Actualités 2012

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Cannabis : Nocif pour la mémoire

Une étude publiée par l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) révèle que la consommation de cannabis nuit gravement à la mémoire.

Cannabis et mémoire ne font pas bon ménage. Dans une étude publiée ce vendredi dans la revue Cell, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) met en évidence le fait que la consommation de cannabis altère la mémoire dite « du travail ».

En effet, l'équipe de Giovanni Marsicano (unité Inserm 862 « Neurocentre Magendie » à l'Université Bordeaux Segalen), en collaboration avec l'équipe de Xia Zhang ( Université d'Ottawa, Canada), a révélé de quelle manière cette drogue agit sur les connexions s'établissant entre les neurones du cerveau.

Une première

Et si le caractère néfaste de la consommation de cannabis sur l'organisme n'est plus un mystère depuis plusieurs années, les chercheurs ont cette fois-ci découvert qu'elle altérait la mémoire du travail. « Pour découvrir les mécanismes d'action des cannabinoïdes, les chercheurs ont évalué la mémoire de travail spatiale chez l'animal en présence de THC ( le cannabinoïde le plus connu) », peut-on ainsi lire dans l'étude.

Les scientifiques ont ainsi composé deux groupes de souris et leur ont, à tous les deux, supprimé les récepteurs CB1, dits « récepteurs cannabinoïdes » – particulièrement abondant au niveau des terminaisons nerveuses du cerveau – sur les cellules astrogliales de l'hippocampe ou sur les neurones.

Les consommateurs moins bons en calcul ?

Les travaux ont ensuite mis en évidence que les « récepteurs CB1 localisé au niveau des cellules astrogliales sont responsables des effets délétères du THC » sur la mémoire servant notamment au calcul et à la lecture. Lorsqu'ils sont liés à leurs récepteurs, les cannabinoïdes diminuent en effet l'intensité des connexions entre les neurones et ce, au niveau de l'hippocampe.

Pour Giovanni Marsicano, ces résultats « montre de façon surprenante, in vitro et in vivo, l'importance de l'activation des récepteurs CB1 des cellules astrogliales, et non des neurones, dans la médiation des effets des cannabinoïdes sur la mémoire de travail ».
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Rapport Bur : Les associations anti-tabac unanimement favorables

Les associations anti-tabac ont salué vendredi les mesures “incontournables” pour protéger la santé des Français émises par le rapport Bur, remis jeudi dernier à Xavier Bertrand.

L'association Alliance contre le tabac a salué vendredi les « mesures incontournables pour protéger la santé des Français » réunies dans le rapport Bur, dont l'objectif est de diviser par deux la consommation de tabac en France d'ici à 2025 et de réduire en conséquence les maladies qui en découlent, à commencer par le cancer.

« Ce rapport dessine un tableau sans concession de la situation actuelle catastrophique du contrôle du tabac en France », a déclaré dans un communiqué l'Alliance contre le tabac, qui rassemble plusieurs associations intervenant dans la lutte contre le tabagisme.

L'Alliance contre le tabac a d'ailleurs décidé d'interpeller dans les prochaines semaines les candidats à la présidence de la République sur leurs objectifs concernant le contrôle du tabac et sa mise en oeuvre.

“Une autre politique contre le tabac doit s'imposer”

« Le tabac coûte en vies humaines et plombe nos comptes publics : aucun responsable politique ne pourra désormais rester inactif », a aussi réagi le Comité national contre le tabagisme dans un autre communiqué.

Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, qui a pris connaissance du rapport Bur jeudi, s'est réjoui dans un communiqué des nouvelles pistes avancées par le rapport Bur : « Xavier Bertrand a salué l'approche inédite de ce rapport, qui, pour la première fois, met en perspective, de façon globale et complète, l'ensemble des éléments de la Convention Cadre de Lutte contre le Tabagisme (CCLAT), ratifiée par la France en 2004. »

De son côté, Jean-Marie Le Guen, député PS de Paris a dit approuver « très largement » les propositions du député UMP du Bas-Rhin Yves Bur : « Une autre politique contre le tabac doit s'imposer, plus ambitieuse et certainement plus radical », a-t-il a déclaré dans un communiqué, en condamnant « fermement l'inaction du gouvernement et, pire encore, sa complaisance envers l'industrie du tabac ».

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«Amygdales, végétations, faut-il opérer les enfants?»

Par Patrice Tran Ba Huy - le 22/02/2012
Le Pr Patrice Tran Ba Huy, membre de l'Académie nationale de médecine, vous répond.

Cette opération a longtemps été considérée comme l'acte chirurgical emblématique de l'oto-rhino-laryngologie et a, par ailleurs, largement contribué à sa réputation de discipline plutôt rudoyante: de fait, l'intervention conduite en série consistait, sur des enfants solidement immobilisés par une aide-soignante, discrètement endormis au masque de chlorure d'éthyle, à arracher les amygdales et à gratter les végétations. Les victimes ensanglantées et hurlantes s'accumulaient dans les salles dites «de repos», attendant la révision de leur gorge avant de pouvoir regagner le domicile familial.

La justification de ce type de sacrifice, un temps quasi rituel, reposait sur la notion que ces structures lymphoïdes gorgées de pus sous les assauts répétés des bactéries et virus ayant pénétré par la bouche ou le nez constituaient une source d'ensemencement permanent des voies respiratoires et un obstacle au libre passage de l'air. Dans l'esprit de l'époque, leur exérèse constituait le viatique obligé vers un avenir meilleur.

Une pratique de plus en plus rare

Plusieurs facteurs ont contribué à raréfier sa pratique: d'abord le risque d'accidents postopératoires essentiellement hémorragiques ainsi que celui, largement médiatisé quoique rarissime, de décès ; ensuite, l'absence désormais avérée d'efficacité de l'adénoïdectomie sur la survenue d'otites ou de rhino-bronchites ; enfin, les nouvelles réglementations concernant la pratique de la chirurgie pédiatrique jointes -détail trivial quoique non négligeable- à une cotation peu alléchante ayant eu pour effet de réorienter vers les services hospitaliers déjà surchargés une intervention qui faisait les beaux jours des tableaux opératoires des cliniques privées.

Par ailleurs, de nombreuses études cliniques et fondamentales ont permis de mieux cerner la fonction immunitaire des amygdales et végétations. Placées aux avant-postes de défense, elles étaient censées protéger l'organisme de l'enfant contre les invasions bactériennes ou virales. En réalité, ce rôle apparaît bien mineur. À titre d'illustration, si une feuille A4 représentait l'ensemble du système immunitaire, les amygdales n'y occuperaient qu'une surface d'1 cm2: c'est dire qu'une amygdalectomie et/ou une adénoïdectomie ne sauraient provoquer non plus que guérir un problème immunitaire. Que reste-t-il donc alors des indications de ces interventions chez l'enfant? L'ablation des végétations n'est aujourd'hui réalisée qu'avec parcimonie et le plus souvent en complément de la pose d'aérateurs transtympaniques pour otite séreuse traînante ou en cas d'hypertrophie documentée.

Rassurer les parents

L'amygdalectomie, pour sa part, reconnaît deux indications principales. D'abord l'hypertrophie obstructive des amygdales, lorsqu'elle provoque chez l'enfant une respiration bouche ouverte en permanence pouvant à terme retentir sur la croissance de la face ou surtout lorsqu'elle en vient à bloquer la respiration la nuit: l'enfant doit se réveiller pour prendre son souffle, manque d'oxygène, est fatigué le jour, grandit mais ne grossit plus. L'intervention transformera l'enfant. En cas d'hésitation, l'enregistrement vidéo du sommeil de l'enfant par les parents peut être d'une grande utilité pour la prise de décision.

La seconde indication est représentée par les angines récidivantes à la condition qu'il s'agisse non pas de pharyngites -inflammation diffuse de la gorge- mais bien d'angines ou plus précisément d'amygdalites dûment attestées par un médecin.

L'amygdalectomie garde donc des indications. Reste à rassurer les parents quant aux modalités techniques de son exécution. Elle est aujourd'hui pratiquée sous anesthésie générale avec intubation pour protéger les voies aériennes, exérèse soigneuse et contrôlée, passage en salle de réveil et traitement de la douleur. Ces principes de sécurité ne doivent pas faire oublier qu'il y a toujours un risque de saignement en particulier entre le 6e et le 15e jour, lors de la chute des «croûtes», éventuels saignements qui nécessitent une consultation en urgence.

Si le soir de l'intervention l'enfant est en bonne forme locale et générale, que les parents demeurent à proximité d'une structure d'hospitalisation, qu'ils ont le téléphone, cette amygdalectomie peut être réalisée en ambulatoire, ce qui est le cas pour plus de la moitié des amygdalectomies réalisées aujourd'hui. De cet épisode chirurgical, les enfants ne gardent en règle aucun souvenir pénible. Ainsi n'y a-t-il plus à craindre chez eux les «complexes caractériels ultérieurs» que décrivaient nos maîtres en ORL pédiatrique.
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La mortalité par cancer devrait diminuer en 2012

Par Martine Perez - le 29/02/2012
Selon des prévisions statistiques, elle devrait baisser de 10% pour les hommes et de 7% pour les femmes.

La surveillance du nombre de cas de cancer et de la mortalité qui s'y rattache est importante pour planifier les campagnes de prévention et de dépistage, mesurer leurs effets et détecter les évolutions épidémiologiques inédites liées éventuellement à un changement d'environnement. Cette semaine, la revue Annals of Oncologypublie les résultats d'une analyse faite par le Centre hospitalier universitaire vaudois de Lausanne qui indique que la mortalité due aux cancers devrait baisser cette année dans l'Union européenne, sauf pour le cancer du pancréas et du poumon.

Selon ce travail réalisé par des chercheurs suisses et italiens, 1,3 million de décès dus à une tumeur cancéreuse sont à prévoir pour l'année 2012 dans l'Union européenne, soit un recul de 10% pour les hommes et 7% pour les femmes par rapport à l'année 2007.

Taux de mortalité différent selon le sexe

Chez les hommes, le taux de décès devrait diminuer dans toutes les catégories de cancer et chez les femmes également, sauf pour celui du poumon, où les chercheurs s'attendent à une progression de 7% par rapport à 2007. Cette hausse traduit une exposition plus forte des femmes à la fumée des cigarettes au cours des trente dernières années. Par ailleurs le taux de mortalité des femmes jeunes souffrant d'un cancer du sein a baissé de 17%. Ce taux devrait continuer à s'infléchir dans tous les pays de l'UE, sauf en Pologne.

Pour ce qui est du cancer du pancréas, les taux de mortalité devraient rester inchangés, traduisant l'absence d'innovations thérapeu­tiques ces dernières années. Au total en 2012, 717.000 hommes et 566.000 femmes devraient décéder, en Europe, des suites d'un cancer. Le taux de mortalité, toutes tumeurs confondues, est différent selon le sexe: 139 pour 100.000 chez les hommes, contre 85 pour 100.000 chez les femmes.

De meilleurs traitements

Pour la France, les chercheurs s'attendent à 161.000 cas de décès dus au cancer en 2012, avec en tête celui du poumon. Selon le professeur Fabio Levi, coauteur de cette étude et chef de l'unité d'épidémiologie à l'Institut universitaire de Lausanne, «en France, 95.000 décès par cancer toucheront des hommes et 66.000 des femmes en 2012. En nombre de décès, les tumeurs ne sont devancées que par les maladies cardio-vasculaires mais sont la principale cause d'années de vie perdues, car elles surviennent à un âge plus jeune que les maladies cardio-vasculaires».

En France, pour l'année 2012, 32.000 décès dus au cancer du poumon seront à déplorer, dont plus de 85% liés au tabac, 19.000 seront liés au cancer du côlon, 12.000 dus au cancer du sein, 10.000 au cancer du pancréas, 9000 à celui de la prostate et 6000 dus à une leucémie. Le cancer du sein reste la principale cause de décès par tumeur chez la femme dans les pays de l'UE, à l'exception du Royaume-Uni et de la Pologne, où la plus fréquente est celle du poumon. Selon les chercheurs, la réduction de la mortalité par cancer du sein serait due surtout à l'amélioration des traitements, plutôt qu'au dépistage par mammographie.
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IVG : «on croit encore que les femmes doivent souffrir»

Par Caroline Piquet - le 27/02/2012
Si la pratique de l'avortement reste un sujet tabou en France, l'accompagnement médical l'est encore plus. Au détour d'un planning familial ou d'un service d'orthogénie, on parle des difficultés rencontrées, mais toujours discrètement.



90.000 avortements par an chez les moins de 25 ans. C'est ce que révèle un rapport sur la sexualité des adolescents remis par le gynécologue Israël Nisand à Jeannette Bougrab, secrétaire d'État à la Jeunesse et à la Vie associative en février dernier. «Des chiffres en augmentation de 5% chaque année depuis 20 ans», explique le professeur. Derrière ces chiffres alarmants, c'est aussi une pratique de l'IVG qui se heurte à des difficultés, tant sur le plan organisationnel qu'humain.

En France, la loi prévoit le choix entre deux méthodes d'interruption volontaire de grossesse (IVG). La méthode chirurgicale consiste à aspirer le contenu de l'utérus sous anesthésie locale ou générale, possible jusqu'à la douzième semaine de grossesse. La seconde méthode médicamenteuse, réalisée entre la cinquième et la septième semaine, consiste à la prise de deux médicaments: le premier interrompt la grossesse, le second permet l'évacuation de l'oeuf par contractions.

Au planning familial de Paris, Isabelle admet que «même si la loi prévoit que les femmes puissent choisir entre les deux méthodes d'IVG, on leur impose souvent la méthode médicamenteuse». À Strasbourg, le planning familial fait le même constat. «La méthode chirurgicale mobilise plus de professionnels de la santé, c'est pourquoi on les oriente plus facilement vers une méthode médicamenteuse, qui peut se dérouler à domicile».

«Si la majorité des filles a recours à la méthode médicamenteuse, c'est parce qu'elles ne souhaitent pas se faire opérer et elles ont bel et bien le choix», rétorque le Pr Israël Nisand, gynécologue obstétricien au CHU de Strasbourg. Au planning de Strasbourg, on préfère dire que «ça dépend de la manière dont les deux méthodes sont présentées...»

Les limites de la clause de conscience

Le code de la santé publique stipule qu'«un médecin n'est jamais tenu de pratiquer une interruption volontaire de grossesse» et qu'«aucune sage-femme, aucun infirmier ou infirmière, aucun auxiliaire médical, quel qu'il soit, n'est tenu de concourir à une interruption de grossesse». Le personnel médical bénéficie donc d'une clause de conscience qu'il n'est pas toujours facile de faire valoir.

Déjà, en 2007, la sénatrice Marie-Thérèse Hermange avait pointé du doigt «l'ambiguïté de la pratique». Pour échapper à une certaine forme de discrimination à l'embauche, «des candidats déclarent explicitement ne pas souhaiter exercer ce droit», quitte à être en désaccord avec leurs convictions, rapporte la sénatrice dans une question orale.

«Il arrive qu'il y ait des dysfonctionnements ponctuels, admet le Pr Israël Nisand, dans mon service, j'ai déjà eu un jeune interne qui menaçait discrètement les jeunes femmes, en leur disant qu'elles allaient mourir en enfer si elles avortaient. Nous faisons tout pour éviter ce genre de situation, notamment grâce à l'observatoire de l'IVG que nous avons mis en place».

Pas toujours en accord avec la pratique de l'avortement, «le personnel médical peut être froid à l'égard des patientes et les antidouleurs donnés ne sont pas toujours à la hauteur de la souffrance subie», révèle une infirmière qui a voulu garder l'anonymat. «En France, la sexualité reste un tabou, commente Isabelle du planning familial de Paris, et on croit encore que les femmes doivent souffrir quand elles avortent. Parce qu'elles ont oublié leur pilule, parce qu'elles n'ont pas utilisé de contraception, elles sont fautives. Et le plus étonnant, c'est que les femmes elles-mêmes ont intégré cette dimension là. Elles tolèrent des souffrances bien plus élevées qu'elles ne le devraient».

Un défaut de formation

«Les infirmières râlent car elles n'ont pas toujours suivi de formation pour faire face aux situations de l'avortement», raconte-t-on au planning familial de Strasbourg. Conscient de ce problème, le Pr Nisand nuance en rappelant que «l'accueil d'une femme en IVG reste un exercice de style, on est face à une femme qui culpabilise, il y a un réel accompagnement à faire et dans certains endroits, il peut parfois y avoir un manque de formation de la part du personnel médical. Dans mon service, ce sont les sages-femmes qui forment les internes».

De longs délais d'attente

Dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, c'est la question des délais d'attente qui pose problème. Camille Portelli, la directrice du Planning familial du Var, en sait quelque chose. «En ce qui concerne notre département, il est impossible pour les filles que nous recevons d'obtenir un premier rendez-vous à la maternité de Seyne-sur-Mer et à l'hôpital de Toulon, il faut attendre trois semaines minimum». Pour que les jeunes filles soient prises en charge le plus vite possible, «nous passons parfois une après-midi entière à passer des coups de fil pour qu'elles soient rapidement accueillies».

Plus gênant, ces semaines d'attentes réduisent le choix de l'IVG des patientes. «Quand elles ont dépassé la limite des cinq semaines de grossesse, elles sont obligées d'opter pour la méthode par aspiration», déplore la directrice du planning du Var. «Et quand elles arrivent à l'hôpital, elles ont souvent le droit à un accueil culpabilisant», ajoute une conseillère conjugale. Régulièrement en contact avec l'hôpital de Toulon, Camille Portelli ne manque pas d'anecdotes à ce sujet. «J'ai déjà entendu dire un médecin à une patiente prête à avorter, “à votre âge, il serait temps de faire un enfant”, ou alors ce sont les secrétaires qui font de la résistance en faisant trainer les rendez-vous».

En 2009, 222.100 IVG ont été pratiquées en France, selon un bulletin de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques.
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L'infarctus n'est pas toujours précédé de symptômes visibles

Par damien Mascret - le 01/03/2012
Pour 42 % des femmes et 30 % des hommes, l'infarctus se traduit par des troubles atypiques.

Les symptômes typiques de l'infarctus, une douleur en étau dans la poitrine qui doit immédiatement inciter à alerter les secours, sont loin d'être toujours aussi stéréotypés. Une analyse de plus d'un million de patients américains relève l'absence de douleur ou gêne thoracique dans un tiers des cas d'infarctus. «C'est une très belle étude mais les chiffres sont surprenants. On a l'impression que ça ne correspond pas à la réalité», s'étonne le Pr Hervé Douard, cardiologue au CHU de Bordeaux. L'étude en question montre qu'un patient sur trois hospitalisé pour un infarctus du myocarde n'a pas eu de symptôme thoracique (douleur ou gêne dans la poitrine). Elle résulte d'un registre d'envergure puisqu'il regroupe les données d'environ 1500 hôpitaux américains, soit plus d'un million d'infarctus survenus entre 1994 et 2006.

«Habituellement, on considère que 20% des infarctus sont silencieux (sans symptôme) et c'est déjà beaucoup», rappelle le Pr Douard. Dans l'étude publiée par le Journal of the American Medical Association du 22 février, l'absence de symptômes thoracique atteint 35%. D'autres symptômes sont cependant présents. «Il y a énormément de formes atypiques.», explique le Dr David Decroix, cardiologue à Avignon, «On peut avoir mal au ventre ou à l'estomac, d'autres fois ce sont des douleurs dans le dos, dans les épaules, dans le cou. Un essoufflement inhabituel, pour des efforts de la vie quotidienne, peut aussi être un signe d'infarctus. Et parfois, il n'y a aucun symptôme.», ce sont les examens qui permettent alors de poser le diagnostic.«En cas de doute, il faut faire un électrocardiogramme et éventuellement des dosages d'enzymes dans le sang», détaille le Dr Decroix. Les médecins ont tendance à sous-estimer le risque lorsqu'il s'agit d'une femme et a fortiori si elle est jeune. Pourtant l'étude américaine montre que c'est justement dans ce cas que les infarctus sans symptôme thoracique sont les plus fréquents: 42% des femmes pour 30% des hommes.

Plus tardif chez les femmes

En fait, ce travail dévoile également que cette différence entre les hommes et les femmes s'estompe à mesure qu'une femme vieillit, en particulier à partir de 65 ans. De plus, l'infarctus du myocarde survient souvent plus tard chez les femmes, sans doute en raison d'un profil hormonal différent: en moyenne à 74 ans contre 66 ans et demi pour les hommes. «L'infarctus avant 50 ans ce n'est pas très fréquent chez une femme et dans ce cas, le tabac est très largement impliqué», ajoute l'expert. Avec les trois autres facteurs de risque cardio-vasculaire que représentent l'hypertension artérielle, la dyslipidémie (cholestérol) et le diabète, le tabac ferait plus que sextupler le risque d'infarctus pour une femme.

Les chercheurs américains précisent toutefois que: «La douleur ou gêne thoracique est le signe d'infarctus du myocarde le plus fréquent à la fois chez les femmes (58%) et chez les hommes (69%).» Ils ajoutent que ce symptôme reste un signe d'alerte majeur. En France, les médecins urgentistes insistent régulièrement pour que l'on appelle «le 15» (Samu) en cas de douleur thoracique. C'est toujours vrai.
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Attention, médicaments à ne pas prendre à la légère

Par Caroline Piquet - le 29/02/2012
Le ministère de la Santé lance une campagne nationale le 2 mars pour sensibiliser les Français au bon usage des médicaments et aux risques d'une mauvaise utilisation.

«Les médicaments, ne les prenez pas n'importe comment». C'est le message, simple et direct que souhaite faire passer le ministère de la Santé aux Français, qui restent les premiers en Europe en terme de consommation de médicaments, selon une étude de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees). L'objectif est double: sensibiliser la population au bon usage du médicament et lui rappeler qu'il «n'est pas un produit comme les autres».

Du 2 au 24 mars 2012, un spot publicitaire sera diffusé sur 22 chaînes, des témoignages de patients, de professionnels de la santé et d'experts circuleront sur les ondes nationales et régionales pour rappeler les risques liés à la banalisation de la prise de médicament.

Le médicament peut nuire à la santé

Le médicament est d'abord là pour soigner mais s'il est mal utilisé, il peut être dangereux pour la santé. En effet, il contient des substances actives qui ont des effets sur l'organisme afin de traiter une maladie mais des effets indésirables peuvent survenir. «Toute prise de médicament comporte des risques potentiels mais ça vaut toujours le coup d'en prendre quand on en a réellement besoin», explique Bernard Bégaud, médecin et pharmacologue, spécialiste des médicaments et de leurs effets. En revanche, «si l'on prend un médicament sans en avoir besoin, les risques deviennent inacceptables!»

La prise de médicament est donc loin d'être un geste anodin. Par exemple, le paracétamol, «c'est un très bon médicament que l'on prescrit très souvent. Mais si l'on augmente les doses, il va y avoir des inconvénients qui peuvent être graves», prévient le Dr François Liard. Même des médicaments très connus comme l'ibuprofène peuvent avoir des effets secondaires comme des maux d'estomac ou encore l'augmentation de la pression artérielle. Il est donc important de consulter un professionnel de la santé pour consommer un produit en toute connaissance de cause.

La prise simultanée de médicaments est aussi à prendre en compte. L'addition de plusieurs produits peut diminuer l'efficacité d'un traitement et s'avérer toxique pour le patient. Les aliments associés à certains médicaments peuvent aussi avoir des effets indésirables. Par exemple, les choux, brocolis ou épinards, riches en vitamine K peuvent potentiellement diminuer l'efficacité de certains médicaments anticoagulants.

Les risques de l'automédication

La campagne de sensibilisation pointe du doigt le danger de s'informer et de se soigner seul. En ligne de mire, les sites internet qui regorgent de forums et de conseils de santé, bien souvent alimentés par des internautes peu compétents en la matière. Certains sites proposent même l'achat de médicaments en ligne, souvent contrefaits, ce qui est totalement interdit en France.

Les 5 bonnes habitudes à prendre

• Suivre les conseils de son médecin et de son pharmacien.

• Lire l'ensemble de la notice et bien la conserver.

• Ne pas acheter de médicaments sur Internet, ni même l'utiliser comme unique source d'information.

• Prendre en compte les effets indésirables et les signaler à un professionnel de la santé en cas de doute.

• Vérifier les dates de péremption et lire les indications sur la boîte pour s'assurer d'un bon usage du médicament.

Selon une étude de la DREES publiée en 2010, les Français consomment 40% de médicaments de plus que l'Allemagne, l'Espagne ou l'Italie par an. En 2010, chaque Français a consommé en moyenne 48 boîtes de médicaments.
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Vers un meilleur contrôle des épidémies de dengue

Par Jean-Luc Nothias - le 01/03/2012
Un vaste projet international entend lancer une offensive contre cette «grippe tropicale» qui s'étend maintenant dans le monde entier.

La dengue (prononcez «dingue») est une maladie virale transmise par la salive des moustiques du genre Aedes lorsqu'ils piquent leur infortunée proie. Les symptômes de la maladie varient de quelques courbatures sans gravité à une fièvre hémorragique mortelle. L'OMS estime à 50 millions le nombre de cas annuels, dont 500.000 cas de dengue hémorragique qui, faute de traitement, sont mortels dans 20% des cas. Mais pour environ 90% des personnes infectées, la maladie ne se remarque absolument pas. Pourquoi ces personnes sont-elles contagieuses? C'est, entre autres, l'un des objectifs d'un nouveau programme international baptisé Denfree (Dengue research Framework for Resisting Epidemics), qui implique 14 institutions partenaires dans huit pays sur trois continents.

La dengue a longtemps été limitée à l'Asie du Sud-est (440.000 cas en Chine en 1980, 200.000 cas en Thaïlande en 1987). Aujourd'hui, elle ne cesse de s'étendre à l'Océan Indien, au Pacifique Sud (32.800 cas à Tahiti et Moorea, en Polynésie Française, en 2001), aux Antilles françaises (2003 et 2006-2008 et 2009-2010), et à l'Amérique Latine, où les cas annuels rapportés ont été multipliés par 60 entre 1989 et 1993 comparativement à la période précédente (1984-1988).

Depuis fin 2009, la maladie sévit sur un mode épidémique aux Antilles, où, en septembre 2010, avaient été rapportés plus de 40.000 cas évocateurs de la maladie et près de 5500 cas confirmés, selon l'Institut de veille sanitaire (InVS). En septembre 2010, la dengue a également fait son apparition en France, avec les premiers cas de dengue autochtones observés en métropole.

Mieux contrôler la maladie

D'où cet effort international pour mieux comprendre et donc contenir ces épidémies. «Le projet Denfree est très ambitieux. Il va nous permettre d'étudier la dengue sous différents aspects: de l'épidémiologie à l'immunologie, en passant par la climatologie et la géographie, explique le Pr Anavaj Sakuntabhai, coordonnateur du projet à l'Institut Pasteur à Paris. Cette association de compétences est très enrichissante et nous permettra de répondre de façon plus approfondie à de nombreuses questions fondamentales pour contrôler efficacement la maladie».

Les chercheurs espèrent pouvoir mettre au point des modèles prédictifs pour anticiper des épidémies, déterminer quelles méthodes de contrôle des moustiques sont efficaces, et de mettre au point un kit de diagnostic plus simple et plus sensible que celui existant. Avec en ligne de mire, l'un des graals de la médecine, un vaccin…
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Message par Memo »

Contamination radioactive dans un immeuble lyonnais

Par Cyrille Vanlerberghe - le 01/03/2012
L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) va mener une enquête pour comprendre comment le hall d'entrée d'un immeuble a pu être contaminé par des poussières radioactives lors d'une intervention de routine.

«Nous avons découvert une contamination radioactive dans l'entrée d'un immeuble à Lyon, à l'extérieur de la zone de chantier qui avait été isolée», explique au Figaro Didier Champion, directeur de la crise à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). «Les deux techniciens qui se trouvaient dans le hall n'étaient pas protégés, et ont été potentiellement exposés à la contamination».

Les deux hommes font partie d'une équipe de quatre spécialistes de l'IRSN qui participaient à une opération de récupération d'anciennes sources radioactives médicales au radium utilisées dans le passé par un cabinet de radiologie et laissées à l'abandon depuis des années dans une cave d'un immeuble de Lyon.

Les premiers examens réalisés mercredi soir avec les appareils de mesure de la centrale nucléaire de Bugey n'ont pas relevé de contamination interne, qui aurait pu être provoquée par inhalation ou ingestion de poussières radioactives. «Ces premiers résultats sont rassurants, mais nous allons tout de même procéder à des tests plus sensibles avec d'autres analyses pour nous assurer de l'absence de tout risque», précise Didier Champion.

Contamination au radium

La contamination est probablement due à des poussières de radium, un élément extrêmement radioactif qui a été très largement utilisé pour des usages médicaux (lutte contre le cancer) entre les années 1920 et 1950. «Le radium avait probablement servi avant-guerre» estime Didier Champion.

Même après un stockage aussi long, le radium reste très radioactif, car il a une demi-vie de désintégration très longue de 1602 ans. «Le radium est étérnel à l'échelle d'une vie humaine» résume Didier Champion.

Les deux techniciens qui travaillaient dans la cave au contact des sources portaient des masques et des combinaisons, alors que ceux qui étaient resté hors de la zone du chantier n'auraient pas dû être exposés et ne portaient pas de protection particulière. «Il n'est pas normal que de la poussière radioactive soit sortie de la cave, alors que des procédures qui nous semblent adéquates ont été mises en place pour éviter cela,» remarque Didier Champion. «Nous allons enquêter et effectuer d'autres mesures pour comprendre ce qui a pu se passer.»

L'IRSN procède régulièrement à des interventions pour récupérer et mettre en sûreté d'anciennes sources radioactives oubliées. En région parisienne, une opération appelée «diagnostic radium» effectue un travail de recherche historique pour retrouver toutes les adresses où du radium a été utilisé dans le passé.

Les occupants de l'immeuble contaminé ont été évacués et relogés par la mairie de Lyon dans l'attente d'opérations de décontamination. «Cet événement ne présente pas de risque sanitaire pour les riverains» assure le cabinet du préfet.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Memo »

Faut-il risquer de mourir pour dormir plus ?

Le Point.fr - Publié le 29/02/2012 à 07:26

Une étude publiée dans le "British Medical Journal" (BMJ) Open a de quoi inquiéter les insomniaques qui se traitent.

Prendre des hypnotiques pourrait être dangereux : le risque de décès serait multiplié par 3,6 pour moins de 18 doses annuelles, par 4,4 pour 18 à 132 doses annuelles et par 5,3 pour plus de 132 doses annuelles. Le risque de cancer serait augmenté de manière significative, mais uniquement pour les gros consommateurs. Il serait accru de 35 % pour les consommateurs de plus de 132 doses d'hypnotique par an, par rapport à ceux qui n'en prennent pas.

Les conclusions d'une étude menée par l'équipe de Daniel Kripke du Scripps Clinic Family Sleep Center à La Jolla (Californie) pourraient être à l'origine de nombreuses nuits blanches. Pour y arriver, les chercheurs ont analysé la survie de 10 529 patients prenant des hypnotiques et de 23 676 sujets contrôlés, durant deux ans et demi en moyenne. Parmi les hypnotiques prescrits figuraient des barbituriques, des antihistaminiques sédatifs et des benzodiazépines, notamment des molécules à action courte dont on suppose qu'elles ont une sécurité plus grande, comme le zolpidem. Analyse du Pr Patrick Lévy, spécialiste des troubles du sommeil, au CHU de Grenoble.

Le Point.fr : Que pensez-vous de ce travail ?

Pr Lévy : Il faut raison garder, notamment parce que ce travail présente deux faiblesses. D'abord il ne recherche pas la présence d'anxiété et de dépression. Or on sait que l'insomnie est un facteur de dépression. Et il a été plusieurs fois évoqué dans des études que les hypnotiques, en particulier le zolpidem, pouvaient être éventuellement associés à la dépression. Les données de cette enquête ne sont pas très solides dans ce domaine. D'autre part, les auteurs font référence à des travaux réalisés par leur équipe concernant le lien entre hypnotique et mortalité, pas vraiment confirmés par d'autres. Néanmoins, différentes publications récentes font effectivement un lien entre suicide et somnifères.

Quel message les Français doivent-ils en tirer ?

Comme la consommation de somnifères est supérieure dans notre pays à celle des Américains en proportion, il faut absolument vérifier ces données et mener de nouvelles enquêtes concernant un éventuel lien entre les hypnotiques et la mortalité. Des risques multipliés par un facteur allant de 3 à 5, y compris pour une consommation très réduite de médicaments (18 comprimés par an), ne peuvent pas nous laisser indifférents ! Je voudrais aussi remarquer que l'on ne parle pas de la durée du sommeil et donc des petits dormeurs dans cette étude. Or on sait que les personnes concernées ont un risque accru de diabète, de maladies cardiovasculaires, de cancer digestif et de mortalité.

Bref, il faut continuer à mener des recherches sur le sommeil et les médicaments destinées à aider les gens qui le désirent à mieux dormir. D'ailleurs, après avoir souligné que 6 à 10 % des adultes américains prenaient des hypnotiques - potentiellement impliqués dans 320 000 à 507 000 décès par an - les auteurs proposent le recours aux thérapies comportementales.

Par Anne JeanblancÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Memo »

Dentistes low cost : vraie arnaque ou bonne affaire ?

Le Point.fr - Publié le 01/03/2012 à 07:10

Des cabinets dentaires aux tarifs alléchants fleurissent aux six coins de l'Hexagone. Au grand dam de la communauté médicale.

Les méthodes de Dr House vous semblent douteuses ? Risquées ? Contraires à la déontologie ? La communauté médicale est exactement dans cet état d'esprit. Elle voit, en effet, d'un très mauvais oeil le développement des cabinets dentaires low cost.

Car depuis plusieurs mois, à grands coups de com', c'est une déferlante de dentistes "nouvelle génération" qui submerge la France entière, de Paris à Marseille en passant par Lyon, Aubervilliers ou Vaulx-en-Velin. Des prix cassés et un objectif qui pourrait paraître noble : "mettre la santé buccodentaire à la portée de tous". Une promesse qui ne peut que séduire les 42 % des Français qui ont renoncé à des soins dentaires en 2011, selon un sondage réalisé pour Santé Magazine.


Rationalisation


Pourtant, ces cabinets font bondir la communauté médicale. Certains y voient même le futur scandale PIP qui pourrait venir éclabousser les dentistes hexagonaux. "Cette nouvelle façon de pratiquer la chirurgie dentaire est scandaleuse ! On parle de médecine, pas de billet d'avion !" s'insurge Christian Couzinou, président du Conseil national de l'ordre des chirurgiens-dentistes. Un discours partagé par Roland L'Herron, président de la Confédération nationale des syndicats dentaires : "Tout le volet santé publique de notre profession, auquel renoncent les centres low cost, consiste d'abord à mettre les bouches en état avant d'entreprendre la pose d'implants ou de prothèses."

Les centres low cost ont effectivement axé leur communication sur des prix particulièrement bas en matière d'éléments prothétiques. Rien d'anormal jusque-là puisque ce sont les seuls types de soins dentaires dont les prix peuvent être fixés librement. Tous les autres traitements - détartrages, traitement des caries ou extraction de dents - suivent un encadrement très strict : le prix est fixe et ne peut pas être dépassé par les praticiens. Par exemple, la dévitalisation d'une dent est tarifée à 33,74 euros pour une canine ou une incisive, 48,20 euros pour une prémolaire et 81,94 euros pour une molaire.

Problème : ces soins conventionnés font perdre de l'argent aux dentistes libéraux. Du coup, ils se rattrapent avec les prothèses et les implants afin de couvrir ce manque à gagner. Mais pas seulement. Une gestion basée sur la rationalisation du travail à la manière des entreprises privées a vu le jour. Au programme, techniques de vente, management et marketing. Une révolution pour certains, un blasphème pour d'autres. Un homme est à l'initiative de cette méthode : Pascal Steichen. Même s'il n'est pas seul dans ce domaine, c'est bel et bien lui qui cristallise toutes les tensions. Il a d'abord développé ces pratiques en tant que conseiller pour des cabinets libéraux avant de monter lui-même ses propres centres.

"On ne peut pas mélanger les gens"


Cet homme d'affaires originaire de l'est de la France officie depuis près de 30 ans sur le marché dentaire. Consultant, auteur de livres et éditeur de magazines spécialisés, ce quinquagénaire multiplie les casquettes. Et sa vision du secteur est pour le moins détonante.


"On ne peut pas soigner quelqu'un qui a la bouche dégueulasse comme on s'occuperait de Johnny Hallyday. Ce n'est pas être méprisant, c'est la réalité du métier. On ne peut pas mélanger les gens", nous affirme-t-il, sans ciller, poursuivant : "C'est comme dans l'hôtellerie, il y a des Pullman, des Ibis et des Formule 1. Là, c'est pareil : à chacun son spécialiste !" Pour Steichen, "il est indispensable de développer une médecine de spécialisation". "C'est la répétition des actes qui détermine la qualité du soin prodigué. Un cardiologue qui n'a pas ouvert 1 000 coeurs dans l'année ne peut pas être compétent. Les dentistes ne voient pas cette réalité, ils ne savent pas tout faire, mais ils veulent tout faire. Du coup, ils ne savent rien faire vraiment bien !" lance Pascal Steichen.


De la médecine on passe donc au taylorisme, d'Hippocrate à Adam Smith, du suivi médical au travail à la chaîne. Le Point.fr s'est procuré un exemplaire des techniques de Steichen. Et ses préconisations sont édifiantes : évaluation du potentiel des praticiens, augmentation du montant moyen vendu à chaque patient, amélioration de la productivité, fiches d'évaluation des dentistes comprenant le chiffre d'affaires qu'ils rapportent chaque année, pourcentage de prothèses posées, etc.

"Simples exécutants"


Interrogés par Le Point.fr, des chirurgiens-dentistes d'un centre médical mutualiste parisien sont indignés. "Les dentistes ne sont plus que de simples exécutants d'actes médicaux prévus à l'avance ! Ils sont salariés dans ces centres et n'ont pas leur mot à dire. C'est du travail à la chaîne et cela n'a rien à voir avec de la médecine."

D'autant qu'avec la "méthode Steichen" c'est toute un pan de la médecine qui est mis de côté : celui du suivi médical. "Au nom de la rentabilité, les patients n'ont plus le temps de réflexion nécessaire pour avoir un consentement éclairé. Et c'est tout de même la base de notre profession : être sûr que notre interlocuteur décide en son âme et conscience en ayant pleinement compris tous les tenants et aboutissants d'un diagnostic", expliquent les praticiens du centre médical mutualiste. Pascal Steichen rejette toutes ces accusations. "Ceux qui m'attaquent ne peuvent pas croire à ce qu'ils disent. Soit ils sont incompétents, soit de mauvaise foi", lance-t-il, le plus sérieusement du monde.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Memo »

2/3 des Français favorables à l'éthylotest obligatoire dans les voitures

Le Point.fr - Publié le 03/03/2012 à 14:13 - Modifié le 03/03/2012 à 14:39

Un décret prévoit que le défaut de possession d'un tel équipement sera sanctionné à partir du 1er novembre par une amende de 11 euros.

Deux tiers des Français sont favorables à la présence obligatoire d'un éthylotest dans chaque voiture à partir du 1er juillet, selon un sondage Ifop publié samedi par la radio régionale du Grand Ouest Alouette.

Selon ce sondage, 66 % des personnes interrogées disent "approuver tout à fait (38 %) ou plutôt (28 %)" cette mesure qui vise à lutter contre l'alcool au volant, annoncée le 30 novembre 2011 par le président Nicolas Sarkozy. 34 % des sondés déclarent "désapprouver plutôt (15 %) ou tout à fait (19 %)" la présence obligatoire des éthylotests dans les voitures. Le décret prévoit que le défaut de possession d'un tel équipement sera sanctionné à partir du 1er novembre par une amende de 11 euros. Il concerne tous les conducteurs d'un véhicule à moteur, à l'exclusion d'un cyclomoteur (ne dépassant pas 50 cm3 et 45 km/h).

Ce sondage (échantillon de 902 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus) a été réalisé par téléphone jeudi et vendredi dans la foulée de la publication du décret au Journal officiel.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par Memo »

Ils droguaient leurs enfants à la cocaïne

Le Point.fr - Publié le 03/03/2012 à 12:45 - Modifié le 03/03/2012 à 13:26

Les parents ont été mis en examen après que des résultats médicaux ont mis en évidence une exposition chronique des deux enfants à la cocaïne.

Deux enfants de 2 et 4 ans ont été placés et leurs parents mis en examen après que des examens médicaux ont mis en évidence une exposition chronique des deux enfants à la cocaïne, a-t-on appris samedi de source judiciaire, confirmant une information d'Europe 1. L'affaire a été révélée à la suite d'un signalement de l'hôpital Necker après l'admission de la petite fille pour des convulsions inexpliquées, a-t-on ajouté.

Les examens ont révélé sur les deux enfants une exposition chronique à la cocaïne, probablement due à une consommation passive, mais l'enquête devra le prouver avec certitude, a-t-on ajouté. Les parents n'ont apporté aucune explication mais le père a été mis en examen pour usage de stupéfiants et les analyses ont également révélé une consommation passive de la mère, a-t-on précisé. Selon Europe 1, les parents, âgés d'une trentaine d'années, sont bien insérés socialement, le père de famille étant pharmacien et la mère cadre dans la grande distribution.

Les parents ont été mis en examen jeudi pour "détention de stupéfiants" (cocaïne et crack), "blessures involontaires par manquement délibéré", "soustraction par un parent à ses obligations parentales". Ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec notamment interdiction d'entrer en contact entre eux et avec leurs enfants qui ont été placés par un juge des enfants, précise-t-on de source judiciaire.

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Message par mouchou64 »

Droits des malades, une révolution inachevée


Dix ans après la loi du 4 mars 2002 sur le droit des malades et la qualité du système de santé, le bilan est nuancé.

Que se passe-t-il dans le secret des consultations ? Les relations entre les patients et les médecins sont-elles toujours inégales, marquées par l'autorité du praticien, ou se sont-elles rééquilibrées avec des malades plus acteurs de leur propre santé ? Dix ans après la loi du 4 mars 2002 sur le droit des malades et la qualité du système de santé, le bilan est nuancé : "La loi a marqué la fin du médecin paternaliste, la fin de l'infantilisation du malade, qui participe désormais aux décisions qui le concernent", résume Alain-Michel Ceretti, conseiller santé auprès du Défenseur des droits. Mais le malade, qui ignore encore beaucoup ses droits, est loin d'avoir pris le pouvoir.
Portée par le ministre délégué à la santé du gouvernement Jospin, Bernard Kouchner, la nouvelle loi instaurait le droit des patients à avoir accès à leur dossier médical et le devoir des médecins de rechercher leur consentement aux soins. Elle accordait une plus grande place aux associations d'usagers et élargissait les possibilités d'indemnisation. Sa philosophie a ensuite irrigué les lois de santé qui lui ont succédé, dont celle sur la fin de vie.



MIEUX INFORMÉS
Globalement, les relations entre médecins et malades sont bonnes : dans le baromètre annuel réalisé par l'institut L2H et publié vendredi 2 mars, du Collectif interassociatif sur la santé (CISS), 88 % des sondés se disent satisfaits de l'information délivrée par leur médecin sur leur état de santé, les soins et les traitements. Un chiffre en hausse de 4 points par rapport à 2011. Même taux de satisfaction pour la prise en compte de leurs attentes dans la délivrance des soins.

Les relations sont bonnes... jusqu'à un certain point. L'affaire du Mediator l'a montré récemment. Certaines victimes, qui devaient prouver qu'elles avaient pris ce médicament mais n'avaient pas conservé leurs ordonnances, se sont heurtées au refus de leur médecin de leur communiquer leur dossier médical. Le président du conseil de l'ordre avait dû les rappeler à leur devoir. Certains malades n'ont même pas osé réclamer ledit dossier, de peur que leur relation avec leur médecin n'en pâtisse.

Selon un sondage BVA, réalisé à l'occasion d'un colloque PRES Sorbonne Paris Cité et publié vendredi, seuls 38 % des sondés se disent satisfaits de l'accès des malades à leur dossier médical. La preuve que "les Français restent toujours en demande de plus de transparence en matière médicale", selon l'institut.

Dans les faits, "moins de 1 % des patients demandent leur dossier dans les hôpitaux de l'AP-HP", explique Grégoire Moutel, professeur à l'université Paris-Descartes, membre du laboratoire d'éthique médicale. Le plus souvent pour avoir un deuxième avis médical ou organiser son parcours de soins lorsqu'un patient a deux lieux de vie. Les délais élevés pour obtenir son dossier sont souvent dus au manque de temps et non pas à une volonté d'obstruction des soignants.

"DOCTEUR GOOGLE"
Le médecin est cependant loin d'être la source unique de renseignement d'un patient surinformé. Plus que la loi, Internet a modifié en profondeur la relation médecin-malade : les praticiens ont de plus en plus affaire à des "patients-experts". Le site Doctissimo comptabilise ainsi près de 8 millions de visiteurs uniques chaque mois. "Le médecin le plus contacté au monde, c'est docteur Google", s'amuse M. Ceretti, qui ajoute : "Le savoir médical n'est pas remis en cause, mais le patient a un regard critique désormais." Et les médecins ont dû se faire une raison.

Néanmoins, si le patient est de plus en plus informé sur les pathologies ou les dangers des médicaments, c'est loin d'être le cas sur ses droits. "La majorité des patients sont conscients qu'ils ont des droits, mais ils ne les connaissent pas clairement", constate Jean-Luc Plavis, coordinateur au CISS Ile-de-France. Il ressort de leur baromètre annuel que peu de sondés connaissent les outils mis en place par la loi Kouchner pour régler les conflits entre médecins et malades. Ainsi, seuls 24 % ont entendu parler des commissions régionales de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux, et 12 % des commissions des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge, présentes dans les établissements de soins.

Les associations de patients estiment qu'il reste encore beaucoup à faire. Par exemple en créant un "guichet unique" qui gérerait tous les conflits. Car pour l'instant il n'est pas évident de savoir vers qui se retourner en cas de refus de soins ou pour contester un dépassement d'honoraire abusif.

Autre limite, depuis 2002, le rôle des usagers a été reconnu, et leurs représentants siègent dans bon nombre d'instances de santé. Mais "la place qui nous est réservée est infime, nous ne sommes pas bienvenus", constate Bernard Piastra, président de l'association Wegener Infos et Vascularites.

Ces derniers mois, le ministre de la santé, Xavier Bertrand, a affirmé qu'il faudrait légiférer de nouveau pour améliorer la loi. Le CISS, qui considère que, depuis 2002, rien n'a été fait pour faire avancer les droits des malades, juge la promesse bien tardive. François Hollande, qui a insisté, dans son discours du 2 février sur la santé, sur les inégalités d'accès aux soins, a affirmé également qu'une nouvelle loi était nécessaire.

Laetitia Clavreul et Pascale Santi

Le Monde



Les principales avancées de la loi Kouchner
Promulguée le 4 mars 2002, la loi Kouchner a souhaité placer les patients au centre du système de soins.
Dossier médical. La loi a autorisé l'accès direct au dossier médical par le patient, sans passer par l'intermédiaire d'un médecin.
Consentement. Le consentement aux soins du patient doit être recherché par le médecin.
Indemnisation. Un droit d'indemnisation est créé pour les accidents médicaux sans faute reconnue et les infections nosocomiales. Création de l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux.
Représentation. Un agrément est créé pour les associations de malades qui sont représentées dans les instances de santé et ont la possibilité d'agir en justice.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par mouchou64 »

Nouveau record de fréquentation pour les Restos du Cœur
LEMONDE.FR avec AFP

Les Restos du cœur vont "malheureusement" battre leur record de fréquentation dans leurs 2 000 centres d'aide alimentaire, a annoncé vendredi 2 mars Olivier Berthe, président de l'association créée par Coluche. Selon lui, 900 000 personnes devraient être reçues lors de la campagne 2011-2012. Lors de la campagne d'hiver précédente, les Restos du cœur avaient reçu 860 000 personnes.
"Est-ce qu'on va attendre 2017, les prochaines élections, pour dire 'ça y est, on a atteint le million' ? Est-ce qu'on va rester dans cette situation absurde ? J'espère qu'un certain nombre de nos candidats nous répondront, mais dans les actes et dans les faits", a par ailleurs déclaré à RTL le président des Restos du cœur.

L'association a adressé mercredi 29 février une lettre ouverte aux candidats à la présidentielle, les invitant à s'intéresser aux Français "vivant en dessous du seuil de pauvreté".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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