Actualités 2009
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Re: Actualités 2009
Premiers pas vers un médicament contre le paludisme
Le 25 avril est consacré Journée mondiale de lutte contre le paludisme, responsable de plus d'un million de morts par an.
Mais l'espoir pourrait venir d'une découverte française.
Des chercheurs français ont découvert une molécule qui lutte contre la prolifération des parasites à l'origine du paludisme et de la toxoplasmose.
Une découverte cruciale qui laisse espérer l'élaboration d'un nouveau médicament. La molécule FR325222 réprime le développement de parasites de cellules animales provoquant le paludisme et la toxoplasmose, un de ses cousins.
En amont, les chercheurs du CNRS se sont appliqués à observer l'évolution des parasites lorsqu'ils contaminent un organisme.
Au cours de leur vie, ils passent successivement par plusieurs stades avec des phases d'intense multiplication, d'où la difficulté à obtenir un traitement efficace.
Si quelques essais cliniques ont lieu à travers le monde, notamment aux États-Unis, aucun vaccin n'a réussi à voir le jour.
Or, la découverte de cette molécule laisse fortement espérer la mise au point d'un nouveau traitement.
Il ne s'agira pas d'un vaccin mais d'un médicament thérapeutique qui lutte à la fois contre la toxoplasmose et le paludisme, deux parasites cousins, issus de la famille des Apicomplexa.
Selon Mohamed-Ali Hakimi, coordinateur de l'équipe à l'origine de la découverte, FR325222 est "très efficace".
Les travaux des scientifiques confirment qu'elle limite considérablement la prolifération des parasites, là où, actuellement, les traitements peinent à faire face aux mutations des parasites. FR325222 fait l'objet d'un nouveau procédé en ciblant une voie métabolique à travers laquelle il n'y aura aucune résistance.
"Nous touchons à un gène impliqué dans la structure même des parasites. S'ils viennent à muter, ils se suicideront en quelque sorte", explique Mohamed-Ali Hakimi au Point.fr. "La découverte de nouvelles molécules est assez rare. Mon équipe et moi-même ne nous y attendions pas", confie-t-il en ajoutant avoir déjà déposé un brevet.
Dans un premier temps, les chercheurs commenceront par des expériences animales avant d'entamer les essais cliniques.
"Il faudra attendre plus d'une dizaine d'années l'apparition de la molécule sur le marché pharmaceutique", assure Mohamed-Ali Hakimi.
Quant à son prix de vente, le scientifique avoue son impuissance.
Extraite d'un champignon filamenteux, sa production implique de ce fait des frais raisonnables.
"Nous essayons, en travaillant sur des molécules, d'élaborer des techniques aux coûts limités. Néanmoins, les chercheurs n'ont aucun pouvoir de décision quant aux prix fixés par les industriels."
Cette question est d'autant plus importante que les personnes les plus exposées vivent dans les pays pauvres d'Afrique. Selon les chiffres de l'OMS, le paludisme y tue un enfant toutes les trente secondes.
Moins connue du grand public mais plus répandue géographiquement, la toxoplasmose menace sérieusement les femmes enceintes ainsi que les personnes atteintes de maladies immunodépressives (sida, cancer, greffe) chez lesquelles elle provoque une mort par encéphalite.
[Source : Lepoint.fr 25/04/09]
Le 25 avril est consacré Journée mondiale de lutte contre le paludisme, responsable de plus d'un million de morts par an.
Mais l'espoir pourrait venir d'une découverte française.
Des chercheurs français ont découvert une molécule qui lutte contre la prolifération des parasites à l'origine du paludisme et de la toxoplasmose.
Une découverte cruciale qui laisse espérer l'élaboration d'un nouveau médicament. La molécule FR325222 réprime le développement de parasites de cellules animales provoquant le paludisme et la toxoplasmose, un de ses cousins.
En amont, les chercheurs du CNRS se sont appliqués à observer l'évolution des parasites lorsqu'ils contaminent un organisme.
Au cours de leur vie, ils passent successivement par plusieurs stades avec des phases d'intense multiplication, d'où la difficulté à obtenir un traitement efficace.
Si quelques essais cliniques ont lieu à travers le monde, notamment aux États-Unis, aucun vaccin n'a réussi à voir le jour.
Or, la découverte de cette molécule laisse fortement espérer la mise au point d'un nouveau traitement.
Il ne s'agira pas d'un vaccin mais d'un médicament thérapeutique qui lutte à la fois contre la toxoplasmose et le paludisme, deux parasites cousins, issus de la famille des Apicomplexa.
Selon Mohamed-Ali Hakimi, coordinateur de l'équipe à l'origine de la découverte, FR325222 est "très efficace".
Les travaux des scientifiques confirment qu'elle limite considérablement la prolifération des parasites, là où, actuellement, les traitements peinent à faire face aux mutations des parasites. FR325222 fait l'objet d'un nouveau procédé en ciblant une voie métabolique à travers laquelle il n'y aura aucune résistance.
"Nous touchons à un gène impliqué dans la structure même des parasites. S'ils viennent à muter, ils se suicideront en quelque sorte", explique Mohamed-Ali Hakimi au Point.fr. "La découverte de nouvelles molécules est assez rare. Mon équipe et moi-même ne nous y attendions pas", confie-t-il en ajoutant avoir déjà déposé un brevet.
Dans un premier temps, les chercheurs commenceront par des expériences animales avant d'entamer les essais cliniques.
"Il faudra attendre plus d'une dizaine d'années l'apparition de la molécule sur le marché pharmaceutique", assure Mohamed-Ali Hakimi.
Quant à son prix de vente, le scientifique avoue son impuissance.
Extraite d'un champignon filamenteux, sa production implique de ce fait des frais raisonnables.
"Nous essayons, en travaillant sur des molécules, d'élaborer des techniques aux coûts limités. Néanmoins, les chercheurs n'ont aucun pouvoir de décision quant aux prix fixés par les industriels."
Cette question est d'autant plus importante que les personnes les plus exposées vivent dans les pays pauvres d'Afrique. Selon les chiffres de l'OMS, le paludisme y tue un enfant toutes les trente secondes.
Moins connue du grand public mais plus répandue géographiquement, la toxoplasmose menace sérieusement les femmes enceintes ainsi que les personnes atteintes de maladies immunodépressives (sida, cancer, greffe) chez lesquelles elle provoque une mort par encéphalite.
[Source : Lepoint.fr 25/04/09]
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
Re: Actualités 2009
Grippe porcine : les cas suspects en France ne sont que des "grippes banales"Pôlyn a écrit :LA GRIPPE PORCINE...
Cà y'est j'ai entendu du nouveau!
Ils ont repéré 4 suspects français dont un stewart, qui seraient peut être atteints de la grippe porcine!!
La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a affirmé lundi matin que les "cas suspects" de grippe porcine décelés en France se "révèlent être négatifs", et ne sont que des "cas de grippe banale" sans aucun lien avec l'épidémie qui sévit au Mexique.
"Pour l'instant, les cas qui avaient suscité notre attention se révèlent être négatifs, c'est-à-dire ce sont des cas de grippe banale (...) et ils ne sont pas liés à la grippe porcine", a déclaré Mme Bachelot sur RTL.
"Pour l'instant, les cas suspects, y compris le dernier cas, cela demande à être confirmé, le dernier cas ne serait pas lié à la grippe porcine", a-t-elle répété.
La ministre a toutefois appelé à "ne pas relâcher la vigilance".
"Toutes les personnes qui rentrent des zones où des cas sont avérés, la Californie et encore plus le Mexique, si elles présentent des troubles respiratoires (...) de la fièvre ou des courbatures, doivent prendre contact et téléphoner au centre 15 ou à leur médecin traitant, qui leur indiquera la marche à suivre", at-elle encore indiqué.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Ranbaxy veut réduire la voilure en Europe mais pas en France
NEW DELHI (Reuters) - Ranbaxy Laboratories, le numéro un indien de la pharmacie qui a annoncé vendredi s'attendre à des pertes cette année, prévoit de réduire sa présence en Europe mais pas en France, a déclaré son président.
Lors d'une téléconférence avec des analystes, Malvinder Singh a expliqué que le groupe privilégierait la rentabilité sur les volumes en Europe, où les prix ont fortement baissé en raison de la concurrence et où Ranbaxy est "à peine parvenu" à équilibrer ces comptes ces trois dernières années.
"Nous avons décidé qu'en Europe, nous serions plus satisfaits en adoptant une approche centrée sur le résultat qu'en privilégiant les volumes, (...) c'est pourquoi nous avons commencé à prendre du recul, notamment au Royaume-Uni, et même récemment en Allemagne", a-t-il dit vendredi soir.
"En France, en 2009, nous allons donner un bon coup de fouet parce que c'est une zone dont nous pensons qu'elle reste prometteuse."
Ranbaxy, au capital duquel le japonais Daiichi Sankyo possède une participation de contrôle, a fait état d'une baisse de 14% de son chiffre d'affaires en Europe sur le trimestre janvier-mars par rapport à l'an dernier.
Le groupe a été mis en cause aux Etats-Unis par la FDA (Food and Drug Administration), qui l'a accusé en février d'avoir commercialisé des médicaments mal étiquetés ou altérés après avoir interdit l'importation d'une trentaine de médicaments génériques.
Singh a assuré que son groupe poursuivait les discussions avec la FDA et qu'il prenait des mesures pour résoudre les problèmes mis en cause.
Devidutta Tripathy, version française Marc Angrand
NEW DELHI (Reuters) - Ranbaxy Laboratories, le numéro un indien de la pharmacie qui a annoncé vendredi s'attendre à des pertes cette année, prévoit de réduire sa présence en Europe mais pas en France, a déclaré son président.
Lors d'une téléconférence avec des analystes, Malvinder Singh a expliqué que le groupe privilégierait la rentabilité sur les volumes en Europe, où les prix ont fortement baissé en raison de la concurrence et où Ranbaxy est "à peine parvenu" à équilibrer ces comptes ces trois dernières années.
"Nous avons décidé qu'en Europe, nous serions plus satisfaits en adoptant une approche centrée sur le résultat qu'en privilégiant les volumes, (...) c'est pourquoi nous avons commencé à prendre du recul, notamment au Royaume-Uni, et même récemment en Allemagne", a-t-il dit vendredi soir.
"En France, en 2009, nous allons donner un bon coup de fouet parce que c'est une zone dont nous pensons qu'elle reste prometteuse."
Ranbaxy, au capital duquel le japonais Daiichi Sankyo possède une participation de contrôle, a fait état d'une baisse de 14% de son chiffre d'affaires en Europe sur le trimestre janvier-mars par rapport à l'an dernier.
Le groupe a été mis en cause aux Etats-Unis par la FDA (Food and Drug Administration), qui l'a accusé en février d'avoir commercialisé des médicaments mal étiquetés ou altérés après avoir interdit l'importation d'une trentaine de médicaments génériques.
Singh a assuré que son groupe poursuivait les discussions avec la FDA et qu'il prenait des mesures pour résoudre les problèmes mis en cause.
Devidutta Tripathy, version française Marc Angrand
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
MUTUELLES. L'accord prévoyant que les chômeurs continuent à.......bénéficier d'une couverture complémentaire (mutuelle ou prévoyance) n'entrera pas en vigueur avant le 1er juillet, au lieu du 1er mai prévu auparavant. Les partenaires sociaux ne sont pas parvenus à s'entendre vendredi et sont convenus de négocier à nouveau le 18 mai.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Grippe porcine : où s'informer
L'Organisation mondiale de la santé a déclaré l'urgence samedi et indiqué que le virus de la grippe porcine avait « clairement un potentiel pandémique ». Le virus se transmet d'homme à homme par le biais de la respiration. Les syndromes sont ceux d'une grippe saisonnière : fièvre, toux, écoulement nasal, douleurs articulaires et/ou musculaires.
De quoi faire trembler les citoyens du monde entier et faire ressurgir les souvenirs de la grippe espagnole, cette épidémie qui avait fait au moins 40 millions de morts dans le monde en 1918-1919. Pour ne pas céder à la panique et vous aider à mieux vous informer, nous vous proposons cette liste de liens. Nous comptons sur vous pour nous aider à la compléter.
Sources officielles
La fiche explicative de l'Institut national de veille sanitaire (INVS) répond à l'essentiel des questions que l'on se pose.
Le site de l'INVS est bien plus à jour que celui du ministère de la Santé dont la mise à jour est très lente. A noter tout de même la ligne téléphonique spéciale mis en place par ce dernier : 0825 302 302 (15 centimes/minute).
Le site de l'Organisation mondiale de la santé dont la page « swine influenza », n'est pas traduite en Français est mise à jour régulièrement.
L'Organisation mondiale de la santé a déclaré l'urgence samedi et indiqué que le virus de la grippe porcine avait « clairement un potentiel pandémique ». Le virus se transmet d'homme à homme par le biais de la respiration. Les syndromes sont ceux d'une grippe saisonnière : fièvre, toux, écoulement nasal, douleurs articulaires et/ou musculaires.
De quoi faire trembler les citoyens du monde entier et faire ressurgir les souvenirs de la grippe espagnole, cette épidémie qui avait fait au moins 40 millions de morts dans le monde en 1918-1919. Pour ne pas céder à la panique et vous aider à mieux vous informer, nous vous proposons cette liste de liens. Nous comptons sur vous pour nous aider à la compléter.
Sources officielles
La fiche explicative de l'Institut national de veille sanitaire (INVS) répond à l'essentiel des questions que l'on se pose.
Le site de l'INVS est bien plus à jour que celui du ministère de la Santé dont la mise à jour est très lente. A noter tout de même la ligne téléphonique spéciale mis en place par ce dernier : 0825 302 302 (15 centimes/minute).
Le site de l'Organisation mondiale de la santé dont la page « swine influenza », n'est pas traduite en Français est mise à jour régulièrement.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Les vaccins prévenant le cancer du col de l'utérus mis en cause
Cette semaine, on a beaucoup entendu parler de vaccins, dont les Français auraient peur. Mais peu de Gardasil, ce vaccin censé protéger contre le cancer du col de l'utérus sur lequel les inquiétudes grandissent à l'étranger. Pour Roselyne Bachelot qui a autorisé son remboursement par la Sécurité sociale (à hauteur de 65%) en 2007, le Gardasil est « une grande avancée pour la santé des femmes ».
En 2008, Gardasil, produit en Europe par Sanofi Pasteur MSD, et son concurrent Cervarix (produit par GlaxoSmithKline, qui détient une part mineure du marché), ont coûté 146 millions d'euros à l'assurance maladie pour 1,65 million de vaccins. Selon plusieurs organismes de recherche étrangers, ses bénéfices à long terme ne sont pas encore démontrés. Une association de consommateurs américains dénonce même des effets secondaires importants. Une internaute de Rue89 nous a alertés à ce sujet.
Sanofi Pasteur MSD a créé un site « éducatif » judicieusement appelé « passez l'info » avec sons et vidéos. De jolies femmes et jeunes filles donnent envie de se faire vacciner dans la seconde. Irrésistible le spot passé à la télé française lors de la mise sur le marché en 2007, qui explique aux mamans que si elles « se préoccupent de l'avenir de leur fille », elles peuvent les protéger dès l'âge de 14 ans contre certains virus transmis par contact sexuel grâce à Gardasil.
Interrogé sur les doutes entourant le Gardasil, Sanofi Pasteur MSD se contente de répondre :
« On ne fait pas de marketing mais de la publicité pour un vaccin recommandé par les pouvoirs publics, distribué dans 104 pays et dont aucun effet indésirable sévère n'a été démontré. »
Une publicité mensongère ?
Les prospectus distribués en pharmacie et reproduits sur le site promotionnel du Gardasil insistent sur la progression du cancer du col de l'utérus : en 2005 plus de 3000 nouveaux cas par an ont été détectés et c'est le deuxième cancer le plus fréquent chez les femmes de moins de 44 ans.
La communication est organisée de telle sorte que le grand public a tendance à retenir que Gardasil protège contre le cancer de l'utérus. En fait, il protège contre quatre types de papillomavirus humains impliqués dans 70% de ces cancers. Si, comme le précise le site promotionnel du vaccin, près de 70 % des femmes sont contaminées par les papillomavirus humains au cours de leur vie, très peu d'entre elles développent ce cancer et le vaccin ne protège pas contre les lésions
existantes.
Le frottis n'est-il pas plus efficace pour lutter contre le cancer du col ?
Martin Winckler, médecin et écrivain, remarque qu'en Scandinavie où le frottis est obligatoire, le cancer du col de l'utérus a pratiquement disparu. L'auteur de La Maladie de Sachs remet en cause le « service médical important » que Gardasil est censé rendre selon la fiche « bon usage du médicament » publiée par la Haute Autorité de Santé :
« Nous présenter Gardasil comme une question de santé publique est crapuleux. Ce serait vrai si c'était un cancer très fréquent et s'il n'y avait pas d'autre manière de le prévenir. Or il n'y a que 1500 décès par an liés à ce cancer. »
Certes, tous les documents diffusés au public suivent la recommandation de l'Afssaps, l'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, selon laquelle il faut continuer à dépister ce cancer par frottis. Mais l'information passe visiblement mal. Ce que déplore Martin Winckler :
« Tout l'argent consacré à ce vaccin n'est pas mis dans la
sensibilisation au frottis. Seulement 50% des femmes sont dépistées régulièrement, essentiellement parce que trop peu de médecins généralistes pratiquent le frottis. »
Que sait-on des effets secondaires ?
En février dernier, deux jeunes filles espagnoles ont perdu connaissance peu de temps après avoir reçu une injection de Gardasil. L'Afssaps a conclu qu'une relation de cause à effet avec la vaccination était « très improbable » et recommandé la poursuite de la vaccination. En Espagne, une pétition demandant un moratoire sur l'utilisation du Gardasil « au nom de la défense du bien public » a recueilli 8745 signatures.
Un groupe de médecins américains a lui aussi demandé une enquête du département de la Santé. Car l'affaire prend de l'ampleur aux Etats-Unis, où une famille suggère que 29 décès inexpliqués seraient imputables à Gardasil et où les parents de prétendues victimes s'organisent. Le petit film diffusé par l'institut des sciences médicales de Baltimore relaie ces craintes.
Toutefois, il reste très difficile d'établir un lien entre des morts inexpliquées et le vaccin. Pour la sérieuse et indépendante revue Prescrire, qui se base sur les conclusions de la Haute autorité de santé, même si « on ne connaît encore ni les effets en termes de prévention du cancer du col de l'utérus, ni la durée de protection conférée
au-delà de cinq ans » de Gardasil, le pari de la vaccination reste « raisonnable ».
Le lobby des labos à l'œuvre ?
Selon le New York Times, le laboratoire Merck, qui commercialise le Gardasil aux Etats-Unis, mène un lobbying efficace : il n'aurait pas hésité à embaucher des centaines de médecins (à 4500 dollars la journée ! ) pour donner des conférences sur les bienfaits de ce vaccin.
Le docteur Bernard Guérin du Masgenêt, gynécologue à la maternité du centre hospitalier Gustave-Dron, à Tourcoing (Nord), estime dans une interview à la Mutualité Française que les patientes ont intérêt à « s'informer, écouter, douter et se méfier ». Et craint « un progrès très marginal pour un coût très élevé entre le groupe des femmes bien dépistées
et le groupe des femmes bien dépistées et vaccinées ».
Cette semaine, on a beaucoup entendu parler de vaccins, dont les Français auraient peur. Mais peu de Gardasil, ce vaccin censé protéger contre le cancer du col de l'utérus sur lequel les inquiétudes grandissent à l'étranger. Pour Roselyne Bachelot qui a autorisé son remboursement par la Sécurité sociale (à hauteur de 65%) en 2007, le Gardasil est « une grande avancée pour la santé des femmes ».
En 2008, Gardasil, produit en Europe par Sanofi Pasteur MSD, et son concurrent Cervarix (produit par GlaxoSmithKline, qui détient une part mineure du marché), ont coûté 146 millions d'euros à l'assurance maladie pour 1,65 million de vaccins. Selon plusieurs organismes de recherche étrangers, ses bénéfices à long terme ne sont pas encore démontrés. Une association de consommateurs américains dénonce même des effets secondaires importants. Une internaute de Rue89 nous a alertés à ce sujet.
Sanofi Pasteur MSD a créé un site « éducatif » judicieusement appelé « passez l'info » avec sons et vidéos. De jolies femmes et jeunes filles donnent envie de se faire vacciner dans la seconde. Irrésistible le spot passé à la télé française lors de la mise sur le marché en 2007, qui explique aux mamans que si elles « se préoccupent de l'avenir de leur fille », elles peuvent les protéger dès l'âge de 14 ans contre certains virus transmis par contact sexuel grâce à Gardasil.
Interrogé sur les doutes entourant le Gardasil, Sanofi Pasteur MSD se contente de répondre :
« On ne fait pas de marketing mais de la publicité pour un vaccin recommandé par les pouvoirs publics, distribué dans 104 pays et dont aucun effet indésirable sévère n'a été démontré. »
Une publicité mensongère ?
Les prospectus distribués en pharmacie et reproduits sur le site promotionnel du Gardasil insistent sur la progression du cancer du col de l'utérus : en 2005 plus de 3000 nouveaux cas par an ont été détectés et c'est le deuxième cancer le plus fréquent chez les femmes de moins de 44 ans.
La communication est organisée de telle sorte que le grand public a tendance à retenir que Gardasil protège contre le cancer de l'utérus. En fait, il protège contre quatre types de papillomavirus humains impliqués dans 70% de ces cancers. Si, comme le précise le site promotionnel du vaccin, près de 70 % des femmes sont contaminées par les papillomavirus humains au cours de leur vie, très peu d'entre elles développent ce cancer et le vaccin ne protège pas contre les lésions
existantes.
Le frottis n'est-il pas plus efficace pour lutter contre le cancer du col ?
Martin Winckler, médecin et écrivain, remarque qu'en Scandinavie où le frottis est obligatoire, le cancer du col de l'utérus a pratiquement disparu. L'auteur de La Maladie de Sachs remet en cause le « service médical important » que Gardasil est censé rendre selon la fiche « bon usage du médicament » publiée par la Haute Autorité de Santé :
« Nous présenter Gardasil comme une question de santé publique est crapuleux. Ce serait vrai si c'était un cancer très fréquent et s'il n'y avait pas d'autre manière de le prévenir. Or il n'y a que 1500 décès par an liés à ce cancer. »
Certes, tous les documents diffusés au public suivent la recommandation de l'Afssaps, l'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, selon laquelle il faut continuer à dépister ce cancer par frottis. Mais l'information passe visiblement mal. Ce que déplore Martin Winckler :
« Tout l'argent consacré à ce vaccin n'est pas mis dans la
sensibilisation au frottis. Seulement 50% des femmes sont dépistées régulièrement, essentiellement parce que trop peu de médecins généralistes pratiquent le frottis. »
Que sait-on des effets secondaires ?
En février dernier, deux jeunes filles espagnoles ont perdu connaissance peu de temps après avoir reçu une injection de Gardasil. L'Afssaps a conclu qu'une relation de cause à effet avec la vaccination était « très improbable » et recommandé la poursuite de la vaccination. En Espagne, une pétition demandant un moratoire sur l'utilisation du Gardasil « au nom de la défense du bien public » a recueilli 8745 signatures.
Un groupe de médecins américains a lui aussi demandé une enquête du département de la Santé. Car l'affaire prend de l'ampleur aux Etats-Unis, où une famille suggère que 29 décès inexpliqués seraient imputables à Gardasil et où les parents de prétendues victimes s'organisent. Le petit film diffusé par l'institut des sciences médicales de Baltimore relaie ces craintes.
Toutefois, il reste très difficile d'établir un lien entre des morts inexpliquées et le vaccin. Pour la sérieuse et indépendante revue Prescrire, qui se base sur les conclusions de la Haute autorité de santé, même si « on ne connaît encore ni les effets en termes de prévention du cancer du col de l'utérus, ni la durée de protection conférée
au-delà de cinq ans » de Gardasil, le pari de la vaccination reste « raisonnable ».
Le lobby des labos à l'œuvre ?
Selon le New York Times, le laboratoire Merck, qui commercialise le Gardasil aux Etats-Unis, mène un lobbying efficace : il n'aurait pas hésité à embaucher des centaines de médecins (à 4500 dollars la journée ! ) pour donner des conférences sur les bienfaits de ce vaccin.
Le docteur Bernard Guérin du Masgenêt, gynécologue à la maternité du centre hospitalier Gustave-Dron, à Tourcoing (Nord), estime dans une interview à la Mutualité Française que les patientes ont intérêt à « s'informer, écouter, douter et se méfier ». Et craint « un progrès très marginal pour un coût très élevé entre le groupe des femmes bien dépistées
et le groupe des femmes bien dépistées et vaccinées ».
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
On en revient toujours au même problème .....Alno a écrit :
Le lobby des labos à l'œuvre ?

IDE
Re: Actualités 2009
Grippe porcine: l'OMS élève son niveau d'alerte, plus aucun pays à l'abri
L'Organisation mondiale de la santé a relevé son niveau d'alerte face à la progression du virus de la grippe porcine, qui aurait fait plus de 150 morts au Mexique, et averti que plus aucune région du monde n'est désormais à l'abri de la menace.
Au Mexique cependant, foyer de l'épidémie et seul pays où des cas mortels ont été recensés, les autorités ont évoqué pour la première fois lundi soir un espoir de ralentissement de la propagation de la maladie.
Le ministre de la Santé, José Angel Cordova, a expliqué que le nombre des décès suspects est passé de six samedi à cinq dimanche et trois lundi.
Il a néanmoins annoncé un peu plus tard trois nouveaux décès, faisant passer le bilan "probable" provisoire de l'épidémie de 149 à 152 morts, bien que le nombre de morts avérés dans ce pays reste de 20.
Alors que de nombreux pays ont pris des mesures de prévention, l'OMS a fait passer lundi soir son niveau d'alerte de 3 à 4 sur une échelle qui en compte 6, signifiant "une montée en puissance significative" du risque de pandémie de la grippe porcine.
"A une époque où les gens voyagent en avion très rapidement à travers le monde, il n'y a aucune région où le virus pourrait ne pas s'étendre", a prévenu depuis Genève le numéro deux de l'organisation, Keiji Fukuda. L'OMS n'a en revanche pas recommandé jusqu'à présent de restrictions de déplacements.
A New York, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a averti que le virus "pourrait causer une nouvelle pandémie".
Le virus est arrivé lundi en Europe avec trois premiers cas confirmés en Espagne et en Grande-Bretagne. Les Etats-Unis "agissent comme s'ils se préparaient à une pandémie", a affirmé leur secrétaire à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano.
Parmi les mesures prises à travers le monde pour tenter de contenir l'expansion de la maladie, le Japon a annoncé mardi qu'il allait durcir les conditions d'octroi des visas aux Mexicains.
Les Etats-Unis, où "l'état d'urgence sanitaire" a été déclaré dimanche, sont, après le Mexique, le pays le plus touché.
44 cas y ont été confirmés dans cinq Etats, dont 28 élèves d'une école privée de New York, selon les autorités sanitaires.
Les Etats-Unis ont annoncé qu'ils allaient distribuer 11 millions de traitements antiviraux contre la grippe porcine issus des stocks fédéraux pour aider les Etats américains touchés.
"Il s'agit évidemment d'un sujet d'inquiétude qui justifie que nous élevions le niveau d'alerte", a déclaré le président Barack Obama, "mais il n'y a pas de raison de s'inquiéter".
Aucun décès n'était encore enregistré aux Etats-Unis, tout comme au Canada, où six cas ont été confirmés et entre 10 et 12 personnes placées en isolement car présentant des symptômes "très proches" de ceux de la maladie.
Celle-ci, qui touche essentiellement "des jeunes adultes en bonne santé", selon les autorités mondiales de la santé, se transmet par voie respiratoire, d'homme à homme.
Les symptômes (fièvre, maux de tête, courbatures) sont similaires à ceux de la grippe saisonnière qui tue chaque année dans le monde entre 250.000 et 500.000 personnes.
Lundi, les trois premiers cas avérés en Europe ont été détectés en Grande-Bretagne et en Espagne, chez des voyageurs de retour du Mexique, laissant craindre aux autorités sanitaires que le continent soit durement affecté.
La Chine a fait état mardi de premiers cas suspects. 20 autres sont en observation en Espagne, une quinzaine en Grande-Bretagne, 40 en Australie, un en Corée du Sud, un en France, d'autres encore en Italie, en Suisse, au Danemark, en Suède, en Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni, en Israël, au Brésil, au Pérou, en Colombie.
Dans certains pays, comme la France et la Belgique, des cas suspects se sont révélés négatifs.
La crainte de propagation du virus a conduit de nombreux pays à déconseiller les voyages au Mexique et dans certains Etats américains, à mettre en place des contrôles aux aéroports et aux frontières et à placer sous surveillance ceux qui reviennent du Mexique avec des symptômes grippaux.
Le Canada a annoncé qu'il allait imposer des contrôles médicaux aux quelque 15.000 Mexicains immigrant temporairement pour des travaux agricoles saisonniers mais qu'il n'empêcherait pas leur venue.
Plusieurs pays ont suspendu toutes ou partie de leurs importations de porc, comme la Chine, la Russie, l'Ukraine, la Thaïlande, l'Indonésie et le Liban, visant pour la plupart la viande en provenance du Mexique ou des Etats-Unis.
L'épidémie commençait à inquiéter les marchés pétrolier et boursier, qui ont fini en baisse lundi à New York.
L'Organisation mondiale de la santé a relevé son niveau d'alerte face à la progression du virus de la grippe porcine, qui aurait fait plus de 150 morts au Mexique, et averti que plus aucune région du monde n'est désormais à l'abri de la menace.
Au Mexique cependant, foyer de l'épidémie et seul pays où des cas mortels ont été recensés, les autorités ont évoqué pour la première fois lundi soir un espoir de ralentissement de la propagation de la maladie.
Le ministre de la Santé, José Angel Cordova, a expliqué que le nombre des décès suspects est passé de six samedi à cinq dimanche et trois lundi.
Il a néanmoins annoncé un peu plus tard trois nouveaux décès, faisant passer le bilan "probable" provisoire de l'épidémie de 149 à 152 morts, bien que le nombre de morts avérés dans ce pays reste de 20.
Alors que de nombreux pays ont pris des mesures de prévention, l'OMS a fait passer lundi soir son niveau d'alerte de 3 à 4 sur une échelle qui en compte 6, signifiant "une montée en puissance significative" du risque de pandémie de la grippe porcine.
"A une époque où les gens voyagent en avion très rapidement à travers le monde, il n'y a aucune région où le virus pourrait ne pas s'étendre", a prévenu depuis Genève le numéro deux de l'organisation, Keiji Fukuda. L'OMS n'a en revanche pas recommandé jusqu'à présent de restrictions de déplacements.
A New York, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a averti que le virus "pourrait causer une nouvelle pandémie".
Le virus est arrivé lundi en Europe avec trois premiers cas confirmés en Espagne et en Grande-Bretagne. Les Etats-Unis "agissent comme s'ils se préparaient à une pandémie", a affirmé leur secrétaire à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano.
Parmi les mesures prises à travers le monde pour tenter de contenir l'expansion de la maladie, le Japon a annoncé mardi qu'il allait durcir les conditions d'octroi des visas aux Mexicains.
Les Etats-Unis, où "l'état d'urgence sanitaire" a été déclaré dimanche, sont, après le Mexique, le pays le plus touché.
44 cas y ont été confirmés dans cinq Etats, dont 28 élèves d'une école privée de New York, selon les autorités sanitaires.
Les Etats-Unis ont annoncé qu'ils allaient distribuer 11 millions de traitements antiviraux contre la grippe porcine issus des stocks fédéraux pour aider les Etats américains touchés.
"Il s'agit évidemment d'un sujet d'inquiétude qui justifie que nous élevions le niveau d'alerte", a déclaré le président Barack Obama, "mais il n'y a pas de raison de s'inquiéter".
Aucun décès n'était encore enregistré aux Etats-Unis, tout comme au Canada, où six cas ont été confirmés et entre 10 et 12 personnes placées en isolement car présentant des symptômes "très proches" de ceux de la maladie.
Celle-ci, qui touche essentiellement "des jeunes adultes en bonne santé", selon les autorités mondiales de la santé, se transmet par voie respiratoire, d'homme à homme.
Les symptômes (fièvre, maux de tête, courbatures) sont similaires à ceux de la grippe saisonnière qui tue chaque année dans le monde entre 250.000 et 500.000 personnes.
Lundi, les trois premiers cas avérés en Europe ont été détectés en Grande-Bretagne et en Espagne, chez des voyageurs de retour du Mexique, laissant craindre aux autorités sanitaires que le continent soit durement affecté.
La Chine a fait état mardi de premiers cas suspects. 20 autres sont en observation en Espagne, une quinzaine en Grande-Bretagne, 40 en Australie, un en Corée du Sud, un en France, d'autres encore en Italie, en Suisse, au Danemark, en Suède, en Nouvelle-Zélande, au Royaume-Uni, en Israël, au Brésil, au Pérou, en Colombie.
Dans certains pays, comme la France et la Belgique, des cas suspects se sont révélés négatifs.
La crainte de propagation du virus a conduit de nombreux pays à déconseiller les voyages au Mexique et dans certains Etats américains, à mettre en place des contrôles aux aéroports et aux frontières et à placer sous surveillance ceux qui reviennent du Mexique avec des symptômes grippaux.
Le Canada a annoncé qu'il allait imposer des contrôles médicaux aux quelque 15.000 Mexicains immigrant temporairement pour des travaux agricoles saisonniers mais qu'il n'empêcherait pas leur venue.
Plusieurs pays ont suspendu toutes ou partie de leurs importations de porc, comme la Chine, la Russie, l'Ukraine, la Thaïlande, l'Indonésie et le Liban, visant pour la plupart la viande en provenance du Mexique ou des Etats-Unis.
L'épidémie commençait à inquiéter les marchés pétrolier et boursier, qui ont fini en baisse lundi à New York.
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Re: Actualités 2009
L'UFC-Que Choisir porte plainte contre neuf médecins
L'association UFC-Que Choisir a engagé des procédures à l'encontre de neuf médecins, pour conflit d'intérêt entre leur activité de praticien et des prestations fournies à l'industrie pharmaceutique.
"En ne déclarant pas leurs liens d'intérêts majeurs avec l'industrie pharmaceutique à l'occasion d'expertises, d'articles dans la presse médicale et/ou d'interventions dans des colloques, ces médecins n'ont pas respecté la loi sur la transparence de l'information médicale", estime l'association sur la base du code de la santé publique.
Les neuf médecins incriminés auraient défendu, lors de colloques, des traitements sur la ménopause, Alzheimer, un vaccin contre le cancer du col de l'utérus, sur lesquels ils avaient travaillé pour des laboratoires pharmaceutiques.
L'UFC Que-Choisir a donc saisi le ministère de la Santé et des Conseils d'Ordre départementaux dans le cadre de "son combat contre la prescription irrationnelle de médicaments". Cette action juridique découle d'investigations réalisées avec une association, la FORMINDEP, qui défend une formation médicale indépendante des laboratoires.
Selon l'UFC Que-Choisir, le "battage" publicitaire des laboratoires auprès des médecins conduit à gaspiller de l'argent public : "sur seulement 14% des médicaments prescrits en ville et à qualité de soins au moins équivalente, la collectivité aurait pu économiser 200 millions d'euros par an pendant 5 ans". L'association appelle de ses voeux une banque de données rendant publiques les liens d'intérêts des professionnels de santé avec les entreprises du médicament, également préconisée par l'Inspection générale des affaires sociales.
[Source : lci.fr]
L'association UFC-Que Choisir a engagé des procédures à l'encontre de neuf médecins, pour conflit d'intérêt entre leur activité de praticien et des prestations fournies à l'industrie pharmaceutique.
"En ne déclarant pas leurs liens d'intérêts majeurs avec l'industrie pharmaceutique à l'occasion d'expertises, d'articles dans la presse médicale et/ou d'interventions dans des colloques, ces médecins n'ont pas respecté la loi sur la transparence de l'information médicale", estime l'association sur la base du code de la santé publique.
Les neuf médecins incriminés auraient défendu, lors de colloques, des traitements sur la ménopause, Alzheimer, un vaccin contre le cancer du col de l'utérus, sur lesquels ils avaient travaillé pour des laboratoires pharmaceutiques.
L'UFC Que-Choisir a donc saisi le ministère de la Santé et des Conseils d'Ordre départementaux dans le cadre de "son combat contre la prescription irrationnelle de médicaments". Cette action juridique découle d'investigations réalisées avec une association, la FORMINDEP, qui défend une formation médicale indépendante des laboratoires.
Selon l'UFC Que-Choisir, le "battage" publicitaire des laboratoires auprès des médecins conduit à gaspiller de l'argent public : "sur seulement 14% des médicaments prescrits en ville et à qualité de soins au moins équivalente, la collectivité aurait pu économiser 200 millions d'euros par an pendant 5 ans". L'association appelle de ses voeux une banque de données rendant publiques les liens d'intérêts des professionnels de santé avec les entreprises du médicament, également préconisée par l'Inspection générale des affaires sociales.
[Source : lci.fr]
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Re: Actualités 2009
C'est la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail
Aujourd'hui mardi 28 avril, nous célébrerons la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, une journée qui a pour but d'attirer l'attention dans le monde sur la promotion et la création d'emplois décents et sûrs et de réduire le nombre de décès liés au travail.
Cette journée se déroule au moment même où l'Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au travail tire la sonnette d'alarme à propos de toutes ces substances dangereuses qui font courir de nouveaux risques croissants aux travailleurs européens.
Cette année encore des événements tripartites auront lieu dans le monde entier. Des travailleurs, des employeurs, des gouvernements et des ministères de la santé et de la sécurité, en collaboration avec l’Organisation internationale du travail (OIT), célèbreront cette journée avec l’objectif commun de promouvoir la « culture de la sécurité ».
En France, on s'intéressera plus particulièrement aux TMS (troubles musculo-squelettiques) qui figurent au premier rang et de loin des maladies professionelles reconnues.
Selon une récente étude d'Eurogip les TMS représentent en effet 80 % des cas des maladies professionnelles dans notre pays.
C'est pourquoi une conférence intitulée : « Les troubles musculo-squelettiques dans l'agro-alimentaire : Parlons-en pour agir ensemble » est organisée par le ministre de l’agriculture et de la pêche et le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville. Cette conférence débutera à partir de 9 heures dans la salle du Conseil économique, social et environnemental, 9, place d’Iéna, Paris 16ème.
Aujourd'hui en Europe 23% des travailleurs ont constaté des douleurs musculaires selon l'agence européenne pour la sécurité et la santé au travail.
Les TMS ont une origine multi-factorielle et sont reconnues comme maladies professionnelles. La survenue de ces pathologies en milieu professionnel peut être gérée si l’entreprise s’engage dans une démarche de prévention. Pour cela il est impératif de procéder à l’évaluation des risques professionnels dans l’entreprise en s’appuyant sur une analyse globale du travail.
Les temps forts de la journée s’inscrivent dans une logique de transfert et d’échange autour des pratiques et des connaissances suivantes:
* une présentation de l’approche multifactorielle des troubles musculo squelettiques,
* des données d’analyse statistique,
* des cas concrets d’entreprises montrant qu’une prévention durable des TMS est possible,
* une information sur les aides incitatives existantes
[Source : sante-actu.com]
Aujourd'hui mardi 28 avril, nous célébrerons la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, une journée qui a pour but d'attirer l'attention dans le monde sur la promotion et la création d'emplois décents et sûrs et de réduire le nombre de décès liés au travail.
Cette journée se déroule au moment même où l'Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au travail tire la sonnette d'alarme à propos de toutes ces substances dangereuses qui font courir de nouveaux risques croissants aux travailleurs européens.
Cette année encore des événements tripartites auront lieu dans le monde entier. Des travailleurs, des employeurs, des gouvernements et des ministères de la santé et de la sécurité, en collaboration avec l’Organisation internationale du travail (OIT), célèbreront cette journée avec l’objectif commun de promouvoir la « culture de la sécurité ».
En France, on s'intéressera plus particulièrement aux TMS (troubles musculo-squelettiques) qui figurent au premier rang et de loin des maladies professionelles reconnues.
Selon une récente étude d'Eurogip les TMS représentent en effet 80 % des cas des maladies professionnelles dans notre pays.
C'est pourquoi une conférence intitulée : « Les troubles musculo-squelettiques dans l'agro-alimentaire : Parlons-en pour agir ensemble » est organisée par le ministre de l’agriculture et de la pêche et le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville. Cette conférence débutera à partir de 9 heures dans la salle du Conseil économique, social et environnemental, 9, place d’Iéna, Paris 16ème.
Aujourd'hui en Europe 23% des travailleurs ont constaté des douleurs musculaires selon l'agence européenne pour la sécurité et la santé au travail.
Les TMS ont une origine multi-factorielle et sont reconnues comme maladies professionnelles. La survenue de ces pathologies en milieu professionnel peut être gérée si l’entreprise s’engage dans une démarche de prévention. Pour cela il est impératif de procéder à l’évaluation des risques professionnels dans l’entreprise en s’appuyant sur une analyse globale du travail.
Les temps forts de la journée s’inscrivent dans une logique de transfert et d’échange autour des pratiques et des connaissances suivantes:
* une présentation de l’approche multifactorielle des troubles musculo squelettiques,
* des données d’analyse statistique,
* des cas concrets d’entreprises montrant qu’une prévention durable des TMS est possible,
* une information sur les aides incitatives existantes
[Source : sante-actu.com]
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Re: Actualités 2009
Les "lève-tard" sont les meilleurs
"Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt", dit le dicton (im)populaire.
Pourtant, selon des chercheurs de l'Université de Liège (Belgique) qui ont étudié le comportement de personnes aux "chronotypes" variés : ceux qui se lèvent naturellement tard sont plus attentifs, tout au long de la journée. Le monde a mal choisi ses proprios !
Des chercheurs de l'Université de Liège, en Belgique, ont eu la bonne idée de mesurer l'influence respective de deux phénomènes biologiques sur le comportement humain. D'un côté, les "rythmes circadiens", qui stimulent le corps en journée et le tiennent embrumé pendant la nuit. Et de l'autre, la "pression homéostatique du sommeil" qui, tout au long de la journée, fait peser le poids du temps écoulé depuis le réveil.
De l'équilibre entre ces deux processus dépend l'attention et la vigilance de la personne.
Fin de l'entracte culturel. Passons aux choses sérieuses.
D'un côté, 16 lève-tôt. De l'autre, 15 couche-tard. Tous au sommet de leur forme. Le décalage moyen entre les deux groupes était de 4h.
1h30 et 10h après le réveil, les sujets étaient mis à l'épreuve : quelques tests simples qui permettaient d'évaluer leur attention, couplés à des prises de vue par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), pour évaluer l'activité physiologique du cerveau.
L'expérience a duré 2 jours.
Résultats sans appel, publiés dans la revue Science.
Le matin, l'attention est aussi soutenue chez les lève-tôt que chez les couche-tard.
En revanche, le soir, les lève-tôt sont plus fatigués et éprouvent les pires difficultés pour se concentrer, alors que les couche-tard gagnent en efficacité.
Etonnant. On aurait pu penser que l'aube profitait davantage au peuple "du petit matin" et, qu'inversement, l'aurore aurait été à l'avantage des marmottes.
Ce n'est visiblement pas le cas.
Un proverbe s'en va, un autre revient : "Sans profit personne ne se lèverait tôt", dit un dicton chinois, certainement plus judicieux.
[Source : Les mots ont un sens]
"Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt", dit le dicton (im)populaire.
Pourtant, selon des chercheurs de l'Université de Liège (Belgique) qui ont étudié le comportement de personnes aux "chronotypes" variés : ceux qui se lèvent naturellement tard sont plus attentifs, tout au long de la journée. Le monde a mal choisi ses proprios !
Des chercheurs de l'Université de Liège, en Belgique, ont eu la bonne idée de mesurer l'influence respective de deux phénomènes biologiques sur le comportement humain. D'un côté, les "rythmes circadiens", qui stimulent le corps en journée et le tiennent embrumé pendant la nuit. Et de l'autre, la "pression homéostatique du sommeil" qui, tout au long de la journée, fait peser le poids du temps écoulé depuis le réveil.
De l'équilibre entre ces deux processus dépend l'attention et la vigilance de la personne.
Fin de l'entracte culturel. Passons aux choses sérieuses.
D'un côté, 16 lève-tôt. De l'autre, 15 couche-tard. Tous au sommet de leur forme. Le décalage moyen entre les deux groupes était de 4h.
1h30 et 10h après le réveil, les sujets étaient mis à l'épreuve : quelques tests simples qui permettaient d'évaluer leur attention, couplés à des prises de vue par imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), pour évaluer l'activité physiologique du cerveau.
L'expérience a duré 2 jours.
Résultats sans appel, publiés dans la revue Science.
Le matin, l'attention est aussi soutenue chez les lève-tôt que chez les couche-tard.
En revanche, le soir, les lève-tôt sont plus fatigués et éprouvent les pires difficultés pour se concentrer, alors que les couche-tard gagnent en efficacité.
Etonnant. On aurait pu penser que l'aube profitait davantage au peuple "du petit matin" et, qu'inversement, l'aurore aurait été à l'avantage des marmottes.
Ce n'est visiblement pas le cas.
Un proverbe s'en va, un autre revient : "Sans profit personne ne se lèverait tôt", dit un dicton chinois, certainement plus judicieux.
[Source : Les mots ont un sens]
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
Re: Actualités 2009
Risque pour la santé dès le premier verre: un rapport qui fait débat
La polémique née d'affirmations de l'institut national du cancer (Inca) sur les risques que faisait courir un seul verre d'alcool quotidien n'en finit pas de rebondir, avec les contestations d'industriels du vin mais aussi de certains professionnels de la santé.
Le guide "Nutrition et Prévention des cancers", publié par l'INCA en février, se base sur la méta-analyse de plusieurs centaines d'articles scientifiques pour affirmer qu'un verre d'alcool par jour, 15cl dans le cas du vin, augmente significativement le risque de certains cancers. Ainsi, pour le cancer de la bouche, du pharynx et du larynx, le risque serait augmenté de 168%.
"Ce risque est augmenté surtout si l'on est fumeur mais s'avère faible si l'on n'est que buveur", affirme Michèle Delaunay, députée socialiste de Gironde et cancérologue. Elle souligne encore que "les cancers listés sont des cancers rares" et qu'une augmentation de risque de 168% pour un cancer rare, "ce n'est finalement pas beaucoup".
D'autres études soulignent en revanche qu'un agent contenu dans le vin rouge, le révesratrol, un antioxydant, protégerait contre les maladies cardiovasculaires.
Joël de Leiris, professeur de médecine à l'Université de Grenoble, craint surtout que les gens ne relativisent pas ces données, qui ne sont "pas fausses" et qu'elles créent "une espèce de peur et de psychose".
Le secteur viticole est logiquement monté au créneau, mais aussi des personnalités comme David Servan-Schreiber, professeur clinique de psychiatrie et auteur, qui a co-signé une tribune dans le Monde rappelant que la consommation de vin rouge est bénéfique contre les maladies cardio-vasculaires et estimant qu'"il reste fort possible qu'elle le soit aussi contre le cancer".
Une recherche épidémiologique publiée cette semaine par l'American Association of Cancer affirme que boire du vin à raison d'environ six verres par mois (soit cinq fois moins que le verre quotidien) allongerait la survie des femmes atteintes de lymphone non hodkidgien, un cancer du système lymphatique.
Pour Bernard Basset, directeur de l'Institut National de prévention et d'éducation sur la Santé (Inpes), "les débats sur le vin se font entre une grande majorité de scientifiques de la communauté internationale et quelques experts isolés qui comme par hasard proviennent de régions productrices".
Pour Joël de Leiris, "le lobby moralisateur existe autant que le lobby viticulteur : comme on vit dans une période où l'on ne veut plus accepter le moindre risque, on abuse du principe de précaution".
"Tout est dans la mesure", dit Michèle Delaunay, pour qui "un verre de vin autour d'un repas, probablement équilibré et convivial, diffère des trois verres de gin enfilés pour tuer le cafard".
Mais comme le souligne l'Inca, l'éthanol qu'on trouve dans tous les alcools "est métabolisé en acétalhyde, reconnu cancérogène pour l'homme".
"Dire qu'un verre de vin par jour augmente le cancer est avéré, souligne Bernard Basset. Tous les scientifiques un peu sérieux le disent. Maintenant, les gens prennent des risques ou non. Il est simplement de notre devoir de les avertir".
Il rappelle aussi que la recommandation de l'Inca "se base sur celle de l'OMS, c'est-à-dire +boire moins c'est mieux+".
La polémique née d'affirmations de l'institut national du cancer (Inca) sur les risques que faisait courir un seul verre d'alcool quotidien n'en finit pas de rebondir, avec les contestations d'industriels du vin mais aussi de certains professionnels de la santé.
Le guide "Nutrition et Prévention des cancers", publié par l'INCA en février, se base sur la méta-analyse de plusieurs centaines d'articles scientifiques pour affirmer qu'un verre d'alcool par jour, 15cl dans le cas du vin, augmente significativement le risque de certains cancers. Ainsi, pour le cancer de la bouche, du pharynx et du larynx, le risque serait augmenté de 168%.
"Ce risque est augmenté surtout si l'on est fumeur mais s'avère faible si l'on n'est que buveur", affirme Michèle Delaunay, députée socialiste de Gironde et cancérologue. Elle souligne encore que "les cancers listés sont des cancers rares" et qu'une augmentation de risque de 168% pour un cancer rare, "ce n'est finalement pas beaucoup".
D'autres études soulignent en revanche qu'un agent contenu dans le vin rouge, le révesratrol, un antioxydant, protégerait contre les maladies cardiovasculaires.
Joël de Leiris, professeur de médecine à l'Université de Grenoble, craint surtout que les gens ne relativisent pas ces données, qui ne sont "pas fausses" et qu'elles créent "une espèce de peur et de psychose".
Le secteur viticole est logiquement monté au créneau, mais aussi des personnalités comme David Servan-Schreiber, professeur clinique de psychiatrie et auteur, qui a co-signé une tribune dans le Monde rappelant que la consommation de vin rouge est bénéfique contre les maladies cardio-vasculaires et estimant qu'"il reste fort possible qu'elle le soit aussi contre le cancer".
Une recherche épidémiologique publiée cette semaine par l'American Association of Cancer affirme que boire du vin à raison d'environ six verres par mois (soit cinq fois moins que le verre quotidien) allongerait la survie des femmes atteintes de lymphone non hodkidgien, un cancer du système lymphatique.
Pour Bernard Basset, directeur de l'Institut National de prévention et d'éducation sur la Santé (Inpes), "les débats sur le vin se font entre une grande majorité de scientifiques de la communauté internationale et quelques experts isolés qui comme par hasard proviennent de régions productrices".
Pour Joël de Leiris, "le lobby moralisateur existe autant que le lobby viticulteur : comme on vit dans une période où l'on ne veut plus accepter le moindre risque, on abuse du principe de précaution".
"Tout est dans la mesure", dit Michèle Delaunay, pour qui "un verre de vin autour d'un repas, probablement équilibré et convivial, diffère des trois verres de gin enfilés pour tuer le cafard".
Mais comme le souligne l'Inca, l'éthanol qu'on trouve dans tous les alcools "est métabolisé en acétalhyde, reconnu cancérogène pour l'homme".
"Dire qu'un verre de vin par jour augmente le cancer est avéré, souligne Bernard Basset. Tous les scientifiques un peu sérieux le disent. Maintenant, les gens prennent des risques ou non. Il est simplement de notre devoir de les avertir".
Il rappelle aussi que la recommandation de l'Inca "se base sur celle de l'OMS, c'est-à-dire +boire moins c'est mieux+".
IDE
Re: Actualités 2009
Haro sur le bisphénol A dans les biberons, canettes ou conserves
Après les parabens dans les produits de beauté, un nouveau nom barbare risque de tomber dans le langage commun: le bisphenol A. Présente dans le plastique des biberons, canettes ou conserves, cette substance est au coeur d'une polémique, les avis divergeant sur sa nocivité.
Pour le réseau environnement-santé (RES), le bisphenol A serait impliqué dans des cancers et troubles du comportement. Il a demandé lundi une révision des normes officielles à ce sujet. Il y a un mois, la ministre de la santé Roselyne Bachelot avait de son côté indiqué que des études menées par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) avaient conclu à l'innocuité des biberons fabriqués avec du bisphénol A, même en cas de choc thermique important.
Toxicité chez la souris:
«C'est exactement l'inverse», a indiqué André Cicolella, porte-parole du réseau, citant des études établissant même une toxicité de bisphénol A chez la souris, à des doses inférieures à la dose journalière admissible fixée par l'Agence européenne de sécurité alimentaire.
Selon des études récentes, dit-il, cette substance a des effets sur le comportement, sur le cancer du cerveau («elle stimule la croissance du neuroblastome») et sur «l'efficacité de la thérapie du cancer de la prostate».
Rendez-vous à l'Afssa début mai:
Le réseau, qui estime que l'Afssa n'a pas respecté «les règles de bonne pratique en évaluation des risques», doit être reçu le 7 mai par les responsables de l'Agence.
Il a par ailleurs lancé un appel aux collectivités locales, à qui il demande de ne plus acheter pour les crèches municipales de biberons contenant du bisphénol A. Une mesure que vient de décider le conseil de Paris.
Chantal Jouanno pour son interdiction:
Lundi sur Europe 1, Roselyne Bachelot a réitéré que «les études scientifiques montrent qu'il n'y a pas de risque, et donc pas de raison de prononcer des mesures d'interdiction». Il y a deux semaines, la secrétaire d'Etat à l'écologie Chantal Jouanno faisait valoir en revanche qu'elle serait «tout à fait favorable à ce qu'on retire ces produits du marché».
Chiffre 7 : Le bisphénol A est un composé chimique entrant dans la composition de matières plastiques, et notamment des biberons en polycarbonate. On les reconnaît, selon André Cicolella, par le chiffre 7 qu'ils portent sur leur culot. On le trouve aussi à l'intérieur des canettes ou de certaines boîtes de conserve, ou encore dans des fontaines à eau. Selon le porte-parole, il est «presque partout» et 93% de la population en est imprégnée.
Après les parabens dans les produits de beauté, un nouveau nom barbare risque de tomber dans le langage commun: le bisphenol A. Présente dans le plastique des biberons, canettes ou conserves, cette substance est au coeur d'une polémique, les avis divergeant sur sa nocivité.
Pour le réseau environnement-santé (RES), le bisphenol A serait impliqué dans des cancers et troubles du comportement. Il a demandé lundi une révision des normes officielles à ce sujet. Il y a un mois, la ministre de la santé Roselyne Bachelot avait de son côté indiqué que des études menées par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) avaient conclu à l'innocuité des biberons fabriqués avec du bisphénol A, même en cas de choc thermique important.
Toxicité chez la souris:
«C'est exactement l'inverse», a indiqué André Cicolella, porte-parole du réseau, citant des études établissant même une toxicité de bisphénol A chez la souris, à des doses inférieures à la dose journalière admissible fixée par l'Agence européenne de sécurité alimentaire.
Selon des études récentes, dit-il, cette substance a des effets sur le comportement, sur le cancer du cerveau («elle stimule la croissance du neuroblastome») et sur «l'efficacité de la thérapie du cancer de la prostate».
Rendez-vous à l'Afssa début mai:
Le réseau, qui estime que l'Afssa n'a pas respecté «les règles de bonne pratique en évaluation des risques», doit être reçu le 7 mai par les responsables de l'Agence.
Il a par ailleurs lancé un appel aux collectivités locales, à qui il demande de ne plus acheter pour les crèches municipales de biberons contenant du bisphénol A. Une mesure que vient de décider le conseil de Paris.
Chantal Jouanno pour son interdiction:
Lundi sur Europe 1, Roselyne Bachelot a réitéré que «les études scientifiques montrent qu'il n'y a pas de risque, et donc pas de raison de prononcer des mesures d'interdiction». Il y a deux semaines, la secrétaire d'Etat à l'écologie Chantal Jouanno faisait valoir en revanche qu'elle serait «tout à fait favorable à ce qu'on retire ces produits du marché».
Chiffre 7 : Le bisphénol A est un composé chimique entrant dans la composition de matières plastiques, et notamment des biberons en polycarbonate. On les reconnaît, selon André Cicolella, par le chiffre 7 qu'ils portent sur leur culot. On le trouve aussi à l'intérieur des canettes ou de certaines boîtes de conserve, ou encore dans des fontaines à eau. Selon le porte-parole, il est «presque partout» et 93% de la population en est imprégnée.
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