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Pour en finir avec le light

Le Point.fr - Publié le 29/11/2011 à 10:07 - Modifié le 29/11/2011 à 10:25
Le Point.fr ouvre son espace Débattre à Laurent Chevallier, médecin consultant en nutrition, attaché au CHU de Montpellier.

Cela aurait pu être une bonne idée. Chercher à réduire la teneur en sucre, en gras et en calories des aliments, à une époque où la population ne cesse de grossir : 3,1 kg et 4,7 cm de tour de taille pris en moyenne en 12 ans. Mais fallait-il pour autant remplacer les sucres par de l'aspartame, de l'acésulfame K, du sucralose, ou même de la thaumatine ou de la stevia, plus "naturels" ? Et remplacer les graisses par de l'amidon, des pectines ou des gélifiants, comme de la gélatine de porc ?

L'impact de tous ces composés de substitution laisse à désirer. D'abord, les produits de remplacement du sucre fonctionnent comme des leurres. En effet, alors que le sucre absorbé envoie au cerveau un signal de rassasiement, rien de tel ne survient avec les édulcorants. Résultat : on mange plus..., ce qui ne fait pas maigrir. En outre, des toxicologues et des médecins émettent des réserves sur la consommation d'aspartame.


Éviter les aliments transformés

Quid de la stevia présentée comme la solution la plus adaptée ? Jamais cette plante, commercialisée en poudre d'extrait de rebaudioside A, n'a été utilisée sous cette forme. D'où le manque de recul sur son impact pour la santé consommée de cette façon. De plus, à cause d'un arrière-goût de réglisse qui n'est pas apprécié par tous, les industriels la mélangent fréquemment à d'autres édulcorants de synthèse ou même au sucre ! Il existe aussi peu d'informations sur les techniques de culture de cette plante, produite essentiellement en Chine, et d'extraction du rebaudioside A.

Pour les substituts du gras, un certain nombre de produits gélifiants provoquent divers troubles digestifs, et peuvent limiter l'absorption de vitamines et d'éléments minéraux nécessaires à l'organisme. De plus, certains allégés ne sont parfois que de l'eau ou de l'air, bien qu'ils soient vendus au prix du produit de base, voire plus chers. De nombreuses études montrent que les produits allégés peuvent faire grossir.


Le plus simple pour manger de façon allégée est d'éviter les aliments transformés, bourrés de composés suspects. Mieux vaut opter pour de l'eau plutôt que pour une boisson light. Ou continuez à prendre du beurre, en l'étalant bien, plutôt qu'un substitut douteux. Bref, faire comme les 42 % de Français (1) qui se disent réfractaires aux produits allégés...

(1) Enquête Cegma Topo sur 308 personnes de 16 à 67 ans, en février-mars 2009.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Memo »

Les médecines douces au secours de la fertilité

Le Point.fr - Publié le 29/11/2011 à 09:47 - Modifié le 29/11/2011 à 10:08
Les femmes et les hommes peuvent se tourner vers les médecines alternatives pour augmenter leur fertilité, mais sans succès garanti.

Depuis que les femmes ont la maîtrise de leur contraception, elles aimeraient avoir de la même façon celle de leur fécondité. Alors qu'il est possible de choisir de ne pas avoir d'enfant, il n'est pas possible de décréter qu'une grossesse doit commencer. D'autant que les femmes, qui font des études et travaillent, retardent de plus en plus l'heure de "l'heureux événement". Quitte à le regretter et à vouloir tout tenter ensuite pour accélérer le processus... tant qu'il en est encore temps. Car l'avancée en âge se traduit inéluctablement par une baisse de la fécondité.

Dans son dernier livre Tout ce qu'il faut savoir avant une grossesse*, le Pr François Olivennes explique ce qu'il est possible d'attendre des médecines alternatives. Selon ce professeur de gynécologie-obstétrique, ces médecines dites aussi douces apportent un bienfait à de nombreuses personnes, mais nul ne peut dire s'il s'agit d'un effet réel ou placebo. Car, en dehors de l'acupuncture, rares sont les études scientifiques à s'être intéressées aux diverses méthodes. En tout cas, pour ce spécialiste, il ne serait pas pertinent de les récuser ou de les bannir, si aucune toxicité n'est à craindre. Par esprit de neutralité, il les présente par liste alphabétique.

"Chasser les fantômes"

L'acupuncture est, selon lui, une médecine chinoise qui, si elle est pratiquée dans les règles de l'art, peut se révéler bénéfique et permettre de bien préparer son corps avant un projet de grossesse. "Selon certaines études", écrit-il, "elle peut augmenter le débit sanguin au niveau de l'endomètre (la muqueuse interne de l'utérus), améliorer sa qualité et augmenter les chances d'implantation de l'embryon". Pour l'aromathérapie, le Pr Olivennes est plus prudent. Car si le massage du corps avec certaines huiles pourrait améliorer la fertilité, d'autres huiles sont connues pour déclencher la menstruation...

L'homéopathie est très employée dans le cadre de la fertilité. Chez les femmes, elle pourrait aider à réguler les cycles menstruels et être bénéfique lors de traitements d'assistance médicale à la procréation, voire après une fausse couche pour "chasser les fantômes". De plus des mélanges spécifiques sont conçus pour être pris avant la conception d'un enfant. Chez l'homme, des granules sont censées augmenter le nombre de spermatozoïdes, traiter l'azoospermie ou les spermatozoïdes trop lents et de forme anormale.

Quant à la phytothérapie, c'est sans conteste le traitement médical le plus ancien du monde. Selon ses partisans, il est préférable de prescrire une plante plutôt que ses composants synthétisés. Le Pr Olivennes met en garde ses lecteurs contre l'automédication. Néanmoins, il n'hésite pas à lister les plantes les plus utiles. Pour l'homme, il s'agit de la yohimbine, un aphrodisiaque extrait de l'écorce d'un arbre africain et du turnera diffus, "tonique du système hormonal et sexuel". Pour les femmes, l'aralia de Chine est censée régulariser les règles et l'ovulation mais elle peut être dangereuse en début de grossesse. Le séneçon doré est, lui, considéré comme un tonique pour l'utérus et favoriserait la régularité des règles. Enfin les gélules à l'huile d'onagre augmenteraient la production de progestérone naturelle.


Par Anne Jeanblanc Réduire le texteGrossir le texte* Editions Marabout, 316 pages, 15 €Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par missdu33 »

Cancer de la prostate : la génétique, une aide au pronostic vital

Alors que le score de Gleason est de plus en plus contesté en raison de son manque de fiabilité quant au pronostic vital suite au développement d’un cancer de la prostate, des chercheurs américains viennent de montrer que certaines signatures génétiques pouvaient permettre de pallier au faiblesse de ce dernier. C’est ce que révèle une étude parue dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

Arnold J. Levine et ses collègues de l’Institut d’études avancées de Princeton se sont intéressés à l’approche de l’équipe d’un de leur collaborateur, Hideaki Mizuno, qui consiste à classer les différents types de cancer du sein à l’aide de l’expression d’une série de gènes. En effet, les tumeurs ayant une signature génétique ESC associée à l’inactivation du gène p53 est synonyme d’un mauvais pronostic vital.
Suite à ces résultats, les chercheurs américains ont essayé de vérifier si une approche similaire pouvait être appliquée au cancer de la prostate. Pour cela, ils ont fait des tests et des analyses génétiques sur une cohorte de patients suédois. Ils ont ainsi distingué 5 profils génétiques différents : « ESC/p53-/PTEN- » (groupe dit stem-like), « TMPRSS2-ERG » (groupe de fusion de gènes) et trois groupes d’activation de voies oncogéniques (« Cytokine/RAS/Mesenchyme » ; « transitional » ; « PRC2 »). Ils ont ensuite calculé pour chaque patient le score de Gleason, qui permet d’évaluer les risques de mortalité à plus ou moins long terme.
Ils ont ainsi montré que certains patients ayant un score de Gleason de 6 et de 7 (bas), pouvaient malgré tout avoir des risques plus importants. de décéder des suites d’un cancer de la prostate si leur profil génétique est stem-like. Dans le but de confirmer leur hypothèse, les chercheurs ont fait des analyses sur un autre groupe de personnes touchées par ce type de tumeur. Les résultats se sont avérés similaires. Ainsi le groupe stem-like correspondrait aux cancers les plus agressifs. Cette nouvelle méthode, qui permet d’affiner le pronostic vital, devrait permettre une meilleure prise en charge des patients.

Article écrit le 2011-11-30 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par missdu33 »

Quatrième et dernière moisson de bébés pour Elfe

C’est officiel. Le dernier recrutement de nouveau-nés de l'étude longitudinale française depuis l’enfance (elfe) est cours. Quelques 7 400 bébés, nés entre le 28 novembre et le 5 décembre 2011 dans l’une des 310 maternités métropolitaines participantes devraient venir compléter le panel existant constitué déjà de 12 600 enfants.

Lancée en avril dernier, l'étude Elfe a pour but de réaliser un suivi minutieux, de la naissance jusqu'au vingtième anniversaire, de 20 000 enfants nés en 2011. Depuis hier, les derniers nouveaux nés à rentrer dans l'étude Elfe sont en cours de recrutement auprès des 310 maternités participantes. Ces dernières proposent aux parents la possibilité d’inclure leur bébé dans l’étude.
Rien ne sera laissé au hasard par la soixantaine d’équipes , regroupant plus de 400 chercheurs, qui participent à ce travail titanesque. L'environnement social, familial, économique et culturel de chacun sera étudié, mis en perspective et disséqué, afin d'en déterminer les conséquences sur la santé, le développement physique et psychologique de l'enfant.
Les scientifiques souhaitent notamment déterminer les impacts des pesticides, des phtalates, du bisphénol A, des métaux lourds et autres substances chimiques sur l’organisme. Ainsi, ils pourront non seulement vérifier s'il existe des liens entre ces produits et certaines anomalies observées leur du développement de l’individu et établir si cela à des conséquences quantifiables sur le relationnel et le parcours scolaire.
Les premiers résultats de l’étude devraient être connus dés 2013….

Article écrit le 2011-11-29 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Les français ont un bon bulletin de santé

En sept ans, la santé des français s’est nettement améliorée et la mortalité prématurée est en recul. C’est ce qui ressort du bilan, édité par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Dresse), qui fait suite à l'inscription dans la loi des objectifs de santé publique en 2004.

Après un certain nombre d’enquêtes d’opinion qui ont révélé que les français étaient inquiets pour leur santé en raison de sa cherté et de la difficulté de l’accès aux soins, le rapport de la Dresse éclaire cette fin d’année morose. En effet, d’après l’enquête en une décennie, notre espérance de vie n’a cessé d’augmenter. Actuellement les femmes vivent jusqu’à 84,8 ans et les hommes jusqu’à 78,1 ans. Encore plus étonnant nous aurions la meilleure espérance de vie de toute l’Europe. Ainsi, l’étude montre qu’après 65 ans, les françaises peuvent espérer vivre encore 22, 8 ans et leur conjoint 18,6 ans.
Les autres résultats publiés dans le rapport de la Dresse montrent que nos concitoyens boivent certes moins qu’il y a 7 ans, mais toujours trop. En moyenne, un homme consomme 4 verres par jour d’alcool et les femmes 2. Autre fait intéressant, pour la première fois depuis quelques années, les ivresses répétées chez les jeunes n’ont pas augmenté et au contraire se sont stabilisées.
Le bilan est beaucoup plus sombre du côté du tabagisme. En effet, on est loin des objectifs envisagés en 2004. Alors que les pouvoirs publics espéraient voir se réduire la part des fumeurs dans la population de 33 % à 25 %, elle est toujours à 32,4 %.
Somme toute, les efforts faits depuis une décennie en politique de santé publique expliquent en grande partie ces résultats plutôt encourageants. Notamment la diminution de 18 % en 7 ans du nombre de « morts évitables ». C’est à dire les décès dus à des pratiques à risques (Alcool, tabac, etc.). Toutefois la France reste en tête des pays d’Europe dans ce domaine…

Article écrit le 2011-11-29 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Sida : échec d’un gel vaginal microbicide

30-11-11 à 12:06 3 réactions

Malgré les espoirs suscités par les gels microbicides pour protéger les femmes du VIH, les gels vaginaux pourraient s’avérer inefficaces dans la prévention de la transmission du VIH, à cause d’une mauvaise utilisation.
Des résultats franchement négatifs ont contraint à l’arrêt d’un essai clinique en Afrique sub-saharienne portant sur l’efficacité d’un gel vaginal contenant du tenofovir, une molécule fréquemment employée dans les trithérapies contre le sida. Entamée en septembre 2009, l’étude VOICE devait comparer sur 5.000 femmes africaines deux méthodes de prophylaxie : l’application du gel microbicide et la prise orale d’un antirétroviral.
Sharon Hillier, de l’université de Pittsburg et en charge de l’essai, a annoncé que l'examen des données par un conseil indépendant a révélé que 6% des 1000 femmes qui ont reçu le gel ont été infectées par le VIH. Tandis que dans le groupe témoin comprenant le même nombre de sujets avec un gel placebo inerte le taux d’infection a été de 6,1%. « Cela veut clairement dire que ça n’a pas du tout fonctionné » conclut la scientifique.

Une nouvelle décevante car l’année dernière un essai clinique utilisant un gel avec la même molécule avait été couronné de succès. Mais déjà, les médecins avaient remarqué, après un an, que la protection procurée par le gel s’amenuisait, vraisemblablement en raison d’une moins bonne observance des conditions d'utilisation.
Cette fois ici, il semble que ce soient encore les modalités d’utilisation et leur respect qui compromettent la validité de cette méthode de prévention. Pour être efficace, le gel doit en effet être appliqué douze heures avant un rapport sexuel et immédiatement après. « Peu importe l’efficacité de la substance, si elle reste dans son tube ça ne marchera pas », se désole John Moore, immunologiste. Or il apparaît qu'après une période plus ou moins longue, la plupart des femmes cessent de l'utiliser correctement.
Par ailleurs dès septembre 2011, les essais avec un des deux antirétroviraux testés par voie orale ont également été arrêtés, faute de résultats probants. Il ne reste plus qu’une spécialité, le Truvada, qui combine deux antirétroviraux, encore à l’étude.
Concernant les gels, les chercheurs estiment qu’ils devraient pouvoir être utilisés avec des publics dont on sait que leur observance sera bonne, par exemple les couples dont l’un des deux partenaires est séropositif. Pour les autres ils envisagent des dispositifs moins «utilisateur-dépendant», comme cet anneau vaginal qui délivre un antirétroviral pendant un mois et qui va prochainement être mis à l’essai.

J.I.
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29/11/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par sixela95 »

La lutte difficile pour l’éradication de la polio
30-11-11 à 15:59 1 réaction

L’éradication de la variole sera bien plus compliquée que celle de la variole analyse une étude publiée dans le Journal of General Virology. De nouvelles recherches sur le virus de la complexité - les interactions hôte et comment le vaccin est utilisé dans la phase finale du programme d'éradication est essentielle à sa réussite.


Campagne de vaccination antipolio en Afghanistan. Rahmat Gul/AP/SIPA

RéagirEn 1988, l’Organisation mondiale de la santé a lancé un programme mondial d'éradication de la poliomyélite qui est en cours d’achèvement. Cette maladie virale, autrefois appelée paralysie infantile, infectait encore 350 000 enfants à cette période. En 2009, il n’y avait plus que 1604 cas notifiés à l’OMS et seuls quatre pays endémiques étaient encore recensés : l’Afghanistan, l’Inde, le Nigéria et le Pakistan. Et cette année, pour la première fois, l’Inde n’a eu aucun cas de poliomyélite.

Ces cas résiduels seront pourtant difficiles à combattre car il faudra pour cela éliminer totalement le virus de la polio de la surface de la planète. Or ce dernier peut infecter des individus sans provoquer de symptômes, l’absence de cas pathologiques n’est donc pas une certitude de l’éradication du virus, ce qui laisse planer le risque d’une résurgence du virus dans une zone auparavant déclarée saine.

Pour y parvenir, il faudra d’après le Dr Philip Minor, principal auteur de l’étude, de nouvelles recherches sur la complexité du virus et déterminer un nouveau protocole vaccinal pour la phase finale du programme d’éradication. En effet, le vaccin étant composé de virus vivants atténués son injection peut, dans de très rares situations, déclencher la maladie.

Au vu de ces particularités, Philip Minor estime que débarrasser le monde de la polio sera plus difficile que pour la variole. « L'effort pour éradiquer la polio est très proche de réussir. Si on y arrive, ce sera une colossale réussite technique, sans doute plus importante que l’envoi d’un homme sur la lune » écrit-il.

La poliomyélite est une maladie infectieuse causée par un virus de la famille des Picornaviridae. L’infection est généralement bénigne et se manifeste par des symptômes grippaux mais chez 1 à 2% des sujets infectés, le virus atteint, probablement par voie sanguine, les neurones moteurs de la corne antérieure de la moelle épinière, dont la destruction est responsable des formes de paralysie flasque (source Institut pasteur). Il n’existe pas de traitement et la prévention est le seul moyen de lutter contre la maladie.

J.I.
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Message par sixela95 »

La dépression en plein cœur
30-11-11 à 16:00 Réagir

De récentes études tendent à prouver l’impact négatif des troubles de l’humeur sur la santé cardiaque, beaucoup plus important qu’imaginé.


Les personnes atteintes de dépression sévère ont un risque cardiaque majoré. pierre Roussel

RéagirLes personnes atteintes de dépression sévères sont deux fois plus susceptibles d’être victimes d’un infarctus du myocarde que celles qui ne le sont pas, révèle une étude canadienne pub liée dans la revue Psychophysiology.

Les causes de cet état de fait étaient mal comprises jusqu’à présent : « Deux théories opposées ont été avancées pour expliquer le lien entre dépression et maladie cardiovasculaire. La première suppose que les sujets déprimés prennent moins soin de leur santé, ce qui favoriserait l’apparition de problèmes cardiaques. L’autre théorie est physiologique et tient à un dysfonctionnement de la réaction de stress appelée réaction de combat ou de fuite » explique Jennifer Gordon, principale auteure de l’étude.

Et c’est bien la seconde hypothèse qui serait la bonne : la dépression s’accompagne d’un dysfonctionnement de la réaction biologique au stress qui perturbe la récupération physique après un effort. « Nous avons découvert qu’il fallait plus de temps aux sujets déprimés pour retrouver une fréquence cardiaque normale. Nous pensons que ce dysfonctionnement peut contribuer à majorer leur risque de maladie cardiaque » expliquent les auteurs après avoir étudié le cœur de 886 sujets dépressifs ou non.

Ils estiment que leurs résultats devraient inciter les médecins qui prennent en charge les patients dépressifs à pratiquer chez eux un dépistage systématique des maladies cardiovasculaires.

J.I.
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Message par sixela95 »

[Climat-Durban] Le Canada pourrait sortir du protocole de Kyoto
29-11-11 à 18:24 Réagir

Le Canada pourrait quitter le protocole de Kyoto d’ici la fin de l’année. Information non démentie par le gouvernement canadien, alors que s’ouvrait à Durban, en Afrique du sud, la 17ème conférence des Nations Unies sur le changement climatique.

Une tempête a provoqué d'importants dégâts dans le port de Durban le jour même de l'ouverture du sommet sur le climat. Mardi, des employés enlèvent les branches cassées sur les plages. (Schalk van Zuydam/AP/SIPA)

RéagirLe Canada va t-il quitter le protocole de Kyoto le 23 décembre, comme l'a annoncé la chaîne canadienne CTV? Avant de s’envoler pour la conférence sur le climat de Durban, le ministre canadien de l’environnement, Peter Kent, a déclaré lundi lors d’une conférence de presse «je ne le confirme pas, je ne le nie pas», rapporte Radio-Canada. Il a ajouté que pour lui le protocole de Kyoto «appartient au passé» et que l’avenir réside dans les accords conclus à Copenhague en 2009 et Cancún en 2010. Ces deux accords ne contiennent aucun objectif contraignant de réduction des gaz à effet de serre (GES) pour les pays développés, contrairement au protocole de Kyoto signé en 1997. Peter Kent est favorable à un accord post-Kyoto incluant tous les émetteurs de GES.

S’il se retire de Kyoto, le Canada rejoindra la position de son voisin, les États-Unis, qui n’a jamais ratifié l’accord.

L’avenir du protocole de Kyoto est l’un des enjeux majeurs du sommet de Durban, puisque la première phase de cet accord international arrive à échéance à la fin de l’année 2012.

La France et l’Europe souhaitent que l’accord qui doit être signé à Durban d’ici le 9 décembre organise la poursuite de ce protocole. Tout en reconnaissant qu’il faut «mettre en place un processus parallèle pour élaborer un nouvel instrument juridique recouvrant les actions et les engagements de tous les principaux émetteurs» comme le précise le Ministère du développement durable sur son site. En clair, impliquer tous les gros émetteurs de GES, y compris des pays en développement comme la Chine (1er émetteur mondial), l’Inde ou le Brésil. Or ceux-ci demandent aux pays développés de respecter leurs engagements. Ce qui parait de plus en plus difficile.

Les émissions de gaz à effet de serre et les concentrations atmosphériques de ces GES continuent d’augmenter (lire Avis de tempête sur le climat). Les scientifiques sont de plus en plus pessimistes sur notre capacité à ne pas dépasser les 2°C d’augmentation de la température moyenne à la surface du globe.

C.D.
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Message par Memo »

Le Wi-Fi aurait des effets néfastes sur le sperme

Par Tristan Vey - le 30/11/2011
Des chercheurs ont montré une baisse de la mobilité des spermatozoïdes et une dégradation accrue de leur ADN après quatre heures d'exposition intensive à l'internet sans fil en laboratoire.
«Utiliser une connexion wifi peut nuire à vos spermatozoïdes.» Ce message d'avertissement pourrait bien être inscrit un jour sur votre modem ou sur votre ordinateur. Des chercheurs américains (Ecole de médecine de Virginie-Orientale) et argentins (Centre de médecine reproductrice Nascentis de Cordoba) viennent en effet de démontrer en laboratoire les effets délétères de l'internet sans fil sur le sperme humain. Leurs travaux sont publiés ce mois-ci dans la revue Fertility and Sterility .
Les médecins ont utilisé le sperme donné par 29 volontaires. Ils ont divisé chaque échantillon en deux. Les deux sont conservés à la même température mais l'un sert de référence pendant que l'autre est placé pendant quatre heures sous un ordinateur portable connecté en Wi-Fi. Les chercheurs ont alors constaté que 25% des spermatozoïdes exposés ne bougeaient plus, soit 80% de plus que dans le cas témoin. Tout aussi inquiétant, l'expérience a montré que les échantillons exposés présentaient en moyenne trois fois plus de cellules à l'ADN dégradé (9 contre 3%). Des résultats comparables à ceux observés avec le rayonnement électromagnétique caractéristique des téléphones portables.
Plus prudent de ne pas utiliser son portable sur ses genoux«Nos données laissent penser que l'utilisation d'un ordinateur connecté sans fil à internet et placé près des organes reproducteurs masculins pourrait affecter la qualité du sperme», conclut avec prudence le Dr Conrado Avendano, principal auteur de cette étude. «Nous ne savons pas si cet effet s'observe avec tous les types de portables connectés ni quelles conditions d'utilisation peuvent l'accentuer.»
Il appelle donc à mettre en place des études complémentaires pour confirmer ou infirmer ces travaux préliminaires. Il se pourrait en effet qu'en condition d'utilisation normale, l'éloignement naturel entre l'antenne Wi-Fi et les testicules atténue le phénomène. D'autre part, les effets observés ex vivo peuvent être grandement amplifiés. Les vêtements comme les tissus qui entourent les testicules constituent peut-être des barrières efficaces aux ondes relativement peu puissantes du Wi-Fi.
En attendant confirmation, il reste plus prudent d'éviter d'utiliser son ordinateur sur ses genoux, et ce qu'il soit connecté ou non. De précédentes études ont en effet montré sans ambigüité que cet usage induisait une augmentation de la température au niveau des testicules. Or toute situation d'hyperthermie scrotale est nuisible à la bonne santé des spermatozoïdes.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Memo »

L'abus d'alcool chez les jeunes inquiète plus de 8 parents sur 10

L'alcool chez les jeunes serait un problème de plus en plus précoce et excessif, selon certains professionnels. Pour huit parents sur dix, il s'agit d'une source d'inquiétude, selon une étude Opinion Way.

L'alcool chez les jeunes, nouvelle source d'inquiétude chez les parents ? 83% d'entre eux s'inquiéteraient à ce sujet, selon un étude de l'Association des parents d'élèves de l'enseignement libre (appel), dévoilée par 20 Minutes ce mardi 29 novembre. Ils estiment que leur consommation d'alcool a augmenté par rapport à la leur. Les trois quarts d'entre eux pensent ainsi au sujet des pratiques festives chez les filles et 59% font ce même constat d'augmentation pour les jeunes garçons. En revanche, les parents se révèlent beaucoup plus sereins concernant leur propre progéniture. Ils ne sont plus que 14% à estimer que l'alcool est en hausse par rapport à leur époque chez leurs enfants âgés de plus de 12 ans. Car, selon les parents, 56% pensent que l'état d'esprit général favorise la consommation d'alcool, bien avant le manque de contrôle (35%) ou l'absence de contrôle dans les bars (27%). « Le foyer apparaît comme un rempart, commente OpinionWay. Reste à savoir si ce rempart constitue une réalité ou une illusion qui freine leur prise de conscience et rend de fait plus difficile l'efficacité des campagnes ». Les parents interrogés sont 90% à dire qu'ils abordent les dangers de l'alcool avec leurs enfants.

"Plus on consomme jeune, plus le risque d'addiction est grand"
Aujourd'hui, la consommation d'alcool n'aurait rien à voir avec celle d'il y a 15 ou 20 ans, selon l'Apel. Les soirées débuteraient par de la bière puis de la vodka et se tiendraient dès le jeudi soir avec les soirées étudiantes. « En tout cas cette consommation débute de plus en plus tôt, or on sait que plus on consomme jeune, plus le risque de tomber dans l’addiction augmente. Les alcools consommés deviennent par ailleurs de plus en plus forts. Ils sont atténués grâce à un mélange avec des sodas ou des jus de fruits, mais cela ne change rien au taux d’alcool. Enfin, le mode de consommation devient de plus en plus excessif, ce qui n’a rien à voir avec la consommation des jeunes d’il y a 15 ou 20 ans, ou de l’alcool mondain pratiqué par certains parents », estime la présidente de l’Apel, Béatrice Barraud. En effet, la consommation d'alcool excessive des jeunes jusqu'à l'ivresse de plus en plus fréquente est le fait qui inquiète le plus 40% des parents.

La responsabilité et l'exemplarité des parents
Pour la présidente de l’Apel, les parents se doivent d’être « exemplaires en la matière. On ne peut pas empêcher aux enfants, ce que l’on s’autorise par ailleurs ». Il reste ensuite à effectuer le bon dosage, entre interdiction et prévention. Mais 31% des parents avouent ne pas être suffisamment informés sur l'alcoolémie des jeunes. Le psychiatre et responsable du centre aquitain de l'adolescence au CHU de Bordeaux, Xavier Pommereau, leur « déconseille très fortement de laisser seuls des adolescents de moins de 16 ans faire une fiesta à la maison. Si le comportement de leur enfant les inquiète, il faut qu'ils en parlent avec lui sans le braquer ». Par ailleurs, en cas de sortie, il incombe aux parents de prévoir un retour sécurisé, quitte à payer un taxi.

Le médecin s'inquiète, lui aussi, d'une hausse de l'alcool chez les jeunes et constate un rajeunissement considérable de ceux qui s'enivrent et une proportion de filles de plus en plus forte. « Ces jeunes sont de tous milieux et ne se limitent plus aux 15% de ceux qui vont mal. Dès 11-12 ans, ils se livrent à des ivresses répétées ; les 13-16 ans organisent des fiestas qui sont de véritables beuveries. Chaque week-end, en moyenne, deux jeunes filles de moins de 15 ans arrivent aux urgences du CHU de Bordeaux en état d'ébriété avancé ou en coma éthylique », rapporte le professionnel
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Conférence sur le climat : Des progrès attendus à Durban

C'est lancé. La conférence de l'ONU sur la lutte contre le changement climatique s'est ouverte lundi à Durban (Afrique du Sud) pour 12 jours pour tenter de redonner du souffle à des négociations à la peine et tenter d'esquisser un avenir au protocole de Kyoto.

Il y a les pessimistes. Ceux pour qui la conférence sur la lutte contre le changement climatique à Durban ne va pas changer grand chose. Dans les années à venir, pas d'améliorations possibles. Et puis, il y a ceux prêts à faire -semble-t-il- quelques concessions. Parmi eux, les Etats-Unis. Ils misent en effet sur des progrès modestes mais concrets à cette conférence de l'ONU. Malgré cette posture, le pays dirigé par Barack Obama n'a pas laissé espérer un engagement de leur part dans un accord contraignant.

Présents donc mais pas encore convaincus. L'objectif de cette conférence est de tenter de redonner un cap au processus onusien de lutte contre le réchauffement climatique. Les pays pauvres réclament un avenir au protocole de Kyoto, qui n'a jamais été ratifié par les Etats-Unis. « Nous avons travaillé de manière constructive avec les Chinois », a récemment dit Todd Stern, l'émissaire américain pour le climat. Mais, s'agissant d'un accord contraignant vers 2020, « il n'en est pas question sans que toutes les principales économies y soient aussi soumises » a-t-il prévenu.

Des efforts des États-Unis
Les États-Unis sont-ils prêts à des concessions ou du moins à des efforts ? Ce responsable a expliqué devant la presse que le sort du Protocole de Kyoto, ratifié par 141 pays, dont la première phase expire fin 2012, ne concernait pas Washington. « Kyoto n'est pas sur la table des négociations pour les Etats-Unis, mais nous ne voyons pas cela comme un obstacle » à Durban, a-t-il dit. Signé en 1997 et en vigueur depuis 2005, Kyoto est le seul accord visant à réduire les émissions de CO2 résultant des activités humaines. Seuls les pays développés -- à l'exception notable des Etats-Unis -- ont accepté de s'y contraindre.

Mais le Japon, la Russie et le Canada ont déjà déclaré ne plus vouloir se plier à un exercice auquel se refusent les Etats-Unis et auquel échappent également l'Inde et la Chine. Et les Etats-Unis ont déclaré que les négociations devaient « s'ouvrir et inclure toutes les principales économies » développées et en développement, a insisté Stern. La Chine est désormais le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, devant les Etats-Unis qui demeurent toutefois, par habitant, largement en tête des pollueurs de la planète. Cette position américaine pourrait conduire à une impasse à Durban.

L'Union Européenne a indiqué qu'elle refusait de s'engager sur de nouveaux objectifs de réduction de ses gaz à effet de serre dans le cadre d'un Kyoto 2 sans un engagement américain, chinois et des autres gros pollueurs sur des principes visant à aboutir à un traité contraignant à l'horizon 2020.

Pour Elliott Diringer du « Center for Energy and Climate Solutions », institut de recherche privé de Washington, "les discussions à Durban porteront surtout sur l'architecture d'un accord et le niveau des ambitions". Reconnaissant les limites du processus onusien, il explique que les pays devraient « se concentrer davantage sur des actions nationales pour établir les conditions permettant à terme un engagement contraignant » sur une réduction des émissions de CO2. Les problèmes économiques, la période d'élections dans laquelle entrent les Etats-Unis et la forte opposition des élus d'Etats dépendants du charbon et du pétrole, n'offrent guère un contexte favorable à un changement de comportement aux Etats-Unis. La conférence de Durban ne va pas régler tous les maux
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Jouets toxiques : Sophie la girafe est-elle cancérigène ?

Une enquête de l’UFC-Que Choisir révèle la présence de substances cancérogènes classées « probables » ou « possibles » dans plusieurs jouets destinés aux enfants de moins de trois ans.

Comment être sûr que les jouets que l’on disposera sous le sapin ne sont ni toxiques, ni dangereux pour la santé des enfants ? La réponse est loin d’être aisée, mais la suspicion est de plus en plus forte.

L’UFC-Que Choisir joue à son tour les trouble-fête, en publiant, dans son édition de décembre, une enquête approfondie sur la sécurité des jouets destinés aux très jeunes enfants, de moins de 3 ans. Résultat : si aucun des jouets testés n’est contraire à la réglementation actuelle, une bonne partie contient des substances considérées comme probablement ou possiblement cancérogènes. Sur les 30 jouets analysés, « l’absence de phtalates, formaldhéhyde, colorants azoïques, substances cancérogènes ou reprotoxiques interdites par la réglementation, est un élément de satisfaction », souligne l’association de consommateurs, dans un communiqué. En revanche, l’UFC s’étonne « de la présence importante (plus de 20 % des plastiques des jouets testés) de substituts aux phtalates n’ayant fait l’objet d’aucune évaluation toxicologique officielle ».

Sophie la girafe serait interdite en Allemagne
Autre point noir révélé par l’association : « La présence, dans près de la moitié des jouets testés (13 sur 30), de dérivés pétroliers (HAP), classés cancérogènes probables ou possibles par l’Agence américaine de l’environnement et l’Union européenne, ou de substances susceptibles d’être transformées en nitrosamines, également cancérogènes probables ou possibles, selon le Centre international de recherche sur le cancer et l’Agence américaine de l’environnement ». Ainsi, le doudou Oui-Oui de Lansay contient du chrysène et du naphtalène, HAP classés respectivement cancérogènes probables ou possibles. De même, l’emblème des jouets pour bébés depuis les années soixante, Sophie la Girafe, pourtant destiné à la bouche des enfants, contient et libère dans la salive des précurseurs de nitrosamines. « Si elle appartenait à la famille des tétines où ces composés sont interdits, Sophie ne serait plus sur le marché mais, appartenant à la catégorie des jouets, la Girafe n’est pas menacée… », déplore l’UFC. L’association fait également remarquer que ce jouet, extrêmement répandu en France, ne serait pas autorisé à rester sur le marché Outre-Rhin. En effet, l’Allemagne a renforcé sa réglementation sur les jouets, en étendant l’interdiction des composés en cause (les nitrosamines) aux jouets destinés aux moins de 3 ans.

Pour l’heure, la France est loin d’être aussi strict que son voisin allemand. Ainsi, les jouets testés « qui contiennent des hydrocarbures aromatiques préoccupants resteront parfaitement conformes à la réglementation, en 2013 » qui limite l’utilisation de produits cancérogènes sans les interdire totalement. Soucieuse de protéger les enfants en bas âge, population particulièrement vulnérable aux substances chimiques et toxiques, l’UFC-Que Choisir demande aux pouvoirs publics « un renforcement de la réglementation sur la sécurité des jouets des tout-petits », en vue « d’interdire la présence des dérivés pétroliers classés cancérogènes certains, probables et possibles, ainsi que les nitrosamines et leurs précurseurs ». L’association a également saisi l’Agence nationale de la sécurité sanitaire (Anses) pour évaluer des substituts de phtalates qu’elle a identifiés au cours de tests dans certains jouets, dont la nocivité n’a jamais été officiellement évaluée.

Et en attendant les modifications de réglementations et les évaluations de l’Anses, qui ne sont sans doute pas pour demain, l’UFC demande aux fabricants de s’assurer que toutes ces substances potentiellement nocives ne sont pas présentes dans leurs produits
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Vers un bonus-malus sur les appareils ménagers

Le 5 décembre devrait être annoncée l’instauration d’un bonus-malus sur les téléviseurs, lave-linge et autres appareils énergivores. Objectif : financer des bons d’achat de réfrigérateurs pour les foyers les plus modestes.

Les ménages qui équipent leur foyer vont bientôt payer plus cher leurs appareils. Après plusieurs tentatives infructueuses, depuis 2008, l’idée d’un bonus-malus sur l’électroménager refait surface. Selon nos informations, Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l’Environnement, devrait annoncer le 5 décembre la mise en place, début 2012, d’une « contribution de solidarité énergétique » et un « bonus de solidarité énergétique ». Un dispositif à la fois social et écologique visant à aider les familles les plus défavorisées à acheter dans un premier temps uniquement des réfrigérateurs peu gourmands en énergie.

Concrètement, ce bonus-malus, inspiré d’une proposition de l’Ademe (Agence de développement et de la maîtrise de l’énergie), fonctionnera de la façon suivante. L’acquisition de tous les produits comme les téléviseurs, lave-linge, climatiseurs, réfrigérateurs, lampes qui affichent leurs performances énergétiques se verraient taxés sur la base de 0,02 € par kWh. « Les recettes générées sont supérieures à 120 M€ dont près de 70 M€ pour les ampoules », explique l’Ademe.

Réticences des professionnels

L’argent ainsi récolté viendra financer une vignette verte de 150 € pour tout achat d’un réfrigérateur ou d’un congélateur de classe A +++ et A ++. Ce bon d’achat sera distribué aux ménages éligibles aux tarifs sociaux du gaz et de l’électricité. Selon l’Ademe, ce « bonus de solidarité » pourrait profiter à environ deux millions de ménages et faire grimper les prix dans la distribution de l’ordre de 2%. Le projet suscite donc déjà de vives réticences de la part des professionnels. « Le coût pour les consommateurs va être beaucoup plus élevé, prévient Bernard Planque, le porte-parole des fabricants d’appareils d’équipement ménager, le Gifam. Nous allons intégrer cette taxe dans nos prix de fabrication et c’est à partir de ce prix de base plus élevé que les consommateurs acquitteront la TVA à 19,6%. En somme, on va taxer la taxe… » déplore-t-il.

« L’idée de favoriser l’achat d’appareils les moins énergivores pour les plus défavorisés va dans le bon sens », estime Bernard Heger du Syndicat des industries de matériel audiovisuel et électronique (Simavelec). Mais, selon lui, le gouvernement va pénaliser une industrie qui a pris conscience depuis longtemps des enjeux énergétiques en affichant les performances de leurs appareils. « D’autres pistes moins pénalisantes étaient possibles avec, par exemple, des filières de reconditionnement de matériels qui proposent du matériel de bonne qualité », reprend Bernard Planque.

Il reste que, pour les pouvoirs publics, l’opération s’annonce beaucoup plus rentable que le bonus-malus automobile qui a coûté à l’Etat près de 500 M€ en 2011. Les recettes du malus seraient de 120 M€ alors que les dépenses correspondantes ne devraient pas dépasser 15,2 M€ selon l’Ademe. Contacté, le ministère de l’Environnement se borne à confirmer que des annonces seront bien faites par NKM le 5 décembre après les derniers arbitrages.



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Message par missdu33 »

Sida : l'espoir d'une possible fin de la pandémie

LEMONDE.FR Avec AFP | 01.12.11 | 08h13 • Mis à jour le 01.12.11 | 10h43

A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, l'heure des bilans a sonné. Et les associations tirent une fois encore la sonnette d'alarme, bien que des "progrès extraordinaires" dans la riposte mondiale au virus de l'immunodéficience humaine (VIH) aient été enregistrés ces dix dernières années, notent l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Unicef et Onusida, dans un rapport conjoint. "L'incidence mondiale de l'infection au VIH s'est stabilisée" et a commencé à diminuer dans de nombreux pays ayant des épidémies généralisées, se félicitent-ils.

Au chapitre des progrès réalisés : "L'accès à la prévention du VIH – fondée sur des données factuelles –, au conseil et au dépistage, ainsi qu'aux services de traitement et de soins dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, s'est développé de manière spectaculaire", notent-elles. Et l'année 2011 s'annonce déjà prometteuse, marquée par un "nouvel élan politique" et des "avancées scientifiques importantes".
Nourrissant l'espoir d'une possible fin de la pandémie, l'OMS, l'Unicef et Onusida fixent ainsi à l'horizon 2015 l'objectif "zéro nouvelle infection par le VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida". Un optimisme partagé par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, qui estime qu'à "l'aube de la quatrième décennie du sida, nous sommes maintenant en position d'en finir avec l'épidémie".

34 MILLIONS DE PERSONNES ATTEINTES DU VIH
Dans un rapport initial, Onusida a fait état d'un nombre record de 34 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde en 2010, principalement en raison d'un meilleur accès au traitement, qui a contribué à réduire le nombre de décès.
Le nombre de personnes sous traitement antirétroviral continue d'augmenter. Elles étaient 6,65 millions fin 2010, relève le rapport conjoint de l'OMS, de l'Unicef et d'Onusida. Ainsi, près de 50 % des séropositifs ont aujourd'hui accès à un traitement, ce qui a sauvé la vie à 700 000 personnes pour la seule année 2010. De 2009 à 2010, le nombre de morts du VIH a baissé de 5 %, pour s'établir à 1,8 million de personnes en 2010.

Autre progrès, en 2010, le nombre de nouvelles infections a atteint son niveau le plus bas depuis 1997, avec 2,7 millions de nouvelles infections (dont 390 000 chez des enfants), soit un recul de 21 % par rapport au pic de 1997.
L'amélioration de l'accès aux services de dépistage du VIH a également permis à 61 % des femmes enceintes en Afrique de l'est et en Afrique australe de bénéficier d'un dépistage et de conseils, alors qu'elles n'étaient que 14 % en 2005, note le rapport. "Un des problèmes clés soulignés dans le rapport est le fait que 1 000 enfants sont infectés par le VIH chaque jour, [...] et ce par leur propre mère. C'est entièrement évitable" a estimé pour sa part Leila Pakkala, directrice de l'Unicef Genève.

LES POINTS NOIRS

• En France, le dépistage fait du surplace
Le dépistage du virus du sida fait du surplace en France et le nombre des nouvelles contaminations ne reflue pas, selon une étude publiée par l'Institut de veille sanitaire (INVS) dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). On observe un "relâchement depuis le début des année 2000" en particulier dans la communauté gay face à une maladie qui suscite moins de craintes grâce à l'efficacité des traitements, a commenté Caroline Semaille, de l'INVS.
Le nombre des nouvelles contaminations par VIH ne recule pas depuis quelques années, avec une estimation à 7 000 cas par an en France, "ce qui, pour une pathologie aussi grave, reste énorme", a souligné Mme Semaille. Parmi les personnes ayant découvert leur séropositivité en 2010, on estime que 57 % ont été contaminées lors de rapports hétérosexuels, 40 % lors de rapports entre hommes et 1 % par usage de drogues injectables.
Le gros point noir de ces statistiques est qu'un tiers des découvertes de séropositivité se font "trop tardivement". On estime qu'en France, 50 000 personnes ignorent encore qu'elles sont porteuses du VIH. En 2010, le nombre de tests de dépistage en France (4,98 millions) n'a pas vraiment décollé.

• En Europe, la transmission du VIH est en augmentation
"Les nouvelles données sont préoccupantes quant à la poursuite de la transmission du VIH en Europe", relève un rapport commun du Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). "En 2010, 27 116 nouveaux diagnostics de VIH ont été recensés dans l'Union européenne (UE) et l'Espace économique européen (EEE), soit une augmentation de 4 % par rapport à 2009", selon le rapport qui précise que les statistiques étaient inaccessibles en Autriche et au Liechtenstein.
Malgré cette augmentation de la transmission du VIH, le nombre de cas déclarés de sida baisse. "Cette baisse continue s'est poursuivie en 2010 avec 4 666 cas dans la région UE/EEE", sans compter les données en Suède et au Liechtenstein qui n'étaient pas accessibles, note le rapport. "Cela constitue une baisse de près de 50 % des cas recensés entre 2004 et 2010."

• 72 % des séropositifs américains ne maîtrisent pas leur infection
Sur les près de 1,2 million de personnes vivant avec le VIH aux Etats-Unis, seulement 28 % maîtrisent leur infection grâce à des antirétroviraux, indique un rapport des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Selon les auteurs de cette étude, le faible pourcentage des séropositifs contrôlant leur infection aux Etats-Unis s'explique par le fait qu'un sur cinq n'est pas conscient de son infection et que parmi ceux qui le savent, seuls 51 % sont traités et suivis médicalement.

• En Afrique du Sud, plus de 30 % des femmes enceintes sont porteuses du virus VIH
L'incidence du virus VIH parmi les femmes enceintes en Afrique du Sud a augmenté, passant de 29,4 % à 30,2 %, a annoncé le ministre de la santé, Aaron Motsoaledi, qui a admis que "la guerre était loin d'être gagnée". "Mais nous progressons", a-t-il ajouté lors de la présentation à Pretoria d'un rapport annuel, publié avec huit mois de retard.
Alors qu'une stabilisation à un haut niveau est à noter chez les 16-24 ans, une hausse du nombre de porteuses du virus a été observée parmi les parturientes de la tranche d'âge supérieure, les 24-39 ans. Cette hausse est due au manque de traitements antirétroviraux, dont l'une des propriétés est de limiter la propagation de l'épidémie.
L'Afrique du Sud est le pays le plus touché par l'épidémie, avec le Swaziland voisin. Environ 5,38 millions de Sud-Africains vivaient en 2011 avec le VIH, selon le dernier rapport disponible de l'institut statistique national.

DES AXES D'AMÉLIORATION

• Généraliser le dépistage et les traitements
Une généralisation du dépistage et des traitements, tout particulièrement en Afrique, principal foyer d'infection avec 23 millions de séropositifs sur les 34 millions sur la planète, permettrait de stopper l'épidémie à court terme. "Une personne séropositive qui bénéficie d'un traitement est 96 % moins susceptible de transmettre le VIH à d'autres personnes", selon M. Grosso.
Les traitements à base d'antirétroviraux limitent la charge virale et s'avèrent pratiquement "aussi efficaces" qu'un préservatif contre la transmission sexuelle, selon l'association Aides, l'une des plus importantes associations européennes de lutte contre le sida. L'accès universel au traitement dans les pays du sud avec le développement des génériques ne serait pas un gouffre financier, mais est au contraire rentable financièrement, selon son président, Bruno Spire.

• Financer la lutte contre la transmission du virus
Pour stopper la transmission du virus du sida, il faudrait "remobiliser" et augmenter les budgets alors que la crise économique est en train de les rogner, ont alerté plusieurs associations. Dans leur rapport, l'OMS, l'Unicef et Onusida notent que les financements nationaux et internationaux spécifiques à la lutte contre le VIH sont passés de 15,9 milliards de dollars en 2009 à 15 milliards de dollars en 2010. Ce qui "est bien en dessous des 22 à 24 milliards de dollars nécessaires en 2015 pour une riposte mondiale au VIH qui soit globale et efficace".
Cette baisse de l'aide internationale classique oblige à trouver des "financements innovants", estime Philippe Douste-Blazy, président d'Unitaid dont les fonds proviennent d'une taxe sur les billets d'avion. "L'idée est de demander des microcontributions de solidarité aux activités qui ont le plus profité de la globalisation" a indiqué M. Douste-Blazy, qui milite aujourd'hui pour une taxe sur les transactions financières.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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