Actualités 2009
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2009
Loi Bachelot: Mardi, c'est manif' chez les médecins et les universitaires
Hôpitaux et universités, même combat. En tout cas le temps d'une journée de manifestation. Le monde universitaire, les médecins et autres personnels des hôpitaux sont appelés à une journée d'actions ce mardi pour protester contre les réformes gouvernementales dans l'enseignement supérieur et dans la santé.
A la mi-journée, le taux de participation des médecins hospitaliers était de 9,55% au plan national et de 50,16% à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, selon le ministère de la Santé. Sont cependant exclus de ce décompte les médecins se déclarant grévistes mais qui sont tenus de travailler.
Onzième journée de mobilisation:
Les enseignants-chercheurs, chercheurs et étudiants mobilisés depuis début février contre le décret sur le statut des enseignants-chercheurs ou la réforme de la formation organisent une nouvelle journée de manifestations partout en France. Il s'agira de la 11e journée de manifestations en treize semaines de conflit. Si certaines organisations appellent à la fin des blocages et la tenue des cours et des examens dans les universités, une intersyndicale FSU-CGT-Solidaires, Sauvons l'université, sauvons la recherche et Unef ainsi que la Coordination nationale des universités appellent à poursuivre le mouvement.
Cette journée coïncide avec celle choisie par les personnels des hôpitaux parisiens, y compris des chefs de service et professeurs peu habitués à manifester, pour dire leur opposition au projet de loi Bachelot. Ils se dirigeront vers le Sénat, où doit commencer le 11 mai l'examen du projet de loi «Hôpital, Patients, Santé, territoires» (HPST).
A Lille, des médecins ont décidé «de ne plus participer aux activités administratives» depuis lundi. Même initiative aux Hospices Civils de Lyon, tandis que la communauté médicale de Caen envisage de former mardi une «chaîne humaine hospitalière autour du CHU». Les personnels hospitaliers reprochent au projet HPST de «caler l'hôpital sur l'entreprise» en renforçant un directeur qui «pourra n'avoir aucune compétence médicale» et estiment qu'il «organise des suppressions massives et injustifiées d'emploi d'infirmiers et d'aides-soignants».
Hôpitaux et universités, même combat. En tout cas le temps d'une journée de manifestation. Le monde universitaire, les médecins et autres personnels des hôpitaux sont appelés à une journée d'actions ce mardi pour protester contre les réformes gouvernementales dans l'enseignement supérieur et dans la santé.
A la mi-journée, le taux de participation des médecins hospitaliers était de 9,55% au plan national et de 50,16% à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, selon le ministère de la Santé. Sont cependant exclus de ce décompte les médecins se déclarant grévistes mais qui sont tenus de travailler.
Onzième journée de mobilisation:
Les enseignants-chercheurs, chercheurs et étudiants mobilisés depuis début février contre le décret sur le statut des enseignants-chercheurs ou la réforme de la formation organisent une nouvelle journée de manifestations partout en France. Il s'agira de la 11e journée de manifestations en treize semaines de conflit. Si certaines organisations appellent à la fin des blocages et la tenue des cours et des examens dans les universités, une intersyndicale FSU-CGT-Solidaires, Sauvons l'université, sauvons la recherche et Unef ainsi que la Coordination nationale des universités appellent à poursuivre le mouvement.
Cette journée coïncide avec celle choisie par les personnels des hôpitaux parisiens, y compris des chefs de service et professeurs peu habitués à manifester, pour dire leur opposition au projet de loi Bachelot. Ils se dirigeront vers le Sénat, où doit commencer le 11 mai l'examen du projet de loi «Hôpital, Patients, Santé, territoires» (HPST).
A Lille, des médecins ont décidé «de ne plus participer aux activités administratives» depuis lundi. Même initiative aux Hospices Civils de Lyon, tandis que la communauté médicale de Caen envisage de former mardi une «chaîne humaine hospitalière autour du CHU». Les personnels hospitaliers reprochent au projet HPST de «caler l'hôpital sur l'entreprise» en renforçant un directeur qui «pourra n'avoir aucune compétence médicale» et estiment qu'il «organise des suppressions massives et injustifiées d'emploi d'infirmiers et d'aides-soignants».
IDE
Re: Actualités 2009
Congé maladie + Face Book = virée !
Se faire recruter sur Facebook… et se faire renvoyer à cause de Facebook.
Une employée suisse d'une compagnie d'assurance, Nationale Suisse, a été licenciée après avoir été aperçue en train de surfer sur Facebook. La jeune femme avait déclaré à son employeur qu'elle ne pouvait pas travailler face à un ordinateur et devait rester allongée dans le noir.
Or, son employeur s'est aperçu qu'elle était active sur le réseau social. "Cet abus de confiance, plus que l'activité sur Facebook en elle-même, nous a forcé à mettre un terme au contrat de travail de cette employée", a argumenté la porte-parole de la compagnie d'assurance.
Certes, la jeune femme a reconnu s'être servie de Facebook. Mais, a-t-elle précisé au quotidien gratuit allémanique 20Minuten, seulement à partir de son téléphone portable iPhone. En revanche, elle accuse son employeur d'avoir envoyé un mystérieux "ami" pour l'espionner sur Facebook. Une accusation repoussée par Nationale Suisse, qui affirme que c'est une collègue qui a dénoncé son activité sur le réseau social… Avant que la compagnie d'assurance ne bannisse l'usage de Facebook au sein de l'entreprise.
Finalement, la jeune femme a précisé qu'elle ne porterait pas plainte contre son employeur et qu'elle allait quitter Facebook. On n'est jamais trop prudent.
Se faire recruter sur Facebook… et se faire renvoyer à cause de Facebook.
Une employée suisse d'une compagnie d'assurance, Nationale Suisse, a été licenciée après avoir été aperçue en train de surfer sur Facebook. La jeune femme avait déclaré à son employeur qu'elle ne pouvait pas travailler face à un ordinateur et devait rester allongée dans le noir.
Or, son employeur s'est aperçu qu'elle était active sur le réseau social. "Cet abus de confiance, plus que l'activité sur Facebook en elle-même, nous a forcé à mettre un terme au contrat de travail de cette employée", a argumenté la porte-parole de la compagnie d'assurance.
Certes, la jeune femme a reconnu s'être servie de Facebook. Mais, a-t-elle précisé au quotidien gratuit allémanique 20Minuten, seulement à partir de son téléphone portable iPhone. En revanche, elle accuse son employeur d'avoir envoyé un mystérieux "ami" pour l'espionner sur Facebook. Une accusation repoussée par Nationale Suisse, qui affirme que c'est une collègue qui a dénoncé son activité sur le réseau social… Avant que la compagnie d'assurance ne bannisse l'usage de Facebook au sein de l'entreprise.
Finalement, la jeune femme a précisé qu'elle ne porterait pas plainte contre son employeur et qu'elle allait quitter Facebook. On n'est jamais trop prudent.
IDE
Re: Actualités 2009
Epidémie et Internet: un attelage qui peut faire mal
Le Web s'enflamme sur la grippe porcine. Baromètre de tendance ou relais de panique?
C’est une vérité quasi universelle: qui cherche le nom d’une maladie sur le Net risque de tomber malade en lisant les contenus anxiogènes disponibles en ligne. Ou du moins, de stresser à mort. Le problème se pose depuis que la grippe porcine a frappé le Mexique la semaine dernière, surtout depuis que plusieurs cas sont avérés aux Etats-Unis ou en Espagne.
Si l’on regarde les recherches du jour sur le moteur de recherche Google, on trouve, sans surprise, que trois des dix requêtes les plus fréquentes aux Etats-Unis concernent la grippe porcine («swine flu» en anglais). Fait notable: les internautes cherchent visiblement une source d’informations sûre, puisque la troisième requête la plus recherchée est cdc.gov, qui désigne le site Web du Centre de contrôle des maladies et de la prévention. Le slogan du site? «Votre source en ligne pour une information vérifiée».
C’est dire si les internautes veulent en savoir plus sur un virus dont on ignore encore un certain nombre de données, comme le reconnaît Gregory Hartl, porte-parole de l’OMS interrogé par 20 Minutes.
Sujet numéro 1:
Tous les indicateurs du Web montrent que la grippe porcine est devenue le sujet de discussion numéro 1 sur le Web. Comme c’est le cas à chaque fois qu’une actualité mondiale déferle — attentats à Bombay, alerte à la grippe aviaire, investiture d’Obama. La preuve avec ce graphique Technorati qui montre l’apparition en flèche de la maladie dans les blogs depuis le 23 avril.
Même son de cloche sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, le site de micro-bloging, le mot-clé «swine flu» est premier dans les statistiques. Et sur Facebook, qui compte plus de 200 millions de membres dans le monde, une centaine de groupes sont nés («Ensemble contre la grippe porcine», «Pandémie de grippe porcine A/H1N1», etc.)
L’émetteur de confiance:
Problème: ceux qui écrivent sur la grippe porcine en ligne ne connaissent pas forcément le sujet. C’est le principe du Net: commenter surtout, plus rarement expertiser.
«Cela devient pathologique de voir ces gens qui veulent rédiger des messages contenant le mot clé swine flu, juste pour se faire voir sur Twitter», regrette le journaliste Evgeny Morozov sur Foreignpolicy.com dans un article dont le titre est éloquent: «Le pouvoir de désinformation de Twitter». «La grippe porcine est officiellement devenue la première épidémie sur ce réseau, infectant des centaines de messages rédigés en ligne, note un membre de Twitter. Où cela va-t-il s’arrêter? Quand des millions de messages auront été infectés?»
«Ce que l’on lit sur Twitter dépend de qui l’on suit, répond le blog. Si vous choisissez de suivre des gens qui paniquent, vous aurez des messages alarmants. Mais Twitter n’est qu’un outil. Reprocher à Twitter de distiller la panique, c’est comme reprocher au téléphone arabe de répandre des ragots.»
Tim O’Reilly, dont le blog est très influent sur le Net, pense la même chose. Pour lui, Twitter sert à communiquer. «Les propos de Morozov me rappellent la façon qu’ont certains de questionner la validité de Wikipédia en tant que source d’information. Wikipédia apporte incontestablement des réponses, même si elles ne sont pas toujours pertinentes, à des millions de personnes chaque jour.»
Flux et afflux:
La réactivité du Net permet à tous d’être informés (ou désinformés, c’est selon) en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.
Reste que l’ampleur donnée par le Net à ce qui pourrait devenir une pandémie, selon les autorités mondiales de santé, pourrait avoir un dommage collatéral: précipiter les gens se sentant fiévreux à l’hôpital, générant un flux difficile à gérer pour les personnels soignants. Là-dessus, Gregory Hartl est clair: «Si vous avez de la fièvre ou des symptômes apparentés à ceux de la grippe porcine, allez chez votre médecin traitant plutôt qu’aux urgences.»
Pour finir, sur la Toile, on trouve aussi ce drôle de site, Shouldibeworriedaboutswineflu.com («Dois-je m’inquiéter pour la grippe porcine?» en VF). La réponse? «Non!».
Le Web s'enflamme sur la grippe porcine. Baromètre de tendance ou relais de panique?
C’est une vérité quasi universelle: qui cherche le nom d’une maladie sur le Net risque de tomber malade en lisant les contenus anxiogènes disponibles en ligne. Ou du moins, de stresser à mort. Le problème se pose depuis que la grippe porcine a frappé le Mexique la semaine dernière, surtout depuis que plusieurs cas sont avérés aux Etats-Unis ou en Espagne.
Si l’on regarde les recherches du jour sur le moteur de recherche Google, on trouve, sans surprise, que trois des dix requêtes les plus fréquentes aux Etats-Unis concernent la grippe porcine («swine flu» en anglais). Fait notable: les internautes cherchent visiblement une source d’informations sûre, puisque la troisième requête la plus recherchée est cdc.gov, qui désigne le site Web du Centre de contrôle des maladies et de la prévention. Le slogan du site? «Votre source en ligne pour une information vérifiée».
C’est dire si les internautes veulent en savoir plus sur un virus dont on ignore encore un certain nombre de données, comme le reconnaît Gregory Hartl, porte-parole de l’OMS interrogé par 20 Minutes.
Sujet numéro 1:
Tous les indicateurs du Web montrent que la grippe porcine est devenue le sujet de discussion numéro 1 sur le Web. Comme c’est le cas à chaque fois qu’une actualité mondiale déferle — attentats à Bombay, alerte à la grippe aviaire, investiture d’Obama. La preuve avec ce graphique Technorati qui montre l’apparition en flèche de la maladie dans les blogs depuis le 23 avril.
Même son de cloche sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, le site de micro-bloging, le mot-clé «swine flu» est premier dans les statistiques. Et sur Facebook, qui compte plus de 200 millions de membres dans le monde, une centaine de groupes sont nés («Ensemble contre la grippe porcine», «Pandémie de grippe porcine A/H1N1», etc.)
L’émetteur de confiance:
Problème: ceux qui écrivent sur la grippe porcine en ligne ne connaissent pas forcément le sujet. C’est le principe du Net: commenter surtout, plus rarement expertiser.
«Cela devient pathologique de voir ces gens qui veulent rédiger des messages contenant le mot clé swine flu, juste pour se faire voir sur Twitter», regrette le journaliste Evgeny Morozov sur Foreignpolicy.com dans un article dont le titre est éloquent: «Le pouvoir de désinformation de Twitter». «La grippe porcine est officiellement devenue la première épidémie sur ce réseau, infectant des centaines de messages rédigés en ligne, note un membre de Twitter. Où cela va-t-il s’arrêter? Quand des millions de messages auront été infectés?»
«Ce que l’on lit sur Twitter dépend de qui l’on suit, répond le blog. Si vous choisissez de suivre des gens qui paniquent, vous aurez des messages alarmants. Mais Twitter n’est qu’un outil. Reprocher à Twitter de distiller la panique, c’est comme reprocher au téléphone arabe de répandre des ragots.»
Tim O’Reilly, dont le blog est très influent sur le Net, pense la même chose. Pour lui, Twitter sert à communiquer. «Les propos de Morozov me rappellent la façon qu’ont certains de questionner la validité de Wikipédia en tant que source d’information. Wikipédia apporte incontestablement des réponses, même si elles ne sont pas toujours pertinentes, à des millions de personnes chaque jour.»
Flux et afflux:
La réactivité du Net permet à tous d’être informés (ou désinformés, c’est selon) en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.
Reste que l’ampleur donnée par le Net à ce qui pourrait devenir une pandémie, selon les autorités mondiales de santé, pourrait avoir un dommage collatéral: précipiter les gens se sentant fiévreux à l’hôpital, générant un flux difficile à gérer pour les personnels soignants. Là-dessus, Gregory Hartl est clair: «Si vous avez de la fièvre ou des symptômes apparentés à ceux de la grippe porcine, allez chez votre médecin traitant plutôt qu’aux urgences.»
Pour finir, sur la Toile, on trouve aussi ce drôle de site, Shouldibeworriedaboutswineflu.com («Dois-je m’inquiéter pour la grippe porcine?» en VF). La réponse? «Non!».
IDE
- lechatjaune
- Accro
- Messages : 956
- Inscription : 05 avr. 2009 19:16
Re: Actualités 2009
L’inceste bientôt reconnu dans le code pénal ?
C’est aujourd’hui, mardi 28 avril, que sera examinée la proposition de loi de Marie Louise Fort, député UMP, selon laquelle le Code Pénal devrait reconnaître l’inceste.
Jusqu’à maintenant, cette bible juridique ne connaissait que le «viol par personne ayant autorité ».
En France, plus de deux millions de personnes, soit 2,3% de la population, seraient victimes d’incestes. Un chiffre effrayant. Les textes de loi actuels ne reconnaissent que « les viols par personne ayant autorité », autrement dit, un tuteur, par exemple, ou un simple professeur.
« Notre pays n’a pas levé le non-dit autour de l’inceste », déplore la député de l’Yonne à l’origine de cette loi. Soutenue par 150 députés, le nouveau texte devrait requalifier les viols et les agressions sexuelles, qui deviendront incestueux lorsque le mineur sera violé par « son oncle ou sa tante, son frère ou sa sœur, son neveu ou sa nièce », ainsi que par le « conjoint ou le concubin de ces derniers », ou encore « le partenaire lié par un PACS avec l’une de ces personnes ».
Fondamentalement, cette proposition de loi ne change rien. La peine maximale sera toujours de 15 ans, et l’inceste ne sera pas un « crime spécifique ». Marie Louise Fort tient plus particulièrement à reconnaître cet acte pour aider la victime à mieux se reconstruire, elle estime que « c’est très important pour elles ».
L’essentiel est que la notion d’inceste apparaisse.
[Source : lesinfos.com]
C’est aujourd’hui, mardi 28 avril, que sera examinée la proposition de loi de Marie Louise Fort, député UMP, selon laquelle le Code Pénal devrait reconnaître l’inceste.
Jusqu’à maintenant, cette bible juridique ne connaissait que le «viol par personne ayant autorité ».
En France, plus de deux millions de personnes, soit 2,3% de la population, seraient victimes d’incestes. Un chiffre effrayant. Les textes de loi actuels ne reconnaissent que « les viols par personne ayant autorité », autrement dit, un tuteur, par exemple, ou un simple professeur.
« Notre pays n’a pas levé le non-dit autour de l’inceste », déplore la député de l’Yonne à l’origine de cette loi. Soutenue par 150 députés, le nouveau texte devrait requalifier les viols et les agressions sexuelles, qui deviendront incestueux lorsque le mineur sera violé par « son oncle ou sa tante, son frère ou sa sœur, son neveu ou sa nièce », ainsi que par le « conjoint ou le concubin de ces derniers », ou encore « le partenaire lié par un PACS avec l’une de ces personnes ».
Fondamentalement, cette proposition de loi ne change rien. La peine maximale sera toujours de 15 ans, et l’inceste ne sera pas un « crime spécifique ». Marie Louise Fort tient plus particulièrement à reconnaître cet acte pour aider la victime à mieux se reconstruire, elle estime que « c’est très important pour elles ».
L’essentiel est que la notion d’inceste apparaisse.
[Source : lesinfos.com]
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
Re: Actualités 2009
L'Assemblée inscrit l'inceste dans le code pénal
L'Assemblée nationale a adopté, dans la nuit de mardi à mercredi 29 avril, la proposition de loi de la députée UMP Marie-Louise Fort pour mieux "prévenir, identifier et sanctionner l'inceste", notamment en l'inscrivant dans le code pénal. Le texte a été adopté par 124 voix pour, aucune contre et 16 abstentions. La majorité (UMP et Nouveau Centre) a voté pour, l'opposition (PS, PCF, Verts) s'est abstenue.
Le texte donne un cadre juridique à l'inceste qu'il définit comme "viols et agressions sexuelles commis sur un mineur par son ascendant, son oncle ou sa tante, son frère ou sa soeur, sa nièce ou son neveu, le conjoint ou le concubin de ces derniers" ainsi que "le partenaire lié par un PACS avec l'une de ces personnes". Il trace par ailleurs des "pistes" de prévention et prévoit que les associations de lutte contre l'inceste puissent se constituer partie civile.
Selon la proposition de loi, cosignée par certains députés de l'opposition, "un mineur ne peut être consentant à un acte sexuel avec un membre de sa famille". La notion de contrainte est également précisée, "car la question du consentement est centrale dans la répression de l'inceste". La législation actuelle ne réprime pas expressément l'inceste et les agressions sexuelles incestueuses, "considérés dans un tout que sont les viols d'une part et les autres agressions sexuelles d'autre part".
Cette proposition de loi est issue d'un rapport présenté par la députée UMP fin janvier. Un précédent rapport de Christian Estrosi (UMP), remis en 2005 au ministre de la justice de l'époque, Pascal Clément, allait dans le même sens, mais n'avait pas été suivi d'effet. Deux propositions de M. Estrosi ont été introduites dans le texte. La première prévoit que "le mineur, victime d'une infraction sexuelle, soit assisté d'un avocat tout au long de la procédure et ce dès le début de l'enquête". L'autre relève de deux à cinq ans les peines de prison encourues par les personnes coupables "d'atteinte sexuelle incestueuse" commise sur un mineur de plus de 15 ans. L'amende prévue passe de 30 000 euros à 75 000 euros.
Mardi après-midi, lors de la séance des questions au gouvernement, la garde des sceaux Rachida Dati a affirmé qu'elle soutenait "pleinement cette initiative qui répond à une attente des victimes".
"Sur le principe, vous avez notre adhésion. Toutefois, nous nous interrogeons sur certaines solutions juridiques et sociales que vous avez préconisées et nous sommes heurtés par la procédure précipitée qui a été utilisée pour aborder une question aussi lourde de sens", a déploré George Pau-Langevin (PS). Le communiste Michel Vaxès a appelé de son côté à l'abandon du texte et à la mise en place d'une "mission d'information qui pendant des mois aurait mis en débat la question de l'inceste" afin d'arriver à une rédaction "consensuelle".
La mesure prévoyant dans le texte initial "le regroupement dans chaque département de professionnels de la santé, de l'action sociale et de la justice au sein d'une même structure de référence", a été déclarée irrecevable par la commission des finances au titre de l'article 40 de la Constitution. Cet article interdit aux parlementaires de prendre une initiative créant "une charge publique". Ce texte doit encore être examiné par le Sénat.
L'Assemblée nationale a adopté, dans la nuit de mardi à mercredi 29 avril, la proposition de loi de la députée UMP Marie-Louise Fort pour mieux "prévenir, identifier et sanctionner l'inceste", notamment en l'inscrivant dans le code pénal. Le texte a été adopté par 124 voix pour, aucune contre et 16 abstentions. La majorité (UMP et Nouveau Centre) a voté pour, l'opposition (PS, PCF, Verts) s'est abstenue.
Le texte donne un cadre juridique à l'inceste qu'il définit comme "viols et agressions sexuelles commis sur un mineur par son ascendant, son oncle ou sa tante, son frère ou sa soeur, sa nièce ou son neveu, le conjoint ou le concubin de ces derniers" ainsi que "le partenaire lié par un PACS avec l'une de ces personnes". Il trace par ailleurs des "pistes" de prévention et prévoit que les associations de lutte contre l'inceste puissent se constituer partie civile.
Selon la proposition de loi, cosignée par certains députés de l'opposition, "un mineur ne peut être consentant à un acte sexuel avec un membre de sa famille". La notion de contrainte est également précisée, "car la question du consentement est centrale dans la répression de l'inceste". La législation actuelle ne réprime pas expressément l'inceste et les agressions sexuelles incestueuses, "considérés dans un tout que sont les viols d'une part et les autres agressions sexuelles d'autre part".
Cette proposition de loi est issue d'un rapport présenté par la députée UMP fin janvier. Un précédent rapport de Christian Estrosi (UMP), remis en 2005 au ministre de la justice de l'époque, Pascal Clément, allait dans le même sens, mais n'avait pas été suivi d'effet. Deux propositions de M. Estrosi ont été introduites dans le texte. La première prévoit que "le mineur, victime d'une infraction sexuelle, soit assisté d'un avocat tout au long de la procédure et ce dès le début de l'enquête". L'autre relève de deux à cinq ans les peines de prison encourues par les personnes coupables "d'atteinte sexuelle incestueuse" commise sur un mineur de plus de 15 ans. L'amende prévue passe de 30 000 euros à 75 000 euros.
Mardi après-midi, lors de la séance des questions au gouvernement, la garde des sceaux Rachida Dati a affirmé qu'elle soutenait "pleinement cette initiative qui répond à une attente des victimes".
"Sur le principe, vous avez notre adhésion. Toutefois, nous nous interrogeons sur certaines solutions juridiques et sociales que vous avez préconisées et nous sommes heurtés par la procédure précipitée qui a été utilisée pour aborder une question aussi lourde de sens", a déploré George Pau-Langevin (PS). Le communiste Michel Vaxès a appelé de son côté à l'abandon du texte et à la mise en place d'une "mission d'information qui pendant des mois aurait mis en débat la question de l'inceste" afin d'arriver à une rédaction "consensuelle".
La mesure prévoyant dans le texte initial "le regroupement dans chaque département de professionnels de la santé, de l'action sociale et de la justice au sein d'une même structure de référence", a été déclarée irrecevable par la commission des finances au titre de l'article 40 de la Constitution. Cet article interdit aux parlementaires de prendre une initiative créant "une charge publique". Ce texte doit encore être examiné par le Sénat.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
Les médecins invités à prescrire plus de génériques
L'assurance-maladie demande maintenant aux médecins de prescrire moins de molécules qui n'ont pas de « copie » bon marché.
Le directeur général de la Caisse d'assurance-maladie, Frédéric Van Roekeghem, est « satisfait » de la place atteinte par les médicaments génériques en France. En janvier, les pharmaciens ont délivré une copie bon marché à la place du produit de marque dans 82,5 % des cas lorsque c'est possible. Il y a trois ans, ce taux de substitution était encore inférieur à 50 %. La Sécurité sociale a économisé quelque 905 millions d'euros l'an dernier grâce aux génériques, soit environ 5 % des dépenses de médicaments. Une belle progression donc, mais qui atteint désormais un plafond.
Pour 2009, l'assurance-maladie ne vise qu'un « maintien » du taux de substitution. L'effort portera sur certaines zones en dessous de la moyenne, comme l'Ile-de-France. La totalité des départements va se voir appliquer le dispositif « tiers payant contre génériques », qui supprime l'avance de frais par la Sécurité sociale lorsque le patient refuse le générique proposé par le pharmacien. Mais, hormis cette petite marge de progression, la question de la substitution est globalement « réglée », juge Frédéric Van Roekeghem. L'assurance-maladie adopte maintenant un deuxième angle d'attaque, en s'appuyant cette fois sur les médecins. L'objectif est de les inciter à prescrire plus souvent des médicaments ayant perdu leur brevet, et pour lesquels il existe des versions génériques. Car les laboratoires commercialisent régulièrement de nouveaux produits, sous brevet, qui prennent le relais des molécules tombées dans le domaine public.
Si les médecins reportent leurs prescriptions sur ces nouveaux médicaments, la progression des génériques est mécaniquement ralentie. C'est le cas actuellement. « Les prescriptions de médicaments pour lesquels il existe un générique ne représentent que 28 % de l'ensemble des prescriptions. Non seulement cette proportion est faible par rapport à d'autres pays d'Europe, mais elle recule légèrement », souligne Pascal Brière, qui préside le Gemme, l'association des laboratoires de génériques.
Pour inverser la tendance, la CNAM attribuera désormais une prime aux médecins qui accepteront de prescrire une proportion élevée de médicaments pour lesquels un générique existe. Ce système vient d'entrer en vigueur. Il concerne les produits massivement prescrits comme les antidépresseurs, les anti-ulcéreux ou les anticholestérols.
L'assurance-maladie demande maintenant aux médecins de prescrire moins de molécules qui n'ont pas de « copie » bon marché.
Le directeur général de la Caisse d'assurance-maladie, Frédéric Van Roekeghem, est « satisfait » de la place atteinte par les médicaments génériques en France. En janvier, les pharmaciens ont délivré une copie bon marché à la place du produit de marque dans 82,5 % des cas lorsque c'est possible. Il y a trois ans, ce taux de substitution était encore inférieur à 50 %. La Sécurité sociale a économisé quelque 905 millions d'euros l'an dernier grâce aux génériques, soit environ 5 % des dépenses de médicaments. Une belle progression donc, mais qui atteint désormais un plafond.
Pour 2009, l'assurance-maladie ne vise qu'un « maintien » du taux de substitution. L'effort portera sur certaines zones en dessous de la moyenne, comme l'Ile-de-France. La totalité des départements va se voir appliquer le dispositif « tiers payant contre génériques », qui supprime l'avance de frais par la Sécurité sociale lorsque le patient refuse le générique proposé par le pharmacien. Mais, hormis cette petite marge de progression, la question de la substitution est globalement « réglée », juge Frédéric Van Roekeghem. L'assurance-maladie adopte maintenant un deuxième angle d'attaque, en s'appuyant cette fois sur les médecins. L'objectif est de les inciter à prescrire plus souvent des médicaments ayant perdu leur brevet, et pour lesquels il existe des versions génériques. Car les laboratoires commercialisent régulièrement de nouveaux produits, sous brevet, qui prennent le relais des molécules tombées dans le domaine public.
Si les médecins reportent leurs prescriptions sur ces nouveaux médicaments, la progression des génériques est mécaniquement ralentie. C'est le cas actuellement. « Les prescriptions de médicaments pour lesquels il existe un générique ne représentent que 28 % de l'ensemble des prescriptions. Non seulement cette proportion est faible par rapport à d'autres pays d'Europe, mais elle recule légèrement », souligne Pascal Brière, qui préside le Gemme, l'association des laboratoires de génériques.
Pour inverser la tendance, la CNAM attribuera désormais une prime aux médecins qui accepteront de prescrire une proportion élevée de médicaments pour lesquels un générique existe. Ce système vient d'entrer en vigueur. Il concerne les produits massivement prescrits comme les antidépresseurs, les anti-ulcéreux ou les anticholestérols.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
La contraception d’urgence gagne du terrain
A partir du mois de juillet, des milliers de petites Anglaises dès l’âge de 11 ans pourront obtenir la pilule du lendemain à l’école.
Il leur suffira d’adresser un SMS à l’infirmière de leur établissement. Aux Etats-Unis, la cour fédérale de New York vient quant à elle d’ordonner à la Food and Drug Administration (FDA) d’autoriser la mise à disposition sans ordonnance de la pilule du lendemain pour les jeunes femmes de plus de 17 ans.
Lancée dans le comté d’Oxfordshire, l’initiative britannique devrait ensuite être étendue à tout le pays. L’objectif est de réduire le nombre de grossesses non désirées chez des adolescentes, qui constitue outre- Manche un phénomène préoccupant.
Pour le Dr Françoise Tourmen, vice-présidente de l’Association française pour la Contraception, cette initiative est pourtant peu compréhensible. « Même s’ils observent un nombre important de grossesses non désirées, il me semble que 11 ans, c’est vraiment très jeune. Les filles sont à peine pubères ».
En France, une mineure peut obtenir gratuitement une pilule du lendemain soit auprès d’une infirmière scolaire, soit auprès d’un pharmacien ou encore d’un centre de planning familial. « Mais dans tous les cas, elle doit obligatoirement avoir un entretien avec un professionnel », poursuit le Dr Tourmen. « Cet entretien est essentiel, ne serait-ce que pour s’assurer que la jeune fille ira consulter un médecin pour éventuellement mettre en place une contraception régulière si elle en a besoin. »
Soulignons enfin qu’une nouvelle pilule du lendemain - Ella One - devrait obtenir son autorisation de mise sur le marché en Europe, au cours de l’année 2009. La nouveauté, c’est qu’elle est efficace pendant 5 jours, au lieu de 3 pour les contraceptifs d’urgence actuels.
A partir du mois de juillet, des milliers de petites Anglaises dès l’âge de 11 ans pourront obtenir la pilule du lendemain à l’école.
Il leur suffira d’adresser un SMS à l’infirmière de leur établissement. Aux Etats-Unis, la cour fédérale de New York vient quant à elle d’ordonner à la Food and Drug Administration (FDA) d’autoriser la mise à disposition sans ordonnance de la pilule du lendemain pour les jeunes femmes de plus de 17 ans.
Lancée dans le comté d’Oxfordshire, l’initiative britannique devrait ensuite être étendue à tout le pays. L’objectif est de réduire le nombre de grossesses non désirées chez des adolescentes, qui constitue outre- Manche un phénomène préoccupant.
Pour le Dr Françoise Tourmen, vice-présidente de l’Association française pour la Contraception, cette initiative est pourtant peu compréhensible. « Même s’ils observent un nombre important de grossesses non désirées, il me semble que 11 ans, c’est vraiment très jeune. Les filles sont à peine pubères ».
En France, une mineure peut obtenir gratuitement une pilule du lendemain soit auprès d’une infirmière scolaire, soit auprès d’un pharmacien ou encore d’un centre de planning familial. « Mais dans tous les cas, elle doit obligatoirement avoir un entretien avec un professionnel », poursuit le Dr Tourmen. « Cet entretien est essentiel, ne serait-ce que pour s’assurer que la jeune fille ira consulter un médecin pour éventuellement mettre en place une contraception régulière si elle en a besoin. »
Soulignons enfin qu’une nouvelle pilule du lendemain - Ella One - devrait obtenir son autorisation de mise sur le marché en Europe, au cours de l’année 2009. La nouveauté, c’est qu’elle est efficace pendant 5 jours, au lieu de 3 pour les contraceptifs d’urgence actuels.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
Tchernobyl a 23 ans
C’était le 26 avril 1986... Demain, les Ukrainiens vont comme chaque année depuis 23 ans commémorer la plus grande catastrophe de l’Histoire du nucléaire civile. En France, la date est mal vécue par les 650 malades de la thyroïde qui ont porté plainte contre X pour empoisonnement. Les premières plaintes ont été déposées en 2001... L’instruction est toujours en cours. A l’époque, les autorités françaises n’ont pas prononcé ces mots : le nuage s’est arrêté à la frontière. Mais elles ont certifié que les niveaux de contamination ne justifiaient pas l’adoption de contre mesures. Ces contre mesures qui était pourtant recommandées en Allemagne par exemple : avec interdiction de manger des légumes à feuilles ou de boire du lait. Depuis on sait que la pluie a précipité des particules radioactives sur les Vosges, les Alpes, et la Corse. Depuis on a compté des sangliers et des champignons radioactifs : la pluie radioactive s’est concentrée dans les creux comme dans une cuvette, les champignons poussent dans ces coins humides, les sangliers mangent des champignons... Mais a chaque alerte, les scientifiques ont calmé le jeu : il faudrait consommer tous les jours des quantités astronomiques de champignons ou de sangliers et pendant des années pour dépasser la dose maximale autorisé fixée par l’OMS, l’Organisation mondiale de la santé. Tchernobyl a modifié le discours officiel : aujourd’hui on reconnait que le risque zéro n’existe pas. Tchernobyl a pendant un temps porté un coup d’arrêt au développement de l’énergie nucléaire. Mais depuis l’accord de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’atome relève peu à peu la tête au motif qu’une centrale nucléaire n’émet pas de gaz carbonique, contrairement au pétrole ou au charbon. Là bas, la centrale éventrée, recouverte à la hâte par un sarcophage qui se fissure, là bas, on attend les travaux de sécurisation du site. La construction d’un nouveau sarcophage....
C’était le 26 avril 1986... Demain, les Ukrainiens vont comme chaque année depuis 23 ans commémorer la plus grande catastrophe de l’Histoire du nucléaire civile. En France, la date est mal vécue par les 650 malades de la thyroïde qui ont porté plainte contre X pour empoisonnement. Les premières plaintes ont été déposées en 2001... L’instruction est toujours en cours. A l’époque, les autorités françaises n’ont pas prononcé ces mots : le nuage s’est arrêté à la frontière. Mais elles ont certifié que les niveaux de contamination ne justifiaient pas l’adoption de contre mesures. Ces contre mesures qui était pourtant recommandées en Allemagne par exemple : avec interdiction de manger des légumes à feuilles ou de boire du lait. Depuis on sait que la pluie a précipité des particules radioactives sur les Vosges, les Alpes, et la Corse. Depuis on a compté des sangliers et des champignons radioactifs : la pluie radioactive s’est concentrée dans les creux comme dans une cuvette, les champignons poussent dans ces coins humides, les sangliers mangent des champignons... Mais a chaque alerte, les scientifiques ont calmé le jeu : il faudrait consommer tous les jours des quantités astronomiques de champignons ou de sangliers et pendant des années pour dépasser la dose maximale autorisé fixée par l’OMS, l’Organisation mondiale de la santé. Tchernobyl a modifié le discours officiel : aujourd’hui on reconnait que le risque zéro n’existe pas. Tchernobyl a pendant un temps porté un coup d’arrêt au développement de l’énergie nucléaire. Mais depuis l’accord de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’atome relève peu à peu la tête au motif qu’une centrale nucléaire n’émet pas de gaz carbonique, contrairement au pétrole ou au charbon. Là bas, la centrale éventrée, recouverte à la hâte par un sarcophage qui se fissure, là bas, on attend les travaux de sécurisation du site. La construction d’un nouveau sarcophage....
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
Premier cas avéré en Allemagne
L'Allemagne est à son tour touchée par l'épidémie de grippe mexicaine, avec le cas confirmé d'une patiente résidant près de Ratisbonne en Bavière (sud), a annoncé mercredi matin le ministère de la Santé de l'Etat régional de Bavière.
Nouvelles restrictions au Mexique, le bilan s'alourdit
La grippe porcine a continué à progresser mardi avec trois nouveaux pays touchés - Israël, la Nouvelle-Zélande et le Costa Rica - et des dizaines de cas confirmés dans le monde, ce qui a conduit l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) à maintenir un niveau d'alerte élevé.
Au Mexique, foyer de l'épidémie et seul pays où des cas mortels ont été recensés, la grippe porcine avait déjà fait 7 morts avérés (chiffre ramené de 20 à 7 mardi), mais le bilan pourrait s'élever à 159.
L'OMS a présenté mardi après-midi un bilan bien moins alarmiste, faisant état de 79 cas confirmés de grippe porcine dans le monde au total, sans préciser le nombre de morts.
L'Allemagne est à son tour touchée par l'épidémie de grippe mexicaine, avec le cas confirmé d'une patiente résidant près de Ratisbonne en Bavière (sud), a annoncé mercredi matin le ministère de la Santé de l'Etat régional de Bavière.
Nouvelles restrictions au Mexique, le bilan s'alourdit
La grippe porcine a continué à progresser mardi avec trois nouveaux pays touchés - Israël, la Nouvelle-Zélande et le Costa Rica - et des dizaines de cas confirmés dans le monde, ce qui a conduit l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) à maintenir un niveau d'alerte élevé.
Au Mexique, foyer de l'épidémie et seul pays où des cas mortels ont été recensés, la grippe porcine avait déjà fait 7 morts avérés (chiffre ramené de 20 à 7 mardi), mais le bilan pourrait s'élever à 159.
L'OMS a présenté mardi après-midi un bilan bien moins alarmiste, faisant état de 79 cas confirmés de grippe porcine dans le monde au total, sans préciser le nombre de morts.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
Adoption - Amélioration de l’information aux familles - Ouverture du portail internet gouvernemental http://www.adoption.gouv.fr" target="_blank
1er avril 2009
Recommandé par Jean-Marie COLOMBANI dans son rapport sur l’adoption, ce portail internet est un élément clé du plan d’action pour l’adoption présenté en Conseil des Ministres le 27 août 2008 et réaffirmé par le Premier Ministre lors du Comité interministériel pour l’adoption du 6 février dernier.
Il facilite l’accès aux candidats à l’adoption à une source fiable d’information, alimentée par tous les services de l’Etat compétents en matière d’adoption (ministères de la Famille, des Affaires étrangères et de la Justice).
Ce portail regroupe l’ensemble des liens utiles vers les sites internet des Conseils généraux, des intermédiaires pour l’adoption (organismes agréés pour l’adoption, Agence française de l’adoption) et des associations de familles adoptives.
Les familles y trouveront des éléments précis notamment sur le cadre juridique de l’adoption, les modalités d’obtention de l’agrément pour l’adoption ou encore les conditions posées par les pays d’origine des enfants en cas d’adoption internationale..
Les informations contenues sur ce portail seront en permanence actualisées, de sorte à proposer à toute personne intéressée par les questions de l’adoption les éléments de réponse à jour.
Une foire aux questions apportera les réponses aux questions les plus fréquemment posées directement sur le site.
1er avril 2009
Recommandé par Jean-Marie COLOMBANI dans son rapport sur l’adoption, ce portail internet est un élément clé du plan d’action pour l’adoption présenté en Conseil des Ministres le 27 août 2008 et réaffirmé par le Premier Ministre lors du Comité interministériel pour l’adoption du 6 février dernier.
Il facilite l’accès aux candidats à l’adoption à une source fiable d’information, alimentée par tous les services de l’Etat compétents en matière d’adoption (ministères de la Famille, des Affaires étrangères et de la Justice).
Ce portail regroupe l’ensemble des liens utiles vers les sites internet des Conseils généraux, des intermédiaires pour l’adoption (organismes agréés pour l’adoption, Agence française de l’adoption) et des associations de familles adoptives.
Les familles y trouveront des éléments précis notamment sur le cadre juridique de l’adoption, les modalités d’obtention de l’agrément pour l’adoption ou encore les conditions posées par les pays d’origine des enfants en cas d’adoption internationale..
Les informations contenues sur ce portail seront en permanence actualisées, de sorte à proposer à toute personne intéressée par les questions de l’adoption les éléments de réponse à jour.
Une foire aux questions apportera les réponses aux questions les plus fréquemment posées directement sur le site.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
Une française accouche en Allemagne : condamnation à la fessée civile
C’est une française qui partit accoucher ailleurs, dans une maison de naissance allemande, pour y trouver des conditions d’humanité en sécurité qu’elle n’a pas pu négocier en France. La sécurité sociale, agacée par ses demandes de remboursement (pourtant inférieures au coût d’un accouchement en France), l’a condamnée à une amende de 100 euros. Fessée civile. Comme si, au XXIème siècle en Occident, les femmes qui prétendent accoucher en sécurité sans interventions médicales systématiques, qui préfèrent le confort et l’humanité à la discipline collective, et choisissent comment et où elles veulent accoucher, comme si ces femmes devaient être corrigées.
Un accouchement bien comme il faut : restez bien sage, Madame, on s’occupe de tout
Accoucher, c’est simple. Il faut s’inscrire dans une maternité, et après on est pris en charge. Médicalement. Et financièrement.
C’est ce qu’a fait E.G. pour son premier enfant.
Elle a donc eu le droit à cela : rasage, lavement, rupture artificielle de la poche des eaux, sonde urinaire, monitorage fœtal en continu, séparation imposée avec mon mari par moments (porte fermée à clé), perfusion (bleu au bras et douleur pendant deux semaines), synthocinon (c’est une hormone de synthèse qui sert à accélérer les contractions), interdiction de boire (et forcément de manger), position "normale" non négociable (couchée sur le dos les pieds dans l’étrier), résultats du foot et prévisions météo pendant l’expulsion, bébé enlevé dès la naissance sans information sur ce qu’on lui a fait. E.G parle de la première partie de l’accouchement qui s’est déroulée dans la salle d’attente, des six accouchements en même temps gérés par des sages-femmes qui venaient lui demander si ça allait, mais n’avaient pas le loisir de rester écouter la réponse, du sommeil rendu impossible, les jours qui ont suivi, par le bip des alarmes dans le service.[1].
Tout questionnement de l’utilité des intervention médicales sera sans objet : c’est comme ça, c’est pour notre bien. Toute remarque sur l’inconfort induit par ces interventions sera réprimandé : il ne faut pas faire de caprice, c’est comme ça, c’est pour notre bien.
Et puis, c’est remboursé par la sécurité sociale. Coût pour la collectivité[2] : dans les 2300 euros.
Où certaines s’informent, réfléchissent, arbitrent et choisissent
E.G. jura donc qu’on ne l’y reprendrait plus. En se renseignant, il est aisé de réaliser que le rasage pubien n’a pas d’intérêt médical[3], que la sonde urinaire est source principale d’infections nosocomiales, que le monitorage foetal continu augmente les interventions sans améliorer les résultats néonataux[4], qu’il n’y a plus de raison de s’interdire de manger [5] et a fortiori, de boire.
Elle chercha où elle pourrait accoucher. Elle voulait juste la présence continue d’une sage-femme, sans intervention médicale autre que médicalement nécessaire. Médicalement. Strictement, médicalement. Pour sa santé et celle de son bébé. Pas par nécessité de confort des professionnels de santé, de productivité des hôpitaux, du respect habitudes du service. Non. Elle voulait juste qu’aucune intervention ne soit pratiquée sans raison médicale.
Ce ne fut négociable nulle part dans sa région, zone française. Parfois en France, ça l’est. Pour E.G, c’est à Sarrebruck, en Allemagne, qu’elle trouva écho à ses souhaits.
C’est là qu’elle accoucha, dans une maison de naissance. Facture : 1046 euros et 58 cents[6].
La fessée civile : 100 euros d’amende pour avoir demandé le remboursement de l’accouchement à l’étranger.
La demande d’entente préalable pour le remboursement par la sécu française ayant été refusée, E.G. eut recours au conciliateur, à la commission de recours à l’amiable, puis au tribunal administratif de la sécu. Refus.
Refus argumentés : il y a en France des maternités où elle aurait pu accoucher. Elle aurait pu faire appel aux services d’une sage-femme pour un accouchement à domicile[7].
Refus agrémenté d’une condamnation à une amende de 100 euros, pour "avoir voulu faire supporter par la communauté des assurés sociaux ses choix personnels". Le jugement date du 9 janvier 2009 et est disponible à la lecture.
C’est une française qui partit accoucher ailleurs, dans une maison de naissance allemande, pour y trouver des conditions d’humanité en sécurité qu’elle n’a pas pu négocier en France. La sécurité sociale, agacée par ses demandes de remboursement (pourtant inférieures au coût d’un accouchement en France), l’a condamnée à une amende de 100 euros. Fessée civile. Comme si, au XXIème siècle en Occident, les femmes qui prétendent accoucher en sécurité sans interventions médicales systématiques, qui préfèrent le confort et l’humanité à la discipline collective, et choisissent comment et où elles veulent accoucher, comme si ces femmes devaient être corrigées.
Un accouchement bien comme il faut : restez bien sage, Madame, on s’occupe de tout
Accoucher, c’est simple. Il faut s’inscrire dans une maternité, et après on est pris en charge. Médicalement. Et financièrement.
C’est ce qu’a fait E.G. pour son premier enfant.
Elle a donc eu le droit à cela : rasage, lavement, rupture artificielle de la poche des eaux, sonde urinaire, monitorage fœtal en continu, séparation imposée avec mon mari par moments (porte fermée à clé), perfusion (bleu au bras et douleur pendant deux semaines), synthocinon (c’est une hormone de synthèse qui sert à accélérer les contractions), interdiction de boire (et forcément de manger), position "normale" non négociable (couchée sur le dos les pieds dans l’étrier), résultats du foot et prévisions météo pendant l’expulsion, bébé enlevé dès la naissance sans information sur ce qu’on lui a fait. E.G parle de la première partie de l’accouchement qui s’est déroulée dans la salle d’attente, des six accouchements en même temps gérés par des sages-femmes qui venaient lui demander si ça allait, mais n’avaient pas le loisir de rester écouter la réponse, du sommeil rendu impossible, les jours qui ont suivi, par le bip des alarmes dans le service.[1].
Tout questionnement de l’utilité des intervention médicales sera sans objet : c’est comme ça, c’est pour notre bien. Toute remarque sur l’inconfort induit par ces interventions sera réprimandé : il ne faut pas faire de caprice, c’est comme ça, c’est pour notre bien.
Et puis, c’est remboursé par la sécurité sociale. Coût pour la collectivité[2] : dans les 2300 euros.
Où certaines s’informent, réfléchissent, arbitrent et choisissent
E.G. jura donc qu’on ne l’y reprendrait plus. En se renseignant, il est aisé de réaliser que le rasage pubien n’a pas d’intérêt médical[3], que la sonde urinaire est source principale d’infections nosocomiales, que le monitorage foetal continu augmente les interventions sans améliorer les résultats néonataux[4], qu’il n’y a plus de raison de s’interdire de manger [5] et a fortiori, de boire.
Elle chercha où elle pourrait accoucher. Elle voulait juste la présence continue d’une sage-femme, sans intervention médicale autre que médicalement nécessaire. Médicalement. Strictement, médicalement. Pour sa santé et celle de son bébé. Pas par nécessité de confort des professionnels de santé, de productivité des hôpitaux, du respect habitudes du service. Non. Elle voulait juste qu’aucune intervention ne soit pratiquée sans raison médicale.
Ce ne fut négociable nulle part dans sa région, zone française. Parfois en France, ça l’est. Pour E.G, c’est à Sarrebruck, en Allemagne, qu’elle trouva écho à ses souhaits.
C’est là qu’elle accoucha, dans une maison de naissance. Facture : 1046 euros et 58 cents[6].
La fessée civile : 100 euros d’amende pour avoir demandé le remboursement de l’accouchement à l’étranger.
La demande d’entente préalable pour le remboursement par la sécu française ayant été refusée, E.G. eut recours au conciliateur, à la commission de recours à l’amiable, puis au tribunal administratif de la sécu. Refus.
Refus argumentés : il y a en France des maternités où elle aurait pu accoucher. Elle aurait pu faire appel aux services d’une sage-femme pour un accouchement à domicile[7].
Refus agrémenté d’une condamnation à une amende de 100 euros, pour "avoir voulu faire supporter par la communauté des assurés sociaux ses choix personnels". Le jugement date du 9 janvier 2009 et est disponible à la lecture.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
- christel12
- Accro
- Messages : 1471
- Inscription : 12 févr. 2009 18:32
Re: Actualités 2009

Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
Christel j'ai attaqué quel beau métier vous faites, il a l'air génial 

ESI 2oo9 - 2o12 à Clermont - Ferrand 

Re: Actualités 2009
LeeLoo, il est génial ! Moi je suis en plein dans "Maman est ce que ta chambre te plaît", sur la maltraitance en maison de retraite, c'est à sauter au plafond !!!!
Alno, pour avoir vécu mon premier accouchement comme cette femme dans l'article, je comprends trés bien son besoin d'accoucher ailleurs !!!!
Alno, pour avoir vécu mon premier accouchement comme cette femme dans l'article, je comprends trés bien son besoin d'accoucher ailleurs !!!!

IDE