Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2012
De plus en plus de jumeaux aux États-Unis
Par Marc Mennessier - le 06/01/2012
Au cours des trente dernières années, le nombre de naissances gémellaires a bondi de 76 % outre-Atlantique. L'âge de la maternité, de plus en plus tardif, et le recours accru à la procréation médicalement assistée expliquent ce phénomène qui n'est pas sans incidence sur la santé des mères et des nourrissons.
Selon un rapport publié mercredi par les autorités de santé américaines, le taux de naissances gémellaires aux États-Unis a fait un bond spectaculaire de 76 % au cours des trente dernières années. Alors qu'en 1980, seul un bébé sur 53 avait un frère ou une sœur jumelle, la proportion est passée à un sur 30 en 2009. Sur la période, cette évolution s'est traduite par la naissance d'un peu plus 400 000 petits Américains supplémentaires!
La même tendance se retrouve dans les autres pays occidentaux mais elle semble toutefois moins accentuée. En France, le taux de naissance gémellaire s'est accru de 19 % entre 1998 et 2007.
Fécondation in vitro
Selon le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies (CDC) basé à Atlanta (Georgie), ce bond spectaculaire semble lié aux nouveaux traitements contre l'infertilité, comme la fécondation in vitro, qui permettent aux femmes de mettre un enfant au monde de plus en plus tard. «La croissance des naissances gémellaires est survenue dans tous les groupes d'âges, mais c'est parmi les femmes les plus âgées que la hausse est la plus élevée» souligne l'épidémiologiste Joyce Martin qui a supervisé ce travail.
Autre facteur d'explication: les Américaines, comme la majeure partie des femmes occidentales, sont mères de plus en plus tard. Or, «c'est entre 30 et 40 ans que le taux de naissances multiples est le plus élevé», poursuit cette spécialiste. Et comme c'est aussi à cet âge que les femmes recourent le plus souvent au techniques de procréation médicalement assistée (PMA)…
Poids de naissance insuffisant
Sur le plan sanitaire, ce boom des naissances gémellaires n'est pas anodin. «Plus de la moitié des jumeaux avaient un poids de naissance insuffisant, comparé à moins de 10 % pour les naissances simples», poursuit Joyce Martin. Les risques existent également pour les mères avec une plus forte probabilité de césarienne ainsi que d'hypertension et de diabète gestationnels.
Le nombre de naissances gémellaires a toutefois légèrement baissé au cours des dernières années, «mais il est encore trop tôt pour dire si cette tendance va se poursuivre» prévient Mme Martin. Elle pourrait s'expliquer par le fait que les femmes issues de la génération du baby boom commencent à vieillir et par l'amélioration des techniques de PMA.
Selon le docteur George Attia, spécialiste de la reproduction à l'université de Miami (Floride), «les naissances gémellaires ou multiples sont l'un des effets indésirables du traitement de la fertilité. Nous sommes en train de mettre au point une méthode de transfert d'un seul embryon pour réduire ce risque de grossesse multiple. Je suis sûr qu'avec les progrès de la technologie, le taux de naissance gémellaire continuera de baisser.»
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Marc Mennessier - le 06/01/2012
Au cours des trente dernières années, le nombre de naissances gémellaires a bondi de 76 % outre-Atlantique. L'âge de la maternité, de plus en plus tardif, et le recours accru à la procréation médicalement assistée expliquent ce phénomène qui n'est pas sans incidence sur la santé des mères et des nourrissons.
Selon un rapport publié mercredi par les autorités de santé américaines, le taux de naissances gémellaires aux États-Unis a fait un bond spectaculaire de 76 % au cours des trente dernières années. Alors qu'en 1980, seul un bébé sur 53 avait un frère ou une sœur jumelle, la proportion est passée à un sur 30 en 2009. Sur la période, cette évolution s'est traduite par la naissance d'un peu plus 400 000 petits Américains supplémentaires!
La même tendance se retrouve dans les autres pays occidentaux mais elle semble toutefois moins accentuée. En France, le taux de naissance gémellaire s'est accru de 19 % entre 1998 et 2007.
Fécondation in vitro
Selon le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies (CDC) basé à Atlanta (Georgie), ce bond spectaculaire semble lié aux nouveaux traitements contre l'infertilité, comme la fécondation in vitro, qui permettent aux femmes de mettre un enfant au monde de plus en plus tard. «La croissance des naissances gémellaires est survenue dans tous les groupes d'âges, mais c'est parmi les femmes les plus âgées que la hausse est la plus élevée» souligne l'épidémiologiste Joyce Martin qui a supervisé ce travail.
Autre facteur d'explication: les Américaines, comme la majeure partie des femmes occidentales, sont mères de plus en plus tard. Or, «c'est entre 30 et 40 ans que le taux de naissances multiples est le plus élevé», poursuit cette spécialiste. Et comme c'est aussi à cet âge que les femmes recourent le plus souvent au techniques de procréation médicalement assistée (PMA)…
Poids de naissance insuffisant
Sur le plan sanitaire, ce boom des naissances gémellaires n'est pas anodin. «Plus de la moitié des jumeaux avaient un poids de naissance insuffisant, comparé à moins de 10 % pour les naissances simples», poursuit Joyce Martin. Les risques existent également pour les mères avec une plus forte probabilité de césarienne ainsi que d'hypertension et de diabète gestationnels.
Le nombre de naissances gémellaires a toutefois légèrement baissé au cours des dernières années, «mais il est encore trop tôt pour dire si cette tendance va se poursuivre» prévient Mme Martin. Elle pourrait s'expliquer par le fait que les femmes issues de la génération du baby boom commencent à vieillir et par l'amélioration des techniques de PMA.
Selon le docteur George Attia, spécialiste de la reproduction à l'université de Miami (Floride), «les naissances gémellaires ou multiples sont l'un des effets indésirables du traitement de la fertilité. Nous sommes en train de mettre au point une méthode de transfert d'un seul embryon pour réduire ce risque de grossesse multiple. Je suis sûr qu'avec les progrès de la technologie, le taux de naissance gémellaire continuera de baisser.»
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Dernière modification par Memo le 08 janv. 2012 10:17, modifié 1 fois.
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Re: Actualités 2012
PIP : les premières alertes n'ont pas été entendues
Par damien Mascret - le 05/01/2012
Il a fallu la dénonciation d'un salarié de l'entreprise pour que les autorités réagissent.
«C'est une délation auprès de nos services qui a déclenché l'inspection chez PIP en mars 2010», concède-t-on à l'Agence du médicament (Afssaps), et pas seulement l'augmentation des taux de rupture de ces prothèses mammaires défectueuses comme le veut la version officielle. Les plus optimistes y verront la confirmation que les pratiques frauduleuses finissent toujours par être mises au jour. Les autres, en revanche, s'inquiéteront de voir que le système de vigilance classique des dispositifs médicaux a été incapable de prendre en compte les signaux d'alertes suffisamment tôt.
Car des signaux, il y en a eu. Le premier date même de l'année 2000 lorsque la FDA (équivalent américain de l'Afssaps) a refusé de donner une autorisation aux prothèses PIP remplies de sérum physiologique. «Il s'agissait de problèmes de qualité et de non-conformité aux bonnes pratiques de fabrication selon la réglementation américaine, se défend-on à l'Afssaps. En outre, la FDA ne nous a pas prévenus.» De fait, rien n'obligeait les autorités américaines à avertir l'agence française de son inspection sur le site de PIP à La-Seyne-sur-Mer (Var) ni même de ses résultats inquiétants. Par ailleurs, le fabricant «n'a jamais demandé d'autorisation au États-Unis pour ses prothèses remplies de silicone», explique Erica Jefferson (FDA), ce qui explique le désintérêt ultérieur des Américains pour la société varoise.
Plus d'exigence
S'il est vrai que faute d'un système d'échange d'informations systématique entre les différents États, il n'est pas facile de repérer tous les signaux d'alerte, on s'étonne tout de même que la société PIP, un acteur pourtant majeur du marché français, n'ait pas fait l'objet d'un suivi un peu plus rigoureux.
Car dans l'affaire PIP, il ne s'agit pas d'un manque d'évaluation classique portant sur du matériel implantable mais de pratiques franchement illégales. Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand ne semble pas considérer pour autant qu'il faille renoncer: «Il veut rendre la fraude extrêmement difficile sinon impossible», affirme son entourage. L'inconvénient est que «la philosophie de contrôle de la qualité en santé est pour l'instant basée sur la responsabilité des acteurs», explique un expert du secteur. Une façon d'admettre que même les mesures de durcissement de la réglementation que devait proposer hier soir à ses homologues anglais, italien et allemand, via la révision de la directive européenne, ne résoudront pas tous les problèmes.
Certains ont d'ailleurs été anticipés dans la «loi Mediator», votée récemment, qui ne concernait pas seulement le médicament mais aussi les dispositifs médicaux. Par exemple, jusqu'en 2011, les décisions d'acheter tel ou tel dispositif étaient parfois prises localement, selon les préférences des chirurgiens de chaque établissement de santé. Désormais tout le matériel implantable remboursé par l'Assurance-maladie doit forcément faire l'objet d'une évaluation par la Commission nationale d'évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé de la Haute Autorité de Santé. On peut donc s'attendre, à l'instar du médicament, à des exigences accrues sur les dossiers présentés.
La France n'a pas le pouvoir d'interdire un dispositif qui aurait reçu une approbation européenne via le marquage CE, mais elle garde la possibilité de «compliquer» la vie d'un implant en lui refusant le remboursement ou en demandant des études complémentaires. Une garantie, au cas où le ministre français ne parviendrait pas à convaincre la Commission européenne d'aller vers plus d'exigence et de ne plus se contenter d'une simple certification. D'autant que parmi les organismes certificateurs agréés (par chaque autorité nationale), certains n'ont pas très bonne réputation.
De plus, dans l'affaire PIP, c'est un organisme certificateur réputé qui a été trompé par l'entreprise du Var, preuve que le système de certification lui-même mériterait un sérieux toilettage. Il est toutefois une disposition de la «loi Mediator» qui aurait pu changer la donne bien plus tôt dans l'affaire PIP: le statut juridique désormais conféré aux lanceurs d'alerte. En pratique, un salarié de PIP aurait pu dénoncer sans risque et avec une protection juridique renforcée les pratiques douteuses de son employeur. Quant aux signaux d'alerte qui n'ont pas été suffisamment pris en compte par l'Afssaps, il faudra attendre le rapport de la Direction générale de la santé, remis au ministre à la fin du mois, pour en savoir plus.
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Par damien Mascret - le 05/01/2012
Il a fallu la dénonciation d'un salarié de l'entreprise pour que les autorités réagissent.
«C'est une délation auprès de nos services qui a déclenché l'inspection chez PIP en mars 2010», concède-t-on à l'Agence du médicament (Afssaps), et pas seulement l'augmentation des taux de rupture de ces prothèses mammaires défectueuses comme le veut la version officielle. Les plus optimistes y verront la confirmation que les pratiques frauduleuses finissent toujours par être mises au jour. Les autres, en revanche, s'inquiéteront de voir que le système de vigilance classique des dispositifs médicaux a été incapable de prendre en compte les signaux d'alertes suffisamment tôt.
Car des signaux, il y en a eu. Le premier date même de l'année 2000 lorsque la FDA (équivalent américain de l'Afssaps) a refusé de donner une autorisation aux prothèses PIP remplies de sérum physiologique. «Il s'agissait de problèmes de qualité et de non-conformité aux bonnes pratiques de fabrication selon la réglementation américaine, se défend-on à l'Afssaps. En outre, la FDA ne nous a pas prévenus.» De fait, rien n'obligeait les autorités américaines à avertir l'agence française de son inspection sur le site de PIP à La-Seyne-sur-Mer (Var) ni même de ses résultats inquiétants. Par ailleurs, le fabricant «n'a jamais demandé d'autorisation au États-Unis pour ses prothèses remplies de silicone», explique Erica Jefferson (FDA), ce qui explique le désintérêt ultérieur des Américains pour la société varoise.
Plus d'exigence
S'il est vrai que faute d'un système d'échange d'informations systématique entre les différents États, il n'est pas facile de repérer tous les signaux d'alerte, on s'étonne tout de même que la société PIP, un acteur pourtant majeur du marché français, n'ait pas fait l'objet d'un suivi un peu plus rigoureux.
Car dans l'affaire PIP, il ne s'agit pas d'un manque d'évaluation classique portant sur du matériel implantable mais de pratiques franchement illégales. Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand ne semble pas considérer pour autant qu'il faille renoncer: «Il veut rendre la fraude extrêmement difficile sinon impossible», affirme son entourage. L'inconvénient est que «la philosophie de contrôle de la qualité en santé est pour l'instant basée sur la responsabilité des acteurs», explique un expert du secteur. Une façon d'admettre que même les mesures de durcissement de la réglementation que devait proposer hier soir à ses homologues anglais, italien et allemand, via la révision de la directive européenne, ne résoudront pas tous les problèmes.
Certains ont d'ailleurs été anticipés dans la «loi Mediator», votée récemment, qui ne concernait pas seulement le médicament mais aussi les dispositifs médicaux. Par exemple, jusqu'en 2011, les décisions d'acheter tel ou tel dispositif étaient parfois prises localement, selon les préférences des chirurgiens de chaque établissement de santé. Désormais tout le matériel implantable remboursé par l'Assurance-maladie doit forcément faire l'objet d'une évaluation par la Commission nationale d'évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé de la Haute Autorité de Santé. On peut donc s'attendre, à l'instar du médicament, à des exigences accrues sur les dossiers présentés.
La France n'a pas le pouvoir d'interdire un dispositif qui aurait reçu une approbation européenne via le marquage CE, mais elle garde la possibilité de «compliquer» la vie d'un implant en lui refusant le remboursement ou en demandant des études complémentaires. Une garantie, au cas où le ministre français ne parviendrait pas à convaincre la Commission européenne d'aller vers plus d'exigence et de ne plus se contenter d'une simple certification. D'autant que parmi les organismes certificateurs agréés (par chaque autorité nationale), certains n'ont pas très bonne réputation.
De plus, dans l'affaire PIP, c'est un organisme certificateur réputé qui a été trompé par l'entreprise du Var, preuve que le système de certification lui-même mériterait un sérieux toilettage. Il est toutefois une disposition de la «loi Mediator» qui aurait pu changer la donne bien plus tôt dans l'affaire PIP: le statut juridique désormais conféré aux lanceurs d'alerte. En pratique, un salarié de PIP aurait pu dénoncer sans risque et avec une protection juridique renforcée les pratiques douteuses de son employeur. Quant aux signaux d'alerte qui n'ont pas été suffisamment pris en compte par l'Afssaps, il faudra attendre le rapport de la Direction générale de la santé, remis au ministre à la fin du mois, pour en savoir plus.
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Re: Actualités 2012
Les criminels s'exhibent sur le net
L'exhibition des criminels sur les réseaux sociaux pose question une fois leur peine achevée.
Les parents de Thomas, 17 ans, poignardé à mort en 2010 à Sérignan dans l'Hérault, ne décolèrent pas. Cette semaine, ils ont découvert avec stupéfaction que le meurtrier présumé de leur fils est parvenu à ouvrir un compte personnel sur Facebook depuis sa cellule, dans le centre pénitentiaire de Villeneuve-lès-Maguelone. Le détenu de 19 ans se met notamment en scène au travers de photos, où il pose torse nu en faisant le V de la victoire. Une provocation intolérable pour les parents de Thomas, qui s'interrogent sur la liberté laissée en prison.
La loi, qui interdit aux détenus toute communication avec l'extérieur -sauf autorisation expresse- ne serait d'ailleurs pas bafouée pour la première fois du fait d'internet et la circulation discrète des appareils mobiles dans les prisons. Comme autant de fenêtres ouvertes sur l'extérieur, les mondes virtuels, notamment les réseaux sociaux, poseraient aujourd'hui «un réel problème aux surveillants des centres pénitentiaires», révèle l'un d'entre eux. «Vu le nombre qu'on est, on ne peut pas être derrière chacun d'eux», explique-t-il.
«Ces photos sont choquantes pour la famille mais sont aussi instructives sur le fond du dossier, estime Me Luc Abratkiewicz, l'avocat des parents de Thomas. Entre le repentir avoué en procédure et le comportement de petit caïd en maison d'arrêt, on voit le vrai visage de ce garçon». L'avocat, qui a saisi le parquet, a déposé les pièces de cette affaire au juge d'instruction de Béziers. Il veut ainsi déclencher une enquête administrative sur les facilités des détenus à dialoguer avec l'extérieur.
«Prêt à récidiver»
L'exhibition des criminels sur les réseaux sociaux pose également question une fois leur peine achevée. L'été dernier, la mère de Chloé, 10 ans, violée par Cédric M., son parrain, a saisi le tribunal des référés de Reims pour interdire l'accès de ce dernier à Facebook. Depuis sa libération, il y «recherchait activement des jeunes filles, prêt à récidiver», explique Me Emmanuel Ludot, avocat de la plaignante. «Si la loi prévoit des dispositions sur les contacts directs entre les criminels et leurs victimes, elle est totalement silencieuse sur le terrain virtuel, dénonce l'avocat. Il faut toiletter l'article 132-45 du code pénal qui encadre les mesures sur les risques de réitération des faits».
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L'exhibition des criminels sur les réseaux sociaux pose question une fois leur peine achevée.
Les parents de Thomas, 17 ans, poignardé à mort en 2010 à Sérignan dans l'Hérault, ne décolèrent pas. Cette semaine, ils ont découvert avec stupéfaction que le meurtrier présumé de leur fils est parvenu à ouvrir un compte personnel sur Facebook depuis sa cellule, dans le centre pénitentiaire de Villeneuve-lès-Maguelone. Le détenu de 19 ans se met notamment en scène au travers de photos, où il pose torse nu en faisant le V de la victoire. Une provocation intolérable pour les parents de Thomas, qui s'interrogent sur la liberté laissée en prison.
La loi, qui interdit aux détenus toute communication avec l'extérieur -sauf autorisation expresse- ne serait d'ailleurs pas bafouée pour la première fois du fait d'internet et la circulation discrète des appareils mobiles dans les prisons. Comme autant de fenêtres ouvertes sur l'extérieur, les mondes virtuels, notamment les réseaux sociaux, poseraient aujourd'hui «un réel problème aux surveillants des centres pénitentiaires», révèle l'un d'entre eux. «Vu le nombre qu'on est, on ne peut pas être derrière chacun d'eux», explique-t-il.
«Ces photos sont choquantes pour la famille mais sont aussi instructives sur le fond du dossier, estime Me Luc Abratkiewicz, l'avocat des parents de Thomas. Entre le repentir avoué en procédure et le comportement de petit caïd en maison d'arrêt, on voit le vrai visage de ce garçon». L'avocat, qui a saisi le parquet, a déposé les pièces de cette affaire au juge d'instruction de Béziers. Il veut ainsi déclencher une enquête administrative sur les facilités des détenus à dialoguer avec l'extérieur.
«Prêt à récidiver»
L'exhibition des criminels sur les réseaux sociaux pose également question une fois leur peine achevée. L'été dernier, la mère de Chloé, 10 ans, violée par Cédric M., son parrain, a saisi le tribunal des référés de Reims pour interdire l'accès de ce dernier à Facebook. Depuis sa libération, il y «recherchait activement des jeunes filles, prêt à récidiver», explique Me Emmanuel Ludot, avocat de la plaignante. «Si la loi prévoit des dispositions sur les contacts directs entre les criminels et leurs victimes, elle est totalement silencieuse sur le terrain virtuel, dénonce l'avocat. Il faut toiletter l'article 132-45 du code pénal qui encadre les mesures sur les risques de réitération des faits».
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Re: Actualités 2012
Faits divers le 07/01/2012 à 16h17
Suicide : Un ado se tue devant sa webcam
Une jeune lycéen a mis fin à ses jours jeudi près de Cambrai (Nord-Pas-de-Calais) alors qu'il était en conversation vidéo avec sa petite amie sur Internet.
Seulement trois jours après le suicide de Pauline, 12 ans, non loin de là, c'est un jeune homme de 16 ans qui vient de mettre fin à ses jours dans le Nord-Pas-de-Calais. Alors qu'il était « en communication avec sa petite amie, sur MSN, via webcam », ce lycéen de Cambrai a saisi une carabine 12 millimètres, qu'on lui aurait offerte dernièrement. Sous les yeux de sa petite copine alors que la caméra tournée sur son ordinateur, il s'est tiré une balle dans la tête. Il a été retrouvé inanimé chez lui à Aubencheul-au-Bac, jeudi soir peu avant 23 heures. Selon le procureur, une « déception sentimentale » serait à l'origine de cet acte désespéré même si le jeune homme n'a laissé, selon le parquet de Cambrai, aucune explication de son geste.
L'adolescent « n'avait jamais fait parler de lui. Il n'était pas dépressif », affirme Nicolas Julia. Les gendarmes de Cambrai ont ouvert une enquête. Un examen du corps doit être pratiqué ce jour, mais la piste du suicide ne laisse aucun doute. Chez les lycéens cambrésiens, l'émotion était déjà vive vendredi après-midi. « J'ai appris cette triste nouvelle en sortant du lycée... Je n'y crois pas. C'était un lycéen comme les autres », confie cet élève de seconde. Une mère d'adolescente se demandait, aussi, si « des actions de prévention ne devraient pas être menées dans les établissements scolaires pour lutter contre le suicide des jeunes ».
Une loi des séries chez les ados ?
Sans compter la toute jeune Pauline qui avait donc mis fin à ses jours ce lundi par arme à feu également, un autre lycéen s'est aussi pendu sur le chemin de son établissement scolaire à Evry (Essonne) ce même jeudi. Au mois de novembre, encore, un jeune de 22 ans de Marseille s'était suicidé par arme à feu lui aussi devant une webcam, lui aussi, alors qu'il commençait à participer à un chat psychologique sur un site de santé.
Pour détecter le malaise adolescent qui peut conduire au pire, les médecins conseillent d'échanger des informations entre les proches et les professionnels. Il est encore recommander de ne jamais laisser de toxique, d'arme à feu, de munitions ni de poisons agricoles à la portée d’aucun jeune.
Par Actu France SoirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Suicide : Un ado se tue devant sa webcam
Une jeune lycéen a mis fin à ses jours jeudi près de Cambrai (Nord-Pas-de-Calais) alors qu'il était en conversation vidéo avec sa petite amie sur Internet.
Seulement trois jours après le suicide de Pauline, 12 ans, non loin de là, c'est un jeune homme de 16 ans qui vient de mettre fin à ses jours dans le Nord-Pas-de-Calais. Alors qu'il était « en communication avec sa petite amie, sur MSN, via webcam », ce lycéen de Cambrai a saisi une carabine 12 millimètres, qu'on lui aurait offerte dernièrement. Sous les yeux de sa petite copine alors que la caméra tournée sur son ordinateur, il s'est tiré une balle dans la tête. Il a été retrouvé inanimé chez lui à Aubencheul-au-Bac, jeudi soir peu avant 23 heures. Selon le procureur, une « déception sentimentale » serait à l'origine de cet acte désespéré même si le jeune homme n'a laissé, selon le parquet de Cambrai, aucune explication de son geste.
L'adolescent « n'avait jamais fait parler de lui. Il n'était pas dépressif », affirme Nicolas Julia. Les gendarmes de Cambrai ont ouvert une enquête. Un examen du corps doit être pratiqué ce jour, mais la piste du suicide ne laisse aucun doute. Chez les lycéens cambrésiens, l'émotion était déjà vive vendredi après-midi. « J'ai appris cette triste nouvelle en sortant du lycée... Je n'y crois pas. C'était un lycéen comme les autres », confie cet élève de seconde. Une mère d'adolescente se demandait, aussi, si « des actions de prévention ne devraient pas être menées dans les établissements scolaires pour lutter contre le suicide des jeunes ».
Une loi des séries chez les ados ?
Sans compter la toute jeune Pauline qui avait donc mis fin à ses jours ce lundi par arme à feu également, un autre lycéen s'est aussi pendu sur le chemin de son établissement scolaire à Evry (Essonne) ce même jeudi. Au mois de novembre, encore, un jeune de 22 ans de Marseille s'était suicidé par arme à feu lui aussi devant une webcam, lui aussi, alors qu'il commençait à participer à un chat psychologique sur un site de santé.
Pour détecter le malaise adolescent qui peut conduire au pire, les médecins conseillent d'échanger des informations entre les proches et les professionnels. Il est encore recommander de ne jamais laisser de toxique, d'arme à feu, de munitions ni de poisons agricoles à la portée d’aucun jeune.
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Re: Actualités 2012
Selon l'INSEE, le moral des ménages français demeure stable en cette fin d'année 2011. Mais le mois de décembre garde un indicateur faible, à savoir son plus bas niveau depuis décembre 2008.
L'indicateur du moral des ménages est resté stable en ce mois de décembre 2011 bien qu'il soit bien en-deçà de sa moyenne de longue période demeurant à son plus bas niveau depuis décembre 2008.
Depuis deux ans, l'indicateur synthétique du moral des ménages ne dépasse plus les 100. Pour le mois de décembre 2011, l'indicateur est de 80, a indiqué l'INSEE ce jeudi. L'opinion des Français sur leur niveau de vie progresse, lui, par rapport à novembre. Pourtant son niveau reste, lui aussi, très faible : -62, la moyenne de longue période ressortant à -23. Autre amélioration par rapport à novembre : les Français sont plus nombreux à estimer que le « moment est plus favorable » pour l'épargne, avec un indicateur qui gagne deux points pour arriver à 17. Ce qui s'avère beaucoup plus proche parmi les autres indicateurs de moral des ménages de la moyenne de longue période, établie à 20.
Baisse de la consommation
En revanche, la situation du marché de l'emploi inquiète manifestement les ménages. Ils sont aussi nombreux qu'en novembre à anticiper une augmentation du chômage, l'indicateur s'établissant à 69 contre 34 de moyenne.
Les temps ne seraient cependant pas de bon augure pour la consommation. Un sondage de TNS Sofres vient de montrer que deux tiers des Français (67%) s'attendent à devoir réduire leurs dépenses ou celles de leur famille dans les mois à venir. Mercredi, l'Insee avait aussi annoncé une baisse de 0,1% des dépenses de consommation.
Par Actu France Soir
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Depuis deux ans, l'indicateur synthétique du moral des ménages ne dépasse plus les 100. Pour le mois de décembre 2011, l'indicateur est de 80, a indiqué l'INSEE ce jeudi. L'opinion des Français sur leur niveau de vie progresse, lui, par rapport à novembre. Pourtant son niveau reste, lui aussi, très faible : -62, la moyenne de longue période ressortant à -23. Autre amélioration par rapport à novembre : les Français sont plus nombreux à estimer que le « moment est plus favorable » pour l'épargne, avec un indicateur qui gagne deux points pour arriver à 17. Ce qui s'avère beaucoup plus proche parmi les autres indicateurs de moral des ménages de la moyenne de longue période, établie à 20.
Baisse de la consommation
En revanche, la situation du marché de l'emploi inquiète manifestement les ménages. Ils sont aussi nombreux qu'en novembre à anticiper une augmentation du chômage, l'indicateur s'établissant à 69 contre 34 de moyenne.
Les temps ne seraient cependant pas de bon augure pour la consommation. Un sondage de TNS Sofres vient de montrer que deux tiers des Français (67%) s'attendent à devoir réduire leurs dépenses ou celles de leur famille dans les mois à venir. Mercredi, l'Insee avait aussi annoncé une baisse de 0,1% des dépenses de consommation.
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Re: Actualités 2012
Société le 04/01/2012 à 21h13
Sécurité routière : 3.970 morts sur les routes en 2011
3.970 personnes ont perdu la vie sur les routes en 2011, selon un bilan encore provisoire. Un chiffre quasiment identique à celui de 2010.
Le nombre de personnes tuées sur les route de France métropolitaine en 2011 est quasiement identique à celui de 2010. L'an dernier, 3.970 personnes ont ainsi perdu la vie lors d'un accident de la route en 2011, selon un bilan provisoire annoncé mercredi par le délégué interministériel à la Sécurité routière Jean-Luc Névache. En 2010, elles étaient 3.992, soit une baisse, non encore confirmée, de 0,55%. Mais ces chiffres étant encore provisoire, la mortalité sur les route de France métropolitaine en 2011 pourrait, in fine, être supérieure à celle de 2010. Le bilan définitif ne sera pas connu avant fin janvier. De fait, toute personne blessée en 2011 mais décédant dans un délai de 30 jours sera comptabilisée.
Ce chiffre est cependant supérieur à celui annoncé mercredi matin par le ministre de l'Intérieur Claude Guéant lors du Conseil des ministres. Le locataire de la place Beauvau avait alors avancé le chiffre de 3.959 personnes tuées sur les routes de Métropole l'année dernière. « Ca s'est affiné au fil des heures et il y a eu un loupé dans la transmission (des informations), j'en prends la responsabilité », a précisé Jean-Luc Névache.
A quatre mois de l'élection présidentielle, le gouvernement ne devrait pas manqué de mettre en avant son bilan concernant la sécurité routière. Le tour de vis a apparemment porté ses fruits puisque 2011 avait particulièrement mal débuté, avec une hausse de la mortalité sur cinq des six premiers mois de l'année. Depuis juillet, à l'inverse, les chiffres n'ont cessé de baisser.
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Sécurité routière : 3.970 morts sur les routes en 2011
3.970 personnes ont perdu la vie sur les routes en 2011, selon un bilan encore provisoire. Un chiffre quasiment identique à celui de 2010.
Le nombre de personnes tuées sur les route de France métropolitaine en 2011 est quasiement identique à celui de 2010. L'an dernier, 3.970 personnes ont ainsi perdu la vie lors d'un accident de la route en 2011, selon un bilan provisoire annoncé mercredi par le délégué interministériel à la Sécurité routière Jean-Luc Névache. En 2010, elles étaient 3.992, soit une baisse, non encore confirmée, de 0,55%. Mais ces chiffres étant encore provisoire, la mortalité sur les route de France métropolitaine en 2011 pourrait, in fine, être supérieure à celle de 2010. Le bilan définitif ne sera pas connu avant fin janvier. De fait, toute personne blessée en 2011 mais décédant dans un délai de 30 jours sera comptabilisée.
Ce chiffre est cependant supérieur à celui annoncé mercredi matin par le ministre de l'Intérieur Claude Guéant lors du Conseil des ministres. Le locataire de la place Beauvau avait alors avancé le chiffre de 3.959 personnes tuées sur les routes de Métropole l'année dernière. « Ca s'est affiné au fil des heures et il y a eu un loupé dans la transmission (des informations), j'en prends la responsabilité », a précisé Jean-Luc Névache.
A quatre mois de l'élection présidentielle, le gouvernement ne devrait pas manqué de mettre en avant son bilan concernant la sécurité routière. Le tour de vis a apparemment porté ses fruits puisque 2011 avait particulièrement mal débuté, avec une hausse de la mortalité sur cinq des six premiers mois de l'année. Depuis juillet, à l'inverse, les chiffres n'ont cessé de baisser.
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Re: Actualités 2012
Malformation de l'œsophage : Un robot fait sa première réussite
À Limoges, une première européenne s'est tenue en octobre dernier en matière de chirurgie réparatrice. Un nouveau-né souffrant d'une malformation de l'œsophage a été opéré avec succès à l'aide d'un robot permettant ainsi plus de précision.
Une opération miracle et une première en Europe qui est restée inaperçue pendant plusieurs semaines. En effet, en octobre dernier, la petite Louise était opérée au CHU de Limoges. Ce bébé de 3,2 kg souffrait d'une malformation congénitale de l'œsophage. Le Dr Laurent Fourcade est devenu son héros ainsi que celui de toute sa famille en procédant quelques heures après la naissance à une intervention qui lui a permis d'éviter un scénario catastrophe. Car la malformation de Louise empêchait son estomac de recevoir tout aliment ou salive. Pour mieux comprendre son anomalie, qui est une atrésie de l'œsophage souvent présente à la naissance, imaginez que son œsophage qui relie sa bouche à son estomac, se termine par un cul-de-sac.
Un enfant sur 3.000 touché
Le chirurgien viscéral a donc pu opérer avec succès grâce à un robot baptisé Da Vinci qui a permis d'intervenir plus précisément sur le tube digestif de la petite Louise. Il s'agit donc d’éviter le procédé invasif de l’ouverture du thorax, traditionnellement préconisé dans ce genre de malformation. « C’est une première en Europe car nous avons démontré pour la première fois que ce robot était opérationnel dans l’urgence (…) mais aussi parce que c’est la première fois qu’un tel appareil est utilisé sur un si petit enfant », s’est félicité le professeur Laurent Fourcade.
« Aujourd’hui, elle va très bien », se réjouit le chirurgien. « La petit Louise a pu être réalimentée huit jours seulement après l'opération et aujourd'hui'hui elle va très bien », a précisé le professeur Fourcade. Environ un enfant sur 3.000 naît avec cette malformation qui touche autant les filles que les garçons, dans toutes les populations. Elle est deux à trois fois plus fréquente chez les vrais jumeaux.
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Une opération miracle et une première en Europe qui est restée inaperçue pendant plusieurs semaines. En effet, en octobre dernier, la petite Louise était opérée au CHU de Limoges. Ce bébé de 3,2 kg souffrait d'une malformation congénitale de l'œsophage. Le Dr Laurent Fourcade est devenu son héros ainsi que celui de toute sa famille en procédant quelques heures après la naissance à une intervention qui lui a permis d'éviter un scénario catastrophe. Car la malformation de Louise empêchait son estomac de recevoir tout aliment ou salive. Pour mieux comprendre son anomalie, qui est une atrésie de l'œsophage souvent présente à la naissance, imaginez que son œsophage qui relie sa bouche à son estomac, se termine par un cul-de-sac.
Un enfant sur 3.000 touché
Le chirurgien viscéral a donc pu opérer avec succès grâce à un robot baptisé Da Vinci qui a permis d'intervenir plus précisément sur le tube digestif de la petite Louise. Il s'agit donc d’éviter le procédé invasif de l’ouverture du thorax, traditionnellement préconisé dans ce genre de malformation. « C’est une première en Europe car nous avons démontré pour la première fois que ce robot était opérationnel dans l’urgence (…) mais aussi parce que c’est la première fois qu’un tel appareil est utilisé sur un si petit enfant », s’est félicité le professeur Laurent Fourcade.
« Aujourd’hui, elle va très bien », se réjouit le chirurgien. « La petit Louise a pu être réalimentée huit jours seulement après l'opération et aujourd'hui'hui elle va très bien », a précisé le professeur Fourcade. Environ un enfant sur 3.000 naît avec cette malformation qui touche autant les filles que les garçons, dans toutes les populations. Elle est deux à trois fois plus fréquente chez les vrais jumeaux.
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Re: Actualités 2012
Santé le 06/01/2012 à 18h51
Air intérieur : Une nouvelle étiquette contre la pollution
La ministre de l'Ecologie et du développement durable s'est rendue dans un magasin de bricolage de la région parisienne pour vérifier la mise en place d'un nouvel étiquetage qui vise à mieux lutter contre la pollution à l'intérieur des habitations et des lieux de vie.
On parle beaucoup de pollution atmosphérique alors que la mauvaise qualité de l'air intérieur est trop souvent passé sous silence ou ignoré. Pour remédier à cette situation et mieux informer les consommateurs, Nathalie Kosciusko-Morizet n'a pas hésité à payer de sa personne. Ce vendredi après-midi, la ministre de l'Ecologie et du développement durable s'est rendue dans un magasin de bricolage Leroy Merlin de Massy. Pour y faire des courses ? Non. Pour vérifier la mise en place d'un étiquetage inédit. Depuis le 1er janvier en effet, les nouveaux produits de construction ou de décoration doivent arborer une étiquette portant une note : A+, A, B ou C, en fonction de leur niveau d'émissions de substances polluantes, comme le formaldéhyde et le benzène. Seuls les produits les moins polluants peuvent arborer le flatteur A +, qui n'est pas sans rappeler la notation utilisée dans le domaine financier, le fameux triple A.
"Un environnement plus sain"
« L'ensemble des maladies allergiques – asthme, conjonctivite, allergie alimentaire... – concerne 25 % à 30 % de la population dans les pays industrialisés, a expliqué Nathalie Kosciusko-Morizet. Limiter les sources de pollution à l'intérieur de l'habitat et des bâtiments est un véritable enjeu de santé publique. C'est pourquoi, nous mettons tout en oeuvre pour informer le grand public. En guidant le consommateur dans ses achats, nous pensons encourager du même mouvement les industries à mettre sur le marché des produits qui favorisent un environnement plus sain ». L'enjeu est d'autant plus sérieux que les Français passent en moyenne plus de 80% de leur temps à l'intérieur des bâtiments (domicile, école, bureau...). Sans toujours le savoir, ils sont ainsi exposés à de nombreuses sources de pollution de l'air intérieur : produits de construction et de décoration, d'entretien, de bricolage, aérosols, moisissures, acariens, revêtements de sols, produits cosmétiques, bougies parfumées... En France, les conséquences de la mauvaise qualité de l'air intérieur ont été chiffrées. Coût : entre 10 et 40 milliards d'euros par an ! A couper le souffle...
www.respirez-mieux.gouv.fr
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Air intérieur : Une nouvelle étiquette contre la pollution
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On parle beaucoup de pollution atmosphérique alors que la mauvaise qualité de l'air intérieur est trop souvent passé sous silence ou ignoré. Pour remédier à cette situation et mieux informer les consommateurs, Nathalie Kosciusko-Morizet n'a pas hésité à payer de sa personne. Ce vendredi après-midi, la ministre de l'Ecologie et du développement durable s'est rendue dans un magasin de bricolage Leroy Merlin de Massy. Pour y faire des courses ? Non. Pour vérifier la mise en place d'un étiquetage inédit. Depuis le 1er janvier en effet, les nouveaux produits de construction ou de décoration doivent arborer une étiquette portant une note : A+, A, B ou C, en fonction de leur niveau d'émissions de substances polluantes, comme le formaldéhyde et le benzène. Seuls les produits les moins polluants peuvent arborer le flatteur A +, qui n'est pas sans rappeler la notation utilisée dans le domaine financier, le fameux triple A.
"Un environnement plus sain"
« L'ensemble des maladies allergiques – asthme, conjonctivite, allergie alimentaire... – concerne 25 % à 30 % de la population dans les pays industrialisés, a expliqué Nathalie Kosciusko-Morizet. Limiter les sources de pollution à l'intérieur de l'habitat et des bâtiments est un véritable enjeu de santé publique. C'est pourquoi, nous mettons tout en oeuvre pour informer le grand public. En guidant le consommateur dans ses achats, nous pensons encourager du même mouvement les industries à mettre sur le marché des produits qui favorisent un environnement plus sain ». L'enjeu est d'autant plus sérieux que les Français passent en moyenne plus de 80% de leur temps à l'intérieur des bâtiments (domicile, école, bureau...). Sans toujours le savoir, ils sont ainsi exposés à de nombreuses sources de pollution de l'air intérieur : produits de construction et de décoration, d'entretien, de bricolage, aérosols, moisissures, acariens, revêtements de sols, produits cosmétiques, bougies parfumées... En France, les conséquences de la mauvaise qualité de l'air intérieur ont été chiffrées. Coût : entre 10 et 40 milliards d'euros par an ! A couper le souffle...
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Re: Actualités 2012
Santé le 06/01/2012 à 16h25
Prothèses PIP : Une double base de données pour échapper aux contrôles
Dans le scandale des prothèses PIP, une ancienne salariée vient de faire des révélations fracassantes concernant le contrôle du gel non conforme.
Nouvelle révélation dans l'affaire du scandale des implants mammaires non conformes. Une ancienne salariée du groupe auditionnée par les enquêteurs a expliqué qu'une double base de données avait été établie pour déjouer les contrôles de l'organisme allemand TÜV Rheinland, un organisme de certification de produits et systèmes de management. Selon elle, il « vérifiait simplement si le cahier des charges était respecté ». « Aucun échantillon de prothèse n'était testé », ajoute-t-elle. Seul le nom du gel américain autorisé, le Nusil, était noté. Et de poursuivre : « au niveau de la base achats, les données informatiques disparaissaient. Tout ce qui concernait Brenntag (un des fournisseurs des composants du gel PIP, ndlr) n'apparaissait pas le temps de la visite (...) Les chiffres n'étaient pas modifiés. On faisait juste comme si Brenntag n'existait pas ».
La formule dissimulée dans un camion de transport
L'ancienne salariée ajoute que « si la comptabilité avait été vérifiée, ils se seraient rendus compte que les quantités facturées par Nusil ne correspondaient pas aux quantités nécessaires à la fabrication ». Lors d'un contrôle de l'Afssaps (l'Agence des produits de santé française), Jean-Claude Mas aurait donné « une clef USB contenant des factures falsifiées qu'il avait faites lui-même ». Comme l'avait déjà indiqué un salarié, les ingrédients de la formule du gel PIP étaient quant à eux « dissimulés dans le camion de transport ». « Nous savions quand était prévue l'inspection et donc les fûts et les cuves de 1.000 litres d'huile ainsi que le reste était stocké pendant le temps de l'inspection. TÜV n'a jamais demandé à regarder dans le camion », selon la même source.
Dans cette affaire, révélée fin mars 2010, aucune mise en examen n'est intervenue pour l'instant. Deux informations judiciaires ont été ouvertes, l'une « pour tromperie aggravée » - volet qui doit donner lieu fin 2012 à la « citation à comparaître des responsables présumés de cette fraude » - et l'autre pour « homicide involontaire ».
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Prothèses PIP : Une double base de données pour échapper aux contrôles
Dans le scandale des prothèses PIP, une ancienne salariée vient de faire des révélations fracassantes concernant le contrôle du gel non conforme.
Nouvelle révélation dans l'affaire du scandale des implants mammaires non conformes. Une ancienne salariée du groupe auditionnée par les enquêteurs a expliqué qu'une double base de données avait été établie pour déjouer les contrôles de l'organisme allemand TÜV Rheinland, un organisme de certification de produits et systèmes de management. Selon elle, il « vérifiait simplement si le cahier des charges était respecté ». « Aucun échantillon de prothèse n'était testé », ajoute-t-elle. Seul le nom du gel américain autorisé, le Nusil, était noté. Et de poursuivre : « au niveau de la base achats, les données informatiques disparaissaient. Tout ce qui concernait Brenntag (un des fournisseurs des composants du gel PIP, ndlr) n'apparaissait pas le temps de la visite (...) Les chiffres n'étaient pas modifiés. On faisait juste comme si Brenntag n'existait pas ».
La formule dissimulée dans un camion de transport
L'ancienne salariée ajoute que « si la comptabilité avait été vérifiée, ils se seraient rendus compte que les quantités facturées par Nusil ne correspondaient pas aux quantités nécessaires à la fabrication ». Lors d'un contrôle de l'Afssaps (l'Agence des produits de santé française), Jean-Claude Mas aurait donné « une clef USB contenant des factures falsifiées qu'il avait faites lui-même ». Comme l'avait déjà indiqué un salarié, les ingrédients de la formule du gel PIP étaient quant à eux « dissimulés dans le camion de transport ». « Nous savions quand était prévue l'inspection et donc les fûts et les cuves de 1.000 litres d'huile ainsi que le reste était stocké pendant le temps de l'inspection. TÜV n'a jamais demandé à regarder dans le camion », selon la même source.
Dans cette affaire, révélée fin mars 2010, aucune mise en examen n'est intervenue pour l'instant. Deux informations judiciaires ont été ouvertes, l'une « pour tromperie aggravée » - volet qui doit donner lieu fin 2012 à la « citation à comparaître des responsables présumés de cette fraude » - et l'autre pour « homicide involontaire ».
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Re: Actualités 2012
Santé le 06/01/2012 à 14h51
Grippe H1N1 : Premier cas mortel au Mexique
C'est le premier cas officiellement recensé cette année : un Mexicain a succombé à la grippe H1N1. C'est du Mexique que le virus de la grippe porcine était parti en 2009.
Le virus H1N1 semble en sommeil. Mais il est loin d'être éradiqué : le Mexique vient d'annoncer qu'un premier cas mortel avait été enregistré sur son territoire. Selon le ministère de la Santé, un homme est mort de cette forme de grippe très virulente dans l'Etat de Tlaxcala, à 160 km à l'est de Mexico.
Depuis décembre, a précisé le ministre de la Santé Jesus Fragoso Bernal, huit cas de grippe H1N1 ont été enregistrés dans cet Etat. Tous sont suivis de près et seraient en voie de guérison.
L'identité de l'homme qui a en revanche succombé à la maladie n'a pas été divulguée, mais on sait qu'il avait consulté un médecin à la mi-décembre.
Le virus H1N1 était parti du Mexique en avril 2009. L'épidémie avait créé la panique en de nombreux endroits du monde. En France, on se souvient ainsi de la vaste campagne de vaccination et des 94 millions de doses commandées par le ministère de la Santé de Roselyne Bachelot.
Introduit dans les vaccins contre la grippe en 2012, le virus H1N1 a cependant continué à circuler, mais sans pour autant entraîner la pendémie tant redoutée l'année précédente.
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Grippe H1N1 : Premier cas mortel au Mexique
C'est le premier cas officiellement recensé cette année : un Mexicain a succombé à la grippe H1N1. C'est du Mexique que le virus de la grippe porcine était parti en 2009.
Le virus H1N1 semble en sommeil. Mais il est loin d'être éradiqué : le Mexique vient d'annoncer qu'un premier cas mortel avait été enregistré sur son territoire. Selon le ministère de la Santé, un homme est mort de cette forme de grippe très virulente dans l'Etat de Tlaxcala, à 160 km à l'est de Mexico.
Depuis décembre, a précisé le ministre de la Santé Jesus Fragoso Bernal, huit cas de grippe H1N1 ont été enregistrés dans cet Etat. Tous sont suivis de près et seraient en voie de guérison.
L'identité de l'homme qui a en revanche succombé à la maladie n'a pas été divulguée, mais on sait qu'il avait consulté un médecin à la mi-décembre.
Le virus H1N1 était parti du Mexique en avril 2009. L'épidémie avait créé la panique en de nombreux endroits du monde. En France, on se souvient ainsi de la vaste campagne de vaccination et des 94 millions de doses commandées par le ministère de la Santé de Roselyne Bachelot.
Introduit dans les vaccins contre la grippe en 2012, le virus H1N1 a cependant continué à circuler, mais sans pour autant entraîner la pendémie tant redoutée l'année précédente.
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Re: Actualités 2012
Politique le 07/01/2012 à 14h31
TVA sociale : Borloo n'est pas emballé
La TVA sociale fait réagir. Jean-Louis Borloo a estimé "rester prudent" quant à cette mesure que voudrait prendre le gouvernement.
Revoilà Jean-Louis Borloo. Depuis son retrait de la course à l'élection présidentielle, l'homme intervient par à-coup, sur des sujets d'actualité politique. L'ancien ministre serait-il devenu une sorte d'expert ? En quelque sorte. Toujours est-il que le président du Parti radical s'est exprimé samedi sur le projet de TVA sociale du gouvernement. Lors d'une interview sur France 3 Nord/Pas-de-Calais, il s'est dit « très prudent et très réservé » quant à l'oppportunité de l'instaure.
Reconnaissant que les entreprises françaises souffrent d'un « problème de compétitivité », le président du Parti radical, et ex-numéro deux du gouvernement Fillon, a estimé que « la question de fond, ce n'est pas la TVA, ce sont les charges sociales qui pèsent sur le travail. On a là un furieux problème », a-t-il dit.
Hausse de la CSG
Borloo a ensuite distillé ses solutions. « Est-ce qu'il faut réduire les charges sociales ? Oui. Est-ce que c'est par la TVA ? Compte tenu de la situation actuelle, je suis plus prudent. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, je reste assez prudent là-dessus », a souligné le président du Parti Radical, évoquant plutôt l'hypothèse d'une hausse de la CSG ou l'instauration d'une taxe écologique.
Depuis l'annonce par le gouvernement d'un texte de loi sur la TVA sociale (hausse de la taxe sur la valeur ajoutée compensant des baisses de charges sociales pesant sur le travail), les réactions se multiplient. La classe politique est très divisée sur ce sujet.
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TVA sociale : Borloo n'est pas emballé
La TVA sociale fait réagir. Jean-Louis Borloo a estimé "rester prudent" quant à cette mesure que voudrait prendre le gouvernement.
Revoilà Jean-Louis Borloo. Depuis son retrait de la course à l'élection présidentielle, l'homme intervient par à-coup, sur des sujets d'actualité politique. L'ancien ministre serait-il devenu une sorte d'expert ? En quelque sorte. Toujours est-il que le président du Parti radical s'est exprimé samedi sur le projet de TVA sociale du gouvernement. Lors d'une interview sur France 3 Nord/Pas-de-Calais, il s'est dit « très prudent et très réservé » quant à l'oppportunité de l'instaure.
Reconnaissant que les entreprises françaises souffrent d'un « problème de compétitivité », le président du Parti radical, et ex-numéro deux du gouvernement Fillon, a estimé que « la question de fond, ce n'est pas la TVA, ce sont les charges sociales qui pèsent sur le travail. On a là un furieux problème », a-t-il dit.
Hausse de la CSG
Borloo a ensuite distillé ses solutions. « Est-ce qu'il faut réduire les charges sociales ? Oui. Est-ce que c'est par la TVA ? Compte tenu de la situation actuelle, je suis plus prudent. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, je reste assez prudent là-dessus », a souligné le président du Parti Radical, évoquant plutôt l'hypothèse d'une hausse de la CSG ou l'instauration d'une taxe écologique.
Depuis l'annonce par le gouvernement d'un texte de loi sur la TVA sociale (hausse de la taxe sur la valeur ajoutée compensant des baisses de charges sociales pesant sur le travail), les réactions se multiplient. La classe politique est très divisée sur ce sujet.
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Re: Actualités 2012
Une information judiciaire à été ouverte pour coups et blessures volontaires par une personne dépositaire de l'autorité publique, ce vendredi. Un homme de 30 ans est dans le coma après avoir été brutalement interpellé dans la nuit du réveillon à Clermont-Ferrand.
Wissan El-Yamni, 30 ans, est toujours dans le coma. Le jeune homme a subi une interpellation très « musclée » dans la nuit du 31 décembre 2011 au 1er janvier 2012 dans le quartier de La Gauthière à Clermont-Ferrand. Une information judiciaire a été ouverte vendredi par le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Gérard Davergne, pour « violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique ». « L'enquête devra déterminer quelles sont les causes exactes de ce malaise cardiaque et si la violence qui a été exercée était nécessaire ou illégitime compte tenu de l'état d'énervement de la personne interpellée », a précisé le procureur. L'enquête a été confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Les proches en colère
Depuis les faits, la tension est vive dans le quartier de La Gauthière de Clermont-Ferrand. Jeudi soir, une quinzaine de voitures ont été incendiées dans la ville. Une marche devait avoir lieu ce samedi après-midi. Ses organisateurs se disent « révoltés par ce qui ressemble à une ratonnade exécutée par des agents de l'Etat ». « La manifestation sera bien encadrée. Nous voulons établir un rapport de force pour que l'enquête aille jusqu'au bout. Il faut qu'il y ait un peu de confiance envers la justice »,ont-ils assuré. La colère n'est pas retombée ce week-end. Jean-François Canis, l'avocat de la famille a dénoncé que « le quotidien de la police, c'est d'interpeller des gens violents. Cela ne peut constituer une quelconque excuse à d'éventuelles violences ».
Néanmoins, des témoins affirment que Wissan El-Yamni aurait provoqué les policiers. « Quand Wissan a vu les keufs, il a pris une pierre et leur a jetée », a affirmé un témoin dans le quotidien Le Monde. S'en est suivie une course-poursuite avec les policiers. Pour autant, le flou demeure concernant le moment et le contexte de l'interpellation où le jeune homme a perdu connaissance.
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Wissan El-Yamni, 30 ans, est toujours dans le coma. Le jeune homme a subi une interpellation très « musclée » dans la nuit du 31 décembre 2011 au 1er janvier 2012 dans le quartier de La Gauthière à Clermont-Ferrand. Une information judiciaire a été ouverte vendredi par le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Gérard Davergne, pour « violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique ». « L'enquête devra déterminer quelles sont les causes exactes de ce malaise cardiaque et si la violence qui a été exercée était nécessaire ou illégitime compte tenu de l'état d'énervement de la personne interpellée », a précisé le procureur. L'enquête a été confiée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Les proches en colère
Depuis les faits, la tension est vive dans le quartier de La Gauthière de Clermont-Ferrand. Jeudi soir, une quinzaine de voitures ont été incendiées dans la ville. Une marche devait avoir lieu ce samedi après-midi. Ses organisateurs se disent « révoltés par ce qui ressemble à une ratonnade exécutée par des agents de l'Etat ». « La manifestation sera bien encadrée. Nous voulons établir un rapport de force pour que l'enquête aille jusqu'au bout. Il faut qu'il y ait un peu de confiance envers la justice »,ont-ils assuré. La colère n'est pas retombée ce week-end. Jean-François Canis, l'avocat de la famille a dénoncé que « le quotidien de la police, c'est d'interpeller des gens violents. Cela ne peut constituer une quelconque excuse à d'éventuelles violences ».
Néanmoins, des témoins affirment que Wissan El-Yamni aurait provoqué les policiers. « Quand Wissan a vu les keufs, il a pris une pierre et leur a jetée », a affirmé un témoin dans le quotidien Le Monde. S'en est suivie une course-poursuite avec les policiers. Pour autant, le flou demeure concernant le moment et le contexte de l'interpellation où le jeune homme a perdu connaissance.
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Re: Actualités 2012
Professionnels de santé, tous en formation
Dans un monde qui change et pour des professions qui évoluent constamment, il est important de mettre à jour régulièrement ses connaissances. Pour garantir la meilleure offre de soins à tous les patients, un décret, paru hier au Journal Officiel, rend obligatoire la participation de tous les professionnels de santé à des programmes de formation continue.
Médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, auxiliaires de vie, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, préparateurs en pharmacie et pharmaciens ont désormais l'obligation de participer annuellement à un programme, baptisé « développement professionnel continu » (DPC).
D’après le texte du décret paru au JO le 1er janvier 2012, la formation devra être en tous points conforme aux recommandations faites par la Haute Autorité de santé (HAS), tant au niveau du contenu que des méthodes utilisées. Toutefois, ce sera au professionnel de choisir avec lequel des organismes agréés il voudra suivre ce programme. En effet, ces derniers, qui devront être indépendants des industries pharmaceutiques, seront évalués régulièrement par une commission scientifique indépendante, composée de professionnels de santé ayant signifié au préalable n’avoir aucun lien d’intérêt avec ces organismes.
Dans un communiqué annonçant la parution du décret, Xavier Bertrand, ministre de la Santé, et Nora Berra, la secrétaire d'Etat à la Santé, se réjouissent de cette réforme qui devrait permettre à tous les professionnels de bénéficier d’une formation annuelle plus variée et plus adaptée à l’exercice de leur métier…
Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dans un monde qui change et pour des professions qui évoluent constamment, il est important de mettre à jour régulièrement ses connaissances. Pour garantir la meilleure offre de soins à tous les patients, un décret, paru hier au Journal Officiel, rend obligatoire la participation de tous les professionnels de santé à des programmes de formation continue.
Médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, auxiliaires de vie, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, préparateurs en pharmacie et pharmaciens ont désormais l'obligation de participer annuellement à un programme, baptisé « développement professionnel continu » (DPC).
D’après le texte du décret paru au JO le 1er janvier 2012, la formation devra être en tous points conforme aux recommandations faites par la Haute Autorité de santé (HAS), tant au niveau du contenu que des méthodes utilisées. Toutefois, ce sera au professionnel de choisir avec lequel des organismes agréés il voudra suivre ce programme. En effet, ces derniers, qui devront être indépendants des industries pharmaceutiques, seront évalués régulièrement par une commission scientifique indépendante, composée de professionnels de santé ayant signifié au préalable n’avoir aucun lien d’intérêt avec ces organismes.
Dans un communiqué annonçant la parution du décret, Xavier Bertrand, ministre de la Santé, et Nora Berra, la secrétaire d'Etat à la Santé, se réjouissent de cette réforme qui devrait permettre à tous les professionnels de bénéficier d’une formation annuelle plus variée et plus adaptée à l’exercice de leur métier…
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Re: Actualités 2012
Roselyne Bachelot renonce à la réforme de la dépendance
Il n'y aura "pas de nouvelles mesures" réformant la prise en charge de la dépendance des personnes âgées avant l'élection présidentielle, a indiqué, vendredi 6 janvier, le ministère des solidarités. En septembre, Roselyne Bachelot avait déjà confirmé qu'il n'y aurait "aucune mesure financière supplémentaire" dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale de 2012.
Promesse de Nicolas Sarkozy en 2007, le "cinquième risque" devait être l'objet d'une des réformes les plus importante du quinquennat. Le président de la République a plusieurs fois répété que la réforme serait faite, en 2011, après celle des retraites. Face à la hausse importante du prix de la dépendance, une réforme devait améliorer notamment les conditions de financement de l'allocation personnalisée d'autonomie.
TRAITER LE DOSSIER SERAIT "IRRESPONSABLE"
Lors de l'émission "Paroles de Français" en février 2011, il annonçait qu'il allait "organiser une grande consultation qui va durer six mois", à l'issue de laquelle "nous déciderons cet été de la création d'une cinquième protection aux côtés de la maladie, de la retraite, de la famille, des accidents du travail, qui sont les branches traditionnelles de la Sécurité sociale".
En septembre, François Fillon avait annoncé que "traiter ce dossier dans le contexte économique et financier que nous connaissons aujourd'hui, dans l'urgence, ne serait pas responsable". Il avait alors annoncé qu'elle serait repoussé au début de l'année 2012. Roselyne Bachelot vient de confirmer que la crise a eu raison de cette réforme.
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Il n'y aura "pas de nouvelles mesures" réformant la prise en charge de la dépendance des personnes âgées avant l'élection présidentielle, a indiqué, vendredi 6 janvier, le ministère des solidarités. En septembre, Roselyne Bachelot avait déjà confirmé qu'il n'y aurait "aucune mesure financière supplémentaire" dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale de 2012.
Promesse de Nicolas Sarkozy en 2007, le "cinquième risque" devait être l'objet d'une des réformes les plus importante du quinquennat. Le président de la République a plusieurs fois répété que la réforme serait faite, en 2011, après celle des retraites. Face à la hausse importante du prix de la dépendance, une réforme devait améliorer notamment les conditions de financement de l'allocation personnalisée d'autonomie.
TRAITER LE DOSSIER SERAIT "IRRESPONSABLE"
Lors de l'émission "Paroles de Français" en février 2011, il annonçait qu'il allait "organiser une grande consultation qui va durer six mois", à l'issue de laquelle "nous déciderons cet été de la création d'une cinquième protection aux côtés de la maladie, de la retraite, de la famille, des accidents du travail, qui sont les branches traditionnelles de la Sécurité sociale".
En septembre, François Fillon avait annoncé que "traiter ce dossier dans le contexte économique et financier que nous connaissons aujourd'hui, dans l'urgence, ne serait pas responsable". Il avait alors annoncé qu'elle serait repoussé au début de l'année 2012. Roselyne Bachelot vient de confirmer que la crise a eu raison de cette réforme.
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Re: Actualités 2012
Devoirs scolaires, le châtiment familial 8/01/2012
On s'était engagé la première semaine des vacances à laisser les enfants tranquilles. Pas de travail scolaire, les neurones au repos pour tout le monde. Noël passé, on n'a pas voulu jouer les rabat-joie face à des enfants tout affairés à tester leurs nouveaux jouets. Mais le lendemain du 31 décembre, il a bien fallu les pousser à se mettre au travail. C'est à ce moment-là que les choses se sont gâtées. La séance a rapidement viré au cauchemar. Cris, pleurs, cahiers qui volent... Finie l'ambiance de Noël, retour à la vie réelle.
Dans beaucoup de familles, le temps des devoirs est synonyme de tensions. Ces moments sont même vécus par certains comme une punition collective, que l'on voit revenir chaque soir avec appréhension. Une enquête, réalisée en 2011 auprès de 598 familles par l'Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev) et intitulée Plaidoyer contre la pression scolaire, montre que pour 59 % des parents interrogés, le temps des devoirs est vu comme un dur moment à passer. Une circulaire datant de 1956 proscrit pourtant tout travail écrit à la maison pour les élèves du primaire.
"A chaque fois, je m'en veux de m'énerver mais c'est plus fort que moi, témoigne Vincent Massena, informaticien père de deux enfants âgés de 7 et 12 ans qu'il élève en garde alternée à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine). Je voudrais que le travail soit fait rapidement pour pouvoir passer à autre chose, faire une pause lecture ou regarder un DVD. Et finalement cela traîne parce qu'ils ne comprennent pas aussi vite que je le souhaite, ne sont pas concentrés. Pédagogiquement c'est nul et au final tout le monde est malheureux."
Pourquoi la plupart des parents ont-ils tant de mal à garder leur calme lorsqu'ils sont confrontés aux difficultés d'apprentissage de leur enfant ? Il ne leur viendrait pourtant pas à l'idée de s'énerver lorsqu'ils accompagnent les débuts à vélo de leur petit, observe la pédopsychiatre Gisèle George, auteur de La Confiance en soi de votre enfant (Odile Jacob, 2007). Au contraire ! Dans ces moments-là, les pères comme les mères se précipitent à la moindre chute pour apporter à l'apprenti cycliste réconfort et encouragements ! "Aux premières difficultés scolaires, les parents sont confrontés au décalage entre leur enfant rêvé et leur enfant réel, ce qui peut favoriser un stress au moment des devoirs", analyse Patrice Huerre, pédopsychiatre et psychanalyste, auteur de Faut-il plaindre les bons élèves ? (Hachette, 2005).
"Aberration pédagogique"
Pour Jean-Jacques Hazan, président de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), cet énervement est fondé. "Quel parent accepterait de rentrer après sa journée de travail avec des heures supplémentaires à faire ? Les devoirs sont une aberration pédagogique, s'insurge-t-il. L'éducation nationale fait faire aux familles de la sous-traitance pédagogique, ce qui ne fait qu'accroître les inégalités."
"Les parents qui travaillent courent après le temps et ont envie que les devoirs se fassent le plus efficacement possible, souligne Monique de Kermadec, psychologue clinicienne, auteur de Pour que mon enfant réussisse (Albin Michel, 2010). Il y a de fortes probabilités pour que la séance commence dans un état de tension, d'autant que le temps des devoirs n'est pas forcément celui où l'enfant est disponible. Par ailleurs, celui-ci a envie d'un moment paisible avec ses parents une fois rentré de l'école. Faire durer les choses permet de retenir les parents auprès de soi."
Un cercle vicieux auquel on peut échapper en établissant avec son enfant un contrat, du type : "Tu apprends tes leçons, et après on aura du temps pour faire une activité ensemble." "Les devoirs se feront plus efficacement et plus rapidement", assure la psychologue.
Contraint de se glisser dans les habits du professeur, le père ou la mère peut interpréter comme un échec personnel son incapacité à aider son enfant. "L'accompagnement des devoirs peut aussi réactiver chez l'adulte des souvenirs d'enfance douloureux, observe Patrice Huerre. Et sans en être conscient, le parent va reproduire avec son enfant le comportement qui le faisait souffrir."
"Le mieux est alors de passer le relais à un tiers", conseille Monique de Kermadec. Ce qu'il convient d'éviter, c'est que l'enfant se braque, se mette à détester l'école et se réfugie sur sa console de jeux. "Une attitude qui sera difficile à récupérer à l'adolescence", avertit la psychologue. "Les adultes doivent prendre garde à ne pas projeter sur l'enfant leurs propres angoisses d'adulte, renchérit Patrice Huerre. Et ne pas laisser croire à son fils ou à sa fille que sa valeur se résume à ses performances scolaires."
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On s'était engagé la première semaine des vacances à laisser les enfants tranquilles. Pas de travail scolaire, les neurones au repos pour tout le monde. Noël passé, on n'a pas voulu jouer les rabat-joie face à des enfants tout affairés à tester leurs nouveaux jouets. Mais le lendemain du 31 décembre, il a bien fallu les pousser à se mettre au travail. C'est à ce moment-là que les choses se sont gâtées. La séance a rapidement viré au cauchemar. Cris, pleurs, cahiers qui volent... Finie l'ambiance de Noël, retour à la vie réelle.
Dans beaucoup de familles, le temps des devoirs est synonyme de tensions. Ces moments sont même vécus par certains comme une punition collective, que l'on voit revenir chaque soir avec appréhension. Une enquête, réalisée en 2011 auprès de 598 familles par l'Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev) et intitulée Plaidoyer contre la pression scolaire, montre que pour 59 % des parents interrogés, le temps des devoirs est vu comme un dur moment à passer. Une circulaire datant de 1956 proscrit pourtant tout travail écrit à la maison pour les élèves du primaire.
"A chaque fois, je m'en veux de m'énerver mais c'est plus fort que moi, témoigne Vincent Massena, informaticien père de deux enfants âgés de 7 et 12 ans qu'il élève en garde alternée à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine). Je voudrais que le travail soit fait rapidement pour pouvoir passer à autre chose, faire une pause lecture ou regarder un DVD. Et finalement cela traîne parce qu'ils ne comprennent pas aussi vite que je le souhaite, ne sont pas concentrés. Pédagogiquement c'est nul et au final tout le monde est malheureux."
Pourquoi la plupart des parents ont-ils tant de mal à garder leur calme lorsqu'ils sont confrontés aux difficultés d'apprentissage de leur enfant ? Il ne leur viendrait pourtant pas à l'idée de s'énerver lorsqu'ils accompagnent les débuts à vélo de leur petit, observe la pédopsychiatre Gisèle George, auteur de La Confiance en soi de votre enfant (Odile Jacob, 2007). Au contraire ! Dans ces moments-là, les pères comme les mères se précipitent à la moindre chute pour apporter à l'apprenti cycliste réconfort et encouragements ! "Aux premières difficultés scolaires, les parents sont confrontés au décalage entre leur enfant rêvé et leur enfant réel, ce qui peut favoriser un stress au moment des devoirs", analyse Patrice Huerre, pédopsychiatre et psychanalyste, auteur de Faut-il plaindre les bons élèves ? (Hachette, 2005).
"Aberration pédagogique"
Pour Jean-Jacques Hazan, président de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), cet énervement est fondé. "Quel parent accepterait de rentrer après sa journée de travail avec des heures supplémentaires à faire ? Les devoirs sont une aberration pédagogique, s'insurge-t-il. L'éducation nationale fait faire aux familles de la sous-traitance pédagogique, ce qui ne fait qu'accroître les inégalités."
"Les parents qui travaillent courent après le temps et ont envie que les devoirs se fassent le plus efficacement possible, souligne Monique de Kermadec, psychologue clinicienne, auteur de Pour que mon enfant réussisse (Albin Michel, 2010). Il y a de fortes probabilités pour que la séance commence dans un état de tension, d'autant que le temps des devoirs n'est pas forcément celui où l'enfant est disponible. Par ailleurs, celui-ci a envie d'un moment paisible avec ses parents une fois rentré de l'école. Faire durer les choses permet de retenir les parents auprès de soi."
Un cercle vicieux auquel on peut échapper en établissant avec son enfant un contrat, du type : "Tu apprends tes leçons, et après on aura du temps pour faire une activité ensemble." "Les devoirs se feront plus efficacement et plus rapidement", assure la psychologue.
Contraint de se glisser dans les habits du professeur, le père ou la mère peut interpréter comme un échec personnel son incapacité à aider son enfant. "L'accompagnement des devoirs peut aussi réactiver chez l'adulte des souvenirs d'enfance douloureux, observe Patrice Huerre. Et sans en être conscient, le parent va reproduire avec son enfant le comportement qui le faisait souffrir."
"Le mieux est alors de passer le relais à un tiers", conseille Monique de Kermadec. Ce qu'il convient d'éviter, c'est que l'enfant se braque, se mette à détester l'école et se réfugie sur sa console de jeux. "Une attitude qui sera difficile à récupérer à l'adolescence", avertit la psychologue. "Les adultes doivent prendre garde à ne pas projeter sur l'enfant leurs propres angoisses d'adulte, renchérit Patrice Huerre. Et ne pas laisser croire à son fils ou à sa fille que sa valeur se résume à ses performances scolaires."
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