Actualités 2012
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Re: Actualités 2012
Le marché des cigarettes en baisse en France
Nouvelle hausse des prix, passage du seuil symbolique des 6 euros le paquet pour de nombreuses marques : le marché des cigarettes a chuté de 5 % au cours du dernier trimestre 2011, par rapport à la même période en 2010, selon des sources concordantes.
Donnée corollaire : dans le même temps, les volumes de tabac à rouler ont augmenté de 4,7 % selon les chiffres d'Altadis Distribution France, qui dispose du monopole de livraison des 28 000 buralistes.
Le 17 octobre, en début de trimestre, le prix du tabac a augmenté d'environ 6 %, faisant passer le paquet le moins cher à 5,70 euros. Le plus vendu, le paquet de Marlboro avec 25 % des parts de marché, est passé à 6,20 euros. Cette hausse faisait suite à deux précédentes augmentations, déjà d'environ 6 %, soit 30 centimes par paquet, intervenues en novembre 2009, puis en 2010.
Une nouveau relèvement du prix du tabac, également de 6 %, est d'ores et déjà programmé : il doit intervenir au premier semestre 2012, avait annoncé le chef du gouvernement. Il ferait alors passer tous les paquets de cigarettes à 6 euros au minimum.
RECUL "INSUFFISANT"
Ces dernières années, malgré les hausses de 2009 et 2010, le marché des cigarettes avait enregistré une quasi-stabilité avec des volumes en baisse de 0,5 % pour la période janvier-octobre 2011 par rapport à janvier-octobre 2010. Concernant le recul estimé pour le dernier trimestre 2011, certains observateurs du marché estiment qu'un recul de trois mois est "insuffisant" pour conclure à une baisse durable du marché des cigarettes en France.
L'autre enjeu de la baisse des ventes de cigarettes est la question fiscale : une autre source fait remarquer que la baisse des volumes, si elle devait se confirmer, entraînerait une baisse des prévisions de rentrées fiscales pour l'Etat.
Le premier ministre François Fillon avait annoncé en août la hausse intervenue en octobre dans le cadre du premier plan de lutte contre les déficits, estimant que cette augmentation devait rapporter à l'Etat – qui touche en taxes diverses 80 % du prix du paquet de cigarettes – 90 millions d'euros fin 2011 et 600 millions en 2012. Fiscalement, la baisse des ventes de cigarettes n'est pas compensée par la hausse du tabac à rouler.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Nouvelle hausse des prix, passage du seuil symbolique des 6 euros le paquet pour de nombreuses marques : le marché des cigarettes a chuté de 5 % au cours du dernier trimestre 2011, par rapport à la même période en 2010, selon des sources concordantes.
Donnée corollaire : dans le même temps, les volumes de tabac à rouler ont augmenté de 4,7 % selon les chiffres d'Altadis Distribution France, qui dispose du monopole de livraison des 28 000 buralistes.
Le 17 octobre, en début de trimestre, le prix du tabac a augmenté d'environ 6 %, faisant passer le paquet le moins cher à 5,70 euros. Le plus vendu, le paquet de Marlboro avec 25 % des parts de marché, est passé à 6,20 euros. Cette hausse faisait suite à deux précédentes augmentations, déjà d'environ 6 %, soit 30 centimes par paquet, intervenues en novembre 2009, puis en 2010.
Une nouveau relèvement du prix du tabac, également de 6 %, est d'ores et déjà programmé : il doit intervenir au premier semestre 2012, avait annoncé le chef du gouvernement. Il ferait alors passer tous les paquets de cigarettes à 6 euros au minimum.
RECUL "INSUFFISANT"
Ces dernières années, malgré les hausses de 2009 et 2010, le marché des cigarettes avait enregistré une quasi-stabilité avec des volumes en baisse de 0,5 % pour la période janvier-octobre 2011 par rapport à janvier-octobre 2010. Concernant le recul estimé pour le dernier trimestre 2011, certains observateurs du marché estiment qu'un recul de trois mois est "insuffisant" pour conclure à une baisse durable du marché des cigarettes en France.
L'autre enjeu de la baisse des ventes de cigarettes est la question fiscale : une autre source fait remarquer que la baisse des volumes, si elle devait se confirmer, entraînerait une baisse des prévisions de rentrées fiscales pour l'Etat.
Le premier ministre François Fillon avait annoncé en août la hausse intervenue en octobre dans le cadre du premier plan de lutte contre les déficits, estimant que cette augmentation devait rapporter à l'Etat – qui touche en taxes diverses 80 % du prix du paquet de cigarettes – 90 millions d'euros fin 2011 et 600 millions en 2012. Fiscalement, la baisse des ventes de cigarettes n'est pas compensée par la hausse du tabac à rouler.
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Re: Actualités 2012
L'efficacité des substituts nicotiniques en question
Par Pauline Fréour - le 10/01/2012
Patches, chewing-gums ou sprays n'augmenteraient pas les chances d'arrêter de fumer, selon une étude américaine. Une analyse contestée par le président du Comité national contre le tabagisme.
Quand les douze coups de minuit ont sonné le soir du 31 décembre, nombreux ont été ceux qui se sont promis d'arrêter de fumer en 2012. Et parmi les coups de pouce utilisés pour décrocher de cette mauvaise habitude, les substituts nicotiniques (patches, chewing-gum, sprays) ont bonne place. Mais une étude publiée lundi sur le site de la revue Tobacco Control remet en cause leur efficacité. Selon les travaux de chercheurs de l'Ecole de santé publique d'Harvard (HSPH) aux États-Unis, ces produits n'augmentent pas les chances d'arrêter la cigarette à long-terme, même si on les associe à un suivi médical.
L'équipe du Dr Gregory Connolly, directeur du Centre de contrôle du tabac à la HSPH, s'est intéressé à près de 800 personnes qui venaient d'arrêter de fumer. Celles-ci ont été interrogées à trois reprises, en 2001-2002, 2003-2004, et 2005-2006 sur leurs habitudes: avaient-elles pris des substituts nicotiniques, sous quelle forme, pendant combien de temps? Avaient-elles consulté un médecin ou s'étaient-elles inscrites à un programme particulier pour arrêter de fumer?
«Arrêter de fumer peut parfois prendre des années»
A chaque session, un tiers des volontaires avait repris la cigarette, sans différence notable entre ceux ayant utilisé des substituts pendant plus de 6 semaines et les autres, avec ou sans l'aide d'un professionnel. «Cette étude montre que les substituts nicotiniques ne sont pas plus efficaces pour aider les gens à cesser de fumer à long terme», analyse le premier auteur de l'étude, Hillel Aplert. Et même si de précédentes études cliniques avaient conclu à l'efficacité de ces produits, celle-ci montre que la réalité empirique est autre, estime-t-il. «Nous espérions de tout autres résultats, confirme pour sa part le Dr Gregory Connolly, co-auteur de l'article. J'ai moi-même dirigé un programme basé sur ces traitements pendant des années, et investi des millions de dollars dedans».
Selon le Pr Yves Martinet, pneumologue au CHU de Nancy et président du Comité national contre le tabagisme, ces produits peuvent au contraire aider le patient s'ils s'accompagnent d'un suivi long et régulier du patient. «Quand ils sont bien prescrits, les substituts multiplient par deux les chances de succès», affirme-t-il, s'appuyant sur des données publiées par la revue Cochrane, basées sur des cohortes plus larges. «Mais quand les gens les achètent seuls sans ordonnance, ils ont tendance à ne pas en prendre assez et assez longtemps. Rompre sa dépendance au tabac peut prendre des mois, voire des années. Je connais des patients qui prennent des substituts depuis deux ou trois ans.» Ce spécialiste recommande de varier les formes de ces produits (patches, formes orales) et de les associer à une thérapie cognitivo-comportementale. Conduite avec un médecin généraliste ou un tabacologue, elle permettra de comprendre pourquoi le fumeur a recours à la cigarette et de définir une stratégie personnalisée.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Pauline Fréour - le 10/01/2012
Patches, chewing-gums ou sprays n'augmenteraient pas les chances d'arrêter de fumer, selon une étude américaine. Une analyse contestée par le président du Comité national contre le tabagisme.
Quand les douze coups de minuit ont sonné le soir du 31 décembre, nombreux ont été ceux qui se sont promis d'arrêter de fumer en 2012. Et parmi les coups de pouce utilisés pour décrocher de cette mauvaise habitude, les substituts nicotiniques (patches, chewing-gum, sprays) ont bonne place. Mais une étude publiée lundi sur le site de la revue Tobacco Control remet en cause leur efficacité. Selon les travaux de chercheurs de l'Ecole de santé publique d'Harvard (HSPH) aux États-Unis, ces produits n'augmentent pas les chances d'arrêter la cigarette à long-terme, même si on les associe à un suivi médical.
L'équipe du Dr Gregory Connolly, directeur du Centre de contrôle du tabac à la HSPH, s'est intéressé à près de 800 personnes qui venaient d'arrêter de fumer. Celles-ci ont été interrogées à trois reprises, en 2001-2002, 2003-2004, et 2005-2006 sur leurs habitudes: avaient-elles pris des substituts nicotiniques, sous quelle forme, pendant combien de temps? Avaient-elles consulté un médecin ou s'étaient-elles inscrites à un programme particulier pour arrêter de fumer?
«Arrêter de fumer peut parfois prendre des années»
A chaque session, un tiers des volontaires avait repris la cigarette, sans différence notable entre ceux ayant utilisé des substituts pendant plus de 6 semaines et les autres, avec ou sans l'aide d'un professionnel. «Cette étude montre que les substituts nicotiniques ne sont pas plus efficaces pour aider les gens à cesser de fumer à long terme», analyse le premier auteur de l'étude, Hillel Aplert. Et même si de précédentes études cliniques avaient conclu à l'efficacité de ces produits, celle-ci montre que la réalité empirique est autre, estime-t-il. «Nous espérions de tout autres résultats, confirme pour sa part le Dr Gregory Connolly, co-auteur de l'article. J'ai moi-même dirigé un programme basé sur ces traitements pendant des années, et investi des millions de dollars dedans».
Selon le Pr Yves Martinet, pneumologue au CHU de Nancy et président du Comité national contre le tabagisme, ces produits peuvent au contraire aider le patient s'ils s'accompagnent d'un suivi long et régulier du patient. «Quand ils sont bien prescrits, les substituts multiplient par deux les chances de succès», affirme-t-il, s'appuyant sur des données publiées par la revue Cochrane, basées sur des cohortes plus larges. «Mais quand les gens les achètent seuls sans ordonnance, ils ont tendance à ne pas en prendre assez et assez longtemps. Rompre sa dépendance au tabac peut prendre des mois, voire des années. Je connais des patients qui prennent des substituts depuis deux ou trois ans.» Ce spécialiste recommande de varier les formes de ces produits (patches, formes orales) et de les associer à une thérapie cognitivo-comportementale. Conduite avec un médecin généraliste ou un tabacologue, elle permettra de comprendre pourquoi le fumeur a recours à la cigarette et de définir une stratégie personnalisée.
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Re: Actualités 2012
Ce qui pousse les femmes à simuler l'orgasme
Par Fabrice Amedeo - le 10/01/2012
Une étude américaine révèle que les femmes simulent l'orgasme pour flatter l'ego de leur conjoint et l'empêcher d'être infidèle.
Un orgasme simulé peut-il retenir Monsieur à la maison? C'est à cette réponse épineuse que répond pour la première fois une étude sérieuse des universités américaines de Columbia et d'Oakland et intitulée «Do Women Pretend Orgasm to Retain a Mate?», autrement dit, «Les femmes simulent-elles l'orgasme pour retenir leur conjoint?».
Cette enquête, publiée dans les Archives of sexual behavior, a été réalisée auprès de 453 femmes hétérosexuelles, dont l'âge moyen était de 22 ans et vivant en couple depuis plus de 33 mois. Elle révèle tout d'abord que les femmes sont plus simulatrices que les hommes. 50 à 60 % ont ainsi avoué avoir déjà fait semblant lors d'un rapport sexuel alors que 18 % des hommes seulement disent avoir feint un orgasme.
Mais la véritable information qu'apporte cette étude est la raison de la simulation. Si les femmes simulent l'orgasme, c'est en effet pour retenir leur compagnon et l'empêcher d'être infidèle. C'est en tout cas ce qu'ont répondu 60 % des femmes interrogés par les scientifiques américains. Plus les femmes perçoivent un risque d'infidélité de la part de leur compagnon, plus elles auraient tendance à simuler l'orgasme, concluent-ils. Les femmes répondent ainsi vouloir «flatter l'ego de leur partenaire, augmenter son émotion sexuelle et éviter qu'il soit infidèle». Toute la stratégie féminine est alors de «conserver l'intérêt et l'excitation dans le couple».
51 % d'entre elles avouent «culpabiliser»Pour Mireille Dubois Chevalier, médecin et sexologue, ce type de schéma serait plus fréquent chez les femmes jeunes. «Plus une femme est jeune et plus elle a une sexualité basée sur le fait que c'est l'homme qui sait faire, que c'est son schéma qui prévaut, explique-t-elle. Ce qui prime alors n'est alors pas de s'éclater au lit mais d'entretenir le lien affectif et quand ça ne fonctionne pas au lit, c'est à cause de la femme». Chez ces jeunes femmes, la simulation peut être un moyen de maintenir le lien affectif.
Si l'on en croit les conclusions de l'étude américaine, les femmes ne simulent pas de gaîté de cœur. 51 % d'entre elles avouent ainsi «culpabiliser» mais expliquent mentir «pour la satisfaction de leur partenaire».
Le docteur Mireille Dubois Chevalier relativise la portée de cette étude réalisée aux États-Unis. «Les choses se passent peut-être ainsi outre-Atlantique, explique-t-elle. En clinique, j'ai eu beaucoup de cas de patientes qui simulaient dans les années 1980 mais elles sont aujourd'hui de plus en plus rares». A croire que le plaisir sexuel féminin s'est peu à peu imposé comme une vertu cardinale de la vie de couple.
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Par Fabrice Amedeo - le 10/01/2012
Une étude américaine révèle que les femmes simulent l'orgasme pour flatter l'ego de leur conjoint et l'empêcher d'être infidèle.
Un orgasme simulé peut-il retenir Monsieur à la maison? C'est à cette réponse épineuse que répond pour la première fois une étude sérieuse des universités américaines de Columbia et d'Oakland et intitulée «Do Women Pretend Orgasm to Retain a Mate?», autrement dit, «Les femmes simulent-elles l'orgasme pour retenir leur conjoint?».
Cette enquête, publiée dans les Archives of sexual behavior, a été réalisée auprès de 453 femmes hétérosexuelles, dont l'âge moyen était de 22 ans et vivant en couple depuis plus de 33 mois. Elle révèle tout d'abord que les femmes sont plus simulatrices que les hommes. 50 à 60 % ont ainsi avoué avoir déjà fait semblant lors d'un rapport sexuel alors que 18 % des hommes seulement disent avoir feint un orgasme.
Mais la véritable information qu'apporte cette étude est la raison de la simulation. Si les femmes simulent l'orgasme, c'est en effet pour retenir leur compagnon et l'empêcher d'être infidèle. C'est en tout cas ce qu'ont répondu 60 % des femmes interrogés par les scientifiques américains. Plus les femmes perçoivent un risque d'infidélité de la part de leur compagnon, plus elles auraient tendance à simuler l'orgasme, concluent-ils. Les femmes répondent ainsi vouloir «flatter l'ego de leur partenaire, augmenter son émotion sexuelle et éviter qu'il soit infidèle». Toute la stratégie féminine est alors de «conserver l'intérêt et l'excitation dans le couple».
51 % d'entre elles avouent «culpabiliser»Pour Mireille Dubois Chevalier, médecin et sexologue, ce type de schéma serait plus fréquent chez les femmes jeunes. «Plus une femme est jeune et plus elle a une sexualité basée sur le fait que c'est l'homme qui sait faire, que c'est son schéma qui prévaut, explique-t-elle. Ce qui prime alors n'est alors pas de s'éclater au lit mais d'entretenir le lien affectif et quand ça ne fonctionne pas au lit, c'est à cause de la femme». Chez ces jeunes femmes, la simulation peut être un moyen de maintenir le lien affectif.
Si l'on en croit les conclusions de l'étude américaine, les femmes ne simulent pas de gaîté de cœur. 51 % d'entre elles avouent ainsi «culpabiliser» mais expliquent mentir «pour la satisfaction de leur partenaire».
Le docteur Mireille Dubois Chevalier relativise la portée de cette étude réalisée aux États-Unis. «Les choses se passent peut-être ainsi outre-Atlantique, explique-t-elle. En clinique, j'ai eu beaucoup de cas de patientes qui simulaient dans les années 1980 mais elles sont aujourd'hui de plus en plus rares». A croire que le plaisir sexuel féminin s'est peu à peu imposé comme une vertu cardinale de la vie de couple.
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Re: Actualités 2012
France : 32.922 expulsions en 2011
Un total de 32.922 étrangers ont été expulsés de France en 2011 et le gouvernement vise un objectif de 35.000 expulsions en 2012, des chiffres record, a annoncé ce matin le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant.
"Ce chiffre est supérieur de 5.000 à celui de 28.000 initialement fixé. C'est le plus élevé jamais atteint", a-t-il déclaré lors d'un point de presse. Avec le "printemps arabe", le nombre des arrivées irrégulières a explosé, notamment avec l'entrée des Tunisiens qui ont transité par l'Italie.
Claude Guéant a également fait état de 182.595 premiers titres de séjour délivrés l'an dernier contre 189.455 en 2010, soit une baisse de 3,6%. Dans le détail, l'immigration professionnelle a reculé de 26% sur un an et l'immigration familiale de 14%, selon le ministre de l'Intérieur.
Arrivé en février 2011 place Beauvau, Claude Guéant dévoile son bilan en matière d'immigration un peu plus de trois mois avant la présidentielle où ce sujet sensible peut être un des thèmes majeurs. Accusé par Marine Le Pen de "mensonges" sur les étrangers accueillis par la France en 2011, il entend démontrer avoir réduit l'immigration régulière et battu le record des expulsions, les deux objectifs qu'il s'était fixés. Le ministre veut faire baisser de 200.000 à 150.000 le nombre d'étrangers admis chaque année dans le pays.
Le nombre des expulsions est passé de 9.000 en 2001 à 29.000 en 2008 sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy, même si 80% des décisions ne sont pas exécutées, notamment en raison du refus des pays d'origine de délivrer des laisser-passer consulaires.
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Un total de 32.922 étrangers ont été expulsés de France en 2011 et le gouvernement vise un objectif de 35.000 expulsions en 2012, des chiffres record, a annoncé ce matin le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant.
"Ce chiffre est supérieur de 5.000 à celui de 28.000 initialement fixé. C'est le plus élevé jamais atteint", a-t-il déclaré lors d'un point de presse. Avec le "printemps arabe", le nombre des arrivées irrégulières a explosé, notamment avec l'entrée des Tunisiens qui ont transité par l'Italie.
Claude Guéant a également fait état de 182.595 premiers titres de séjour délivrés l'an dernier contre 189.455 en 2010, soit une baisse de 3,6%. Dans le détail, l'immigration professionnelle a reculé de 26% sur un an et l'immigration familiale de 14%, selon le ministre de l'Intérieur.
Arrivé en février 2011 place Beauvau, Claude Guéant dévoile son bilan en matière d'immigration un peu plus de trois mois avant la présidentielle où ce sujet sensible peut être un des thèmes majeurs. Accusé par Marine Le Pen de "mensonges" sur les étrangers accueillis par la France en 2011, il entend démontrer avoir réduit l'immigration régulière et battu le record des expulsions, les deux objectifs qu'il s'était fixés. Le ministre veut faire baisser de 200.000 à 150.000 le nombre d'étrangers admis chaque année dans le pays.
Le nombre des expulsions est passé de 9.000 en 2001 à 29.000 en 2008 sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy, même si 80% des décisions ne sont pas exécutées, notamment en raison du refus des pays d'origine de délivrer des laisser-passer consulaires.
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Re: Actualités 2012
Circulaire Guéant : universités et grandes écoles veulent une large refonte
Le Point.fr - Publié le 11/01/2012 à 08:43
Les présidents escomptent le "retour rapide à une situation ordinaire".
Les présidents d'universités et de grandes écoles ont demandé, dans une lettre adressée mardi au gouvernement, une large refonte du nouveau texte sur l'emploi des étudiants étrangers, proposé la semaine dernière pour corriger la circulaire Guéant du 31 mai 2011. Tout en "prenant acte des évolutions positives que comporte ce document", les trois conférences des grandes écoles (CGE), des présidents d'université (CPU) et des directeurs d'écoles d'ingénieurs (Cdefi) prônent une pleine application de la loi et un rôle accru des employeurs et des chefs d'établissements d'enseignement supérieur.
"Il nous semble que la circulaire devrait insister davantage sur le fait que l'article L311-11 (du code de l'entrée et du séjour des étrangers) permet la délivrance du titre de séjour pour première expérience professionnelle à tous les diplômés étrangers disposant d'un contrat ou d'une promesse d'embauche en adéquation avec leur formation", écrivent-ils. Car cet article est "encore trop peu connu et utilisé par les diplômés, les employeurs, les responsables d'établissements d'enseignement supérieur, voire les services de l'État", comme le leur avait déjà "rappelé le Premier ministre" François Fillon dans un courrier du 22 novembre, ajoutent-ils.
Ils veulent aussi que ce titre de séjour puisse être accordé aux "nombreux étudiants auxquels sont faites des propositions d'embauche avant même l'obtention de leur diplôme". Ensuite, ils proposent que les étudiants puissent présenter dans les préfectures "une attestation établie conjointement par le directeur ou le président de l'établissement d'enseignement supérieur et le chef d'entreprise, certifiant que les conditions posées par l'article L311-11 sont respectées, notamment en ce qui concerne l'adéquation du diplôme et de l'emploi prévu".
Attractivité
"Il nous semble enfin indispensable que les services des préfectures réexaminent systématiquement les demandes déposées depuis le 1er juin 2011, sans dépôt supplémentaire de dossier de la part des intéressés", notamment car "certains sont sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français et n'oseront pas se présenter à nouveau en préfecture".
Les présidents, Christian Lerminiaux (Cdefi), Pierre Tapie (CGE) et Louis Vogel (CPU), escomptent "le retour rapide à une situation ordinaire", d'autant que "l'image d'attractivité de notre pays souffre d'une détérioration". Les étudiants, que les conférences ont consultés, avaient craint dès la semaine dernière que le nouveau texte entraîne du "cas par cas" et non un règlement global des problèmes posés par la circulaire Guéant.
Le Point.fr Réduire le texteGrossir le texteÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 11/01/2012 à 08:43
Les présidents escomptent le "retour rapide à une situation ordinaire".
Les présidents d'universités et de grandes écoles ont demandé, dans une lettre adressée mardi au gouvernement, une large refonte du nouveau texte sur l'emploi des étudiants étrangers, proposé la semaine dernière pour corriger la circulaire Guéant du 31 mai 2011. Tout en "prenant acte des évolutions positives que comporte ce document", les trois conférences des grandes écoles (CGE), des présidents d'université (CPU) et des directeurs d'écoles d'ingénieurs (Cdefi) prônent une pleine application de la loi et un rôle accru des employeurs et des chefs d'établissements d'enseignement supérieur.
"Il nous semble que la circulaire devrait insister davantage sur le fait que l'article L311-11 (du code de l'entrée et du séjour des étrangers) permet la délivrance du titre de séjour pour première expérience professionnelle à tous les diplômés étrangers disposant d'un contrat ou d'une promesse d'embauche en adéquation avec leur formation", écrivent-ils. Car cet article est "encore trop peu connu et utilisé par les diplômés, les employeurs, les responsables d'établissements d'enseignement supérieur, voire les services de l'État", comme le leur avait déjà "rappelé le Premier ministre" François Fillon dans un courrier du 22 novembre, ajoutent-ils.
Ils veulent aussi que ce titre de séjour puisse être accordé aux "nombreux étudiants auxquels sont faites des propositions d'embauche avant même l'obtention de leur diplôme". Ensuite, ils proposent que les étudiants puissent présenter dans les préfectures "une attestation établie conjointement par le directeur ou le président de l'établissement d'enseignement supérieur et le chef d'entreprise, certifiant que les conditions posées par l'article L311-11 sont respectées, notamment en ce qui concerne l'adéquation du diplôme et de l'emploi prévu".
Attractivité
"Il nous semble enfin indispensable que les services des préfectures réexaminent systématiquement les demandes déposées depuis le 1er juin 2011, sans dépôt supplémentaire de dossier de la part des intéressés", notamment car "certains sont sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français et n'oseront pas se présenter à nouveau en préfecture".
Les présidents, Christian Lerminiaux (Cdefi), Pierre Tapie (CGE) et Louis Vogel (CPU), escomptent "le retour rapide à une situation ordinaire", d'autant que "l'image d'attractivité de notre pays souffre d'une détérioration". Les étudiants, que les conférences ont consultés, avaient craint dès la semaine dernière que le nouveau texte entraîne du "cas par cas" et non un règlement global des problèmes posés par la circulaire Guéant.
Le Point.fr Réduire le texteGrossir le texteÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
AVC : L'équilibre et la mémoire restent principalement affectés
Après un AVC, deux tiers des patients souffrent de séquelles. Les troubles de l'équilibre et de la mémoire sont les plus fréquents.
Avec plus de 100.000 hospitalisations par an, les victimes d'accident vasculaire cérébral (AVC) sont nombreuses. Au point que c'est la première cause de mortalité chez les femmes et la troisième chez les hommes. Une fois passées les premières frayeurs, près des deux tiers des patients doivent vivre avec des séquelles, principalement des troubles de l'équilibre et de la mémoire, selon une vaste enquête publiée ce mardi par le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l'Institut de veille sanitaire (InVs).
Au total, 1,2 % de la population française a déclaré des antécédents d'AVC, selon cette enquête Handicap-santé. Et 0,8 % de la population vit avec des séquelles, soit 500.000 personnes. Il s'agit de troubles de l'équilibre dans la moitié des cas, et de troubles de la mémoire quatre fois sur dix.
Plus d'un tiers des patients avec séquelles souffre d'une atteinte motrice d'un ou plusieurs membres et un sur trois des troubles du langage ou de l'articulation. Près d'un quart ont déclaré des troubles de la vision et un sur cinq des troubles sensitifs.
La moitié ont des difficultés importantes à marcher
Résultat: la moitié des patients avec séquelles ont des difficultés importantes voire une impossibilité à marcher 500 mètres. Près de la moitié ressentent des difficultés pour au moins une activité élémentaire de la vie quotidienne, notamment la toilette, l'habillage, la possibilité de couper sa nourriture ou de se servir à boire. Ces séquelles sont d'autant plus importantes que le patient est âgé. Elles sont inférieures à 1% avant 45 ans, mais atteignaient 9,5% pour les hommes et 6,6% pour les femmes âgés de 85 ans ou plus
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Après un AVC, deux tiers des patients souffrent de séquelles. Les troubles de l'équilibre et de la mémoire sont les plus fréquents.
Avec plus de 100.000 hospitalisations par an, les victimes d'accident vasculaire cérébral (AVC) sont nombreuses. Au point que c'est la première cause de mortalité chez les femmes et la troisième chez les hommes. Une fois passées les premières frayeurs, près des deux tiers des patients doivent vivre avec des séquelles, principalement des troubles de l'équilibre et de la mémoire, selon une vaste enquête publiée ce mardi par le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l'Institut de veille sanitaire (InVs).
Au total, 1,2 % de la population française a déclaré des antécédents d'AVC, selon cette enquête Handicap-santé. Et 0,8 % de la population vit avec des séquelles, soit 500.000 personnes. Il s'agit de troubles de l'équilibre dans la moitié des cas, et de troubles de la mémoire quatre fois sur dix.
Plus d'un tiers des patients avec séquelles souffre d'une atteinte motrice d'un ou plusieurs membres et un sur trois des troubles du langage ou de l'articulation. Près d'un quart ont déclaré des troubles de la vision et un sur cinq des troubles sensitifs.
La moitié ont des difficultés importantes à marcher
Résultat: la moitié des patients avec séquelles ont des difficultés importantes voire une impossibilité à marcher 500 mètres. Près de la moitié ressentent des difficultés pour au moins une activité élémentaire de la vie quotidienne, notamment la toilette, l'habillage, la possibilité de couper sa nourriture ou de se servir à boire. Ces séquelles sont d'autant plus importantes que le patient est âgé. Elles sont inférieures à 1% avant 45 ans, mais atteignaient 9,5% pour les hommes et 6,6% pour les femmes âgés de 85 ans ou plus
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Re: Actualités 2012
PIP : Bertrand veut plus de contrôles des matériels médicaux
Le ministre de la Santé Xavier Bertrand a estimé ce lundi qu'il devrait y avoir plus de contrôleurs de matériels médicaux et plus de contrôles dans les lieux d'implantation, après le scandale des prothèses mammaires de la société varoise PIP.
Éviter qu'un nouveau scandale médical ne se reproduise après l'affaire des prothèses PIP et celle du Mediator. C'est la volonté affichée par le ministre de la Santé Xavier Bertrand qui a annoncé ce lundi qu'il devrait y avoir plus de contrôleurs de matériels médicaux et que les contrôles devaient se faire « sans prévenir » dans les lieux d'implantation.
Les contrôles doivent intervenir « sans prévenir, dans les lieux d'implantation ou les cabinets, de façon à être sûr que ce qui va être implanté bénéficie du même contrôle » qu'à l'usine, a déclaré le ministre de la Santé Xavier Bertrand sur France Inter. « Il faudra qu'il y ait aussi plus de contrôleurs. Ils ne sont même pas une dizaine aujourd'hui sur les dispositifs médicaux », a ajouté le ministre. Xavier Bertrand a en outre suggéré un suivi des patients « différent »: « Il faudra un suivi pour savoir comment ils (les patients, NDLR) réagissent aux dispositifs médicaux qui ont été implantés », a-t-il déclaré. Le ministre n'a donné aucun calendrier pour toutes ces demandes.
Un numéro vert mis en place
Le ministre a confié au directeur général de la Santé Jean-Yves Grall et au patron de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) le soin de lui remettre un rapport pour éclairer sur tous les dysfonctionnements survenus dans l'affaire des prothèses mammaires. Le rapport lui sera remis d'ici la fin du mois.
Un numéro vert a été mis en place par le ministère afin de répondre à toutes les questions concernant les prothèses PIP : 0800.636.636 (Ouverture du lundi au samedi de 9h00 à 19h00.)
L'Afssaps avait annoncé le retrait du marché des implants mammaires PIP le 30 mars 2010. Quelque 30.000 femmes sont concernées en France, 400.000 à 500.000 pourraient l'être dans le monde, notamment en Amérique latine, en Espagne et en Grande-Bretagne
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Le ministre de la Santé Xavier Bertrand a estimé ce lundi qu'il devrait y avoir plus de contrôleurs de matériels médicaux et plus de contrôles dans les lieux d'implantation, après le scandale des prothèses mammaires de la société varoise PIP.
Éviter qu'un nouveau scandale médical ne se reproduise après l'affaire des prothèses PIP et celle du Mediator. C'est la volonté affichée par le ministre de la Santé Xavier Bertrand qui a annoncé ce lundi qu'il devrait y avoir plus de contrôleurs de matériels médicaux et que les contrôles devaient se faire « sans prévenir » dans les lieux d'implantation.
Les contrôles doivent intervenir « sans prévenir, dans les lieux d'implantation ou les cabinets, de façon à être sûr que ce qui va être implanté bénéficie du même contrôle » qu'à l'usine, a déclaré le ministre de la Santé Xavier Bertrand sur France Inter. « Il faudra qu'il y ait aussi plus de contrôleurs. Ils ne sont même pas une dizaine aujourd'hui sur les dispositifs médicaux », a ajouté le ministre. Xavier Bertrand a en outre suggéré un suivi des patients « différent »: « Il faudra un suivi pour savoir comment ils (les patients, NDLR) réagissent aux dispositifs médicaux qui ont été implantés », a-t-il déclaré. Le ministre n'a donné aucun calendrier pour toutes ces demandes.
Un numéro vert mis en place
Le ministre a confié au directeur général de la Santé Jean-Yves Grall et au patron de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) le soin de lui remettre un rapport pour éclairer sur tous les dysfonctionnements survenus dans l'affaire des prothèses mammaires. Le rapport lui sera remis d'ici la fin du mois.
Un numéro vert a été mis en place par le ministère afin de répondre à toutes les questions concernant les prothèses PIP : 0800.636.636 (Ouverture du lundi au samedi de 9h00 à 19h00.)
L'Afssaps avait annoncé le retrait du marché des implants mammaires PIP le 30 mars 2010. Quelque 30.000 femmes sont concernées en France, 400.000 à 500.000 pourraient l'être dans le monde, notamment en Amérique latine, en Espagne et en Grande-Bretagne
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Re: Actualités 2012
Cybercondriaque : Internet dangereux pour la santé ?
La multiplication des sites liés à la santé au cours des dernières années a entraîné un nouveau phénomène : le cybercondriaque.
De plus en plus de personnes vont chercher un diagnostic médical sur le web et pensent être atteint de maladies graves. On les appelle les « cybercondriaques ». Ces personnes, à l’apparition d’un symptôme, partent à la recherche d’information sur Internet et se persuadent d’être atteintes d’une maladie grave, type cancer.
Il existe aujourd’hui une relation très dangereuse entre la santé et Internet. Une étude menée en Grande-Bretagne démontre que de plus en plus de gens cherchent l’explication de leurs malaises ou de leurs maladies sur le web. Vous me direz, rien d’alarmant. Mais quand l’internaute, après de multiples recherches sur le web, s’autodiagnostique un cancer plutôt qu’une simple angine ou qu’un simple rhume, ce n’est plus la même chose.
Selon cette étude britannique, près de 60% des adultes seraient concerné. Le tiers de ceux qui ont des maux de tête sont convaincus qu’ils souffrent de migraines, voire d’une tumeur et 28% des gens qui ont mal au ventre penchent plutôt pour une appendicite.
Comme chacun le sait, rien ne remplace une visite chez son médecin pour établir un véritable diagnostic. La probabilité d’un mauvais diagnostic en se contentant de recherches sur le web est trop importante.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La multiplication des sites liés à la santé au cours des dernières années a entraîné un nouveau phénomène : le cybercondriaque.
De plus en plus de personnes vont chercher un diagnostic médical sur le web et pensent être atteint de maladies graves. On les appelle les « cybercondriaques ». Ces personnes, à l’apparition d’un symptôme, partent à la recherche d’information sur Internet et se persuadent d’être atteintes d’une maladie grave, type cancer.
Il existe aujourd’hui une relation très dangereuse entre la santé et Internet. Une étude menée en Grande-Bretagne démontre que de plus en plus de gens cherchent l’explication de leurs malaises ou de leurs maladies sur le web. Vous me direz, rien d’alarmant. Mais quand l’internaute, après de multiples recherches sur le web, s’autodiagnostique un cancer plutôt qu’une simple angine ou qu’un simple rhume, ce n’est plus la même chose.
Selon cette étude britannique, près de 60% des adultes seraient concerné. Le tiers de ceux qui ont des maux de tête sont convaincus qu’ils souffrent de migraines, voire d’une tumeur et 28% des gens qui ont mal au ventre penchent plutôt pour une appendicite.
Comme chacun le sait, rien ne remplace une visite chez son médecin pour établir un véritable diagnostic. La probabilité d’un mauvais diagnostic en se contentant de recherches sur le web est trop importante.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités 2012
Cardiopathies congénitales : une campagne pour sauver son cœur
A l’occasion des journées européennes de cardiologie qui se déroulent jusqu’au samedi 14 janvier au palais des congrès de Paris, associations de patients et sociétés savantes s’unissent pour le lancement d’une campagne de sensibilisation auprès des jeunes adultes atteints d'une cardiopathie congénitale afin qu’ils préservent leur cœur en bon état avec un suivi médical régulier.
Actuellement en France, un peu plus de 150 000 adultes vivent avec une cardiopathie congénitale. Appelées aussi « maladies bleues », dues à des malformations du cœur qui apparaissent lors de la formation de cet organe au cours de la grossesse, ces pathologies sont multiples. Elles peuvent aller d’une simple anomalie bénigne n’entravant pas la croissance de l'enfant jusqu'à des malformations graves pouvant être létales. D’après les spécialistes, ces maladies sont la première cause de mortalité chez les enfants. Depuis plusieurs décennies, les avancées médicales ont permis d’améliorer le pronostic vital de ces malades, et 90 % des jeunes patients sont susceptibles aujourd’hui d’atteindre l’âge adulte. Toutefois, ils restent toute leur vie des personnes à risques, pouvant développer des troubles du rythme cardiaque, de l’hypertension, etc.
Si les enfants naissant avec une cardiopathie sont suivis médicalement de très près durant leur enfance, il n’en est pas forcément de même à l’âge adulte. En effet, lors du passage de la structure de soins pédiatriques à celle destinée aux adultes, un certain nombre d’adolescents quittent les réseaux de soins spécialisés. Afin d’éviter que ces derniers soient lâchés dans la nature, les associations de malades et les sociétés savantes de cardiologie s’associent pour le lancement de la campagne
« Votre cœur veut continuer de battre » dont le but est d’inciter les jeunes adultes à recourir à un suivi médical régulier pour préserver leur cœur en bonne santé le plus longtemps possible.
Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à consulter le site www. gardersoncoeurdenfant.com…
Article écrit le 2012-01-11 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
A l’occasion des journées européennes de cardiologie qui se déroulent jusqu’au samedi 14 janvier au palais des congrès de Paris, associations de patients et sociétés savantes s’unissent pour le lancement d’une campagne de sensibilisation auprès des jeunes adultes atteints d'une cardiopathie congénitale afin qu’ils préservent leur cœur en bon état avec un suivi médical régulier.
Actuellement en France, un peu plus de 150 000 adultes vivent avec une cardiopathie congénitale. Appelées aussi « maladies bleues », dues à des malformations du cœur qui apparaissent lors de la formation de cet organe au cours de la grossesse, ces pathologies sont multiples. Elles peuvent aller d’une simple anomalie bénigne n’entravant pas la croissance de l'enfant jusqu'à des malformations graves pouvant être létales. D’après les spécialistes, ces maladies sont la première cause de mortalité chez les enfants. Depuis plusieurs décennies, les avancées médicales ont permis d’améliorer le pronostic vital de ces malades, et 90 % des jeunes patients sont susceptibles aujourd’hui d’atteindre l’âge adulte. Toutefois, ils restent toute leur vie des personnes à risques, pouvant développer des troubles du rythme cardiaque, de l’hypertension, etc.
Si les enfants naissant avec une cardiopathie sont suivis médicalement de très près durant leur enfance, il n’en est pas forcément de même à l’âge adulte. En effet, lors du passage de la structure de soins pédiatriques à celle destinée aux adultes, un certain nombre d’adolescents quittent les réseaux de soins spécialisés. Afin d’éviter que ces derniers soient lâchés dans la nature, les associations de malades et les sociétés savantes de cardiologie s’associent pour le lancement de la campagne
« Votre cœur veut continuer de battre » dont le but est d’inciter les jeunes adultes à recourir à un suivi médical régulier pour préserver leur cœur en bonne santé le plus longtemps possible.
Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à consulter le site www. gardersoncoeurdenfant.com…
Article écrit le 2012-01-11 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Cas de gale dans le Maine-et-Loire : des collégiens interdits d’école
Bien qu’en recul dans les pays industrialisés depuis le milieu des années 80, la gale, infection parasitaire, pourrait faire son retour. Depuis 2005, on observe un nombre de plus en plus important de cas. Dernièrement, ce sont une vingtaine d’élèves d’un collège d’Angers qui pourraient l’avoir contractée. "Des examens sont en cours pour confirmer cette nouvelle", a annoncé ce matin la direction de l’établissement.
Maladie de peau très contagieuse souvent associée, à tort, à la malpropreté, la gale est une infection fréquente. Elle touche toutes les classes sociales et tous les sexes, sans distinction. Le plus souvent bénigne, cette pathologie, provoquée par un acarien microscopique, le sarcopte, se caractérise par des démangeaisons particulièrement vives le soir, et l'apparition de sillons sous-cutanés, causés par la femelle qui y pond ses œufs. La seule solution pour s’en débarrasser une fois pour toutes, c’est un traitement collectif de tout l'entourage de la personne qui la contracte.
D’après les informations fournies par l'Agence régionale de santé, le Conseil Supérieur dHygiène Publique de France et la direction du collège Calypso de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire), une vingtaine de jeunes collégiens sont soupçonnés d'être porteurs de la gale. Afin de limiter la propagation de l’infection, ces derniers ont été renvoyés chez eux depuis une semaine pour soins, par mesure de prévention.
Les autorités sanitaires n’ont pour l’instant pas jugé nécessaire la fermeture ou la désinfection de l’établissement scolaire, estimant qu'il faut un contact prolongé pour contracter la maladie … D’autres cas de gale ont déjà été signalés, cet hiver, en milieu scolaire, notamment dans les Pyrénées-Atlantiques et dans l'Aisne…
Article écrit le 2012-01-10 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Bien qu’en recul dans les pays industrialisés depuis le milieu des années 80, la gale, infection parasitaire, pourrait faire son retour. Depuis 2005, on observe un nombre de plus en plus important de cas. Dernièrement, ce sont une vingtaine d’élèves d’un collège d’Angers qui pourraient l’avoir contractée. "Des examens sont en cours pour confirmer cette nouvelle", a annoncé ce matin la direction de l’établissement.
Maladie de peau très contagieuse souvent associée, à tort, à la malpropreté, la gale est une infection fréquente. Elle touche toutes les classes sociales et tous les sexes, sans distinction. Le plus souvent bénigne, cette pathologie, provoquée par un acarien microscopique, le sarcopte, se caractérise par des démangeaisons particulièrement vives le soir, et l'apparition de sillons sous-cutanés, causés par la femelle qui y pond ses œufs. La seule solution pour s’en débarrasser une fois pour toutes, c’est un traitement collectif de tout l'entourage de la personne qui la contracte.
D’après les informations fournies par l'Agence régionale de santé, le Conseil Supérieur dHygiène Publique de France et la direction du collège Calypso de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire), une vingtaine de jeunes collégiens sont soupçonnés d'être porteurs de la gale. Afin de limiter la propagation de l’infection, ces derniers ont été renvoyés chez eux depuis une semaine pour soins, par mesure de prévention.
Les autorités sanitaires n’ont pour l’instant pas jugé nécessaire la fermeture ou la désinfection de l’établissement scolaire, estimant qu'il faut un contact prolongé pour contracter la maladie … D’autres cas de gale ont déjà été signalés, cet hiver, en milieu scolaire, notamment dans les Pyrénées-Atlantiques et dans l'Aisne…
Article écrit le 2012-01-10 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
L'aspirine préventive à petites doses fait plus de mal que de bien
LEMONDE.FR avec AFP | 10.01.12 | 11h27 • Mis à jour le 11.01.12 | 11h30
Les risques posés par la prise d'une faible dose d'aspirine chaque jour pour des personnes sans maladie cardiovasculaire dépassent les bénéfices en termes de prévention d'un accident cardiaque, selon une étude publiée mardi dans la revue spécialisée Archives of Internal Medicine.
L'étude dirigée par des chercheurs britanniques de l'université de Londres a examiné les données portant sur 100 000 participants à neuf essais cliniques. Les résultats montrent certes une diminution de 10 % du risque de maladie cardiovasculaire, sans conduire pour autant à une baisse significative des décès dus à un accident cardiovasculaire ou à un cancer. En revanche, la prise régulière d'aspirine à faible dose a entraîné un risque 30 % plus élevé de saignements internes mettant en danger la vie du patient.
L'étude conclut que pour des patients en bonne santé, sans pathologie cardiaque détectée, la prise d'aspirine à petite dose entraîne davantage de risques que de bénéfices. L'aspirine, qui prévient la formation de caillots, est administrée aux patients souffrant d'une maladie cardiovasculaire, par exemple après la pose d'un stent. Mais des médecins ont également commencé à prescrire la prise de faibles doses d'aspirine de façon préventive, sans pathologie connue.
Or, l'aspirine à long terme peut entraîner des saignements de type ulcère mais aussi des saignements oculaires. "L'effet bénéfique de l'aspirine dans la prévention des maladies cardiovasculaires pour des personnes ayant fait des attaques ou des AVC [accidents vasculaires cérébraux] est indiscutable", a estimé le docteur Rao Sehasai, de l'université de Londres-St George, engageant ces patients à poursuivreleur traitement.
"Mais les bénéfices pour des personnes qui n'ont pas ces problèmes sont beaucoup plus modestes qu'on le croyait, et un traitement à l'aspirine peutentraîner potentiellement des dégâts majeurs consécutifs à des saignements", a-t-il ajouté. L'étude n'a en outre pas trouvé de preuve que l'aspirine pouvait prévenir des décès par cancer. Plusieurs études précédentes publiées dans The Lancet ont fait état d'effets protecteurs de l'aspirine contre plusieurs cancers courants (colon, prostate, poumon).Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
LEMONDE.FR avec AFP | 10.01.12 | 11h27 • Mis à jour le 11.01.12 | 11h30
Les risques posés par la prise d'une faible dose d'aspirine chaque jour pour des personnes sans maladie cardiovasculaire dépassent les bénéfices en termes de prévention d'un accident cardiaque, selon une étude publiée mardi dans la revue spécialisée Archives of Internal Medicine.
L'étude dirigée par des chercheurs britanniques de l'université de Londres a examiné les données portant sur 100 000 participants à neuf essais cliniques. Les résultats montrent certes une diminution de 10 % du risque de maladie cardiovasculaire, sans conduire pour autant à une baisse significative des décès dus à un accident cardiovasculaire ou à un cancer. En revanche, la prise régulière d'aspirine à faible dose a entraîné un risque 30 % plus élevé de saignements internes mettant en danger la vie du patient.
L'étude conclut que pour des patients en bonne santé, sans pathologie cardiaque détectée, la prise d'aspirine à petite dose entraîne davantage de risques que de bénéfices. L'aspirine, qui prévient la formation de caillots, est administrée aux patients souffrant d'une maladie cardiovasculaire, par exemple après la pose d'un stent. Mais des médecins ont également commencé à prescrire la prise de faibles doses d'aspirine de façon préventive, sans pathologie connue.
Or, l'aspirine à long terme peut entraîner des saignements de type ulcère mais aussi des saignements oculaires. "L'effet bénéfique de l'aspirine dans la prévention des maladies cardiovasculaires pour des personnes ayant fait des attaques ou des AVC [accidents vasculaires cérébraux] est indiscutable", a estimé le docteur Rao Sehasai, de l'université de Londres-St George, engageant ces patients à poursuivreleur traitement.
"Mais les bénéfices pour des personnes qui n'ont pas ces problèmes sont beaucoup plus modestes qu'on le croyait, et un traitement à l'aspirine peutentraîner potentiellement des dégâts majeurs consécutifs à des saignements", a-t-il ajouté. L'étude n'a en outre pas trouvé de preuve que l'aspirine pouvait prévenir des décès par cancer. Plusieurs études précédentes publiées dans The Lancet ont fait état d'effets protecteurs de l'aspirine contre plusieurs cancers courants (colon, prostate, poumon).Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Un appel pour lutter contre l'échec scolaire
Le journal Libération publie jeudi un pacte contre l'échec scolaire. Un appel signé par Michel Rocard, Axel Kahn ou Boris Cyrulnik qui sera présenté aux candidats à la présidentielle.
En novembre 2010, l'Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev), s'offrait un magnifique coup médiatique en lançant une pétition de personnalités pour la suppression des notes à l'école. Boris Cyrulnik, Axel Kahn, Michel Rocard…tous unis pour dénoncer le caractère élitiste de l'école française. Aujourd'hui, l'Afev relance son «Pacte contre l'échec scolaire» et le publie dans Libération, assorti des signatures de Boris Cyrulnik (toujours), de Stéphane Hessel (incontournable), de François Dubet (penseur officiel de l'Education nationale), Eric Debarbieux (autre penseur officiel, à la tête de Etats généraux de la sécurité à l'école), de chanteurs comme Abd Al Malik ou de journalistes comme Tania Young.
Un système qui met les élèves sous pression
Dans le texte de l'Afev, qui doit être présenté aux candidats à l'élection présidentielle, on retrouve les principales idées développées depuis deux ans par l'association. Premièrement, «notre système scolaire est caractérisé par une forte pression sur les élèves et leurs parents et par une compétition qui créent de la souffrance et nuisent à son efficacité». La thématique a connu une forte exposition médiatique depuis un an, notamment grâce au livre du journaliste Peter Gumbel, devenu depuis directeur de la communication de Sciences Po.
Le «pacte» met donc en avant la «confiance», «l'image positive de soi» (même le leader des cours privés, Acadomia, en a fait son slogan), nouveau centre de gravité d'un système qui pourrait «en finir avec l'amalgame effort et souffrance». Et pour ce faire, bien sûr, on abolirait les notes, symboles de l'humiliation des enfants, et l'on mettrait fin aux devoirs à la maison (interdits en primaire depuis 1960) pour rétablir l'équité.
Durant la campagne, des voeux pieux et de grandes proclamations
Derrière les propositions égrenées par l'Afev se retrouvent les thématiques portées depuis plusieurs décennies par les réformateurs de l'école (Philippe Meirieu, inspirateur de la loi Jospin de 1989, est naturellement parmi les signataires). Un collège auquel on reproche d'être un «petit lycée» et qui devrait, dans sa structure, se rapprocher du primaire pour signer l'avènement véritable du collège unique, des professeurs bivalents, enseignant plusieurs matières en même temps, des élèves travaillant «plus systématiquement» en petit groupe…
Les solutions rejoignent souvent celles du Parti socialiste, ou celles de différents rapports parus dernièrement sur l'école sous la responsabilité de députés ou de personnalités de droite, comme le député du Doubs, Jacques Grosperrin. Elles sont finalement le prolongement des politiques mises en place depuis les années 80.
La nécessaire revalorisation de la filière professionnelle, serpent de mer des débats sur l'école, se ferait grâce à un «plan global» dont les contours sont d'autant plus flous que, sans une réelle amélioration de l'amont, il y a peu de chances que les élèves de lycées professionnels échappent à l'échec programmé. Mais les vœux pieux et les grandes proclamations sont le lot commun de toute campagne présidentielle.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le journal Libération publie jeudi un pacte contre l'échec scolaire. Un appel signé par Michel Rocard, Axel Kahn ou Boris Cyrulnik qui sera présenté aux candidats à la présidentielle.
En novembre 2010, l'Association de la fondation étudiante pour la ville (Afev), s'offrait un magnifique coup médiatique en lançant une pétition de personnalités pour la suppression des notes à l'école. Boris Cyrulnik, Axel Kahn, Michel Rocard…tous unis pour dénoncer le caractère élitiste de l'école française. Aujourd'hui, l'Afev relance son «Pacte contre l'échec scolaire» et le publie dans Libération, assorti des signatures de Boris Cyrulnik (toujours), de Stéphane Hessel (incontournable), de François Dubet (penseur officiel de l'Education nationale), Eric Debarbieux (autre penseur officiel, à la tête de Etats généraux de la sécurité à l'école), de chanteurs comme Abd Al Malik ou de journalistes comme Tania Young.
Un système qui met les élèves sous pression
Dans le texte de l'Afev, qui doit être présenté aux candidats à l'élection présidentielle, on retrouve les principales idées développées depuis deux ans par l'association. Premièrement, «notre système scolaire est caractérisé par une forte pression sur les élèves et leurs parents et par une compétition qui créent de la souffrance et nuisent à son efficacité». La thématique a connu une forte exposition médiatique depuis un an, notamment grâce au livre du journaliste Peter Gumbel, devenu depuis directeur de la communication de Sciences Po.
Le «pacte» met donc en avant la «confiance», «l'image positive de soi» (même le leader des cours privés, Acadomia, en a fait son slogan), nouveau centre de gravité d'un système qui pourrait «en finir avec l'amalgame effort et souffrance». Et pour ce faire, bien sûr, on abolirait les notes, symboles de l'humiliation des enfants, et l'on mettrait fin aux devoirs à la maison (interdits en primaire depuis 1960) pour rétablir l'équité.
Durant la campagne, des voeux pieux et de grandes proclamations
Derrière les propositions égrenées par l'Afev se retrouvent les thématiques portées depuis plusieurs décennies par les réformateurs de l'école (Philippe Meirieu, inspirateur de la loi Jospin de 1989, est naturellement parmi les signataires). Un collège auquel on reproche d'être un «petit lycée» et qui devrait, dans sa structure, se rapprocher du primaire pour signer l'avènement véritable du collège unique, des professeurs bivalents, enseignant plusieurs matières en même temps, des élèves travaillant «plus systématiquement» en petit groupe…
Les solutions rejoignent souvent celles du Parti socialiste, ou celles de différents rapports parus dernièrement sur l'école sous la responsabilité de députés ou de personnalités de droite, comme le député du Doubs, Jacques Grosperrin. Elles sont finalement le prolongement des politiques mises en place depuis les années 80.
La nécessaire revalorisation de la filière professionnelle, serpent de mer des débats sur l'école, se ferait grâce à un «plan global» dont les contours sont d'autant plus flous que, sans une réelle amélioration de l'amont, il y a peu de chances que les élèves de lycées professionnels échappent à l'échec programmé. Mais les vœux pieux et les grandes proclamations sont le lot commun de toute campagne présidentielle.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
L'«incinérateur» de déchets nucléaires fait ses débuts
VIDÉO - Il ne s'agit pas de brûler les résidus radioactifs mais de les transformer en éléments stables dans un nouveau type de réacteur. Le prototype Guinevere est entré en fonctionnement.
«Une première mondiale.» C'est en ces termes que le CNRS a présenté jeudi les premiers pas de Guinevere, un réacteur expérimental franco-belge capable, théoriquement, de transformer les déchets radioactifs les plus dangereux afin de réduire leur nocivité et leur durée de vie. Ce prototype n'est encore qu'une maquette, d'un coût total de 10 millions d'euros, mais il préfigure Myrrha, un pilote préindustriel à un milliard d'euros, qui pourrait être opérationnel en 2023.
Quel en est le principe ?
Un élément est radioactif quand les noyaux des atomes qui le composent sont instables et peuvent se scinder en deux spontanément en émettant des radiations. Les deux atomes qui résultent de cette fission sont, le plus souvent*, beaucoup moins radioactifs et ont une durée de vie plus courte. L'idée générale est donc de forcer la désintégration des éléments radioactifs les plus dangereux: c'est ce qu'on appelle la transmutation.
Comment provoquer ces fissions ?
Le principe est le même que pour un réacteur nucléaire classique. Il faut faire en sorte que les noyaux atomiques, composés de protons et de neutrons, captent des neutrons supplémentaires. Cela augmente leur instabilité et provoque leur fission.
Pourquoi ne pas utiliser un réacteur nucléaire classique ?
Parce qu'il fonctionne avec des neutrons lents adaptés à la fission des atomes d'uranium. Or les déchets les plus problématiques sont les actinides mineurs (neptunium, americium et curium), des éléments devenus plus lourds que l'uranium après avoir capté des neutrons lents sans pour autant se désintégrer. Pour provoquer leur fission, il faut les bombarder avec des neutrons rapides, plus efficaces**.
Existe-t-il déjà des réacteurs à neutrons rapides ?
Depuis l'abandon des projets Phénix et Superphénix, il n'y a plus de réacteur à neutrons rapides en France. Il n'aurait de toute façon pas été possible de les utiliser pour faire de la transmutation d'actinides à grande échelle car ils fonctionnaient en régime dit «critique». Cela veut dire que les neutrons émis lors de la désintégration des atomes du combustible provoquaient suffisamment de nouvelles fissions pour que la réaction s'auto-entretienne, et suffisamment peu pour qu'elle ne s'emballe pas. Pour des raisons assez complexes, le pilotage de ce type de réacteur n'est possible qu'avec un combustible qui, comme l'uranium, émet des neutrons «retardés». Mais ce n'est pas le cas des actinides mineurs. Pour les mêmes raisons, les réacteurs de 4e génération, qui ne feront pas leur apparition avant 2050 et fonctionneront avec des neutrons rapides, ne permettront toujours pas d'effectuer la transmutation de ces déchets très dangereux.
Comment fonctionne Guinevere ?
Construit à Mol en Belgique dans le cadre d'une coopération entre le Centre d'étude de l'énergie nucléaire (SCK.CEN) belge, plusieurs laboratoires du CNRS et le CEA (Commissariat à l'énergie atomique), ce réacteur est constitué d'un accélérateur de particules d'un mètre de long qui génère des neutrons rapides. Le prix Nobel de physique Carlo Rubbia avait proposé un projet similaire dans les années 90 mais il est finalement resté dans les cartons. Les explications détaillées du fonctionnement de la «maquette» Guinevere permettent de se faire une idée plus précise du procédé employé:
GUINEVERE un pas vers l'incinération des déchets...
Contrairement à un réacteur classique, il est possible d'arrêter la réaction presque instantanément en coupant l'accélérateur. Cela permet de contourner le problème de gestion d'un cœur alimenté en actinides.
Pourra-t-on «brûler» les déchets déjà stockés ?
Les déchets vitrifiés ne pourront par être utilisés dans ces nouveaux réacteurs, le traitement qui leur ont été appliqué étant irréversible. D'autre part, le combustible usagé devra être traité avec beaucoup de minutie pour séparer les actinides mineurs du plutonium et de l'uranium. Les produits de fissions devront également être mis à part. La transmutation n'est efficace que si l'on s'assure de ne pas produire trop de déchets parasites à partir d'éléments indésirables pendant l'opération.
Fera-t-on de l'électricité avec les «incinérateurs» ?
Leur vocation n'est pas de produire du courant, estime Annick Billebaud de l'Institut de physique des particules (IN2P3) du CNRS, mais bien de contribuer à réduire le volume et la durée de vie des déchets les plus radioactifs.
* Quelques rares produits de fission «légers» restent très actifs ou ont une longue durée de vie. Il est souvent possible de les stabiliser en leur faisant capter un neutron.
** L'actinide le plus célèbre, le plutonium, peut lui être recyclé en partie dans les réacteurs à neutrons lents sous forme de MOX, un mélange d'oxydes d'uranium et de plutonium.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
VIDÉO - Il ne s'agit pas de brûler les résidus radioactifs mais de les transformer en éléments stables dans un nouveau type de réacteur. Le prototype Guinevere est entré en fonctionnement.
«Une première mondiale.» C'est en ces termes que le CNRS a présenté jeudi les premiers pas de Guinevere, un réacteur expérimental franco-belge capable, théoriquement, de transformer les déchets radioactifs les plus dangereux afin de réduire leur nocivité et leur durée de vie. Ce prototype n'est encore qu'une maquette, d'un coût total de 10 millions d'euros, mais il préfigure Myrrha, un pilote préindustriel à un milliard d'euros, qui pourrait être opérationnel en 2023.
Quel en est le principe ?
Un élément est radioactif quand les noyaux des atomes qui le composent sont instables et peuvent se scinder en deux spontanément en émettant des radiations. Les deux atomes qui résultent de cette fission sont, le plus souvent*, beaucoup moins radioactifs et ont une durée de vie plus courte. L'idée générale est donc de forcer la désintégration des éléments radioactifs les plus dangereux: c'est ce qu'on appelle la transmutation.
Comment provoquer ces fissions ?
Le principe est le même que pour un réacteur nucléaire classique. Il faut faire en sorte que les noyaux atomiques, composés de protons et de neutrons, captent des neutrons supplémentaires. Cela augmente leur instabilité et provoque leur fission.
Pourquoi ne pas utiliser un réacteur nucléaire classique ?
Parce qu'il fonctionne avec des neutrons lents adaptés à la fission des atomes d'uranium. Or les déchets les plus problématiques sont les actinides mineurs (neptunium, americium et curium), des éléments devenus plus lourds que l'uranium après avoir capté des neutrons lents sans pour autant se désintégrer. Pour provoquer leur fission, il faut les bombarder avec des neutrons rapides, plus efficaces**.
Existe-t-il déjà des réacteurs à neutrons rapides ?
Depuis l'abandon des projets Phénix et Superphénix, il n'y a plus de réacteur à neutrons rapides en France. Il n'aurait de toute façon pas été possible de les utiliser pour faire de la transmutation d'actinides à grande échelle car ils fonctionnaient en régime dit «critique». Cela veut dire que les neutrons émis lors de la désintégration des atomes du combustible provoquaient suffisamment de nouvelles fissions pour que la réaction s'auto-entretienne, et suffisamment peu pour qu'elle ne s'emballe pas. Pour des raisons assez complexes, le pilotage de ce type de réacteur n'est possible qu'avec un combustible qui, comme l'uranium, émet des neutrons «retardés». Mais ce n'est pas le cas des actinides mineurs. Pour les mêmes raisons, les réacteurs de 4e génération, qui ne feront pas leur apparition avant 2050 et fonctionneront avec des neutrons rapides, ne permettront toujours pas d'effectuer la transmutation de ces déchets très dangereux.
Comment fonctionne Guinevere ?
Construit à Mol en Belgique dans le cadre d'une coopération entre le Centre d'étude de l'énergie nucléaire (SCK.CEN) belge, plusieurs laboratoires du CNRS et le CEA (Commissariat à l'énergie atomique), ce réacteur est constitué d'un accélérateur de particules d'un mètre de long qui génère des neutrons rapides. Le prix Nobel de physique Carlo Rubbia avait proposé un projet similaire dans les années 90 mais il est finalement resté dans les cartons. Les explications détaillées du fonctionnement de la «maquette» Guinevere permettent de se faire une idée plus précise du procédé employé:
GUINEVERE un pas vers l'incinération des déchets...
Contrairement à un réacteur classique, il est possible d'arrêter la réaction presque instantanément en coupant l'accélérateur. Cela permet de contourner le problème de gestion d'un cœur alimenté en actinides.
Pourra-t-on «brûler» les déchets déjà stockés ?
Les déchets vitrifiés ne pourront par être utilisés dans ces nouveaux réacteurs, le traitement qui leur ont été appliqué étant irréversible. D'autre part, le combustible usagé devra être traité avec beaucoup de minutie pour séparer les actinides mineurs du plutonium et de l'uranium. Les produits de fissions devront également être mis à part. La transmutation n'est efficace que si l'on s'assure de ne pas produire trop de déchets parasites à partir d'éléments indésirables pendant l'opération.
Fera-t-on de l'électricité avec les «incinérateurs» ?
Leur vocation n'est pas de produire du courant, estime Annick Billebaud de l'Institut de physique des particules (IN2P3) du CNRS, mais bien de contribuer à réduire le volume et la durée de vie des déchets les plus radioactifs.
* Quelques rares produits de fission «légers» restent très actifs ou ont une longue durée de vie. Il est souvent possible de les stabiliser en leur faisant capter un neutron.
** L'actinide le plus célèbre, le plutonium, peut lui être recyclé en partie dans les réacteurs à neutrons lents sous forme de MOX, un mélange d'oxydes d'uranium et de plutonium.
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Montpellier: Admise sur LP!!
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Re: Actualités 2012
Un espoir de vaccin contre l'hépatite C
Par Nathalie Szapiro-Manoukian - le 10/01/2012
Un essai mené sur des volontaires sains a donné des résultats intéressants.
Un essai britannique montre la faisabilité d'un vaccin contre l'hépatite C, alors que l'on pensait cet objectif inatteignable étant donné que ce virus mute tout le temps: dix fois plus que celui du sida! Les résultats publiés la semaine dernière dans la revue américaine Science Translational Medicinemettent en évidence un effet biologique apparemment protecteur. Reste à démontrer qu'il est efficace dans la «vraie vie».
Pour obtenir une réponse immunitaire, l'équipe de l'université d'Oxford, à l'origine de l'essai, a dû ruser. «Les gènes codant pour des protéines appartenant à la structure du virus de l'hépatite C ont été recombinés avec un adénovirus de chimpanzé inactivé pour servir de vecteur et ainsi former un vaccin injecté à 41 volontaires sains», explique le Dr Lawrence Serfaty, hépatologue au CHU Saint-Antoine à Paris Pourquoi un virus de chimpanzé? «C'est simple, il était moins intéressant d'utiliser un adénovirus humain contre lequel beaucoup de personnes ont déjà une immunité préexistante et qui aurait donc été éliminé par l'organisme.Grâce à ce subterfuge, la réaction immunitaire obtenue a été forte et surtout durable: au moins une année, sans effet secondaire majeur.» Pour autant, la route avant la commercialisation d'un vaccin (si elle se concrétise) est encore longue: une dizaine d'années environ.
170 millions d'humains infectés
Alors, réel progrès ou effet d'annonce pour une infection virale délétère pour le foie et touchant au moins 170 millions d'humains selon l'Organisation mondiale de la santé? «Dans les pays où l'on compte encore des centaines de milliers de nouveaux infectés par le virus de l'hépatite C, notamment en raison de pratiques chirurgicales à risque (pas de matériel à usage unique, mauvaise stérilisation), la mise au point d'un tel vaccin représenterait évidemment une avancée considérable, souligne le Pr Christine Silvain, chef du service d'hépatogastroentérologie au CHU de Poitiers. Mais pour un pays comme le nôtre où l'on estime qu'il y a chaque année 2500 à 3000 nouveaux cas diagnostiqués, la portée serait plus limitée. La population à risque est en effet très ciblée, surtout limitée aux milieux de la drogue. Dans ces conditions, on imagine mal que l'on puisse un jour proposer ce vaccin à tous nos nourrissons, comme c'est le cas du vaccin contre l'hépatite B, alors que seuls ceux qui toucheront aux drogues plus tard encourront un risque important.»
Prévention et dépistage
Finalement, c'est plutôt l'usage thérapeutique qui pourrait être fait de ce vaccin qui intéresse nos médecins. On compte environ 370.000 porteurs du virus de l'hépatite C. Or, parmi ces personnes qui contractent le virus, 20 % d'entre elles arrivent à s'en débarrasser spontanément et de façon très efficace, sans doute par le biais de leurs lymphocytes tueurs. «Si l'on arrivait à mimer cette réponse grâce à la vaccinothérapie, ce serait une avancée vraiment intéressante pour les personnes infectées», poursuit le Pr Silvain.
En attendant d'y arriver, les maîtres mots pour combattre l'hépatite C restent «prévention» et «dépistage», d'autant qu'environ la moitié des Français contaminés ne savent pas qu'ils le sont. Certains antécédents devraient pourtant les alerter. Avoir reçu une transfusion sanguine ou subi une intervention chirurgicale lourde avant la mise en place d'un test de dépistage performant du virus de l'hépatite C sur les dons de sang (début des années 1990) sont des facteurs de risque classiques. Utiliser des seringues souillées (drogues injectables) ou recourir à des pailles (ou autres objets) déjà utilisées, pour sniffer des drogues, en sont d'autres. «Enfin, se faire un tatouage ou un piercing avec du matériel déjà utilisé et non stérilisé, aller faire des soins dentaires ou une chirurgie esthétique à l'étranger sans s'être renseigné au préalable sur les conditions d'asepsie, c'est aussi prendre des risques inutiles, même s'ils sont plus faibles que pour le virus de l'hépatite B», insiste le Pr Silvain.
Et comme une hépatite C peut évoluer durant des années sans le moindre symptôme, il n'y a pas le choix: au moindre doute, il faut faire une prise de sang à la recherche d'anticorps dirigés contre le virus de l'hépatite C, à compléter par des examens du foie en cas de résultat positif. C'est d'autant plus important que 20 % des personnes porteuses du virus de l'hépatite C vont présenter une fibrose du foie sévère, susceptible d'évoluer en cancer. «Or il existe d'ores et déjà des antiviraux très efficaces, permettant d'éradiquer le virus dans 70 % des cas. Encore faut-il consulter avant que la cirrhose ne soit constituée, faute de quoi, même si le virus est ensuite éradiqué, la maladie hépatique peut continuer d'évoluer pour son propre compte», conclut le Dr Serfaty.
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Par Nathalie Szapiro-Manoukian - le 10/01/2012
Un essai mené sur des volontaires sains a donné des résultats intéressants.
Un essai britannique montre la faisabilité d'un vaccin contre l'hépatite C, alors que l'on pensait cet objectif inatteignable étant donné que ce virus mute tout le temps: dix fois plus que celui du sida! Les résultats publiés la semaine dernière dans la revue américaine Science Translational Medicinemettent en évidence un effet biologique apparemment protecteur. Reste à démontrer qu'il est efficace dans la «vraie vie».
Pour obtenir une réponse immunitaire, l'équipe de l'université d'Oxford, à l'origine de l'essai, a dû ruser. «Les gènes codant pour des protéines appartenant à la structure du virus de l'hépatite C ont été recombinés avec un adénovirus de chimpanzé inactivé pour servir de vecteur et ainsi former un vaccin injecté à 41 volontaires sains», explique le Dr Lawrence Serfaty, hépatologue au CHU Saint-Antoine à Paris Pourquoi un virus de chimpanzé? «C'est simple, il était moins intéressant d'utiliser un adénovirus humain contre lequel beaucoup de personnes ont déjà une immunité préexistante et qui aurait donc été éliminé par l'organisme.Grâce à ce subterfuge, la réaction immunitaire obtenue a été forte et surtout durable: au moins une année, sans effet secondaire majeur.» Pour autant, la route avant la commercialisation d'un vaccin (si elle se concrétise) est encore longue: une dizaine d'années environ.
170 millions d'humains infectés
Alors, réel progrès ou effet d'annonce pour une infection virale délétère pour le foie et touchant au moins 170 millions d'humains selon l'Organisation mondiale de la santé? «Dans les pays où l'on compte encore des centaines de milliers de nouveaux infectés par le virus de l'hépatite C, notamment en raison de pratiques chirurgicales à risque (pas de matériel à usage unique, mauvaise stérilisation), la mise au point d'un tel vaccin représenterait évidemment une avancée considérable, souligne le Pr Christine Silvain, chef du service d'hépatogastroentérologie au CHU de Poitiers. Mais pour un pays comme le nôtre où l'on estime qu'il y a chaque année 2500 à 3000 nouveaux cas diagnostiqués, la portée serait plus limitée. La population à risque est en effet très ciblée, surtout limitée aux milieux de la drogue. Dans ces conditions, on imagine mal que l'on puisse un jour proposer ce vaccin à tous nos nourrissons, comme c'est le cas du vaccin contre l'hépatite B, alors que seuls ceux qui toucheront aux drogues plus tard encourront un risque important.»
Prévention et dépistage
Finalement, c'est plutôt l'usage thérapeutique qui pourrait être fait de ce vaccin qui intéresse nos médecins. On compte environ 370.000 porteurs du virus de l'hépatite C. Or, parmi ces personnes qui contractent le virus, 20 % d'entre elles arrivent à s'en débarrasser spontanément et de façon très efficace, sans doute par le biais de leurs lymphocytes tueurs. «Si l'on arrivait à mimer cette réponse grâce à la vaccinothérapie, ce serait une avancée vraiment intéressante pour les personnes infectées», poursuit le Pr Silvain.
En attendant d'y arriver, les maîtres mots pour combattre l'hépatite C restent «prévention» et «dépistage», d'autant qu'environ la moitié des Français contaminés ne savent pas qu'ils le sont. Certains antécédents devraient pourtant les alerter. Avoir reçu une transfusion sanguine ou subi une intervention chirurgicale lourde avant la mise en place d'un test de dépistage performant du virus de l'hépatite C sur les dons de sang (début des années 1990) sont des facteurs de risque classiques. Utiliser des seringues souillées (drogues injectables) ou recourir à des pailles (ou autres objets) déjà utilisées, pour sniffer des drogues, en sont d'autres. «Enfin, se faire un tatouage ou un piercing avec du matériel déjà utilisé et non stérilisé, aller faire des soins dentaires ou une chirurgie esthétique à l'étranger sans s'être renseigné au préalable sur les conditions d'asepsie, c'est aussi prendre des risques inutiles, même s'ils sont plus faibles que pour le virus de l'hépatite B», insiste le Pr Silvain.
Et comme une hépatite C peut évoluer durant des années sans le moindre symptôme, il n'y a pas le choix: au moindre doute, il faut faire une prise de sang à la recherche d'anticorps dirigés contre le virus de l'hépatite C, à compléter par des examens du foie en cas de résultat positif. C'est d'autant plus important que 20 % des personnes porteuses du virus de l'hépatite C vont présenter une fibrose du foie sévère, susceptible d'évoluer en cancer. «Or il existe d'ores et déjà des antiviraux très efficaces, permettant d'éradiquer le virus dans 70 % des cas. Encore faut-il consulter avant que la cirrhose ne soit constituée, faute de quoi, même si le virus est ensuite éradiqué, la maladie hépatique peut continuer d'évoluer pour son propre compte», conclut le Dr Serfaty.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Lesbophobie : Congé naissance refusé à une policière à Lyon
Une fonctionnaire de police de Lyon, dont la partenaire vient d'accoucher de jumeaux, se dit victime de lesbophobie. Son supérieur hiérarchique lui a refusé un congé de naissance.
Pas question de pouponner pour cette policière lesbienne dont la partenaire vient de donner naissance à des jumeaux. La fonctionnaire de police de Lyon s'est vu refuser par sa a hiérarchie un congé maternité de 3 jours sous prétexte qu'il n'entre pas dans les cas prévus dans le Règlement général d'emploi de la police nationale (RGEPN).
« Après étude des textes en vigueur (...) et validation par l'échelon central, il a été décidé de ne pas accorder ces congés. Car une femme, même pacsée, ne peut prétendre à des congés paternité », a justifié la Direction département de la sécurité publique (DDSP) du Rhône.
Pourtant, cette réponse négative est contestée par le Flag!, l'association des policiers homosexuels, qui a décidé mercredi d'écrire au ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, afin de lui demander de se prononcer. « On va demander au ministre de prendre position dans ce dossier », a déclaré Mickaël Bucheron, son président.
Depuis 10 ans, le congé est systématiquement accordé
D'autant qu'un tel refus serait une première. Selon l'association, depuis 10 ans, les couples lesbiens, pacsés ou non, dont la compagne attend un enfant se sont vus accorder systématiquement les 3 jours prévus dans le RGEPN, dès lors qu'une demande de congé naissance formulée.
L'affaire, difficile à démêler, est remontée jusqu'à la Direction des ressources et des compétences de la police nationale, qui assure être confrontée pour la première fois à un tel cas. L'administration estime que le congé naissance est en principe réservé aux pères, mais que dans la pratique, « soit le congé n'est pas demandé, soit le chef de service l'accorde sans qu'on le sache ».
La stricte application du texte par la police du Rhône pourrait créer un précédent, conduisant les hiérarchies locales à ne plus accorder de congés naissance aux fonctionnaires homosexuels. Dans cette crainte, « nous allons demander que le RGEPN soit modifié, qu'il n'y ait plus mention du père », prévoit le Flag!.
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Une fonctionnaire de police de Lyon, dont la partenaire vient d'accoucher de jumeaux, se dit victime de lesbophobie. Son supérieur hiérarchique lui a refusé un congé de naissance.
Pas question de pouponner pour cette policière lesbienne dont la partenaire vient de donner naissance à des jumeaux. La fonctionnaire de police de Lyon s'est vu refuser par sa a hiérarchie un congé maternité de 3 jours sous prétexte qu'il n'entre pas dans les cas prévus dans le Règlement général d'emploi de la police nationale (RGEPN).
« Après étude des textes en vigueur (...) et validation par l'échelon central, il a été décidé de ne pas accorder ces congés. Car une femme, même pacsée, ne peut prétendre à des congés paternité », a justifié la Direction département de la sécurité publique (DDSP) du Rhône.
Pourtant, cette réponse négative est contestée par le Flag!, l'association des policiers homosexuels, qui a décidé mercredi d'écrire au ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, afin de lui demander de se prononcer. « On va demander au ministre de prendre position dans ce dossier », a déclaré Mickaël Bucheron, son président.
Depuis 10 ans, le congé est systématiquement accordé
D'autant qu'un tel refus serait une première. Selon l'association, depuis 10 ans, les couples lesbiens, pacsés ou non, dont la compagne attend un enfant se sont vus accorder systématiquement les 3 jours prévus dans le RGEPN, dès lors qu'une demande de congé naissance formulée.
L'affaire, difficile à démêler, est remontée jusqu'à la Direction des ressources et des compétences de la police nationale, qui assure être confrontée pour la première fois à un tel cas. L'administration estime que le congé naissance est en principe réservé aux pères, mais que dans la pratique, « soit le congé n'est pas demandé, soit le chef de service l'accorde sans qu'on le sache ».
La stricte application du texte par la police du Rhône pourrait créer un précédent, conduisant les hiérarchies locales à ne plus accorder de congés naissance aux fonctionnaires homosexuels. Dans cette crainte, « nous allons demander que le RGEPN soit modifié, qu'il n'y ait plus mention du père », prévoit le Flag!.
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