Actualités 2009
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Re: Actualités 2009
L'état de santé des diabétiques s'améliore, mais des progrès restent à faire
PARIS - L'état de santé des diabétiques de type 2 s'améliore en France, mais des progrès restent à faire, notamment en matière de dépistage des complications, selon les derniers résultats de l'étude Entred menée en 2007 et comparés aux résultats de 2001.
L'enquête nationale sur le diabète "Entred 2007-2010" a été menée auprès de quelque 9.800 diabétiques traités par insuline ou antidiabétiques oraux, sélectionnés par tirage au sort.
"En seulement six années, on constate une baisse à la fois de la pression artérielle, de la glycémie et du cholestérol", soulignent mardi l'Institut de veille sanitaire (InVS) et l'Assurance maladie dans un communiqué. "Ces résultats très positifs ont été atteints grâce à une intensification importante des traitements entre 2001 et 2007", ajoutent-ils.
L'étude présente néanmoins des points négatifs. Ainsi l'obésité, dont souffrent 41% des diabétiques de type 2, est en hausse de 7%.
Les complications du diabète (cardiaques, ophtalmologiques et podologiques) "semblent être un peu plus fréquentes", une "légère hausse" qui s'expliquerait partiellement "par un meilleur dépistage et probablement par l'allongement de la durée de vie".
L'étude montre également que seuls 20% des personnes diabétiques ont bénéficié d'une consultation diététique. 59% ont un contrôle glycémique correct et la moitié une pression artérielle au seuil ou sous le seuil de 130/80 mmHg.
"La prise en charge nutritionnelle et les traitements doivent donc être intensifiés", soulignent les promoteurs de l'étude. Ils estiment que "le dépistage des complications ophtalmologiques, rénales et podologiques du diabète est encore insuffisant".
Seule la moitié des diabétiques de type 2 bénéficient d'une consultation ophtalmologique annuelle (49%), 28% d'un dosage urinaire de l'albumine et 43% d'un contrôle de l'état de leurs pieds.
Les remboursements versés par l'Assurance maladie aux personnes diabétiques (pour leur diabète ou d'autres maladies) sont estimés à 12,9 milliards d'euros en 2007, contre 7,3 milliards en 2001.
Le remboursement moyen atteint 5.400 euros par personne diabétique en 2007, 10% des malades concentrant 50% de ces remboursements.
(source : AFP)
PARIS - L'état de santé des diabétiques de type 2 s'améliore en France, mais des progrès restent à faire, notamment en matière de dépistage des complications, selon les derniers résultats de l'étude Entred menée en 2007 et comparés aux résultats de 2001.
L'enquête nationale sur le diabète "Entred 2007-2010" a été menée auprès de quelque 9.800 diabétiques traités par insuline ou antidiabétiques oraux, sélectionnés par tirage au sort.
"En seulement six années, on constate une baisse à la fois de la pression artérielle, de la glycémie et du cholestérol", soulignent mardi l'Institut de veille sanitaire (InVS) et l'Assurance maladie dans un communiqué. "Ces résultats très positifs ont été atteints grâce à une intensification importante des traitements entre 2001 et 2007", ajoutent-ils.
L'étude présente néanmoins des points négatifs. Ainsi l'obésité, dont souffrent 41% des diabétiques de type 2, est en hausse de 7%.
Les complications du diabète (cardiaques, ophtalmologiques et podologiques) "semblent être un peu plus fréquentes", une "légère hausse" qui s'expliquerait partiellement "par un meilleur dépistage et probablement par l'allongement de la durée de vie".
L'étude montre également que seuls 20% des personnes diabétiques ont bénéficié d'une consultation diététique. 59% ont un contrôle glycémique correct et la moitié une pression artérielle au seuil ou sous le seuil de 130/80 mmHg.
"La prise en charge nutritionnelle et les traitements doivent donc être intensifiés", soulignent les promoteurs de l'étude. Ils estiment que "le dépistage des complications ophtalmologiques, rénales et podologiques du diabète est encore insuffisant".
Seule la moitié des diabétiques de type 2 bénéficient d'une consultation ophtalmologique annuelle (49%), 28% d'un dosage urinaire de l'albumine et 43% d'un contrôle de l'état de leurs pieds.
Les remboursements versés par l'Assurance maladie aux personnes diabétiques (pour leur diabète ou d'autres maladies) sont estimés à 12,9 milliards d'euros en 2007, contre 7,3 milliards en 2001.
Le remboursement moyen atteint 5.400 euros par personne diabétique en 2007, 10% des malades concentrant 50% de ces remboursements.
(source : AFP)
Promo 2009-2012
Re: Actualités 2009
Favoriser une grossesse
Durée de vie d'un ovule : 24H
Les bébés ne naissent pas dans les choux, ça on le sait ! Pour faire un bébé, il faut être deux et surtout choisir le bon moment.
Chaque mois, au moment de l'ovulation, un ovule est libéré par un des ovaires et déposé dans la trompe de l'utérus. Les spermatozoïdes vont alors tenter leur chance pour le féconder. Il suffit qu'un seul d'entre eux atteigne l'ovule pour qu'un embryon commence à se développer.
Oui mais voilà : la durée de vie de l'ovule étant de seulement 24 H, les spermatozoïdes disposent d'un court délai pour aller féconder l'ovule. Idéalement, pour mettre toutes les chances de son côté, il faut donc que les spermatozoïdes, dont la durée de vie est en moyenne de 3 jours, arrivent dans les trompes avant l'ovulation.
A retenir : pour favoriser une fécondation, il faut multiplier les rapports sexuels avant, pendant et un peu après l'ovulation, soit deux ou trois jours avant l'ovulation, le jour même et maximum un jour après.
Des pertes blanches plus abondantes
Pour avoir plus de chances de tomber enceinte, il est utile de savoir repérer l'ovulation.
D'abord, il y a des signes naturels comme des pertes blanches plus abondantes. Il s'agit en effet de la glaire cervicale, une substance translucide ressemblant à du blanc d'œuf. Son rôle : faciliter l'ascension des spermatozoïdes dans l'utérus. Elle apparaît quelques heures avant l'ovulation.
Autre signal d'alerte, le pic de température. Sur une courbe de température s'étalant sur un cycle complet, l'ovulation correspond au décalage de température entre le point le plus bas et la remontée thermique. Elle donne donc la date de l'ovulation, mais seulement a posteriori. Ainsi cette méthode est utile pour vérifier que l'ovulation a bien eu lieu, mais pas pour l'anticiper. En revanche, l'observation de plusieurs courbes de température successives sur plusieurs cycles permet de situer avec plus ou moins d'exactitude la date de l'ovulation.
Enfin, certaines femmes ont la "chance" de ressentir chaque mois une petite douleur du côté de l'ovaire qui ovule.
Attention, malgré une idée reçue, l'ovulation n'a pas lieu exactement 14 jours après le premier jour des dernières règles. Chaque cycle est différent et on ne peut établir la jour de l'ovulation par ce calcul.
Les tests d'ovulation, comment ça marche ?
Il existe par ailleurs des tests d'ovulation, qui sont efficaces s'ils sont bien utilisés. Ils permettent de déterminer l'ovulation 24 à 36 H avant la libération de l'ovule. On les trouve en pharmacie ou en grande surface mais ils sont relativement coûteux (environ 35 euros). Leur principe : ce sont des tests urinaires qui indiquent le pic de LH, l'hormone qui déclenche l'ovulation. Donc si le test est positif, cela veut dire que l'ovulation va arriver dans les 24 à 38 H, donc qu'il faut avoir des rapports pendant cette période.
Cycles normaux entre 25 et 35 jours
On entend souvent dire qu'il faut attendre un certain délai pour être fertile après avoir pris la pilule pendant plusieurs années. Qu'en est-il vraiment ?
Après avoir arrêté la pilule, l'ovulation est en principe immédiatement retrouvée, soit 14 jours après l'arrêt de la pilule. Il peut arriver aussi que ce délai soit plus long : trois mois de remise en route semblent un délai tout à fait normal.
Est-ce que le fait d'avoir des cycles courts peut rendre moins fertile ?
Non, la durée des cycles varie d'une femme à l'autre. Ils peuvent être plus courts ou plus longs sans que ça n'ait de conséquences sur la fertilité. On admet que les cycles sont dits normaux et réguliers si l'écart entre chaque règle est de 25 à 35 jours.
Et les cycles irréguliers, c'est mauvais signe ?
Si les cycles varient beaucoup, par exemple 28 jours, puis 40 jours, puis 25 jours, cela peut signifier que l'ovulation est de mauvaise qualité. Il ne faut pas hésiter à le signaler à un gynécologue, d'autant que ce problème est relativement facile à traiter.
Le stress peut perturber le cycle
Est-ce vrai qu'il faut rester un moment allongée après le rapport sexuel pour faciliter une fécondation ?
Oui, il est préférable que le partenaire ne se retire pas avant la fin de l'érection et que la femme reste allongée une dizaine de minutes. Passé ce court délai, les bons spermatozoïdes sont fixés dans la glaire cervicale et on peut reprendre toute activité. Malgré tout, il ne faut pas s'inquiéter si du sperme s'écoule à l'extérieur du vagin car il contient plusieurs dizaines de milliers de spermatozoïdes dont un grand nombre est déjà passé dans les trompes de l'utérus pendant le rapport sexuel.
Le stress peut-il influencer la fertilité ?
Oui. Par le biais de secrétions hormonales hypothalamiques, on peut perturber son cycle, avoir une absence d'ovulation ou une ovulation retardée de mauvaise qualité. Mais il faut savoir qu'il s'agit d'un trouble passager et entièrement réversible.
Le fait d'avoir eu des mycoses à répétitions étant jeune peut-il avoir des effets néfastes sur la fertilité ?
Non. La mycose vaginale n'entraîne aucun signe d'infertilité. En revanche, certaines affections tels les mycoplasmes ou les chlamydiae, qui n'entraînent pas de symptômes particuliers, peuvent affecter la fertilité.
J'ai entendu dire que les pesticides peuvent rendre stérile ?
D'une manière générale, les causes qui affectent la fertilité sont les troubles de l'ovulation, certaines pathologies de l'appareil reproducteur (atteinte des trompes, anomalies utérines, endométriose, fibromes...), les anomalies congénitales. Quant aux facteurs de risque, il y a notamment l'excès de tabac et d'alcool, ainsi que certains produits chimiques.
Dans l'ensemble des pays industrialisés en effet, la fertilité humaine s'altère. Ainsi, la production spermatique a baissé de 50 % en 50 ans. Les causes sont multiples, mais les produits chimiques semblent porter une responsabilité. En 2000, l'Union européenne a donc établi une liste de substances pouvant influer sur le système hormonal devant faire l'objet d'une surveillance approfondie. La liste compte 564 substances chimiques dont 146 sont considérées comme très persistantes ou produites en grande quantité. 56 d'entre elles sont des pesticides.
La fertilité commence à diminuer dès 35 ans
D'après un sondage BVA Opinion* sur la fertilité, 82 % des Français citent au moins une raison qui pourrait les amener à retarder un désir d'enfant et leur principal motif est de loin la situation professionnelle et financière (61 %). Aujourd'hui en effet, les femmes travaillent davantage, trouver le bon partenaire n'est pas forcément évident, les secondes unions sont plus nombreuses... Bref, plusieurs raisons font que les femmes ont des enfants de plus en plus tardivement.
Par ailleurs, cette même enquête montre combien hommes et femmes sont mal informés en ce qui concerne la fertilité. Ainsi, les sondés surestiment l'âge au-delà duquel la fertilité décline : pour 50% des interviewés c'est 40 ans, alors que la réponse exacte (citée par seulement 11 % d'entre eux) est de 35 ans. Le sondage montre également que les Français pensent qu'il est facile d'avoir un enfant, quel que soit son âge. En réalité, les chances d'être enceinte (chaque mois) sont de 25 % à 25 ans et non de 66 % comme le pensent en moyenne les sondés, de 12 % à 30 ans (et non 55 %) et de 6 % à 40 ans (et non de 30 % !). "Cette réelle ignorance sur la fertilité est catastrophique car les femmes arrivent souvent trop tard dans les cabinets médicaux, simplement parce qu'elles ne s'étaient pas rendu compte de cette réalité", indique le Dr Joëlle Bellaïsch-Allart, gynécologue-obstétritien à Sèvres. C'est que la probabilité d'être enceinte par assistance médicale diminue elle aussi en fonction de l'âge : elle est en moyenne de 20 % à 30 ans et seulement de 4 % à 40 ans.
Les pathologies de la grossesse augmentent avec l'âge
Madonna a mis au monde Lourdes à 39 ans et son fils Rocco à 41 ans. Isabelle Adjani a eu son dernier garçon Gabriel-Kane à 40 ans. Lio a donné naissance à ses jumelles Garance et Léa à 37 ans et a eu son petit Diego à 41 ans. Forcément on se dit, pourquoi pas moi ? Oui mais voilà, à force d'attendre pour faire un bébé, le premier risque c'est de ne jamais arriver à tomber enceinte ! Si 95 % des femmes de 30 ans qui désirent un enfant parviennent à être enceintes, seulement 35 % des femmes de 40 ans réussissent. Evidemment, ça n'est pas une raison pour ne pas essayer, mais il faut quand même le savoir et surtout avoir conscience des risques liés à une grossesse tardive.
Pour la mère : les pathologies de la grossesse, comme le diabète, l'hypertension artérielle ou l'obésité sont plus fréquentes. "Par ailleurs, selon toutes les enquêtes, le taux de césarienne augmente avec l'âge, que l'on ait déjà eu un enfant ou pas", indique Joëlle Bellaïsch-Allart.
Pour l'enfant : les risques de malformation fœtale augmentent, ainsi que les risques de retard de croissance in utero, de prématurité, de poids de naissance trop faible notamment. En particulier, le seul risque de trisomie 21 passe de 1/900 chez une femme de 25 ans à 1/380 à 35 ans et à 1/28 à 45 ans. Même si la trisomie peut être dépistée avant la naissance, il ne faut pas minorer les conséquences psychologiques liées au choix de poursuivre ou pas la grossesse.
Consulter après un an de rapports sexuels réguliers
Gardez bien en tête que dès 35/38 ans, la fertilité diminue, donc si vous désirez un enfant, n'attendez pas trop. Les femmes ne sont d'ailleurs pas les seules concernées : la fertilité des hommes diminue elle aussi à partir de 45 ans.
N'attendez pas non plus de consulter si bébé ne vient pas. Il existe des traitements de plus en plus nombreux contre l'infertilité. Plus ils sont commencés tôt, plus ils sont efficaces.
Les gynécologues conseillent de consulter :
Après un an de rapports sexuels réguliers si la grossesse n'arrive pas,
Après 6 mois en cas d'antécédents gynécologiques (infections, fibromes...) ou de troubles de l'ovulation,
Après 6 mois si vous avez plus de 35 ans.
Durée de vie d'un ovule : 24H
Les bébés ne naissent pas dans les choux, ça on le sait ! Pour faire un bébé, il faut être deux et surtout choisir le bon moment.
Chaque mois, au moment de l'ovulation, un ovule est libéré par un des ovaires et déposé dans la trompe de l'utérus. Les spermatozoïdes vont alors tenter leur chance pour le féconder. Il suffit qu'un seul d'entre eux atteigne l'ovule pour qu'un embryon commence à se développer.
Oui mais voilà : la durée de vie de l'ovule étant de seulement 24 H, les spermatozoïdes disposent d'un court délai pour aller féconder l'ovule. Idéalement, pour mettre toutes les chances de son côté, il faut donc que les spermatozoïdes, dont la durée de vie est en moyenne de 3 jours, arrivent dans les trompes avant l'ovulation.
A retenir : pour favoriser une fécondation, il faut multiplier les rapports sexuels avant, pendant et un peu après l'ovulation, soit deux ou trois jours avant l'ovulation, le jour même et maximum un jour après.
Des pertes blanches plus abondantes
Pour avoir plus de chances de tomber enceinte, il est utile de savoir repérer l'ovulation.
D'abord, il y a des signes naturels comme des pertes blanches plus abondantes. Il s'agit en effet de la glaire cervicale, une substance translucide ressemblant à du blanc d'œuf. Son rôle : faciliter l'ascension des spermatozoïdes dans l'utérus. Elle apparaît quelques heures avant l'ovulation.
Autre signal d'alerte, le pic de température. Sur une courbe de température s'étalant sur un cycle complet, l'ovulation correspond au décalage de température entre le point le plus bas et la remontée thermique. Elle donne donc la date de l'ovulation, mais seulement a posteriori. Ainsi cette méthode est utile pour vérifier que l'ovulation a bien eu lieu, mais pas pour l'anticiper. En revanche, l'observation de plusieurs courbes de température successives sur plusieurs cycles permet de situer avec plus ou moins d'exactitude la date de l'ovulation.
Enfin, certaines femmes ont la "chance" de ressentir chaque mois une petite douleur du côté de l'ovaire qui ovule.
Attention, malgré une idée reçue, l'ovulation n'a pas lieu exactement 14 jours après le premier jour des dernières règles. Chaque cycle est différent et on ne peut établir la jour de l'ovulation par ce calcul.
Les tests d'ovulation, comment ça marche ?
Il existe par ailleurs des tests d'ovulation, qui sont efficaces s'ils sont bien utilisés. Ils permettent de déterminer l'ovulation 24 à 36 H avant la libération de l'ovule. On les trouve en pharmacie ou en grande surface mais ils sont relativement coûteux (environ 35 euros). Leur principe : ce sont des tests urinaires qui indiquent le pic de LH, l'hormone qui déclenche l'ovulation. Donc si le test est positif, cela veut dire que l'ovulation va arriver dans les 24 à 38 H, donc qu'il faut avoir des rapports pendant cette période.
Cycles normaux entre 25 et 35 jours
On entend souvent dire qu'il faut attendre un certain délai pour être fertile après avoir pris la pilule pendant plusieurs années. Qu'en est-il vraiment ?
Après avoir arrêté la pilule, l'ovulation est en principe immédiatement retrouvée, soit 14 jours après l'arrêt de la pilule. Il peut arriver aussi que ce délai soit plus long : trois mois de remise en route semblent un délai tout à fait normal.
Est-ce que le fait d'avoir des cycles courts peut rendre moins fertile ?
Non, la durée des cycles varie d'une femme à l'autre. Ils peuvent être plus courts ou plus longs sans que ça n'ait de conséquences sur la fertilité. On admet que les cycles sont dits normaux et réguliers si l'écart entre chaque règle est de 25 à 35 jours.
Et les cycles irréguliers, c'est mauvais signe ?
Si les cycles varient beaucoup, par exemple 28 jours, puis 40 jours, puis 25 jours, cela peut signifier que l'ovulation est de mauvaise qualité. Il ne faut pas hésiter à le signaler à un gynécologue, d'autant que ce problème est relativement facile à traiter.
Le stress peut perturber le cycle
Est-ce vrai qu'il faut rester un moment allongée après le rapport sexuel pour faciliter une fécondation ?
Oui, il est préférable que le partenaire ne se retire pas avant la fin de l'érection et que la femme reste allongée une dizaine de minutes. Passé ce court délai, les bons spermatozoïdes sont fixés dans la glaire cervicale et on peut reprendre toute activité. Malgré tout, il ne faut pas s'inquiéter si du sperme s'écoule à l'extérieur du vagin car il contient plusieurs dizaines de milliers de spermatozoïdes dont un grand nombre est déjà passé dans les trompes de l'utérus pendant le rapport sexuel.
Le stress peut-il influencer la fertilité ?
Oui. Par le biais de secrétions hormonales hypothalamiques, on peut perturber son cycle, avoir une absence d'ovulation ou une ovulation retardée de mauvaise qualité. Mais il faut savoir qu'il s'agit d'un trouble passager et entièrement réversible.
Le fait d'avoir eu des mycoses à répétitions étant jeune peut-il avoir des effets néfastes sur la fertilité ?
Non. La mycose vaginale n'entraîne aucun signe d'infertilité. En revanche, certaines affections tels les mycoplasmes ou les chlamydiae, qui n'entraînent pas de symptômes particuliers, peuvent affecter la fertilité.
J'ai entendu dire que les pesticides peuvent rendre stérile ?
D'une manière générale, les causes qui affectent la fertilité sont les troubles de l'ovulation, certaines pathologies de l'appareil reproducteur (atteinte des trompes, anomalies utérines, endométriose, fibromes...), les anomalies congénitales. Quant aux facteurs de risque, il y a notamment l'excès de tabac et d'alcool, ainsi que certains produits chimiques.
Dans l'ensemble des pays industrialisés en effet, la fertilité humaine s'altère. Ainsi, la production spermatique a baissé de 50 % en 50 ans. Les causes sont multiples, mais les produits chimiques semblent porter une responsabilité. En 2000, l'Union européenne a donc établi une liste de substances pouvant influer sur le système hormonal devant faire l'objet d'une surveillance approfondie. La liste compte 564 substances chimiques dont 146 sont considérées comme très persistantes ou produites en grande quantité. 56 d'entre elles sont des pesticides.
La fertilité commence à diminuer dès 35 ans
D'après un sondage BVA Opinion* sur la fertilité, 82 % des Français citent au moins une raison qui pourrait les amener à retarder un désir d'enfant et leur principal motif est de loin la situation professionnelle et financière (61 %). Aujourd'hui en effet, les femmes travaillent davantage, trouver le bon partenaire n'est pas forcément évident, les secondes unions sont plus nombreuses... Bref, plusieurs raisons font que les femmes ont des enfants de plus en plus tardivement.
Par ailleurs, cette même enquête montre combien hommes et femmes sont mal informés en ce qui concerne la fertilité. Ainsi, les sondés surestiment l'âge au-delà duquel la fertilité décline : pour 50% des interviewés c'est 40 ans, alors que la réponse exacte (citée par seulement 11 % d'entre eux) est de 35 ans. Le sondage montre également que les Français pensent qu'il est facile d'avoir un enfant, quel que soit son âge. En réalité, les chances d'être enceinte (chaque mois) sont de 25 % à 25 ans et non de 66 % comme le pensent en moyenne les sondés, de 12 % à 30 ans (et non 55 %) et de 6 % à 40 ans (et non de 30 % !). "Cette réelle ignorance sur la fertilité est catastrophique car les femmes arrivent souvent trop tard dans les cabinets médicaux, simplement parce qu'elles ne s'étaient pas rendu compte de cette réalité", indique le Dr Joëlle Bellaïsch-Allart, gynécologue-obstétritien à Sèvres. C'est que la probabilité d'être enceinte par assistance médicale diminue elle aussi en fonction de l'âge : elle est en moyenne de 20 % à 30 ans et seulement de 4 % à 40 ans.
Les pathologies de la grossesse augmentent avec l'âge
Madonna a mis au monde Lourdes à 39 ans et son fils Rocco à 41 ans. Isabelle Adjani a eu son dernier garçon Gabriel-Kane à 40 ans. Lio a donné naissance à ses jumelles Garance et Léa à 37 ans et a eu son petit Diego à 41 ans. Forcément on se dit, pourquoi pas moi ? Oui mais voilà, à force d'attendre pour faire un bébé, le premier risque c'est de ne jamais arriver à tomber enceinte ! Si 95 % des femmes de 30 ans qui désirent un enfant parviennent à être enceintes, seulement 35 % des femmes de 40 ans réussissent. Evidemment, ça n'est pas une raison pour ne pas essayer, mais il faut quand même le savoir et surtout avoir conscience des risques liés à une grossesse tardive.
Pour la mère : les pathologies de la grossesse, comme le diabète, l'hypertension artérielle ou l'obésité sont plus fréquentes. "Par ailleurs, selon toutes les enquêtes, le taux de césarienne augmente avec l'âge, que l'on ait déjà eu un enfant ou pas", indique Joëlle Bellaïsch-Allart.
Pour l'enfant : les risques de malformation fœtale augmentent, ainsi que les risques de retard de croissance in utero, de prématurité, de poids de naissance trop faible notamment. En particulier, le seul risque de trisomie 21 passe de 1/900 chez une femme de 25 ans à 1/380 à 35 ans et à 1/28 à 45 ans. Même si la trisomie peut être dépistée avant la naissance, il ne faut pas minorer les conséquences psychologiques liées au choix de poursuivre ou pas la grossesse.
Consulter après un an de rapports sexuels réguliers
Gardez bien en tête que dès 35/38 ans, la fertilité diminue, donc si vous désirez un enfant, n'attendez pas trop. Les femmes ne sont d'ailleurs pas les seules concernées : la fertilité des hommes diminue elle aussi à partir de 45 ans.
N'attendez pas non plus de consulter si bébé ne vient pas. Il existe des traitements de plus en plus nombreux contre l'infertilité. Plus ils sont commencés tôt, plus ils sont efficaces.
Les gynécologues conseillent de consulter :
Après un an de rapports sexuels réguliers si la grossesse n'arrive pas,
Après 6 mois en cas d'antécédents gynécologiques (infections, fibromes...) ou de troubles de l'ovulation,
Après 6 mois si vous avez plus de 35 ans.
IDE
Re: Actualités 2009
Voici un lien vers un dossier complet sur le burn out :
http://www.linternaute.com/sante/addict ... letter=668" target="_blank
http://www.linternaute.com/sante/addict ... letter=668" target="_blank
IDE
Re: Actualités 2009
Un autre sur les accidents domestiques:
http://www.linternaute.com/sante/quotid ... mestiques/" target="_blank
http://www.linternaute.com/sante/quotid ... mestiques/" target="_blank
IDE
Re: Actualités 2009
La psychoéducation : mieux vivre avec une maladie chronique
Peu connue en France, la psychoéducation offre aux malades souffrant de maladies chroniques, comme le diabète, l'hypertension ou encore les troubles bipolaires, un accompagnement personnalisé. L'objectif : améliorer le suivi thérapeutique et la qualité de vie du patient.
Lorsque l'on souffre d'une maladie chronique, comme le diabète, l'hypertension artérielle, la maladie asthmatique ou de troubles mentaux comme les troubles bipolaires, il n'est pas toujours évident d'accepter sa maladie et tout ce qu'elle exige. Des traitements quotidiens et sur le très long terme, une remise en question de ses habitudes de vie et parfois, le regard des autres difficile à accepter.
Les sessions avec le thérapeute peuvent se dérouler individuellement ou en groupe.
Bien sûr, il est possible de bénéficier d'un suivi psychologique en plus du suivi médical. Bien sûr le médecin traitant est là pour répondre à toutes les questions du malade et de ses proches, que ce soit sur la maladie elle-même, les symptômes, les éléments susceptibles d'aggraver l'état du malade, etc. Mais parfois, cela ne suffit pas à réellement accepter sa maladie et à vivre avec.
C'est pour cela qu'est née la psychoéducation. Cette approche part du principe qu'en améliorant le suivi thérapeutique et la qualité de vie du patient (et des proches), on réduit le nombre de récidives, de crises et la durée des hospitalisations. L'objectif est d'assurer une éducation thérapeutique du patient afin de lui donner les moyens de gérer de la façon la plus autonome possible sa maladie et les conséquences sociales de celle-ci. La psychoéducation recouvre trois domaines d'actions :
Pédagogique : donner des informations sur la maladie, ses manifestations et ses traitements qui dépassent le seul cadre de l'information générale.
Psychologique : soutenir le malade (et son entourage) face aux difficultés d'accepter et de vivre avec sa maladie.
Comportemental : fournir au malade les outils pour qu'elle adopte les comportements qui lui conviennent le mieux pour prendre en charge ses problèmes.
L'exemple du traitement des troubles bipolaires
Que ce soit en session personnalisée ou en groupe, avec les proches ou juste avec d'autres patients, l'objectif est avant tout de mettre l'accent sur la connaissance de la maladie et des symptômes exprimés par le malade et sur son acceptation réelle. Tout cela dans le but de développer un plan individualisé de traitement pour le malade.
Elle permet aussi d'augmenter le sens individuel d'auto-efficacité (en apprenant à garder le contrôle de ce qu'on peut contrôler de façon réaliste et en acceptant de se faire aider si besoin).
Par exemple, dans le cas du traitement des troubles bipolaires, autrefois appelée maladie maniaco-dépressive, le Dr Christian gay, pionnier de l'introduction de la psychoéducation en France explique[1] en quoi cette approche permet de nettement améliorer la qualité de vie des patients et de leurs proches, notamment en diminuant la fréquence et l'intensité des crises : "le patient (et sa famille, si elle est incluse dans le programme) est entraîné à identifier les premiers symptômes qui annoncent une récidive maniaque et dépressive (NLDR : les troubles bipolaires se caractérisent par la succession de phases maniaques et de phases dépressives), à adopter une conduite spécifique et à prévenir son thérapeute. (...) Le patient est entraîné à évaluer son humeur (échelle analogique notée de -5 à + 5) et à suivre l'évolution de celle-ci sur un diagramme qui prend en compte les heures de sommeil, les événements particuliers, les posologies de traitement".
Que ce soit pour les maladies mentales comme les troubles bipolaires ou alors de maladies cardiovasculaires comme le diabète ou l'hypertension, l'accent est mis, lors des séances, sur la nécessité d'avoir une bonne hygiène de vie, de maîtriser les rythmes sociaux et de minimiser au maximum les cassures de rythme et les excès.
Tout cela dans le but d'améliorer l'efficience du traitement classique et d'offrir au patient l'occasion de mieux vivre avec sa maladie.
Une approche centrée sur le patient
La psychoéducation, encore très peu développée en France, ne se substitue pas aux traitements médicamenteux ou aux éventuelles thérapies comportementales et cognitives (TCC) en place. C'est une forme de thérapie qui vient en complément des approches habituelles.
La psychoéducation et les thérapies comportementales et cognitives partagent la même approche de la maladie en tentant d'offrir au patient l'occasion de se prendre en charge et de participer activement à son traitement. La psychoéducation permet en particulier de favoriser l'alliance thérapeutique et l'observance de son traitement.
Peu connue en France, la psychoéducation offre aux malades souffrant de maladies chroniques, comme le diabète, l'hypertension ou encore les troubles bipolaires, un accompagnement personnalisé. L'objectif : améliorer le suivi thérapeutique et la qualité de vie du patient.
Lorsque l'on souffre d'une maladie chronique, comme le diabète, l'hypertension artérielle, la maladie asthmatique ou de troubles mentaux comme les troubles bipolaires, il n'est pas toujours évident d'accepter sa maladie et tout ce qu'elle exige. Des traitements quotidiens et sur le très long terme, une remise en question de ses habitudes de vie et parfois, le regard des autres difficile à accepter.
Les sessions avec le thérapeute peuvent se dérouler individuellement ou en groupe.
Bien sûr, il est possible de bénéficier d'un suivi psychologique en plus du suivi médical. Bien sûr le médecin traitant est là pour répondre à toutes les questions du malade et de ses proches, que ce soit sur la maladie elle-même, les symptômes, les éléments susceptibles d'aggraver l'état du malade, etc. Mais parfois, cela ne suffit pas à réellement accepter sa maladie et à vivre avec.
C'est pour cela qu'est née la psychoéducation. Cette approche part du principe qu'en améliorant le suivi thérapeutique et la qualité de vie du patient (et des proches), on réduit le nombre de récidives, de crises et la durée des hospitalisations. L'objectif est d'assurer une éducation thérapeutique du patient afin de lui donner les moyens de gérer de la façon la plus autonome possible sa maladie et les conséquences sociales de celle-ci. La psychoéducation recouvre trois domaines d'actions :
Pédagogique : donner des informations sur la maladie, ses manifestations et ses traitements qui dépassent le seul cadre de l'information générale.
Psychologique : soutenir le malade (et son entourage) face aux difficultés d'accepter et de vivre avec sa maladie.
Comportemental : fournir au malade les outils pour qu'elle adopte les comportements qui lui conviennent le mieux pour prendre en charge ses problèmes.
L'exemple du traitement des troubles bipolaires
Que ce soit en session personnalisée ou en groupe, avec les proches ou juste avec d'autres patients, l'objectif est avant tout de mettre l'accent sur la connaissance de la maladie et des symptômes exprimés par le malade et sur son acceptation réelle. Tout cela dans le but de développer un plan individualisé de traitement pour le malade.
Elle permet aussi d'augmenter le sens individuel d'auto-efficacité (en apprenant à garder le contrôle de ce qu'on peut contrôler de façon réaliste et en acceptant de se faire aider si besoin).
Par exemple, dans le cas du traitement des troubles bipolaires, autrefois appelée maladie maniaco-dépressive, le Dr Christian gay, pionnier de l'introduction de la psychoéducation en France explique[1] en quoi cette approche permet de nettement améliorer la qualité de vie des patients et de leurs proches, notamment en diminuant la fréquence et l'intensité des crises : "le patient (et sa famille, si elle est incluse dans le programme) est entraîné à identifier les premiers symptômes qui annoncent une récidive maniaque et dépressive (NLDR : les troubles bipolaires se caractérisent par la succession de phases maniaques et de phases dépressives), à adopter une conduite spécifique et à prévenir son thérapeute. (...) Le patient est entraîné à évaluer son humeur (échelle analogique notée de -5 à + 5) et à suivre l'évolution de celle-ci sur un diagramme qui prend en compte les heures de sommeil, les événements particuliers, les posologies de traitement".
Que ce soit pour les maladies mentales comme les troubles bipolaires ou alors de maladies cardiovasculaires comme le diabète ou l'hypertension, l'accent est mis, lors des séances, sur la nécessité d'avoir une bonne hygiène de vie, de maîtriser les rythmes sociaux et de minimiser au maximum les cassures de rythme et les excès.
Tout cela dans le but d'améliorer l'efficience du traitement classique et d'offrir au patient l'occasion de mieux vivre avec sa maladie.
Une approche centrée sur le patient
La psychoéducation, encore très peu développée en France, ne se substitue pas aux traitements médicamenteux ou aux éventuelles thérapies comportementales et cognitives (TCC) en place. C'est une forme de thérapie qui vient en complément des approches habituelles.
La psychoéducation et les thérapies comportementales et cognitives partagent la même approche de la maladie en tentant d'offrir au patient l'occasion de se prendre en charge et de participer activement à son traitement. La psychoéducation permet en particulier de favoriser l'alliance thérapeutique et l'observance de son traitement.
IDE
Re: Actualités 2009
On peut apprendre une langue étrangère pendant son sommeil ?
Vrai et Faux. Il n'est malheureusement pas possible d'apprendre l'italien ou le japonais à l'aide un magnétophone posé sur la table de nuit. C'est une idée reçue. En revanche, le sommeil permet d'assimiler les informations emmagasinées la veille : le cerveau les trie et les classe dans des zones plus profondes afin qu'on les retienne mieux. Les neurones travaillent donc activement quand on est endormi.
En période d'examens, il est donc recommandé de relire ses cours avant de se coucher et surtout de faire de bonnes nuits pour que le cerveau ait suffisamment de temps de les assimiler.
A vos oreillers alors !!!!
Vrai et Faux. Il n'est malheureusement pas possible d'apprendre l'italien ou le japonais à l'aide un magnétophone posé sur la table de nuit. C'est une idée reçue. En revanche, le sommeil permet d'assimiler les informations emmagasinées la veille : le cerveau les trie et les classe dans des zones plus profondes afin qu'on les retienne mieux. Les neurones travaillent donc activement quand on est endormi.
En période d'examens, il est donc recommandé de relire ses cours avant de se coucher et surtout de faire de bonnes nuits pour que le cerveau ait suffisamment de temps de les assimiler.
A vos oreillers alors !!!!

IDE
Re: Actualités 2009
La polémique se poursuit dans le sillage de Benoît XVI au Cameroun
L'entourage du pape Benoît XVI, en visite à Yaoundé, tentait mercredi de calmer la polémique déclenchée par les déclarations la veille du souverain pontife sur le préservatif et qui éclipse la portée de son premier voyage sur le continent noir.
En estimant que l'usage du préservatif "(aggravait) le problème" du sida, le pape n'a fait que réaffirmer la position officielle de l'Eglise catholique qui met l'accent "sur l'éducation à la responsabilité", a déclaré le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi.
"Il ne faut pas attendre de ce voyage un changement de position de l'Eglise catholique envers le problème du sida", a-t-il souligné. L'Eglise estime que "développer une idéologie de confiance dans le préservatif n'est pas une position correcte".
Le père Lombardi a préféré évoquer "l'éducation à la responsabilité de la sexualité et l'affirmation des valeurs du mariage et de la famille, l'engagement pour des soins efficaces, et l'attention portée aux malades".
De nombreuses personnalités du monde médical, des associations mais aussi plusieurs gouvernements ont dénoncé comme contre-productive voire irresponsable la critique par le pape des campagnes pour l'usage du préservatif, alors que l'Afrique est le continent du monde le plus touché par la pandémie du sida.
Les propos du pape, qui souhaitait séduire le continent noir et avait indiqué dimanche vouloir "prendre dans ses bras" toute l'Afrique, ont soulevé une "très vive inquiétude" à Paris, la "consternation" à Bruxelles, l'"indignation" du Fonds mondial sur le sida.
Mercredi, son agenda ne comportait en principe qu'une visite au président Paul Biya, une rencontre avec les évêques et la célébration des vêpres avec le clergé local.
Mais pour désamorcer la polémique et manifester la "sollicitude" de l'Eglise catholique envers les personnes touchées par le virus, Benoît XVI a ajouté à son programme une brève rencontre en début de matinée avec des jeunes d'une association d'aide aux malades du sida, animée par la communauté catholique Sant'Egidio.
Le souverain pontife a par ailleurs incité les évêques à se faire "les défenseurs des droits des plus pauvres" et à travailler "à la collaboration entre les ethnies pour le bien de tous".
Durant les vêpres célébrées en fin d'après-midi dans la basilique Marie Reine des Apôtres de Yaoundé, Benoît XVI a élargi à tout le clergé son exigence d'un "style de vie" à l'image du Christ "chaste, pauvre et obéissant".
L'entourage du pape Benoît XVI, en visite à Yaoundé, tentait mercredi de calmer la polémique déclenchée par les déclarations la veille du souverain pontife sur le préservatif et qui éclipse la portée de son premier voyage sur le continent noir.
En estimant que l'usage du préservatif "(aggravait) le problème" du sida, le pape n'a fait que réaffirmer la position officielle de l'Eglise catholique qui met l'accent "sur l'éducation à la responsabilité", a déclaré le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi.
"Il ne faut pas attendre de ce voyage un changement de position de l'Eglise catholique envers le problème du sida", a-t-il souligné. L'Eglise estime que "développer une idéologie de confiance dans le préservatif n'est pas une position correcte".
Le père Lombardi a préféré évoquer "l'éducation à la responsabilité de la sexualité et l'affirmation des valeurs du mariage et de la famille, l'engagement pour des soins efficaces, et l'attention portée aux malades".
De nombreuses personnalités du monde médical, des associations mais aussi plusieurs gouvernements ont dénoncé comme contre-productive voire irresponsable la critique par le pape des campagnes pour l'usage du préservatif, alors que l'Afrique est le continent du monde le plus touché par la pandémie du sida.
Les propos du pape, qui souhaitait séduire le continent noir et avait indiqué dimanche vouloir "prendre dans ses bras" toute l'Afrique, ont soulevé une "très vive inquiétude" à Paris, la "consternation" à Bruxelles, l'"indignation" du Fonds mondial sur le sida.
Mercredi, son agenda ne comportait en principe qu'une visite au président Paul Biya, une rencontre avec les évêques et la célébration des vêpres avec le clergé local.
Mais pour désamorcer la polémique et manifester la "sollicitude" de l'Eglise catholique envers les personnes touchées par le virus, Benoît XVI a ajouté à son programme une brève rencontre en début de matinée avec des jeunes d'une association d'aide aux malades du sida, animée par la communauté catholique Sant'Egidio.
Le souverain pontife a par ailleurs incité les évêques à se faire "les défenseurs des droits des plus pauvres" et à travailler "à la collaboration entre les ethnies pour le bien de tous".
Durant les vêpres célébrées en fin d'après-midi dans la basilique Marie Reine des Apôtres de Yaoundé, Benoît XVI a élargi à tout le clergé son exigence d'un "style de vie" à l'image du Christ "chaste, pauvre et obéissant".
IDE
Re: Actualités 2009
Les établissements scolaires doivent être «sanctuarisés» contre la violence
Lors d'une visite au lycée Jean-Baptiste Clément à Gagny le (Seine-Saint-Denis), où une bande avait mené le 10 mars une expédition punitive, le Président a déclaré ce mercredi que les établissements scolaires doivent être «sanctuarisés» contre la violence.
Nicolas Sarkozy était accompagné de ses ministres de l'Education, de l'Intérieur et de la Justice. Il a par ailleurs déclaré à la presse, quand il se trouvait encore dans le lycée, que les coupables de l'intrusion «ont été arrêtés et seront sévèrement condamnés». Trois individus âgés de 15 à 19 ans ont été mis en examen vendredi dernier.
«L'impunité ne sera jamais la politique du gouvernement»
«On va veiller à ce que tous les établissements où il y a des problèmes de sécurité, les élèves se sentent protégés», a-t-il ajouté, sans préciser quel dispositif était envisagé. «Je n'ai pas l'intention de laisser se développer ces actes scandaleux, l'impunité ne sera jamais la politique du gouvernement», a-t-il encore souligné.
Nicolas Sarkozy avait annoncé la création d'un plan contre «les bandes violentes» lors d'une rencontre avec les représentants de la communauté éducative de Gagny le 11 mars.
Lors d'une visite au lycée Jean-Baptiste Clément à Gagny le (Seine-Saint-Denis), où une bande avait mené le 10 mars une expédition punitive, le Président a déclaré ce mercredi que les établissements scolaires doivent être «sanctuarisés» contre la violence.
Nicolas Sarkozy était accompagné de ses ministres de l'Education, de l'Intérieur et de la Justice. Il a par ailleurs déclaré à la presse, quand il se trouvait encore dans le lycée, que les coupables de l'intrusion «ont été arrêtés et seront sévèrement condamnés». Trois individus âgés de 15 à 19 ans ont été mis en examen vendredi dernier.
«L'impunité ne sera jamais la politique du gouvernement»
«On va veiller à ce que tous les établissements où il y a des problèmes de sécurité, les élèves se sentent protégés», a-t-il ajouté, sans préciser quel dispositif était envisagé. «Je n'ai pas l'intention de laisser se développer ces actes scandaleux, l'impunité ne sera jamais la politique du gouvernement», a-t-il encore souligné.
Nicolas Sarkozy avait annoncé la création d'un plan contre «les bandes violentes» lors d'une rencontre avec les représentants de la communauté éducative de Gagny le 11 mars.
IDE
Re: Actualités 2009
Trois ans de prison pour les membres de «bandes violentes»
Après s'être rendu au lycée Jean-Baptiste Clément, le Président s'est rendu au commissariat de Gagny pour annoncer seize mesures policières et judiciaires...
Nicolas Sarkozy veut que les établissements scolaires soient «sanctuarisés» et souhaite lutter contre les «bandes violentes», comme il l'avait annoncé le 11 mars. Après s'être rendu au lycée Jean-Baptiste Clément à Gagny (Seine-Saint-Denis), le Président s'est rendu au commissariat de la même ville pour y faire des annonces. En tout, il souhaite la mise en place de 16 mesures policières et judiciaires pour combattre ce phénomène.
Un fichier des violences urbaines
Sur ces 16 mesures, huit concernent l'action de la police, trois, la justice et cinq, la protection des personnels et établissements de l'Education nationale.
S'agissant de l'action policière, le président de la République souhaite «la création d'un fichier dédié aux violences urbaines et au phénomène de bandes» et la mise en place d'une police d'agglomération avec un état-major à l'échelle des agglomérations, chargée de coordonner la collecte du renseignement et l'action de la police.
Système de vidéo protection et surveillance
En outre, seront créés des groupes spécialisés pour traiter les violences urbaines et les agissements des bandes, au sein des directions départementales de la sécurité publique.
D'autre part, d'ici à fin 2010, 100 unités territoriales de quartier (Uteq, comme il en existe déjà huit en France dont trois en Seine-Saint-Denis) verront le jour ainsi que 23 compagnies de sécurisation, fortes chacune de 150 fonctionnaires formés au maintien de l'ordre dans les quartiers sensibles. Enfin, 75 systèmes municipaux de vidéo protection et surveillance de 400 établissements scolaires, seront mis en place.
Trois ans de prison
S'agissant de la justice, le président a annoncé la création d'une peine de trois ans d'emprisonnement «pour participation en connaissance de cause à un groupement, même formé de façon temporaire, poursuivant le but de commettre des atteintes volontaires contre les personnes ou contre certains biens». Il souhaite aussi transformer en délit l'intrusion dans un établissement scolaire qui ne relevait jusqu'ici que d'une contravention.
Nicolas Sarkozy entend par ailleurs que les agressions contre les personnels de l'Education nationale soient aggravées comme elles le sont pour les fonctionnaires d'autorité (policiers notamment). Il demande aussi, concernant les établissements scolaires, que les 100 à 200 les plus touchés par des intrusions soient identifiés moyennant une enquête spécifique sous dix jours. En outre, le filtrage et le contrôle aux entrées des établissements seront renforcés.
Après s'être rendu au lycée Jean-Baptiste Clément, le Président s'est rendu au commissariat de Gagny pour annoncer seize mesures policières et judiciaires...
Nicolas Sarkozy veut que les établissements scolaires soient «sanctuarisés» et souhaite lutter contre les «bandes violentes», comme il l'avait annoncé le 11 mars. Après s'être rendu au lycée Jean-Baptiste Clément à Gagny (Seine-Saint-Denis), le Président s'est rendu au commissariat de la même ville pour y faire des annonces. En tout, il souhaite la mise en place de 16 mesures policières et judiciaires pour combattre ce phénomène.
Un fichier des violences urbaines
Sur ces 16 mesures, huit concernent l'action de la police, trois, la justice et cinq, la protection des personnels et établissements de l'Education nationale.
S'agissant de l'action policière, le président de la République souhaite «la création d'un fichier dédié aux violences urbaines et au phénomène de bandes» et la mise en place d'une police d'agglomération avec un état-major à l'échelle des agglomérations, chargée de coordonner la collecte du renseignement et l'action de la police.
Système de vidéo protection et surveillance
En outre, seront créés des groupes spécialisés pour traiter les violences urbaines et les agissements des bandes, au sein des directions départementales de la sécurité publique.
D'autre part, d'ici à fin 2010, 100 unités territoriales de quartier (Uteq, comme il en existe déjà huit en France dont trois en Seine-Saint-Denis) verront le jour ainsi que 23 compagnies de sécurisation, fortes chacune de 150 fonctionnaires formés au maintien de l'ordre dans les quartiers sensibles. Enfin, 75 systèmes municipaux de vidéo protection et surveillance de 400 établissements scolaires, seront mis en place.
Trois ans de prison
S'agissant de la justice, le président a annoncé la création d'une peine de trois ans d'emprisonnement «pour participation en connaissance de cause à un groupement, même formé de façon temporaire, poursuivant le but de commettre des atteintes volontaires contre les personnes ou contre certains biens». Il souhaite aussi transformer en délit l'intrusion dans un établissement scolaire qui ne relevait jusqu'ici que d'une contravention.
Nicolas Sarkozy entend par ailleurs que les agressions contre les personnels de l'Education nationale soient aggravées comme elles le sont pour les fonctionnaires d'autorité (policiers notamment). Il demande aussi, concernant les établissements scolaires, que les 100 à 200 les plus touchés par des intrusions soient identifiés moyennant une enquête spécifique sous dix jours. En outre, le filtrage et le contrôle aux entrées des établissements seront renforcés.
IDE
Re: Actualités 2009
Dépistage massif dans un lycée de Bobigny après la découverte de deux nouveaux cas de tuberculose
Huit cents personnes à dépister. C'est le travail de titan qui attend les équipes du conseil général de Seine-Saint-Denis, après la découverte de deux nouveaux cas de tuberculose au lycée André Sabatier de Bobigny. Les deux élèves malades se trouvaient dans la même classe qu'une première jeune fille, dont le cas avait été détecté il y a une quinzaine de jours, déclenchant une première vague de dépistage.
A ces trois personnes touchées, s’ajoutent dix autres, porteuses d'une infection tuberculeuse latente (ITL), qui bénéficient déjà toutes d'un traitement. «Ce n'est ni une épidémie, ni une situation exceptionnelle», s'empresse d'assurer le chef du service Prévention et actions sanitaires du conseil général de Seine-Saint-Denis. Contacté par 20minutes.fr, Christophe Debeugny explique en effet que chaque jour, «deux ou trois cas sont signalés dans le département».
«On ne trouve que quand on cherche»
C'est en Seine-Saint-Denis que sont découverts, chaque année, le plus grand nombre de cas de tuberculose. «Une bonne nouvelle, ou presque», pour Christophe Debeugny, qui explique qu'«on ne trouve que quand on cherche» et que chaque cas découvert peut ainsi être soigné, dans l’intérêt de la personne et celui de la communauté.
«Sous traitement, les malades ne sont plus contagieux au bout de quelques jours», précise Christophe Debeugny. Comme les trois lycéens de Bobigny. Pour leurs camarades de classes, porteurs d'une ITL, la médication permettra «d'éviter qu'environ un sur dix ne développe la maladie». Reste à savoir combien d'autre cas seront découverts lors du prochain dépistage, prévu d'ici fin mars.
Huit cents personnes à dépister. C'est le travail de titan qui attend les équipes du conseil général de Seine-Saint-Denis, après la découverte de deux nouveaux cas de tuberculose au lycée André Sabatier de Bobigny. Les deux élèves malades se trouvaient dans la même classe qu'une première jeune fille, dont le cas avait été détecté il y a une quinzaine de jours, déclenchant une première vague de dépistage.
A ces trois personnes touchées, s’ajoutent dix autres, porteuses d'une infection tuberculeuse latente (ITL), qui bénéficient déjà toutes d'un traitement. «Ce n'est ni une épidémie, ni une situation exceptionnelle», s'empresse d'assurer le chef du service Prévention et actions sanitaires du conseil général de Seine-Saint-Denis. Contacté par 20minutes.fr, Christophe Debeugny explique en effet que chaque jour, «deux ou trois cas sont signalés dans le département».
«On ne trouve que quand on cherche»
C'est en Seine-Saint-Denis que sont découverts, chaque année, le plus grand nombre de cas de tuberculose. «Une bonne nouvelle, ou presque», pour Christophe Debeugny, qui explique qu'«on ne trouve que quand on cherche» et que chaque cas découvert peut ainsi être soigné, dans l’intérêt de la personne et celui de la communauté.
«Sous traitement, les malades ne sont plus contagieux au bout de quelques jours», précise Christophe Debeugny. Comme les trois lycéens de Bobigny. Pour leurs camarades de classes, porteurs d'une ITL, la médication permettra «d'éviter qu'environ un sur dix ne développe la maladie». Reste à savoir combien d'autre cas seront découverts lors du prochain dépistage, prévu d'ici fin mars.
IDE
Re: Actualités 2009
Les propos du pape sur le préservatif provoquent «la vive inquiétude» de la France
REACTIONS - Le Quai d'Orsay est sorti de la réserve. En France et en Belgique, c'est la consternation...
Selon Benoît XVI, non seulement le préservatif n'est pas efficace contre le sida, mais il aggrave la situation. Ces propos tenus par le pape mardi provoquent la consternation des acteurs de la lutte contre l'épidémie. Et une grande circonspection du Quai d'Orsay. Par la voix du ministère des Affaires étrangères, la France a exprimé mercredi sa «très vive inquiétude devant les conséquences» pour la lutte contre le sida des propos du pape.
Michel Kazatchkine, le président du Fonds mondial de lutte contre le sida, a demandé au pape ce mercredi sur France inter de «retirer ses propos». «Ils sont inacceptables, c'est une négation de l'épidémie», a-t-il affirmé. «On dit que "la mauvaise gouvernance tue". Cette fois-ci, les limites sont dépassées», a-t-il ajouté. Le directeur de l'Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS), Jean-François Delfraissy, a quant à lui affirmé à l'AFP ce mercredi être «catastrophé» par ce message «consternant» et «contre-productif».
Alain Juppé outré
Du côté politique, l'ancien Premier ministre Alain Juppé (UMP), interrogé ce mercredi par France Culture, a estimé que «ce pape commence à poser un vrai problème». Le maire de Bordeaux a cité la réintégration d'evêques «dont l'un est l'apôtre - si j'ose dire - du négationnisme», l'excommunication au Brésil et l'affaire du préservatif. Il se dit de religion catholique «parce que je suis né dedans» et parce que «je suis attaché aux valeurs chrétiennes». Mais «aller dire en Afrique que le préservatif aggrave le danger du sida, c'est d'abord une contreverité et c'est inacceptabe pour les populations africaines et pour tout le monde», a-t-il poursuivi.
«Il y en a assez maintenant de ce pape», a pour sa part réagi Daniel Cohn-Bendit, estimant que ses propos relevaient «presque du meurtre prémédité». Le président de l'asociation Elus locaux contre le sida, Jean-Luc Romero, a également déclaré ce mercredi être «totalement scandalisé et sidéré», considérant qu'il s'agissait d'«un message de mort adressé aux Africains».`
«Faudrait-il rappeler au pape que l'Afrique subsaharienne reste la région la plus durement touchée par le VIH et représente 67% du total des personnes vivant avec le VIH et 72% des décès dus au sida en 2007?», a demandé Jean-Luc Romero dans un communiqué.
«Faudrait-il rappeler à Benoît XVI que l'espérance de vie au Swaziland n'est que de 32 ans? Faudrait-il lui rappeler que le seul vaccin disponible reste aujourd'hui le préservatif?», a ajouté le conseiller régional DVD d'Ile-de-France.
«Une vision doctrinaire dangereuse»
La veille, la ministre belge de la Santé Laurette Onkelinx avait elle aussi fait part de sa «stupéfaction» et de sa «consternation». Pour la ministre, «de tels propos tenus par le chef de l’Eglise au 21e siècle, en dépit des recommandations unanimes du monde scientifique en la matière, sont le reflet d’une vision doctrinaire dangereuse», ajoute-t-elle dans un communiqué.
Tant Benoît XVI que Jean Paul II ont toujours implicitement ou directement critiqué l'utilisation du préservatif pour lutter contre le sida, en évoquant exclusivement «l'abstinence» et la «chasteté» pour enrayer cette maladie.
Dans l'Eglise catholique, on voit poindre les critiques. Et d'abord celle du prêtre des loubards Guy Gilbert, sur RTL: «L'Eglise reçoit des coups de bâton de partout. Elle en mérite certains, quand même. Mais Benoît est quelqu'un que j'aime bien. Il est humble mais il est déphasé de ce que vivent les gens.» Guy Gilbert évoque un vrai fossé entre le pape et ses ouailles: «Son boulot est de dire ''Maîtrisez votre sexe' mais ça me surprend qu'il ne comprenne pas que, malheureusement, la capote est nécessaire actuellement pour éviter la mort.»
REACTIONS - Le Quai d'Orsay est sorti de la réserve. En France et en Belgique, c'est la consternation...
Selon Benoît XVI, non seulement le préservatif n'est pas efficace contre le sida, mais il aggrave la situation. Ces propos tenus par le pape mardi provoquent la consternation des acteurs de la lutte contre l'épidémie. Et une grande circonspection du Quai d'Orsay. Par la voix du ministère des Affaires étrangères, la France a exprimé mercredi sa «très vive inquiétude devant les conséquences» pour la lutte contre le sida des propos du pape.
Michel Kazatchkine, le président du Fonds mondial de lutte contre le sida, a demandé au pape ce mercredi sur France inter de «retirer ses propos». «Ils sont inacceptables, c'est une négation de l'épidémie», a-t-il affirmé. «On dit que "la mauvaise gouvernance tue". Cette fois-ci, les limites sont dépassées», a-t-il ajouté. Le directeur de l'Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS), Jean-François Delfraissy, a quant à lui affirmé à l'AFP ce mercredi être «catastrophé» par ce message «consternant» et «contre-productif».
Alain Juppé outré
Du côté politique, l'ancien Premier ministre Alain Juppé (UMP), interrogé ce mercredi par France Culture, a estimé que «ce pape commence à poser un vrai problème». Le maire de Bordeaux a cité la réintégration d'evêques «dont l'un est l'apôtre - si j'ose dire - du négationnisme», l'excommunication au Brésil et l'affaire du préservatif. Il se dit de religion catholique «parce que je suis né dedans» et parce que «je suis attaché aux valeurs chrétiennes». Mais «aller dire en Afrique que le préservatif aggrave le danger du sida, c'est d'abord une contreverité et c'est inacceptabe pour les populations africaines et pour tout le monde», a-t-il poursuivi.
«Il y en a assez maintenant de ce pape», a pour sa part réagi Daniel Cohn-Bendit, estimant que ses propos relevaient «presque du meurtre prémédité». Le président de l'asociation Elus locaux contre le sida, Jean-Luc Romero, a également déclaré ce mercredi être «totalement scandalisé et sidéré», considérant qu'il s'agissait d'«un message de mort adressé aux Africains».`
«Faudrait-il rappeler au pape que l'Afrique subsaharienne reste la région la plus durement touchée par le VIH et représente 67% du total des personnes vivant avec le VIH et 72% des décès dus au sida en 2007?», a demandé Jean-Luc Romero dans un communiqué.
«Faudrait-il rappeler à Benoît XVI que l'espérance de vie au Swaziland n'est que de 32 ans? Faudrait-il lui rappeler que le seul vaccin disponible reste aujourd'hui le préservatif?», a ajouté le conseiller régional DVD d'Ile-de-France.
«Une vision doctrinaire dangereuse»
La veille, la ministre belge de la Santé Laurette Onkelinx avait elle aussi fait part de sa «stupéfaction» et de sa «consternation». Pour la ministre, «de tels propos tenus par le chef de l’Eglise au 21e siècle, en dépit des recommandations unanimes du monde scientifique en la matière, sont le reflet d’une vision doctrinaire dangereuse», ajoute-t-elle dans un communiqué.
Tant Benoît XVI que Jean Paul II ont toujours implicitement ou directement critiqué l'utilisation du préservatif pour lutter contre le sida, en évoquant exclusivement «l'abstinence» et la «chasteté» pour enrayer cette maladie.
Dans l'Eglise catholique, on voit poindre les critiques. Et d'abord celle du prêtre des loubards Guy Gilbert, sur RTL: «L'Eglise reçoit des coups de bâton de partout. Elle en mérite certains, quand même. Mais Benoît est quelqu'un que j'aime bien. Il est humble mais il est déphasé de ce que vivent les gens.» Guy Gilbert évoque un vrai fossé entre le pape et ses ouailles: «Son boulot est de dire ''Maîtrisez votre sexe' mais ça me surprend qu'il ne comprenne pas que, malheureusement, la capote est nécessaire actuellement pour éviter la mort.»
IDE
Re: Actualités 2009
Pour Boutin, ce n'est «pas drôle de mettre le préservatif quand on fait l'amour»
POLEMIQUE - La ministre du Logement ne trouve rien à redire sur les propos du pape...
Alors que la France, par la voix du quai d'Orsay, a exprimé sa «très vive inquiétude» après les propos du pape sur le préservatif, la très catholique ministre du Logement Christine Boutin était loin de s'offusquer ce mercredi.
Au contraire, elle a estimé sur les ondes de RTL que ce n'était «pas drôle de mettre le préservatif quand on fait l'amour».
«Chacun fait comme il peut et comme il veut»
Et la ministre, qui a pris parti contre l'avortement, la pilule du lendemain et le mariage homosexuel, d'ajouter: «Il est bien sûr que la lutte contre le sida, c'est bien plus la recherche médicale et pharmaceutique».
En matière de préservatif, «chacun fait comme il peut et comme il veut», a-t-elle conclu, soulignant qu'il ne fallait pas attendre «du pape qu'il dise qu'il faut mettre le préservatif». Voilà encore une sortie qui risque de plaire à Nicolas Sarkozy.
Lamentable ........
POLEMIQUE - La ministre du Logement ne trouve rien à redire sur les propos du pape...
Alors que la France, par la voix du quai d'Orsay, a exprimé sa «très vive inquiétude» après les propos du pape sur le préservatif, la très catholique ministre du Logement Christine Boutin était loin de s'offusquer ce mercredi.
Au contraire, elle a estimé sur les ondes de RTL que ce n'était «pas drôle de mettre le préservatif quand on fait l'amour».
«Chacun fait comme il peut et comme il veut»
Et la ministre, qui a pris parti contre l'avortement, la pilule du lendemain et le mariage homosexuel, d'ajouter: «Il est bien sûr que la lutte contre le sida, c'est bien plus la recherche médicale et pharmaceutique».
En matière de préservatif, «chacun fait comme il peut et comme il veut», a-t-elle conclu, soulignant qu'il ne fallait pas attendre «du pape qu'il dise qu'il faut mettre le préservatif». Voilà encore une sortie qui risque de plaire à Nicolas Sarkozy.
Lamentable ........
IDE
Re: Actualités 2009
Eric Besson assure qu'il ne veut pas «recréer Sangatte»
IMMIGRATION - La Grande-Bretagne avait annoncé qu'un nouveau camp de détention pourrait ouvrir aux environs de Calais...
Le ministre de l'Immigration Eric Besson a démenti mardi soir l'ouverture d'un nouveau centre de détention pour migrants dans les environs de Calais, dans l'émission de Karl Zéro sur BFMTV.
«Il n'est pas question de recréer Sangatte (ndlr: fermé en 2002). Ce serait une erreur dramatique pour les personnes concernées elles-mêmes, ce serait une erreur dans la gestion des flux migratoires avec le Royaume-Uni, ça nous mettrait de nouveau dans une situation inextricable», a affirmé M.Besson.
Plus tôt mardi, le ministre britannique de l'Immigration Phil Woolas avait annoncé que Londres était en négociations avec Paris pour établir un nouveau camp de détention dans les environs de Calais pour les migrants tentant de se rendre illégalement en Grande-Bretagne. Une annonce qui avait surpris puisqu'il n'existe aucun «camp» de détention près de Calais, mais juste un centre de rétention administrative.
Pas de nouvelles places d'hébergement
«En revanche», a ajouté le ministre français, «on cherche à trouver avec les associations les moyens de mieux gérer humainement les femmes et les hommes concernés, surtout les hommes d'ailleurs, car il y a très peu de femmes», a-t-il précisé.
Besson a également estimé qu'il n'était pas nécéssaire d'augmenter le nombre de places d'hébergement comme le réclame l'association France Terre d'Asile. «Des places d'hébergement, l'Etat en propose à quelques kilomètres de Calais tous les soirs, quasiment tous les soirs elles sont vides», a-t-il expliqué.
IMMIGRATION - La Grande-Bretagne avait annoncé qu'un nouveau camp de détention pourrait ouvrir aux environs de Calais...
Le ministre de l'Immigration Eric Besson a démenti mardi soir l'ouverture d'un nouveau centre de détention pour migrants dans les environs de Calais, dans l'émission de Karl Zéro sur BFMTV.
«Il n'est pas question de recréer Sangatte (ndlr: fermé en 2002). Ce serait une erreur dramatique pour les personnes concernées elles-mêmes, ce serait une erreur dans la gestion des flux migratoires avec le Royaume-Uni, ça nous mettrait de nouveau dans une situation inextricable», a affirmé M.Besson.
Plus tôt mardi, le ministre britannique de l'Immigration Phil Woolas avait annoncé que Londres était en négociations avec Paris pour établir un nouveau camp de détention dans les environs de Calais pour les migrants tentant de se rendre illégalement en Grande-Bretagne. Une annonce qui avait surpris puisqu'il n'existe aucun «camp» de détention près de Calais, mais juste un centre de rétention administrative.
Pas de nouvelles places d'hébergement
«En revanche», a ajouté le ministre français, «on cherche à trouver avec les associations les moyens de mieux gérer humainement les femmes et les hommes concernés, surtout les hommes d'ailleurs, car il y a très peu de femmes», a-t-il précisé.
Besson a également estimé qu'il n'était pas nécéssaire d'augmenter le nombre de places d'hébergement comme le réclame l'association France Terre d'Asile. «Des places d'hébergement, l'Etat en propose à quelques kilomètres de Calais tous les soirs, quasiment tous les soirs elles sont vides», a-t-il expliqué.
IDE
Re: Actualités 2009
Pour Boutin, ce n'est «pas drôle de mettre le préservatif quand on fait l'amour»
POLEMIQUE - La ministre du Logement ne trouve rien à redire sur les propos du pape...
Alors que la France, par la voix du quai d'Orsay, a exprimé sa «très vive inquiétude» après les propos du pape sur le préservatif, la très catholique ministre du Logement Christine Boutin était loin de s'offusquer ce mercredi.
Au contraire, elle a estimé sur les ondes de RTL que ce n'était «pas drôle de mettre le préservatif quand on fait l'amour».
«Chacun fait comme il peut et comme il veut»
Et la ministre, qui a pris parti contre l'avortement, la pilule du lendemain et le mariage homosexuel, d'ajouter: «Il est bien sûr que la lutte contre le sida, c'est bien plus la recherche médicale et pharmaceutique».
En matière de préservatif, «chacun fait comme il peut et comme il veut», a-t-elle conclu, soulignant qu'il ne fallait pas attendre «du pape qu'il dise qu'il faut mettre le préservatif». Voilà encore une sortie qui risque de plaire à Nicolas Sarkozy.
Lamentable ........
j'ai vraiment l'impréssion que certains oublient de tourner leurs langues dans leurs bouches avant de parler
dramatique ces réactions
POLEMIQUE - La ministre du Logement ne trouve rien à redire sur les propos du pape...
Alors que la France, par la voix du quai d'Orsay, a exprimé sa «très vive inquiétude» après les propos du pape sur le préservatif, la très catholique ministre du Logement Christine Boutin était loin de s'offusquer ce mercredi.
Au contraire, elle a estimé sur les ondes de RTL que ce n'était «pas drôle de mettre le préservatif quand on fait l'amour».
«Chacun fait comme il peut et comme il veut»
Et la ministre, qui a pris parti contre l'avortement, la pilule du lendemain et le mariage homosexuel, d'ajouter: «Il est bien sûr que la lutte contre le sida, c'est bien plus la recherche médicale et pharmaceutique».
En matière de préservatif, «chacun fait comme il peut et comme il veut», a-t-elle conclu, soulignant qu'il ne fallait pas attendre «du pape qu'il dise qu'il faut mettre le préservatif». Voilà encore une sortie qui risque de plaire à Nicolas Sarkozy.
Lamentable ........
j'ai vraiment l'impréssion que certains oublient de tourner leurs langues dans leurs bouches avant de parler
dramatique ces réactions

il est dommage que ce ne soit qu'à postériori qu'on se rend compte que les aprioris n'étaient que des aprioris
Re: Actualités 2009
désolé j'ai voulu reprendre le texte pour le cité mais j'ai raté mon coup
en tous cas mersi mag83 pour toutes ces infos
a+++
en tous cas mersi mag83 pour toutes ces infos
a+++
il est dommage que ce ne soit qu'à postériori qu'on se rend compte que les aprioris n'étaient que des aprioris