Actualités 2009
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Re: Actualités 2009
Label bio : le nouveau logo bio européen sera obligatoire dès juillet 2010
En France, le mot « bio » ne semble pas être nouveau puisque, 42 % de consommateurs ont opté pour les produits bio, c’est-à-dire, ceux issus de l’agriculture biologique. En effet, cultivés sans OGM, sans herbicides, sans engrais chimique, sans fongicides, sans pesticides .. les produits bio sont parvenus à conquérir les français dans leurs habitudes alimentaires.
Et ce n’est pas tout ! Même au sein de l’élevage, on note l’existence d’animaux bio, c’est-à-dire, ceux contrôlés systématiquement, élevés selon un cahier des charges très strict, nourris avec des aliments à 90% d’origine biologique …
Mais le problème qui se pose aujourd’hui, est l’émergence de différents labels bio qui viennent aujourd’hui remettre en cause leur traçabilité.
A cette cause, une solution est la bienvenue depuis le 1er janvier dernier : celle d’un nouveau logo européen remplace tous ceux déjà existant.
A part les logos « nature et progrès », « AB » ou encore « demeter » (très connus par les consommateurs), on trouve aujourd’hui sur le marché, le logo européen bio.
Le Logo bio européen : comment est-il ?
Le logo bio européen est représenté par une pastille verte et bleue ornée d’étoiles et d’un épi de maïs. Dès juillet 2010, le label bio européen sera obligatoire. Quant aux autres, ils seront facultatifs.
Notons tout de même que, l’association « bio consomacteurs » a fait paraître petit livret distribué gratuitement dans les magasins bio.
Ce livret intitulé « la bio en questions » traite de diverses raisons incitant à « devenir consom’acteur ».

source : actualite-francaise.com
En France, le mot « bio » ne semble pas être nouveau puisque, 42 % de consommateurs ont opté pour les produits bio, c’est-à-dire, ceux issus de l’agriculture biologique. En effet, cultivés sans OGM, sans herbicides, sans engrais chimique, sans fongicides, sans pesticides .. les produits bio sont parvenus à conquérir les français dans leurs habitudes alimentaires.
Et ce n’est pas tout ! Même au sein de l’élevage, on note l’existence d’animaux bio, c’est-à-dire, ceux contrôlés systématiquement, élevés selon un cahier des charges très strict, nourris avec des aliments à 90% d’origine biologique …
Mais le problème qui se pose aujourd’hui, est l’émergence de différents labels bio qui viennent aujourd’hui remettre en cause leur traçabilité.
A cette cause, une solution est la bienvenue depuis le 1er janvier dernier : celle d’un nouveau logo européen remplace tous ceux déjà existant.
A part les logos « nature et progrès », « AB » ou encore « demeter » (très connus par les consommateurs), on trouve aujourd’hui sur le marché, le logo européen bio.
Le Logo bio européen : comment est-il ?
Le logo bio européen est représenté par une pastille verte et bleue ornée d’étoiles et d’un épi de maïs. Dès juillet 2010, le label bio européen sera obligatoire. Quant aux autres, ils seront facultatifs.
Notons tout de même que, l’association « bio consomacteurs » a fait paraître petit livret distribué gratuitement dans les magasins bio.
Ce livret intitulé « la bio en questions » traite de diverses raisons incitant à « devenir consom’acteur ».

source : actualite-francaise.com
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Re: Actualités 2009
Luttez contre l’embonpoint pour sauver la planète
Des chercheurs britanniques expliquent dans une étude récente que les personnes en surpoids ont un "bilan carbone" supérieur à celui des plus minces. Pour lutter contre le réchauffement climatique, ils estiment donc qu’il faut endiguer la tendance mondiale à l'embonpoint et faire de cette question une priorité.
Un citoyen européen lambda émet en moyenne 11 tonnes de CO2 par an. Selon deux chercheurs britanniques, la facture énergétique est en fait plus lourde d’une tonne si la personne est obèse. Un problème à prendre en compte très sérieusement selon Phil Edwards et Ian Roberts qui ont publié leur étude dans l'International Journal of Epidemiology.
Les obèses ont un "bilan carbone" supérieur à celui des personnes minces parce qu’ils mangent en plus grande quantité et que tous les équipements dont ils se servent sont d’une taille plus importante, donc plus coûteux en énergie à produire. "Plus nos corps deviennent lourds, plus c’est difficile de se mouvoir, et plus on devient dépendant des voitures", expliquent aussi Phil Edwards et Ian Roberts.
"On nous répète toujours qu’il faut rester mince et faire attention à son poids parce que c’est bon pour notre propre santé. Le message important à faire passer est en fait que c’est bon pour votre santé et pour celle de la planète", assurent les deux chercheurs britanniques dans le journal The Guardian.
source : europe 1
Des chercheurs britanniques expliquent dans une étude récente que les personnes en surpoids ont un "bilan carbone" supérieur à celui des plus minces. Pour lutter contre le réchauffement climatique, ils estiment donc qu’il faut endiguer la tendance mondiale à l'embonpoint et faire de cette question une priorité.
Un citoyen européen lambda émet en moyenne 11 tonnes de CO2 par an. Selon deux chercheurs britanniques, la facture énergétique est en fait plus lourde d’une tonne si la personne est obèse. Un problème à prendre en compte très sérieusement selon Phil Edwards et Ian Roberts qui ont publié leur étude dans l'International Journal of Epidemiology.
Les obèses ont un "bilan carbone" supérieur à celui des personnes minces parce qu’ils mangent en plus grande quantité et que tous les équipements dont ils se servent sont d’une taille plus importante, donc plus coûteux en énergie à produire. "Plus nos corps deviennent lourds, plus c’est difficile de se mouvoir, et plus on devient dépendant des voitures", expliquent aussi Phil Edwards et Ian Roberts.
"On nous répète toujours qu’il faut rester mince et faire attention à son poids parce que c’est bon pour notre propre santé. Le message important à faire passer est en fait que c’est bon pour votre santé et pour celle de la planète", assurent les deux chercheurs britanniques dans le journal The Guardian.
source : europe 1
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Re: Actualités 2009
Médicaments génériques : des craintes malgré le succès
Bon an mal an, les français s'y sont mis.
Aujourd'hui, dix ans après l'arrivée des médicaments génériques, ils représentent 4 boîtes de comprimés vendues sur 5 (Sur les 15% de médicaments traditionnels qui ont leur substitut).
La sécurité sociale, elle, se frotte les mains. Car ces "copies" de médicaments de marques, vendues moins chères que les "originaux", lui ont fait économiser un milliard d'euros en 2008.
Toutefois, l'assurance maladie estime qu'on peut faire encore mieux. Notamment par rapport à nos voisins européens : ainsi, les Espagnols consomment près de 85% de médicaments anti-ulcéreux "génériqués" contre seulement 51% des Français.
Après le temps de la persuasion, voici celui de la pression, voire des sanctions.
Pour le pharmacien, qui peut-être interdit de tiers payant s'il n'atteint pas les objectifs qui lui sont fixés. Et pour le patient, à qui l'on peut refuser ce tiers payant s'il n'accepte pas de substituer son médicament habituel.
A trop vouloir durcir les conditions, Jean Parrot, le président du Conseil de l'ordre des pharmaciens, craint une crispation des Français.
Car, malgré le discours rassurant des autorités sanitaires, les génériques continuent à susciter des réticences dans l'opinion et même chez certains médecins.
"C'est peut-être leur prix bas qui fait peur", observe un internaute sur l'un des forums de discussion sur le sujet.
Si leur efficacité ne semble pas remise en cause, certaines différences alimentent les doutes.
"On ne peut pas dire qu'ils sont identiques aux médicaments de marque car ils n'utilisent pas toujours les mêmes excipients (Substances qui entourent le principe actif du comprimé) et n'ont parfois ni la même forme ni la même couleur", souligne le cancérologue Jean-Loup Mouysset, qui n'hésite pas à prescrire l'original en cas de problème.
"Sous prétexte de quelques euros gagnés, on ne peut pas imposer des désagréments d'usage", ajoute-t'il. Sans mettre en doute l'efficacité de génériques, il réclame un peu de temps, notamment pour les patients les plus âgés, qui ont parfois du mal à s'y faire.
Générique...
Bon an mal an, les français s'y sont mis.
Aujourd'hui, dix ans après l'arrivée des médicaments génériques, ils représentent 4 boîtes de comprimés vendues sur 5 (Sur les 15% de médicaments traditionnels qui ont leur substitut).
La sécurité sociale, elle, se frotte les mains. Car ces "copies" de médicaments de marques, vendues moins chères que les "originaux", lui ont fait économiser un milliard d'euros en 2008.
Toutefois, l'assurance maladie estime qu'on peut faire encore mieux. Notamment par rapport à nos voisins européens : ainsi, les Espagnols consomment près de 85% de médicaments anti-ulcéreux "génériqués" contre seulement 51% des Français.
Après le temps de la persuasion, voici celui de la pression, voire des sanctions.
Pour le pharmacien, qui peut-être interdit de tiers payant s'il n'atteint pas les objectifs qui lui sont fixés. Et pour le patient, à qui l'on peut refuser ce tiers payant s'il n'accepte pas de substituer son médicament habituel.
A trop vouloir durcir les conditions, Jean Parrot, le président du Conseil de l'ordre des pharmaciens, craint une crispation des Français.
Car, malgré le discours rassurant des autorités sanitaires, les génériques continuent à susciter des réticences dans l'opinion et même chez certains médecins.
"C'est peut-être leur prix bas qui fait peur", observe un internaute sur l'un des forums de discussion sur le sujet.
Si leur efficacité ne semble pas remise en cause, certaines différences alimentent les doutes.
"On ne peut pas dire qu'ils sont identiques aux médicaments de marque car ils n'utilisent pas toujours les mêmes excipients (Substances qui entourent le principe actif du comprimé) et n'ont parfois ni la même forme ni la même couleur", souligne le cancérologue Jean-Loup Mouysset, qui n'hésite pas à prescrire l'original en cas de problème.
"Sous prétexte de quelques euros gagnés, on ne peut pas imposer des désagréments d'usage", ajoute-t'il. Sans mettre en doute l'efficacité de génériques, il réclame un peu de temps, notamment pour les patients les plus âgés, qui ont parfois du mal à s'y faire.
Générique...
Le mot vient du latin genus "commun".
Le générique est un médicament qui est tombé dans le domaine public, au bout de 20 ans, et n'est donc plus la propriété du laboratoire qui l'a conçu. Il est par conséquent meilleur marché (40% moins cher environ).
Légalement défini par les autorités sanitaires en 1996, le générique est supposé avoir "la même composition qualitative et quantitative en principes actifs permettant de soigner" que le médicament de marque.
Ils ne nécessitent pas d'études aussi lourdes pour être mis sur le marché que les médicaments de marque. Les essais doivent seulement démontrer que le générique se comporte comme le médicament de référence, avec une tolérance de 20% d'écart.
Les génériques se sont développés en France grâce à des incitations financières pour les médecins et les pharmaciens qui sont autorisés à échanger tout médicament prescrit, sauf si la mention NS (non substituable) figure sur l'ordonnance du médecin.
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Re: Actualités 2009
Il y a dix ans, la tuerie de Columbine
La région de Denver à l'ouest des États-Unis célèbre lundi le douloureux épisode du massacre du lycée Columbine, perpétré il y a dix ans.
En ce 20 avril 1999, Éric Harris et Dylan Klebold, respectivement âgés de 18 et 17 ans, équipés d'un véritable arsenal, dont un fusil, ont ouvert le feu dans leur école. Après avoir préparé méthodiquement leur projet durant des mois, ils ont abattu douze de leur camarades et un professeur, blessant vingt-trois autres personnes avant de se donner la mort.
Une décennie après, les drapeaux des bâtiments publics du Colorado vont être mis en berne, sur ordre du gouverneur Bill Ritter qui a qualifié ce drame de "moment de basculement dans les histoires du Colorado et des États-Unis".
Dès dimanche soir, une veillée aux chandelles a débuté dans un parc proche de l'établissement, à Littleton, une banlieue sud de Denver dont le nom reste attaché à l'une des pires tueries de l'histoire américaine dans une enceinte scolaire. Lundi, le lycée Columbine restera fermé, tandis que les familles des victimes vont se retrouver dans un amphithéâtre du jardin public, dans lequel un monument a été érigé à la mémoire des victimes, "pour se souvenir... pour méditer".
Retransmises en direct dans le monde, les images de l'épisode meurtrier, avec des lycéens fuyant leur établissement sous la protection de la police, ont profondément marqué.
"C'est un moment qui continuera à vivre dans nos souvenirs, les gens aujourd'hui encore se rappellent exactement où ils étaient lorsqu'ils ont entendu parler pour la première fois de la tragédie qui avait lieu", explique Bill Ritter. Avant de préciser : "Nous ne pouvons pas permettre que les leçons (tirées) de cette tragédie disparaissent avec le temps. Nous pensons aux familles de ceux qui sont morts ce jour-là et prions toujours pour eux."
Mais le désastre de Columbine, malgré son profond impact et l'activisme d'un Michael Moore qui en a tiré le documentaire et manifeste anti-armes Bowling for Columbine , récompensé par un Oscar en 2003, n'a pas donné le signe d'un changement radical dans la législation sur les armes à feu.
Dix ans après, et malgré de nouvelles tueries dans des enceintes scolaires - comme les trente-deux morts de l'université Virginia Tech en 2007 -, posséder une arme aux États-Unis reste un droit garanti par le deuxième amendement de la Constitution, défendu par de très nombreux élus et groupes d'intérêt, et en premier lieu par le lobby des armes, la National Rifle Association (NRA).
[Source : Lepoint.fr]
La région de Denver à l'ouest des États-Unis célèbre lundi le douloureux épisode du massacre du lycée Columbine, perpétré il y a dix ans.
En ce 20 avril 1999, Éric Harris et Dylan Klebold, respectivement âgés de 18 et 17 ans, équipés d'un véritable arsenal, dont un fusil, ont ouvert le feu dans leur école. Après avoir préparé méthodiquement leur projet durant des mois, ils ont abattu douze de leur camarades et un professeur, blessant vingt-trois autres personnes avant de se donner la mort.
Une décennie après, les drapeaux des bâtiments publics du Colorado vont être mis en berne, sur ordre du gouverneur Bill Ritter qui a qualifié ce drame de "moment de basculement dans les histoires du Colorado et des États-Unis".
Dès dimanche soir, une veillée aux chandelles a débuté dans un parc proche de l'établissement, à Littleton, une banlieue sud de Denver dont le nom reste attaché à l'une des pires tueries de l'histoire américaine dans une enceinte scolaire. Lundi, le lycée Columbine restera fermé, tandis que les familles des victimes vont se retrouver dans un amphithéâtre du jardin public, dans lequel un monument a été érigé à la mémoire des victimes, "pour se souvenir... pour méditer".
Retransmises en direct dans le monde, les images de l'épisode meurtrier, avec des lycéens fuyant leur établissement sous la protection de la police, ont profondément marqué.
"C'est un moment qui continuera à vivre dans nos souvenirs, les gens aujourd'hui encore se rappellent exactement où ils étaient lorsqu'ils ont entendu parler pour la première fois de la tragédie qui avait lieu", explique Bill Ritter. Avant de préciser : "Nous ne pouvons pas permettre que les leçons (tirées) de cette tragédie disparaissent avec le temps. Nous pensons aux familles de ceux qui sont morts ce jour-là et prions toujours pour eux."
Mais le désastre de Columbine, malgré son profond impact et l'activisme d'un Michael Moore qui en a tiré le documentaire et manifeste anti-armes Bowling for Columbine , récompensé par un Oscar en 2003, n'a pas donné le signe d'un changement radical dans la législation sur les armes à feu.
Dix ans après, et malgré de nouvelles tueries dans des enceintes scolaires - comme les trente-deux morts de l'université Virginia Tech en 2007 -, posséder une arme aux États-Unis reste un droit garanti par le deuxième amendement de la Constitution, défendu par de très nombreux élus et groupes d'intérêt, et en premier lieu par le lobby des armes, la National Rifle Association (NRA).
[Source : Lepoint.fr]
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Re: Actualités 2009
Le 2e plan santé/environnement
Ce plan, qui couvrira la période 2009-2013, doit notamment réduire les expositions toxiques
Le Professeur Marc Gentilini a fait plus de 60 propositions remises aux ministres de la Santé et de l'Ecologie.
On distingue deux axes forts:
Le professeur Gentilini a rappelé que "1 à 5% des cancers seraient liés à des facteurs environnementaux et 10 à 35% des cas d'asthme imputables aux pollutions extérieures".
Et même si 27% des cancers sont liés au tabac, il est indispensable d'améliorer la qualité de l'air (extérieur et intérieur, jusqu'à 4 fois plus pollué), de l'eau et de réduire l'exposition aux substances chimiques, juge-t-il.
Le Plan fixe un objectif de réduction de 30% des particules fines (PM2,5 soit 2,5 micromètres) en 2015 par rapport à aujourd'hui.
Il s'attaque aussi aux rejets de six substances toxiques dans l'air et l'eau (mercure, arsenic, hydrocarbures aromatiques polycycliques, benzène, perchloroéthylène et PCB). Et un groupe de travail devra dresser d'ici deux ans une nouvelle liste de substances à réduire d'urgence.
Le Plan va également cibler les femmes enceintes et mamans d'enfants en très bas âges, afin de leur proposer une campagne d'information sur les reprotoxiques (agent ou substance toxique pour la reproduction) et les perturbateurs endocriniens.
Les pesticides et phytosanitaires ne sont pas oubliés: le PNSE2 s'appuiera sur le Plan Ecophyto qui prévoit de diviser par deux l'usage des pesticides dans les 10 ans et de supprimer progressivement les 53 molécules les plus dangereuses, ainsi que sur la nouvelle réglementation européenne REACH sur les produits chimiques.
La priorité sera de réduire les inégalités environnementales, liées à l'âge (enfants, veillards) ou à une condition sociale ou géographique, insiste Mme Jouanno, la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie.
"Toutes les actions doivent cibler ceux qui, défavorisés, vivent dans des zones où existent des pollutions liées à la qualité de l'air, au bruit et dans des habitats insalubres", ajoute-t-elle.
[Source : France2.fr]
Ce plan, qui couvrira la période 2009-2013, doit notamment réduire les expositions toxiques
Le Professeur Marc Gentilini a fait plus de 60 propositions remises aux ministres de la Santé et de l'Ecologie.
On distingue deux axes forts:
réduction des expositions responsables de cancers, maladies cardiovasculaires, respiratoires ou neurologiques
réduction des inégalités environnementales qui visent les plus vulnérables.
Le professeur Gentilini a rappelé que "1 à 5% des cancers seraient liés à des facteurs environnementaux et 10 à 35% des cas d'asthme imputables aux pollutions extérieures".
Et même si 27% des cancers sont liés au tabac, il est indispensable d'améliorer la qualité de l'air (extérieur et intérieur, jusqu'à 4 fois plus pollué), de l'eau et de réduire l'exposition aux substances chimiques, juge-t-il.
Le Plan fixe un objectif de réduction de 30% des particules fines (PM2,5 soit 2,5 micromètres) en 2015 par rapport à aujourd'hui.
Il s'attaque aussi aux rejets de six substances toxiques dans l'air et l'eau (mercure, arsenic, hydrocarbures aromatiques polycycliques, benzène, perchloroéthylène et PCB). Et un groupe de travail devra dresser d'ici deux ans une nouvelle liste de substances à réduire d'urgence.
Le Plan va également cibler les femmes enceintes et mamans d'enfants en très bas âges, afin de leur proposer une campagne d'information sur les reprotoxiques (agent ou substance toxique pour la reproduction) et les perturbateurs endocriniens.
Les pesticides et phytosanitaires ne sont pas oubliés: le PNSE2 s'appuiera sur le Plan Ecophyto qui prévoit de diviser par deux l'usage des pesticides dans les 10 ans et de supprimer progressivement les 53 molécules les plus dangereuses, ainsi que sur la nouvelle réglementation européenne REACH sur les produits chimiques.
La priorité sera de réduire les inégalités environnementales, liées à l'âge (enfants, veillards) ou à une condition sociale ou géographique, insiste Mme Jouanno, la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie.
"Toutes les actions doivent cibler ceux qui, défavorisés, vivent dans des zones où existent des pollutions liées à la qualité de l'air, au bruit et dans des habitats insalubres", ajoute-t-elle.
[Source : France2.fr]
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Re: Actualités 2009
Semaine de la vaccination du 20 au 26 avril : la rougeole, priorité nationale 2009
Maxisciences Imprimer France - Pour la 3e année consécutive, le ministère de la Santé et l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) organisent la semaine de la vaccination. Objectif : rappeler aux Français l'importance des vaccins et de leur mise à jour, tout en répondant aux questions les plus souvent posées sur la vaccination et ses implications. Lire la suite l'article
Photos/Vidéos liées Semaine de la vaccination du 20 au 26 avril : la rougeole, priorité nationale 2009 Les vaccins permettent de lutter contre un grand nombre de maladies infectieuses. Se faire vacciner sert à se protéger individuellement des maladies, mais pas seulement : en améliorant la couverture vaccinale, c'est-à-dire le pourcentage de la population française vaccinée contre une maladie, on évite la propagation de celle-ci et on réduit le risque d'épidémie.
Cette année, la rougeole est la priorité nationale. Près de 600 cas seulement ont été déclarés à l'Institut de veille sanitaire mais les investigations menées permettent d'estimer que plusieurs milliers de cas sont survenus en 2008.
Considérée à tort comme une maladie infantile bénigne, la rougeole touche aussi les adultes (un tiers des personnes ayant contracté la rougeole en 2008 était âgé de plus de 15 ans) et peut être à l'origine de complications graves. Les formes les plus sévères, qui atteignent les poumons et le cerveau, sont fréquentes chez les enfants de moins de 1 an et chez les adultes de plus de 20 ans.
Le pourcentage de la population française vaccinée contre la rougeole n'est pas assez élevé pour protéger l'ensemble de la population. C'est en partie ce qui explique la recrudescence de cette maladie : en effet, une couverture vaccinale de 95 % au moins doit être atteinte pour enrayer la propagation du virus.
Le vaccin ROR contre la rougeole, les oreillons et la rubéole est bien toléré et accessible à tous. Il concerne les nourrissons, mais aussi les enfants et les jeunes adultes non vaccinés, jusqu'à 29 ans.
Maxisciences Imprimer France - Pour la 3e année consécutive, le ministère de la Santé et l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) organisent la semaine de la vaccination. Objectif : rappeler aux Français l'importance des vaccins et de leur mise à jour, tout en répondant aux questions les plus souvent posées sur la vaccination et ses implications. Lire la suite l'article
Photos/Vidéos liées Semaine de la vaccination du 20 au 26 avril : la rougeole, priorité nationale 2009 Les vaccins permettent de lutter contre un grand nombre de maladies infectieuses. Se faire vacciner sert à se protéger individuellement des maladies, mais pas seulement : en améliorant la couverture vaccinale, c'est-à-dire le pourcentage de la population française vaccinée contre une maladie, on évite la propagation de celle-ci et on réduit le risque d'épidémie.
Cette année, la rougeole est la priorité nationale. Près de 600 cas seulement ont été déclarés à l'Institut de veille sanitaire mais les investigations menées permettent d'estimer que plusieurs milliers de cas sont survenus en 2008.
Considérée à tort comme une maladie infantile bénigne, la rougeole touche aussi les adultes (un tiers des personnes ayant contracté la rougeole en 2008 était âgé de plus de 15 ans) et peut être à l'origine de complications graves. Les formes les plus sévères, qui atteignent les poumons et le cerveau, sont fréquentes chez les enfants de moins de 1 an et chez les adultes de plus de 20 ans.
Le pourcentage de la population française vaccinée contre la rougeole n'est pas assez élevé pour protéger l'ensemble de la population. C'est en partie ce qui explique la recrudescence de cette maladie : en effet, une couverture vaccinale de 95 % au moins doit être atteinte pour enrayer la propagation du virus.
Le vaccin ROR contre la rougeole, les oreillons et la rubéole est bien toléré et accessible à tous. Il concerne les nourrissons, mais aussi les enfants et les jeunes adultes non vaccinés, jusqu'à 29 ans.
ESI 2oo9 - 2o12 à Clermont - Ferrand 

Re: Actualités 2009
La vidéosurveillance ça coûte cher et rien ne dit que ça marche
Comme à Amiens, des villes s'interrogent sur la pertinence de systèmes aussi coûteux et dont l'efficacité n'est prouvée par aucun audit. Lire la suite l'article
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Ouverture de la campagne 2009 de l'impôt sur le revenu
Paris dénonce l'"appel à la haine raciste" d'Ahmadinejad
Réforme controversée pour la naturalisation des étrangers
Plus d'articles sur : Gouvernement
Discussion: Gouvernement
La semaine dernière, l'Office national de la délinquance délivrait ses statistiques pour le mois de mars. Des statistiques en hausse pour les taux d'élucidation des violences physiques non crapuleuses et des malversations financières, mais des résultats encore très minces pour les cambriolages (seulement 15% des cas résolus).
Presque rien en revanche sur les résultats obtenus par la vidéosurveillance, traitée par un simple encadré dans le document de l'OND. Et ce alors que le gouvernement annonçait avec force médiatisation son intention de tripler le parc de caméras publiques d'ici la fin de l'année pour atteindre 60 000 unités.
Il faut dire que les données disponibles sont quasiment inexistantes. Tout au plus les pouvoirs publics ont-ils communiqué quelques bribes ponctuellement, à Strasbourg par exemple.
Pas d'audit valable
Cela fait longtemps que les chercheurs sur la sécurité tentent d'alerter l'opinion quant à l'absence d'audit valable sur la vidéosurveillance. Le sociologue Tanguy Le Goff rappelle ainsi que deux paramètres restent des plus flous en France, contrairement à d'autres pays qui se sont déjà fendus de pas mal d'études : les coûts réels du dispositif et l'efficacité sur le terrain.
En installant de grosses caméras très visibles, dans des espaces bien distincts, le dispositif était censé abaisser la délinquance en amont, préventivement. Mais l'impact reste sujet à caution, et les exemples se succèdent pour montrer que la présence de ces caméras a plutôt poussé les délinquants à se déplacer… quant ils ne s'affranchissent pas pour de bon de la présence du viseur, comme le montre ce reportage de 2004, après la profanation d'un cimetière juif lyonnais pourtant doté de caméras. (Voir la vidéo).
De fait, l'esprit du dispositif a eu tendance à évoluer depuis son arrivée en France, en 1995. Et l'on est passé, à mesure que le parc augmentait (notamment avec le second passage de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur), de la prévention à la résolution a posteriori des actes de délinquance. Ce qui implique des caméras beaucoup plus petites et plus discrètes, intégrées au mobilier urbain.
Mais, là encore, Tanguy Le Goff se montre réservé, après avoir ...
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Presque rien en revanche sur les résultats obtenus par la vidéosurveillance, traitée par un simple encadré dans le document de l'OND. Et ce alors que le gouvernement annonçait avec force médiatisation son intention de tripler le parc de caméras publiques d'ici la fin de l'année pour atteindre 60 000 unités.
Il faut dire que les données disponibles sont quasiment inexistantes. Tout au plus les pouvoirs publics ont-ils communiqué quelques bribes ponctuellement, à Strasbourg par exemple.
Pas d'audit valable
Cela fait longtemps que les chercheurs sur la sécurité tentent d'alerter l'opinion quant à l'absence d'audit valable sur la vidéosurveillance. Le sociologue Tanguy Le Goff rappelle ainsi que deux paramètres restent des plus flous en France, contrairement à d'autres pays qui se sont déjà fendus de pas mal d'études : les coûts réels du dispositif et l'efficacité sur le terrain.
En installant de grosses caméras très visibles, dans des espaces bien distincts, le dispositif était censé abaisser la délinquance en amont, préventivement. Mais l'impact reste sujet à caution, et les exemples se succèdent pour montrer que la présence de ces caméras a plutôt poussé les délinquants à se déplacer… quant ils ne s'affranchissent pas pour de bon de la présence du viseur, comme le montre ce reportage de 2004, après la profanation d'un cimetière juif lyonnais pourtant doté de caméras. (Voir la vidéo).
De fait, l'esprit du dispositif a eu tendance à évoluer depuis son arrivée en France, en 1995. Et l'on est passé, à mesure que le parc augmentait (notamment avec le second passage de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur), de la prévention à la résolution a posteriori des actes de délinquance. Ce qui implique des caméras beaucoup plus petites et plus discrètes, intégrées au mobilier urbain.
Mais, là encore, Tanguy Le Goff se montre réservé, après avoir ...
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Re: Actualités 2009
SIDA : enquête auprès des homosexuels parisiens
L'Institut de Veille sanitaire (InVS) lance une « enquête de prévalence du VIH » auprès des hommes homo et bisexuels habitués des établissements gays parisiens.
Elle se déroulera du 28 avril au 6 juin 2009, en partenariat avec le Syndicat national des entreprises gaies (Sneg) et l'Agence nationale de Recherche sur le SIDA et les Hépatites virales (ANRS).
« Prevagay » est une première en France. « Cette enquête permettra de déterminer le nombre d'hommes récemment contaminés par le VIH, et de décrire les comportements sexuels à risque associés à une séropositivité aux VIH, VHC et VHB » précisent les responsables. Une dizaine d'établissements parisiens recrutés sur la base du volontariat (bars, saunas, backrooms) devraient y participer. Leurs clients se verront proposer un questionnaire et un prélèvement de gouttelettes de sang auto-prélevées au bout du doigt.
Les homosexuels masculins restent largement touchés par le VIH-SIDA en France. Les rapports sexuels entre hommes demeure en effet « le seul mode de contamination pour lequel aucune baisse des nouveaux diagnostics n'ait été enregistrée depuis le début des années 2000 ». Pour en savoir davantage, http://www.prevagay.fr" target="_blank.
Source : InVS, ANRS, Sneg, 16 avril 2009
L'Institut de Veille sanitaire (InVS) lance une « enquête de prévalence du VIH » auprès des hommes homo et bisexuels habitués des établissements gays parisiens.
Elle se déroulera du 28 avril au 6 juin 2009, en partenariat avec le Syndicat national des entreprises gaies (Sneg) et l'Agence nationale de Recherche sur le SIDA et les Hépatites virales (ANRS).
« Prevagay » est une première en France. « Cette enquête permettra de déterminer le nombre d'hommes récemment contaminés par le VIH, et de décrire les comportements sexuels à risque associés à une séropositivité aux VIH, VHC et VHB » précisent les responsables. Une dizaine d'établissements parisiens recrutés sur la base du volontariat (bars, saunas, backrooms) devraient y participer. Leurs clients se verront proposer un questionnaire et un prélèvement de gouttelettes de sang auto-prélevées au bout du doigt.
Les homosexuels masculins restent largement touchés par le VIH-SIDA en France. Les rapports sexuels entre hommes demeure en effet « le seul mode de contamination pour lequel aucune baisse des nouveaux diagnostics n'ait été enregistrée depuis le début des années 2000 ». Pour en savoir davantage, http://www.prevagay.fr" target="_blank.
Source : InVS, ANRS, Sneg, 16 avril 2009
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Re: Actualités 2009
Les hôpitaux cherchent médecins et infirmières en urgence
Manque de spécialistes, recrutement difficile de personnels soignants : un diplôme de médecin ou d'infirmier ouvre à coup sûr les portes de l'emploi.
Les médecins n'ont jamais été aussi nombreux en France (208 000 en 2007). Pourtant la pénurie est annoncée.
Selon une projection du ministère de la Santé parue en février, "les effectifs devraient baisser de 10% au cours des 10 prochaines années. En outre, "malgré un fort relèvement du numerus clausus à 8000 par an jusqu'en 2011, la quantité de médecins en activité ne retrouverait son niveau actuel qu'en 2030".
A cet horizon, le nombre d'ophtalmologues diminuerait de 35%, celui des ORL de 19% tandis que les gastro-entérologues verraient leur nombre plonger de 13%.
En outre, l'hôpital public doit faire face à un exode d'autres professionnels (psychiatres, radiologues...) vers l'exercice libéral et les structures privées.
"A l'AP/HP, 171 titulaires et 213 praticiens attachés vont partir à la retriate chaque années entre 2011 et2015. Ce sont près de 400 médecins que l'institution devrait recruter", confie le Dr Silvia Pontone, chargée de mission au sein du département des ressources humaines médicales à la direction de la politique médicale et chercheuse-associée à l'Institut national d'études démographiques (INED).
Elle ajoute : "On observera vraisemblablement une baisse des effectifs médicaux car les arrivées seront inférieures aux départs en retraite".
En creux, se dessine donc un plein emploi pour tous les diplômés de médecine. Dans les cliniques, où les médecins sont des libéraux, le constat ne varie guère : "Nous avons des difficultés à recruter notamment dans certaines spécialités chirurgicales", admet Jean-Loup Durousset, le président de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP).
Les infirmières restent elles aussi très courtisées.
"Pour le moment, le secteur hospitalier reste créateur d'emploi. Ainsi, entre 2010 et 2015, la moitié des infirmiers va partir à la retraite, ce qui représente environ 100 000 postes ouverts", affirme Yolande Briand, secrétaire nationale de la CFDT Santé-Sociaux.
Selon une autre étude du ministère de la Santé, publiée en décembre 2008 : "moins d'un mois après leur formation, les trois quarts des infirmiers diplômés d'Etat ont déjà trouvé un premier emploi, et la plupart des autres sont embauchés dans le trimestre qui suit".
Et le constat vaut également dans les périodes difficiles : "les emplois infirmiers ne sont pas affectés par la dégradation de la conjoncture", selon le rapport, qui fait référence à la crise économique de 2001-2002. Même à l'AP-HP, où le budget 2009 prévoit la suppression de 700 équivalents temps plein, dont 170 concernent strictement le personnel hospitalier, ce métier ne va pas être impacté.
"Tout au long de l'année 2009, nous allons recruter un flux de 250 infirmières", assurait Benoît Leclercq, son directeur général, devant l'Association des journalistes d'information sociale (AJIS), le 1er avril. "Il manque 300 infirmières", a-t-il précisé.
En revanche, la crise, au sein des établissements de l'AP6HP, va toucher plus durement les aides-soignants qui seront concernés par les estructions de postes chez les hospitaliers d'içi à fin 2009. Peut-être l'occasion de se tourner vesr le privé où, affirme le président de la FHP, les aides-soignants sont une denrée rare dans certains établissements.
[Source : Le Parisien, supplément économie 20/04/09]
Manque de spécialistes, recrutement difficile de personnels soignants : un diplôme de médecin ou d'infirmier ouvre à coup sûr les portes de l'emploi.
Les médecins n'ont jamais été aussi nombreux en France (208 000 en 2007). Pourtant la pénurie est annoncée.
Selon une projection du ministère de la Santé parue en février, "les effectifs devraient baisser de 10% au cours des 10 prochaines années. En outre, "malgré un fort relèvement du numerus clausus à 8000 par an jusqu'en 2011, la quantité de médecins en activité ne retrouverait son niveau actuel qu'en 2030".
A cet horizon, le nombre d'ophtalmologues diminuerait de 35%, celui des ORL de 19% tandis que les gastro-entérologues verraient leur nombre plonger de 13%.
En outre, l'hôpital public doit faire face à un exode d'autres professionnels (psychiatres, radiologues...) vers l'exercice libéral et les structures privées.
"A l'AP/HP, 171 titulaires et 213 praticiens attachés vont partir à la retriate chaque années entre 2011 et2015. Ce sont près de 400 médecins que l'institution devrait recruter", confie le Dr Silvia Pontone, chargée de mission au sein du département des ressources humaines médicales à la direction de la politique médicale et chercheuse-associée à l'Institut national d'études démographiques (INED).
Elle ajoute : "On observera vraisemblablement une baisse des effectifs médicaux car les arrivées seront inférieures aux départs en retraite".
En creux, se dessine donc un plein emploi pour tous les diplômés de médecine. Dans les cliniques, où les médecins sont des libéraux, le constat ne varie guère : "Nous avons des difficultés à recruter notamment dans certaines spécialités chirurgicales", admet Jean-Loup Durousset, le président de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP).
Les infirmières restent elles aussi très courtisées.
"Pour le moment, le secteur hospitalier reste créateur d'emploi. Ainsi, entre 2010 et 2015, la moitié des infirmiers va partir à la retraite, ce qui représente environ 100 000 postes ouverts", affirme Yolande Briand, secrétaire nationale de la CFDT Santé-Sociaux.
Selon une autre étude du ministère de la Santé, publiée en décembre 2008 : "moins d'un mois après leur formation, les trois quarts des infirmiers diplômés d'Etat ont déjà trouvé un premier emploi, et la plupart des autres sont embauchés dans le trimestre qui suit".
Et le constat vaut également dans les périodes difficiles : "les emplois infirmiers ne sont pas affectés par la dégradation de la conjoncture", selon le rapport, qui fait référence à la crise économique de 2001-2002. Même à l'AP-HP, où le budget 2009 prévoit la suppression de 700 équivalents temps plein, dont 170 concernent strictement le personnel hospitalier, ce métier ne va pas être impacté.
"Tout au long de l'année 2009, nous allons recruter un flux de 250 infirmières", assurait Benoît Leclercq, son directeur général, devant l'Association des journalistes d'information sociale (AJIS), le 1er avril. "Il manque 300 infirmières", a-t-il précisé.
En revanche, la crise, au sein des établissements de l'AP6HP, va toucher plus durement les aides-soignants qui seront concernés par les estructions de postes chez les hospitaliers d'içi à fin 2009. Peut-être l'occasion de se tourner vesr le privé où, affirme le président de la FHP, les aides-soignants sont une denrée rare dans certains établissements.
[Source : Le Parisien, supplément économie 20/04/09]
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
Re: Actualités 2009
Les addictions
Par Jean-François Lemoine (Le docteur Lemoine a fait ses débuts à la radio à France Inter, avant d’exercer à la télévision et dans 2 autres radios. Il est le spécialiste de la médecine à France Info depuis 2006)
Cette semaine, on a beaucoup parlé d’un numéro vert consacré à ceux qui souffrent d’une addiction aux jeux. Pas aux jeux vidéos, mais aux jeux d’argent. Mais d’abord qu’est ce que l’addiction ?
L’ addiction est le terme consacré pour exprimer l’état de dépendance. C’est est un véritable problème de santé publique. On connaît celles à l’alcool, presque aussi vieille que l’homme, celle au tabac, plus récente mais aussi dramatique, celle à ce que le langage populaire appelle « les drogues ». En fait tout ce qui suscite une addiction – terme qui définit la dépendance pathologique – est une drogue…
Et donc le jeu. On connaît les substances responsables des principales addictions : la nicotine pour le tabac, l’alcool ou les substances pour la drogue. Mais alors que se passe t-il avec le jeu ?
Il y a dans notre cerveau une sorte de circuit de la récompense qui s’active dès que quelque chose nous fait plaisir : une sucrerie, un achat, ou encore faire l’amour. En s’activant ce centre libère des substances qui induisent cette sensation de plaisir. Mais ces substances se détruisent vite.
Par contre la nicotine et tous les autres composants du tabac vont maintenir constante la sécrétion de ces substances de la satisfaction et donc nous amener à rechercher en permanence cet état. Ainsi s’explique le côté antidépresseur des cigarettes que beaucoup ne voulaient pas reconnaître , mais également les échecs des substituts à la nicotine qui seuls ne suffisent pas au sevrage.
Et dans le jeu c’est ce circuit de la récompense qui est de plus en plus difficile à satisfaire ?
Tout à fait !
Les jeunes sont plus fragiles devant la dépendance ?
Chez eux, les mécanismes de satisfaction s’inscrivent encore plus profondément dans leur cerveau car ils correspondent aux premières expériences agréables. En effet c’est entre 15 et 25 ans que le circuit de la récompense est le plus en éveil, le plus sensible et donc le plus fragile. Donc plus on commence tôt, plus le cerveau sera dépendant. Les spécialistes en font le triste constat : 2 cigarettes par jour à 15 ans pendant quelques mois suffisent à faire basculer dans la dépendance
Pour en revenir aux jeux, à quel moment on peut parler d’addiction ?
Il y a danger et nécessité de faire quelque chose lorsque chez un joueur invétéré surviennent plusieurs situations suivantes :
Quand il y a une augmentation des autres addictions, en particulier l’alcool.
Quand celui qui joue montre des signes de dépression et commence à avoir des problèmes de communication avec son entourage. Et bien évidemment , si apparaissent des problèmes financiers.
Un numéro vert
On peut donc se faire aider par ce numéro vert le 08 00 00 65 18 On peut aussi en parler à son médecin ?
Oui, même s’ils ne sont pas spécialement formés à ce problème. Une solution lorsqu’elle est possible est de se faire interdire de casinos ou de champs de course. Il n’existe pas de médicaments spécifiques de cette addiction, mais on peut , il faut, se faire aider. Des consultations spécialisées existent pour cela.
Si les émotions fortes génèrent la sécrétion de substances dans notre cerveau qui peuvent nous rendre dépendants, pour terminer par une note gaie Jean-François, cela veut dire que l’on peut-être addict à l’amour ?
Les techniques d’exploration du cerveau, en particulier l’IRM qui permet de « voir » les émotions sur un écran, ont permis d’établir que l’amour, celui que l’on fait mais aussi celui que l’on éprouve, modifie biologiquement notre organisme : quand on aime on produit des substances euphorisantes – comme lorsque l’on court sur de longues distances – qui activent le circuit naturel du plaisir et nous donne envie d’aimer encore et de ressentir encore plus de plaisir. Et c’est précieusement ce dopage de la mécanique naturelle du plaisir qui, dans l’état amoureux comme dans la toxicomanie, peut rendre « accro » : le manque peut alors être vécu comme insupportable.
La passion se transforme alors en addiction
L’amour peut donc nous doper mais aussi, au même titre qu’une substance toxique, être un facteur de souffrance voire de dépression.
Un exemple : l’attachement de la mère à son enfant. Celui-ci semble dû à la sécrétion d’une hormone au moment de l’accouchement. Une hormone qui transforme une brebis vierge en maman fidèle de l’agneau qu’on lui confie. Une hormone qui injectée à un rat coureur le transforme en rat fidèle. Une hormone de l’attachement mais absolument pas de l’excitation. Ce qui explique biologiquement pourquoi dans certains couples très attachés l’un à l’autre la sexualité passe parfois au second plan.
Par Jean-François Lemoine (Le docteur Lemoine a fait ses débuts à la radio à France Inter, avant d’exercer à la télévision et dans 2 autres radios. Il est le spécialiste de la médecine à France Info depuis 2006)
Cette semaine, on a beaucoup parlé d’un numéro vert consacré à ceux qui souffrent d’une addiction aux jeux. Pas aux jeux vidéos, mais aux jeux d’argent. Mais d’abord qu’est ce que l’addiction ?
L’ addiction est le terme consacré pour exprimer l’état de dépendance. C’est est un véritable problème de santé publique. On connaît celles à l’alcool, presque aussi vieille que l’homme, celle au tabac, plus récente mais aussi dramatique, celle à ce que le langage populaire appelle « les drogues ». En fait tout ce qui suscite une addiction – terme qui définit la dépendance pathologique – est une drogue…
Et donc le jeu. On connaît les substances responsables des principales addictions : la nicotine pour le tabac, l’alcool ou les substances pour la drogue. Mais alors que se passe t-il avec le jeu ?
Il y a dans notre cerveau une sorte de circuit de la récompense qui s’active dès que quelque chose nous fait plaisir : une sucrerie, un achat, ou encore faire l’amour. En s’activant ce centre libère des substances qui induisent cette sensation de plaisir. Mais ces substances se détruisent vite.
Par contre la nicotine et tous les autres composants du tabac vont maintenir constante la sécrétion de ces substances de la satisfaction et donc nous amener à rechercher en permanence cet état. Ainsi s’explique le côté antidépresseur des cigarettes que beaucoup ne voulaient pas reconnaître , mais également les échecs des substituts à la nicotine qui seuls ne suffisent pas au sevrage.
Et dans le jeu c’est ce circuit de la récompense qui est de plus en plus difficile à satisfaire ?
Tout à fait !
Les jeunes sont plus fragiles devant la dépendance ?
Chez eux, les mécanismes de satisfaction s’inscrivent encore plus profondément dans leur cerveau car ils correspondent aux premières expériences agréables. En effet c’est entre 15 et 25 ans que le circuit de la récompense est le plus en éveil, le plus sensible et donc le plus fragile. Donc plus on commence tôt, plus le cerveau sera dépendant. Les spécialistes en font le triste constat : 2 cigarettes par jour à 15 ans pendant quelques mois suffisent à faire basculer dans la dépendance
Pour en revenir aux jeux, à quel moment on peut parler d’addiction ?
Il y a danger et nécessité de faire quelque chose lorsque chez un joueur invétéré surviennent plusieurs situations suivantes :
Quand il y a une augmentation des autres addictions, en particulier l’alcool.
Quand celui qui joue montre des signes de dépression et commence à avoir des problèmes de communication avec son entourage. Et bien évidemment , si apparaissent des problèmes financiers.
Un numéro vert
On peut donc se faire aider par ce numéro vert le 08 00 00 65 18 On peut aussi en parler à son médecin ?
Oui, même s’ils ne sont pas spécialement formés à ce problème. Une solution lorsqu’elle est possible est de se faire interdire de casinos ou de champs de course. Il n’existe pas de médicaments spécifiques de cette addiction, mais on peut , il faut, se faire aider. Des consultations spécialisées existent pour cela.
Si les émotions fortes génèrent la sécrétion de substances dans notre cerveau qui peuvent nous rendre dépendants, pour terminer par une note gaie Jean-François, cela veut dire que l’on peut-être addict à l’amour ?
Les techniques d’exploration du cerveau, en particulier l’IRM qui permet de « voir » les émotions sur un écran, ont permis d’établir que l’amour, celui que l’on fait mais aussi celui que l’on éprouve, modifie biologiquement notre organisme : quand on aime on produit des substances euphorisantes – comme lorsque l’on court sur de longues distances – qui activent le circuit naturel du plaisir et nous donne envie d’aimer encore et de ressentir encore plus de plaisir. Et c’est précieusement ce dopage de la mécanique naturelle du plaisir qui, dans l’état amoureux comme dans la toxicomanie, peut rendre « accro » : le manque peut alors être vécu comme insupportable.
La passion se transforme alors en addiction
L’amour peut donc nous doper mais aussi, au même titre qu’une substance toxique, être un facteur de souffrance voire de dépression.
Un exemple : l’attachement de la mère à son enfant. Celui-ci semble dû à la sécrétion d’une hormone au moment de l’accouchement. Une hormone qui transforme une brebis vierge en maman fidèle de l’agneau qu’on lui confie. Une hormone qui injectée à un rat coureur le transforme en rat fidèle. Une hormone de l’attachement mais absolument pas de l’excitation. Ce qui explique biologiquement pourquoi dans certains couples très attachés l’un à l’autre la sexualité passe parfois au second plan.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
Des mesures pour relancer le vaccin contre l'hépatite B
Le nouveau calendrier vaccinal présenté lundi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire propose des mesures pour améliorer la couverture contre la maladie.
Malgré plus de quinze ans de polémique, le Haut Conseil de santé publique vient de faire une série de recommandations destinées à améliorer la vaccination contre l'hépatite B des enfants et des adolescents. Ce vaccin, lancé dans les années 1990 à grand renfort de publicité, a été accusé, sans preuves évidentes, d'augmenter le risque de sclérose en plaques.
Aujourd'hui, alors que les mises en cause se sont tempérées, les autorités sanitaires tentent de relancer cette vaccination systématiquement recommandée chez le nourrisson, mais dont seulement 30 % bénéficient actuellement. «Il existe désormais une volonté affichée de relancer la vaccination contre l'hépatite B et d'améliorer une couverture vaccinale préoccupante, écrit lundi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire le professeur Daniel Floret, président du comité technique des vaccinations. Après le remboursement du vaccin hexavalent (destiné au nourrisson et qui protège contre plusieurs infections, dont l'hépatite B, NDLR ), deux nouvelles mesures devraient y contribuer : le prolongement jusqu'à 15 ans de l'âge de rattrapage et la possibilité d'utiliser dans ce contexte un schéma vaccinal simplifié à deux doses.»
Rattrapage jusqu'à 15 ans
L'hépatite B est due à un virus transmis par le sang, par les rapports sexuels, lors d'injections de drogue… Elle peut ne provoquer aucun symptôme mais induire dans certains cas une hépatite chronique, une cirrhose, voire à long terme un cancer du foie ou provoquer, avec symptômes, une maladie aiguë, celle-ci pouvant donner, rarement, une hépatite fulminante, mortelle en l'absence de greffe. Dans les années 1990, le nouveau vaccin a été injecté à des millions de personnes (la plupart n'en avaient pas besoin), suscitant polémique et suspicion majeure.
Ce Haut Conseil de santé publique, le 2 octobre 2009, a recommandé que la vaccination contre l'hépatite B continue à s'appliquer en priorité aux nourrissons et aux personnes à risques (personnel soignant, toxicomanes…) malgré une étude contestée mettant en évidence un risque accru dans un sous-groupe d'enfants vaccinés. Le Haut Conseil s'appuyait en cela sur les chiffres de l'Institut de veille sanitaire (INVS) suggérant que la vaccination en France avait réduit le nombre de nouveaux cas annuels d'hépatite B aiguë de 8 500 au début des années 1990 à quelque 650 cas annuels depuis 2004.
De même, toujours selon les épidémiologistes de l'INVS, la vaccination des enfants entre 1994 et 2007 aurait permis d'éviter environ 20 000 nouvelles infections, 8 000 hépatites aiguës, 800 hépatites chroniques et 40 hépatites fulminantes. Malgré tout, il existe encore en France une vraie réticence, à l'égard de ce vaccin, expliquant le faible pourcentage de nourrissons et de préadolescents vaccinés.
Dans ce contexte, le nouveau calendrier vaccinal recommande de continuer bien sûr à vacciner tous les nourrissons. Mais il propose aussi de faire passer de 13 à 15 ans révolus l'âge dit de vaccination de rattrapage pour ceux qui n'en ont pas bénéficié dans la petite enfance. Pour ces derniers, un schéma vaccinal fondé sur deux injections (et non plus trois) à six mois d'intervalle est désormais validé, pour améliorer l'observance.
Le nouveau calendrier vaccinal présenté lundi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire propose des mesures pour améliorer la couverture contre la maladie.
Malgré plus de quinze ans de polémique, le Haut Conseil de santé publique vient de faire une série de recommandations destinées à améliorer la vaccination contre l'hépatite B des enfants et des adolescents. Ce vaccin, lancé dans les années 1990 à grand renfort de publicité, a été accusé, sans preuves évidentes, d'augmenter le risque de sclérose en plaques.
Aujourd'hui, alors que les mises en cause se sont tempérées, les autorités sanitaires tentent de relancer cette vaccination systématiquement recommandée chez le nourrisson, mais dont seulement 30 % bénéficient actuellement. «Il existe désormais une volonté affichée de relancer la vaccination contre l'hépatite B et d'améliorer une couverture vaccinale préoccupante, écrit lundi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire le professeur Daniel Floret, président du comité technique des vaccinations. Après le remboursement du vaccin hexavalent (destiné au nourrisson et qui protège contre plusieurs infections, dont l'hépatite B, NDLR ), deux nouvelles mesures devraient y contribuer : le prolongement jusqu'à 15 ans de l'âge de rattrapage et la possibilité d'utiliser dans ce contexte un schéma vaccinal simplifié à deux doses.»
Rattrapage jusqu'à 15 ans
L'hépatite B est due à un virus transmis par le sang, par les rapports sexuels, lors d'injections de drogue… Elle peut ne provoquer aucun symptôme mais induire dans certains cas une hépatite chronique, une cirrhose, voire à long terme un cancer du foie ou provoquer, avec symptômes, une maladie aiguë, celle-ci pouvant donner, rarement, une hépatite fulminante, mortelle en l'absence de greffe. Dans les années 1990, le nouveau vaccin a été injecté à des millions de personnes (la plupart n'en avaient pas besoin), suscitant polémique et suspicion majeure.
Ce Haut Conseil de santé publique, le 2 octobre 2009, a recommandé que la vaccination contre l'hépatite B continue à s'appliquer en priorité aux nourrissons et aux personnes à risques (personnel soignant, toxicomanes…) malgré une étude contestée mettant en évidence un risque accru dans un sous-groupe d'enfants vaccinés. Le Haut Conseil s'appuyait en cela sur les chiffres de l'Institut de veille sanitaire (INVS) suggérant que la vaccination en France avait réduit le nombre de nouveaux cas annuels d'hépatite B aiguë de 8 500 au début des années 1990 à quelque 650 cas annuels depuis 2004.
De même, toujours selon les épidémiologistes de l'INVS, la vaccination des enfants entre 1994 et 2007 aurait permis d'éviter environ 20 000 nouvelles infections, 8 000 hépatites aiguës, 800 hépatites chroniques et 40 hépatites fulminantes. Malgré tout, il existe encore en France une vraie réticence, à l'égard de ce vaccin, expliquant le faible pourcentage de nourrissons et de préadolescents vaccinés.
Dans ce contexte, le nouveau calendrier vaccinal recommande de continuer bien sûr à vacciner tous les nourrissons. Mais il propose aussi de faire passer de 13 à 15 ans révolus l'âge dit de vaccination de rattrapage pour ceux qui n'en ont pas bénéficié dans la petite enfance. Pour ces derniers, un schéma vaccinal fondé sur deux injections (et non plus trois) à six mois d'intervalle est désormais validé, pour améliorer l'observance.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
N’ayez plus peur de rougir
Qui n’a pas piqué un fard après une gaffe monumentale, un flagrant délit de mensonge ou lorsqu’un indélicat fait remarquer, en public, qu’un morceau de salade est resté accroché à votre dent ? On a tous rougi au moins une fois dans sa vie. Dans un livre qui vient de sortir, le docteur Frédéric Saldmann pose son stéthoscope sur "les petites hontes", ces grands moments de solitude qui rendent nos pommettes écarlates.
L’occasion d’évoquer ces millions de Français pour qui le feu aux joues est une souffrance quotidienne et handicapante.
Mais dont on peut se débarrasser.
En cause, notre système… sympathique
Quand on est soumis à un stress, le système nerveux dit sympathique est en hyperactivité, ce qui entraîne une dilatation des vaisseaux de la face, d’où un afflux de sang qui donne une sensation de chaleur sur les joues.
Les moments déclencheurs de ces rougeurs ? « Quand les gens veulent donner une image qui ne leur correspond pas et donc se retrouvent en décalage, quand ils prennent la parole en public ou quand il est question d’hygiène », recense Frédéric Saldmann.
Ce sont également dans les circonstances de détente, lorsqu’il y a « un relâchement des systèmes de contrôle », que le fard est de sortie. « A l’heure de l’apéro, c’est terrible, d’autant plus que la prise d’alcool favorise les poussées. Ceux qui rougissent facilement vont alors se mettre la pression pour contenir leurs émotions et, donc, auront l’air coincé. »
Victimes du « syndrome de la blouse blanche »
Ce cardiologue, attaché des hôpitaux de Paris, est bien placé pour constater que ceux qui virent facilement au rouge sont souvent victimes du « syndrome de la blouse blanche ».
En consultation, la simple vue du médecin provoque chez le patient du stress, donc une accélération de sa fréquence cardiaque et une montée de la pression artérielle quand le docteur prend sa tension. Résultat : une hypertension ponctuelle qui rend inutile la prescription d’un traitement !
Ça se soigne, docteur ?
« Il y a des éreutophobes qui finissent par rester cloîtrés chez eux. Cela peut aller jusqu’à la dépression », souligne-t-il.
Des bêtabloqueurs diminuant l’activité du système sympathique sont parfois prescrits. Voire des antidépresseurs agissant sur les émotions.
Les plus sévèrement touchés peuvent aller jusqu’à subir une intervention chirurgicale consistant à sectionner dans le thorax les rameaux des nerfs sympathiques de la face. « Cette solution a des effets secondaires importants, notamment une transpiration accrue de la partie inférieure du corps.
Après l’opération, les gens reprennent confiance en eux, mais se plaignent d’avoir chaud en permanence », raconte le médecin.
Du maquillage vert pour tout cacher
Pour corriger le rouge, certaines femmes utilisent une base de maquillage verte. « Même des hommes y ont parfois recours », assure Frédéric Saldmann.
Un remède miracle devrait bientôt arriver sur le marché. Un labo japonais vient en effet de mettre au point des pigments à appliquer sur la peau : plus les joues brûlent, plus vous pâlissez.
« Mais la méthode la plus naturelle, insiste-t-il, c’est d’entamer un travail psychologique. Pour se soigner, il faut comprendre ce qui fait rougir, en raconter les circonstances aux personnes qui nous sont proches ou à un psy. »
« Les Petites Hontes », de Frédéric Saldmann chez Flammarion. 18 €.
[Source : Le Parisien 19/04/09]
Qui n’a pas piqué un fard après une gaffe monumentale, un flagrant délit de mensonge ou lorsqu’un indélicat fait remarquer, en public, qu’un morceau de salade est resté accroché à votre dent ? On a tous rougi au moins une fois dans sa vie. Dans un livre qui vient de sortir, le docteur Frédéric Saldmann pose son stéthoscope sur "les petites hontes", ces grands moments de solitude qui rendent nos pommettes écarlates.
L’occasion d’évoquer ces millions de Français pour qui le feu aux joues est une souffrance quotidienne et handicapante.
Mais dont on peut se débarrasser.
En cause, notre système… sympathique
Quand on est soumis à un stress, le système nerveux dit sympathique est en hyperactivité, ce qui entraîne une dilatation des vaisseaux de la face, d’où un afflux de sang qui donne une sensation de chaleur sur les joues.
Les moments déclencheurs de ces rougeurs ? « Quand les gens veulent donner une image qui ne leur correspond pas et donc se retrouvent en décalage, quand ils prennent la parole en public ou quand il est question d’hygiène », recense Frédéric Saldmann.
Ce sont également dans les circonstances de détente, lorsqu’il y a « un relâchement des systèmes de contrôle », que le fard est de sortie. « A l’heure de l’apéro, c’est terrible, d’autant plus que la prise d’alcool favorise les poussées. Ceux qui rougissent facilement vont alors se mettre la pression pour contenir leurs émotions et, donc, auront l’air coincé. »
Victimes du « syndrome de la blouse blanche »
Ce cardiologue, attaché des hôpitaux de Paris, est bien placé pour constater que ceux qui virent facilement au rouge sont souvent victimes du « syndrome de la blouse blanche ».
En consultation, la simple vue du médecin provoque chez le patient du stress, donc une accélération de sa fréquence cardiaque et une montée de la pression artérielle quand le docteur prend sa tension. Résultat : une hypertension ponctuelle qui rend inutile la prescription d’un traitement !
Ça se soigne, docteur ?
« Il y a des éreutophobes qui finissent par rester cloîtrés chez eux. Cela peut aller jusqu’à la dépression », souligne-t-il.
Des bêtabloqueurs diminuant l’activité du système sympathique sont parfois prescrits. Voire des antidépresseurs agissant sur les émotions.
Les plus sévèrement touchés peuvent aller jusqu’à subir une intervention chirurgicale consistant à sectionner dans le thorax les rameaux des nerfs sympathiques de la face. « Cette solution a des effets secondaires importants, notamment une transpiration accrue de la partie inférieure du corps.
Après l’opération, les gens reprennent confiance en eux, mais se plaignent d’avoir chaud en permanence », raconte le médecin.
Du maquillage vert pour tout cacher
Pour corriger le rouge, certaines femmes utilisent une base de maquillage verte. « Même des hommes y ont parfois recours », assure Frédéric Saldmann.
Un remède miracle devrait bientôt arriver sur le marché. Un labo japonais vient en effet de mettre au point des pigments à appliquer sur la peau : plus les joues brûlent, plus vous pâlissez.
« Mais la méthode la plus naturelle, insiste-t-il, c’est d’entamer un travail psychologique. Pour se soigner, il faut comprendre ce qui fait rougir, en raconter les circonstances aux personnes qui nous sont proches ou à un psy. »
« Les Petites Hontes », de Frédéric Saldmann chez Flammarion. 18 €.
[Source : Le Parisien 19/04/09]
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Re: Actualités 2009
Antennes relais : le Grenelle des ondes s’annonce électrique
La table ronde « radiofréquence, santé et environnement », jeudi 23 avril à Paris, fera le point sur la réglementation des antennes relais, mise à mal par les récentes décisions de justice contre les opérateurs. Mais la question de la dangerosité des ondes électromagnétiques pourrait rester en l’air.
Officiellement baptisé « table ronde sur le thème radiofréquence, santé et environnement », le Grenelle des antennes qui débute jeudi prochain relève de la mission impossible : concilier les opérateurs de téléphonie mobile et les ONG, profondément divisées sur la question de la dangerosité des quelque 50 000 antennes relais installées en France.
Après l’arrêt de la cour d’appel de Versailles du 4 février dernier contre Bouygues Télécom, qui relève « qu’aucun élément ne permet d’écarter péremptoirement l’impact sur la santé publique de personnes exposées à des ondes ou des champs électromagnétiques », le ministère de l’Écologie avait dû transformer le Grenelle de la téléphonie mobile, initialement prévu, en Grenelle des antennes, et repousser sa date plusieurs fois devant les difficultés d’organisation.
« Nous souhaitons sortir du blocage actuel »
Tenues à l’écart, puis finalement invitées, les ONG actives sur ce sujet (Robins des Toits, Agir pour l’environnement…) s’y rendent avec des revendications, notamment l’abaissement des normes d’émission des antennes de 41 à 0,6 volt/mètre, mais sans illusion.
Selon Janine Le Calvez, de l’ONG Priartem (Pour une réglementation de l’implantation des antennes relais de téléphonie mobile), ce raout n’a qu’un but : « Éteindre l’incendie causé par les condamnations des opérateurs. » « Nous souhaitons sortir du blocage actuel à l’extension du réseau d’antennes », répond en effet Éric De Branche, porte-parole de l’Association française des opérateurs mobiles (Afom).
« 58 millions de Français veulent pouvoir utiliser leur téléphone sur la quasi-totalité du territoire, et l’État a fixé des obligations de couverture aux opérateurs, avec des sanctions financières pour ceux qui n’y répondraient pas. Il revient donc à l’État de dire clairement si oui ou non les antennes relais ont un impact sur la santé. »
« L’hypothèse d’un risque pour la santé des populations vivant à proximité des antennes relais de téléphonie mobile ne peut être retenue » (en l’état actuel des connaissances), avait déjà répondu le Premier ministre François Fillon dans sa lettre de mission envoyée à la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot.
Les associations redoutent donc que la question du risque ne soit même pas abordée au Grenelle : dans le collège des personnalités qualifiées ne figure aucun scientifique ayant travaillé sur les effets sanitaires des ondes électromagnétiques. On y trouve un juriste et deux sociologues, dont Michel Setbon, connu pour ses positions en faveur des OGM (dont les risques sont, selon lui, fantasmés) et son rejet du principe de précaution.
Plus étonnant encore, la Fondation santé et radiofréquence, qui pilote la plupart des recherches menées en France sur la question, n’est pas représentée.
Bien que financée à parité par les opérateurs et l’État, elle paie peut-être, selon les associations, l’affirmation par des membres de son conseil scientifique qu’il existe une incertitude scientifique sur l’innocuité absolue des ondes.
Le ministère de la Santé répond à L’Alsace-Le Pays que ces experts n’ont pas été invités pour la séance introductive afin de ne pas commencer par une polémique sur les effets sanitaires… pourtant au cœur du débat !
In fine, Roselyne Bachelot pourrait donc renvoyer aux études en cours : l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement (Afsset) et l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques rendront leurs conclusions fin 2009. Bien après celles de cette table ronde…
Mais le débat a déjà débordé d’autres instances : les sénateurs Verts ont déposé une proposition de loi reprenant la norme de 0,6 volt/mètre ; le Parlement européen a adopté récemment une résolution demandant une harmonisation et un renforcement des règles des différents pays membres, même si la Commission européenne y est hostile.
[Source : TcherMobile.org]
La table ronde « radiofréquence, santé et environnement », jeudi 23 avril à Paris, fera le point sur la réglementation des antennes relais, mise à mal par les récentes décisions de justice contre les opérateurs. Mais la question de la dangerosité des ondes électromagnétiques pourrait rester en l’air.
Officiellement baptisé « table ronde sur le thème radiofréquence, santé et environnement », le Grenelle des antennes qui débute jeudi prochain relève de la mission impossible : concilier les opérateurs de téléphonie mobile et les ONG, profondément divisées sur la question de la dangerosité des quelque 50 000 antennes relais installées en France.
Après l’arrêt de la cour d’appel de Versailles du 4 février dernier contre Bouygues Télécom, qui relève « qu’aucun élément ne permet d’écarter péremptoirement l’impact sur la santé publique de personnes exposées à des ondes ou des champs électromagnétiques », le ministère de l’Écologie avait dû transformer le Grenelle de la téléphonie mobile, initialement prévu, en Grenelle des antennes, et repousser sa date plusieurs fois devant les difficultés d’organisation.
« Nous souhaitons sortir du blocage actuel »
Tenues à l’écart, puis finalement invitées, les ONG actives sur ce sujet (Robins des Toits, Agir pour l’environnement…) s’y rendent avec des revendications, notamment l’abaissement des normes d’émission des antennes de 41 à 0,6 volt/mètre, mais sans illusion.
Selon Janine Le Calvez, de l’ONG Priartem (Pour une réglementation de l’implantation des antennes relais de téléphonie mobile), ce raout n’a qu’un but : « Éteindre l’incendie causé par les condamnations des opérateurs. » « Nous souhaitons sortir du blocage actuel à l’extension du réseau d’antennes », répond en effet Éric De Branche, porte-parole de l’Association française des opérateurs mobiles (Afom).
« 58 millions de Français veulent pouvoir utiliser leur téléphone sur la quasi-totalité du territoire, et l’État a fixé des obligations de couverture aux opérateurs, avec des sanctions financières pour ceux qui n’y répondraient pas. Il revient donc à l’État de dire clairement si oui ou non les antennes relais ont un impact sur la santé. »
« L’hypothèse d’un risque pour la santé des populations vivant à proximité des antennes relais de téléphonie mobile ne peut être retenue » (en l’état actuel des connaissances), avait déjà répondu le Premier ministre François Fillon dans sa lettre de mission envoyée à la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot.
Les associations redoutent donc que la question du risque ne soit même pas abordée au Grenelle : dans le collège des personnalités qualifiées ne figure aucun scientifique ayant travaillé sur les effets sanitaires des ondes électromagnétiques. On y trouve un juriste et deux sociologues, dont Michel Setbon, connu pour ses positions en faveur des OGM (dont les risques sont, selon lui, fantasmés) et son rejet du principe de précaution.
Plus étonnant encore, la Fondation santé et radiofréquence, qui pilote la plupart des recherches menées en France sur la question, n’est pas représentée.
Bien que financée à parité par les opérateurs et l’État, elle paie peut-être, selon les associations, l’affirmation par des membres de son conseil scientifique qu’il existe une incertitude scientifique sur l’innocuité absolue des ondes.
Le ministère de la Santé répond à L’Alsace-Le Pays que ces experts n’ont pas été invités pour la séance introductive afin de ne pas commencer par une polémique sur les effets sanitaires… pourtant au cœur du débat !
In fine, Roselyne Bachelot pourrait donc renvoyer aux études en cours : l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement (Afsset) et l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques rendront leurs conclusions fin 2009. Bien après celles de cette table ronde…
Mais le débat a déjà débordé d’autres instances : les sénateurs Verts ont déposé une proposition de loi reprenant la norme de 0,6 volt/mètre ; le Parlement européen a adopté récemment une résolution demandant une harmonisation et un renforcement des règles des différents pays membres, même si la Commission européenne y est hostile.
[Source : TcherMobile.org]
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
Re: Actualités 2009
Le discours d'Ahmadinejad: un «appel intolérable à la haine raciste» selon Sarkozy
DURBAN II - Les pays européens ont quitté la salle pendant le discours du président iranien...
La conférence «Durban II» a débuté ce lundi dans la confusion la plus totale comme sa grande soeur de triste mémoire, la conférence de Durban en 2001. Les représentants de l'Union européenne présents à la conférence ont quitté la salle pendant le discours de Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien, alors qu'il commencait ses attaques contre Israël.
Le président iranien a qualifié Israël de «gouvernement raciste». «Après la fin de la Seconde guerre mondiale, ils (les Alliés, ndlr) ont eu recours à l'agression militaire pour priver de terres une nation entière sous le prétexte de la souffrance juive», a expliqué Ahmadinejad.
«Ils ont envoyé des migrants d'Europe, des Etats-Unis et du monde de l'Holocauste pour établir un gouvernement raciste en Palestine occupée», a-t-il lancé dans une claire allusion à Israël. «Des efforts doivent être fait pour mettre un terme aux abus des Sionistes et de (leurs) partisans», a poursuivi le président iranien, provoquant le départ de la salle du siège de l'ONU des 23 représentants européens présents sous les huées des participants.
«Aucun compromis n'est possible»
Nicolas Sarkozy a appelé lundi l'Union européenne à faire preuve d'une «extrême fermeté» après le discours du président iranien qu'il a qualifié d'«appel intolérable à la haine raciste». Le chef de l'Etat français «qui avait déjà rejeté des propos inacceptables tenus en d'autres circonstances par le président iranien, condamne totalement ce discours de haine», indique un communiqué de la présidence française.
Bernard Kouchner a indiqué de son côté qu'«aucun compromis n'est possible» avec Mahmoud Ahmadinejad. «Je souhaite que ce geste de protestation suscite une prise de conscience au sein de la communauté internationale: la protection des droits de l’Homme et la lutte contre toutes les formes de racisme sont trop importantes pour que les nations ne s’unissent pas contre tous les discours de haine, contre tous les dévoiements», a dit le ministre des Affaires étrangères français.
Israël condamne la rencontre Ban-Ahmadinejad
La recontre ce lundi entre Ban Ki-moon et Mahmoud Ahmadinejad suscite la répobation d'Israël: «Il est regrettable que le secrétaire général de l'Onu ait crût bon de rencontrer le plus grand négationniste actuel, qui est à la tête d'un pays membre de l'Onu qui appelle à la destruction d'un autre pays (Israël) lui aussi membre l'Onu, le jour de la commémoration de la Shoah», a affirmé le ministère israélien des Affaires étrangères.
Ban Ki-moon a à son tour condamné les propos d'Ahmadinejad: «Je déplore l'utilisation de cette plateforme par le président iranien pour mettre en accusation, diviser et même provoquer», a-t-il déclaré. Il avait pourtant auparavant mis en garde Ahmadinejad contre «l'amalgame entre sionisme et racisme» au cours de leur rencontre en tête-à-tête.
Ayant fait planer le doute jusqu'à la dernière minute, les Etats-Unis, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, ainsi que l'Allemagne sont absents de la conférence.
DURBAN II - Les pays européens ont quitté la salle pendant le discours du président iranien...
La conférence «Durban II» a débuté ce lundi dans la confusion la plus totale comme sa grande soeur de triste mémoire, la conférence de Durban en 2001. Les représentants de l'Union européenne présents à la conférence ont quitté la salle pendant le discours de Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien, alors qu'il commencait ses attaques contre Israël.
Le président iranien a qualifié Israël de «gouvernement raciste». «Après la fin de la Seconde guerre mondiale, ils (les Alliés, ndlr) ont eu recours à l'agression militaire pour priver de terres une nation entière sous le prétexte de la souffrance juive», a expliqué Ahmadinejad.
«Ils ont envoyé des migrants d'Europe, des Etats-Unis et du monde de l'Holocauste pour établir un gouvernement raciste en Palestine occupée», a-t-il lancé dans une claire allusion à Israël. «Des efforts doivent être fait pour mettre un terme aux abus des Sionistes et de (leurs) partisans», a poursuivi le président iranien, provoquant le départ de la salle du siège de l'ONU des 23 représentants européens présents sous les huées des participants.
«Aucun compromis n'est possible»
Nicolas Sarkozy a appelé lundi l'Union européenne à faire preuve d'une «extrême fermeté» après le discours du président iranien qu'il a qualifié d'«appel intolérable à la haine raciste». Le chef de l'Etat français «qui avait déjà rejeté des propos inacceptables tenus en d'autres circonstances par le président iranien, condamne totalement ce discours de haine», indique un communiqué de la présidence française.
Bernard Kouchner a indiqué de son côté qu'«aucun compromis n'est possible» avec Mahmoud Ahmadinejad. «Je souhaite que ce geste de protestation suscite une prise de conscience au sein de la communauté internationale: la protection des droits de l’Homme et la lutte contre toutes les formes de racisme sont trop importantes pour que les nations ne s’unissent pas contre tous les discours de haine, contre tous les dévoiements», a dit le ministre des Affaires étrangères français.
Israël condamne la rencontre Ban-Ahmadinejad
La recontre ce lundi entre Ban Ki-moon et Mahmoud Ahmadinejad suscite la répobation d'Israël: «Il est regrettable que le secrétaire général de l'Onu ait crût bon de rencontrer le plus grand négationniste actuel, qui est à la tête d'un pays membre de l'Onu qui appelle à la destruction d'un autre pays (Israël) lui aussi membre l'Onu, le jour de la commémoration de la Shoah», a affirmé le ministère israélien des Affaires étrangères.
Ban Ki-moon a à son tour condamné les propos d'Ahmadinejad: «Je déplore l'utilisation de cette plateforme par le président iranien pour mettre en accusation, diviser et même provoquer», a-t-il déclaré. Il avait pourtant auparavant mis en garde Ahmadinejad contre «l'amalgame entre sionisme et racisme» au cours de leur rencontre en tête-à-tête.
Ayant fait planer le doute jusqu'à la dernière minute, les Etats-Unis, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, ainsi que l'Allemagne sont absents de la conférence.
IDE
Re: Actualités 2009
Article un peu long mais trés interessant !!!!
Guerre aux moustiques
La dissémination de moustiques génétiquement modifiés dans l’environnement pour lutter contre la dengue est en passe d’ouvrir un nouveau front dans la guerre contre les maladies à transmission vectorielle.
On estime que 100 millions de personnes contractent la dengue chaque année. Il n’existe ni vaccin ni traitement curatif. Cette infection virale transmise par les moustiques provoque un syndrome de type grippal sévère qui nécessite souvent l’hospitalisation et qui peut évoluer vers la dengue hémorragique, potentiellement mortelle.
Les spécialistes s’accordent à penser que le seul moyen efficace de combattre ou de prévenir cette maladie est de lutter contre son vecteur. Mais la tâche est rendue extrêmement difficile par le fait que le moustique du genre Aedes prolifère en milieu urbain et pique durant la journée. Les œufs peuvent rester en sommeil dans des réservoirs d’où l’eau s’est évaporée, par exemple dans des pneus, ceux-ci étant souvent expédiés dans le monde entier.
D’ici un ou deux ans, une nouvelle sorte de moustique pourrait être lâchée dans l’environnement si son utilisation est approuvée sur les plans de la biosécurité, de l’éthique et de la réglementation et si les communautés y consentent.
Créés dans les laboratoires de l’Université d’Oxford et d’Oxitec, entreprise de biotechnologie située dans le sud de l’Angleterre, ces moustiques mâles de l’espèce Aedes aegypti seront destinés à s’accoupler mais pas à se reproduire.
En réalité, la descendance des femelles sauvages avec lesquelles ils s’accoupleront mourra au stade nymphal, le but étant de ramener l’effectif de la population de moustiques autochtones au-dessous du seuil nécessaire pour que la dengue continue à se transmettre.
La suppression de la population d’insectes – selon la technique dite de l’insecte stérile – est une méthode utilisée dans l’agriculture depuis plus de cinquante ans pour lutter contre les ravageurs. Elle consiste à disséminer des insectes élevés en laboratoire et rendus stériles par irradiation. Les femelles autochtones qui s’accouplent avec les mâles stériles ont une descendance non viable, ce qui entraîne un déclin de la population naturelle.Un autre ravageur, le ver à vis parasite, a ainsi été éradiqué aux États-Unis et dans une grande partie de l’Amérique centrale.
La Malaisie, qui enregistre chaque année près de 50 000 cas de dengue, montre également la voie dans le domaine de l’évaluation des risques que présentent les moustiques GM. L’Académie des sciences de Malaisie a effectué une analyse indépendante de ces essais en conditions semi-naturelles et a recommandé de passer à l’étape suivante une fois que le projet aurait été approuvé au plan de la réglementation et de l’éthique.
La prochaine étape consistera à effectuer des essais dans la nature : les moustiques seront lâchés sur des sites choisis et naturellement clos, par exemple des îles.
«Il ne s’agit plus d’une utopie, commente Luke Alphey. Si l’on obtient les fonds nécessaires, on peut envisager l’élimination de la dengue dans certaines régions ou certains groupes de pays grâce à la technique des moustiques GM associée à d’autres méthodes.» C’est une bonne nouvelle pour les 2,5 milliards de personnes actuellement exposées à la maladie.
Depuis 1970, les épidémies de dengue se sont multipliées et plus d’une centaine de pays dans le monde sont aujourd’hui sérieusement touchés. L’introduction et la propagation du moustique Aedes dans les Amériques et en Asie du Sud-Est a été imputée à l’essor du transport de marchandises et à l’urbanisation.
D’après une étude effectuée par l’Institut indien de gestion à Ahmedabad, les maladies transmises par le moustique Aedes, principalement la dengue et le chikungunya, autre maladie virale, coûtent à l’Inde pas moins de 1,3 milliard de dollars par an, dont 95% sont consacrés à soigner les malades.
Mais il n’y a pas que le moustique Aedes et la lutte contre la dengue qui sont visés. D’après Paul Eggleston, de l’Université de Keele, en Angleterre, qui travaille à la mise au point de moustiques génétiquement modifiés depuis 1983, il est maintenant possible de modifier génétiquement tous les grands groupes taxonomiques de moustiques, y compris ceux du genre Anopheles, qui transmettent le paludisme, et ceux du genre Culex, vecteurs de la filariose lymphatique, qui peut entraîner l’éléphantiasis. Les possibilités de mener une offensive concertée contre les maladies transmises par les moustiques sont immenses.
Il importe de distinguer la suppression de la population selon la technique de l’insecte stérile – méthode choisie par Oxitec – et la méthode de remplacement de la population, actuellement à l’étude. Plus complexe techniquement, cette dernière consiste à modifier l’insecte pour qu’il ne puisse plus transmettre le parasite à l’origine de la dengue. Elle suppose l’accouplement d’insectes génétiquement modifiés avec la population sauvage et la modification permanente de son patrimoine génétique.
Les prototypes de certains des éléments nécessaires ont donné de bons résultats en laboratoire, mais le remplacement de la population ne pourra pas être testé sur le terrain avant plusieurs années. «Il n’est pas encore prévu de lâcher des insectes dans la nature, précise Paul Eggleston. En tant que scientifiques, nous sommes conscients que la prudence s’impose. Nous voulons être aussi certains que possible que l’avantage pour la santé sera sans équivoque.»
Le Dr Touré, du Programme spécial de recherche et de formation concernant les maladies tropicales, partage le même avis: «Ces moustiques doivent remplacer la population sauvage. Nous devons être sûrs qu’ils ne vont pas créer d’autres problèmes parce qu’ils sont génétiquement modifiés.»
Luke Alphey espère que ses moustiques qui ne se propagent pas et ne piquent pas (parce que ce sont mâles), obtiendront «le feu vert», mais il est tout à fait conscient qu’il faudra convaincre les sceptiques pour que la stérilisation par modification génétique devienne une arme de santé publique importante: «Nous devons fournir les informations nécessaires pour que les scientifiques et les conseillers techniques des gouvernements des pays touchés puissent décider si cette méthode convient dans leur pays et dans les conditions qui y prévalent.»
Les scientifiques locaux devraient aussi être associés à la mise au point de la technologie afin d’aider leur gouvernement à prendre des décisions éclairées et à peser les avantages et les risques potentiels. Ils devront par ailleurs appliquer les stratégies et travailler dans les laboratoires qui élèveront et distribueront les moustiques génétiquement modifiés dans le milieu local.
(...)
Malgré tout le bruit fait autour des moustiques génétiquement modifiés, peu y voient une solution miracle contre les maladies transmises par les moustiques. Luke Alphey considère lui-même cette méthode comme faisant partie d’un système global de lutte contre la maladie, opinion dont Anthony James, qui travaille sur la méthode du remplacement de la population à l’Université de Californie, se fait l’écho: «si l’une de ces techniques utilisant des moustiques génétiquement modifiés fonctionne, nous ne comptons pas qu’elle sera la solution à elle seule. Nous allons devoir associer très étroitement les différents éléments de l’éradication [des maladies transmises par les moustiques]: la lutte antivectorielle, les vaccins et les médicaments», préconise-t-il.
Comme le relève Paul Eggleston: «Le problème ne va pas disparaître. Le réchauffement planétaire a des effets réels et les maladies transmises par les vecteurs gagnent du terrain, y compris dans le sud de l’Europe.»
source: site de l'OMS
Guerre aux moustiques
La dissémination de moustiques génétiquement modifiés dans l’environnement pour lutter contre la dengue est en passe d’ouvrir un nouveau front dans la guerre contre les maladies à transmission vectorielle.
On estime que 100 millions de personnes contractent la dengue chaque année. Il n’existe ni vaccin ni traitement curatif. Cette infection virale transmise par les moustiques provoque un syndrome de type grippal sévère qui nécessite souvent l’hospitalisation et qui peut évoluer vers la dengue hémorragique, potentiellement mortelle.
Les spécialistes s’accordent à penser que le seul moyen efficace de combattre ou de prévenir cette maladie est de lutter contre son vecteur. Mais la tâche est rendue extrêmement difficile par le fait que le moustique du genre Aedes prolifère en milieu urbain et pique durant la journée. Les œufs peuvent rester en sommeil dans des réservoirs d’où l’eau s’est évaporée, par exemple dans des pneus, ceux-ci étant souvent expédiés dans le monde entier.
D’ici un ou deux ans, une nouvelle sorte de moustique pourrait être lâchée dans l’environnement si son utilisation est approuvée sur les plans de la biosécurité, de l’éthique et de la réglementation et si les communautés y consentent.
Créés dans les laboratoires de l’Université d’Oxford et d’Oxitec, entreprise de biotechnologie située dans le sud de l’Angleterre, ces moustiques mâles de l’espèce Aedes aegypti seront destinés à s’accoupler mais pas à se reproduire.
En réalité, la descendance des femelles sauvages avec lesquelles ils s’accoupleront mourra au stade nymphal, le but étant de ramener l’effectif de la population de moustiques autochtones au-dessous du seuil nécessaire pour que la dengue continue à se transmettre.
La suppression de la population d’insectes – selon la technique dite de l’insecte stérile – est une méthode utilisée dans l’agriculture depuis plus de cinquante ans pour lutter contre les ravageurs. Elle consiste à disséminer des insectes élevés en laboratoire et rendus stériles par irradiation. Les femelles autochtones qui s’accouplent avec les mâles stériles ont une descendance non viable, ce qui entraîne un déclin de la population naturelle.Un autre ravageur, le ver à vis parasite, a ainsi été éradiqué aux États-Unis et dans une grande partie de l’Amérique centrale.
La Malaisie, qui enregistre chaque année près de 50 000 cas de dengue, montre également la voie dans le domaine de l’évaluation des risques que présentent les moustiques GM. L’Académie des sciences de Malaisie a effectué une analyse indépendante de ces essais en conditions semi-naturelles et a recommandé de passer à l’étape suivante une fois que le projet aurait été approuvé au plan de la réglementation et de l’éthique.
La prochaine étape consistera à effectuer des essais dans la nature : les moustiques seront lâchés sur des sites choisis et naturellement clos, par exemple des îles.
«Il ne s’agit plus d’une utopie, commente Luke Alphey. Si l’on obtient les fonds nécessaires, on peut envisager l’élimination de la dengue dans certaines régions ou certains groupes de pays grâce à la technique des moustiques GM associée à d’autres méthodes.» C’est une bonne nouvelle pour les 2,5 milliards de personnes actuellement exposées à la maladie.
Depuis 1970, les épidémies de dengue se sont multipliées et plus d’une centaine de pays dans le monde sont aujourd’hui sérieusement touchés. L’introduction et la propagation du moustique Aedes dans les Amériques et en Asie du Sud-Est a été imputée à l’essor du transport de marchandises et à l’urbanisation.
D’après une étude effectuée par l’Institut indien de gestion à Ahmedabad, les maladies transmises par le moustique Aedes, principalement la dengue et le chikungunya, autre maladie virale, coûtent à l’Inde pas moins de 1,3 milliard de dollars par an, dont 95% sont consacrés à soigner les malades.
Mais il n’y a pas que le moustique Aedes et la lutte contre la dengue qui sont visés. D’après Paul Eggleston, de l’Université de Keele, en Angleterre, qui travaille à la mise au point de moustiques génétiquement modifiés depuis 1983, il est maintenant possible de modifier génétiquement tous les grands groupes taxonomiques de moustiques, y compris ceux du genre Anopheles, qui transmettent le paludisme, et ceux du genre Culex, vecteurs de la filariose lymphatique, qui peut entraîner l’éléphantiasis. Les possibilités de mener une offensive concertée contre les maladies transmises par les moustiques sont immenses.
Il importe de distinguer la suppression de la population selon la technique de l’insecte stérile – méthode choisie par Oxitec – et la méthode de remplacement de la population, actuellement à l’étude. Plus complexe techniquement, cette dernière consiste à modifier l’insecte pour qu’il ne puisse plus transmettre le parasite à l’origine de la dengue. Elle suppose l’accouplement d’insectes génétiquement modifiés avec la population sauvage et la modification permanente de son patrimoine génétique.
Les prototypes de certains des éléments nécessaires ont donné de bons résultats en laboratoire, mais le remplacement de la population ne pourra pas être testé sur le terrain avant plusieurs années. «Il n’est pas encore prévu de lâcher des insectes dans la nature, précise Paul Eggleston. En tant que scientifiques, nous sommes conscients que la prudence s’impose. Nous voulons être aussi certains que possible que l’avantage pour la santé sera sans équivoque.»
Le Dr Touré, du Programme spécial de recherche et de formation concernant les maladies tropicales, partage le même avis: «Ces moustiques doivent remplacer la population sauvage. Nous devons être sûrs qu’ils ne vont pas créer d’autres problèmes parce qu’ils sont génétiquement modifiés.»
Luke Alphey espère que ses moustiques qui ne se propagent pas et ne piquent pas (parce que ce sont mâles), obtiendront «le feu vert», mais il est tout à fait conscient qu’il faudra convaincre les sceptiques pour que la stérilisation par modification génétique devienne une arme de santé publique importante: «Nous devons fournir les informations nécessaires pour que les scientifiques et les conseillers techniques des gouvernements des pays touchés puissent décider si cette méthode convient dans leur pays et dans les conditions qui y prévalent.»
Les scientifiques locaux devraient aussi être associés à la mise au point de la technologie afin d’aider leur gouvernement à prendre des décisions éclairées et à peser les avantages et les risques potentiels. Ils devront par ailleurs appliquer les stratégies et travailler dans les laboratoires qui élèveront et distribueront les moustiques génétiquement modifiés dans le milieu local.
(...)
Malgré tout le bruit fait autour des moustiques génétiquement modifiés, peu y voient une solution miracle contre les maladies transmises par les moustiques. Luke Alphey considère lui-même cette méthode comme faisant partie d’un système global de lutte contre la maladie, opinion dont Anthony James, qui travaille sur la méthode du remplacement de la population à l’Université de Californie, se fait l’écho: «si l’une de ces techniques utilisant des moustiques génétiquement modifiés fonctionne, nous ne comptons pas qu’elle sera la solution à elle seule. Nous allons devoir associer très étroitement les différents éléments de l’éradication [des maladies transmises par les moustiques]: la lutte antivectorielle, les vaccins et les médicaments», préconise-t-il.
Comme le relève Paul Eggleston: «Le problème ne va pas disparaître. Le réchauffement planétaire a des effets réels et les maladies transmises par les vecteurs gagnent du terrain, y compris dans le sud de l’Europe.»
source: site de l'OMS
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