Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités concours 2012
Le taux du Livret A pourrait grimper à 2,75% début février
Le renchérissement des prix dans l'alimentation, le tabac et l'énergie en novembre a poussé l'inflation en France à 2,5% sur un an, un niveau qui devrait se maintenir début 2012 selon des économistes, et pourrait doper le taux du Livret A jusqu'à 2,75% début février.
Les prix à la consommation ont progressé de 0,3% le mois dernier, selon les données publiées mardi par l'Institut national de la statistique (Insee).
C'est le rythme le plus rapide enregistré pour un mois de novembre depuis 2007 (0,48%).
L'Insee a notamment justifié le bond mensuel par la hausse dans l'énergie (+1,2%; +11,5% sur un an) dans le sillage de l'augmentation enregistrée dans les produits pétroliers (+1,9%; +15,4% sur un an). La flambée a touché en particulier les combustibles liquides (+4,4%; +23,8% sur un an) et les carburants (+1,5%; +13,7% sur un an).
Les prix de l'alimentation (+0,3%; +3,2% sur un an) ont également joué un rôle prépondérant en novembre, même si la hausse "modérée" des produits frais (+0,2% par rapport à novembre 2010) a permis d'en limiter l'impact.
Plus vite que les salaires
Un tel niveau d'inflation, s'il se maintenait dans les prochaines semaines, pourrait faire bondir le taux de rémunération du Livret A. Révisé automatiquement début février et début août, sa formule de calcul aboutirait à un rendement de 2,5% au minimum, voire de 2,75%, contre 2,25% actuellement.
Une éventualité qui n'est «pas sûre» car la Banque centrale européenne (BCE) devrait baisser d'ici là ses taux d'intérêt, également pris en compte dans le calcul, prédit l'économiste Nicolas Bouzou.
LeParisien.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le renchérissement des prix dans l'alimentation, le tabac et l'énergie en novembre a poussé l'inflation en France à 2,5% sur un an, un niveau qui devrait se maintenir début 2012 selon des économistes, et pourrait doper le taux du Livret A jusqu'à 2,75% début février.
Les prix à la consommation ont progressé de 0,3% le mois dernier, selon les données publiées mardi par l'Institut national de la statistique (Insee).
C'est le rythme le plus rapide enregistré pour un mois de novembre depuis 2007 (0,48%).
L'Insee a notamment justifié le bond mensuel par la hausse dans l'énergie (+1,2%; +11,5% sur un an) dans le sillage de l'augmentation enregistrée dans les produits pétroliers (+1,9%; +15,4% sur un an). La flambée a touché en particulier les combustibles liquides (+4,4%; +23,8% sur un an) et les carburants (+1,5%; +13,7% sur un an).
Les prix de l'alimentation (+0,3%; +3,2% sur un an) ont également joué un rôle prépondérant en novembre, même si la hausse "modérée" des produits frais (+0,2% par rapport à novembre 2010) a permis d'en limiter l'impact.
Plus vite que les salaires
Un tel niveau d'inflation, s'il se maintenait dans les prochaines semaines, pourrait faire bondir le taux de rémunération du Livret A. Révisé automatiquement début février et début août, sa formule de calcul aboutirait à un rendement de 2,5% au minimum, voire de 2,75%, contre 2,25% actuellement.
Une éventualité qui n'est «pas sûre» car la Banque centrale européenne (BCE) devrait baisser d'ici là ses taux d'intérêt, également pris en compte dans le calcul, prédit l'économiste Nicolas Bouzou.
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
La Sécu veut raccourcir le sejour en maternité
L'Assurance-maladie entend généraliser l'expérimentation «Prado», qui organise un meilleur suivi des retours à domicile rapides après l'accouchement.
Réaliser des économies et satisfaire les patient(e)s. L'Assurance-maladie veut prouver que c'est compatible en organisant le suivi à domicile des jeunes mamans et de leurs nouveau-nés, pour qu'ils quittent vite la maternité. C'est le sens d'un avenant qu'elle espère signer avant la fin de l'année avec les sages-femmes libérales. Il ne lui manque plus que le feu vert du ministère de la Santé.
Il s'agit de généraliser d'ici à 2013 le «programme d'accompagnement du retour à domicile», dit «Prado», testé depuis début 2010 dans quelques départements dont les Yvelines et la Haute-Savoie et déjà étendu à une dizaine d'autres. Sera concernée toute femme ayant accouché sans complication (enfant unique, né à terme, par voie basse…). Un coordonnateur de l'Assurance-maladie, présent à la maternité, lui proposera d'être mise en relation avec une sage-femme libérale, qui viendra le lendemain de son retour à domicile, puis une deuxième fois les jours suivants. Cette sortie restera, bien sûr, décidée par le médecin ou la sage-femme de l'hôpital.
4,3 jours à la maternité
L'Assurance-maladie, explique son directeur, Frédéric Van Roekeghem, part d'un constat: la durée moyenne de séjour pour un accouchement normal devrait continuer à baisser. Elle est de 4,3 jours en France, contre 3,2 jours en moyenne dans les pays de l'OCDE en 2009, et 30 % des séjours duraient 5 jours ou plus en 2008. Les maternités ont intérêt à ce raccourcissement, puisqu'elles reçoivent de la Sécu le même montant, que la patiente reste hospitalisée 2, 3 ou 10 jours. Deux cas de figure se présentant après une sortie rapide: soit la jeune mère est «livrée à elle-même», et une sur cinq se dit insatisfaite car mal préparée, soit la maternité a monté un dispositif d'hospitalisation à domicile (HAD), où une sage-femme libérale intervient parfois comme «sous-traitante». Cette formule tend à se développer en Ile-de-France, où les séjours sont très courts, mais la HAD coûte au moins 150 euros par jour à la Sécu, qui préférerait payer deux consultations de sages-femmes libérales à 42,40 euros…
Dans le second cas, l'économie est claire ; dans le premier, elle est plus incertaine. «La Sécu va dépenser un peu plus. Mais elle y gagnera si le suivi évite des réhospitalisations de la mère ou de l'enfant, comme cela arrive trop souvent, ne serait-ce que parce les femmes ne savent pas à qui d'autre s'adresser si ce n'est à la maternité en cas de souci», plaide Élisabeth Tarraga, du syndicat de sages-femmes libérales ONSSF(Organisation nationale des syndicats de sages-femmes).
Modèle décliné en orthopédie
Réticents au départ, car ils n'avaient pas été consultés, les syndicats de sages-femmes semblent désormais partants. L'ONSSF souligne le bénéfice pour les patientes. L'UNSSF, moins enthousiaste, exige que la sage-femme soit mise en relation avec la patiente avant l'accouchement, «pour ne pas découvrir son dossier au dernier moment», explique sa présidente, Jacqueline Lavillonière. Mais l'Assurance-maladie «a les moyens de nous faire signer car l'avenant devrait aussi inclure des hausses de tarifs, qui ne nous ont pas été accordées depuis des années». Ce modèle devrait ensuite être décliné en orthopédie: l'Assurance-maladie compte lancer rapidement une expérimentation avec les masseurs-kinésithérapeutes.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'Assurance-maladie entend généraliser l'expérimentation «Prado», qui organise un meilleur suivi des retours à domicile rapides après l'accouchement.
Réaliser des économies et satisfaire les patient(e)s. L'Assurance-maladie veut prouver que c'est compatible en organisant le suivi à domicile des jeunes mamans et de leurs nouveau-nés, pour qu'ils quittent vite la maternité. C'est le sens d'un avenant qu'elle espère signer avant la fin de l'année avec les sages-femmes libérales. Il ne lui manque plus que le feu vert du ministère de la Santé.
Il s'agit de généraliser d'ici à 2013 le «programme d'accompagnement du retour à domicile», dit «Prado», testé depuis début 2010 dans quelques départements dont les Yvelines et la Haute-Savoie et déjà étendu à une dizaine d'autres. Sera concernée toute femme ayant accouché sans complication (enfant unique, né à terme, par voie basse…). Un coordonnateur de l'Assurance-maladie, présent à la maternité, lui proposera d'être mise en relation avec une sage-femme libérale, qui viendra le lendemain de son retour à domicile, puis une deuxième fois les jours suivants. Cette sortie restera, bien sûr, décidée par le médecin ou la sage-femme de l'hôpital.
4,3 jours à la maternité
L'Assurance-maladie, explique son directeur, Frédéric Van Roekeghem, part d'un constat: la durée moyenne de séjour pour un accouchement normal devrait continuer à baisser. Elle est de 4,3 jours en France, contre 3,2 jours en moyenne dans les pays de l'OCDE en 2009, et 30 % des séjours duraient 5 jours ou plus en 2008. Les maternités ont intérêt à ce raccourcissement, puisqu'elles reçoivent de la Sécu le même montant, que la patiente reste hospitalisée 2, 3 ou 10 jours. Deux cas de figure se présentant après une sortie rapide: soit la jeune mère est «livrée à elle-même», et une sur cinq se dit insatisfaite car mal préparée, soit la maternité a monté un dispositif d'hospitalisation à domicile (HAD), où une sage-femme libérale intervient parfois comme «sous-traitante». Cette formule tend à se développer en Ile-de-France, où les séjours sont très courts, mais la HAD coûte au moins 150 euros par jour à la Sécu, qui préférerait payer deux consultations de sages-femmes libérales à 42,40 euros…
Dans le second cas, l'économie est claire ; dans le premier, elle est plus incertaine. «La Sécu va dépenser un peu plus. Mais elle y gagnera si le suivi évite des réhospitalisations de la mère ou de l'enfant, comme cela arrive trop souvent, ne serait-ce que parce les femmes ne savent pas à qui d'autre s'adresser si ce n'est à la maternité en cas de souci», plaide Élisabeth Tarraga, du syndicat de sages-femmes libérales ONSSF(Organisation nationale des syndicats de sages-femmes).
Modèle décliné en orthopédie
Réticents au départ, car ils n'avaient pas été consultés, les syndicats de sages-femmes semblent désormais partants. L'ONSSF souligne le bénéfice pour les patientes. L'UNSSF, moins enthousiaste, exige que la sage-femme soit mise en relation avec la patiente avant l'accouchement, «pour ne pas découvrir son dossier au dernier moment», explique sa présidente, Jacqueline Lavillonière. Mais l'Assurance-maladie «a les moyens de nous faire signer car l'avenant devrait aussi inclure des hausses de tarifs, qui ne nous ont pas été accordées depuis des années». Ce modèle devrait ensuite être décliné en orthopédie: l'Assurance-maladie compte lancer rapidement une expérimentation avec les masseurs-kinésithérapeutes.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités concours 2012
Mediator : le premier procès aura bien lieu en mai
Dossier : Mediator
La Cour de cassation a décidé mercredi de ne pas regrouper toutes les procédures en cours sur le Mediator en une même instruction menée à Paris. Ce sera le 1er procès pour "tromperie aggravée" contre Servier.
Le procès aura bien lieu en mai 2012, comme prévu. Un premier procès pour "tromperie aggravée" contre les laboratoires Servier et leur fondateur Jacques Servier se tiendra en mai à Nanterre (Hauts-de-Seine), a ordonné mercredi la Cour de cassation. La plus haute juridiction française a rejeté une demande de l'industriel de regrouper ce dossier avec celui d'une information judiciaire en cours à Paris, et qui ne débouchera sur un procès que dans des années.
Le Mediator, présenté comme antidiabétique mais prescrit comme coupe-faim, est accusé d'avoir fait de 500 à 2.000 morts en France entre 1976 et 2009. Servier conteste ce procès de Nanterre, car la société, son fondateur, plusieurs filiales et dirigeants ont été mis en examen pour "tromperie et escroquerie" dans l'information judiciaire conduite par deux juges d'instruction à Paris. Dans cette procédure, les juges ont d'ores et déjà imposé à la société et ses dirigeants 100 millions d'euros de cautions et de garanties. Ils risquent donc désormais des condamnations séparées à Nanterre.
le 14 décembre 2011 à 14:15 TF1 NewsÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dossier : Mediator
La Cour de cassation a décidé mercredi de ne pas regrouper toutes les procédures en cours sur le Mediator en une même instruction menée à Paris. Ce sera le 1er procès pour "tromperie aggravée" contre Servier.
Le procès aura bien lieu en mai 2012, comme prévu. Un premier procès pour "tromperie aggravée" contre les laboratoires Servier et leur fondateur Jacques Servier se tiendra en mai à Nanterre (Hauts-de-Seine), a ordonné mercredi la Cour de cassation. La plus haute juridiction française a rejeté une demande de l'industriel de regrouper ce dossier avec celui d'une information judiciaire en cours à Paris, et qui ne débouchera sur un procès que dans des années.
Le Mediator, présenté comme antidiabétique mais prescrit comme coupe-faim, est accusé d'avoir fait de 500 à 2.000 morts en France entre 1976 et 2009. Servier conteste ce procès de Nanterre, car la société, son fondateur, plusieurs filiales et dirigeants ont été mis en examen pour "tromperie et escroquerie" dans l'information judiciaire conduite par deux juges d'instruction à Paris. Dans cette procédure, les juges ont d'ores et déjà imposé à la société et ses dirigeants 100 millions d'euros de cautions et de garanties. Ils risquent donc désormais des condamnations séparées à Nanterre.
le 14 décembre 2011 à 14:15 TF1 NewsÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités concours 2012
Incendie d'une maison de retraite : six morts à Marseille
Mots clés : Incendie, Maison de retraite, Accident, Marseille
Par Fabrice Amedeo Mis à jour le 14/12/2011 à 14:01 | publié le 14/12/2011 à 09:00 Réactions (20)
Le sinistre s'est déclenché dans la nuit dans une chambre de l'établissement «Les Anémones», situé dans le 12e arrondissement de la ville. Les enquêteurs privilégient la thèse de l'accident.
Un mois après l'incendie d'une maison de retraite en Charente dû à une cigarette mal éteinte, un nouveau drame s'est produit dans la nuit de mardi à mercredi à Marseille. L'incendie «d'une rare violence» selon les autorités s'est déclaré à 2h30 dans l'établissement «Les Anémones», situé dans le 12e arrondissement de Marseille. Quatre-vingt marins-pompiers et 28 véhicules ont été mobilisés pour maîtriser les flammes et évacuer pensionnaires et blessés.
La préfecture des Bouches-du-Rhône a annoncé que six pensionnaires de l'établissement étaient décédés et qu'une quinzaine d'autres personnes étaient intoxiquées. Le pensionnaire de la chambre où s'est déclaré l'incendie n'est pas décédé et ses voisins sont morts non pas brûlés mais intoxiqués.
Personne n'a été touché par les flammes. «Les six personnes décédées sont des femmes, a indiqué Caroline Pozmentier, adjointe au maire de Marseille chargée de la sécurité et de la prévention de la délinquance. Le personnel est en véritable état de choc».
La piste d'une cigarette mal éteinte
Une enquête a aussitôt été ouverte pour déterminer les causes de l'incendie qui s'est déclaré au troisième étage de l'établissement. La piste accidentelle est, pour l'instant, «privilégiée» selon le procureur adjoint de la République de Marseille, Christophe Barret, qui s'est rendu sur place mercredi matin. Selon les premiers éléments de l'enquête, «l'occupant de la chambre où l'incendie s'est déclaré a indiqué qu'il avait essayé d'ouvrir un sachet de friandises fermé par un ruban avec son briquet. Le sachet et son lit se sont enflammés», a expliqué le magistrat. Cet homme «est en cours d'audition dans la mesure où son état de santé le permet», a-t-il dit, précisant qu'il ne disposait pas de toutes ses facultés mentales.
Cette maison de retraite est un établissement privé, médicalisé, agréé et conventionné par l'aide sociale, «installé dans un cadre calme, tranquille au pied du village de Saint-Julien», qui accueille des personnes valides, semi-valides et dépendantes dans des unités spécifiques, selon le descriptif de son site internet.
Mi-novembre, un incendie provoqué par une cigarette mal éteinte à la Rochefoucauld, en Charente, a ainsi fait trois morts et douze blessés. Quelques semaines plus tôt, c'est une femme de 90 ans qui a été grièvement blessée dans une maison de retraite de Bernay, suite à un incendie de matelas.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Mots clés : Incendie, Maison de retraite, Accident, Marseille
Par Fabrice Amedeo Mis à jour le 14/12/2011 à 14:01 | publié le 14/12/2011 à 09:00 Réactions (20)
Le sinistre s'est déclenché dans la nuit dans une chambre de l'établissement «Les Anémones», situé dans le 12e arrondissement de la ville. Les enquêteurs privilégient la thèse de l'accident.
Un mois après l'incendie d'une maison de retraite en Charente dû à une cigarette mal éteinte, un nouveau drame s'est produit dans la nuit de mardi à mercredi à Marseille. L'incendie «d'une rare violence» selon les autorités s'est déclaré à 2h30 dans l'établissement «Les Anémones», situé dans le 12e arrondissement de Marseille. Quatre-vingt marins-pompiers et 28 véhicules ont été mobilisés pour maîtriser les flammes et évacuer pensionnaires et blessés.
La préfecture des Bouches-du-Rhône a annoncé que six pensionnaires de l'établissement étaient décédés et qu'une quinzaine d'autres personnes étaient intoxiquées. Le pensionnaire de la chambre où s'est déclaré l'incendie n'est pas décédé et ses voisins sont morts non pas brûlés mais intoxiqués.
Personne n'a été touché par les flammes. «Les six personnes décédées sont des femmes, a indiqué Caroline Pozmentier, adjointe au maire de Marseille chargée de la sécurité et de la prévention de la délinquance. Le personnel est en véritable état de choc».
La piste d'une cigarette mal éteinte
Une enquête a aussitôt été ouverte pour déterminer les causes de l'incendie qui s'est déclaré au troisième étage de l'établissement. La piste accidentelle est, pour l'instant, «privilégiée» selon le procureur adjoint de la République de Marseille, Christophe Barret, qui s'est rendu sur place mercredi matin. Selon les premiers éléments de l'enquête, «l'occupant de la chambre où l'incendie s'est déclaré a indiqué qu'il avait essayé d'ouvrir un sachet de friandises fermé par un ruban avec son briquet. Le sachet et son lit se sont enflammés», a expliqué le magistrat. Cet homme «est en cours d'audition dans la mesure où son état de santé le permet», a-t-il dit, précisant qu'il ne disposait pas de toutes ses facultés mentales.
Cette maison de retraite est un établissement privé, médicalisé, agréé et conventionné par l'aide sociale, «installé dans un cadre calme, tranquille au pied du village de Saint-Julien», qui accueille des personnes valides, semi-valides et dépendantes dans des unités spécifiques, selon le descriptif de son site internet.
Mi-novembre, un incendie provoqué par une cigarette mal éteinte à la Rochefoucauld, en Charente, a ainsi fait trois morts et douze blessés. Quelques semaines plus tôt, c'est une femme de 90 ans qui a été grièvement blessée dans une maison de retraite de Bernay, suite à un incendie de matelas.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités concours 2012
Les Français n'abusent pas des arrêts maladie
Mots clés : Arrêt de travail, Secteur privé, Assurance-maladie, Arrêts maladie, France, Jacques Battistoni
Par lefigaro.fr Mis à jour le 14/12/2011 à 14:30 | publié le 14/12/2011 à 10:34 Réactions (107)
Selon un sondage réalisé pour Santé Magazine, 60% des Français déclarent avoir déjà refusé un arrêt de travail prescrit par son médecin.
Alors que l'Assemblée nationale a rétabli mardi , l'instauration d'une en cas d'arrêt maladie dans le projet de budget pour 2012, un réalisé par Obea/Infraforces pour Santé Magazine révèle que les Français ne sont pas de adeptes immodérés de l'arrêt maladie. Selon les résultats de l'étude révélés par , un quart des personnes interrogées affirment ne jamais avoir pris d'arrêt maladie au cours de sa carrière. Six Français sur dix déclarent même avoir déjà renoncé à un arrêt de travail alors que leur médecin voulait leur prescrire. «La prescription d'un arrêt de travail tourne souvent à la négociation. Le patient veut remettre son congé à plus tard et préfère continuer à travailler sous médicament», explique Jacques Battistoni, secrétaire général du syndicat des médecins généralistes MG France interrogé par Libération .
75% demandent plus de contrôles
D'après le sondage, ce renoncement à l'arrêt de travail serait lié à la pression de l'employeur. «Ils pensent que l'arrêt maladie est mal vu», assure le médecin, «le malade a peur qu'une fois absent, un autre fasse son travail à sa place ou qu'il ne puisse pas défendre son point de vue dans l'entreprise». Les contrôles réalisés par l'assurance maladie ont aussi un effet dissuasif. Depuis 2004, la Sécurité sociale s'est lancée dans la chasse aux abus, par la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM). Depuis 2010, tous les arrêts supérieurs à 45 jours sont systématiquement contrôlés. 15% des sondés affirment ainsi avoir été contrôlés, et 5% d'entre eux à la demande de leur employeur. Plus étonnant, Jacques Battistoni souligne le rôle de la représentation sociale de l'arrêt de travail. Les Français renonceraient à s'arrêter lorsqu'ils sont malades, car eux-mêmes estiment qu'un collègue qui s'arrête abuse du système! Trois personnes sur quatre pensent même qu'il faudrait davantage de contrôle.
Enfin, les Français mettent en avant l'impact financier des arrêts sur leur budget. Le délai de carence- période de 3 jours dans le privé durant laquelle l'assurance maladie ne prend pas en charge le malade - n'est pas toujours compensé par les entreprises, notamment dans les petites structures. «Pour beaucoup de salariés, ces trois jours sont la seule marge de manœuvre à la fin du mois. Ils ne les prendront pas pour une simple angine. Ils préfèrent voir si cela s'améliore pour finalement risquer des complications», regrette Jacques Battistoni.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Mots clés : Arrêt de travail, Secteur privé, Assurance-maladie, Arrêts maladie, France, Jacques Battistoni
Par lefigaro.fr Mis à jour le 14/12/2011 à 14:30 | publié le 14/12/2011 à 10:34 Réactions (107)
Selon un sondage réalisé pour Santé Magazine, 60% des Français déclarent avoir déjà refusé un arrêt de travail prescrit par son médecin.
Alors que l'Assemblée nationale a rétabli mardi , l'instauration d'une en cas d'arrêt maladie dans le projet de budget pour 2012, un réalisé par Obea/Infraforces pour Santé Magazine révèle que les Français ne sont pas de adeptes immodérés de l'arrêt maladie. Selon les résultats de l'étude révélés par , un quart des personnes interrogées affirment ne jamais avoir pris d'arrêt maladie au cours de sa carrière. Six Français sur dix déclarent même avoir déjà renoncé à un arrêt de travail alors que leur médecin voulait leur prescrire. «La prescription d'un arrêt de travail tourne souvent à la négociation. Le patient veut remettre son congé à plus tard et préfère continuer à travailler sous médicament», explique Jacques Battistoni, secrétaire général du syndicat des médecins généralistes MG France interrogé par Libération .
75% demandent plus de contrôles
D'après le sondage, ce renoncement à l'arrêt de travail serait lié à la pression de l'employeur. «Ils pensent que l'arrêt maladie est mal vu», assure le médecin, «le malade a peur qu'une fois absent, un autre fasse son travail à sa place ou qu'il ne puisse pas défendre son point de vue dans l'entreprise». Les contrôles réalisés par l'assurance maladie ont aussi un effet dissuasif. Depuis 2004, la Sécurité sociale s'est lancée dans la chasse aux abus, par la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM). Depuis 2010, tous les arrêts supérieurs à 45 jours sont systématiquement contrôlés. 15% des sondés affirment ainsi avoir été contrôlés, et 5% d'entre eux à la demande de leur employeur. Plus étonnant, Jacques Battistoni souligne le rôle de la représentation sociale de l'arrêt de travail. Les Français renonceraient à s'arrêter lorsqu'ils sont malades, car eux-mêmes estiment qu'un collègue qui s'arrête abuse du système! Trois personnes sur quatre pensent même qu'il faudrait davantage de contrôle.
Enfin, les Français mettent en avant l'impact financier des arrêts sur leur budget. Le délai de carence- période de 3 jours dans le privé durant laquelle l'assurance maladie ne prend pas en charge le malade - n'est pas toujours compensé par les entreprises, notamment dans les petites structures. «Pour beaucoup de salariés, ces trois jours sont la seule marge de manœuvre à la fin du mois. Ils ne les prendront pas pour une simple angine. Ils préfèrent voir si cela s'améliore pour finalement risquer des complications», regrette Jacques Battistoni.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités concours 2012
Merci Mémo pour tout les articles que tu post. Je n'ai pas beaucoup de temps mais dès que je peux j'essaie de trouver quelques actualités à partager.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités concours 2012
Les céréales, pires que la «junk-food» ?
Par Anne Jouan - le 14/12/2011
Les petits déjeuners pour enfants contiennent beaucoup trop de sucre. La palme revient aux Smacks.
On devrait toujours se méfier de la bonne conscience. Pensant bien faire, nombreux sont les parents qui achètent des céréales pour le petit déjeuner de leurs enfants, ne se doutant pas que ceux-ci contiennent en réalité plus de sucre que de céréales.
Une organisation indépendante américaine de santé publique à but non lucratif, Environmental Working Group(EWG), a passé au crible plus de 80 paquets de céréales transformées. Le résultat fera réfléchir les parents. Beaucoup d'entre eux refusent que leurs enfants prennent un gâteau (cookies, donuts) en guise de petit déjeuner, or nombreuses sont les céréales qui contiennent plus de sucre qu'un dessert.
EWG a même établi un classement des plus mauvais élèves. Sur la première marche du podium, un best-seller chez les enfants, les Smacks de Kelloggs, des grains de blé soufflés caramélisés. Viennent ensuite les Coco Pops, des céréales au riz soufflé avec du chocolat, puis d'autres vendus aux États-Unis (et pas en France) contenant notamment des marshmallows. Selon les études réalisées par EWG, une tasse de Smacks de Kellogs contiendrait à peine plus de sucre qu'un donuts (20 grammes contre 18). Autrement dit, un bol de Smacks représente entre 8 à 10 morceaux de sucre. Les normes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ne sont pas respectées, puisque certaines céréales contiennent parfois plus de 50 % de sucre alors qu'il devrait y en avoir 10 %.
«Je ne suis pas étonné par les résultats obtenus, analyse Serge Ahmed, directeur de recherche au CNRS et auteur, il y a quelques années, d'une étude qui avait beaucoup marqué sur le potentiel addictif du sucre et du goût sucré. Le plus surprenant est que les industriels appellent ces produits des céréales alors qu'il s'agit en réalité de sucreries.» En termes juridiques, ce type de manquement dans l'appellation s'appelle une tromperie sur les qualités substantielles.
Selon Serge Ahmed, les enfants constituent une «proie facile» pour les industriels de l'agroalimentaire car ils sont dotés d'un système de récompense très facile: pour eux, plus l'aliment qu'ils consomment contient de sucre, mieux c'est. «Ils sont très sensibles aux gratifications immédiates, comme un apport en sucre, mais ils n'ont pas conscience à long terme de l'effet de ces aliments, explique Serge Ahmed. À leur âge, le cortex préfrontal n'étant pas encore fini, ils ne peuvent pas limiter leur appétit. C'est donc aux adultes de le faire.»
Potentiellement diabétogènes
Cette consommation de produits riches en sucre est totalement anormale physiologiquement. Il y a une cinquantaine d'années, aucun être humain n'était confronté à de telles concentrations en glucose. Aujourd'hui, on estime que notre consommation de sucre serait trois fois trop importante. Un problème d'autant plus difficile à résoudre que l'on en trouve dans une multitude d'aliments industriels, y compris les plus inattendus, comme le jambon vendu sous vide.
L'organisation EWG estime que pour faire de petits déjeuners sains, il est préférable de privilégier les céréales entières non transformées, au packaging généralement moins glamour. Le matin, il convient également de manger des fruits entiers plutôt que du jus de fruits ou des œufs, comme les font les Anglo-Saxons.
Consommer ce type de céréales très sucrées est-il mauvais pour la santé? En soi, le sucre n'est pas un inducteur de diabète, sauf si l'on a des antécédents familiaux: ces céréales sont donc potentiellement diabétogènes. «Chez les personnes prédisposées génétiquement, on voit apparaître un diabète de type 2 (non insulinodépendant) à partir de 15 ans, observe le professeur Patrick Vexiau, chef de service de diabétologie à l'hôpital Saint-Louis (Paris). Or il y a une trentaine d'années, on n'observait pas ce type de phénomènes, le diabète de type 2 n'existait pas avant 45 ans.»
Outre l'apparition éventuelle d'un diabète, il est désormais connu que le sucre peut provoquer une addiction chez certaines personnes. Un quart d'heure après en avoir été ingéré, le glucose stimule des récepteurs dans le cerveau qui activent le système dopaminergique de récompense, rappelle Serge Ahmed. Consommer trop de sucre agit donc comme une drogue, insiste également l'étude de EWG qui observe que les enfants qui en abusent connaissent souvent des difficultés à l'école.
Enfin, des études, menées jusqu'à présent exclusivement sur l'animal, ont montré que l'exposition précoce à des produits riches en sucre amoindrit les capacités de contrôle (motivation, émotion). Les enfants gros mangeurs de sucre seraient donc plus enclins à adopter des comportements à risque.
FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Anne Jouan - le 14/12/2011
Les petits déjeuners pour enfants contiennent beaucoup trop de sucre. La palme revient aux Smacks.
On devrait toujours se méfier de la bonne conscience. Pensant bien faire, nombreux sont les parents qui achètent des céréales pour le petit déjeuner de leurs enfants, ne se doutant pas que ceux-ci contiennent en réalité plus de sucre que de céréales.
Une organisation indépendante américaine de santé publique à but non lucratif, Environmental Working Group(EWG), a passé au crible plus de 80 paquets de céréales transformées. Le résultat fera réfléchir les parents. Beaucoup d'entre eux refusent que leurs enfants prennent un gâteau (cookies, donuts) en guise de petit déjeuner, or nombreuses sont les céréales qui contiennent plus de sucre qu'un dessert.
EWG a même établi un classement des plus mauvais élèves. Sur la première marche du podium, un best-seller chez les enfants, les Smacks de Kelloggs, des grains de blé soufflés caramélisés. Viennent ensuite les Coco Pops, des céréales au riz soufflé avec du chocolat, puis d'autres vendus aux États-Unis (et pas en France) contenant notamment des marshmallows. Selon les études réalisées par EWG, une tasse de Smacks de Kellogs contiendrait à peine plus de sucre qu'un donuts (20 grammes contre 18). Autrement dit, un bol de Smacks représente entre 8 à 10 morceaux de sucre. Les normes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ne sont pas respectées, puisque certaines céréales contiennent parfois plus de 50 % de sucre alors qu'il devrait y en avoir 10 %.
«Je ne suis pas étonné par les résultats obtenus, analyse Serge Ahmed, directeur de recherche au CNRS et auteur, il y a quelques années, d'une étude qui avait beaucoup marqué sur le potentiel addictif du sucre et du goût sucré. Le plus surprenant est que les industriels appellent ces produits des céréales alors qu'il s'agit en réalité de sucreries.» En termes juridiques, ce type de manquement dans l'appellation s'appelle une tromperie sur les qualités substantielles.
Selon Serge Ahmed, les enfants constituent une «proie facile» pour les industriels de l'agroalimentaire car ils sont dotés d'un système de récompense très facile: pour eux, plus l'aliment qu'ils consomment contient de sucre, mieux c'est. «Ils sont très sensibles aux gratifications immédiates, comme un apport en sucre, mais ils n'ont pas conscience à long terme de l'effet de ces aliments, explique Serge Ahmed. À leur âge, le cortex préfrontal n'étant pas encore fini, ils ne peuvent pas limiter leur appétit. C'est donc aux adultes de le faire.»
Potentiellement diabétogènes
Cette consommation de produits riches en sucre est totalement anormale physiologiquement. Il y a une cinquantaine d'années, aucun être humain n'était confronté à de telles concentrations en glucose. Aujourd'hui, on estime que notre consommation de sucre serait trois fois trop importante. Un problème d'autant plus difficile à résoudre que l'on en trouve dans une multitude d'aliments industriels, y compris les plus inattendus, comme le jambon vendu sous vide.
L'organisation EWG estime que pour faire de petits déjeuners sains, il est préférable de privilégier les céréales entières non transformées, au packaging généralement moins glamour. Le matin, il convient également de manger des fruits entiers plutôt que du jus de fruits ou des œufs, comme les font les Anglo-Saxons.
Consommer ce type de céréales très sucrées est-il mauvais pour la santé? En soi, le sucre n'est pas un inducteur de diabète, sauf si l'on a des antécédents familiaux: ces céréales sont donc potentiellement diabétogènes. «Chez les personnes prédisposées génétiquement, on voit apparaître un diabète de type 2 (non insulinodépendant) à partir de 15 ans, observe le professeur Patrick Vexiau, chef de service de diabétologie à l'hôpital Saint-Louis (Paris). Or il y a une trentaine d'années, on n'observait pas ce type de phénomènes, le diabète de type 2 n'existait pas avant 45 ans.»
Outre l'apparition éventuelle d'un diabète, il est désormais connu que le sucre peut provoquer une addiction chez certaines personnes. Un quart d'heure après en avoir été ingéré, le glucose stimule des récepteurs dans le cerveau qui activent le système dopaminergique de récompense, rappelle Serge Ahmed. Consommer trop de sucre agit donc comme une drogue, insiste également l'étude de EWG qui observe que les enfants qui en abusent connaissent souvent des difficultés à l'école.
Enfin, des études, menées jusqu'à présent exclusivement sur l'animal, ont montré que l'exposition précoce à des produits riches en sucre amoindrit les capacités de contrôle (motivation, émotion). Les enfants gros mangeurs de sucre seraient donc plus enclins à adopter des comportements à risque.
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Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
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Re: Actualités concours 2012
Dans la tête des ados numérisés
Par Pascale Senk - le 14/12/2011
L'utilisation permanente des différents moyens de communication entraîne des changements tangibles dans la vie psychique des jeunes.
Martine, maman de Léonard, 16 ans, n'en revient pas: «il est censé faire ses devoirs, s'installe devant l'ordinateur et j'entends sa messagerie SMS vibrer toutes les deux minutes. Puis je m'approche de l'écran et vois dans la colonne de droite ses amis Facebook qui chattent avec lui... Comment parvient-il à se concentrer sur ses révisions d'histoire?» Son étonnement est partagé par une majorité de parents qui observent, incrédules, les agissements numériques de leurs rejetons: purs produits de la génération Internet ceux-ci sont en effet experts dans l'art digital de jongler instantanément entre différents plans: virtuel-réel, ici-ailleurs, moi-les autres... et surtout différentes connexions: portable, écran, MP3...
Quels changements tangibles de leur vie psychique via cette «greffe» permanente de médias peut-on déjà observer? «Concernant le multitasking (faire plusieurs tâches en même temps*), il reste évident que cette pratique ralentit la concentration en obligeant le jeune à sans cesse se débrancher puis se rebrancher sur un objet d'attention, confirme Yann Leroux, docteur en psychologie, psychologue en CMPP à Périgueux et lui-même gamer. Les ados doivent aujourd'hui comme hier apprendre à se mettre dans un environnement de travail, et pour cela il leur faut des moments où ils savent s'isoler.»
Pour le reste, «ils maîtrisent», comme le répètent Léonard et ses copains à leurs parents. «Les adultes leur renvoient souvent une image diabolisée des outils technologiques, alors que ces jeunes se sentent juste de plain-pied dans l'évolution actuelle, explique Dominique Texier, pédopsychiatre-psychanalyste, auteur d'Adolescences contemporaines (Éd. Eres) qui vient de diriger le colloque «L'enfant connecté» (1). Ce qu'ils revendiquent est juste: le monde entier est actuellement soumis à une nouvelle interface entre l'homme et la machine, ajoute-t-elle. Et nous sommes tous pris dans ce monde. Il est important que les adultes ne l'oublient pas.»
Modification du lien social
Hors pathologie avérée, ces jeunes savent parfaitement faire le distinguo entre réel et virtuel, et les professionnels en tiennent compte dans leur pratique clinique. Mieux, ces derniers semblent aujourd'hui relever davantage d'effets bénéfiques des nouveaux médias sur nos chères têtes blondes. «Beaucoup de jeunes qui, il y a quinze ans, auraient basculé dans la psychose trouvent, grâce à Internet, des réseaux de suppléance*, affirme Dominique Texier. Certains, mal partis, se reconstruisent devant leur écran.» Ainsi, une jeune fille obèse peut se faire passer pour une Lolita et trouver quantité de petits copains virtuels, ce qui lui sera bénéfique sur le moment en haussant sa confiance en soi. Et en l'aidant à se préparer à la vraie rencontre.
Meilleur apport de ces nouveaux médias: les liens variables de socialisation. «Les ados peuvent fonctionner» à l'opportunité*, explique Yann Leroux: organiser au tout dernier moment une sortie au cinéma entre copains, intensifier ou ralentir, voire arrêter une relation grâce aux messages qu'ils envoient, rendre public ce qui était privé... En utilisant tous ces outils, ils font donc un travail très intense de communication et de représentation de soi.» Si la possibilité de rencontre s'est donc démultipliée grâce aux outils numériques, ne s'est-elle pas aussi, d'une certaine manière, appauvrie? N'étant pas engagés corporellement dans la plupart de leurs «chats», et de plus en plus habitués à parler à un avatar, ils risquent de ne rencontrer qu'un «autre inconsistant». «C'est surtout dans la gestion des conflits que nous repérons cette faille, observe Dominique Texier. Comme ils peuvent choisir leurs clans, leurs amis, ils se confrontent de moins en moins à l'altérité et ne se connectent qu'avec un autre qui est»le même qu'eux*. Ils prennent donc moins de risques et cela se ressent dans leur manière d'exprimer leur agressivité, ce qu'ils font de moins en moins par la parole.»
Pratique sans doute née de cette déresponsabilisation, le cyberbulling, création d'un réseau pour ostraciser celui avec qui on n'est pas d'accord, et qu'on exclue donc de sa liste d'amis..., sans être engagé dans aucune parole. Cette modification radicale du lien social est sans doute l'aspect le plus prégnant des nouveaux comportements chez les jeunes et elle affecte aussi la représentation de soi. Dès qu'ils vivent une situation et la mettent en ligne, les ados numérisés attendent un «j'aime-j'aime pas» comme réaction de la part de l'autre. Tout rapport social est traité comme une information. Ils attendent aussi un retour sur des extraits de leur journal intime, ce qui interpelle Dominique Texier: «l'individu ne se construit pas seulement dans le narcissisme, rappelle-t-elle, avant de préciser: mais il en est ainsi du monde que nous, adultes, sommes en train de fabriquer sans toujours nous en rendre compte. Et ce sont les adolescents qui viennent nous le révéler».
(1) «L'enfant connecté», journées d'études organisées par la fédération des CMPP les 1er, 2 et 3 décembre 2011 à Paris (http://www.fdcmpp.fr/journees-d-etude-2 ... nfant.html).
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Par Pascale Senk - le 14/12/2011
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Martine, maman de Léonard, 16 ans, n'en revient pas: «il est censé faire ses devoirs, s'installe devant l'ordinateur et j'entends sa messagerie SMS vibrer toutes les deux minutes. Puis je m'approche de l'écran et vois dans la colonne de droite ses amis Facebook qui chattent avec lui... Comment parvient-il à se concentrer sur ses révisions d'histoire?» Son étonnement est partagé par une majorité de parents qui observent, incrédules, les agissements numériques de leurs rejetons: purs produits de la génération Internet ceux-ci sont en effet experts dans l'art digital de jongler instantanément entre différents plans: virtuel-réel, ici-ailleurs, moi-les autres... et surtout différentes connexions: portable, écran, MP3...
Quels changements tangibles de leur vie psychique via cette «greffe» permanente de médias peut-on déjà observer? «Concernant le multitasking (faire plusieurs tâches en même temps*), il reste évident que cette pratique ralentit la concentration en obligeant le jeune à sans cesse se débrancher puis se rebrancher sur un objet d'attention, confirme Yann Leroux, docteur en psychologie, psychologue en CMPP à Périgueux et lui-même gamer. Les ados doivent aujourd'hui comme hier apprendre à se mettre dans un environnement de travail, et pour cela il leur faut des moments où ils savent s'isoler.»
Pour le reste, «ils maîtrisent», comme le répètent Léonard et ses copains à leurs parents. «Les adultes leur renvoient souvent une image diabolisée des outils technologiques, alors que ces jeunes se sentent juste de plain-pied dans l'évolution actuelle, explique Dominique Texier, pédopsychiatre-psychanalyste, auteur d'Adolescences contemporaines (Éd. Eres) qui vient de diriger le colloque «L'enfant connecté» (1). Ce qu'ils revendiquent est juste: le monde entier est actuellement soumis à une nouvelle interface entre l'homme et la machine, ajoute-t-elle. Et nous sommes tous pris dans ce monde. Il est important que les adultes ne l'oublient pas.»
Modification du lien social
Hors pathologie avérée, ces jeunes savent parfaitement faire le distinguo entre réel et virtuel, et les professionnels en tiennent compte dans leur pratique clinique. Mieux, ces derniers semblent aujourd'hui relever davantage d'effets bénéfiques des nouveaux médias sur nos chères têtes blondes. «Beaucoup de jeunes qui, il y a quinze ans, auraient basculé dans la psychose trouvent, grâce à Internet, des réseaux de suppléance*, affirme Dominique Texier. Certains, mal partis, se reconstruisent devant leur écran.» Ainsi, une jeune fille obèse peut se faire passer pour une Lolita et trouver quantité de petits copains virtuels, ce qui lui sera bénéfique sur le moment en haussant sa confiance en soi. Et en l'aidant à se préparer à la vraie rencontre.
Meilleur apport de ces nouveaux médias: les liens variables de socialisation. «Les ados peuvent fonctionner» à l'opportunité*, explique Yann Leroux: organiser au tout dernier moment une sortie au cinéma entre copains, intensifier ou ralentir, voire arrêter une relation grâce aux messages qu'ils envoient, rendre public ce qui était privé... En utilisant tous ces outils, ils font donc un travail très intense de communication et de représentation de soi.» Si la possibilité de rencontre s'est donc démultipliée grâce aux outils numériques, ne s'est-elle pas aussi, d'une certaine manière, appauvrie? N'étant pas engagés corporellement dans la plupart de leurs «chats», et de plus en plus habitués à parler à un avatar, ils risquent de ne rencontrer qu'un «autre inconsistant». «C'est surtout dans la gestion des conflits que nous repérons cette faille, observe Dominique Texier. Comme ils peuvent choisir leurs clans, leurs amis, ils se confrontent de moins en moins à l'altérité et ne se connectent qu'avec un autre qui est»le même qu'eux*. Ils prennent donc moins de risques et cela se ressent dans leur manière d'exprimer leur agressivité, ce qu'ils font de moins en moins par la parole.»
Pratique sans doute née de cette déresponsabilisation, le cyberbulling, création d'un réseau pour ostraciser celui avec qui on n'est pas d'accord, et qu'on exclue donc de sa liste d'amis..., sans être engagé dans aucune parole. Cette modification radicale du lien social est sans doute l'aspect le plus prégnant des nouveaux comportements chez les jeunes et elle affecte aussi la représentation de soi. Dès qu'ils vivent une situation et la mettent en ligne, les ados numérisés attendent un «j'aime-j'aime pas» comme réaction de la part de l'autre. Tout rapport social est traité comme une information. Ils attendent aussi un retour sur des extraits de leur journal intime, ce qui interpelle Dominique Texier: «l'individu ne se construit pas seulement dans le narcissisme, rappelle-t-elle, avant de préciser: mais il en est ainsi du monde que nous, adultes, sommes en train de fabriquer sans toujours nous en rendre compte. Et ce sont les adolescents qui viennent nous le révéler».
(1) «L'enfant connecté», journées d'études organisées par la fédération des CMPP les 1er, 2 et 3 décembre 2011 à Paris (http://www.fdcmpp.fr/journees-d-etude-2 ... nfant.html).
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Re: Actualités concours 2012
Virus : les Français ne se lavent pas assez les mains
Par le figaro.fr - le 14/12/2011
Près de 7 personnes sur 10 disent ne pas se laver les mains avant de s'occuper d'un bébé ou après avoir pris les transports en commun.
Moyen efficace pour éviter la propagation des virus de l'hiver (gastro-entérites, bronchiolites, rhumes, angines, grippes...), le lavage des mains est pourtant loin d'être systématique, révèlent des données du Baromètre santé 2010 publiées mercredi.
Ainsi, 40% des Français déclarent ne pas se laver systématiquement les mains avant de faire la cuisine, selon cette enquête de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes). 66% ne le font pas systématiquement après avoir pris les transports en commun et 78% ne le font pas systématiquement après s'être mouchés (12% déclarent ne jamais le faire et 31% rarement). Enfin, seuls 67% des Français déclarent se laver les mains systématiquement avant de s'occuper d'un bébé.
Par ailleurs, lorsqu'ils ont une infection respiratoire, 28% des Français déclarent continuer à fréquenter les lieux publics tels que les cinémas ou les restaurants, 24% à rendre visite à leur famille ou leurs amis.
L'Inpes recommande de se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon, pendant 30 secondes. L'organisme invite aussi à répéter ce geste après avoir éternué, toussé ou s'être mouché, avant et après chaque repas, après chaque sortie et après être allé aux toilettes. Une solution hydroalcoolique peut remplacer l'eau et le savon en cas de besoin.
Sur le front des virus, la grippe «reste discrète» en cette mi-décembre, selon le dernier bulletin des Groupes régionaux d'observation de la grippe (Grog), mais l'épidémie de bronchiolite du nourrisson se poursuit. Les détections du virus respiratoire syncytial (VRS), responsable de cette infection, «sont toujours en hausse dans toutes les régions de France métropolitaine», a indiqué mercredi le réseau des Grog.
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Par le figaro.fr - le 14/12/2011
Près de 7 personnes sur 10 disent ne pas se laver les mains avant de s'occuper d'un bébé ou après avoir pris les transports en commun.
Moyen efficace pour éviter la propagation des virus de l'hiver (gastro-entérites, bronchiolites, rhumes, angines, grippes...), le lavage des mains est pourtant loin d'être systématique, révèlent des données du Baromètre santé 2010 publiées mercredi.
Ainsi, 40% des Français déclarent ne pas se laver systématiquement les mains avant de faire la cuisine, selon cette enquête de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes). 66% ne le font pas systématiquement après avoir pris les transports en commun et 78% ne le font pas systématiquement après s'être mouchés (12% déclarent ne jamais le faire et 31% rarement). Enfin, seuls 67% des Français déclarent se laver les mains systématiquement avant de s'occuper d'un bébé.
Par ailleurs, lorsqu'ils ont une infection respiratoire, 28% des Français déclarent continuer à fréquenter les lieux publics tels que les cinémas ou les restaurants, 24% à rendre visite à leur famille ou leurs amis.
L'Inpes recommande de se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon, pendant 30 secondes. L'organisme invite aussi à répéter ce geste après avoir éternué, toussé ou s'être mouché, avant et après chaque repas, après chaque sortie et après être allé aux toilettes. Une solution hydroalcoolique peut remplacer l'eau et le savon en cas de besoin.
Sur le front des virus, la grippe «reste discrète» en cette mi-décembre, selon le dernier bulletin des Groupes régionaux d'observation de la grippe (Grog), mais l'épidémie de bronchiolite du nourrisson se poursuit. Les détections du virus respiratoire syncytial (VRS), responsable de cette infection, «sont toujours en hausse dans toutes les régions de France métropolitaine», a indiqué mercredi le réseau des Grog.
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Re: Actualités concours 2012
Les Français de plus en plus connectés en 2011
LEMONDE.FR avec AFP | 14.12.11 | 19h20
Les Français ont été plus nombreux à s'équiper en téléphonie fixe et mobile en 2011, et en ordinateurs portables, alors que l'usage de la tablette tactile a connu des "débuts prometteurs", selon une étude du Crédoc publiée, mercredi 14 décembre.
Cette 9e enquête annuelle sur la diffusion en France des technologies de l'information et de la communication (TIC) a été réalisée pour le Conseil général de l'Industrie, de l'Energie et des Technologies (CGEIT) et l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). L'enquête a été réalisée en juin 2011, auprès de 2241 personnes de 12 ans et plus.
En 2011, les Français ont "multiplié les terminaux et lieux de connexion à internet", selon cette étude. Trois Français sur quatre (74 %) disposent à la fois d'un téléphone fixe à domicile et d'un portable personnel, soit une progression de quatre points du double-équipement fixe (89 % des Français) et mobile (85 %), par rapport à 2010. En un an, la navigation sur Internet depuis le mobile a progressé de 9 points (24 %), le téléchargement d'applications payantes de tous types a gagné 8 points (17 % d'utilisateurs), et 8 % d'utilisateurs ont adopté la télévision sur écran mobile (+8 points en un an).
DEUX MILLIONS D'UTILISATEURS DE TABLETTES
Aujourd'hui, 17 % de la population dispose d'un smartphone. Les cadres supérieurs sont deux fois plus nombreux que les ouvriers à utiliser ce terminal, alors que ces deux catégories socioprofessionnelles sont équipées de simples téléphones mobiles dans les mêmes proportions, respectivement 95 % et 93 %.
Le phénomène nouveau d'équipement en tablettes tactiles ne concerne encore que 4 % des Français, soit deux millions d'utilisateurs, issus majoritairement "des populations en pointe en matière de nouvelles technologies et de nouveaux usages", souligne le Crédoc.
Près de quatre Français sur cinq (78 %) sont désormais équipés d'un ordinateur à leur domicile (+2 points). Et depuis deux ans, les utilisateurs s'équipent majoritairement en ordinateurs portables. Et ils se "connectent de plus en plus en mobilité dans leur foyer, principalement avec le Wi-Fi", selon l'étude.
Le MondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
LEMONDE.FR avec AFP | 14.12.11 | 19h20
Les Français ont été plus nombreux à s'équiper en téléphonie fixe et mobile en 2011, et en ordinateurs portables, alors que l'usage de la tablette tactile a connu des "débuts prometteurs", selon une étude du Crédoc publiée, mercredi 14 décembre.
Cette 9e enquête annuelle sur la diffusion en France des technologies de l'information et de la communication (TIC) a été réalisée pour le Conseil général de l'Industrie, de l'Energie et des Technologies (CGEIT) et l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). L'enquête a été réalisée en juin 2011, auprès de 2241 personnes de 12 ans et plus.
En 2011, les Français ont "multiplié les terminaux et lieux de connexion à internet", selon cette étude. Trois Français sur quatre (74 %) disposent à la fois d'un téléphone fixe à domicile et d'un portable personnel, soit une progression de quatre points du double-équipement fixe (89 % des Français) et mobile (85 %), par rapport à 2010. En un an, la navigation sur Internet depuis le mobile a progressé de 9 points (24 %), le téléchargement d'applications payantes de tous types a gagné 8 points (17 % d'utilisateurs), et 8 % d'utilisateurs ont adopté la télévision sur écran mobile (+8 points en un an).
DEUX MILLIONS D'UTILISATEURS DE TABLETTES
Aujourd'hui, 17 % de la population dispose d'un smartphone. Les cadres supérieurs sont deux fois plus nombreux que les ouvriers à utiliser ce terminal, alors que ces deux catégories socioprofessionnelles sont équipées de simples téléphones mobiles dans les mêmes proportions, respectivement 95 % et 93 %.
Le phénomène nouveau d'équipement en tablettes tactiles ne concerne encore que 4 % des Français, soit deux millions d'utilisateurs, issus majoritairement "des populations en pointe en matière de nouvelles technologies et de nouveaux usages", souligne le Crédoc.
Près de quatre Français sur cinq (78 %) sont désormais équipés d'un ordinateur à leur domicile (+2 points). Et depuis deux ans, les utilisateurs s'équipent majoritairement en ordinateurs portables. Et ils se "connectent de plus en plus en mobilité dans leur foyer, principalement avec le Wi-Fi", selon l'étude.
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Re: Actualités concours 2012
C'est presque les vacances donc un peu de détente
avec des films au cinéma qui pourraient vous intéresser:
Un Heureux Evenement qui est sorti il y a 2 mois,ils en avaient parlé au Magazine de la santé:
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... PtCzI8RSVM
Dix Sept filles qui est sorti hier et ils en ont parlé aussi dans le magazine de la santé!
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... PtCzI8RSVM
Une prof de ma Prépa (qui est jury à l'oral) nous a dit qu'il était possible d'avoir un sujet en lien avec Intouchable.
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... YUuEÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

Un Heureux Evenement qui est sorti il y a 2 mois,ils en avaient parlé au Magazine de la santé:
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... PtCzI8RSVM
Dix Sept filles qui est sorti hier et ils en ont parlé aussi dans le magazine de la santé!
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... PtCzI8RSVM
Une prof de ma Prépa (qui est jury à l'oral) nous a dit qu'il était possible d'avoir un sujet en lien avec Intouchable.
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... YUuEÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
«Nous, parents, devons expliquer le monde aux ados»
Par Pascale Senk - le 14/12/2011
INTERVIEW - Xavier Pommereau, psychiatre, chef du Centre Abadie du CHU de Bordeaux, vient de publier Nos ados.com en images (Odile Jacob).
LE FIGARO.- Vous relevez dans votre ouvrage que les ados d'aujourd'hui sont d'abord et avant tout des «enfants de l'image». Qu'est-ce que cela implique pour les parents?
Xavier POMMEREAU.- D'abord, nous devons tenter de comprendre ce que ces enfants disent à travers leur image. Un gamin qui porte des jeans rapiécés, déchirés, surmontés d'un sweat-shirt bariolé, exprime simplement combien il se sent comme un patchwork, ignorant la direction à suivre... Pas question de faire du mot à mot, bien sûr, mais il est important que les adultes décodent l'allure générale de l'ado, les postures affichées, et surtout qu'ils ne s'en moquent pas! L'apparence est devenue fondamentale. Désormais, filles et garçons passent un temps sans cesse rallongé à se pomponner. Et ce n'est pas pour se faire plaisir: c'est une obligation! Ainsi, au centre pour adolescents que je dirige, nous avons reculé le début des consultations de 9 heures à 10 heures le matin: il devenait impossible d'avoir nos patients à l'heure! Pour les parents, cela implique de faire une vraie réunion de famille pour caler le tour de chacun dans la salle de bains familiale...
Les parents doivent-ils donc persévérer pour donner un cadre?
Oui, plus que jamais. À une gamine de 15 ans qui part en décolleté plongeant au collège, il faut imposer le port d'un gilet en expliquant que l'on ne s'habille pas comme ça pour aller en classe. Éventuellement, si elle souhaite se vêtir ainsi pour la fête anniversaire de sa copine, pourquoi pas? Les adolescentes sont convaincues que, pour se faire aimer, elles doivent séduire. À nous de leur expliquer qu'elles risquent de trop s'exposer. Ainsi, nous, adultes, devons définir des espaces d'évolution à ces jeunes. Car Internet, cet univers dans lequel ils circulent si bien, c'est l'espace de tous les possibles, avec le meilleur et le pire: aux parents et aux opérateurs de «légiférer» sur la déambulation dans cet espace sauvage qu'est la Toile. Car, s'ils sont en avance sur les outils numériques, nos enfants sont encore immatures émotionnellement.
Comment s'exprime cette immaturité?
Par exemple, pour eux, les informations, ce sont des «images Claire Chazal». Ils savent bien qu'il y a un conflit israélo-palestinien, par exemple, mais ils ne savent pas où est Israël! Ils sont eux-mêmes géolocalisables grâce à leur portable mais ignorent la géographie! En ce sens, je les appelle des «savants ignorants»: s'ils savent naviguer dans le monde numérique, ils ont surtout besoin que nous leur expliquions le monde, la réalité. Je crois qu'il y a actuellement un défaut de transmission: on confond télécommunication et transmission. Nos enfants n'ont pas besoin que nous communiquions avec eux, mais plutôt que nous échangions vraiment sur ce qui les entoure en leur transmettant du sens et des valeurs.
Comment s'adapter à une telle évolution?
Tout est allé très vite, en effet, et les mondes entre adultes et ados se sont opacifiés. J'invite les parents à ne pas rester drapés dans leur dignité mais à accepter de se faire enseigner. Par leurs enfants d'abord: ceux-ci ont un vrai savoir issu de la technologie, même s'il ne faut pas croire qu'ils peuvent se débrouiller tout seuls. Et je pense qu'il faudrait créer des groupes pour les parents. On leur expliquerait tous les derniers progrès technologiques, car ceux-ci ne cessent de subir une accélération exponentielle.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Pascale Senk - le 14/12/2011
INTERVIEW - Xavier Pommereau, psychiatre, chef du Centre Abadie du CHU de Bordeaux, vient de publier Nos ados.com en images (Odile Jacob).
LE FIGARO.- Vous relevez dans votre ouvrage que les ados d'aujourd'hui sont d'abord et avant tout des «enfants de l'image». Qu'est-ce que cela implique pour les parents?
Xavier POMMEREAU.- D'abord, nous devons tenter de comprendre ce que ces enfants disent à travers leur image. Un gamin qui porte des jeans rapiécés, déchirés, surmontés d'un sweat-shirt bariolé, exprime simplement combien il se sent comme un patchwork, ignorant la direction à suivre... Pas question de faire du mot à mot, bien sûr, mais il est important que les adultes décodent l'allure générale de l'ado, les postures affichées, et surtout qu'ils ne s'en moquent pas! L'apparence est devenue fondamentale. Désormais, filles et garçons passent un temps sans cesse rallongé à se pomponner. Et ce n'est pas pour se faire plaisir: c'est une obligation! Ainsi, au centre pour adolescents que je dirige, nous avons reculé le début des consultations de 9 heures à 10 heures le matin: il devenait impossible d'avoir nos patients à l'heure! Pour les parents, cela implique de faire une vraie réunion de famille pour caler le tour de chacun dans la salle de bains familiale...
Les parents doivent-ils donc persévérer pour donner un cadre?
Oui, plus que jamais. À une gamine de 15 ans qui part en décolleté plongeant au collège, il faut imposer le port d'un gilet en expliquant que l'on ne s'habille pas comme ça pour aller en classe. Éventuellement, si elle souhaite se vêtir ainsi pour la fête anniversaire de sa copine, pourquoi pas? Les adolescentes sont convaincues que, pour se faire aimer, elles doivent séduire. À nous de leur expliquer qu'elles risquent de trop s'exposer. Ainsi, nous, adultes, devons définir des espaces d'évolution à ces jeunes. Car Internet, cet univers dans lequel ils circulent si bien, c'est l'espace de tous les possibles, avec le meilleur et le pire: aux parents et aux opérateurs de «légiférer» sur la déambulation dans cet espace sauvage qu'est la Toile. Car, s'ils sont en avance sur les outils numériques, nos enfants sont encore immatures émotionnellement.
Comment s'exprime cette immaturité?
Par exemple, pour eux, les informations, ce sont des «images Claire Chazal». Ils savent bien qu'il y a un conflit israélo-palestinien, par exemple, mais ils ne savent pas où est Israël! Ils sont eux-mêmes géolocalisables grâce à leur portable mais ignorent la géographie! En ce sens, je les appelle des «savants ignorants»: s'ils savent naviguer dans le monde numérique, ils ont surtout besoin que nous leur expliquions le monde, la réalité. Je crois qu'il y a actuellement un défaut de transmission: on confond télécommunication et transmission. Nos enfants n'ont pas besoin que nous communiquions avec eux, mais plutôt que nous échangions vraiment sur ce qui les entoure en leur transmettant du sens et des valeurs.
Comment s'adapter à une telle évolution?
Tout est allé très vite, en effet, et les mondes entre adultes et ados se sont opacifiés. J'invite les parents à ne pas rester drapés dans leur dignité mais à accepter de se faire enseigner. Par leurs enfants d'abord: ceux-ci ont un vrai savoir issu de la technologie, même s'il ne faut pas croire qu'ils peuvent se débrouiller tout seuls. Et je pense qu'il faudrait créer des groupes pour les parents. On leur expliquerait tous les derniers progrès technologiques, car ceux-ci ne cessent de subir une accélération exponentielle.
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Re: Actualités concours 2012
Les morts foetales in utero souvent dues au placenta
Par le figaro.fr - le 14/12/2011
Peu étudiés par la science, ces incidents assez rares surviennent après la 20e semaine de grossesse.
La mort du foetus dans l'utérus est le plus souvent causée par une complication au cours de la grossesse, notamment un mauvais fonctionnement du placenta, selon deux études américaines publiées mardi qui se penchent sur un phénomène très peu étudié par la science.
Aux Etats-Unis, il y a dix encore, on savait peu de choses sur les raisons de la mort foetale in utero, un accident assez rare qui concerne les foetus morts-nés de plus de vingt semaines.
Le Journal of the American Medical Association publie mardi deux études inédites sur la question, menées auprès de 500 femmes entre 2006 et 2008 dans cinq Etats américains.
La première, menée par l'Institut américain de la Santé, montre dans la moitié des cas que la mort du foetus a été provoquée par au moins une complication survenue au cours de la grossesse.
Dans 26% des cas c'est un dysfonctionnement du placenta (organe par lequel l'enfant est nourri) qui est en cause. Dans 14 à 19% ce sont des infections ou intoxications aiguës qui touchent la mère. Et enfin dans 10% des cas ce sont les malformations foetales et les dysfonctionnements du cordon ombilical.
Les pays en développement bien plus concernésJusqu'ici, les études menées sur ce sujet ont souvent échoué à cause du manque d'analyses post-mortem des foetus, refusées par la moitié des familles pour des raisons psychologiques ou financières.
La première étude a également démontré que les Afro-américaines avaient deux fois plus de risques d'être confrontées à cette épreuve par rapport aux Blanches ou aux Hispaniques. Cette différence est souvent attribuée à un manque de suivi des grossesses des femmes noires, mais l'étude montre «que les disparités de race persistent, même chez les femmes bien suivies».
La seconde étude, menée par l'université du Texas, a mis au jour plusieurs facteurs de risque: diabète, obésité, tabac, incompatibilité sanguine entre le foetus et la mère, toxicomanie ou même le fait d'être noire, âgée de plus de 40 ans ou célibataire.
Sur les 7000 décès in utero comptabilisés chaque jour dans le monde, 98% surviennent dans les pays en développement, selon la revue médicale The Lancet. La Finlande avec deux morts-nés pour 1000 naissances détient le taux le plus bas du monde, le Nigeria et le Pakistan arrivent derniers avec 40 décès pour 1000 naissances.
(Avec AFP)
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Par le figaro.fr - le 14/12/2011
Peu étudiés par la science, ces incidents assez rares surviennent après la 20e semaine de grossesse.
La mort du foetus dans l'utérus est le plus souvent causée par une complication au cours de la grossesse, notamment un mauvais fonctionnement du placenta, selon deux études américaines publiées mardi qui se penchent sur un phénomène très peu étudié par la science.
Aux Etats-Unis, il y a dix encore, on savait peu de choses sur les raisons de la mort foetale in utero, un accident assez rare qui concerne les foetus morts-nés de plus de vingt semaines.
Le Journal of the American Medical Association publie mardi deux études inédites sur la question, menées auprès de 500 femmes entre 2006 et 2008 dans cinq Etats américains.
La première, menée par l'Institut américain de la Santé, montre dans la moitié des cas que la mort du foetus a été provoquée par au moins une complication survenue au cours de la grossesse.
Dans 26% des cas c'est un dysfonctionnement du placenta (organe par lequel l'enfant est nourri) qui est en cause. Dans 14 à 19% ce sont des infections ou intoxications aiguës qui touchent la mère. Et enfin dans 10% des cas ce sont les malformations foetales et les dysfonctionnements du cordon ombilical.
Les pays en développement bien plus concernésJusqu'ici, les études menées sur ce sujet ont souvent échoué à cause du manque d'analyses post-mortem des foetus, refusées par la moitié des familles pour des raisons psychologiques ou financières.
La première étude a également démontré que les Afro-américaines avaient deux fois plus de risques d'être confrontées à cette épreuve par rapport aux Blanches ou aux Hispaniques. Cette différence est souvent attribuée à un manque de suivi des grossesses des femmes noires, mais l'étude montre «que les disparités de race persistent, même chez les femmes bien suivies».
La seconde étude, menée par l'université du Texas, a mis au jour plusieurs facteurs de risque: diabète, obésité, tabac, incompatibilité sanguine entre le foetus et la mère, toxicomanie ou même le fait d'être noire, âgée de plus de 40 ans ou célibataire.
Sur les 7000 décès in utero comptabilisés chaque jour dans le monde, 98% surviennent dans les pays en développement, selon la revue médicale The Lancet. La Finlande avec deux morts-nés pour 1000 naissances détient le taux le plus bas du monde, le Nigeria et le Pakistan arrivent derniers avec 40 décès pour 1000 naissances.
(Avec AFP)
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Re: Actualités concours 2012
Fin de l'édition papier de France Soir : une «catastrophe» pour Bayrou
La direction de France Soir a finalement décidé de ne pas sortir de dernier numéro du quotidien initialement prévu mercredi soir avant l'arrêt définitif de l'édition papier, selon un communiqué interne. «Nous avons décidé d'interrompre l'édition papier de France-Soir, pour les raisons suivantes: les locaux et le personnel de France-Soir ont été victimes hier d'une action commando violente. Dans ce contexte de menaces, les conditions ne sont pas réunies pour réaliser sereinement, aujourd'hui, une édition papier de qualité, dans les conditions éditoriales requises», annonce dans un communiqué Alexandre Pougachev, propriétaire du titre.
Peu après cette annonce, le président du modem, François Bayrou a qualifié cette annonce de «catastrophe». «C'est un des journaux dont l'histoire était la plus riche, avec des records de vente et de liens avec l'opinion, du temps pas si lointain ou le quotidien frisait et parfois dépassait le million d'exemplaires.»
Les rotatives de France Soir ne tourneront donc pas pour la dernière édition d'un journal mythique. Malgré une bataille de procédure entre syndicats et direction, le propriétaire du titre, Alexandre Pougachev, a décidé d'appliquer son plan: arrêter définitivement l'édition papier et tenter l'aventure d'un site internet France Soir gratuit, en supprimant au passage 89 emplois sur 127.
Les dernières semaines du quotidien ont été ponctuées par des manifestations et des actions syndicales pour tenter de dissuader M. Pougachev, en vain. Plusieurs actions en justice ont été engagées contre la direction, les représentants du personnel estimant que M. Pougachev n'a pas respecté les procédures vis-à-vis du Comité d'entreprise pour mettre son plan à exécution.
Le premier quotidien de la résistance vendu jusqu'à plus d'un million d'exemplaire
France Soir paraît pour la première fois en novembre 1944 et devient rapidement le premier quotidien de la Résistance, puis le premier journal français, franchissant le million d'exemplaires en 1953. Un bandeau en Une proclame «Le seul quotidien vendant plus d'un million d'exemplaires» jusqu'au début des années soixante.
A la grande époque, France Soir publie sept éditions par jour, plus de 400 journalistes sont sur la brèche au siège Rue Réaumur au coeur de Paris. Des centaines d'ouvriers, de cyclistes et de chauffeurs concourent 24 heures sur 24 au succès du titre. Camelots et vendeurs à la criée vont et viennent au gré des éditions successives.
La réactivité du titre est impressionnante, il faut moins de deux heures pour qu'un nouveau journal paraisse en cas d'événement marquant. La Guerre d'Algérie constitue un moment particulièrement fort avec des tirages allant jusqu'à 1,5 million d'exemplaires au moment du putsch.
Un lent déclin après la mort en 1972 du charismatique Pierre Lazareff
Symbole d'une presse moderne «à l'Américaine» - grandes photos, titres «choc», infos-services et bandes dessinées -, France Soir commence pourtant à voir ses ventes reculer. Un record sera encore battu avec la mort du Général de Gaulle avec plus de 2,2 millions d'exemplaires vendus à cette occasion en novembre 1970.
Pierre Lazareff, son charismatique directeur, disparaît en 1972. Henri Amouroux qui prend les rênes du journal en 1974 ne parvient pas a enrayer le déclin. Le groupe Hachette vend France Soir en 1976. Robert Hersant, «le Papivore», le reprendra un peu plus tard mais échouera à le relancer. Le journal changera de main à plusieurs reprises, racheté ou repris au Tribunal de Commerce par des hommes d'affaires ou des investisseurs mais plus jamais par des hommes de presse.
Dernier rachat en 2009 par Alexandre Pougachev: le jeune milliardaire russe injecte 75 millions d'euros à fonds perdus auxquels s'ajoutent une dizaine de millions d'aides publiques. Un sursaut des ventes qui passent de 20 000 à 80 000 exemplaires pendant quelques mois sera suivie d'une valse de dirigeants et de changements de ligne éditoriale. Alexandre Pougachev, las de renflouer les caisses, a fini par jeter l'éponge.
ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La direction de France Soir a finalement décidé de ne pas sortir de dernier numéro du quotidien initialement prévu mercredi soir avant l'arrêt définitif de l'édition papier, selon un communiqué interne. «Nous avons décidé d'interrompre l'édition papier de France-Soir, pour les raisons suivantes: les locaux et le personnel de France-Soir ont été victimes hier d'une action commando violente. Dans ce contexte de menaces, les conditions ne sont pas réunies pour réaliser sereinement, aujourd'hui, une édition papier de qualité, dans les conditions éditoriales requises», annonce dans un communiqué Alexandre Pougachev, propriétaire du titre.
Peu après cette annonce, le président du modem, François Bayrou a qualifié cette annonce de «catastrophe». «C'est un des journaux dont l'histoire était la plus riche, avec des records de vente et de liens avec l'opinion, du temps pas si lointain ou le quotidien frisait et parfois dépassait le million d'exemplaires.»
Les rotatives de France Soir ne tourneront donc pas pour la dernière édition d'un journal mythique. Malgré une bataille de procédure entre syndicats et direction, le propriétaire du titre, Alexandre Pougachev, a décidé d'appliquer son plan: arrêter définitivement l'édition papier et tenter l'aventure d'un site internet France Soir gratuit, en supprimant au passage 89 emplois sur 127.
Les dernières semaines du quotidien ont été ponctuées par des manifestations et des actions syndicales pour tenter de dissuader M. Pougachev, en vain. Plusieurs actions en justice ont été engagées contre la direction, les représentants du personnel estimant que M. Pougachev n'a pas respecté les procédures vis-à-vis du Comité d'entreprise pour mettre son plan à exécution.
Le premier quotidien de la résistance vendu jusqu'à plus d'un million d'exemplaire
France Soir paraît pour la première fois en novembre 1944 et devient rapidement le premier quotidien de la Résistance, puis le premier journal français, franchissant le million d'exemplaires en 1953. Un bandeau en Une proclame «Le seul quotidien vendant plus d'un million d'exemplaires» jusqu'au début des années soixante.
A la grande époque, France Soir publie sept éditions par jour, plus de 400 journalistes sont sur la brèche au siège Rue Réaumur au coeur de Paris. Des centaines d'ouvriers, de cyclistes et de chauffeurs concourent 24 heures sur 24 au succès du titre. Camelots et vendeurs à la criée vont et viennent au gré des éditions successives.
La réactivité du titre est impressionnante, il faut moins de deux heures pour qu'un nouveau journal paraisse en cas d'événement marquant. La Guerre d'Algérie constitue un moment particulièrement fort avec des tirages allant jusqu'à 1,5 million d'exemplaires au moment du putsch.
Un lent déclin après la mort en 1972 du charismatique Pierre Lazareff
Symbole d'une presse moderne «à l'Américaine» - grandes photos, titres «choc», infos-services et bandes dessinées -, France Soir commence pourtant à voir ses ventes reculer. Un record sera encore battu avec la mort du Général de Gaulle avec plus de 2,2 millions d'exemplaires vendus à cette occasion en novembre 1970.
Pierre Lazareff, son charismatique directeur, disparaît en 1972. Henri Amouroux qui prend les rênes du journal en 1974 ne parvient pas a enrayer le déclin. Le groupe Hachette vend France Soir en 1976. Robert Hersant, «le Papivore», le reprendra un peu plus tard mais échouera à le relancer. Le journal changera de main à plusieurs reprises, racheté ou repris au Tribunal de Commerce par des hommes d'affaires ou des investisseurs mais plus jamais par des hommes de presse.
Dernier rachat en 2009 par Alexandre Pougachev: le jeune milliardaire russe injecte 75 millions d'euros à fonds perdus auxquels s'ajoutent une dizaine de millions d'aides publiques. Un sursaut des ventes qui passent de 20 000 à 80 000 exemplaires pendant quelques mois sera suivie d'une valse de dirigeants et de changements de ligne éditoriale. Alexandre Pougachev, las de renflouer les caisses, a fini par jeter l'éponge.
ParisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Les enseignants en grève contre le projet de réforme de l'évaluation
Le Point.fr - Publié le 15/12/2011 à 08:00 - Modifié le 15/12/2011 à 08:01
Des manifestations auront lieu dans la journée pour dénoncer l'évaluation unique par le chef d'établissement.
Un large front de syndicats d'enseignants appelle jeudi à une journée de grève et de manifestations pour exiger le retrait du projet de réforme de l'évaluation des professeurs, prôné par le ministre de l'Éducation Luc Chatel qui défend un système "plus juste". Cette journée d'action, la deuxième depuis celle très suivie du 27 septembre contre les suppressions de postes, est soutenue par des associations, telles que la Société des agrégés de l'université et la Conférence des présidents d'associations de professeurs spécialistes. Seul le Sgen-CFDT ne s'est pas joint au mouvement.
Des manifestations sont prévues dans tous les départements et, à Paris, le défilé partira à 14 h 30 de Denfert-Rochereau (14e arrondissement) pour arriver à Sèvres-Babylone (7e), non loin du ministère de l'Éducation nationale. Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, sera dans le cortège parisien. En primaire, le mouvement sera suivi par 8,5 % des enseignants selon le ministère, mais par plus d'un professeur sur cinq selon le SNUipp-FSU (principal syndicat). Cependant, c'est davantage la mobilisation dans le secondaire qui donnera la tonalité de la journée. La pétition intersyndicale demandant le retrait des textes recueillait mercredi soir plus de 65 000 signatures électroniques.
Invité mercredi soir de France 3, Luc Chatel a indiqué "vouloir améliorer le système (d'évaluation) pour qu'il soit plus juste, qu'il prenne en compte l'engagement des enseignants et qu'il ait un impact plus important sur la carrière des enseignants". Les projets du ministère prévoient la fin de la traditionnelle double notation des enseignants : l'administrative par le chef d'établissement et la pédagogique, la plus importante pour la carrière, par l'inspecteur régional, formé dans la discipline des collègues qu'il inspecte. À la place, les enseignants seraient évalués lors d'un entretien, tous les trois ans, avec leur "supérieur hiérarchique direct" (le chef d'établissement en collège et lycée, "l'inspecteur compétent" dans les écoles), et cette évaluation déterminerait l'évolution des salaires. Les syndicats dénoncent un projet qui "dénature en profondeur les métiers" des enseignants et va peser sur leur pouvoir d'achatÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 15/12/2011 à 08:00 - Modifié le 15/12/2011 à 08:01
Des manifestations auront lieu dans la journée pour dénoncer l'évaluation unique par le chef d'établissement.
Un large front de syndicats d'enseignants appelle jeudi à une journée de grève et de manifestations pour exiger le retrait du projet de réforme de l'évaluation des professeurs, prôné par le ministre de l'Éducation Luc Chatel qui défend un système "plus juste". Cette journée d'action, la deuxième depuis celle très suivie du 27 septembre contre les suppressions de postes, est soutenue par des associations, telles que la Société des agrégés de l'université et la Conférence des présidents d'associations de professeurs spécialistes. Seul le Sgen-CFDT ne s'est pas joint au mouvement.
Des manifestations sont prévues dans tous les départements et, à Paris, le défilé partira à 14 h 30 de Denfert-Rochereau (14e arrondissement) pour arriver à Sèvres-Babylone (7e), non loin du ministère de l'Éducation nationale. Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, sera dans le cortège parisien. En primaire, le mouvement sera suivi par 8,5 % des enseignants selon le ministère, mais par plus d'un professeur sur cinq selon le SNUipp-FSU (principal syndicat). Cependant, c'est davantage la mobilisation dans le secondaire qui donnera la tonalité de la journée. La pétition intersyndicale demandant le retrait des textes recueillait mercredi soir plus de 65 000 signatures électroniques.
Invité mercredi soir de France 3, Luc Chatel a indiqué "vouloir améliorer le système (d'évaluation) pour qu'il soit plus juste, qu'il prenne en compte l'engagement des enseignants et qu'il ait un impact plus important sur la carrière des enseignants". Les projets du ministère prévoient la fin de la traditionnelle double notation des enseignants : l'administrative par le chef d'établissement et la pédagogique, la plus importante pour la carrière, par l'inspecteur régional, formé dans la discipline des collègues qu'il inspecte. À la place, les enseignants seraient évalués lors d'un entretien, tous les trois ans, avec leur "supérieur hiérarchique direct" (le chef d'établissement en collège et lycée, "l'inspecteur compétent" dans les écoles), et cette évaluation déterminerait l'évolution des salaires. Les syndicats dénoncent un projet qui "dénature en profondeur les métiers" des enseignants et va peser sur leur pouvoir d'achatÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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