce système est expérimenté, plus de 100 personnes de la région de Poitiers ont bénéficié de cette prestation non facturée. L'équipe de Padchute fonctionne pour l'instant avec une bourse (130 000 euros) de la Fondation Caisse d'épargne pour la solidarité. Mais elle entend bien labéliser le concept et le décliner dans toute la France.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
Les statistiques ethniques, Fadela Amara est contre
La question des statistiques ethniques divise toujours autant en France, y compris au sein de la majorité. Alors que le commissaire à la diversité, Yazid Sabeg, devrait en faire la proposition dans le cadre de son plan d'action pour l'égalité des chances, qu'il remettra à Nicolas Sarkozy, la secrétaire d'Etat à la Politique de la ville s'y est dit opposée dimanche.
«Les statistiques ethniques, la discrimination positive, les quotas sont une caricature. Notre République ne doit pas devenir une mosaïque de communautés. Plus personne ne doit porter l'étoile jaune», a souligné Fadela Amara lors de la clôture des 1ères assises nationales de lutte contre les préjugés.
Selon un sondage CSA, UEFJ-SOS Racisme publié dimanche dans «Le Parisien», une majorité de Français seraient également opposés au principe des statistiques ethniques. Interrogés, les internautes de 20minutes.fr, par contre, y sont plutôt favorables (51,56% pour sur 5.287 votants ce lundi à 15h).
Formation des enseignants et accès l'emploi
Des propositions ont été ébauchées à l'issue de ces assises. Elles seront formalisées, puis présentées au chef de l'Etat dans les prochains mois. Elles concernent notamment la formation des enseignants, qui est, selon Raphaël Haddad, président de l'Union des étudiants juifs de France (UEFJ), «essentielle et urgente».
La question de l'accès à l'emploi fait également partie des priorités des associations. «En France, 6,5 millions d'emplois sont fermés aux étrangers. Il faut agir de façon radicale», a continué Dominique Sopo, président de SOS Racisme.
«Dans cette lutte, tous les leviers doivent être utilisés. Il faut une juste mesure entre sanctions et prévention. Mais il est plus facile de lutter contre les préjugés quand l'exemple vient d'en haut», a-t-il ajouté.
La question des statistiques ethniques divise toujours autant en France, y compris au sein de la majorité. Alors que le commissaire à la diversité, Yazid Sabeg, devrait en faire la proposition dans le cadre de son plan d'action pour l'égalité des chances, qu'il remettra à Nicolas Sarkozy, la secrétaire d'Etat à la Politique de la ville s'y est dit opposée dimanche.
«Les statistiques ethniques, la discrimination positive, les quotas sont une caricature. Notre République ne doit pas devenir une mosaïque de communautés. Plus personne ne doit porter l'étoile jaune», a souligné Fadela Amara lors de la clôture des 1ères assises nationales de lutte contre les préjugés.
Selon un sondage CSA, UEFJ-SOS Racisme publié dimanche dans «Le Parisien», une majorité de Français seraient également opposés au principe des statistiques ethniques. Interrogés, les internautes de 20minutes.fr, par contre, y sont plutôt favorables (51,56% pour sur 5.287 votants ce lundi à 15h).
Formation des enseignants et accès l'emploi
Des propositions ont été ébauchées à l'issue de ces assises. Elles seront formalisées, puis présentées au chef de l'Etat dans les prochains mois. Elles concernent notamment la formation des enseignants, qui est, selon Raphaël Haddad, président de l'Union des étudiants juifs de France (UEFJ), «essentielle et urgente».
La question de l'accès à l'emploi fait également partie des priorités des associations. «En France, 6,5 millions d'emplois sont fermés aux étrangers. Il faut agir de façon radicale», a continué Dominique Sopo, président de SOS Racisme.
«Dans cette lutte, tous les leviers doivent être utilisés. Il faut une juste mesure entre sanctions et prévention. Mais il est plus facile de lutter contre les préjugés quand l'exemple vient d'en haut», a-t-il ajouté.
IDE
Re: Actualités 2009
Le gouvernement veut en finir avec les «points noirs» du crédit à la consommation
Le gouvernement a présenté ce lundi un projet de réforme du crédit à la consommation qui vise à mieux protéger les emprunteurs en encadrant notamment la publicité et les conditions de souscription.
«C'est un projet de loi qui vise à responsabiliser le prêteur», a déclaré la ministre de l'Economie Christine Lagarde lors d'une conférence de presse, au terme d'une réunion avec les associations de consommateurs. Le projet vise plus particulièrement le crédit renouvelable ou «revolving», une enveloppe de crédit qui se renouvelle, dans la limite du plafond fixé, au fil des remboursements.
«Quatre points noirs»
Avec ce texte, le gouvernement veut s'attaquer aux quatre «points noirs» du crédit à la consommation, selon la ministre, que sont la «publicité agressive», le «crédit qui ne se rembourse pas», le crédit «à l'insu de son plein gré» et le rachat de crédits «sauvage».
Le projet, qui devrait être présenté en Conseil des ministres le 15 avril, prévoit d'abord d'imposer, dans toutes les publicités relatives à un crédit, la mention légale: «Un crédit vous engage et doit être remboursé.» En outre, la publicité ne pourra plus suggérer qu'un crédit «améliore la situation financière de l'emprunteur» et devra présenter un exemple chiffré illustrant le coût du crédit.
En matière d'information, pour éviter le crédit «à l'insu de son plein gré», le prêteur sera dans l'obligation de fournir des explications à l'emprunteur sur la nature du crédit qu'il s'apprête à souscrire. Le prêteur devra également s'assurer de la solvabilité de l'emprunteur en consultant le fichier des incidents de paiement, dit FICP. Il devra également remplir avec l'emprunteur une fiche de renseignements qui comprendra des informations sur ses revenus et son niveau d'endettement.
Le délai de rétrataction allongé
Pour éviter le crédit «qui ne se rembourse pas», le texte prévoit qu'à chaque échéance d'un crédit renouvelable, une partie du capital soit désormais remboursée, alors que les mensualités peuvent aujourd'hui ne comprendre que des intérêts.
Concernant le rachat de crédits, qui consiste à regrouper plusieurs créances en une seule, le texte fixera des règles spécifiques, qui permettront notamment au consommateur de comparer le coût total de ses crédits avant et après le regroupement. Figurera aussi dans le projet de loi l'application d'une directive européenne de 2008 qui double le délai de rétractation des consommateurs ayant souscrit un crédit de 7 à 14 jours.
Le gouvernement a présenté ce lundi un projet de réforme du crédit à la consommation qui vise à mieux protéger les emprunteurs en encadrant notamment la publicité et les conditions de souscription.
«C'est un projet de loi qui vise à responsabiliser le prêteur», a déclaré la ministre de l'Economie Christine Lagarde lors d'une conférence de presse, au terme d'une réunion avec les associations de consommateurs. Le projet vise plus particulièrement le crédit renouvelable ou «revolving», une enveloppe de crédit qui se renouvelle, dans la limite du plafond fixé, au fil des remboursements.
«Quatre points noirs»
Avec ce texte, le gouvernement veut s'attaquer aux quatre «points noirs» du crédit à la consommation, selon la ministre, que sont la «publicité agressive», le «crédit qui ne se rembourse pas», le crédit «à l'insu de son plein gré» et le rachat de crédits «sauvage».
Le projet, qui devrait être présenté en Conseil des ministres le 15 avril, prévoit d'abord d'imposer, dans toutes les publicités relatives à un crédit, la mention légale: «Un crédit vous engage et doit être remboursé.» En outre, la publicité ne pourra plus suggérer qu'un crédit «améliore la situation financière de l'emprunteur» et devra présenter un exemple chiffré illustrant le coût du crédit.
En matière d'information, pour éviter le crédit «à l'insu de son plein gré», le prêteur sera dans l'obligation de fournir des explications à l'emprunteur sur la nature du crédit qu'il s'apprête à souscrire. Le prêteur devra également s'assurer de la solvabilité de l'emprunteur en consultant le fichier des incidents de paiement, dit FICP. Il devra également remplir avec l'emprunteur une fiche de renseignements qui comprendra des informations sur ses revenus et son niveau d'endettement.
Le délai de rétrataction allongé
Pour éviter le crédit «qui ne se rembourse pas», le texte prévoit qu'à chaque échéance d'un crédit renouvelable, une partie du capital soit désormais remboursée, alors que les mensualités peuvent aujourd'hui ne comprendre que des intérêts.
Concernant le rachat de crédits, qui consiste à regrouper plusieurs créances en une seule, le texte fixera des règles spécifiques, qui permettront notamment au consommateur de comparer le coût total de ses crédits avant et après le regroupement. Figurera aussi dans le projet de loi l'application d'une directive européenne de 2008 qui double le délai de rétractation des consommateurs ayant souscrit un crédit de 7 à 14 jours.
IDE
Re: Actualités 2009
Une pyramide de matelas contre les expulsions
Ils avaient promis de revenir à l'aube, ils ont tenu parole. L'association Emmaüs a érigé ce lundi matin une pyramide d'une centaine de matelas au centre de la place de la République, pour demander un moratoire des expulsions locatives au moment où prend fin la trêve hivernale. Sur l'un des matelas, on pouvait lire «Suspension des expulsions».
Le président d'Emmaüs France, Christophe Deltombe, a demandé «aux préfets qu'ils n'apportent pas le concours de la force publique aux expulsions, ce qui les rendrait ainsi impossibles». Débutée à 6h, heure précise de la fin de la trêve hivernale, l'opération doit prendre fin en milieu de journeé.
C'est un collectif de 32 associations au total qui se mobilise pour réclamer la fin des expulsions locatives et une baisse des loyers. Dimanche, de 1.100 à 5.000 personnes selon la police et les organisateurs ont déjà manifesté à Paris, attirant l'attention sur les «500.000 ménages sont en situation d'impayés de loyers» et donc menacés d'expulsion.
Ils avaient promis de revenir à l'aube, ils ont tenu parole. L'association Emmaüs a érigé ce lundi matin une pyramide d'une centaine de matelas au centre de la place de la République, pour demander un moratoire des expulsions locatives au moment où prend fin la trêve hivernale. Sur l'un des matelas, on pouvait lire «Suspension des expulsions».
Le président d'Emmaüs France, Christophe Deltombe, a demandé «aux préfets qu'ils n'apportent pas le concours de la force publique aux expulsions, ce qui les rendrait ainsi impossibles». Débutée à 6h, heure précise de la fin de la trêve hivernale, l'opération doit prendre fin en milieu de journeé.
C'est un collectif de 32 associations au total qui se mobilise pour réclamer la fin des expulsions locatives et une baisse des loyers. Dimanche, de 1.100 à 5.000 personnes selon la police et les organisateurs ont déjà manifesté à Paris, attirant l'attention sur les «500.000 ménages sont en situation d'impayés de loyers» et donc menacés d'expulsion.
IDE
Re: Actualités 2009
Mineurs: pas de sanction pénale avant 13 ans mais un "régime spécial"
Lundi 16 mars 2009
Les délinquants de moins de 13 ans resteront irresponsables pénalement mais subiront un "régime civil spécial" avec notamment une "retenue" pendant les interrogatoires, prévoit le futur Code pénal des mineurs, esquissé lundi par Rachida Dati.
La garde des Sceaux, qui quittera son ministère au moment des élections européennes de juin, a profité de l'inauguration d'un nouveau centre éducatif fermé à Sainte-Ménehould (Marne) pour brosser à grands traits les contours du futur Code pénal des mineurs.
Ce projet reprend "la plupart" des 70 propositions du rapport remis en décembre 2008 par une commission présidée par l'universitaire André Varinard, a expliqué la garde des Sceaux.
A une exception notable près: l'idée d'abaisser de 13 à 12 ans l'âge de la responsabilité pénale, et donc de l'incarcération, a été abandonnée en raison du tollé suscité. Mme Dati, qui l'avait jugée à l'époque "de bons sens", a même été désavouée par le Premier ministre François Fillon.
"A l'issue des consultations menées depuis ce rapport, le gouvernement a choisi de fixer cet âge à 13 ans", a fait valoir lundi la ministre. L'actuel Code pénal (article 122-8) posait déjà le principe de l'irresponsabilité pénale du mineur de moins de 13 ans.
Echappant à toute sanction pénale, le délinquant de moins de 13 ans se verra néanmoins appliqué "un régime civil spécial".
La "prise en charge" ne pourra être qu'"éducative" avec un panel de sanctions qui sera simplifié, passant de 18 à quatre: l'avertissement judiciaire, la remise aux parents, le suivi éducatif en milieu ouvert et le placement dans une structure spécialisée.
Avant 13 ans, un jeune soupçonné d'avoir commis une infraction pourra être entendu par les enquêteurs et "placé en retenue le temps de son audition", a annoncé Rachida Dati.
D'une manière générale, le futur Code, pour lequel aucun calendrier de mise en place n'a été donné, ne remettra pas en cause les principes "fondateurs" de l'ordonnance de 1945 sur la délinquance juvénile, déjà modifiée à 31 reprises.
Ainsi "la finalité éducative de toute réponse pénale" demeure "un objectif essentiel", a affirmé Mme Dati.
Interrogé par l'AFP, Roland Ceccoti, du principal syndicat d'éducateurs judiciaires (SNPES-PJJ), a rappelé qu'il s'agissait d'un "principe constitutionnel auquel heureusement on ne peut pas toucher". Ne trouvant "rien de précis" dans les annonces de la ministre, il a dit craindre néanmoins que le nouveau Code "mette davantage l'accent sur la sanction".
Aux détracteurs qualifiés "d'idéologues qui ne vont jamais sur le terrain", Mme Dati a opposé des "réponses pragmatiques" à la fois "plus rapides" et plus sévères "à chaque passage à l'acte" afin de "lutter contre le sentiment d'impunité".
"Actuellement, plus du tiers de mineurs délinquants sont jugés une fois qu'ils sont devenus majeurs", a déploré la ministre qui souhaite que les parquets puissent saisir directement le tribunal sans passer obligatoirement comme aujourd'hui par un juge des enfants.
Cela fera "gagner un temps précieux", a-t-elle estimé, au risque de grandement mécontenter les juges des enfants, déjà pour la plupart très sceptiques contre une réforme jugée "régressive".
Une pétition sur le net (http://www.quelfuturpourlesjeunesdelinquants.fr" target="_blank), lancée par des juges des enfants pour dénoncer "le tout pénal comme seule réponse" à la délinquance juvénile, avait recueilli lundi plus de 12.000 signatures
Lundi 16 mars 2009
Les délinquants de moins de 13 ans resteront irresponsables pénalement mais subiront un "régime civil spécial" avec notamment une "retenue" pendant les interrogatoires, prévoit le futur Code pénal des mineurs, esquissé lundi par Rachida Dati.
La garde des Sceaux, qui quittera son ministère au moment des élections européennes de juin, a profité de l'inauguration d'un nouveau centre éducatif fermé à Sainte-Ménehould (Marne) pour brosser à grands traits les contours du futur Code pénal des mineurs.
Ce projet reprend "la plupart" des 70 propositions du rapport remis en décembre 2008 par une commission présidée par l'universitaire André Varinard, a expliqué la garde des Sceaux.
A une exception notable près: l'idée d'abaisser de 13 à 12 ans l'âge de la responsabilité pénale, et donc de l'incarcération, a été abandonnée en raison du tollé suscité. Mme Dati, qui l'avait jugée à l'époque "de bons sens", a même été désavouée par le Premier ministre François Fillon.
"A l'issue des consultations menées depuis ce rapport, le gouvernement a choisi de fixer cet âge à 13 ans", a fait valoir lundi la ministre. L'actuel Code pénal (article 122-8) posait déjà le principe de l'irresponsabilité pénale du mineur de moins de 13 ans.
Echappant à toute sanction pénale, le délinquant de moins de 13 ans se verra néanmoins appliqué "un régime civil spécial".
La "prise en charge" ne pourra être qu'"éducative" avec un panel de sanctions qui sera simplifié, passant de 18 à quatre: l'avertissement judiciaire, la remise aux parents, le suivi éducatif en milieu ouvert et le placement dans une structure spécialisée.
Avant 13 ans, un jeune soupçonné d'avoir commis une infraction pourra être entendu par les enquêteurs et "placé en retenue le temps de son audition", a annoncé Rachida Dati.
D'une manière générale, le futur Code, pour lequel aucun calendrier de mise en place n'a été donné, ne remettra pas en cause les principes "fondateurs" de l'ordonnance de 1945 sur la délinquance juvénile, déjà modifiée à 31 reprises.
Ainsi "la finalité éducative de toute réponse pénale" demeure "un objectif essentiel", a affirmé Mme Dati.
Interrogé par l'AFP, Roland Ceccoti, du principal syndicat d'éducateurs judiciaires (SNPES-PJJ), a rappelé qu'il s'agissait d'un "principe constitutionnel auquel heureusement on ne peut pas toucher". Ne trouvant "rien de précis" dans les annonces de la ministre, il a dit craindre néanmoins que le nouveau Code "mette davantage l'accent sur la sanction".
Aux détracteurs qualifiés "d'idéologues qui ne vont jamais sur le terrain", Mme Dati a opposé des "réponses pragmatiques" à la fois "plus rapides" et plus sévères "à chaque passage à l'acte" afin de "lutter contre le sentiment d'impunité".
"Actuellement, plus du tiers de mineurs délinquants sont jugés une fois qu'ils sont devenus majeurs", a déploré la ministre qui souhaite que les parquets puissent saisir directement le tribunal sans passer obligatoirement comme aujourd'hui par un juge des enfants.
Cela fera "gagner un temps précieux", a-t-elle estimé, au risque de grandement mécontenter les juges des enfants, déjà pour la plupart très sceptiques contre une réforme jugée "régressive".
Une pétition sur le net (http://www.quelfuturpourlesjeunesdelinquants.fr" target="_blank), lancée par des juges des enfants pour dénoncer "le tout pénal comme seule réponse" à la délinquance juvénile, avait recueilli lundi plus de 12.000 signatures
IDE
Re: Actualités 2009
merci mag83 pour tous les sujets ! malheureusements j'ai connus ce forum qu'à 2 jours de passer mon premier concours je suis un peu degoutée ! mais en tout cas c'est genial de ta part de nous faire ca surtout pour les filles comme moi qui ne peuvent pas faire de prépa !!
Merci merci !
Merci merci !
Re: Actualités 2009
Le sida a pris les proportions d'une épidémie à Washington
La capitale fédérale américaine Washington est touchée par une épidémie de sida, avec près de 3% de séropositifs, principalement parmi les Noirs et les quadragénaires, selon une étude publiée lundi par les services de santé de la ville.
A la fin de l'année 2008, quelque 3% des habitants âgés de plus de 12 ans étaient atteints du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) responsable du sida, selon cette étude.
Par comparaison, le taux d'infection à Washington, qui compte près de 600.000 habitants, est supérieur à celui de pays plus pauvres et moins développés comme le Burkina Faso ou l'Ukraine (1,6% de séropositifs, selon le Programme des Nations unies sur le sida, l'Onusida).
Les personnes les plus touchées sont les Noirs et les adultes âgés de 40 à 49 ans (environ 7% de séropositifs dans ces deux groupes). A l'opposé, les femmes blanches (0,2% de séropositifs) et les femmes hispaniques (0,7%) sont nettement moins touchées.
"Pour certains, 3% de personnes vivant avec le virus du sida peut sembler un chiffre faible. Mais en comparaison moins de 0,5% des Américains en général vivent avec le cancer", souligne l'étude.
L'étude rappelle également que l'Onusida et le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américain définissent une épidémie comme "généralisée et grave quand le pourcentage des malades parmi les habitants d'une zone géographique précise dépasse 1%".
Or, "le taux moyen sur le District (de Columbia, où se trouve Washington), est trois fois supérieur", remarque l'étude, ajoutant que ce taux est vraisemblablement encore supérieur étant donné qu'un grand nombre de personnes ignorent qu'ils sont porteurs de la maladie.
Selon l'étude, les principaux modes de transmissions sont les rapports homosexuels masculins non protégés (près de 4 cas sur 10), les rapports hétérosexuels non protégés (28%), puis l'utilisation de seringues usagées par les toxicomanes (18%).
La capitale fédérale américaine Washington est touchée par une épidémie de sida, avec près de 3% de séropositifs, principalement parmi les Noirs et les quadragénaires, selon une étude publiée lundi par les services de santé de la ville.
A la fin de l'année 2008, quelque 3% des habitants âgés de plus de 12 ans étaient atteints du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) responsable du sida, selon cette étude.
Par comparaison, le taux d'infection à Washington, qui compte près de 600.000 habitants, est supérieur à celui de pays plus pauvres et moins développés comme le Burkina Faso ou l'Ukraine (1,6% de séropositifs, selon le Programme des Nations unies sur le sida, l'Onusida).
Les personnes les plus touchées sont les Noirs et les adultes âgés de 40 à 49 ans (environ 7% de séropositifs dans ces deux groupes). A l'opposé, les femmes blanches (0,2% de séropositifs) et les femmes hispaniques (0,7%) sont nettement moins touchées.
"Pour certains, 3% de personnes vivant avec le virus du sida peut sembler un chiffre faible. Mais en comparaison moins de 0,5% des Américains en général vivent avec le cancer", souligne l'étude.
L'étude rappelle également que l'Onusida et le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américain définissent une épidémie comme "généralisée et grave quand le pourcentage des malades parmi les habitants d'une zone géographique précise dépasse 1%".
Or, "le taux moyen sur le District (de Columbia, où se trouve Washington), est trois fois supérieur", remarque l'étude, ajoutant que ce taux est vraisemblablement encore supérieur étant donné qu'un grand nombre de personnes ignorent qu'ils sont porteurs de la maladie.
Selon l'étude, les principaux modes de transmissions sont les rapports homosexuels masculins non protégés (près de 4 cas sur 10), les rapports hétérosexuels non protégés (28%), puis l'utilisation de seringues usagées par les toxicomanes (18%).
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
Istanbul accueille le 5e Forum mondial de l'eau
Ingénieurs, écologistes, ministres, élus locaux: quelque 15.000 personnes sont attendues à compter de lundi à Istanbul pour tenter de trouver des réponses à la crise de l'eau, provoquée d'abord par une hausse vertigineuse de la demande.
Après Marrakech, La Haye, Kyoto et Mexico, ce 5e Forum mondial de l'eau, qui se tient tous les trois ans, s'ouvre sur un constat alarmant: la croissance démographique, l'évolution des modes de consommation alimentaire et les besoins accrus en énergie font peser sur l'eau une pression croissante.
Les effets du réchauffement climatique devraient contribuer à accentuer ce phénomène: plusieurs dizaines de millions de personnes pourraient être contraintes de migrer pour des raisons liées à l'eau.
Dans un rapport publié il y a quelques jours, l'ONU a lancé une mise en garde sans équivoque sur ces "crises de l'eau" qui risquent de "s'aggraver et de converger".
Dénonçant "sous-investissement", "mauvaise gouvernance" et "manque chronique d'intérêt politique", l'épais document dresse un état des lieux des ressources en eau douce et présente d'inquiétantes projections.
De 6,5 milliards d'humains aujourd'hui, la population mondiale devrait dépasser 9 mds en 2050. Suivant ce rythme, la demande en eau devrait augmenter de 64 milliards de m3/an, estime l'ONU.
Cette situation va immanquablement aiguiser la concurrence entre les différents usages de l'eau: l'agriculture très loin en tête (70%), suivie par l'industrie (20%), et les besoins domestiques (10%).
Pour Loïc Fauchon, président du Conseil mondial de l'eau, organisateur de l'événement, le temps de "l'eau facile" est terminé.
"Depuis 50 ans, les politiques de l'eau dans le monde entier ont consisté à apporter toujours plus d'eau. Nous devons entrer dans des politiques de régulation de la demande", explique-t-il.
"Il y a des inégalités qui sont aujourd'hui inacceptables", relève-t-il, rappelant que certaines villes américaines consomment jusqu'à 1.000 litres d'eau par jour, contre quelques dizaines de litres à peine dans nombre de pays africains.
Un chiffre résume ces inégalités criantes: 80% des maladies des pays en développement (diarrhées, choléra...) sont liées à l'eau.
La question de l'assainissement devrait occuper une place centrale dans les débats: 85% des eaux usées dues aux activités humaines sont évacuées dans la nature sans épuration.
Même si l'objectif du Forum n'est pas d'aboutir à des engagements politiques contraignants - "nous n'allons pas à Istanbul pour adopter des textes mais pour échanger", résume un diplomate européen - la "diplomatie de l'eau" devrait avoir sa place.
La France vient d'annoncer qu'elle allait ratifier la Convention de l'ONU sur les cours d'eau transfrontaliers, texte adopté en 1997 mais toujours pas entré en vigueur. Resté longtemps à l'abandon, ce document suscite depuis deux ans un regain d'intérêt.
Selon des sources proches du dossier, une annonce pourrait par ailleurs être faite sur le partage des eaux du Tigre et de l'Euphrate entre l'Irak, la Turquie et la Syrie.
La conférence démarre lundi avec un mini-sommet auxquels sont attendus une quinzaine de chefs d'Etat, et s'achève dimanche par une réunion ministérielle à laquelle plus de 100 pays seront représentés.
Marseille et Durban (Afrique du Sud) sont en compétition pour accueillir la prochaine édition.
Ingénieurs, écologistes, ministres, élus locaux: quelque 15.000 personnes sont attendues à compter de lundi à Istanbul pour tenter de trouver des réponses à la crise de l'eau, provoquée d'abord par une hausse vertigineuse de la demande.
Après Marrakech, La Haye, Kyoto et Mexico, ce 5e Forum mondial de l'eau, qui se tient tous les trois ans, s'ouvre sur un constat alarmant: la croissance démographique, l'évolution des modes de consommation alimentaire et les besoins accrus en énergie font peser sur l'eau une pression croissante.
Les effets du réchauffement climatique devraient contribuer à accentuer ce phénomène: plusieurs dizaines de millions de personnes pourraient être contraintes de migrer pour des raisons liées à l'eau.
Dans un rapport publié il y a quelques jours, l'ONU a lancé une mise en garde sans équivoque sur ces "crises de l'eau" qui risquent de "s'aggraver et de converger".
Dénonçant "sous-investissement", "mauvaise gouvernance" et "manque chronique d'intérêt politique", l'épais document dresse un état des lieux des ressources en eau douce et présente d'inquiétantes projections.
De 6,5 milliards d'humains aujourd'hui, la population mondiale devrait dépasser 9 mds en 2050. Suivant ce rythme, la demande en eau devrait augmenter de 64 milliards de m3/an, estime l'ONU.
Cette situation va immanquablement aiguiser la concurrence entre les différents usages de l'eau: l'agriculture très loin en tête (70%), suivie par l'industrie (20%), et les besoins domestiques (10%).
Pour Loïc Fauchon, président du Conseil mondial de l'eau, organisateur de l'événement, le temps de "l'eau facile" est terminé.
"Depuis 50 ans, les politiques de l'eau dans le monde entier ont consisté à apporter toujours plus d'eau. Nous devons entrer dans des politiques de régulation de la demande", explique-t-il.
"Il y a des inégalités qui sont aujourd'hui inacceptables", relève-t-il, rappelant que certaines villes américaines consomment jusqu'à 1.000 litres d'eau par jour, contre quelques dizaines de litres à peine dans nombre de pays africains.
Un chiffre résume ces inégalités criantes: 80% des maladies des pays en développement (diarrhées, choléra...) sont liées à l'eau.
La question de l'assainissement devrait occuper une place centrale dans les débats: 85% des eaux usées dues aux activités humaines sont évacuées dans la nature sans épuration.
Même si l'objectif du Forum n'est pas d'aboutir à des engagements politiques contraignants - "nous n'allons pas à Istanbul pour adopter des textes mais pour échanger", résume un diplomate européen - la "diplomatie de l'eau" devrait avoir sa place.
La France vient d'annoncer qu'elle allait ratifier la Convention de l'ONU sur les cours d'eau transfrontaliers, texte adopté en 1997 mais toujours pas entré en vigueur. Resté longtemps à l'abandon, ce document suscite depuis deux ans un regain d'intérêt.
Selon des sources proches du dossier, une annonce pourrait par ailleurs être faite sur le partage des eaux du Tigre et de l'Euphrate entre l'Irak, la Turquie et la Syrie.
La conférence démarre lundi avec un mini-sommet auxquels sont attendus une quinzaine de chefs d'Etat, et s'achève dimanche par une réunion ministérielle à laquelle plus de 100 pays seront représentés.
Marseille et Durban (Afrique du Sud) sont en compétition pour accueillir la prochaine édition.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
Trop de télé provoquerait de l'asthme
Les enfants qui regardent la télévision pendant plus de deux heures par jour auraient deux fois plus de risques de développer l'asthme.
C'est en tous cas la conclusion d'une étude réalisée à l'Université de Glasgow au Royaume-Uni, et publiée en ligne dans le magazine de médecine respiratoire Thorax.
L'étude a porté sur le lien entre la santé respiratoire d'enfants et le nombre d'heures qu'ils passent devant la télévision. Les chercheurs ont étudié 3.000 enfants, depuis la naissance jusqu'à l'âge de 11 ans. Ils ont examiné tout cas d'asthme survenu entre l'âge de 3 et 7 ans, en rapport avec le comportement sédentaire de l'enfant.
6% des enfants qui n'avaient pas d'asthme à l'âge de 3 ans ont développé des symptômes avant l'âge de 11 ans. Cependant, les résultats montrent que ceux qui regardent la télévision pendant plus de deux heures par jour ont deux fois plus de risques de développer la maladie.
Les enfants qui regardent la télévision pendant plus de deux heures par jour auraient deux fois plus de risques de développer l'asthme.
C'est en tous cas la conclusion d'une étude réalisée à l'Université de Glasgow au Royaume-Uni, et publiée en ligne dans le magazine de médecine respiratoire Thorax.
L'étude a porté sur le lien entre la santé respiratoire d'enfants et le nombre d'heures qu'ils passent devant la télévision. Les chercheurs ont étudié 3.000 enfants, depuis la naissance jusqu'à l'âge de 11 ans. Ils ont examiné tout cas d'asthme survenu entre l'âge de 3 et 7 ans, en rapport avec le comportement sédentaire de l'enfant.
6% des enfants qui n'avaient pas d'asthme à l'âge de 3 ans ont développé des symptômes avant l'âge de 11 ans. Cependant, les résultats montrent que ceux qui regardent la télévision pendant plus de deux heures par jour ont deux fois plus de risques de développer la maladie.
ESI 2oo9 - 2o12 à Clermont - Ferrand 

Re: Actualités 2009
jessou4 a écrit :merci mag83 pour tous les sujets ! malheureusements j'ai connus ce forum qu'à 2 jours de passer mon premier concours je suis un peu degoutée ! mais en tout cas c'est genial de ta part de nous faire ca surtout pour les filles comme moi qui ne peuvent pas faire de prépa !!
Merci merci !
Contente que ça te serve ! Nous ne sommes pas beaucoup à alimenter ce post sur l'actualité, mais Alno (entre autres) fait un super boulot aussi

Pour moi non plus, pas de prépa .... bouquins, organisation, recherche de l'actualité sur internet et travail travail travail, il n'y a pas de secret !!!!
Courage !
IDE
Re: Actualités 2009
Benoît XVI: l'utilisation du préservatif «aggrave le problème» du sida
Le pape a fait ces déclarations à bord de l'avion qui le conduit au Cameroun. Il nie par ailleurs s'être senti seul lors de la polémique suscitée par la levée de l’excommunication de quatre évêques intégristes.
C’est ce que l’on appelle donner le ton. Dans l’avion qui le mène à Yaoundé au Cameroun, le pape Benoît XVI a déclaré ce mardi que le problème du sida ne «peut pas être réglé» par la «distribution de préservatifs». «Au contraire, leur utilisation aggrave le problème». Selon lui, la solution passe par «un réveil spirituel et humain» et l’«amitié pour les souffrants».
Sur un plan personnel, Benoît XVI a assuré qu’il ne se sentait «pas seul» comme l’a affirmé la presse italienne après sa décision controversée de lever l’excommunication d’un évêque intégriste négationniste. «Ce mythe de la solitude me fait rire, tous les jours je rencontre beaucoup de monde […] Je suis entouré d’amis. La solitude n’existe pas […] Je ne me sens seul d’aucune façon.»
Ces derniers jours, plusieurs articles sont sortis dans la presse italienne consacrés à «la solitude du pape» après l’énorme polémique suscitée par la levée de l’excommunication de quatre évêques intégristes, dont l’un négationniste.
Dans une lettre publiée la semaine dernière, Benoît XVI avait justifié sa décision, se plaignant notamment de la «véhémence» des réactions qu’elle a suscitées, se disant «peiné» de l’incompréhension, voire de «l’hostilité» de nombreux catholiques, et appelant à l’unité parmi les fidèles. Le premier voyage en Afrique de Benoît XVI le conduira, après sa visite au Cameroun, en Angola.
(Source AFP)
Le pape a fait ces déclarations à bord de l'avion qui le conduit au Cameroun. Il nie par ailleurs s'être senti seul lors de la polémique suscitée par la levée de l’excommunication de quatre évêques intégristes.
C’est ce que l’on appelle donner le ton. Dans l’avion qui le mène à Yaoundé au Cameroun, le pape Benoît XVI a déclaré ce mardi que le problème du sida ne «peut pas être réglé» par la «distribution de préservatifs». «Au contraire, leur utilisation aggrave le problème». Selon lui, la solution passe par «un réveil spirituel et humain» et l’«amitié pour les souffrants».
Sur un plan personnel, Benoît XVI a assuré qu’il ne se sentait «pas seul» comme l’a affirmé la presse italienne après sa décision controversée de lever l’excommunication d’un évêque intégriste négationniste. «Ce mythe de la solitude me fait rire, tous les jours je rencontre beaucoup de monde […] Je suis entouré d’amis. La solitude n’existe pas […] Je ne me sens seul d’aucune façon.»
Ces derniers jours, plusieurs articles sont sortis dans la presse italienne consacrés à «la solitude du pape» après l’énorme polémique suscitée par la levée de l’excommunication de quatre évêques intégristes, dont l’un négationniste.
Dans une lettre publiée la semaine dernière, Benoît XVI avait justifié sa décision, se plaignant notamment de la «véhémence» des réactions qu’elle a suscitées, se disant «peiné» de l’incompréhension, voire de «l’hostilité» de nombreux catholiques, et appelant à l’unité parmi les fidèles. Le premier voyage en Afrique de Benoît XVI le conduira, après sa visite au Cameroun, en Angola.
(Source AFP)
IDE
Re: Actualités 2009
Pas un nouveau Sangatte, mais un camp de détention anglais à Calais
Londres est en négociations avec Paris pour établir un nouveau camp de détention dans les environs de Calais pour les migrants tentant de se rendre illégalement en Grande-Bretagne, a indiqué mardi le ministre britannique de l'Immigration Phil Woolas.
Les migrants devraient être détenus dans ce centre s'ils échouent à satisfaire aux contrôles de l'immigration britannique avant d'être renvoyés dans leur pays par des vols charters organisés par le ministère britannique de l'Intérieur, a expliqué Phil Woolas.
"Nous voulons donner plus de publicité aux expulsions parce nous voulons envoyer le message jusqu'en Afghanistan et en Irak que la Grande-Bretagne n'est pas la Terre promise", a-t-il déclaré.
Le projet de centre de détention et de vols charters qui pourraient rapatrier des centaines de migrants illégaux vers Kaboul en Afghanistan et Erbil dans le nord de l'Irak, fait partie d'un ensemble de mesures étudiées par la France et la Grande-Bretagne et destinées à combattre l'immigration illégale à travers la Manche.
"Nous sommes dans une guerre 24h/24 avec les trafiquants" d'êtres humains, a
souligné le ministre. Selon lui, le projet n'en est encore qu'au stade des discussions, Londres espérant parvenir à un accord vers la fin avril, avant un sommet franco-britannique prévu à la mi-mai.
Des centaines de candidats à l'immigration en Grande-Bretagne, pour la plupart des réfugiés irakiens et afghans, vivent dans des conditions très précaires dans les environs de Calais dans l'espoir d'embarquer clandestinement sur un ferry pour la Grande-Bretagne. M. Woolas a souligné que ce camp ne ressemblerait pas au camp de réfugiés de Sangatte, où la Croix-Rouge offrait hébergement et alimentation aux migrants, et qui a été fermé en 2002. "Nous ne cherchons pas à obtenir une situation parallèle à celle de Sangatte", a-t-il déclaré, expliquant que c'était le renforcement des frontières britanniques qui était avant tout recherché.
(Source AFP)
Londres est en négociations avec Paris pour établir un nouveau camp de détention dans les environs de Calais pour les migrants tentant de se rendre illégalement en Grande-Bretagne, a indiqué mardi le ministre britannique de l'Immigration Phil Woolas.
Les migrants devraient être détenus dans ce centre s'ils échouent à satisfaire aux contrôles de l'immigration britannique avant d'être renvoyés dans leur pays par des vols charters organisés par le ministère britannique de l'Intérieur, a expliqué Phil Woolas.
"Nous voulons donner plus de publicité aux expulsions parce nous voulons envoyer le message jusqu'en Afghanistan et en Irak que la Grande-Bretagne n'est pas la Terre promise", a-t-il déclaré.
Le projet de centre de détention et de vols charters qui pourraient rapatrier des centaines de migrants illégaux vers Kaboul en Afghanistan et Erbil dans le nord de l'Irak, fait partie d'un ensemble de mesures étudiées par la France et la Grande-Bretagne et destinées à combattre l'immigration illégale à travers la Manche.
"Nous sommes dans une guerre 24h/24 avec les trafiquants" d'êtres humains, a
souligné le ministre. Selon lui, le projet n'en est encore qu'au stade des discussions, Londres espérant parvenir à un accord vers la fin avril, avant un sommet franco-britannique prévu à la mi-mai.
Des centaines de candidats à l'immigration en Grande-Bretagne, pour la plupart des réfugiés irakiens et afghans, vivent dans des conditions très précaires dans les environs de Calais dans l'espoir d'embarquer clandestinement sur un ferry pour la Grande-Bretagne. M. Woolas a souligné que ce camp ne ressemblerait pas au camp de réfugiés de Sangatte, où la Croix-Rouge offrait hébergement et alimentation aux migrants, et qui a été fermé en 2002. "Nous ne cherchons pas à obtenir une situation parallèle à celle de Sangatte", a-t-il déclaré, expliquant que c'était le renforcement des frontières britanniques qui était avant tout recherché.
(Source AFP)
IDE
Re: Actualités 2009
Après le centre éducatif fermé, direction la prison
(Article paru dans le quotidien Libération du 17 mars 2009)
À 13 ans, Brian joue déjà dans la cour des grands. Celle de la prison d’Orléans. Fin février, le procureur de la république a procédé à la révocation de son sursis avec mise à l’épreuve pour «non-respect des obligations». Cette décision, confirmée par le tribunal pour enfants, s’est traduite par un emprisonnement ferme de quinze jours. Il lui était reproché d’avoir fugué d’un centre éducatif fermé pour la troisième fois en quelques mois. «Ses parents donneraient deux reins pour lui», explique Jérôme Castelli, l’avocat de Brian. «Ils défendent et protègent leur bambin. Sans doute maladroitement».
En deux ans, le jeune adolescent qui ne sait ni lire, ni écrire totalise quatorze inscriptions au casier judiciaire représentant une trentaine d’affaires. «Il n’y a jamais de violence. Ce ne sont que des vols de faible importance», précise l’avocat. «Pourtant, Brian ne manque de rien. Il ne vole pas pour manger et ses deux sœurs sont tout à fait intégrées. Le problème ne vient donc pas d’un univers familial violent ou indigent». Me Castelli admet que la justice a fait le maximum avant d’envisager cette incarcération. «La décision n’a pas été prise sur un coup de tête. Tout le monde s’est interrogé sur la pertinence d’un placement en milieu carcéral. Mais il fallait bien fixer des règles». En deux ans, tous les moyens existants ont été déployés: centre éducatif fermé, centre éducatif renforcé, placement en famille d’accueil, sursis avec mise à l’épreuve, admonestations… Rien ne semble avoir eu prise.
«Le vrai problème réside en la reconversion des moyens de prévention en moyens répressifs», dénonce Françoise Dumont, secrétaire générale adjointe de la Ligue des droits de l’homme (LDH). «Lorsque la garde des sceaux a ouvert les établissements pénitentiaires pour mineurs, nous nous sommes interrogés sur cette nécessité. Pourquoi emprunter cette voie, alors que de nombreuses places en centres éducatifs existent, si ce n’est pour anticiper l’incarcération encore plus massive de mineurs?».
«La prison n’est évidemment pas la solution», renchérit Yves Bodard, éducateur spécialisé dans le quartier d’Orléans La Source (2). «Mettre un gamin à problèmes avec ses semblables ne peut rien régler. J’ai le souvenir d’un ado placé en détention qui avait pété les plombs et passait ses nuits à hurler». Françoise Dumont ne dit pas autre chose: «Il existe des mesures classiques de placement en milieu ouvert, comme les foyers avec suivi éducatif et judiciaire. Il faut simplement y allouer des moyens nécessaires et avoir la volonté politique».
Brian est sorti de la prison d’Orléans – où il était incarcéré en même temps que son père – pour gagner celle de Tours avant de rejoindre le centre éducatif fermé de Beauvais, dans l’Oise. Là-bas, son avocat espère qu’il bénéficiera d’un suivi et d’une évaluation psychiatriques: «Avant de trouver des solutions, faut-il encore identifier l’origine des failles. Jusqu’alors, on a appliqué des remèdes sur des cicatrices dont les causes sont inconnues». Seule condition pour que le suivi puisse se faire dans de bonnes conditions: «que Brian reste plus de deux jours au même endroit sans tenter de s’en échapper…».
(Article paru dans le quotidien Libération du 17 mars 2009)
À 13 ans, Brian joue déjà dans la cour des grands. Celle de la prison d’Orléans. Fin février, le procureur de la république a procédé à la révocation de son sursis avec mise à l’épreuve pour «non-respect des obligations». Cette décision, confirmée par le tribunal pour enfants, s’est traduite par un emprisonnement ferme de quinze jours. Il lui était reproché d’avoir fugué d’un centre éducatif fermé pour la troisième fois en quelques mois. «Ses parents donneraient deux reins pour lui», explique Jérôme Castelli, l’avocat de Brian. «Ils défendent et protègent leur bambin. Sans doute maladroitement».
En deux ans, le jeune adolescent qui ne sait ni lire, ni écrire totalise quatorze inscriptions au casier judiciaire représentant une trentaine d’affaires. «Il n’y a jamais de violence. Ce ne sont que des vols de faible importance», précise l’avocat. «Pourtant, Brian ne manque de rien. Il ne vole pas pour manger et ses deux sœurs sont tout à fait intégrées. Le problème ne vient donc pas d’un univers familial violent ou indigent». Me Castelli admet que la justice a fait le maximum avant d’envisager cette incarcération. «La décision n’a pas été prise sur un coup de tête. Tout le monde s’est interrogé sur la pertinence d’un placement en milieu carcéral. Mais il fallait bien fixer des règles». En deux ans, tous les moyens existants ont été déployés: centre éducatif fermé, centre éducatif renforcé, placement en famille d’accueil, sursis avec mise à l’épreuve, admonestations… Rien ne semble avoir eu prise.
«Le vrai problème réside en la reconversion des moyens de prévention en moyens répressifs», dénonce Françoise Dumont, secrétaire générale adjointe de la Ligue des droits de l’homme (LDH). «Lorsque la garde des sceaux a ouvert les établissements pénitentiaires pour mineurs, nous nous sommes interrogés sur cette nécessité. Pourquoi emprunter cette voie, alors que de nombreuses places en centres éducatifs existent, si ce n’est pour anticiper l’incarcération encore plus massive de mineurs?».
«La prison n’est évidemment pas la solution», renchérit Yves Bodard, éducateur spécialisé dans le quartier d’Orléans La Source (2). «Mettre un gamin à problèmes avec ses semblables ne peut rien régler. J’ai le souvenir d’un ado placé en détention qui avait pété les plombs et passait ses nuits à hurler». Françoise Dumont ne dit pas autre chose: «Il existe des mesures classiques de placement en milieu ouvert, comme les foyers avec suivi éducatif et judiciaire. Il faut simplement y allouer des moyens nécessaires et avoir la volonté politique».
Brian est sorti de la prison d’Orléans – où il était incarcéré en même temps que son père – pour gagner celle de Tours avant de rejoindre le centre éducatif fermé de Beauvais, dans l’Oise. Là-bas, son avocat espère qu’il bénéficiera d’un suivi et d’une évaluation psychiatriques: «Avant de trouver des solutions, faut-il encore identifier l’origine des failles. Jusqu’alors, on a appliqué des remèdes sur des cicatrices dont les causes sont inconnues». Seule condition pour que le suivi puisse se faire dans de bonnes conditions: «que Brian reste plus de deux jours au même endroit sans tenter de s’en échapper…».
IDE
Re: Actualités 2009
Le Danemark autorise l'adoption pour les couples homosexuels
Le Danemark a un temps d’avance. Alors que le débat en France patine encore sur la question du mariage homosexuel, le parlement danois vient de donner le feu vert à l’adoption d’enfants pour les couples du même sexe. La législation concerne les enfants danois et étrangers.
Le projet de loi a été déposé par un député non apparenté, Simon Emil Ammitzboell. Le gouvernement libéral conservateur et son allié parlementaire, le Parti du peuple danois (extrême droite), y étaient opposés. Mais les députés ont été laissés libres de leur choix par leurs formations respectives. Le projet a finalement été adopté d’une courte majorité - 62 voix contre 53.
Simon Emil Ammitzboell a qualifié ce vote d’«avant-dernier obstacle (...) levé sur la voie de l’égalité entre les couples homosexuels et hétérosexuels». Il espère que dans un avenir proche «le Danemark autorisera les homosexuels à se marier à l’église».
Le ministre conservateur de la Justice, Brian Mikkelsen, a pour sa part qualifié cette loi de «symbolique et dénuée de sens», car aucun des pays avec lequel coopèrent les agences danoises d’adoption ne voudra autoriser l’adoption de ses enfants par des couples homosexuels. L’opposition est elle convaincue «que les choses bougent» comme en Afrique du Sud par exemple.
Le Danemark a toujours été en pointe sur la question des droits des homosexuels. En 1989, c’était déjà le premier pays du monde à autoriser le mariage civil entre personnes du même sexe.
(Source AFP)
Le Danemark a un temps d’avance. Alors que le débat en France patine encore sur la question du mariage homosexuel, le parlement danois vient de donner le feu vert à l’adoption d’enfants pour les couples du même sexe. La législation concerne les enfants danois et étrangers.
Le projet de loi a été déposé par un député non apparenté, Simon Emil Ammitzboell. Le gouvernement libéral conservateur et son allié parlementaire, le Parti du peuple danois (extrême droite), y étaient opposés. Mais les députés ont été laissés libres de leur choix par leurs formations respectives. Le projet a finalement été adopté d’une courte majorité - 62 voix contre 53.
Simon Emil Ammitzboell a qualifié ce vote d’«avant-dernier obstacle (...) levé sur la voie de l’égalité entre les couples homosexuels et hétérosexuels». Il espère que dans un avenir proche «le Danemark autorisera les homosexuels à se marier à l’église».
Le ministre conservateur de la Justice, Brian Mikkelsen, a pour sa part qualifié cette loi de «symbolique et dénuée de sens», car aucun des pays avec lequel coopèrent les agences danoises d’adoption ne voudra autoriser l’adoption de ses enfants par des couples homosexuels. L’opposition est elle convaincue «que les choses bougent» comme en Afrique du Sud par exemple.
Le Danemark a toujours été en pointe sur la question des droits des homosexuels. En 1989, c’était déjà le premier pays du monde à autoriser le mariage civil entre personnes du même sexe.
(Source AFP)
IDE