Actualités 2012
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2012
Comment réduire la douleur sans médicaments
Par Jean-Luc Nothias - le 10/02/2012
On en sait aujourd'hui plus sur les mécanismes cérébraux à l'origine d'une baisse de la sensation de douleur sans antalgiques.
Des études avaient déjà montré que l'effet placebo (on donne au patient un médicament sans effet en lui faisant croire qu'il en a) pouvait abaisser la sensation de douleur. Et on sait aussi que s'occuper l'esprit, par exemple faire un puzzle, peut avoir le même résultat. Dans les deux cas, l'imagerie cérébrale montre qu'une même zone du cerveau (dans le cortex préfrontal) est concernée. Des chercheurs de la Columbia Université et de l'université du Colorado ont voulu savoir si ces deux effets avaient réellement un chemin cérébral identique.
Pour cela, les chercheurs ont rassemblé 33 participants. L'étude s'est déroulée en trois fois. Premier temps, leur peau a été soumise à de la chaleur. Leur sensation de douleur a été calibrée. Dans un deuxième temps, certains participants se sont vu remettre une crème pour la peau qu'on leur a présentée comme contenant un puissant analgésique tandis que les autres recevaient une crème banale présentée comme simplement hydratante. Puis on leur a appliqué à plusieurs reprises de la chaleur en leur disant que son intensité variait alors que ce n'était pas le cas. Ils devaient «noter» leur sensation de brûlure.
Une partie des participants n'avaient donc que cette épreuve placebo. Mais les autres, en plus du placebo, se voyaient confier une tâche de mémorisation assez complexe. Enfin dans un troisième temps, on inversait les rôles dans l'étude placebo avec la crème pour la peau.
Résultat, le ressenti en baisse de la douleur était bien réel avec soit l'effet placebo, soit la tâche intellectuelle. Mais le plus étonnant est que lorsque les participants avaient droit aux deux effets simultanément, leurs effets s'ajoutaient et la sensation de baisse de la douleur était plus importante. D'où la conclusion des chercheurs: les circuits cérébraux en cause ne sont pas les mêmes pour l'effet placebo et la stimulation intellectuelle.
Conséquence pratique, les médecins savent maintenant que placebo et stimulation intellectuelle peuvent être employés simultanément et que leurs effets, loin de se neutraliser, s'additionnent (publié dans Psychological Science).
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Jean-Luc Nothias - le 10/02/2012
On en sait aujourd'hui plus sur les mécanismes cérébraux à l'origine d'une baisse de la sensation de douleur sans antalgiques.
Des études avaient déjà montré que l'effet placebo (on donne au patient un médicament sans effet en lui faisant croire qu'il en a) pouvait abaisser la sensation de douleur. Et on sait aussi que s'occuper l'esprit, par exemple faire un puzzle, peut avoir le même résultat. Dans les deux cas, l'imagerie cérébrale montre qu'une même zone du cerveau (dans le cortex préfrontal) est concernée. Des chercheurs de la Columbia Université et de l'université du Colorado ont voulu savoir si ces deux effets avaient réellement un chemin cérébral identique.
Pour cela, les chercheurs ont rassemblé 33 participants. L'étude s'est déroulée en trois fois. Premier temps, leur peau a été soumise à de la chaleur. Leur sensation de douleur a été calibrée. Dans un deuxième temps, certains participants se sont vu remettre une crème pour la peau qu'on leur a présentée comme contenant un puissant analgésique tandis que les autres recevaient une crème banale présentée comme simplement hydratante. Puis on leur a appliqué à plusieurs reprises de la chaleur en leur disant que son intensité variait alors que ce n'était pas le cas. Ils devaient «noter» leur sensation de brûlure.
Une partie des participants n'avaient donc que cette épreuve placebo. Mais les autres, en plus du placebo, se voyaient confier une tâche de mémorisation assez complexe. Enfin dans un troisième temps, on inversait les rôles dans l'étude placebo avec la crème pour la peau.
Résultat, le ressenti en baisse de la douleur était bien réel avec soit l'effet placebo, soit la tâche intellectuelle. Mais le plus étonnant est que lorsque les participants avaient droit aux deux effets simultanément, leurs effets s'ajoutaient et la sensation de baisse de la douleur était plus importante. D'où la conclusion des chercheurs: les circuits cérébraux en cause ne sont pas les mêmes pour l'effet placebo et la stimulation intellectuelle.
Conséquence pratique, les médecins savent maintenant que placebo et stimulation intellectuelle peuvent être employés simultanément et que leurs effets, loin de se neutraliser, s'additionnent (publié dans Psychological Science).
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Des stratégies nouvelles face à la dépression
Par Pascale Senk - le 02/02/2012
Elle toucherait aujourd'hui 120 millions de personnes dans le monde.INTERVIEW- Le Dr Yasmine Liénard, médecin psychiatre, praticienne attachée de consultation au sein de l'hôpital Cochin, est l'auteur de Pour une sagesse moderne (éditions Odile Jacob).
Ralentissement psychique, fatigue, perte de l'appétit et du sommeil… Si les critères du diagnostic, évalué selon l'intensité et la durée de ces symptômes, ne changent guère, par contre la compréhension de la dépression - qu'on peut au choix et en même temps voir comme une maladie biologique, génétique ou psychologique - est aujourd'hui très renouvelée. Au point que les psychothérapeutes, en complément ou non d'un protocole médicamenteux si un «épisode dépressif majeur» est détecté, redoublent d'inventivité pour aider leurs patients à sortir du tunnel.
Déjà, sous cet abattement qui caractérise l'état dépressif, Freud voyait l'agressivité retournée contre soi et se manifestant par des injonctions intérieures violentes. «Je me répète “bouge-toi”, “sors un peu”, “appelle quelqu'un” mais au final je ne fais rien de ma journée», confient les dépressifs. Un des ressorts de la maladie dépressive serait donc cette incompréhension profonde de soi-même et certaines psychothérapies partent de là pour traiter le patient.
Apprivoiser les sentiments négatifsAinsi, les praticiens de l'école de Palo Alto, dans leur «Thérapie brève systémique», considèrent la dépression comme «un trouble de la communication» entre une personne et son entourage et/ou une personne et elle-même. Psychiatre, le Dr Irène Bouaziz travaille avec cette méthode, tout à fait compatible selon elle avec la prescription de médicaments, depuis plus de dix-neuf ans. Elle affirme en retirer de bons résultats. «Pour mettre en place cette thérapie, il faut déjà que le patient se plaigne de son état, précise-t-elle. Puis, s'il dit être triste et avoir perdu le goût de vivre, on cherchera à identifier ce qu'il a tenté de faire pour en sortir et les messages qu'il s'est envoyés à lui-même comme “je ne devrais pas être triste, ce n'est pas si grave, la vie continue, je devrais être capable de reprendre le travail”… Ensuite, il s'agit d'amener le patient à faire quelque chose de radicalement différent, à cesser ses tentatives de solutions inefficaces, de sorte qu'il se donne à lui-même le message inverse, ce qui aide à débloquer la situation.» Les interventions du thérapeute entrent dans la logique du patient et le rejoignent dans sa souffrance plutôt qu'elle ne lui expliquent la théorie.
Même regard décalé pour le psychologue et psychanalyste Moussa Nabati, à l'initiative d'une unité de soins spécialisée dans la dépression dans le Jura. Lui désigne essentiellement la maladie dépressive comme un symptôme: «Elle arrive, comme la fièvre ou la douleur, pour guérir le sujet», estime l'auteur de La dépression, une maladie pour grandir? (Éd. LGF). Elle est donc à considérer comme une messagère. Mais de quel ordre serait alors son message? «Il faut que tu t'occupes de toi!, résume le psychanalyste. Dans la majorité des cas de dépression, il s'agit de réorienter la libido du sujet sur soi plutôt que sur les autres.» Et de décrire la vulnérabilité de personnalités entièrement tournées sur l'extérieur, soumises avant tout au regard et à l'appréciation des autres et en perte d'authenticité avec elles-mêmes. «C'est pour ça qu'un des axes de la thérapie sera de “devenir mauvais”, relève Moussa Nabati, c'est-à-dire de s'accepter dans ses zones d'ombre et immatures.»
Exercice de haute voltigeUne invitation à l'acceptation des sentiments négatifs qui semble se généraliser dans les psychothérapies contemporaines aujourd'hui (lire ci-dessous). Le Dr Irène Bouaziz travaille dans un même sens avec les «interventions paradoxales» chères aux praticiens de l'école de Palo Alto: «Avec tact et beaucoup de rigueur, le psychothérapeute formé à cette méthode encourage le patient à aller dans le sens inverse de ses injonctions habituelles. S'il répète “je dois aller mieux”, on lui dit: “Avec ce que vous vivez, vous avez de bonnes raisons d'aller mal”, on le rejoint donc là où il en est.»
Un exercice de haute voltige et de précision pour ces thérapeutes qui, précise le Dr Irène Bouaziz, «doivent pratiquer cette méthode de façon respectueuse et bienveillante». Dans cet arsenal thérapeutique, le patient doit effectuer des «tâches» concrètes chez lui, entre les séances. S'il se plaint de tristesse, on peut l'inviter par exemple à pleurer une heure chaque jour à un moment précis, et à tenir un carnet de bord de ces lamentations acceptées mais aussi, d'une certaine manière, encouragées. Dans un même esprit, Moussa Nabati invite ses patients à se reconnecter avec la «Dépression Infantile Précoce - DIP», celle de l'enfant intérieur qui serait selon lui la véritable origine de toute maladie dépressive à l'âge adulte. Ainsi, à l'heure actuelle, il semble que la stratégie ne soit plus de fuir le «dragon dépression», mais bien plutôt d'apprendre à l'apprivoiser.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Pascale Senk - le 02/02/2012
Elle toucherait aujourd'hui 120 millions de personnes dans le monde.INTERVIEW- Le Dr Yasmine Liénard, médecin psychiatre, praticienne attachée de consultation au sein de l'hôpital Cochin, est l'auteur de Pour une sagesse moderne (éditions Odile Jacob).
Ralentissement psychique, fatigue, perte de l'appétit et du sommeil… Si les critères du diagnostic, évalué selon l'intensité et la durée de ces symptômes, ne changent guère, par contre la compréhension de la dépression - qu'on peut au choix et en même temps voir comme une maladie biologique, génétique ou psychologique - est aujourd'hui très renouvelée. Au point que les psychothérapeutes, en complément ou non d'un protocole médicamenteux si un «épisode dépressif majeur» est détecté, redoublent d'inventivité pour aider leurs patients à sortir du tunnel.
Déjà, sous cet abattement qui caractérise l'état dépressif, Freud voyait l'agressivité retournée contre soi et se manifestant par des injonctions intérieures violentes. «Je me répète “bouge-toi”, “sors un peu”, “appelle quelqu'un” mais au final je ne fais rien de ma journée», confient les dépressifs. Un des ressorts de la maladie dépressive serait donc cette incompréhension profonde de soi-même et certaines psychothérapies partent de là pour traiter le patient.
Apprivoiser les sentiments négatifsAinsi, les praticiens de l'école de Palo Alto, dans leur «Thérapie brève systémique», considèrent la dépression comme «un trouble de la communication» entre une personne et son entourage et/ou une personne et elle-même. Psychiatre, le Dr Irène Bouaziz travaille avec cette méthode, tout à fait compatible selon elle avec la prescription de médicaments, depuis plus de dix-neuf ans. Elle affirme en retirer de bons résultats. «Pour mettre en place cette thérapie, il faut déjà que le patient se plaigne de son état, précise-t-elle. Puis, s'il dit être triste et avoir perdu le goût de vivre, on cherchera à identifier ce qu'il a tenté de faire pour en sortir et les messages qu'il s'est envoyés à lui-même comme “je ne devrais pas être triste, ce n'est pas si grave, la vie continue, je devrais être capable de reprendre le travail”… Ensuite, il s'agit d'amener le patient à faire quelque chose de radicalement différent, à cesser ses tentatives de solutions inefficaces, de sorte qu'il se donne à lui-même le message inverse, ce qui aide à débloquer la situation.» Les interventions du thérapeute entrent dans la logique du patient et le rejoignent dans sa souffrance plutôt qu'elle ne lui expliquent la théorie.
Même regard décalé pour le psychologue et psychanalyste Moussa Nabati, à l'initiative d'une unité de soins spécialisée dans la dépression dans le Jura. Lui désigne essentiellement la maladie dépressive comme un symptôme: «Elle arrive, comme la fièvre ou la douleur, pour guérir le sujet», estime l'auteur de La dépression, une maladie pour grandir? (Éd. LGF). Elle est donc à considérer comme une messagère. Mais de quel ordre serait alors son message? «Il faut que tu t'occupes de toi!, résume le psychanalyste. Dans la majorité des cas de dépression, il s'agit de réorienter la libido du sujet sur soi plutôt que sur les autres.» Et de décrire la vulnérabilité de personnalités entièrement tournées sur l'extérieur, soumises avant tout au regard et à l'appréciation des autres et en perte d'authenticité avec elles-mêmes. «C'est pour ça qu'un des axes de la thérapie sera de “devenir mauvais”, relève Moussa Nabati, c'est-à-dire de s'accepter dans ses zones d'ombre et immatures.»
Exercice de haute voltigeUne invitation à l'acceptation des sentiments négatifs qui semble se généraliser dans les psychothérapies contemporaines aujourd'hui (lire ci-dessous). Le Dr Irène Bouaziz travaille dans un même sens avec les «interventions paradoxales» chères aux praticiens de l'école de Palo Alto: «Avec tact et beaucoup de rigueur, le psychothérapeute formé à cette méthode encourage le patient à aller dans le sens inverse de ses injonctions habituelles. S'il répète “je dois aller mieux”, on lui dit: “Avec ce que vous vivez, vous avez de bonnes raisons d'aller mal”, on le rejoint donc là où il en est.»
Un exercice de haute voltige et de précision pour ces thérapeutes qui, précise le Dr Irène Bouaziz, «doivent pratiquer cette méthode de façon respectueuse et bienveillante». Dans cet arsenal thérapeutique, le patient doit effectuer des «tâches» concrètes chez lui, entre les séances. S'il se plaint de tristesse, on peut l'inviter par exemple à pleurer une heure chaque jour à un moment précis, et à tenir un carnet de bord de ces lamentations acceptées mais aussi, d'une certaine manière, encouragées. Dans un même esprit, Moussa Nabati invite ses patients à se reconnecter avec la «Dépression Infantile Précoce - DIP», celle de l'enfant intérieur qui serait selon lui la véritable origine de toute maladie dépressive à l'âge adulte. Ainsi, à l'heure actuelle, il semble que la stratégie ne soit plus de fuir le «dragon dépression», mais bien plutôt d'apprendre à l'apprivoiser.
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Re: Actualités 2012
Contraception étudiante : les garçons «se désinvestissent»
Par Caroline Piquet - le 13/02/2012
Une enquête nationale sur l'état de santé des étudiants montre que les garçons ont moins le réflexe de se protéger que leurs partenaires.
Les étudiants doivent encore réviser leur manuel de contraception. Si neuf jeunes sur dix déclarent se protéger lors du premier rapport sexuel, ils ne sont plus que sept à le faire durant leur vie affective. C'est ce que rapporte l'enquête nationale sur l'état de santé des étudiants de l'Union nationale des mutuelles étudiantes régionales (Usem), publiée lundi.
Plus inquiétant, «les garçons se désinvestissent» de la question. «Entre le premier rapport et les autres, les garçons sont plus nombreux à oublier de se protéger que les filles, explique Benjamin Chkroun, délégué général de l'Usem, ils font souvent confiance à leur partenaire sous pilule et pensent que le préservatif est de toute manière moins efficace». Ainsi, ils «ne sont que 61% à s'assurer de l'utilisation d'un contraceptif lors de leurs rapports», contre 73% de filles, indique l'enquête à laquelle 8.535 étudiants ont répondu.
Pour Isabelle, animatrice au mouvement français du planning familial à Paris, «les garçons pensent que c'est une question typiquement féminine et ont encore du mal à se sentir concernés par la contraception». En 2009, l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) avait d'ailleurs lancé une campagne de sensibilisation pour rappeler que les hommes jouent également un rôle dans la contraception:
Sur internet, les filles sont nombreuses à s'en plaindre sur les forums dédiés à la sexualité. L'une d'entre elles rapporte les propos d'un partenaire: «C'est vraiment indispensable la capote? Parce que je n'aime pas ça du tout, ça me bloque, j'ai une taille qui fait que je ne suis pas fait pour les préservatifs».
3% des étudiantes ont recours à l'IVGPlus conscientes des risques, les filles sont tout de même 36% à avoir déjà eu recours à une contraception d'urgence. Dans la majorité des cas, il s'agit d'un accident de préservatif (18%) ou d'un oubli de pilule (14%). Parmi les jeunes filles ayant pris une pilule du lendemain, 10% admettent qu'elles l'ont fait parce qu'elles ne s'étaient pas protégées. Enfin, 3% ont eu recours à une interruption volontaire de grossesse. «Les filles comme les garçons se protègent contre les risques de maladie mais oublient souvent le risque de grossesse», constate Isabelle, animatrice du planning familial.
Mal renseignées? Des consultations trop chères? Seule une étudiante sur deux consulte un professionnel de la santé pour effectuer un bilan gynécologique chaque année. Au planning familial, Isabelle fait ce constat: «Il n'y a pas assez d'offres diversifiées. Souvent, les jeunes filles ne souhaitent pas se faire prescrire la pilule chez leur médecin de famille, de peur que les parents soient mis au courant. Dans d'autres cas, l'anonymat est difficile à conserver au moment de recevoir un courrier quand elles vivent encore au domicile familial».
En réponse, le président de l'Usem, Cédric Chevalier, rappelle qu'il est important de mettre en place «un bilan gynécologique pris en charge à 100% par l'assurance maladie pour offrir aux jeunes femmes un diagnostic contraception personnalisé afin de limiter les échecs contraceptifs». Cette proposition figure dans un livre blanc qui sera soumis cette année aux pouvoirs publics au moment de l'élection présidentielle. «Nous souhaitons donner la possibilité et l'habitude aux jeunes filles de consulter un praticien gratuitement une fois par an».
Six étudiants sur dix pas encore dépistés
Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation, 60% des étudiants ne se sont jamais fait dépister contre une ou plusieurs infections sexuellement transmissibles. «Entre deux jeunes qui n'ont jamais eu de rapport sexuel, le dépistage n'est pas nécessaire. Le problème se pose pour les rapports qui suivent, où les jeunes ont tendance à se faire confiance et ne ressentent pas forcément le besoin d'aller faire un test», signale l'animatrice du planning familial.
Ensuite, «les étudiants vont seulement se faire dépister quand ils ont eu une conduite à risque», confirme Benjamin Chkroun, le délégué général de l'Usem. «Et bien souvent, ils ne font qu'un test VIH, en oubliant qu'il existe les infections sexuellement transmissibles comme les hépatites ou les chlamydia, qu'il faut aussi dépister».
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Par Caroline Piquet - le 13/02/2012
Une enquête nationale sur l'état de santé des étudiants montre que les garçons ont moins le réflexe de se protéger que leurs partenaires.
Les étudiants doivent encore réviser leur manuel de contraception. Si neuf jeunes sur dix déclarent se protéger lors du premier rapport sexuel, ils ne sont plus que sept à le faire durant leur vie affective. C'est ce que rapporte l'enquête nationale sur l'état de santé des étudiants de l'Union nationale des mutuelles étudiantes régionales (Usem), publiée lundi.
Plus inquiétant, «les garçons se désinvestissent» de la question. «Entre le premier rapport et les autres, les garçons sont plus nombreux à oublier de se protéger que les filles, explique Benjamin Chkroun, délégué général de l'Usem, ils font souvent confiance à leur partenaire sous pilule et pensent que le préservatif est de toute manière moins efficace». Ainsi, ils «ne sont que 61% à s'assurer de l'utilisation d'un contraceptif lors de leurs rapports», contre 73% de filles, indique l'enquête à laquelle 8.535 étudiants ont répondu.
Pour Isabelle, animatrice au mouvement français du planning familial à Paris, «les garçons pensent que c'est une question typiquement féminine et ont encore du mal à se sentir concernés par la contraception». En 2009, l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) avait d'ailleurs lancé une campagne de sensibilisation pour rappeler que les hommes jouent également un rôle dans la contraception:
Sur internet, les filles sont nombreuses à s'en plaindre sur les forums dédiés à la sexualité. L'une d'entre elles rapporte les propos d'un partenaire: «C'est vraiment indispensable la capote? Parce que je n'aime pas ça du tout, ça me bloque, j'ai une taille qui fait que je ne suis pas fait pour les préservatifs».
3% des étudiantes ont recours à l'IVGPlus conscientes des risques, les filles sont tout de même 36% à avoir déjà eu recours à une contraception d'urgence. Dans la majorité des cas, il s'agit d'un accident de préservatif (18%) ou d'un oubli de pilule (14%). Parmi les jeunes filles ayant pris une pilule du lendemain, 10% admettent qu'elles l'ont fait parce qu'elles ne s'étaient pas protégées. Enfin, 3% ont eu recours à une interruption volontaire de grossesse. «Les filles comme les garçons se protègent contre les risques de maladie mais oublient souvent le risque de grossesse», constate Isabelle, animatrice du planning familial.
Mal renseignées? Des consultations trop chères? Seule une étudiante sur deux consulte un professionnel de la santé pour effectuer un bilan gynécologique chaque année. Au planning familial, Isabelle fait ce constat: «Il n'y a pas assez d'offres diversifiées. Souvent, les jeunes filles ne souhaitent pas se faire prescrire la pilule chez leur médecin de famille, de peur que les parents soient mis au courant. Dans d'autres cas, l'anonymat est difficile à conserver au moment de recevoir un courrier quand elles vivent encore au domicile familial».
En réponse, le président de l'Usem, Cédric Chevalier, rappelle qu'il est important de mettre en place «un bilan gynécologique pris en charge à 100% par l'assurance maladie pour offrir aux jeunes femmes un diagnostic contraception personnalisé afin de limiter les échecs contraceptifs». Cette proposition figure dans un livre blanc qui sera soumis cette année aux pouvoirs publics au moment de l'élection présidentielle. «Nous souhaitons donner la possibilité et l'habitude aux jeunes filles de consulter un praticien gratuitement une fois par an».
Six étudiants sur dix pas encore dépistés
Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation, 60% des étudiants ne se sont jamais fait dépister contre une ou plusieurs infections sexuellement transmissibles. «Entre deux jeunes qui n'ont jamais eu de rapport sexuel, le dépistage n'est pas nécessaire. Le problème se pose pour les rapports qui suivent, où les jeunes ont tendance à se faire confiance et ne ressentent pas forcément le besoin d'aller faire un test», signale l'animatrice du planning familial.
Ensuite, «les étudiants vont seulement se faire dépister quand ils ont eu une conduite à risque», confirme Benjamin Chkroun, le délégué général de l'Usem. «Et bien souvent, ils ne font qu'un test VIH, en oubliant qu'il existe les infections sexuellement transmissibles comme les hépatites ou les chlamydia, qu'il faut aussi dépister».
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Enquête de santé : la vaccination en questions, ce soir à 20h35 sur France 5 __ allodocteur.fr
Après le scandale du vaccin de l'hépatite B, la polémique autour de celui de la grippe A, les doutes émis envers celui contre le cancer du col de l'utérus, la nécessité de la vaccination est aujourd'hui de plus en plus remise en cause. "Vaccins : le virus du doute", un documentaire et un débat à suivre sur France 5, mardi 14 février à 20h35.
Depuis l'origine de son utilisation, le vaccin fascine autant qu'il dérange. Quand Pasteur a eu mis au point celui contre la rage, toute l'Europe a fait la queue devant son laboratoire. Mais le principe même d'inoculer un virus fait peur.
Alors, quelques années plus tard, en 1902, quand la France a voulu lancer sa toute première campagne générale contre la variole, il a fallu menacer d'amendes et de prison pour que le peuple se fasse vacciner !
L'histoire donne cependant raison à Pasteur. Le nombre de cas de variole diminue et la vaccination se généralise à d'autres maladies : typhus, tuberculose, coqueluche... Après la Seconde Guerre mondiale, la fabrication devient industrielle. On établit des campagnes nationales, des vaccins obligatoires.
À la fin des annees 90, tout change. Certaines personnes vaccinées contre l'hépatite B déclarent, dans les mois qui suivent, une sclérose en plaques. Le scandale éclate. Mais y a-t-il un lien entre la maladie et le vaccin ? Ce documentaire enquête...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Après le scandale du vaccin de l'hépatite B, la polémique autour de celui de la grippe A, les doutes émis envers celui contre le cancer du col de l'utérus, la nécessité de la vaccination est aujourd'hui de plus en plus remise en cause. "Vaccins : le virus du doute", un documentaire et un débat à suivre sur France 5, mardi 14 février à 20h35.
Depuis l'origine de son utilisation, le vaccin fascine autant qu'il dérange. Quand Pasteur a eu mis au point celui contre la rage, toute l'Europe a fait la queue devant son laboratoire. Mais le principe même d'inoculer un virus fait peur.
Alors, quelques années plus tard, en 1902, quand la France a voulu lancer sa toute première campagne générale contre la variole, il a fallu menacer d'amendes et de prison pour que le peuple se fasse vacciner !
L'histoire donne cependant raison à Pasteur. Le nombre de cas de variole diminue et la vaccination se généralise à d'autres maladies : typhus, tuberculose, coqueluche... Après la Seconde Guerre mondiale, la fabrication devient industrielle. On établit des campagnes nationales, des vaccins obligatoires.
À la fin des annees 90, tout change. Certaines personnes vaccinées contre l'hépatite B déclarent, dans les mois qui suivent, une sclérose en plaques. Le scandale éclate. Mais y a-t-il un lien entre la maladie et le vaccin ? Ce documentaire enquête...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
IDE depuis Juillet 2015
Re: Actualités 2012
Des cellules souches pour guérir la surdité chez le nourrisson ? - Magicmaman.com
L’agence des médicaments américaine (FDA) vient de donner son accord pour le lancement d’un essai clinique qui tentera de venir à bout de la surdité de perception chez le bébé. Depuis janvier dernier, un traitement a ainsi débuté sur 10 bébés âgés de six semaines à 18 mois et consiste à greffer des cellules souches issues de leur cordon ombilical.
Ce traitement, qui a déjà fonctionné pour d’autres pathologies, pourrait donc soigner la lésion des organes sensoriels tels que les cellules de l'oreille interne et le nerf cochléaire à l’origine de la surdité. Si ces essais cliniques aboutissent à des résultats positifs, il faudra en revanche agir très tôt pour traiter la surdité chez le nourrisson car tout se joue dans les premiers mois. Selon le parrain de l’étude, le Dr James Baumgartner de l’Université du Texas, « les enfants n'ont que 18 mois pour acquérir les capacités du langage et s'ils ne peuvent pas entendre, ils ne pourront pas parler normalement. »Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L’agence des médicaments américaine (FDA) vient de donner son accord pour le lancement d’un essai clinique qui tentera de venir à bout de la surdité de perception chez le bébé. Depuis janvier dernier, un traitement a ainsi débuté sur 10 bébés âgés de six semaines à 18 mois et consiste à greffer des cellules souches issues de leur cordon ombilical.
Ce traitement, qui a déjà fonctionné pour d’autres pathologies, pourrait donc soigner la lésion des organes sensoriels tels que les cellules de l'oreille interne et le nerf cochléaire à l’origine de la surdité. Si ces essais cliniques aboutissent à des résultats positifs, il faudra en revanche agir très tôt pour traiter la surdité chez le nourrisson car tout se joue dans les premiers mois. Selon le parrain de l’étude, le Dr James Baumgartner de l’Université du Texas, « les enfants n'ont que 18 mois pour acquérir les capacités du langage et s'ils ne peuvent pas entendre, ils ne pourront pas parler normalement. »Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
SYSTÈME D – Le « 115 des particuliers », petit bijou de solidarité sur Facebook, pose question
L'initiative prend de l'ampleur. Sur Facebook, le groupe du "115 du particulier" frôle maintenant les 5 500 "amis", une dizaine de jours après sa mise en route par une dizaine de bénévoles. L'ambition : "recueillir les intentions de dons matériels comme : HÉBERGEMENTS, couverture, vêtements, douche, nourriture... Créant ainsi une plateforme où, en concertation avec toutes 'les bonnes volontés', il propose, relaie, coordonne et dispatche les dons vers leurs destinataires, soit les SDF."
Sur la page Facebook du groupe, c'est donc un déchaînement d'élans de solidarité et de demandes de dépannage. Dominique Benaoun y lance un appel "pour un tout jeune couple que je connais, j'ai leur accord, ils ont un petit bébé et aucun chauffage même en étant en loyer, je recherche un chauffage bain d'huile c'est plus sécurisant, me contacter svp sur Toulouse". Plus bas, Salrat Clure se propose : "Des demandes sur Limoges (87) ou les environs?? Peux fournir boissons chaudes, repas, douche et hébergement provisoire (pour femme ou couple)". Ou encore, Brann du Senon signale : "A Toulouse, à l'entrée de la rocade venant de Foix, un SDF a bâti un abri de fortune avec des PARAPLUIES ! Est-ce que quelqu'un peut se rendre sur place pour lui demander si ça va et connaître ses besoins ? Merci pour lui".
Image extraite du groupe Facebook du 115 des Particuliers. DR
Il y a une semaine, le blog de Rue89 "Chez Francis" rencontrait les initiateurs de cette audacieuse entreprise. A son origine, "Cédric Lebert et Brann du Senon ne se connaissent pas. Le premier est un artiste peintre de 41 ans, qui vit dans une fermette près du Mans après avoir passé quinze ans entre squats et rue. Le second a 51 ans et vit 'dans les bois, en caravane, avec pas grand-chose, du côté de Nemours' en Seine-et-Marne. Il a passé un an à la rue."
Dans un second article de Rue89, le 14 février, Brann du Senon, qui accueille lui-même un SDF de 47 ans dans sa caravane depuis le début de l'action, confesse : "On est un peu dépassés par l'ampleur du mouvement." Puis tire un premier bilan : "Ce qui est sûr, c'est qu'on a traité entre 60 et 80 cas, dont une vingtaine de logements."
Dessin "Francis et les annonces" issu du blog Chez Francis, de Rue89. © Aurélie Champagne / Olivier Volpi
Face à cette curiosité de solidarité citoyenne, les réactions sont ici émerveillées, là sceptiques. On ne sait plus trop si le groupe Facebook relève de l'initiative révolutionnaire – avec en toile de fond la question des nouveaux usages des réseaux sociaux qui, finalement, ne créent pas que des liens virtuels –, ou de la débrouillardise hasardeuse, voire périlleuse.
Le Nouvel Observateur relaie ainsi quelques réactions des pontes des associations de l'urgence sociale : "Si le directeur de l'action sociale de la Croix-Rouge, Didier Piard, salue 'l'initiative citoyenne' (...), il est 'prudent' quand à l'hébergement qui 'peut poser certaines difficultés des deux côtés'. 'Il peut y avoir de la bonne volonté dans cette initiative mais, derrière, il peut aussi y avoir une réalité qui dépasse les gens qui accueillent les sans-abri', commente aussi la directrice générale du Samu social de Paris, Stefania Parigi, ajoutant que 'quand on s'engage auprès de quelqu'un pour l'aider, on doit aller jusqu'au bout'."
Même écho dans l'association des Enfants du canal, dont le directeur s'exprime dans ce reportage de BFM TV :
Le "115 des particuliers" se défend toutefois d'empiéter sur le terrain des associations d'aide sociale. Il met d'ailleurs les choses au clair dans son profil Facebook : "Le 115 du Particulier n'a pas la prétention de se substituer aux travailleurs sociaux , ni même aux associations, mais de proposer et de réfléchir à 'un coup de main' supplémentaire". Et réfléchit d'ailleurs à une collaboration avec des structures plus aguerries, comme le Secours populaire ou Emmaüs, note le Nouvel Observateur. Dans Rue89, Brann assure que désormais, "le Secours populaire nous donne un coup de main en nous ouvrant leur plate-forme téléphonique pour relayer nos offres. On a aussi des recteurs de mosquée qui nous ont entendus. Ils relaient notre appel et proposent d'ouvrir certaines mosquées aux sans-abri. Ceci dit, il en est de même des hébergements temporaire set encore plus des mises à l'abri ouvertes spécialement pour le plan grand froid." Bref, le mouvement est lancé, et fait son bonhomme de chemin.
Par ailleurs, l'argument d'une aide qui serait contre-productive car trop temporaire ne fonctionne qu'à moitié, quand on sait que l'hébergement d'urgence, et encore plus les "mises à l'abri" ouvertes dans le cadre du plan grand froid, n'ont rien de durables non plus. Pour un particulier, il s'agit par contre d'accepter de se confronter à des personnes qui souffrent, pour certaines, de troubles ou d'addictions. Selon une enquête de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), rappelle Rue89, "un tiers des sans-abri franciliens souffrent de troubles psychotiques, ou présentent au moins une addiction à l'alcool, à une drogue ou à un médicament".
Le manque criant de moyens et notamment de places dans les foyers d'hébergement ouvre en tout cas une brèche, dans laquelle le vent de solidarité des particuliers – qui se réveille surtout par temps hivernal – s'engouffre. Est-ce leur rôle ? Dans Marianne 2, l'économiste et écrivain Christian Jacquiau voit, dans l'initiative du "115 des particuliers", l'aboutissement d'une tendance qu'il déplore : "Le recul de l'État et des services publics (...) conduit chaque jour davantage à transférer sur l'individu ce qui est du ressort du collectif."
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'initiative prend de l'ampleur. Sur Facebook, le groupe du "115 du particulier" frôle maintenant les 5 500 "amis", une dizaine de jours après sa mise en route par une dizaine de bénévoles. L'ambition : "recueillir les intentions de dons matériels comme : HÉBERGEMENTS, couverture, vêtements, douche, nourriture... Créant ainsi une plateforme où, en concertation avec toutes 'les bonnes volontés', il propose, relaie, coordonne et dispatche les dons vers leurs destinataires, soit les SDF."
Sur la page Facebook du groupe, c'est donc un déchaînement d'élans de solidarité et de demandes de dépannage. Dominique Benaoun y lance un appel "pour un tout jeune couple que je connais, j'ai leur accord, ils ont un petit bébé et aucun chauffage même en étant en loyer, je recherche un chauffage bain d'huile c'est plus sécurisant, me contacter svp sur Toulouse". Plus bas, Salrat Clure se propose : "Des demandes sur Limoges (87) ou les environs?? Peux fournir boissons chaudes, repas, douche et hébergement provisoire (pour femme ou couple)". Ou encore, Brann du Senon signale : "A Toulouse, à l'entrée de la rocade venant de Foix, un SDF a bâti un abri de fortune avec des PARAPLUIES ! Est-ce que quelqu'un peut se rendre sur place pour lui demander si ça va et connaître ses besoins ? Merci pour lui".
Image extraite du groupe Facebook du 115 des Particuliers. DR
Il y a une semaine, le blog de Rue89 "Chez Francis" rencontrait les initiateurs de cette audacieuse entreprise. A son origine, "Cédric Lebert et Brann du Senon ne se connaissent pas. Le premier est un artiste peintre de 41 ans, qui vit dans une fermette près du Mans après avoir passé quinze ans entre squats et rue. Le second a 51 ans et vit 'dans les bois, en caravane, avec pas grand-chose, du côté de Nemours' en Seine-et-Marne. Il a passé un an à la rue."
Dans un second article de Rue89, le 14 février, Brann du Senon, qui accueille lui-même un SDF de 47 ans dans sa caravane depuis le début de l'action, confesse : "On est un peu dépassés par l'ampleur du mouvement." Puis tire un premier bilan : "Ce qui est sûr, c'est qu'on a traité entre 60 et 80 cas, dont une vingtaine de logements."
Dessin "Francis et les annonces" issu du blog Chez Francis, de Rue89. © Aurélie Champagne / Olivier Volpi
Face à cette curiosité de solidarité citoyenne, les réactions sont ici émerveillées, là sceptiques. On ne sait plus trop si le groupe Facebook relève de l'initiative révolutionnaire – avec en toile de fond la question des nouveaux usages des réseaux sociaux qui, finalement, ne créent pas que des liens virtuels –, ou de la débrouillardise hasardeuse, voire périlleuse.
Le Nouvel Observateur relaie ainsi quelques réactions des pontes des associations de l'urgence sociale : "Si le directeur de l'action sociale de la Croix-Rouge, Didier Piard, salue 'l'initiative citoyenne' (...), il est 'prudent' quand à l'hébergement qui 'peut poser certaines difficultés des deux côtés'. 'Il peut y avoir de la bonne volonté dans cette initiative mais, derrière, il peut aussi y avoir une réalité qui dépasse les gens qui accueillent les sans-abri', commente aussi la directrice générale du Samu social de Paris, Stefania Parigi, ajoutant que 'quand on s'engage auprès de quelqu'un pour l'aider, on doit aller jusqu'au bout'."
Même écho dans l'association des Enfants du canal, dont le directeur s'exprime dans ce reportage de BFM TV :
Le "115 des particuliers" se défend toutefois d'empiéter sur le terrain des associations d'aide sociale. Il met d'ailleurs les choses au clair dans son profil Facebook : "Le 115 du Particulier n'a pas la prétention de se substituer aux travailleurs sociaux , ni même aux associations, mais de proposer et de réfléchir à 'un coup de main' supplémentaire". Et réfléchit d'ailleurs à une collaboration avec des structures plus aguerries, comme le Secours populaire ou Emmaüs, note le Nouvel Observateur. Dans Rue89, Brann assure que désormais, "le Secours populaire nous donne un coup de main en nous ouvrant leur plate-forme téléphonique pour relayer nos offres. On a aussi des recteurs de mosquée qui nous ont entendus. Ils relaient notre appel et proposent d'ouvrir certaines mosquées aux sans-abri. Ceci dit, il en est de même des hébergements temporaire set encore plus des mises à l'abri ouvertes spécialement pour le plan grand froid." Bref, le mouvement est lancé, et fait son bonhomme de chemin.
Par ailleurs, l'argument d'une aide qui serait contre-productive car trop temporaire ne fonctionne qu'à moitié, quand on sait que l'hébergement d'urgence, et encore plus les "mises à l'abri" ouvertes dans le cadre du plan grand froid, n'ont rien de durables non plus. Pour un particulier, il s'agit par contre d'accepter de se confronter à des personnes qui souffrent, pour certaines, de troubles ou d'addictions. Selon une enquête de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), rappelle Rue89, "un tiers des sans-abri franciliens souffrent de troubles psychotiques, ou présentent au moins une addiction à l'alcool, à une drogue ou à un médicament".
Le manque criant de moyens et notamment de places dans les foyers d'hébergement ouvre en tout cas une brèche, dans laquelle le vent de solidarité des particuliers – qui se réveille surtout par temps hivernal – s'engouffre. Est-ce leur rôle ? Dans Marianne 2, l'économiste et écrivain Christian Jacquiau voit, dans l'initiative du "115 des particuliers", l'aboutissement d'une tendance qu'il déplore : "Le recul de l'État et des services publics (...) conduit chaque jour davantage à transférer sur l'individu ce qui est du ressort du collectif."
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Le nombre de Français vivant seuls a augmenté de 50 % depuis 1990
N'y voyez rien d'anodin si l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a choisi le jour de la Saint-Valentin pour publier une étude sur la solitude et la vie de couple des Français. "En ce jour où l'attention est focalisée sur les gens en couple, nous voulions proposer un portrait plus fidèle de la situation de l'ensemble des Français", explique Pascale Breuil, responsable de l'unité des études démographiques et sociales à l'Insee.
Et l'élément majeur de l'étude, c'est justement la forte progression des personnes vivant seules. Elles sont plus de 9 millions aujourd'hui en France, contre 6 millions en 1990. Soit une hausse de 50 % en à peine plus vingt ans. Le vieillissement démographique explique en partie cette évolution, puisque sur les 9 millions de personnes résidant seules, la moitié est âgée de 60 ans ou plus (44 %). Chez les seniors vivants seuls, les femmes sont assez logiquement majoritaires, à 38 % contre 17 % pour les hommes. Davantage confrontées au veuvage, car elles sont généralement plus jeunes que leurs conjoints, elles vivent en outre plus longtemps en moyenne.
ÉVOLUTION DES COMPORTEMENTS
Au-delà de la démographie, l'évolution des comportements est également à prendre en compte. Pour commencer, les jeunes âgés de 20 à 29 ans s'installent moins rapidement en couple après avoir quitté le cocon familial et sont 18 % à opter pour l'habitat en solo. Ensuite, c'est surtout en milieu de vie – entre 30 et 59 ans – qu'il devient de plus en plus fréquent de résider seul. En cause, la fragilité des unions. Les hommes (15 % de cette tranche d'âge) sont les plus touchés. D'abord, parce qu'ils se mettent en couple plus tardivement, ensuite, car ils obtiennent plus rarement la garde des enfants en cas de séparation.
A noter qu'il existe des disparités de situations selon les catégories sociales. Entre 30 et 59 ans, les employés forment le plus gros contingent de personnes vivant seules (18 %), devant les ouvriers (16 %). A l'inverse, seuls 10 % des agriculteurs habitent seuls. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu'ils vivent plus en couple que la moyenne : ils sont nombreux à habiter avec leurs parents sur l'exploitation familiale. Les artisans-commerçants et les cadres sont, eux, plus souvent en couple que la moyenne. "Les premiers exercent des professions, où ils ont souvent besoin d'une compagne à leurs côtés, analyse Pascale Breuil. Les seconds ont un niveau de vie plus élevé, ce qui est plus attractif pour une éventuelle compagne et favorise donc la vie de couple."
CHEZ LES FEMMES, L'AMOUR EST DANS LE PRÉ
Chez les femmes, les championnes de la vie de couple sont les agricultrices : 88 % d'entre elles habitent avec un conjoint. Bien moins nombreuses que les hommes à exercer cette profession, elles sont très souvent mariées avec un agriculteur. A l'inverse des hommes, les femmes cadres semblent moins se faire à la vie de couple. 17,8 % d'entre elles vivent seules, contre 11,7 % chez les employées et 11,1 % chez les ouvrières. "Les femmes cadres ont des aspirations différentes, font passer leur carrière avant leur vie sentimentale et sont moins disponibles pour des rencontres", explique Pascale Breuil. Cependant, l'écart avec les autres catégories sociales se réduit progressivement depuis 1990.
Enfin, il existe des disparités géographiques. La région Pays de la Loire, est la championne toutes catégories de la vie de couple. Trois quarts des personnes y sont en couple. "C'est une région où les divorces sont moins fréquents et où subsistent les modèles familiaux traditionnels", explique Pascale Breuil. Tout l'inverse de la Martinique, où seule la moitié des 30-59 ans vit en couple. "Une région où il y a beaucoup de familles monoparentales, où traditionnellement la place de la mère est centrale et où les difficultés économiques et la pénurie de logements maintient nombre de personnes au domicile de leurs parents", poursuit la démographe. En France métropolitaine, l'Ile-de-France et la Corse remportent la palme des régions où l'on vit le plus souvent seul.
Cette forte progression du nombre de personnes vivant seules n'est pas sans conséquence sur la demande en logements. L'Insee produit régulièrement des projections du nombre de logements à prévoir en fonction de ces nouveaux facteurs, précise Pascale Breuil. Reste alors aux politiques de les prendre en considération.
Pauline Pellissier
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N'y voyez rien d'anodin si l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a choisi le jour de la Saint-Valentin pour publier une étude sur la solitude et la vie de couple des Français. "En ce jour où l'attention est focalisée sur les gens en couple, nous voulions proposer un portrait plus fidèle de la situation de l'ensemble des Français", explique Pascale Breuil, responsable de l'unité des études démographiques et sociales à l'Insee.
Et l'élément majeur de l'étude, c'est justement la forte progression des personnes vivant seules. Elles sont plus de 9 millions aujourd'hui en France, contre 6 millions en 1990. Soit une hausse de 50 % en à peine plus vingt ans. Le vieillissement démographique explique en partie cette évolution, puisque sur les 9 millions de personnes résidant seules, la moitié est âgée de 60 ans ou plus (44 %). Chez les seniors vivants seuls, les femmes sont assez logiquement majoritaires, à 38 % contre 17 % pour les hommes. Davantage confrontées au veuvage, car elles sont généralement plus jeunes que leurs conjoints, elles vivent en outre plus longtemps en moyenne.
ÉVOLUTION DES COMPORTEMENTS
Au-delà de la démographie, l'évolution des comportements est également à prendre en compte. Pour commencer, les jeunes âgés de 20 à 29 ans s'installent moins rapidement en couple après avoir quitté le cocon familial et sont 18 % à opter pour l'habitat en solo. Ensuite, c'est surtout en milieu de vie – entre 30 et 59 ans – qu'il devient de plus en plus fréquent de résider seul. En cause, la fragilité des unions. Les hommes (15 % de cette tranche d'âge) sont les plus touchés. D'abord, parce qu'ils se mettent en couple plus tardivement, ensuite, car ils obtiennent plus rarement la garde des enfants en cas de séparation.
A noter qu'il existe des disparités de situations selon les catégories sociales. Entre 30 et 59 ans, les employés forment le plus gros contingent de personnes vivant seules (18 %), devant les ouvriers (16 %). A l'inverse, seuls 10 % des agriculteurs habitent seuls. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu'ils vivent plus en couple que la moyenne : ils sont nombreux à habiter avec leurs parents sur l'exploitation familiale. Les artisans-commerçants et les cadres sont, eux, plus souvent en couple que la moyenne. "Les premiers exercent des professions, où ils ont souvent besoin d'une compagne à leurs côtés, analyse Pascale Breuil. Les seconds ont un niveau de vie plus élevé, ce qui est plus attractif pour une éventuelle compagne et favorise donc la vie de couple."
CHEZ LES FEMMES, L'AMOUR EST DANS LE PRÉ
Chez les femmes, les championnes de la vie de couple sont les agricultrices : 88 % d'entre elles habitent avec un conjoint. Bien moins nombreuses que les hommes à exercer cette profession, elles sont très souvent mariées avec un agriculteur. A l'inverse des hommes, les femmes cadres semblent moins se faire à la vie de couple. 17,8 % d'entre elles vivent seules, contre 11,7 % chez les employées et 11,1 % chez les ouvrières. "Les femmes cadres ont des aspirations différentes, font passer leur carrière avant leur vie sentimentale et sont moins disponibles pour des rencontres", explique Pascale Breuil. Cependant, l'écart avec les autres catégories sociales se réduit progressivement depuis 1990.
Enfin, il existe des disparités géographiques. La région Pays de la Loire, est la championne toutes catégories de la vie de couple. Trois quarts des personnes y sont en couple. "C'est une région où les divorces sont moins fréquents et où subsistent les modèles familiaux traditionnels", explique Pascale Breuil. Tout l'inverse de la Martinique, où seule la moitié des 30-59 ans vit en couple. "Une région où il y a beaucoup de familles monoparentales, où traditionnellement la place de la mère est centrale et où les difficultés économiques et la pénurie de logements maintient nombre de personnes au domicile de leurs parents", poursuit la démographe. En France métropolitaine, l'Ile-de-France et la Corse remportent la palme des régions où l'on vit le plus souvent seul.
Cette forte progression du nombre de personnes vivant seules n'est pas sans conséquence sur la demande en logements. L'Insee produit régulièrement des projections du nombre de logements à prévoir en fonction de ces nouveaux facteurs, précise Pascale Breuil. Reste alors aux politiques de les prendre en considération.
Pauline Pellissier
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
L’homoparentalité en campagne (452)
Indéniablement de plus en plus d'enfants sont élevés par des adultes du même sexe. Tout logiquement, depuis une ou deux décennies, les personnes homosexuelles revendiquent haut et fort d’être reconnues socialement, et donc juridiquement, comme capables d’élever des enfants. Et ajoutons, pour couper court à tout faux débat, qu'elles le sont.
Mieux, nombre exigent le droit d’être parents, soit par l’adoption classique d’un enfant délaissé, soit par la combinaison du recours aux procréations assistées avec donneur et l’adoption.
Le débat est ouvert. Nul n'ignore aujourd'hui que François Hollande, parmi d'autres, s'est prononcé tant pour le mariage homosexuel que pour l'adoption d'enfants par des coupkes homosexuels ; en revanche, après avoir donné le sentiment d'être favorable, le président sortant-candidat prochain s'y est radicalement déclaré opposé au point de satisfaire Chrintine Boutin qui se "désiste" en sa faveur.
En tout état de cause, par-delà le positionnement clientéliste, ce dossier devient rapidement polémique dans la mesure où se jouent de nombreuses représentations de la famille, sinon des droits de chacun : droit à un enfant ou droit de l’enfant à des parents.
Il n’est donc pas choquant que dans une approche objective du fait familial, avec le souci d’amener les lycéens à réfléchir et à s’interroger, l’Education nationale ait souhaité ne pas passer à côté de cette nouvelle dimension en décidant qu'à partir de septembre 2012 les familles homoparentales seraient étudiées dans les classes de terminales littéraires dans tous les lycées français. (voir mon post 437)
Un fait existe et tout logiquement il appelle à ce que le droit se positionne : légal ou pas légal ? Et bien évidemment, sur ce sujet comme sur d’autres, le sens de l’histoire va dans la reconnaissance de nouvelles libertés. Une dimension moderne essentielle veut en outre que l’on se nourrisse de qui se décide dans des pays voisins. Or certains pays sont ici bien « en avance » sur nous.
Les lois sur la bioéthique n’ont sûrement pas consacré les avancées que certains attendaient. Ainsi l’accès à la procréation assistée reste réservée aux couples hétérosexuels, mariés ou non, ayant une projet d’enfant, mais pas aux couples homosexuels.
Plus largement notre droit ne consacre pas le droit à l’enfant et certainement pas le droit à adopter que revendiquent les couples homosexuels. La Cour de cassation reste ferme sur les principes. Ainsi récemment elle a refusé que puissent être inscrits à l’état-civil français des enfants conçus à l’étranger à à l’initiative de couples homosexuels qui entendaient forcer la main aux autorités françaises au nom de l’intérêt des enfants ainsi conçus.
Pour autant, par une stratégie de petits pas, procédure judiciaire après procédure, des décisions interviennent qui consacrent une certaine reconnaissance de l’homoparentalité. Il y a quelques jours encore une juge aux affaires familiales de Bayonne n’est-elle pas venue reconnaître l’exercice conjoint de l’autorité parentale entre deux femmes homosexuelles pacsées, la mère biologique et juridique acceptant en l’espèce de partager avec sa compagne, dont les qualités humaines sont unanimement saluées, ses droits sur son enfant.
Et pourquoi pas ! Je le repète, des personnes se revendiquant comme homosexuelles peuvent élever dans de bonnes conditions des enfants. Elles peuvent apporter protection, affection, stabilité, cadrage, etc. bref tout ce que l’on souhaite pour un enfant dans les standards occidentaux modernes. Donc tout logiquement, des juges en font le constat et l’actent juridiquement sachant que notre droit ne s’oppose pas à ce qu’une personne qui n’est pas le parent biologique se voit dotée - sans que rien soit définitif- d’attributs de l’autorité parentale. Un juge se prononce, sous couvert d’appel, après que le procureur de la République ait donné son avis.
Peut être faudrait-il que notre droit soit moins restrictif ; en tout cas, il se s'oppose pas à cette co-responsabilité qui répond à une realité. En tout cas, il serait souhaitable qu’il vienne donner un statut aux tierces personnes, quel que soit leur sexe, qui élèvent un enfant sans être pour autant leur géniteur. C’est la question des beaux pères et des belles-mères. Et pourquoi pas, du compagnon ou de la compagne du même sexe du géniteur qui vit avec les enfants.
Il ne s’agit pas de donner à celui-là autre chose que le pouvoir de décider des actes de la vie courante. Sans concurrencer l’autre parent biologique, le père ou la mère juridique.
Ce statut du tiers pour lequel nous militons depuis trois décennies au moins est toujours en suspend – le chef de l’Etat s’était engagé à le faire voter. Constatons que le projet Morano, au demeurant contestable quand il laisse les parents libres de décider des pouvoirs des beaux-parents quand il faudrait que la loi impose à tous les enfants de France d’obéir à l’adulte avec lequel ils vivent -, n'aura pas vu le jour durant ce quinquennat (voir mes posts sur le sujet).
Ainsi, il ne s’agit pas qu’un enfant puisse avoir deux pères ou deux mères égaux en droit. Dans notre culture juridique on a au mieux un père et une mère qui plus est aujourd'hui, après une longue lutte, égaux en droit. Certes par l’adoption simple on peut avoir deux filiations paternelles ou maternelles dans l'hypothèse où les parents biologiques sont vivants, mais ce filiations ne sont pas égales: l’adoptant ou les adoptants exerce(nt) les droits d’autorité parentale. Il(s) peu(ven)t même donner son (leur) nom à l’enfant, mais la filiation première subsiste.
Tout logiquement la Cour de cassation et le législateur refugié derrière la cour suprême pour ne choquer personne tiennent encore – et à juste titre – à ce qu’un enfant ait au plus une filiation paternelle et une filiation maternelle en référence un peu à l’ordre naturel des choses. En revanche, force est de cnstater que rien n'oblige des parents à établir leur filiation avec un enfant, donc des enfants peuvent être sans filiation du fait du bon vouloir de leurs géniteurs !
Cette position qui permet légalement d'élever un enfant ne satisfait pas les couples homosexuels pour qui l’homoparentalité va jusqu’à la reconnaissance de la filiation sur l'enfant des deux membres du couple par-delà l’exercice des attributs de l’autorité parentale. L’enfant aurait deux pères ou deux mères, et trois s’il y a eu adoption simple. Il suffirait que deux personnes se présentent à la mairie pour reconnaitre un enfant, peu importe qu’ils soient du même sexe !
Instinctivement le corps social n’accepte pas majoritairement de décrocher de la filiation maternelle et de la filiation paternelle. Sans doute un reste d’influence judéo-chrétienne ! Sans doute aussi parce que chacun se dit que si l’on ouvre la boite de pandore en permettant à chacun de faire ce qui lui plait quand il lui plait, c’est la déconstruction du système de filiation et donc de référence qui s’engagera. Plus aucune limite ne pourra être posée. Ainsi quid de l'interdit de l’inceste ?
Benoîtement pour illustrer le propos et faire sourire, pourquoi, si l’on décroche d’une référence paternelle et d’une référence maternelle, se contentrer de deux filiaitons ? Pourquoi trois ou quatre bons amis, équilibrés et s'aipmant à la vie à la mort, ne pourraient-ils pas décider, avec la caution de la loi d’être parents ensemble d' un ou plusieurs enfant ?
Ils seraient co-parents à égalité sans référence à leur sexe. On peut bien acheter un appartement à plusieurs, pourquoi ne pas être parents à plusieurs ? Au nom de quoi interdire à ces gens bien, débordants d’amour, s’aimant et soucieux d’aimer pleinement un enfant , de former un tel projet ?
En d’autres termes, oui à la reconnaissance de responsabilités partagées entre personnes y compris du même sexe élevant un enfant, mais ne touchons pas au fait qu’un enfant ne puisse avoir qu’un père et qu’une mère légaux.
En toute hypothèse de telles évolutions méritent reflexion et déjà l’affirmation de points de repères pour poser le débat. Ainsi j’entends que l’on mette en évidence le droit de tout un chacun à un enfant. Reste à savoir comment on peut « gager » ce droit. Car reconnaitre un droit sans qu’il puisse s’exercer est une escroquerie ! Mais plus important et pour le coup concrétisable est l’affirmation du droit de tout enfant, y compris porteur de handicaps, à des parents qui l’élèvent comme tel. La société peut gager ce droit là ; pas le premier.
Se battre pour les libertés ne signifie pas accepter n’importe quelle évolution au nom du fait qu’il s’agit d’une innovation. Encore moins si pour satisfaire certains on déconstruit tout un système majeur pour une société comme l'est la filiation.
PS. Où il est demontré que les debats de société traversent les champs politiques. Mon positionnement n'est pas référé à une quelconque approche religieuse ; je reste convaincu qu'un enfant n'est pas un objet qui appartiendrait aux adultes. J'entends le désir des adultes; je privilégie le souci des enfants et tel me paraît devoir être la responsabilité des pouvoirs publics
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Indéniablement de plus en plus d'enfants sont élevés par des adultes du même sexe. Tout logiquement, depuis une ou deux décennies, les personnes homosexuelles revendiquent haut et fort d’être reconnues socialement, et donc juridiquement, comme capables d’élever des enfants. Et ajoutons, pour couper court à tout faux débat, qu'elles le sont.
Mieux, nombre exigent le droit d’être parents, soit par l’adoption classique d’un enfant délaissé, soit par la combinaison du recours aux procréations assistées avec donneur et l’adoption.
Le débat est ouvert. Nul n'ignore aujourd'hui que François Hollande, parmi d'autres, s'est prononcé tant pour le mariage homosexuel que pour l'adoption d'enfants par des coupkes homosexuels ; en revanche, après avoir donné le sentiment d'être favorable, le président sortant-candidat prochain s'y est radicalement déclaré opposé au point de satisfaire Chrintine Boutin qui se "désiste" en sa faveur.
En tout état de cause, par-delà le positionnement clientéliste, ce dossier devient rapidement polémique dans la mesure où se jouent de nombreuses représentations de la famille, sinon des droits de chacun : droit à un enfant ou droit de l’enfant à des parents.
Il n’est donc pas choquant que dans une approche objective du fait familial, avec le souci d’amener les lycéens à réfléchir et à s’interroger, l’Education nationale ait souhaité ne pas passer à côté de cette nouvelle dimension en décidant qu'à partir de septembre 2012 les familles homoparentales seraient étudiées dans les classes de terminales littéraires dans tous les lycées français. (voir mon post 437)
Un fait existe et tout logiquement il appelle à ce que le droit se positionne : légal ou pas légal ? Et bien évidemment, sur ce sujet comme sur d’autres, le sens de l’histoire va dans la reconnaissance de nouvelles libertés. Une dimension moderne essentielle veut en outre que l’on se nourrisse de qui se décide dans des pays voisins. Or certains pays sont ici bien « en avance » sur nous.
Les lois sur la bioéthique n’ont sûrement pas consacré les avancées que certains attendaient. Ainsi l’accès à la procréation assistée reste réservée aux couples hétérosexuels, mariés ou non, ayant une projet d’enfant, mais pas aux couples homosexuels.
Plus largement notre droit ne consacre pas le droit à l’enfant et certainement pas le droit à adopter que revendiquent les couples homosexuels. La Cour de cassation reste ferme sur les principes. Ainsi récemment elle a refusé que puissent être inscrits à l’état-civil français des enfants conçus à l’étranger à à l’initiative de couples homosexuels qui entendaient forcer la main aux autorités françaises au nom de l’intérêt des enfants ainsi conçus.
Pour autant, par une stratégie de petits pas, procédure judiciaire après procédure, des décisions interviennent qui consacrent une certaine reconnaissance de l’homoparentalité. Il y a quelques jours encore une juge aux affaires familiales de Bayonne n’est-elle pas venue reconnaître l’exercice conjoint de l’autorité parentale entre deux femmes homosexuelles pacsées, la mère biologique et juridique acceptant en l’espèce de partager avec sa compagne, dont les qualités humaines sont unanimement saluées, ses droits sur son enfant.
Et pourquoi pas ! Je le repète, des personnes se revendiquant comme homosexuelles peuvent élever dans de bonnes conditions des enfants. Elles peuvent apporter protection, affection, stabilité, cadrage, etc. bref tout ce que l’on souhaite pour un enfant dans les standards occidentaux modernes. Donc tout logiquement, des juges en font le constat et l’actent juridiquement sachant que notre droit ne s’oppose pas à ce qu’une personne qui n’est pas le parent biologique se voit dotée - sans que rien soit définitif- d’attributs de l’autorité parentale. Un juge se prononce, sous couvert d’appel, après que le procureur de la République ait donné son avis.
Peut être faudrait-il que notre droit soit moins restrictif ; en tout cas, il se s'oppose pas à cette co-responsabilité qui répond à une realité. En tout cas, il serait souhaitable qu’il vienne donner un statut aux tierces personnes, quel que soit leur sexe, qui élèvent un enfant sans être pour autant leur géniteur. C’est la question des beaux pères et des belles-mères. Et pourquoi pas, du compagnon ou de la compagne du même sexe du géniteur qui vit avec les enfants.
Il ne s’agit pas de donner à celui-là autre chose que le pouvoir de décider des actes de la vie courante. Sans concurrencer l’autre parent biologique, le père ou la mère juridique.
Ce statut du tiers pour lequel nous militons depuis trois décennies au moins est toujours en suspend – le chef de l’Etat s’était engagé à le faire voter. Constatons que le projet Morano, au demeurant contestable quand il laisse les parents libres de décider des pouvoirs des beaux-parents quand il faudrait que la loi impose à tous les enfants de France d’obéir à l’adulte avec lequel ils vivent -, n'aura pas vu le jour durant ce quinquennat (voir mes posts sur le sujet).
Ainsi, il ne s’agit pas qu’un enfant puisse avoir deux pères ou deux mères égaux en droit. Dans notre culture juridique on a au mieux un père et une mère qui plus est aujourd'hui, après une longue lutte, égaux en droit. Certes par l’adoption simple on peut avoir deux filiations paternelles ou maternelles dans l'hypothèse où les parents biologiques sont vivants, mais ce filiations ne sont pas égales: l’adoptant ou les adoptants exerce(nt) les droits d’autorité parentale. Il(s) peu(ven)t même donner son (leur) nom à l’enfant, mais la filiation première subsiste.
Tout logiquement la Cour de cassation et le législateur refugié derrière la cour suprême pour ne choquer personne tiennent encore – et à juste titre – à ce qu’un enfant ait au plus une filiation paternelle et une filiation maternelle en référence un peu à l’ordre naturel des choses. En revanche, force est de cnstater que rien n'oblige des parents à établir leur filiation avec un enfant, donc des enfants peuvent être sans filiation du fait du bon vouloir de leurs géniteurs !
Cette position qui permet légalement d'élever un enfant ne satisfait pas les couples homosexuels pour qui l’homoparentalité va jusqu’à la reconnaissance de la filiation sur l'enfant des deux membres du couple par-delà l’exercice des attributs de l’autorité parentale. L’enfant aurait deux pères ou deux mères, et trois s’il y a eu adoption simple. Il suffirait que deux personnes se présentent à la mairie pour reconnaitre un enfant, peu importe qu’ils soient du même sexe !
Instinctivement le corps social n’accepte pas majoritairement de décrocher de la filiation maternelle et de la filiation paternelle. Sans doute un reste d’influence judéo-chrétienne ! Sans doute aussi parce que chacun se dit que si l’on ouvre la boite de pandore en permettant à chacun de faire ce qui lui plait quand il lui plait, c’est la déconstruction du système de filiation et donc de référence qui s’engagera. Plus aucune limite ne pourra être posée. Ainsi quid de l'interdit de l’inceste ?
Benoîtement pour illustrer le propos et faire sourire, pourquoi, si l’on décroche d’une référence paternelle et d’une référence maternelle, se contentrer de deux filiaitons ? Pourquoi trois ou quatre bons amis, équilibrés et s'aipmant à la vie à la mort, ne pourraient-ils pas décider, avec la caution de la loi d’être parents ensemble d' un ou plusieurs enfant ?
Ils seraient co-parents à égalité sans référence à leur sexe. On peut bien acheter un appartement à plusieurs, pourquoi ne pas être parents à plusieurs ? Au nom de quoi interdire à ces gens bien, débordants d’amour, s’aimant et soucieux d’aimer pleinement un enfant , de former un tel projet ?
En d’autres termes, oui à la reconnaissance de responsabilités partagées entre personnes y compris du même sexe élevant un enfant, mais ne touchons pas au fait qu’un enfant ne puisse avoir qu’un père et qu’une mère légaux.
En toute hypothèse de telles évolutions méritent reflexion et déjà l’affirmation de points de repères pour poser le débat. Ainsi j’entends que l’on mette en évidence le droit de tout un chacun à un enfant. Reste à savoir comment on peut « gager » ce droit. Car reconnaitre un droit sans qu’il puisse s’exercer est une escroquerie ! Mais plus important et pour le coup concrétisable est l’affirmation du droit de tout enfant, y compris porteur de handicaps, à des parents qui l’élèvent comme tel. La société peut gager ce droit là ; pas le premier.
Se battre pour les libertés ne signifie pas accepter n’importe quelle évolution au nom du fait qu’il s’agit d’une innovation. Encore moins si pour satisfaire certains on déconstruit tout un système majeur pour une société comme l'est la filiation.
PS. Où il est demontré que les debats de société traversent les champs politiques. Mon positionnement n'est pas référé à une quelconque approche religieuse ; je reste convaincu qu'un enfant n'est pas un objet qui appartiendrait aux adultes. J'entends le désir des adultes; je privilégie le souci des enfants et tel me paraît devoir être la responsabilité des pouvoirs publics
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
La boîte à outils pour arrêter de fumer
Par Pauline Léna - le 08/02/2012
Plus de 80% des fumeurs désirent cesser, mais la plupart ont peur de ne pas y arriver.
«Il existe désormais de nombreux outils pour arrêter de fumer, tout le monde peut y arriver», martèle le Pr Bertrand Dautzenberg, responsable du service de pneumologie de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris.
Les substituts nicotiniques, méthode la plus utilisée, étaient la cible d'une étude parue dans Tobacco Control en janvier: leur efficacité sur le sevrage tabagique n'est pas démontrée après douze mois. Ce résultat ne remet pas en question leur intérêt au moment de l'arrêt du tabac, même s'il confirme que la nicotine n'est qu'un élément de la dépendance. En outre, la rechute ne signale pas toujours un échec: les études montrent au contraire que le succès dépend du nombre et de la durée des tentatives. En moyenne, la moitié des personnes qui arrêtent de fumer reprennent le tabac, mais, après 45 ans, la majorité des fumeurs réussit à s'arrêter. Chaque rechute est en fait un apprentissage sur les raisons de la reprise.
66.000 morts par anLa nocivité du tabac est clairement établie il est responsable de 66.000 morts par an en France et est la première cause de mortalité évitable. Il est à l'origine de 90% des cancers du poumon et d'un cancer de la vessie sur deux. La fumée a des conséquences sur de nombreuses affections, qu'elle aggrave et rend plus difficiles à traiter. La Haute Autorité de santé recommande ainsi l'arrêt du tabac comme un élément essentiel du traitement de nombreuses maladies (diabète, hypertension artérielle, hépatite B, insuffisance rénale ou maladie de Crohn…).

Les bénéfices de l'arrêt sont également très nets. Sans tabac, les chances de guérir d'un cancer du poumon sont multipliées par deux et après un infarctus, le risque de récidive est divisé par deux. Arrêter de fumer avant une intervention chirurgicale divise également par trois le risque de complications des cicatrices. «Les effets positifs peuvent parfois être ressentis très rapidement, rappelle le Pr Alain Didier, chef du pôle voies respiratoires du CHU de Toulouse. La peau perd son teint grisâtre, l'essoufflement disparaît peu à peu, le goût et l'odorat reviennent.»
Sans aide, 3 à 5% de réussitePlus de 80% des fumeurs désirent s'arrêter mais ont peur de ne pas y arriver, persuadés que seule une volonté de fer garantit le succès. La dépendance au tabac doit pourtant être prise en charge comme toute autre maladie. «Aucun médecin ne dirait à un patient atteint d'un cancer, qui tue également 50 % des malades: “Vous avez un cancer, je vous propose de vous soigner mais il faut commencer par vous motiver. Revenez quand vous serez prêt, je vous aiderai”, souligne le Pr Dautzenberg. C'est au médecin de prendre la décision, comme pour un diabète, en proposant de l'aide lorsque la motivation n'est pas suffisante.»
Sans aide, de 3 à 5% des personnes qui arrêtent de fumer passent les douze premiers mois sans tabac. Les traitements permettent de faire monter ce chiffre à 15 %. «Le conseil minimal n'est pas suffisant car, lorsqu'on demande aux patients s'ils ont envie d'arrêter, 20% seulement répondent oui, car ils entendent: “Êtes-vous capable d'arrêter?” Si on leur dit qu'on peut les faire arrêter avec une prescription, 90 % acceptent d'essayer», ajoute le Dr Raoul Harf, responsable de la consultation tabac au service pneumologie du CHU Lyon-Sud.
PsychothérapieLes substituts nicotiniques aident à lutter contre la sensation de manque, à l'origine de la dépendance et raison principale d'allumer une cigarette. «Leur faible efficacité est souvent liée à un dosage trop approximatif lorsqu'il est fait par le fumeur lui-même» rappelle le Pr Vincent Durlach, interniste spécialisé en addictologie à la faculté de médecine de Reims. Le médecin peut aussi prescrire des médicaments dont les effets secondaires nécessitent une surveillance renforcée.
Il a été prouvé que la psychothérapie comportementale améliore l'efficacité des traitements, mais plus généralement, toute aide extérieure est utile. L'efficacité des autres méthodes comme l'acupuncture, l'homéopathie ou l'hypnose n'a pas été démontrée de façon scientifique, mais elles peuvent apporter un soutien à certains patients. «Dès lors qu'elles ne sont pas dangereuses et qu'elles ne s'appuient pas trop sur la crédulité ou le portefeuille de mes patients, je ne m'y oppose jamais», indique le Dr Harf.
Disposant de traitements pour l'arrêt initial du tabac, les spécialistes s'avouent encore largement impuissants pour empêcher les fumeurs de rechuter. Ils attendent des avancées pharmaceutiques, mais aussi les moyens de prendre en charge les fumeurs au long cours, comme cela est déjà en place pour d'autres addictions.
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Par Pauline Léna - le 08/02/2012
Plus de 80% des fumeurs désirent cesser, mais la plupart ont peur de ne pas y arriver.
«Il existe désormais de nombreux outils pour arrêter de fumer, tout le monde peut y arriver», martèle le Pr Bertrand Dautzenberg, responsable du service de pneumologie de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris.
Les substituts nicotiniques, méthode la plus utilisée, étaient la cible d'une étude parue dans Tobacco Control en janvier: leur efficacité sur le sevrage tabagique n'est pas démontrée après douze mois. Ce résultat ne remet pas en question leur intérêt au moment de l'arrêt du tabac, même s'il confirme que la nicotine n'est qu'un élément de la dépendance. En outre, la rechute ne signale pas toujours un échec: les études montrent au contraire que le succès dépend du nombre et de la durée des tentatives. En moyenne, la moitié des personnes qui arrêtent de fumer reprennent le tabac, mais, après 45 ans, la majorité des fumeurs réussit à s'arrêter. Chaque rechute est en fait un apprentissage sur les raisons de la reprise.
66.000 morts par anLa nocivité du tabac est clairement établie il est responsable de 66.000 morts par an en France et est la première cause de mortalité évitable. Il est à l'origine de 90% des cancers du poumon et d'un cancer de la vessie sur deux. La fumée a des conséquences sur de nombreuses affections, qu'elle aggrave et rend plus difficiles à traiter. La Haute Autorité de santé recommande ainsi l'arrêt du tabac comme un élément essentiel du traitement de nombreuses maladies (diabète, hypertension artérielle, hépatite B, insuffisance rénale ou maladie de Crohn…).

Les bénéfices de l'arrêt sont également très nets. Sans tabac, les chances de guérir d'un cancer du poumon sont multipliées par deux et après un infarctus, le risque de récidive est divisé par deux. Arrêter de fumer avant une intervention chirurgicale divise également par trois le risque de complications des cicatrices. «Les effets positifs peuvent parfois être ressentis très rapidement, rappelle le Pr Alain Didier, chef du pôle voies respiratoires du CHU de Toulouse. La peau perd son teint grisâtre, l'essoufflement disparaît peu à peu, le goût et l'odorat reviennent.»
Sans aide, 3 à 5% de réussitePlus de 80% des fumeurs désirent s'arrêter mais ont peur de ne pas y arriver, persuadés que seule une volonté de fer garantit le succès. La dépendance au tabac doit pourtant être prise en charge comme toute autre maladie. «Aucun médecin ne dirait à un patient atteint d'un cancer, qui tue également 50 % des malades: “Vous avez un cancer, je vous propose de vous soigner mais il faut commencer par vous motiver. Revenez quand vous serez prêt, je vous aiderai”, souligne le Pr Dautzenberg. C'est au médecin de prendre la décision, comme pour un diabète, en proposant de l'aide lorsque la motivation n'est pas suffisante.»
Sans aide, de 3 à 5% des personnes qui arrêtent de fumer passent les douze premiers mois sans tabac. Les traitements permettent de faire monter ce chiffre à 15 %. «Le conseil minimal n'est pas suffisant car, lorsqu'on demande aux patients s'ils ont envie d'arrêter, 20% seulement répondent oui, car ils entendent: “Êtes-vous capable d'arrêter?” Si on leur dit qu'on peut les faire arrêter avec une prescription, 90 % acceptent d'essayer», ajoute le Dr Raoul Harf, responsable de la consultation tabac au service pneumologie du CHU Lyon-Sud.
PsychothérapieLes substituts nicotiniques aident à lutter contre la sensation de manque, à l'origine de la dépendance et raison principale d'allumer une cigarette. «Leur faible efficacité est souvent liée à un dosage trop approximatif lorsqu'il est fait par le fumeur lui-même» rappelle le Pr Vincent Durlach, interniste spécialisé en addictologie à la faculté de médecine de Reims. Le médecin peut aussi prescrire des médicaments dont les effets secondaires nécessitent une surveillance renforcée.
Il a été prouvé que la psychothérapie comportementale améliore l'efficacité des traitements, mais plus généralement, toute aide extérieure est utile. L'efficacité des autres méthodes comme l'acupuncture, l'homéopathie ou l'hypnose n'a pas été démontrée de façon scientifique, mais elles peuvent apporter un soutien à certains patients. «Dès lors qu'elles ne sont pas dangereuses et qu'elles ne s'appuient pas trop sur la crédulité ou le portefeuille de mes patients, je ne m'y oppose jamais», indique le Dr Harf.
Disposant de traitements pour l'arrêt initial du tabac, les spécialistes s'avouent encore largement impuissants pour empêcher les fumeurs de rechuter. Ils attendent des avancées pharmaceutiques, mais aussi les moyens de prendre en charge les fumeurs au long cours, comme cela est déjà en place pour d'autres addictions.
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Re: Actualités 2012
Tabac : Moins de cigarettes au travail, pas plus à à la maison
On fume moins au travail, c'est la loi désormais. Mais ce n'est pas pour autant que les fumeurs se rattrapent chez eux, selon une étude.
L'interdiction de fumer dans les lieux publics, et notamment au travail, imposée un peu partout en Europe ces dernières années, n'incite pas les fumeurs à se rattraper une fois rentrés chez eux. C'est la conclusion d'une étude menée dans quatre pays par la revue spécialisée Tobacco Control.
L'étude va plus loin en suggérant même que, dans certains cas, les fumeurs diminuent aussi leur consommation de tabac à domicile.
L'étude a été menée auprès de 4.634 fumeurs, en deux vagues: avant et après l'entrée en vigueur de la législation bannissant le tabagisme des lieux publics en Irlande, France, Allemagne et Pays-Bas.
On s'interdit de fumer chez soi
Après la mise en oeuvre de la loi, le pourcentage de fumeurs s'interdisant de fumer au domicile a cru significativement dans les quatre pays, atteignant 25% en Irlande, 17% en France, 38% en Allemagne et 28% aux Pays-Bas.
L'étude a été effectuée par des chercheurs du Centre allemand de recherche sur le cancer à Heidelberg. Elle infirme l'hypothèse selon laquelle l'interdiction de fumer dans les lieux publics aboutirait à déplacer la consommation à la maison, avec le risque d'augmenter l'exposition de la famille à la fumée.
Pour les auteurs de l'étude, bannir le tabac des lieux publics pourrait même « encourager les fumeurs à s'interdire totalement de fumer chez eux »
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
On fume moins au travail, c'est la loi désormais. Mais ce n'est pas pour autant que les fumeurs se rattrapent chez eux, selon une étude.
L'interdiction de fumer dans les lieux publics, et notamment au travail, imposée un peu partout en Europe ces dernières années, n'incite pas les fumeurs à se rattraper une fois rentrés chez eux. C'est la conclusion d'une étude menée dans quatre pays par la revue spécialisée Tobacco Control.
L'étude va plus loin en suggérant même que, dans certains cas, les fumeurs diminuent aussi leur consommation de tabac à domicile.
L'étude a été menée auprès de 4.634 fumeurs, en deux vagues: avant et après l'entrée en vigueur de la législation bannissant le tabagisme des lieux publics en Irlande, France, Allemagne et Pays-Bas.
On s'interdit de fumer chez soi
Après la mise en oeuvre de la loi, le pourcentage de fumeurs s'interdisant de fumer au domicile a cru significativement dans les quatre pays, atteignant 25% en Irlande, 17% en France, 38% en Allemagne et 28% aux Pays-Bas.
L'étude a été effectuée par des chercheurs du Centre allemand de recherche sur le cancer à Heidelberg. Elle infirme l'hypothèse selon laquelle l'interdiction de fumer dans les lieux publics aboutirait à déplacer la consommation à la maison, avec le risque d'augmenter l'exposition de la famille à la fumée.
Pour les auteurs de l'étude, bannir le tabac des lieux publics pourrait même « encourager les fumeurs à s'interdire totalement de fumer chez eux »
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Un coup de jeûne contre certaines maladies
Le Point.fr - Publié le 14/02/2012 à 18:10
Se priver de nourriture aurait des effets bénéfiques contre des cancers, mais aussi différentes autres affections chroniques.
Des travaux américains, réalisés chez la souris, démontrent que de courtes périodes de jeûne pendant et après une chimiothérapie ralentiraient le développement de cancers du sein, de la peau (le mélanome) et d'un type de tumeur au cerveau (le gliome). C'est pourquoi des études similaires vont être lancées chez les humains. Selon la revue Science Translational Medicine, datée du 8 février, les rongeurs ont été soumis à trois types de traitements après avoir reçu des cellules cancéreuses humaines et animales : les premiers ont suivi une chimiothérapie, les seconds ont été soumis à un jeûne de 48 heures et les derniers ont combiné les deux. Résultats : deux cycles de jeûne sans chimiothérapie peuvent ralentir la croissance tumorale, aussi efficacement que deux cycles de traitement dans certains cas. Et deux cycles de jeûne augmentent non seulement l'efficacité de la chimiothérapie mais permettent de plus d'administrer aux souris des doses supérieures - normalement létales - de chimiothérapie.
Selon Valter Longo, professeur de gérontologie et de biologie à l'université de Californie du Sud et principal auteur de l'étude, le fait de réduire la quantité de nourriture affaiblit les cellules tumorales, ralentit la croissance de la tumeur et donc la propagation du cancer. Mais il risque aussi de fatiguer encore plus le malade, a fortiori s'ils ont déjà perdu du poids ou s'ils souffrent d'autres maladies comme le diabète. Néanmoins, une étude publiée en 2010 dans la revue américaine Aging montrait déjà que ces derniers ressentent moins les effets secondaires du traitement. Pour prouver le bien-fondé - ou, au contraire, les effets néfastes - de la privation volontaire de nourriture, des essais évaluant des jeûnes de courte durée pendant la chimiothérapie ont débuté à la Mayo Clinic aux États-Unis, à l'université de Leiden aux Pays-Bas et à l'USC Norris Cancer Center de Los Angeles.
Qui jeûne dort
À coup sûr, les adeptes du jeûne vont attendre avec impatience les résultats. Tous ceux qui s'adonnent régulièrement à cette pratique (que ce soit ou non pour des raisons religieuses) rappellent que, dans la nature, les animaux malades ou blessés cessent spontanément de s'alimenter et que le jeûne est la meilleure façon de "détoxiquer", de laisser reposer et de régénérer son organisme. Et donc de se maintenir en bonne santé. Mais attention, les médecins insistent bien sur le fait que le jeûne - qui conduit effectivement le corps à mobiliser ses réserves et donc à brûler des graisses - n'est en aucun cas un moyen de combattre l'obésité (même s'il fait effectivement perdre des kilos, de façon transitoire).
Différentes études ont déjà prouvé les effets positifs du jeûne. Certaines impliquaient le respect d'un jeûne strict (donc la seule consommation d'eau), les autres autorisant la prise de thé, de jus de fruits et de bouillons de légumes). Globalement, elles ont été le plus souvent proposées à des personnes souffrant de douleurs chroniques (de type arthrite, maladie inflammatoire de l'intestin ou maux de tête), voire à des patients présentant une hypertension artérielle. Il semble aussi que le jeûne améliore la qualité du sommeil en réduisant le nombre de réveils au cours de la nuit. Mais même si ses effets sont en général jugés bénéfiques et sans danger pour la santé, les promoteurs de la restriction alimentaire estiment que des travaux sont encore nécessaires pour valider leur efficacité.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 14/02/2012 à 18:10
Se priver de nourriture aurait des effets bénéfiques contre des cancers, mais aussi différentes autres affections chroniques.
Des travaux américains, réalisés chez la souris, démontrent que de courtes périodes de jeûne pendant et après une chimiothérapie ralentiraient le développement de cancers du sein, de la peau (le mélanome) et d'un type de tumeur au cerveau (le gliome). C'est pourquoi des études similaires vont être lancées chez les humains. Selon la revue Science Translational Medicine, datée du 8 février, les rongeurs ont été soumis à trois types de traitements après avoir reçu des cellules cancéreuses humaines et animales : les premiers ont suivi une chimiothérapie, les seconds ont été soumis à un jeûne de 48 heures et les derniers ont combiné les deux. Résultats : deux cycles de jeûne sans chimiothérapie peuvent ralentir la croissance tumorale, aussi efficacement que deux cycles de traitement dans certains cas. Et deux cycles de jeûne augmentent non seulement l'efficacité de la chimiothérapie mais permettent de plus d'administrer aux souris des doses supérieures - normalement létales - de chimiothérapie.
Selon Valter Longo, professeur de gérontologie et de biologie à l'université de Californie du Sud et principal auteur de l'étude, le fait de réduire la quantité de nourriture affaiblit les cellules tumorales, ralentit la croissance de la tumeur et donc la propagation du cancer. Mais il risque aussi de fatiguer encore plus le malade, a fortiori s'ils ont déjà perdu du poids ou s'ils souffrent d'autres maladies comme le diabète. Néanmoins, une étude publiée en 2010 dans la revue américaine Aging montrait déjà que ces derniers ressentent moins les effets secondaires du traitement. Pour prouver le bien-fondé - ou, au contraire, les effets néfastes - de la privation volontaire de nourriture, des essais évaluant des jeûnes de courte durée pendant la chimiothérapie ont débuté à la Mayo Clinic aux États-Unis, à l'université de Leiden aux Pays-Bas et à l'USC Norris Cancer Center de Los Angeles.
Qui jeûne dort
À coup sûr, les adeptes du jeûne vont attendre avec impatience les résultats. Tous ceux qui s'adonnent régulièrement à cette pratique (que ce soit ou non pour des raisons religieuses) rappellent que, dans la nature, les animaux malades ou blessés cessent spontanément de s'alimenter et que le jeûne est la meilleure façon de "détoxiquer", de laisser reposer et de régénérer son organisme. Et donc de se maintenir en bonne santé. Mais attention, les médecins insistent bien sur le fait que le jeûne - qui conduit effectivement le corps à mobiliser ses réserves et donc à brûler des graisses - n'est en aucun cas un moyen de combattre l'obésité (même s'il fait effectivement perdre des kilos, de façon transitoire).
Différentes études ont déjà prouvé les effets positifs du jeûne. Certaines impliquaient le respect d'un jeûne strict (donc la seule consommation d'eau), les autres autorisant la prise de thé, de jus de fruits et de bouillons de légumes). Globalement, elles ont été le plus souvent proposées à des personnes souffrant de douleurs chroniques (de type arthrite, maladie inflammatoire de l'intestin ou maux de tête), voire à des patients présentant une hypertension artérielle. Il semble aussi que le jeûne améliore la qualité du sommeil en réduisant le nombre de réveils au cours de la nuit. Mais même si ses effets sont en général jugés bénéfiques et sans danger pour la santé, les promoteurs de la restriction alimentaire estiment que des travaux sont encore nécessaires pour valider leur efficacité.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Montpellier: Admise sur LP!!
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Re: Actualités 2012
Comment consommez-vous en magasin?
Créé le 15/02/2012 à 11h55 -- Mis à jour le 15/02/2012 à 16h55
CONSOMMATION - Faire ses courses relève d'habitudes qui n'aiment pas être contrariées. L'agence Aldatat a réalisé une enquête sur «les nouveaux consommateurs 2012»…
Le consommateur en magasin mise tout d’abord sur sa bonne connaissance de son supermarché. Ainsi, si ce dernier change son agencement, 69% des personnes interrogées avouent mettre cinq minutes de plus pour faire leurs courses. Les femmes (73%) et les plus de 55 ans (72%) tirent les statistiques vers le haut tandis qu’un tiers constatent que dans leur magasin habituel, les courses leur prendront plus de dix minutes supplémentaires.
Moins dépenser, l’objectif premier du client
La modification de l’agencement a même un impact négatif sur l’image qu’a le consommateur de son magasin puisque trois clients sur quatre – et 80% chez les plus de 55 ans – pensent qu’un tel changement est fait pour pousser à la consommation et à l’achat de certains produits mis en avant.
D’autant que le critère de choix qui tend à revenir de plus en plus est désormais est celui du prix, les clients faisant attention à leurs dépenses quotidiennes. Deux tendances ressortent: les consommateurs visent les marques les moins chères et sont également prêts à visiter plusieurs magasins dans le but de faire les meilleures affaires.
Dans la même optique, les clients apprécient les programmes de fidélité instaurés par les magasins car ces derniers peuvent les aider à réduire la facture de leur panier. Ainsi 33% sont satisfaits contre 15% qui considèrent que ces programmes ne répondent pas à leurs besoins. Toutefois, les consommateurs affichent une claire préférence pour les prix les moins chers au détriment des promotions groupées, privilégiées par les distributeurs. Ainsi, seuls 9% des clients restent davantage de temps dans le magasin pour s’assurer que les promotions correspondent vraiment à un avantage financier.
Le client de plus en plus exigeant
Mais évidemment, le vrai point de discorde entre clients et professionnels restent le temps d’attente aux caisses: 70% des consommateurs considèrent qu’ils attendent trop longtemps et que ce temps est source de frustration. En marge de ce service de faible qualité, 67% des consommateurs sont agacés par les ruptures de stocks, preuve de l’exigence croissante dont fait preuve la clientèle.
La fidélisation des clients n’est pas encore l’apanage des distributeurs mais ceux-ci y travaillent. Leurs comportements éco-responsables sont par exemple salués par la clientèle qui à 85% apprécie la vente de produits locaux, l’adoption d’emballages recyclables ou l’information des consommateurs sur l’impact écologique. Si ces éléments ne sont pas encore un critère de choix de magasin, ils ont le mérite d’aller dans le bon sens dans les rapports entre l’acheteur exigeant et le vendeur qui cherche à parfaire son activité commerciale.
Bertrand de VolontatÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 15/02/2012 à 11h55 -- Mis à jour le 15/02/2012 à 16h55
CONSOMMATION - Faire ses courses relève d'habitudes qui n'aiment pas être contrariées. L'agence Aldatat a réalisé une enquête sur «les nouveaux consommateurs 2012»…
Le consommateur en magasin mise tout d’abord sur sa bonne connaissance de son supermarché. Ainsi, si ce dernier change son agencement, 69% des personnes interrogées avouent mettre cinq minutes de plus pour faire leurs courses. Les femmes (73%) et les plus de 55 ans (72%) tirent les statistiques vers le haut tandis qu’un tiers constatent que dans leur magasin habituel, les courses leur prendront plus de dix minutes supplémentaires.
Moins dépenser, l’objectif premier du client
La modification de l’agencement a même un impact négatif sur l’image qu’a le consommateur de son magasin puisque trois clients sur quatre – et 80% chez les plus de 55 ans – pensent qu’un tel changement est fait pour pousser à la consommation et à l’achat de certains produits mis en avant.
D’autant que le critère de choix qui tend à revenir de plus en plus est désormais est celui du prix, les clients faisant attention à leurs dépenses quotidiennes. Deux tendances ressortent: les consommateurs visent les marques les moins chères et sont également prêts à visiter plusieurs magasins dans le but de faire les meilleures affaires.
Dans la même optique, les clients apprécient les programmes de fidélité instaurés par les magasins car ces derniers peuvent les aider à réduire la facture de leur panier. Ainsi 33% sont satisfaits contre 15% qui considèrent que ces programmes ne répondent pas à leurs besoins. Toutefois, les consommateurs affichent une claire préférence pour les prix les moins chers au détriment des promotions groupées, privilégiées par les distributeurs. Ainsi, seuls 9% des clients restent davantage de temps dans le magasin pour s’assurer que les promotions correspondent vraiment à un avantage financier.
Le client de plus en plus exigeant
Mais évidemment, le vrai point de discorde entre clients et professionnels restent le temps d’attente aux caisses: 70% des consommateurs considèrent qu’ils attendent trop longtemps et que ce temps est source de frustration. En marge de ce service de faible qualité, 67% des consommateurs sont agacés par les ruptures de stocks, preuve de l’exigence croissante dont fait preuve la clientèle.
La fidélisation des clients n’est pas encore l’apanage des distributeurs mais ceux-ci y travaillent. Leurs comportements éco-responsables sont par exemple salués par la clientèle qui à 85% apprécie la vente de produits locaux, l’adoption d’emballages recyclables ou l’information des consommateurs sur l’impact écologique. Si ces éléments ne sont pas encore un critère de choix de magasin, ils ont le mérite d’aller dans le bon sens dans les rapports entre l’acheteur exigeant et le vendeur qui cherche à parfaire son activité commerciale.
Bertrand de VolontatÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
La santé humaine passe par la préservation de la diversité des espèces
Créé le 13/02/2012 à 11h28 -- Mis à jour le 13/02/2012 à 11h28
DÉCRYPTAGE - Dans le cadre de la campagne de la Ligue ROC, qui va comparer les programmes des candidats à la présidentielle sur le thème de la biodiversité, «20 Minutes» revient sur les enjeux. Cette semaine, comment la biodiversité peut-elle nous protéger contre les épidémies...
Épidémie de grippe aviaire, vache folle et maladie de Creutzfeldt-Jakob, virus H1N1 né dans les élevages porcins… Les animaux n’ont pas le beau rôle dans les crises sanitaires qui ont marqué la dernière décennie. Mais la plupart du temps, ce ne sont pas les espèces sauvages qui sont en cause: c’est la domestication et la sélection des espèces qui a engendré des risques de transmission des virus à l’homme. Gilles Pipien, expert en développement urbain durable à la Banque mondiale, est convaincu que l’homme aurait intérêt à mieux comprendre la nature pour éviter de s’exposer à des épidémies meurtrières.
Élevage, commerce, déplacements: l’homme aggrave son cas
Alors que l’on soupçonne souvent les oiseaux migrateurs ou les animaux sauvages de transporter des maladies comme la rage ou la grippe aviaire, Gilles Pipien rappelle que c’est bien souvent l’activité humaine qui favorise la propagation des maladies. «Les virus proviennent souvent des animaux domestiques car ils se transmettent plus facilement dans les élevages: quand on a 100.000 poulets entassés, en trois jours tout un élevage peut être contaminé».
Second facteur aggravant, le commerce international et les transports. Ainsi, Gilles Pipien explique que la grippe aviaire, arrivée en France en 2005, a été plus probablement importée avec les volailles destinées au commerce que par les oiseaux migrateurs. Le virus du Nil occidental se serait quant à lui transporté d’Afrique à New York en 1999 en suivant les moustiques clandestins dans les avions. Sa propagation aux Etats-Unis est pour Gilles Pipien un exemple parlant de la capacité de la nature à s’auto-soigner: «Le virus a pris deux chemins: il est descendu vers la Floride puis a traversé rapidement le pays jusqu’en Californie à travers les grandes plaines agricoles où il ne reste qu’une ou deux espèces d’oiseaux. Le virus a donc pu rapidement s’adapter et est devenu virulent. Au contraire, sur le second chemin au nord, il y a encore quarante à cinquante espèces et le virus n’a pas muté assez vite pour toutes les contaminer, il a perdu de sa force.» Conclusion: «La biodiversité est un facteur de maîtrise des virus, car il y a toujours une espèce capable de développer des anticorps», assure Gilles Pipien.
Des mutations génétiques pour contrer les virus
La nature est bien faite: en général, les nouvelles menaces sont vite désamorcées par des stratégies de protection. Par exemple, les abeilles d’Asie savent comment se protéger du frelon asiatique: «La moitié de la ruche vient voler très vite autour de lui, ce qui fait monter la température au-dessus de 45°C et fait mourir le frelon», illustre Gilles Pipien. Inutile donc de s’armer de produits chimiques, qui ne font que renforcer la résistance des organismes, comme ce fut le cas des moustiques vecteurs du paludisme qui se sont armés contre le DDT utilisé pour les exterminer.
«Nous n’avons pas compris comment marche le vivant et son système d’adaptation, déplore Gilles Pipien. A chaque génération, il y a une petite mutation des gènes qui fait que si on sélectionne les individus, on perd cette diversité génétique qui permet de contrer les virus.» Laisser la nature faire le nettoyage serait donc le meilleur moyen de se prémunir contre les épidémies, ce qui suppose de protéger la biodiversité en évitant d’urbaniser excessivement ou de détruire la forêt.
>> 20 Minutes suit la campagne de la Ligue ROC: interview d’Hubert Reeves, décryptage des enjeux liés à la biodiversité, questions aux candidats et résultats des questionnaires sont à suivre sur 20minutes.fr.
Audrey ChauvetÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 13/02/2012 à 11h28 -- Mis à jour le 13/02/2012 à 11h28
DÉCRYPTAGE - Dans le cadre de la campagne de la Ligue ROC, qui va comparer les programmes des candidats à la présidentielle sur le thème de la biodiversité, «20 Minutes» revient sur les enjeux. Cette semaine, comment la biodiversité peut-elle nous protéger contre les épidémies...
Épidémie de grippe aviaire, vache folle et maladie de Creutzfeldt-Jakob, virus H1N1 né dans les élevages porcins… Les animaux n’ont pas le beau rôle dans les crises sanitaires qui ont marqué la dernière décennie. Mais la plupart du temps, ce ne sont pas les espèces sauvages qui sont en cause: c’est la domestication et la sélection des espèces qui a engendré des risques de transmission des virus à l’homme. Gilles Pipien, expert en développement urbain durable à la Banque mondiale, est convaincu que l’homme aurait intérêt à mieux comprendre la nature pour éviter de s’exposer à des épidémies meurtrières.
Élevage, commerce, déplacements: l’homme aggrave son cas
Alors que l’on soupçonne souvent les oiseaux migrateurs ou les animaux sauvages de transporter des maladies comme la rage ou la grippe aviaire, Gilles Pipien rappelle que c’est bien souvent l’activité humaine qui favorise la propagation des maladies. «Les virus proviennent souvent des animaux domestiques car ils se transmettent plus facilement dans les élevages: quand on a 100.000 poulets entassés, en trois jours tout un élevage peut être contaminé».
Second facteur aggravant, le commerce international et les transports. Ainsi, Gilles Pipien explique que la grippe aviaire, arrivée en France en 2005, a été plus probablement importée avec les volailles destinées au commerce que par les oiseaux migrateurs. Le virus du Nil occidental se serait quant à lui transporté d’Afrique à New York en 1999 en suivant les moustiques clandestins dans les avions. Sa propagation aux Etats-Unis est pour Gilles Pipien un exemple parlant de la capacité de la nature à s’auto-soigner: «Le virus a pris deux chemins: il est descendu vers la Floride puis a traversé rapidement le pays jusqu’en Californie à travers les grandes plaines agricoles où il ne reste qu’une ou deux espèces d’oiseaux. Le virus a donc pu rapidement s’adapter et est devenu virulent. Au contraire, sur le second chemin au nord, il y a encore quarante à cinquante espèces et le virus n’a pas muté assez vite pour toutes les contaminer, il a perdu de sa force.» Conclusion: «La biodiversité est un facteur de maîtrise des virus, car il y a toujours une espèce capable de développer des anticorps», assure Gilles Pipien.
Des mutations génétiques pour contrer les virus
La nature est bien faite: en général, les nouvelles menaces sont vite désamorcées par des stratégies de protection. Par exemple, les abeilles d’Asie savent comment se protéger du frelon asiatique: «La moitié de la ruche vient voler très vite autour de lui, ce qui fait monter la température au-dessus de 45°C et fait mourir le frelon», illustre Gilles Pipien. Inutile donc de s’armer de produits chimiques, qui ne font que renforcer la résistance des organismes, comme ce fut le cas des moustiques vecteurs du paludisme qui se sont armés contre le DDT utilisé pour les exterminer.
«Nous n’avons pas compris comment marche le vivant et son système d’adaptation, déplore Gilles Pipien. A chaque génération, il y a une petite mutation des gènes qui fait que si on sélectionne les individus, on perd cette diversité génétique qui permet de contrer les virus.» Laisser la nature faire le nettoyage serait donc le meilleur moyen de se prémunir contre les épidémies, ce qui suppose de protéger la biodiversité en évitant d’urbaniser excessivement ou de détruire la forêt.
>> 20 Minutes suit la campagne de la Ligue ROC: interview d’Hubert Reeves, décryptage des enjeux liés à la biodiversité, questions aux candidats et résultats des questionnaires sont à suivre sur 20minutes.fr.
Audrey ChauvetÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Fukushima: La température remonte dans le réacteur
Créé le 12/02/2012 à 12h12 -- Mis à jour le 12/02/2012 à 12h22
ACTUALITE - Le relevé montre que les températures sur un des réacteurs de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima Daiichi sont montées au-dessus des nouvelles normes de sécurité, a indiqué l'opérateur de la centrale, qui a assuré qu'il n'y avait pas de danger immédiat.
Tokyo Electric Power Company (Tepco) a indiqué qu'un des trois thermomètres sur le réacteur numéro deux de la centrale nucléaire faisait état d'un réchauffement progressif ce mois-ci et chiffrait 82 degrés Celsius dimanche.
La température est donc supérieure au maximum des 80 degrés désormais recommandés par les autorités japonaises de sûreté nucléaire, obligeant l'opérateur à informer de ce résultat le public et les agences gouvernementales. Ce chiffre reste sous les 100 degrés considéré par le gouvernement comme nécessaires pour maintenir l'état relativement sûr d'arrêt à froid.
Tepco va par ailleurs s'assurer de la fiabilité de ce thermomètre car les deux autres instruments font état d'une température de 35 degrés. Des échantillons du gaz ne signalent aucune réaction inhabituelle ou critique et les autres données ne suggèrent aucun réchauffement ou accroissement de la quantité de vapeur, a ajouté Tepco.
Un problème de thermomètre?
«Nous pensons que l'état d'arrêt à froid est maintenu», a déclaré lors d'une conférence de presse Junichi Matsumoto, porte-parole de Tepco. «Plutôt qu'une hausse effective de la température, nous pensons qu'il y a une forte possibilité que le thermomètre ait un problème.»
Déclenché par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon, l'accident de la centrale Fukushima Daiichi, où une vague géante a déclenché la fusion partielle du combustible, a constitué le pire désastre nucléaire depuis celui de Tchernobyl, en Ukraine, en 1986.
Le lendemain du séisme, un premier réacteur avait explosé, causant l'effondrement du toit du bâtiment. Le 14 mars, le réacteur 3 avait connu le même sort, puis, le 15 mars, un incendie s'était déclenché au niveau du réacteur 4.
© 2012 AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 12/02/2012 à 12h12 -- Mis à jour le 12/02/2012 à 12h22
ACTUALITE - Le relevé montre que les températures sur un des réacteurs de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima Daiichi sont montées au-dessus des nouvelles normes de sécurité, a indiqué l'opérateur de la centrale, qui a assuré qu'il n'y avait pas de danger immédiat.
Tokyo Electric Power Company (Tepco) a indiqué qu'un des trois thermomètres sur le réacteur numéro deux de la centrale nucléaire faisait état d'un réchauffement progressif ce mois-ci et chiffrait 82 degrés Celsius dimanche.
La température est donc supérieure au maximum des 80 degrés désormais recommandés par les autorités japonaises de sûreté nucléaire, obligeant l'opérateur à informer de ce résultat le public et les agences gouvernementales. Ce chiffre reste sous les 100 degrés considéré par le gouvernement comme nécessaires pour maintenir l'état relativement sûr d'arrêt à froid.
Tepco va par ailleurs s'assurer de la fiabilité de ce thermomètre car les deux autres instruments font état d'une température de 35 degrés. Des échantillons du gaz ne signalent aucune réaction inhabituelle ou critique et les autres données ne suggèrent aucun réchauffement ou accroissement de la quantité de vapeur, a ajouté Tepco.
Un problème de thermomètre?
«Nous pensons que l'état d'arrêt à froid est maintenu», a déclaré lors d'une conférence de presse Junichi Matsumoto, porte-parole de Tepco. «Plutôt qu'une hausse effective de la température, nous pensons qu'il y a une forte possibilité que le thermomètre ait un problème.»
Déclenché par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon, l'accident de la centrale Fukushima Daiichi, où une vague géante a déclenché la fusion partielle du combustible, a constitué le pire désastre nucléaire depuis celui de Tchernobyl, en Ukraine, en 1986.
Le lendemain du séisme, un premier réacteur avait explosé, causant l'effondrement du toit du bâtiment. Le 14 mars, le réacteur 3 avait connu le même sort, puis, le 15 mars, un incendie s'était déclenché au niveau du réacteur 4.
© 2012 AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Contraception: Obama recule d'un pas face à la droite religieuse
Créé le 10/02/2012 à 21h33 -- Mis à jour le 10/02/2012 à 21h33
ETATS-UNIS - Le président propose un compromis
La contraception et l'avortement vont-ils redevenir des thèmes de campagne? Entre le feuilleton de la Komen Foundation et la fronde des républicains contre un projet de loi d'Obama, l'Amérique se déchire à nouveau. Vendredi, le président a fait un pas en arrière, proposant que le financement de la contraception soit assumé par les assureurs lorsque les organisations religieuses refusent de le couvrir pour leurs employées.
Ce compromis vise à répondre aux inquiétudes exprimées par les instances religieuses aux Etats-Unis, qui se sont vivement opposées au projet initial du président Barack Obama. Ce dernier voulait contraindre tous les employeurs, y compris les organisations religieuses telles que certains hôpitaux ou universités, à fournir à leurs employées une assurance santé couvrant notamment les frais de contraception.
Protéger la santé des femmes
«Dans le cadre de la nouvelle politique annoncée aujourd'hui, les femmes auront un accès préventif gratuit aux soins, y compris pour la contraception, quel que soit l'endroit où elles travaillent», écrit la Maison blanche dans un communiqué. «Si une femme travaille pour un employeur religieux refusant de fournir un accès à la contraception dans le cadre de son assurance santé, l'employeur religieux ne sera pas tenu de fournir une couverture pour la contraception mais l'assureur de la société sera tenu de fournir des soins contraceptifs gratuits», ajoute-t-elle.
Le président américain a souligné que ce compromis, qui a nécessité l'intervention rapide de ses conseillers, garantit «la liberté religieuse» tout en protégeant la santé des femmes. Plusieurs organisations chrétiennes et catholiques sont montée au créneau et refusent que leurs deniers puissent financer la contraception.
«Inquiétudes sincères»
Intervenant personnellement pour la première fois dans ce débat, Obama a reconnu que les organisations religieuses avaient des «inquiétudes sincères» concernant le droit régissant le contrôle des naissances, mais il a accusé certains de vouloir en faire un instrument de «tractations politiques».
L'ajustement proposé par la Maison blanche n'a pas eu l'heur de satisfaire le camp républicain qui a rejeté le compromis par la voix d'un de ses leaders à la Chambre des représentants. Fred Upton, président de la Commission de l'Energie et du Commerce, a estimé que Barack Obama avait tenté «un coup de poker» en présentant une loi excessive qui violait la liberté religieuse. Il a appelé les dirigeants républicains à rejeter cette loi.
Le leader des républicains à la Chambre, John Boehner, s'est fâché tout rouge, mercredi. Dans un long discours enflammé, il a dénoncé des attaques «contre la liberté religieuse» et a juré de tout faire pour bloquer la projet de loi.
P.B. avec ReutersÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 10/02/2012 à 21h33 -- Mis à jour le 10/02/2012 à 21h33
ETATS-UNIS - Le président propose un compromis
La contraception et l'avortement vont-ils redevenir des thèmes de campagne? Entre le feuilleton de la Komen Foundation et la fronde des républicains contre un projet de loi d'Obama, l'Amérique se déchire à nouveau. Vendredi, le président a fait un pas en arrière, proposant que le financement de la contraception soit assumé par les assureurs lorsque les organisations religieuses refusent de le couvrir pour leurs employées.
Ce compromis vise à répondre aux inquiétudes exprimées par les instances religieuses aux Etats-Unis, qui se sont vivement opposées au projet initial du président Barack Obama. Ce dernier voulait contraindre tous les employeurs, y compris les organisations religieuses telles que certains hôpitaux ou universités, à fournir à leurs employées une assurance santé couvrant notamment les frais de contraception.
Protéger la santé des femmes
«Dans le cadre de la nouvelle politique annoncée aujourd'hui, les femmes auront un accès préventif gratuit aux soins, y compris pour la contraception, quel que soit l'endroit où elles travaillent», écrit la Maison blanche dans un communiqué. «Si une femme travaille pour un employeur religieux refusant de fournir un accès à la contraception dans le cadre de son assurance santé, l'employeur religieux ne sera pas tenu de fournir une couverture pour la contraception mais l'assureur de la société sera tenu de fournir des soins contraceptifs gratuits», ajoute-t-elle.
Le président américain a souligné que ce compromis, qui a nécessité l'intervention rapide de ses conseillers, garantit «la liberté religieuse» tout en protégeant la santé des femmes. Plusieurs organisations chrétiennes et catholiques sont montée au créneau et refusent que leurs deniers puissent financer la contraception.
«Inquiétudes sincères»
Intervenant personnellement pour la première fois dans ce débat, Obama a reconnu que les organisations religieuses avaient des «inquiétudes sincères» concernant le droit régissant le contrôle des naissances, mais il a accusé certains de vouloir en faire un instrument de «tractations politiques».
L'ajustement proposé par la Maison blanche n'a pas eu l'heur de satisfaire le camp républicain qui a rejeté le compromis par la voix d'un de ses leaders à la Chambre des représentants. Fred Upton, président de la Commission de l'Energie et du Commerce, a estimé que Barack Obama avait tenté «un coup de poker» en présentant une loi excessive qui violait la liberté religieuse. Il a appelé les dirigeants républicains à rejeter cette loi.
Le leader des républicains à la Chambre, John Boehner, s'est fâché tout rouge, mercredi. Dans un long discours enflammé, il a dénoncé des attaques «contre la liberté religieuse» et a juré de tout faire pour bloquer la projet de loi.
P.B. avec ReutersÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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