Actualités 2012

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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

L'éthylotest bientôt obligatoire dans les voitures

Par Laurence De Charette Mis à jour le 30/11/2011 lefigaro.fr

Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi le déploiement de 400 nouveaux radars fixes sur le bord des routes, et la présence obligatoire d'un éthylotest dans tous les véhicules dès 2012.

Quatre cents nouveaux radars seront installés sur les routes hexagonales d'ici à la fin de l'année prochaine, et les éthylotests seront obligatoires à bord de chaque véhicule, a annoncé mercredi Nicolas Sarkozy. «La France compte 2080 radars à ce jour, a déclaré le chef de l'État lors d'une cérémonie des Écharpes d'or de la prévention routière. Je souhaite que 400 radars fixes supplémentaires soient déployés d'ici à la fin de l'année prochaine.»
«Ces radars ne seront plus annoncés par des panneaux et ne pourront plus être signalés en tant que tels par les systèmes d'avertissement entre automobilistes», a-t-il rappelé.
Pour se conformer aux décisions déjà arrêtées par le gouvernement en juillet dernier, les fabricants d'avertisseurs de radars se préparent en effet à modifier leurs appareils. Bientôt, les nouveaux «assistants d'aide à la conduite» ne pourront plus indiquer les radars sur la route, mais simplement les «zones de danger» qui doivent attirer l'attention des conducteurs.
Objectif: moins de 3000 tués sur les routes
Toujours pour se rapprocher de l'objectif de moins de 3000 tués sur les routes, qu'il avait lui-même fixé le 21 décembre 2007, Nicolas Sarkozy a également souhaité que les radars mobiles de nouvelle génération soient généralisés avant la fin du premier semestre de l'année prochaine.
En dix ans, le nombre de morts sur les routes a diminué de moitié, passant de 8000 à environ 4000 entre le 1er novembre 2010 et le 31 octobre 2011. Le nombre de blessés est quant à lui passé de 153.000 en 2001 à 81.000 à ce jour.
Contravention de première catégorie
«En aucun cas, les radars ne servent de vecteur de recettes budgétaires facile», a assuré le président de la République, tenant à s'inscrire en faux contre une critique récurrente. «L'argent de la sécurité routière revient intégralement à la route et à ses usagers», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, selon les calculs de l'Élysée, l'équipement obligatoire d'éthylotest dans les voitures est une mesure «peu coûteuse»: le prix d'une paire d'éthylotest se situe entre «1,5 et 2 euros ». Les automobilistes qui ne respecteraient pas cette obligation s'exposeront toutefois une contravention dite de première catégorie, d'un montant de 17 euros.
Le président souhaite également la création d'une «journée nationale des victimes de la route», afin de «créer chaque année un moment de recueillement et d'échanges sur le thème de la sécurité routière». La date de cette journée nationale sera choisie à l'issue d'une concertation avec le Conseil national de la sécurité routière (CNSR).
Mercredi soir, Nicolas Sarkozy s'est enfin félicité d'avoir abrogé l'amnistie présidentielle des infractions routières, cette «pratique d'amnistie d'un autre âge».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par missdu33 »

Sclérose en plaques, diabète : nouvel espoir thérapeutique
Par Martine Perez - le 30/11/2011

Des chercheurs français viennent de montrer que les maladies auto-immunes pourraient être traitées avec succès par l'interleukine 2 à faibles doses.
Les grandes découvertes en médecine résultent parfois de la rencontre entre deux univers qui, en se recoupant, s'éclairent mutuellement pour ouvrir une nouvelle perspective.
Les professeurs David Klatzmann, codécouvreur du virus du sida, et Patrice Cacoub, respectivement chefs du service de biothérapies et du service de médecine interne à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris), travaillent depuis des années, mais pas sous le même angle, sur les maladies auto-immunes, ces affections relativement fréquentes, caractérisées par une autodestruction de tissus pourtant sains. L'organisme, dans ces pathologies, se met à fabriquer des cellules et des anticorps contre ses propres composants. C'est le cas du diabète de type 1 où les cellules du pancréas secrétant l'insuline sont progressivement annihilées ; de la sclérose en plaques due à une autodestruction des gaines de myéline qui protègent les neurones du système nerveux central, de certaines maladies du rein…
Les professeurs Klatzmann et Cacoub ont fait l'hypothèse qu'une grande partie des maladies auto-immunes étaient caractérisées par des mécanismes immunologiques communs, et notamment une insuffisance de certains globules blancs, les lymphocytes T régulateurs. Ils ont suspecté qu'un traitement par un médicament, l'interleukine 2, pourrait normaliser ces lymphocytes. Et ils ont surtout réussi à guérir 10 malades atteints d'une maladie auto-immune rare, la vascularite liée à l'hépatite C, uniquement grâce à des petites doses d'interleukine 2.
Les résultats de leurs travaux, publiés jeudi dans la plus prestigieuse revue médicale, le New England Journal of Medicine (NEJM) , ouvrent des perspectives nouvelles dans presque toutes les maladies auto-immunes. Qui restent cependant à étayer concrètement. Mais si nos deux chercheurs sont persuadés d'être en train d'écrire un nouveau pan de la médecine moderne, ils ne sont pas les seuls à y croire. D'autres spécialistes français commencent à y souscrire et sont prêts à s'impliquer dans d'autres essais. Les Américains, dans ce même numéro du NEJM, enfoncent le clou avec une autre étude également positive sur l'interleukine 2.
Une découverte passée inaperçue
L'histoire commence en 1995, quand un scientifique japonais découvre un nouveau type de globule blanc, les lymphocytes T régulateurs, dont l'absence provoque des maladies auto-immunes chez la souris. Une découverte qui passe relativement inaperçue à l'époque. En 2003, des chercheurs américains comprennent que les enfants atteints d'un syndrome Ipex, une maladie rare responsable de multiples maladies auto-immunes, présentent une absence totale de ces lymphocytes T.
En 2004, les équipes de Klatzmann et Cacoub montrent que les patients souffrant d'une forme rare de vascularite auto-immune associée à l'hépatite C présentent un déficit en T régulateurs. Quand l'hépatite C guérit grâce aux antiviraux, ces lymphocytes T régulateurs s'élèvent et la vascularite disparaît. Malheureusement, tous les cas d'hépatite C ne guérissent pas grâce aux antiviraux. Mais peut-on faire régresser la vascularite chez les malades atteints d'hépatite C résistante aux antiviraux, en augmentant les T régulateurs ?
L'interleukine 2 (IL2), découverte il y a 30 ans, est un facteur de croissance capable de stimuler d'autres types de lymphocytes T (dits tueurs), utilisée aujourd'hui contre le cancer du rein et le mélanome malin à fortes doses. Il y a quelques années, des scientifiques s'aperçoivent que des souris dénuées du gène de l'interleukine 2 souffrent de maladies auto-immunes. Et n'ont pas de T régulateurs.
Résultats époustouflants
«Nous avons compris à ce moment-là que l'interleukine 2 était un facteur de survie des lymphocytes T régulateurs, eux-mêmes impliqués dans les maladies auto-immunes, racontent les professeurs Klatzmann et Cacoub. D'où notre idée, en 2007, de tester l'IL2 à faible dose dans la vascularite auto-immune liée à l'hépatite C sur 10 malades avec 4 cures à trois semaines d'intervalles, avec deux doses différentes pour établir la meilleure posologie.»
Les résultats publiés jeudi dans le NEJM sont époustouflants sur le plan biologique avec, pour tous les malades, une remontée spectaculaire des T régulateurs, mais surtout une disparition du purpura et des ulcérations cutanées, de l'atteinte rénale. Tous les malades sans exception ont répondu au traitement. Aucun effet secondaire notable n'a été observé. «Si nous sommes si enthousiastes, insistent les deux experts, ce n'est pas seulement à cause du traitement efficace dans ce cadre restreint, mais c'est surtout parce que nos travaux ouvrent une voie thérapeutique prometteuse dans toutes les maladies auto-immunes.»
Le concept reste à prouver dans le cadre large et éclaté des maladies auto-immunes qui concernent des centaines de milliers de personnes aussi bien en neurologie (sclérose en plaques) qu'en rhumatologie (polyarthrite), endocrinologie (diabète) ou en néphrologie… Le laboratoire de Klatzmann a déjà montré que l'interleukine 2 pouvait guérir des souris atteintes de diabète type 1. Un essai est en cours dans le diabète insulinodépendant, d'autres sont envisagés dans plusieurs autres affections. L'Assistance publique des Hôpitaux de Paris, très enthousiaste, a d'ores et déjà accepté de participer au financement d'autres études.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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«Les connaissances sur le VIH sont de plus en plus floues»
Par Nathalie Beltzer, - le 01/12/2011

Nathalie Beltzer, chargée d'études à l'Observatoire régional de santé d'Ile-de-France, constate que les jeunes de 18 à 30 ans sont les moins bien informés sur le sida.
Grâce aux études menées à intervalles réguliers en population générale en France, on connaît l'évolution des connaissances, attitudes et comportements face au VIH-sida depuis 1992. Les connaissances des modes de transmission du virus et l'efficacité des moyens de s'en protéger se sont améliorées entre 1992 et 1994. Les Français savent depuis cette date que le VIH peut se transmettre lors de rapports sexuels sans préservatif, ou lors d'une injection de drogue avec une seringue déjà utilisée. Le préservatif reste le moyen considéré comme le plus efficace pour se protéger du sida. Les attitudes à l'égard des personnes atteintes sont également plus tolérantes.
En revanche, à partir de 1998, soit dix-huit mois après l'arrivée des traitements antirétroviraux, on assiste à une modification de la représentation sociale du sida, qui se traduit par une moindre crainte et une médicalisation de la maladie. Cette modification s'est accompagnée au début des années 2000 d'un relâchement des comportements de prévention : les personnes déclarant plusieurs partenaires étaient près de deux fois plus nombreuses qu'en 1998 à n'avoir jamais utilisé le préservatif dans les douze derniers mois.
Les plus jeunes moins bien informés sur la transmission
Les résultats de la dernière enquête réalisée en Ile-de-France en 2010 révèlent que ces évolutions s'accentuent*. Les connaissances sont de plus en plus floues. De fausses croyances persistent, puisque 21 % des Franciliens pensent que la transmission du virus est possible par piqûre de moustique et 15 % dans les toilettes publiques.
Cette dégradation des connaissances concerne essentiellement les plus jeunes, âgés entre 18 et 30 ans, qui ont commencé leur vie sexuelle après l'arrivée des antirétroviraux et qui ont une perception du sida différente des générations plus anciennes.
Ils maîtrisent moins les mécanismes de transmission du virus que leurs aînés qui ont expérimenté la sexualité à l'époque où le sida était encore une maladie mortelle. Le préservatif semble aujourd'hui déconnecté de son enjeu préventif. Les jeunes sont de moins en moins nombreux à le considérer comme tout à fait efficace pour se protéger du sida et ils sont de plus en plus nombreux à penser que la transmission du virus est possible lors de rapports sexuels avec préservatif. Ils sont d'ailleurs plus nombreux que leurs aînés à refuser d'avoir des relations sexuelles avec une personne séropositive.
Le sida mis au même niveau que les autres IST
La compréhension de la maladie chez les jeunes de 2010 diffère donc de celle des générations touchées par les premières campagnes de prévention. Le VIH, perçu comme un risque majeur au début des années 1990, apparaît comme un risque banal, mis au même niveau que les autres IST. Et si les rapports sexuels sont toujours bien protégés au moment des premiers rapports sexuels, attestant du parcours accompli en matière de prévention, les réflexes de protection ne perdurent pas tout au long de la relation. Le préservatif est en effet non seulement moins utilisé lors du dernier rapport sexuel en 2010 qu'en 2004, mais cet abandon du préservatif se fait sans aucun autre relais contraceptif. Les jeunes savent qu'il faut mettre un préservatif, mais ils ne savent plus bien pourquoi. Il est donc urgent de repenser les actions de prévention, en particulier à l'égard des jeunes, et d'adopter des stratégies de prévention intégrant à la fois les enjeux préventifs et contraceptifs.
* Ces enquêtes sur les connaissances, ¬attitudes, croyances et comportements face au VIH-sida sont réalisées à intervalle régulier depuis 1992 et financées par l'ANRS, la DGS, l'Inpes et l'Iresp.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par missdu33 »

Hyperphagie

L'hyperphagie est un trouble alimentaire, au même titre que l'anorexie et la boulimie, qui consiste à manger de grosses quantités d'aliments en un temps minimal. La différence entre l'hyperphagie et la boulimie est que dans le cas de la boulimie, l'individu qui a ingurgité un repas démesuré va alors utiliser divers moyens pour contrôler son poids. Le plus classique est le vomissement. Mais il peut également arriver que le boulimique utilise des laxatifs, ou compense par des jeûnes et des périodes de sport intensif pour éliminer. L'hyperphage, lui, ne contrôle pas son poids, c'est pour cela que le problème de l'obésité arrive souvent par la suite. Selon des chercheurs en psychiatrie de l'Université d'Harvard, l'hyperphagie serait le trouble alimentaire le plus fréquent qui touche autant les femmes que les hommes.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par missdu33 »

La lutte difficile pour l’éradication de la polio

30-11-11 à 18:43 1 réaction

L’éradication de la poliomyélite sera bien plus compliquée que celle de la variole analyse une étude publiée dans le Journal of General Virology.
En 1988, l’Organisation mondiale de la santé a lancé un programme mondial d'éradication de la poliomyélite qui est en cours d’achèvement. Cette maladie virale, autrefois appelée paralysie infantile, infectait encore 350 000 enfants à cette période. En 2009, il n’y avait plus que 1604 cas notifiés à l’OMS et seuls quatre pays endémiques étaient encore recensés : l’Afghanistan, l’Inde, le Nigéria et le Pakistan. Et cette année, pour la première fois, l’Inde n’a eu aucun cas de poliomyélite.
Ces cas résiduels seront pourtant difficiles à combattre car il faudra pour cela éliminer totalement le virus de la polio de la surface de la planète. Or ce dernier peut infecter des individus sans provoquer de symptômes, l’absence de cas pathologiques n’est donc pas une certitude de l’éradication du virus, ce qui laisse planer le risque d’une résurgence du virus dans une zone auparavant déclarée saine.
Pour y parvenir, il faudra d’après le Dr Philip Minor, principal auteur de l’étude, de nouvelles recherches sur la complexité du virus et déterminer un nouveau protocole vaccinal pour la phase finale du programme d’éradication. En effet, le vaccin étant composé de virus vivants atténués son injection peut, dans de très rares situations, déclencher la maladie.
Au vu de ces particularités, Philip Minor estime que débarrasser le monde de la polio sera plus difficile que pour la variole. « L'effort pour éradiquer la polio est très proche de réussir. Si on y arrive, ce sera une colossale réussite technique, sans doute plus importante que l’envoi d’un homme sur la lune » écrit-il.
La poliomyélite est une maladie infectieuse causée par un virus de la famille des Picornaviridae. L’infection est généralement bénigne et se manifeste par des symptômes grippaux mais chez 1 à 2% des sujets infectés, le virus atteint, probablement par voie sanguine, les neurones moteurs de la corne antérieure de la moelle épinière, dont la destruction est responsable des formes de paralysie flasque (source Institut pasteur). Il n’existe pas de traitement et la prévention est le seul moyen de lutter contre la maladie.

J.I.
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Message par missdu33 »

La dépression en plein cœur

30-11-11 à 16:00 1 réaction

De récentes études tendent à prouver l’impact négatif des troubles de l’humeur sur la santé cardiaque, beaucoup plus important qu’imaginé.
Les personnes atteintes de dépression sévères sont deux fois plus susceptibles d’être victimes d’un infarctus du myocarde que celles qui ne le sont pas, révèle une étude canadienne pub liée dans la revue Psychophysiology.
Les causes de cet état de fait étaient mal comprises jusqu’à présent : « Deux théories opposées ont été avancées pour expliquer le lien entre dépression et maladie cardiovasculaire. La première suppose que les sujets déprimés prennent moins soin de leur santé, ce qui favoriserait l’apparition de problèmes cardiaques. L’autre théorie est physiologique et tient à un dysfonctionnement de la réaction de stress appelée réaction de combat ou de fuite » explique Jennifer Gordon, principale auteure de l’étude.

Et c’est bien la seconde hypothèse qui serait la bonne : la dépression s’accompagne d’un dysfonctionnement de la réaction biologique au stress qui perturbe la récupération physique après un effort. « Nous avons découvert qu’il fallait plus de temps aux sujets déprimés pour retrouver une fréquence cardiaque normale. Nous pensons que ce dysfonctionnement peut contribuer à majorer leur risque de maladie cardiaque » expliquent les auteurs après avoir étudié le cœur de 886 sujets dépressifs ou non.
Ils estiment que leurs résultats devraient inciter les médecins qui prennent en charge les patients dépressifs à pratiquer chez eux un dépistage systématique des maladies cardiovasculaires.

J.I.
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Message par Memo »

Les mutuelles étudiantes et la CNAM parviennent à un accord

Les mutuelles étudiantes et la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) ont signé, jeudi 1er décembre, au ministère de l'enseignement supérieur, un accord de financement portant sur la "remise de gestion" accordée par l'Etat aux mutuelles. La LMDE (mutuelle des étudiants) a accueilli "avec soulagement et satisfaction" cette décision qui "nous permettra de lever un certain nombre d'inquiétudes, de voir l'avenir avec sérénité et de poursuivre nos missions", a dit son président, Gabriel Szeftel, à l'issue de la signature.
"Les étudiants ne feront pas les frais d'une rigueur aveugle. Cet accord fortifie les mutuelles étudiantes et leurs missions de service public", a commenté le ministre de l'enseignement supérieur, Laurent Wauquiez, qui a contribué à ce que cet accord soit trouvé entre la CNAM et les mutuelles. Avec effet rétroactif au 1er janvier 20111, la "remise de gestion" passe de 51,60 à 52 euros par étudiant, un compromis qualifié de "raisonnable" par le directeur de la CNAM, Frédéric Van Roekeghem.

La hausse de ce financement était d'autant plus réclamée par les étudiants que la majorité a récemment voté une hausse de 3,5 % à 7 % de la taxe sur les complémentaires santé, ce qui fragilise l'équilibre financier des mutuelles. "Cet accord permettra un relèvement de nos tarifs plus modéré que ce que nous pensions", a commenté Gabriel Szeftel.

Dans un communiqué, l'UNEF, première organisation étudiante, a évoqué un "accord indispensable" mais "qui intervient après des années d'affaiblissement de l'accès aux soins des étudiants". "Fragilisés par la crise et par un système d'aides sociales obsolète, les étudiants sont de plus en plus nombreux à connaître des difficultés à se soigner. Ce sont chaque année, 20 % d'entre eux qui se retrouvent dans l'incapacité financière de bénéficier d'une couverture complémentaire", a ajouté l'organisation.

Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Memo »

Anticancéreux périmés : les pratiques de Genopharm

Par Anne Jouan - le 01/12/2011
Enquête sur un laboratoire qui avait déjà triché sur des dates de péremption.
Le parquet de Paris a ouvert le 18 novembre une information judiciaire contre X pour tromperie aggravée, falsification de substances médicamenteuses ainsi que faux et usage de faux, à la suite d'une plainte du groupe allemand Riemser qui vise notamment les laboratoires français Genopharm et Alkopharm (deux entreprises appartenant au holding Pharminvest-Patrimoniale). C'est Pascal Gand, le juge d'instruction en charge de l'affaire Mediator à Paris, qui a hérité du dossier. En résumé, Riemser accuse Genopharm d'avoir falsifié les dates de péremption de lots de Thiotepa, un traitement anticancéreux, dans le but de les maintenir sur le marché plus longtemps.
Le Thiotepa est fabriqué par Riemser (700 salariés pour un chiffre d'affaires de 120 millions d'euros). Ce dernier vend le principe actif à Alkopharma (chiffre d'affaires de 5,9 millions d'euros en 2010 pour environ 150 salariés), dont la filiale Genopharm a uniquement en charge son conditionnement. Pour ce même médicament, Genopharm bénéficie depuis 1994 d'une autorisation de mise sur le marché pour les cancers du sein, de la vessie et de l'ovaire. Tandis que le partenaire italien de Riemser, le laboratoire Andienne, dispose, lui, d'une autorisation européenne datant d'avril 2010 pour une autre indication, en l'occurrence le traitement de la leucémie, qu'ils exploitent ensemble en Europe. Il est fréquent qu'une même molécule ait des indications différentes. On estime qu'en Europe 28.000 patients atteints de leucémie sont traités par le Thiotepa.
Des durées de vie allongées de 4 ansLe laboratoire n'en serait pas à son coup d'essai. Le 14 mai 2009, le tribunal correctionnel de Blois avait prononcé des peines allant jusqu'à 18 mois d'emprisonnement avec sursis contre quatre responsables de la société Medifa - devenue après Alkopharm - pour avoir pris part, entre novembre 2002 et janvier 2003, au réétiquetage de plus de 100 000 ampoules de Vepeside (anticancéreux). En avril 2005, des inspecteurs de l'Agence française du médicament avaient inspecté le site d'Alkopharma à Blois et ils avaient découvert que les étiquettes avaient été falsifiées dans le but d'allonger la durée de vie des ampoules, de quatre ans pour certaines. Si le nom du laboratoire ne dit rien au grand public, il est en revanche bien connu dans le petit monde des pharmacologues et de tous ceux qui travaillent dans le médicament et ce pour deux raisons.
La première tient à sa position sur le marché : Genopharm développe des molécules qui n'intéressent pas les grands groupes car elles ne concernent que très peu de patients. Le labo s'est volontairement placé dans une niche commerciale qui s'est avérée peu rentable. Autre raison : la personnalité de son patron, Guy Campion. Ce dernier a exercé au ministère de la Santé, à la Direction de la pharmacie et du médicament, de 1985 à 1988 avant de travailler pour différents laboratoires comme Sandoz et Novartis et sa femme, Marie-Danièle Campion a mené une carrière étroite entre autorités sanitaires et milieu politique. Titulaire notamment d'un doctorat en sciences pharmaceutiques, elle a été pharmacienne-inspectrice de santé de 1980 à 1992, avant d'entreprendre une carrière dans plusieurs cabinets ministériels (Industrie, Enseignement supérieur) et d'être rapporteur près de la Cour des comptes.
Opération de communication Face à ce possible nouveau scandale, dans un contexte général de défiance vis-à-vis des médicaments et afin de redorer le blason d'une industrie sérieusement écorné, le Leem (le syndicat des industriels du médicament) annonçait, le 22 novembre dernier, la saisine de son Comité de «déontovigilance», mis en place en septembre après l'affaire du Mediator. Il s'agissait d'analyser «les pratiques alléguées du laboratoire Genopharm». Le comité avait promis d'auditionner «dans les meilleurs délais le président de Genopharm et l'avocat qui défend les intérêts de Riemser en France».
Seul Genopharm répondra aux questions du comité le 5 décembre, Riemser ayant décliné l'invitation. Mais ce dernier a envoyé au patron du Leem une copie du dossier déposé au pôle santé du tribunal de grande instance de Paris et s'est vu opposer une fin de non-recevoir. «Le comité est autonome et ne dépend pas de moi, se défend Christian Lajoux, patron du Leem et également de Sanofi en France au Figaro. Riemser aurait donc dû envoyer son dossier au président du comité.» Certains voient dans la création du Comité de «déontovigilance» une pure opération de communication du Leem tout en pointant du doigt l'ambiguïté d'une procédure disciplinaire en marge d'une procédure pénale. L'affaire ne fait que commencer.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Le sida est-il encore une maladie mortelle ?

Par - le 01/12/2011
Plus le dépistage est réalisé tôt, plus on peut espérer avoir une espérance de vie normale, rappelle Dominique Costagliola, directrice de l'unité Inserm stratégies thérapeutiques et virologie clinique dans l'infection à VIH, en cette Journée mondiale de lutte contre le sida.
L'infection à VIH conduit à l'immunodépression (baisse du taux de certaines cellules, les lymphocytes CD4) et au sida (survenue d'une des 23 infections opportunistes ou tumeurs associées à l'immunodépression). Il faut environ huit ans après l'infection pour que le taux de CD4 devienne inférieur à 200/mm³ et environ dix ans pour que le sida survienne. Les combinaisons d'antirétroviraux utilisées pour traiter l'infection permettent de contrôler la réplication du virus dans le sang : cela s'accompagne d'une remontée du taux des CD4 et d'une diminution du risque de sida et de décès. En France, environ 110.000 personnes infectées par le VIH étaient prises en charge en 2010 et 87 % d'entre elles étaient traitées par des antirétroviraux. Près de 90 % des patients sous traitement depuis au moins six mois avaient une charge virale contrôlée.
Situation très contrastée Dans ce contexte, qu'en est-il de la mortalité en France ? La situation est très contrastée selon les patients et dépend en grande partie du stade de la maladie au moment du diagnostic de l'infection et de la prise en charge médicale. Environ un tiers des personnes sont prises en charge en ayant déjà le sida ou un taux de CD4 inférieur à 200/mm³. Ainsi, 12,7 % des patients pris en charge alors qu'ils ont déjà le sida décèdent dans les quatre ans, alors que le taux de mortalité n'est que de 1,6 % pour ceux qui sont pris en charge lorsque leur taux de CD4 est supérieur à 200/mm³.
Chez les hommes non utilisateurs de drogues par voie intraveineuse dont le taux de CD4 est supérieur à 500/mm³ sous traitement par antirétroviraux, le risque de décès est similaire à celui de la population générale. Chez les femmes dans la même situation, le risque devient similaire après trois ans, période pendant laquelle le taux de CD4 est au-dessus de 500/mm³ sous traitement. Pour les patients initiant un traitement au stade sida, le risque de décès est supérieur à celui de la population générale, même lorsque le taux de CD4 redevient supérieur à 500/mm³ après la mise sous antirétroviraux.
Cancers et maladies du foie De quoi meurt-on ? Les études «ANRS Mortalité» réalisées en 2000 et en 2005 ont montré qu'environ 1 700 personnes infectées par le VIH étaient décédées en 2000, et 1 830 en 2005. En 2005, 36 % des décès étaient causés par une maladie définissant le sida, 17 % par un cancer (hors hépatite), 15 % par une maladie du foie, 8 % par une maladie cardio-vasculaire et 5 % par suicide. La part des décès liés à ces causes a augmenté entre 2000 et 2005 et celle des décès liés au sida a, elle, diminué. En effet, les patients infectés par le VIH, y compris ceux dont la charge virale est contrôlée, ont plus de risques de développer des cancers, des maladies cardio-vasculaires et des maladies du foie que la population générale.
Quelle est l'espérance de vie des personnes infectées par le VIH lorsqu'elles sont sous traitement ?
Une récente étude anglaise vient d'estimer que, sur la période 1996-2006, l'espérance de vie d'un homme de 20 ans vivant avec le VIH et traité était de 39,5 ans. Elle était de 50,2 ans pour une femme. Elle était estimée à 57,8 et 61,6 ans respectivement en population générale. Le facteur «CD4» est ici encore déterminant : un patient de 20 ans initiant un traitement lorsque son taux de CD4 est inférieur à 100/mm³ a une espérance de vie de 37,9 ans. Elle est de 41 ans si les antirétroviraux sont administrés lorsque le taux de CD4 est entre 100 et 200/mm³, et de 53,4 ans lorsque le taux de CD4 se situe entre 200 et 350/mm³.
Toutes ces données soulignent que le diagnostic de l'infection à VIH doit être fait le plus précocement possible pour limiter le risque de décès et qu'il est possible d'espérer atteindre une espérance de vie proche de la moyenne lorsque le traitement n'est pas initié à un stade trop tardif de l'infection. »
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Dépistage, discrimination, financement : Le point sur le Sida

Dans le monde, la lutte contre le Sida connaît des améliorations considérables tant sur le plan de la distribution de traitements que sur une diminution de la contamination. Mais l'aide internationale est en baisse depuis un an. De son côté, la France est pointée du doigt pour ses discriminations face aux soins.

Les associations et l'ONU estiment qu'il serait possible d'atteindre l'objectif de l'Onusida : réduire à néant le nombre de contaminations chez les enfants d'ici 2015 SIPATrente ans après la détection du premier cas de VIH, les points positifs dans la lutte contre le Sida sont nombreux. Les nouvelles infections seraient, en effet, en baisse partout dans le monde, y compris en Afrique, là où leur taux est le plus fort (avec 23 millions de séropositifs sur les 34 millions que compte la planète). En douze ans, les nouvelles infections sont ainsi passées de 3,2 millions à 2,7 de 1997 à 2009. Les raisons : la généralisation des traitements et les avancées de la recherche. Mais les associations et l'ONU estiment qu'il serait possible d'atteindre l'objectif de l'Onusida : réduire à néant le nombre de contaminations chez les enfants d'ici 2015. Seulement si les pays développés augmentent leur aide publique au développement. De +0,3% du PIB pour la France par exemple, selon l'association AIDES.

La généralisation des traitements
Dans le monde, plus de 6,5 millions de personnes suivent actuellement un traitement contre le VIH contre 100.000 en 2002. Un progrès considérable puisque la délivrance de traitements enregistre ainsi un score 65 fois meilleur, en moins de neuf ans.

Une plus forte non-prolifération du virus
Il apparaît en effet qu'un individu infecté mais traité rapidement a vingt fois moins de risque de transmettre le virus. « Une personne séropositive qui bénéficie d'un traitement est 96% moins susceptible de transmettre le VIH à d'autres personnes », selon Guillaume Grosso, président pour la France de l'association internationale One, fondée par les chanteurs Bono et Bob Geldof. Les traitements à base d'antirétroviraux limitent la charge virale et s'avèrent pratiquement « aussi efficaces » qu'un préservatif contre la transmission sexuelle, selon l'association Aides encore. L'accès universel au traitement dans les pays du sud avec le développement des génériques ne serait ainsi pas un gouffre financier mais est au contraire rentable financièrement, selon son président, Bruno Spire.

Le difficile financement
Après des années de hausse, le financement de la lutte contre le sida dans le monde serait en chute. Selon le programme de l'ONU, l'Onusida, il lui manque plus de 5 milliards d'euros pour parvenir à ses fins : éradiquer le nombre de contaminations chez les enfants d'ici 2015. Mais sur le plan international, les fonds ont baissé de 10% en 2010. Les associations de lutte contre le sida appellent les pays les plus développés à augmenter leur aide publique au développement avec, par exemple, la mise en place d'une taxe dite « Robin des bois » sur les transactions financières. Selon AIDES, une telle taxe pourrait rapporter 12 milliards d'euros, rien qu'en France. Aujourd'hui, l'Hexagone aide à hauteur de 0,39% de son PIB. Selon l'association, l'aide française pourrait être de 0,7% de son PIB.

La France pointée du doigt
On estime qu'environ 50.000 personnes vivent en France avec le VIH sans le savoir et que chaque année environ 7.000 nouvelles personnes sont infectées, chiffre qui ne diminue pas depuis quelques années sur le territoire français quand ailleurs dans le monde il baisse considérablement.

Le Conseil national du sida (CNS), un organisme consultatif indépendant, a donc réclamé mercredi une « action plus ambitieuse de la France » tant sur le plan international que national pour lutter contre le VIH. La France devrait être exemplaire dans sa politique nationale en matière de lutte contre le sida, ajoute le CNS qui constate que « des situations d'exclusions et de discriminations perdurent et dans certains cas s'aggravent » pour les personnes vivant avec le VIH en France. Une précarité face aux soins dont les premières victimes sont les étrangers en situation irrégulière qui « demeurent exclus de la couverture maladie universelle ». Autres victimes : les prostituées qui sont contraintes à des conditions de vie et d'exercice dégradées en raison de la pénalisation du racolage. Sans oublier les détenus toxicomanes qui « ne bénéficient pas des mêmes dispositifs de réduction des risques infectieux qu'en milieu libre », juge le CNS, créé en 1989 pour émettre des avis et des recommandations au sujet du sida.

Fance soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Chlordécone, le poison autorisé

Le Point.fr - Publié le 01/12/2011 à 18:21 - Modifié le 01/12/2011 à 18:22
Scandale. Les planteurs ont obtenu des dérogations pour utiliser ce pesticide interdit.

Les Guadeloupéens n'en finissent pas de découvrir l'ampleur des dégâts : de l'eau de source jusqu'à la patate douce, des crustacés aux bovins, le chlordécone s'est introduit dans leurs assiettes et leurs organismes. En juin 2011, le groupe régional d'études sur les produits sanitaires révélait que de nouvelles espèces de poissons, du gibier et 8 % des carcasses de bovins étaient contaminés par le pesticide. Un polluant organique persistant, extrêmement rémanent dans l'environnement et très toxique. "Nous sommes les victimes de l'incurie des pouvoirs publics, s'emporte Harry Durimel, avocat et conseiller général des Verts. On nous empoisonne depuis longtemps."

Depuis 1972 ! Les États-Unis ont interdit le chlordécone dès 1976. L'OMS avait déclaré le pesticide " possiblement cancérogène pour l'homme et perturbateur endocrinien " en 1979. Mais voilà : après les cyclones Allen et David qui sont passés sur les bananeraies des Antilles, les planteurs ont réclamé du chlordécone pour lutter contre le charançon. En 1981, le ministère de l'Agriculture acceptait de le remettre sur le marché et la société Laurent de Laguarigue, grosse plantation béké martiniquaise, rachetait le brevet aux États-Unis. Finalement, à la suite de nouvelles études alarmantes, la France interdisait le pesticide en 1990. Les planteurs obtiendront pourtant encore deux dérogations pour pouvoir écouler leurs stocks.

"L'opacité est totale"

Résultat ? Si Grande-Terre semble épargnée, Basse-Terre est fortement contaminée. Et le restera plusieurs siècles. Les rivières sont polluées, certains des points de captage d'eau aussi. Fruits et légumes, viandes et poissons sont devenus des "aliments à risque". Tous ? "L'opacité est totale, car il n'existe aucune cartographie des zones contaminées", dénonce Philippe Verdol, maître de conférences en économie à l'université Antilles-Guyane et président d'Agriculture, société, santé, environnement. Les autorités publiques ont pour l'instant géré cette catastrophe sanitaire et environnementale au gré des révélations scientifiques, allongeant progressivement la liste des "aliments vecteurs", indiquant ceux qu'il faut éviter de manger plus de deux fois par semaine... Et diminuant de 200 à 50, puis à 20 microgrammes par kilo de matière fraîche les limites maximales de résidus (LMR) tolérables en matière de chlordécone. "Mais comment vérifier sans laboratoire ni système de traçabilité ?" s'interroge l'universitaire.


"Limiter plutôt qu'interdire, c'est nous dire : vous pouvez manger de ce poison, mais pas trop !" s'indigne Harry Durimel. Mais comme fixer des limites, c'est par là même reconnaître la toxicité du chlordécone, l'avocat vient de demander la mise en examen pour empoisonnement de Roselyne Bachelot. "En venant en Guadeloupe l'an dernier et en préconisant des LMR de 20 microgrammes, l'ancienne ministre de la Santé a donc incité les Guadeloupéens à consommer du chlordécone."

Étude inquiétante

Car, depuis la publication en 2010 des résultats de l'étude Karuprostate, menée par deux chercheurs de l'Inserm, Luc Multigner et Pascal Blanchet (chef du service d'urologie au CHU de Pointe-à-Pitre), le doute n'est plus permis. "Nous avons comparé des personnes atteintes d'un cancer de la prostate avec des personnes indemnes, explique ce dernier. Ceux qui avaient un cancer avaient un taux de chlordécone supérieur aux autres. Nous avons montré que 1 microgramme de chlordécone par litre de sang était le seuil au-delà duquel le risque de cancer de la prostate était multiplié par deux." Les travaux se poursuivent pour vérifier si l'ingurgitation pendant plusieurs années - même à petites doses - du pesticide n'aurait pas d'incidence sur les grossesses, le comportement neurologique des nouveau-nés, le cancer du sein ou la maladie d'Alzheimer.


"Nous finirons par faire reconnaître que l'intoxication au chlordécone est une cause nationale, espère Harry Durimel. Ce n'est pas facile de dénoncer ce scandale, surtout lorsque des intérêts économiques sont en jeu. Mais que faut-il sauver : la Guadeloupe ou les Guadeloupéens ?"Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Une première étape vers la fin des ordonnances de papier

Par Olivier Auguste lefigaro.fr 1/12/2011

Les pharmacies les scanneront, au lieu de les envoyer à la Sécu pour contrôle. À terme, les médecins pourraient les adresser électroniquement aux officines.

Entrer dans une officine et, plutôt que de présenter une ordonnance de papier pour obtenir son traitement, communiquer un numéro qui permettra au pharmacien de faire apparaître sur son écran d'ordinateur la liste des médicaments prescrits par le médecin. C'est le rêve de l'Assurance-maladie, qui espère commencer à le transformer en réalité d'ici quelques années.
Tous les médecins ne sont pas suffisamment informatisés pour y parvenir actuellement. Mais une étape intermédiaire vient d'être lancée, qui va mettre fin à un rituel archaïque, chronophage, peu écologique et coûteux, pour les pharmaciens comme pour la Sécu.
Chaque semaine, l'Assurance-maladie collecte dans toutes les officines les duplicatas des ordonnances. Ces doubles lui permettent de vérifier qu'elle a réglé aux pharmacies (via le tiers payant) des médicaments qui avaient bel et bien été prescrits. Ce sont ainsi 550 millions de feuilles qui circulent chaque année - 6 tonnes de papier par semaine, pour la seule Caisse primaire de Paris !
La collecte coûte 4 millions d'euros par an à l'Assurance-maladie. Il faut ensuite stocker ces documents 33 mois, pour des raisons légales: soit une estimation de 424 km linéaires d'archives supplémentaires par an (la distance Paris-Clermont-Ferrand !)… Vu de l'officine, il faut trier préalablement ces liasses d'ordonnances selon la caisse dont relève chaque patient. Soit, en moyenne, deux heures de travail par jour et par pharmacie, estime l'Assurance-maladie.
Subvention annuelle
L'institution vient de signer avec les syndicats de pharmaciens un projet de généralisation d'un nouveau système, testé avec succès dans 900 officines sur les 22.200 que compte le pays. Les pharmaciens scannent les ordonnances et n'ont plus qu'à livrer à l'Assurance-maladie un cédérom tous les quinze jours. L'objectif est d'avoir converti trois pharmacies sur quatre d'ici un an, et le reste dès 2013. Parallèlement, la prochaine étape commence à être expérimentée dans cinq officines: le cédérom est remplacé par la télétransmission des ordonnances scannées vers un serveur sécurisé de la Sécurité sociale.
Les pharmaciens recevront une aide annuelle de 419 euros pour acheter et maintenir les scanners. Mais «c'est un programme très rentable pour l'Assurance-maladie», assure son directeur: outre les frais de collecte des ordonnances et la surface immobilière nécessaire à leur stockage, les logiciels rapprocheront en quelques secondes une ordonnance du paiement correspondant, là où il faut en moyenne fouiller pendant 25 minutes une pile d'ordonnances de papier pour arriver au même résultat. Résultat: un plus grand nombre de contrôles possible, avec moins de personnel. L'Assurance-maladie compte économiser 400 postes sur les 4000 dédiés au contrôle des paiements.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par missdu33 »

Sida : Les jeunes moins concernés et donc moins protégés

D'après une étude de l'Observatoire régional de santé d'Ile-de-France (ORS), financée par l'ANRS, les jeunes seraient moins alertés par les dangers du sida. Si la prévention reste la meilleure des protections contre le virus, sont-ils tous bien informés sur sa transmission ? FranceSoir.fr a recueilli quelques témoignages. Vidéo.
Les jeunes aujourd'hui seraient moins alertés par les dangers du sida que leurs aînés. Un vrai risque que pointe l'étude de l'Observatoire régional de santé d'Ile-de-France (ORS), financée par l'ANRS, parue cette semaine à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, ce jeudi 1er décembre. Elle conclut notamment : « Les jeunes semblent moins que leurs aînés associer l'usage du préservatif à celui de la prévention du VIH. »
« Si la connaissance des modes de transmission de la maladie reste satisfaisante, elle se dégrade chez les jeunes », observe Nathalie Beltzer, de l'ORS. Et pour la première fois, les 18-30 ans sont mêmes plus nombreux que leurs aînés à penser que la maladie pourrait se transmettre par piqûre de moustique. Autre élément inquiétant : s'ils sont plus de 80% à utiliser le préservatif lors de leur premier rapport, les jeunes n'y ont plus forcément recours par la suite lors de premiers rapports avec d'autres partenaires. Selon Jean-François Delfraissy, directeur de l'ANRS, « un gros effort reste à faire auprès des jeunes pour leur faire comprendre que le préservatif est un outil de protection sur le long cours. »
"Les jeunes craignent moins le sida"
Pour les plus jeunes, le coût des préservatifs ou le fait qu'ils ont commencé leur vie sexuelle après l'arrivée des traitements antirétroviraux en 1996 ou encore qu'ils connaissent des personnes malades du sida, peuvent expliquer leur perception. « Cette proximité à la maladie, plus faible que chez les aînés, traduit certainement un moindre intérêt pour cette maladie », relève l'étude. Une interprétation que confirme le Pr Delfraissy : « Les jeunes craignent moins le sida, qu'ils considèrent moins comme un mal mortel, mais plus comme une maladie chronique nécessitant un traitement. » Conclusion, ils ont aujourd'hui tendance à relâcher leur vigilance et à banaliser la maladie.

Par Actu France Soir, Franck cartelet & stephane David 1/12/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Ce soir, c’est le lancement du 25e téléthon

À 18h45, ce soir, l'Association française contre les myopathies (AFM) et France Télévisions donneront le coup d'envoi pour du 25e Téléthon. L’objectif, cette année encore est de récolter des fonds pour financer la recherche sur les maladies génétiques rares. Afin de remobiliser les donateurs qui avaient été légèrement moins généreux en 2009 et 2010, c’est plus de 30 heures de programmes qui sont prévues vendredi et samedi, pour la première fois sur l’ensemble des 6 chaînes de France Télévisions.

Dans le but de relancer la mobilisation autour de ce marathon télévisuel et caritatif, qui a subi en deux ans de plein fouet la crise économique et la polémique lancée par Pierre Bergé, président du Sidaction, sur la prise en otages de la générosité des français autour d’une seule thématique, c’est sous le signe de l’humour que cette 25e édition sera ouverte par le parrain 2011 Gad Elmaleh. Aux commandes de la cérémonie, le duo, Sophie Davant et Nagui, aura la lourde tâche, comme chaque année, de mobiliser le public autour des maladies orphelines. Sur les 30 heures de programmes qui seront diffusées sur le 6 chaînes de France Télévision, plus de 25 000 animations dans toute la France sont prévues.

Après deux années difficiles, en 2010, les dons étaient en recul de 5% et 2009 de 10 %, l’AFM souhaite cette année montrer à quels points depuis 25 ans, le téléthon a changé la recherche en France et la vie de nombreux patients atteints de maladies orphelines. Il est donc important de poursuivre cet élan de solidarité hors du commun.

Depuis sa création en 1987, à l’initiative de quelques parents, qui souhaitaient que la maladie de leurs enfants ne soit plus une fatalité, le téléthon a non seulement une visibilité sans précédent des maladies orphelines, mais aussi de découvrir des traitements qui permettent d’améliorer la qualité de vie des patients, voire de les guérir. Ainsi, actuellement plus d’une trentaine de maladies sont sur le point d’obtenir un médicament. D’autre part, les dons récoltés par ce marathon caritatif ont permis la création en 1990 du Généthon, spécialisé en thérapie génique qui a réalisé les premières cartes du génome humain.
Dans un but de simplifier l’organisation des structures de recherche, d’être totalement transparent sur l’utilisation des dons et d’apporter une plus grande visibilité au travaux menés par ces dernières, l’AFM vient de regrouper les quatre grands pôle de recherche qu’elle finance seule ou avec l’aide d’institut public (Généthon pour la thérapie génique, I-Stem pour les cellules souches, l'Institut de myologie pour la recherche et le traitement des maladies du muscle et le pôle nantais de thérapie génique) en un seul
Institut des biothérapies. Ce dernier est doté d’un budget de 60 millions d'euros, dont 60 % ont pour origine les dons générés par le téléthon.
Si vous souhaitez faire des promesses de dons, il suffit de composer le 3637 ou de vous connecter sur le site de l’AFM.

Article écrit le 2011-12-02 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par sixela95 »

Journée mondiale du Sida : Objectif zéro
01-12-11 à 12:33 1 réaction

Le succès récents dans la lutte contre le VIH/Sida suscitent l’optimisme et certains médecins n’hésitent plus à évoquer la fin de l’épidémie, à condition que les efforts consentis se poursuivent.


Journée mondiale du Sida : Objectif zéro DR

RéagirZéro nouvelle infection au VIH – Zéro discrimination – Zéro décès dû au sida

C’est le thème adopté par l’ONUSIDA pour cette nouvelle Journée mondiale du Sida, ce jeudi 1er décembre 2011. L’organisation a pris acte des récents progrès dans la lutte contre l’épidémie de VIH/Sida. L’accès amélioré au traitement a eu un effet spectaculaire sur la survie des malades. Partout dans le monde, les décès liés au sida sont tombés à leurs plus bas niveaux depuis le pic de l’épidémie et quelques 34 millions de personnes vivent actuellement avec le VIH.

Un nouveau plan pour la période 2011-2015 prévoit des objectifs audacieux: réduire de moitié la transmission du VIH par voie sexuelle, éliminer les nouvelles infections chez les enfants, dispenser un traitement à 15 millions de personnes vivant avec le VIH, mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination et remédier à la pénurie de fonds pour la lutte contre le sida.

C’est d’ailleurs ce dernier point qui risque de poser problème au vu de la crise économique actuelle et des besoins qui sont évalués à 24 milliards de dollars par an jusqu’en 2015. Mais les « résultats compenseront les dépenses initiales en moins d’une génération » a souligné M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, dans un message rédigé à l’occasion de cette Journée.

Une fin de l’épidémie possible ?

Derrière ces objectifs se profile un horizon encore plus ambitieux : mettre fin à l’épidémie. Le nombre de nouvelles infections par le VIH est en effet tombé de plus de 20 % depuis 1997, et il continue de diminuer dans la plupart des régions du monde. Les nouveaux traitements disponibles ont un impact important sur le nombre de nouvelles infections à VIH. Des études récentes révèlent ainsi par exemple que antirétroviraux peuvent être efficaces jusqu’à 96% pour prévenir la transmission du VIH au sein des couples.

Dominique Costagliola, directrice de recherche au sein de l'unité UPMC-INSERM explique dans la vidéo ci-dessous comment ces nouveaux médicaments agissent et peuvent contribuer à la fin de l’épidémie.


A quand la fin du sida? Dominique Costagliola y... par upmcdircom

Les chiffres en France

Ce sont 6 300 personnes qui ont découvert leur séropositivité en 2010, la quasi-totalité d’entre elles s’étant contaminées par voie sexuelle. Le nombre de découvertes est stable depuis 2008, alors qu’il avait diminué significativement entre 2004 et 2007. Mais cette stabilité cache des disparités selon les modes de contamination, chez les hommes homosexuels, le nombre de nouveaux cas est en augmentation.

Au 31 décembre 2010, près de 85 000 personnes ont développé un sida en France depuis le début de l’épidémie. L’incidence du sida a augmenté de manière importante pour atteindre un pic au milieu des années quatre-vingt-dix, avec près de 7 000 cas en 1994. (Chiffres : InVS).

J.I.
Sciences et Avenir.fr
30/11/2011Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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