Actualités 2009

[mag83]

Paris demande l'arrêt des vols vers le Mexique

La France va demander jeudi à ses partenaires européens la suspension des vols en direction du Mexique.
A l'issue d'une réunion à l'Elysée, Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé a fait état de deux "cas probables" de contamination par la grippe porcine en France mais non confirmés et annoncé le passage du niveau d'alerte au degré 4 sur une échelle de 6.

Les ministres de la Santé de l'UE doivent se réunir jeudi à Luxembourg pour faire le point.

Selon les chiffres publiés mardi soir par le Dr Weber, vingt cas suspects de contamination par la grippe porcine font actuellement l'objet d'investigation sur le territoire français dont deux cas probables en Ile-de-France, "pris en charge et isolés le temps d'un examen virologique". Selon l'InVS, il n'y a "pas de circulation communautaire active" du virus, c'est à dire qu'il n'a pas engendré de foyer et que tous les cas sont "importés".

Les recommandations en France:
Les autorités françaises ont mis en place un centre de crise pour suivre l'évolution de la situation. Il doit aussi émettre des recommandations à destination des Français résidant au Mexique ainsi que des conseils aux voyageurs.

Le Quai d'Orsay a mis en place une plate-forme de réponse téléphonique (01.45.50.34.60). Des informations sont également disponibles sur les sites Internet du ministère français de la Santé (http://www.sante.gouv.fr" target="_blank) et de l'ambassade de France à Mexico (http://www.ambafrance-mx.org" target="_blank).

Les personnes suspectées d'avoir contracté le virus sont "prises en charge et isolées le temps d'un examen virologique". Pour des raisons statistiques, "on s'attend qu'il y ait de plus en plus de cas à tester", a déclaré Mme Weber, notant qu'il y avait "un grand nombre de gens qui rentrent" du Mexique et que "de plus en plus de gens ont de faibles symptômes".

"Il est très important de les dépister tôt", a-t-elle dit, précisant qu'une dizaine de laboratoires en France étaient capables de tester les cas suspects et de rendre des résultats sous 24 heures. Elle a noté qu'en Europe tous les cas étaient "importés". "On peut donc lutter efficacement, mais il faut être vigilant", a dit Mme Weber.

Face à cette grippe, "le maître-mot, c'est vigilance" et "nous suivons l'évolution (de la maladie) minute par minute. Nous donnerons tous les éléments au public", a affirmé mardi Nicolas Sarkozy à Madrid, lors d'une conférence de presse tenue conjointement avec le président du gouvernement espagnol. "Nous nous préparons, la cellule de veille est en place. Les experts rassemblent tous les éléments", a-t-il également affirmé.

Selon Didier Houssin, la France est "préparée depuis quatre ans", et si cela ne garantit pas qu'elle échappe à l'épidémie, cela devrait permettre de "limiter les conséquences les plus néfastes".

Selon le PDG du laboratoire Roche, fabricant du Tamiflu, la France est bien protégée contre une éventuelle pandémie de grippe porcine, les stocks de Tamiflu et de Relenza, médicaments recommandés par l'OMS contre le virus, couvrant "plus de la moitié de la population".

La France est bien équipée en masques et en médicaments et son système de santé est bien préparé pour lutter contre une éventuelle propagation sur son territoire du virus, a affirmé mardi la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot.

"Toutes les personnes qui rentrent des zones où des cas sont avérés, la Californie et encore plus le Mexique, si elles présentent des troubles respiratoires, (...) de la fièvre ou des courbatures, doivent prendre contact et téléphoner au centre 15 ou à leur médecin traitant, qui leur indiquera la marche à suivre", a recommandé la ministre. La période d'incubation étant de cinq jours, il faut signaler à un médecin tout indice alarmant jusqu'à sept jours après le retour de voyage.

Le ministère de l'Agriculture a tenu à rappeler que la maladie ne s'attrape pas en mangeant de la viande de porc mais par voie respiratoire, "par des petites particules virales qui sont dans l'aérosol qu'on peut projeter en toussant". "Nous sommes rassurés de savoir que la viande ne court aucun risque", a indiqué le syndicat agricole FNSEA qui voit dans la maladie un problème ""plus humain qu'animal".

Source: France2

[mag83]

Mise à jour de la plateforme d’informations sur les établissements de santé (PLATINES)

Le site PLATINES répond à l’effort de transparence à l’égard des patients engagé par le Ministère depuis plusieurs années, en mettant à disposition du grand public une série d’indicateurs marquants sur les établissements de santé publics ou privés qui ont une activité de court séjour en médecine, en chirurgie ou en obstétrique.

PLATINES fournit des données relatives à leurs équipements, à leurs activités et à leurs pratiques, grâce à des indicateurs tels que le taux de césariennes ou le taux de chirurgie ambulatoire pour la cataracte, l’arthroscopie du genou, etc.

La plateforme présente également les résultats obtenus en matière de prévention contre les infections nosocomiales et ceux de la procédure de certification.

Cette version actualisée avec les données de 2007 s’appuie sur les données fournies annuellement par les établissements de la santé dans le cadre de la statistique annuelle des établissements (SAE) et du programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI).

http://www.platines.sante.gouv.fr/" target="_blank

source: ministère de la santé

[mag83]

«Les statistiques insuffisantes contre les discriminations»

Le président de la Halde Louis Schweitzer privilégie la voie juridique pour faire avancer la diversité.

Un sondage du CSA commandé et dévoilé mardi par le Cran montre que 65 % des Français seraient favorables à des statistiques sur le ressenti d'appartenance communautaire pour lutter contre les discriminations.
Il y a un mois, un autre sondage soulignait à l'inverse l'hostilité de l'opinion publique au fichage «ethnique».
Pour le président de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), cette me­sure n'est pas une solution miracle.

LE FIGARO - La Halde gagne-t-elle ses procès en discrimination ?
Louis SCHWEITZER. - Nous obtenons des succès depuis que nous privilégions l'action devant la justice civile, où la charge de la preuve est inversée.
C'est à l'employeur de montrer sa bonne foi. Nous avons obtenu jusqu'à 600 000 euros de dommages et intérêts. Mais si nous pouvions mener des class actions, des grands procès qui rassemblent plusieurs victimes de discrimination, cela dé­multiplierait leur impact, comme ce fut le cas aux États-Unis. Je souhaite que l'on ouvre une exception au droit français pour que l'on puisse mener des plaintes collectives pour discrimination. En se groupant, femmes ou personnes d'origine non européenne au­raient plus de poids pour demander des comptes aux entreprises ou aux propriétaires de logements.

Peut-on lutter efficacement sans prendre de mesures ?
Établir des statistiques ne suffit pas à résorber les discriminations. Nous l'avons vu pour les femmes en France et pour les minorités à l'étranger, notamment en Grande-Bretagne. Ou alors il faut imposer des quotas. Ce que personne ne souhaite en France, pas plus que les statistiques ethniques.

Comment prouver la pratique des actes discriminatoires ?
Le test qui repose sur l'envoi de CV similaires sauf sur l'origine reste le meilleur instrument pour détecter les discriminations à l'embauche. Nous avons mené une enquête au sein de 20 entreprises cotées en Bourse. Les résultats montraient qu'ils restaient des progrès à faire. Certaines sociétés se sont montrées vraiment hostiles à ce test. Je le regrette, car elles devraient s'engager à réaliser et publier les résultats de testing interne, comme Casino l'a fait. Cette transparence amènerait de grand progrès.

Les entreprises sont-elles vraiment mobilisées ?
S'il est bon d'afficher de la diversité, l'engagement des entreprises est dans le fond inégal. Certaines disent ne rien pouvoir faire sans instrument de mesure : c'est une hypocrisie. D'autres savent qu'une discrimination systémique contre les femmes ou les employés d'origine étrangère a existé, mais hésitent à le reconnaître, craignant des sanctions et un redressement qui porte sur toute une carrière. Cette repentance leur coûterait trop cher.
Enfin, certaines ont réellement changé leurs pratiques.
Les abus régressent-ils ?J'aurais tendance à le croire.
En revanche, la perception des discriminations augmente. C'est d'ailleurs dans les pays les plus sensibilisés que les salariés déclarent le plus de discriminations.
Néanmoins, je crois que l'entreprise aurait intérêt à développer un questionnaire anonyme et volontaire portant sur les discriminations. On ne demanderait pas aux salariés de cocher une case d'appartenance communautaire, qui n'a guère de sens dans une société comme la France où une personne sur quatre a un parent étranger. Le but serait d'évaluer les discriminations et mieux cerner les motifs.

source: Le Figaro

[Alno]

Alno, pour avoir vécu mon premier accouchement comme cette femme dans l'article, je comprends trés bien son besoin d'accoucher ailleurs !!!!

C'est vrai??? J'avoue que j'espérais secrètement quelques réactions sur cet article....Ce n'est guère rassurant......Il faut que j'en parle à mes copines maman, pour en savoir plus.

[Alno]

Ne prenez jamais de Tamiflu en préventif !

Alors que le groupe pharmaceutique Roche annonce « l’intensification de ses préparatifs anti-pandémiques » pour « garantir la disponibilité » du Tamiflu, les ventes du seul antiviral efficace à ce jour contre le virus porcin A/H1N1 bondissent sur internet. Les particuliers semblent vouloir se traiter de manière préventive. Une logique rejetée par le Dr Antoine Flahault, Directeur de l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP).

« Il est parfaitement inutile de prendre du Tamiflu à titre préventif » souligne-t-il. « Cet antiviral est destiné à soigner les patients atteints de grippe. Le virus doit être présent dans l’organisme, c’est essentiel ». En d’autres termes, s’administrer du Tamiflu sans être malade ne vous protègera en aucun cas contre le virus grippal.

Y aurait-il pour autant un risque de pharmacorésistance ? « Tout à fait, un usage abusif pourrait entraîner l’apparition de résistances. Mais attention, pas chez les personnes traitées en préventif. C’est plutôt l’inverse. A la différence d’un antibiotique, l’antiviral doit être en contact avec le virus pour entraîner une éventuelle résistance. C’est donc chez des patients infectés par la grippe mexicaine et traités par Tamiflu que pourrait se poser ce genre de problème ». D’autant plus que des virus grippaux résistants circulent déjà en Europe et aux Etats-Unis.

Ne vous ruez donc pas sur internet. Et pas davantage dans les pharmacies… qui d’ailleurs ne vous vendront pas de Tamiflu. Il n’est délivré que sur ordonnance.

[LeeLoo19]

En plus sur internet le tamiflu est vendu 170e en moyenne contre 25€ ! Et en plus aucun interêt préventif.

[Alno]

Cancer : une brochure pour les aînés

L’Association pour la Recherche sur le Cancer (ARC) publie une brochure consacrée à « l’oncogériatrie ». Destinée aux patients, à leurs proches et aux professionnels de santé, elle vise à mieux informer et soigner les personnes âgées atteintes de cancers.

Selon l’Institut de veille sanitaire (InVS), près d’un tiers des nouveaux cas diagnostiqués chaque année surviennent chez des plus de 70 ans. Ce qui n’a rien d’étonnant, sachant que le risque de cancer augmente avec l’âge… et que la population française vieillit. Pour autant, l’oncogériatrie est une spécialité encore toute récente.

Réalisée avec le concours du Pr Olivier Saint-Jean, chef du service gériatrique de l’hôpital Georges Pompidou à Paris, cette brochure vise à répondre aux interrogations des personnes âgées. Pour vous la procurer, téléchargez-la au format Pdf, en cliquant ici. Vous pouvez aussi la demander directement auprès de l’ARC par téléphone au 01 45 59 59 09 ou par écrit à l’adresse suivante : Association pour la Recherche sur le Cancer – 9, rue Guy Môquet 94800 Villejuif.

[laurely54]

Vingt ans après, un premier bilan des soins palliatifs

28.4.2009

[hopital.fr] Un peu plus de vingt ans après leur mise en place, le ministère de la Santé publie un dossier sur les soins palliatifs. L'occasion de faire le point sur un aspect important et méconnu de l'activité des établissements sanitaires et médicosociaux.

Mis en place, pour la première fois de façon officielle, en 1987, les soins palliatifs ont connu un développement important ces dernières années. Trois textes récents sont venus en effet renforcer ce type de prise en charge : la loi du 9 juin 1999 visant à garantir le droit à l'accès aux soins palliatifs, la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, et celle du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie.

Selon la définition donnée par la loi de 1999, la prise en charge palliative vise "à soulager la douleur, à apaiser la souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de la personne malade et à soutenir son entourage".

Grâce à ce renforcement important durant ces dix dernières années, l'offre de soins palliatifs est en voie d'atteindre les objectifs qui avaient été fixés par les pouvoirs publics en 2002, lors du lancement du second plan de développement des soins palliatifs. La France compte en effet aujourd'hui environ 3.075 lits identifiés de soins palliatifs (Lisp) répartis dans des hôpitaux, des établissements privés participant au service public hospitalier et des établissements médicosociaux - soit cinq lits pour 100.000 habitants - et 89 unités de soins palliatifs (USP), dédiées à cette activité et regroupant environ 940 lits. S'y ajoutent 340 équipes mobiles de soins palliatifs (EMSP) - soit une pour 200.000 habitants - qui interviennent au sein des différents services de l'hôpital auprès de malades en fin de vie. Ces chiffres recouvrent toutefois la persistance de fortes inégalités géographiques. Ainsi, en 2007, 57 départements ne disposaient toujours d'aucune unité de soins palliatifs et 4 ne comptaient encore aucun lit identifié de soins palliatifs.

Ce développement global de l'offre de soins palliatifs s'est accompagné de la mise en place de formations spécialisées. En 1997, un module "douleur, soins palliatifs et accompagnement" a été mis en place et rendu obligatoire dans le 2e cycle des études médicales. De même, un diplôme d'études spécialisées complémentaires (DESC) en "'médecine de la douleur - médecine palliative" a été créé par un arrêté du 26 janvier 2007. La Cour des comptes et Comité national de suivi du développement des soins palliatifs et de l'accompagnement de la fin de vie ont toutefois jugé encore insuffisant l'effort en matière de formation.

A noter : le dossier publié par le ministère comporte également la restitution de deux études qualitatives menées, d'une part, auprès d'un échantillon d'établissements hospitaliers et de services de soins à domicile et, d'autre part, auprès d'un échantillon d'établissements médicosociaux (établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes et maisons d'accueil spécialisées pour adultes handicapés). Les entretiens réalisés auprès des soignants, des associations spécialisées, de l'entourage des personnes en fin de vie mais aussi - lorsque cela était possible - des malades eux-mêmes, permettent de mieux prendre conscience du rôle essentiel joué par les différentes structures de soins palliatifs.

Pour plus de renseignements :
http://www.sante.gouv.fr/drees/dossier- ... 200808.pdf" target="_blank

[Alno]

C'est très intéressant. Merci, Laurely54.

[Alno]

Grippe porcine : le monde sur les dents

Rien ne semble arrêter la course du virus de la grippe dite « porcine » qui a, selon l’OMS, déjà touché 236 personnes à travers le monde. En Europe, la Suisse a confirmé ce matin son premier cas dans le canton d’Argovie. Il s’agit d’un jeune homme de 19 ans qui s’était récemment rendu à Mexico. Les Pays-Bas aussi sont désormais touchés. Un enfant de 3 ans vient d’y être diagnostiqué positif au virus A/H1N1. En France, 41 cas suspects sont en cours d’investigation mais aucun n’est confirmé pour l’instant.

Le patient le plus sérieux est « une enfant de 9 ans résidant en Ile de France et ayant développé des syndromes grippaux au retour du Mexique » annonce l’InVS dans un communiqué. « Elle a été hospitalisée hier, mercredi 29 avril. Les investigations épidémiologiques et virologiques nécessaires (ont été engagées) dès son admission. Les résultats des tests sont attendus sous 48 heures. Les contacts qu’a pu avoir cette enfant sont en cours de recherche ».

A l’échelle mondiale, 1 900 cas suspects de grippe A/H1N1 ont été rapportés par les autorités mexicaine où la maladie a déjà fait 8 morts confirmés par l’OMS, mais près de 90 autres décès sont jugés « suspects ». Le bilan de l’épidémie pourrait rapidement s’alourdir dans ce pays. Au Etats-Unis, A/H1N1 aurait déjà infecté 91 personnes dans 10 Etats.

Au total, 12 pays sont actuellement infectés : Mexique (1 900 cas), Etats-Unis (91), Canada (13 cas), Grande-Bretagne (8), Espagne (4), Allemagne (3), Nouvelle-Zélande (3), Israël (2), Costa-Rica (2), Autriche (1), Suisse (1) et Pays-Bas (1).

Face à une menace pandémique annoncée comme imminente par l’Organisation mondiale de la Santé, Roche France vient d’annoncer la suspension des livraisons de son Tamiflu. L’objectif est clair, « réserver l’antiviral aux seules autorités de santé et aux hôpitaux ». L’occasion de rappeler qu’il est parfaitement inutile de se traiter au Tamiflu de manière préventive. Pour toute information sur la grippe, vous pouvez composer le 0825 302 302 ou consulter le site internet http://www.sante-sports.gouv.fr" target="_blank.

[lechatjaune]

Alli, internet & escroqueries

Commercialisé le 6 mai en pharmacie, le polémique "médicament miracle" Alli contre l’obésité est déjà sur toute la Toile : dans les forums, sur les sites féminins et les pharmacies en ligne illégales aux produits douteux.

La Toile en ébullition

Europe1 a ainsi relevé des messages sur des forums, "Clintha" cherchant "d’autres femmes pour commencer avec elle le traitement" ou encore "Calistal" à la recherche de personnes ayant déjà pris ce traitement.
L’article du site en ligne de la radio souligne que les internautes "tentent d’en savoir plus sur cette pilule amaigrissante, déjà vendue aux Etats-Unis" alors que la "chasse aux kilos avant l’été" démarre.
Or la pilule est destinée aux personnes souffrant d’obésité et non cherchant à perdre quelques kilos superflus.

Par ailleurs, même pour ceux à qui l’Alli est destiné, les effets secondaires ne sont pas anodins… Et notamment des diarrhées violentes difficilement contrôlables, comme le rappelle 20 minutes.
Celles-ci pourraient cependant avoir "un aspect éducatif" a expliqué Anne-Sophie Joly, présidente du Collectif national des associations d’obèses, à Julien Ménielle pour 20 minutes : les diarrhées témoignent "que l’alimentation est trop riche en graisses".
Une éducation choc…

Escroquerie

Les escrocs et les e-pharmacies, "souvent les mêmes groupes" écrit ZATAZ, "proposent d’acheter à des prix défiants toutes concurrences des gélules de Ali, Ally, All1, … Bref, soit du sucre, soit pire, des produits dangereux".
Or, rappelle le site, la commercialisation de tout médicament est illégal sur Internet.

D’autant que, dans le cas d’Alli, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (afssaps) appelle les futurs clients potentiels à la prudence comme le souligne Actualité française qui reprend les mises en garde de l’agence étant donné les effets des produits actifs de l’Alli et les restrictions d’utilisation en dessous de 18 ans notamment et précautions d’emploi pour éviter toute allergie et interaction médicamenteuse lorsque l’on prend déjà d’autres traitements.

Par ailleurs, Santé Actu, qui insiste sur le fait que l’Alli ne s’adresse qu’à des adultes dont l’indice de masse corporel est supérieur ou égal à 28, note également les réserves de certaines associations.

Ainsi, Allegro Fortissimo qui lutte contre les discriminations dont sont victimes les personnes de forte corpulence et est récemment montée au créneau contre Ryanair et sa "taxe sur les gros", critique la vente sans ordonnance de l’Alli.
L’association craint que "le public ne décide d’absorber en masse cette spécialité sans contrôle médical alors qu’il présente un danger très important pour leur santé", des "effets indésirables et de contre-indications majeures contrairement aux affirmations du fabricant".
Allegro Fortissimo soutient même que le principe actif "a maintenu les personnes obèses dans leur obésité" et l’a même aggravée à long terme.

[Source : bloob.fr 01/05/09]

[lechatjaune]

Smok-it ou comment fumer sans fumer

Smok-it est la petite dernière du marché de la cigarette électronique. Sans substances cancérigènes, elle est censée venir en aide aux fumeurs qui souhaitent mettre fin à leur addiction ou, tout simplement, préserver leur santé.

C'est nouveau, mais est-ce pour autant impressionnant ?
Smok-it est la nouvelle cigarette électronique non cancérigène. Elle permet en théorie de fumer sans absorber de substance toxique.
Autres avantages présumés : cette cigarette ne jaunit ni les dents, ni les doigts, n'entraîne pas de tabagisme passif, et donc se "fume" aussi dans les lieux publics.

Contrairement à d'autres cigarettes de ce type, elle ne contient pas de propylène glycol, ayant été jugé irritant, mais du glycérol, un liquide incolore, inodore et non toxique.

Impressionnant, peut-être, mais comment ça marche ?
Alimentée par une batterie de lithium-ion, cette cigarette est censée reproduire artificiellement le goût du tabac.
Quand le fumeur aspire, un microprocesseur intégré active un atomiseur qui mélange le liquide avec l'air inspiré. Ce mélange propulsé sous forme de vapeur d'eau est inhalé par le fumeur. Sans goudron, ni monoxyde de carbone, elle est cependant proposée avec ou sans nicotine, selon que l'on choisisse une méthode pour arrêter de fumer, ou pour continuer sans détruire sa santé.

Plusieurs coffrets s'offrent à ce futur nouveau genre de fumeurs.
En version jetable ou rechargeable, "high" (avec nicotine) ou "zéro" (sans nicotine), les packs, vendus à 20€ chacun, comprennent une cigarette électronique et quatre cartouches saveur "tabac blond".
À noter que le coffret Smok-it "mini-one" comprend une minibatterie de rechange, un câble USB, un câble allume-cigare, cinq cartouches de rechange, une boîte de transport et une housse de protection. Technologie oblige.

Nouveau ? Pas tellement, puisque d'autres cigarettes électroniques utilisent le glycérol.
Les plus connus sont les cigarettes et cigares Cigartex.

[Source : lepoint.fr 28/04/09]

[lechatjaune]

Ne l'appelez plus «grippe porcine» mais... A (H1N1)

L'OMS a tranché : la grippe qui se propage dans le monde portera désormais son nom scientifique au grand soulagement des producteurs de porcs et du Mexique.

La guerre des noms a pris fin.

Une semaine après son apparition sur le devant de la scène sanitaire, la «grippe porcine», qui s'est répandue au Mexique, a été rebaptisée jeudi «grippe A (H1N1)», par l'Organisation mondiale de la santé.
Avec ce nouveau patronyme très politiquement correct, qui reprend la dénomination médicale du virus, l'agence onusienne espère faire taire toutes les polémiques autour du nom de la maladie.

Le terme «grippe porcine» avait été très décrié, à la fois par les producteurs de cochons et par l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Plusieurs organisations de producteurs de porcs, notamment celles du Canada et du Brésil, avaient protesté par écrit à l'OMS.
Elles estimaient que la dénomination grippe porcine «portait préjudice aux producteurs de porc du monde entier et pouvait entraîner de sérieuses pertes» pour le secteur dont les cours ont commencé à baisser.
Surtout, soulignaient les producteurs, la dénomination «grippe porcine» est inexacte, scientifiquement parlant. «Ce virus a à la fois des caractéristiques porcines, aviaires et humaines.
Mais à ce jour il n'a pas été isolé sur des animaux», avait en effet critiqué l'OIE, en début de semaine. «Il n'est donc pas justifié d'appeler cette maladie grippe porcine», s'était plainte l'organisation, qui proposait de rebaptiser le virus «grippe nord-américaine».

«Grippe mexicaine» un terme jugé discriminatoire

La dénomination «grippe porcine» gênait également Israël. En hébreu, la "grippe porcine" se traduit par «la grippe des porcs», or dans la religion juive le cochon est considéré comme un animal impur.
Pour ne pas avoir à prononcer le nom de la bête, le vice-ministre israélien de la Santé, l'ultra-orthodoxe Yaakov Litzman, avait retenu lundi le terme de «grippe du Mexique».
Cette appellation n'avait pas fait long feu, l'ambassadeur du Mexique en Israël ayant présenté une protestation officielle.

Le Mexique s'est d'ailleurs montré très sourcilleux à ce sujet.
Alors que nombre de journalistes français reprenaient à leur compte le terme «grippe mexicaine», l'ambassade du Mexique en France a pris jeudi contact avec les médias concernés pour tenter de contrer le phénomène.

«L'utilisation de ce type de dénomination est discriminatoire et nuit à l'image d'un pays qui lutte de façon rapide et efficace pour éviter la propagation de ce virus et dont la stratégie a été reconnue par plusieurs états et organismes tels que l'OMS et l'Organisation panaméricaine de la santé», déclarait un communiqué de l'ambassade.
«Pourquoi cibler le Mexique? Je ne l'accepte pas. Ce n'est pas le seul foyer. Ca a commencé en Amérique du Nord, pas seulement au Mexique», dénonçait l'ambassadeur du Mexique à Paris, Carlos de Icaza.

Soucieuse de ménager les intérêts économiques de ses producteurs et la susceptibilité de ses partenaires étrangers, la Commission européenne avait elle préconisé un troisième patronyme : «nouvelle grippe» («novel flu» en anglais).

[Source : LeFigaro.fr 01/05/09]

[LeeLoo19]

Deux cas confirmés en France, un troisième très probable
Deux cas de grippe porcine sont désormais déclarés "avérés" en France tandis qu'un troisième cas est "très fortement suspect", a annoncé vendredi la ministre de la Santé Roselyne Bachelot. "Nous avons le cas d'un homme de 49 ans qui est hospitalisé à Bichat. Nous avons une femme de 24 ans qui est hospitalisée à La Pitié Salpêtrière, et nous avons un cas très fortement suspect qui risque de se révéler probablement positif à Necker", a déclaré la ministre sur TF1. Selon le professeur Olivier Lortholary, chef de service à Necker, il s'agirait d'un homme âgé de 37 ans. "Ces personnes vont bien. Elles ont été traitées par les traitements antiviraux", a précisé Roselyne Bachelot, ajoutant qu'elles provenaient "toutes du Mexique". "Nous faisons les recherches, bien entendu, grâce à cette traçabilité des voyageurs pour voir les personnes avec lesquelles elles ont été en contact et pouvoir ainsi les prendre en charge", a indiqué la ministre. Lire la suite l'article
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Ces deux premiers cas avérés en France ont été confirmés "sur la base des résultats d'analyses virologiques effectuées par le Centre national de référence de la grippe de l'Institut Pasteur", a indiqué l'Institut de veille sanitaire dans un communiqué. "Il faut prendre toutes les précautions car ce virus a tué, il a tué au Mexique, même si la forme apparaît bénigne dans notre pays : précautions pour les voyageurs qui reviennent du Mexique, ou d'autres zones infectées, précautions pour les voyageurs qui viendraient à s'y rendre", a souligné Roselyne Bachelot. La ministre a estimé qu'à la lumière de ces "cas avérés", la décision de précaution qui a été prise de passer au niveau 5 du plan d'alerte pandémique français "se révèle particulièrement pertinente". Deux autres cas probables se trouvent en Aquitaine et en Midi-Pyrénées, selon le décompte fourni par l'Institut de veille sanitaire (InVS) au cours d'un point de presse vendredi après-midi au ministère de l'Intérieur.

33 millions de traitements antiviraux disponibles

[Alno]

Méningite: MSF souligne "l'ampleur" de l'épidémie en Afrique de l'Ouest

Médecins sans Frontières met l'accent dans un dossier publié mardi sur "l'ampleur inhabituelle" de l'épidémie de méningite qui frappe l'Afrique de l'Ouest, assurant qu'au moins 1.900 personnes sont mortes de cette maladie depuis début 2009 au Nigeria, au Niger et au Tchad.

Qualifiant cette épidémie de "majeure", l'ONG médicale souligne que si "c'est la grippe porcine" qui retient actuellement l'attention de la communauté internationale, la méningite est "une maladie très contagieuse qui entraîne un risque de décès de 50% si le malade ne reçoit pas de traitement".

Les épidémies de méningite sont un fléau bien connu dans les pays d'Afrique de l'Ouest, rappelle MSF. "Mais cette année, les épidémies ont atteint une ampleur inhabituelle".

"Plus de 1.900 personnes infectées par la méningite sont mortes depuis le début de l'année au Nigeria, au Niger et au Tchad", assure MSF, citant des bilans des ministères de la Santé de ces pays.

Au Nigeria, "c'est la pire épidémie de méningite dans le pays depuis 1996", poursuit l'ONG médicale, précisant que plus de 50.000 cas de méningite, dont 1.500 décès, ont été enregistrés par les équipes mixtes de MSF/ministère de la Santé" dans neuf Etats du Nord du pays. "Le nombre des malades continue d'augmenter dans certaines zones", ajoute MSF.

Le Niger est "relativement moins touché, mais l'épidémie s'est propagée dans des régions au sud du pays. 6.465 cas de méningite et 288 décès ont été enregistrés dans les régions de Dosso, Maradi et Zinder", commente-t-elle.

Des campagnes de vaccination sont menées par l'ONG en collaboration avec les ministères de la Santé. Au total, environ 5,5 millions de personnes ont déjà été immunisées et des campagnes supplémentaires pour environ 1,8 million de personnes sont en cours au Nigeria, au Niger et au Tchad. Il s'agit de la "campagne de vaccination la plus importante jamais menée par MSF", précise le texte.

La méningite est une infection des méninges - enveloppes du système nerveux central (cerveau et moelle épinière).

Elle se manifeste notamment par des maux de tête soudains et intenses, une fièvre élevée, des nausées et des vomissements.