Actualités 2012
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Re: Actualités 2012
Sept morts par minute dans le monde à cause de l'eau insalubre
Créé le 12/03/2012 à 09h07 -- Mis à jour le 12/03/2012 à 09h15
FORUM MONDIAL DE L'EAU - L'eau non potable reste une cause de mortalité massive dans les pays en développement, selon un rapport des Nations unies paru ce lundi...
En 2010 près de 800 millions de personnes étaient sans accès à l'eau potable dans le monde et 2,5 milliards sans installations sanitaires de base, selon les derniers rapports de l'OMS, l'Unicef et l'ONU publiés à la veille de l'ouverture du Forum mondial de l'eau. A en croire ces nouveaux chiffres, l'objectif du millénaire de réduire de moitié d'ici 2015 le nombre d'habitants sans eau potable, par rapport à 1990, a ainsi été atteint avant terme, voire déjà légèrement dépassé. Au total 89% des humains (6,1 milliards de personnes) avaient fin 2010 «accès à des sources améliorées d'eau potable», alors que l'objectif pour 2015 était de 88%.
Pourtant, avertissent l'OMS et l'Unicef, en l'absence d'indicateurs précis sur la qualité de l'eau à l'échelle mondiale, il n'est question que de l'utilisation de «sources améliorées d'eau potable». Et elles soulignent que «d'importants efforts doivent être déployés pour garantir que les sources d'eau améliorées sont et demeurent salubres».
«Entre 3 et 4 milliards de personnes n'ont pas accès de façon pérenne à l'eau»
Selon les estimations des opérateurs privés de services d'eau (Aquafed), la réalité est plus alarmante. «Entre 3 et 4 milliards de personnes n'ont pas accès de façon pérenne à l'eau et elles utilisent tous les jours une eau de qualité douteuse, c'est plus de la moitié de la population mondiale», affirme à l'AFP Gérard Payen, président de l'Aquafed et l'un des conseillers sur l'eau du secrétaire général de l'ONU. De plus sur les 3,8 milliards de personnes ayant accès à l'eau du robinet, un milliard sans doute n'ont l'eau que quelques heures par jour, voire quelques jours par semaine, selon Gérard Payen. «On ne peut pas alors parler d'eau potable» du fait du mauvais état des réseaux de distribution. Les changements de pression détériorent les canalisations plus susceptibles de laisser passer les pollutions contenues dans le sol.
A l'échelle régionale, les disparités restent fortes entre l'Afrique subsaharienne toujours la plus pauvre et la plus mal lotie (plus de 40% des personnes sans accès à l'eau potable) et les pays émergents d'Amérique latine et d'Asie. De même, les campagnes des pays pauvres présentent toujours un bilan alarmant: 97% des habitants n'y ont pas accès à de l'eau distribuée par canalisation et 14% y boivent l'eau des rivières, étangs ou lacs qu'ils partagent avec les animaux.
Sept morts toutes les minutes
Côté assainissement, les statistiques sont également sombres: 2,5 milliards de personnes ne disposaient toujours pas fin 2010 d'installations sanitaires et «1,1 milliard pratiquaient toujours la défécation à l'air libre, dont la grande majorité en milieu rural», selon le rapport OMS-Unicef. «Quelque 64% de la population mondiale faisant ses besoins au grand air vit en Asie du sud, rien qu'en Inde ils sont 638 millions dans ce cas», souligne le rapport 2012 de l'ONU sur l'évaluation des ressources en eau publié lundi. Aussi l'objectif du millénaire d'équiper d'ici 2015 les trois quarts de l'humanité de services d'assainissement corrects ne sera pas atteint.
Par ailleurs, «jusqu'à 90% des eaux usées des pays en développement s'écoulent, sans avoir été traitées, dans les rivières, les lacs et les zones côtières, menaçant la santé et la sécurité alimentaire, l'accès à l'eau potable et à l'eau de lavage», selon le rapport de l'ONU. Les eaux insalubres restent la première cause de mortalité dans le monde, avec 3,6 millions de victimes par an dont une majorité d'enfants, rappelle Alain Boinet, président de Solidarités internationales. «Cela fait sept morts toutes les minutes», ajoute-t-il.
© 2012 AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 12/03/2012 à 09h07 -- Mis à jour le 12/03/2012 à 09h15
FORUM MONDIAL DE L'EAU - L'eau non potable reste une cause de mortalité massive dans les pays en développement, selon un rapport des Nations unies paru ce lundi...
En 2010 près de 800 millions de personnes étaient sans accès à l'eau potable dans le monde et 2,5 milliards sans installations sanitaires de base, selon les derniers rapports de l'OMS, l'Unicef et l'ONU publiés à la veille de l'ouverture du Forum mondial de l'eau. A en croire ces nouveaux chiffres, l'objectif du millénaire de réduire de moitié d'ici 2015 le nombre d'habitants sans eau potable, par rapport à 1990, a ainsi été atteint avant terme, voire déjà légèrement dépassé. Au total 89% des humains (6,1 milliards de personnes) avaient fin 2010 «accès à des sources améliorées d'eau potable», alors que l'objectif pour 2015 était de 88%.
Pourtant, avertissent l'OMS et l'Unicef, en l'absence d'indicateurs précis sur la qualité de l'eau à l'échelle mondiale, il n'est question que de l'utilisation de «sources améliorées d'eau potable». Et elles soulignent que «d'importants efforts doivent être déployés pour garantir que les sources d'eau améliorées sont et demeurent salubres».
«Entre 3 et 4 milliards de personnes n'ont pas accès de façon pérenne à l'eau»
Selon les estimations des opérateurs privés de services d'eau (Aquafed), la réalité est plus alarmante. «Entre 3 et 4 milliards de personnes n'ont pas accès de façon pérenne à l'eau et elles utilisent tous les jours une eau de qualité douteuse, c'est plus de la moitié de la population mondiale», affirme à l'AFP Gérard Payen, président de l'Aquafed et l'un des conseillers sur l'eau du secrétaire général de l'ONU. De plus sur les 3,8 milliards de personnes ayant accès à l'eau du robinet, un milliard sans doute n'ont l'eau que quelques heures par jour, voire quelques jours par semaine, selon Gérard Payen. «On ne peut pas alors parler d'eau potable» du fait du mauvais état des réseaux de distribution. Les changements de pression détériorent les canalisations plus susceptibles de laisser passer les pollutions contenues dans le sol.
A l'échelle régionale, les disparités restent fortes entre l'Afrique subsaharienne toujours la plus pauvre et la plus mal lotie (plus de 40% des personnes sans accès à l'eau potable) et les pays émergents d'Amérique latine et d'Asie. De même, les campagnes des pays pauvres présentent toujours un bilan alarmant: 97% des habitants n'y ont pas accès à de l'eau distribuée par canalisation et 14% y boivent l'eau des rivières, étangs ou lacs qu'ils partagent avec les animaux.
Sept morts toutes les minutes
Côté assainissement, les statistiques sont également sombres: 2,5 milliards de personnes ne disposaient toujours pas fin 2010 d'installations sanitaires et «1,1 milliard pratiquaient toujours la défécation à l'air libre, dont la grande majorité en milieu rural», selon le rapport OMS-Unicef. «Quelque 64% de la population mondiale faisant ses besoins au grand air vit en Asie du sud, rien qu'en Inde ils sont 638 millions dans ce cas», souligne le rapport 2012 de l'ONU sur l'évaluation des ressources en eau publié lundi. Aussi l'objectif du millénaire d'équiper d'ici 2015 les trois quarts de l'humanité de services d'assainissement corrects ne sera pas atteint.
Par ailleurs, «jusqu'à 90% des eaux usées des pays en développement s'écoulent, sans avoir été traitées, dans les rivières, les lacs et les zones côtières, menaçant la santé et la sécurité alimentaire, l'accès à l'eau potable et à l'eau de lavage», selon le rapport de l'ONU. Les eaux insalubres restent la première cause de mortalité dans le monde, avec 3,6 millions de victimes par an dont une majorité d'enfants, rappelle Alain Boinet, président de Solidarités internationales. «Cela fait sept morts toutes les minutes», ajoute-t-il.
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DE 2015
IBO en Guadeloupe
IBO en Guadeloupe
Re: Actualités 2012
La greffe de rein «parfaite» est à portée de bistouri
Par Tristan Vey - le 12/03/2012
Une greffe de moelle osseuse préalable à la transplantation de reins a permis à plusieurs patients de s'affranchir du traitement immunosuppresseur à vie.
Cela fait maintenant sept mois que Lindsay Porter vit avec un rein qui ne lui appartient pas sans avoir pris le moindre traitement anti-rejet. Cette Américaine de 47 ans a encore du mal à se percevoir comme le résultat d'une prouesse médicale. «Cela me semble tellement naturel», explique-t-elle au site du journal Nature . Avec sept autres patients, elle vient d'expérimenter une technique qui pourrait révolutionner les transplantations d'organes: son système immunitaire a été préparé à accepter le rein étranger par une greffe de la moelle osseuse du donneur.
«Cela fait 60 ans que l'idée de la double greffe est dans l'esprit de tous», souligne Edgardo Carossella, chef du service de recherche en hémato-immunologie à l'hôpital Saint-Louis. En 1953, le prix Nobel de médecine Rupert E. Bullingham montre que la greffe de moelle osseuse d'une souris A chez une souris B à la naissance permet à ces dernières d'accepter à vie les organes de A sans qu'ils se fassent attaquer comme des intrus indésirables par les cellules de B. Tout se passe comme si la greffe de cette substance, qui contient les lymphocytes T régulateurs, les cellules «gardiennes» du corps, permettait de faire cohabiter en parallèle deux systèmes de reconnaissance du soi.
Encore quelques années à attendre «avant de crier victoire»
Le chemin pour étendre ces premières expériences à des cobayes adultes, puis à l'être humain, va toutefois se révéler semé d'embuches. «Il y a un phénomène de rejet inversé très violent qui se produit», explique Olivier Thaunat, expert en immunologie clinique et transplanattion rénale à l'hôpital Edouard Herriot de Lyon. «Ce sont les cellules de la moelle du donneur qui vont attaquer le système du receveur.» Ce mécanisme, dit GVHD, a longtemps semblé insurmontable, notamment pour des personnes qui ne sont pas de la même famille. Il faut attendre 2008 et les travaux de chirurgiens du Massachusetts General Hospital de Boston pour lever cet obstacle. Mais leur technique, complexe, ne permet de retenir les cellules «gardiennes» du donneur que pendant quelques semaines: on parle de «chimérisme transitoire».
Les résultats de la nouvelle étude clinique, publiés dans Science Translational Medicine la semaine dernière, sont bien plus impressionnants. Non seulement aucun cas de GHVD n'a été relevé chez les huit patients de l'essai - qui n'avaient, la plupart du temps, aucun lien de parenté avec les donneurs - mais les receveurs présentent tous les signes d'un «chimérisme stable». Parmi eux, cinq ont ainsi toléré le rein qu'on leur a transplanté en stoppant leur traitement immunosuppresseur sur des durées allant de 4 à 18 mois. «Il faut attendre encore quelques années sans GHVD avant de crier victoire», prévient toutefois Edgardo Carossella. «La durée de vie moyenne d'un rein greffé est de 10 à 12 ans avec immunosuppresseurs. Tant qu'on ne pourra pas faire mieux sans, on ne changera pas de technique en routine», appuie Olivier Thaunat.
Difficile d'étendre ces travaux aux autres organes
Les résultats obtenus n'en sont pas moins très encourageants, soulignent les deux chercheurs. Les équipes de l'Institut de thérapie cellulaire du Kentucky ont mis au point «un cocktail» administré avant et après la transplantation du rein incluant une chimiothérapie, une radiothérapie ainsi que l'injection de cellules souches du sang du donneur et de cellules thérapeutiques d'un nouveau genre dites «facilitantes». Il est difficile de savoir exactement la part jouée par chacun de ces traitements de choc dans la réussite du programme. Les chercheurs qui ont mené l'étude pensent que les cellules facilitantes mises au point en sont la clé. Ils ont toutefois refusé de donner des détails à leur sujet puisqu'ils cherchent à en breveter le principe et la méthode de fabrication. L'auteure principale est elle-même en train de monter une entreprise, Regenerex, qui cherche un moyen de commercialiser cette nouvelle approche thérapeutique.
En revanche, passer du rein aux autres organes vitaux ne sera pas simple. Il faudra adapter les procédures à des donneurs morts et à la grande vulnérabilité des receveurs avant et après l'opération. L'administration des traitements lourds prévus par les médecins américains pourraient vite se révéler fatales pour les personnes atteintes de pathologies qui nécessitent ces greffes, qu'elles soient de foie, de poumon ou de coeur.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Tristan Vey - le 12/03/2012
Une greffe de moelle osseuse préalable à la transplantation de reins a permis à plusieurs patients de s'affranchir du traitement immunosuppresseur à vie.
Cela fait maintenant sept mois que Lindsay Porter vit avec un rein qui ne lui appartient pas sans avoir pris le moindre traitement anti-rejet. Cette Américaine de 47 ans a encore du mal à se percevoir comme le résultat d'une prouesse médicale. «Cela me semble tellement naturel», explique-t-elle au site du journal Nature . Avec sept autres patients, elle vient d'expérimenter une technique qui pourrait révolutionner les transplantations d'organes: son système immunitaire a été préparé à accepter le rein étranger par une greffe de la moelle osseuse du donneur.
«Cela fait 60 ans que l'idée de la double greffe est dans l'esprit de tous», souligne Edgardo Carossella, chef du service de recherche en hémato-immunologie à l'hôpital Saint-Louis. En 1953, le prix Nobel de médecine Rupert E. Bullingham montre que la greffe de moelle osseuse d'une souris A chez une souris B à la naissance permet à ces dernières d'accepter à vie les organes de A sans qu'ils se fassent attaquer comme des intrus indésirables par les cellules de B. Tout se passe comme si la greffe de cette substance, qui contient les lymphocytes T régulateurs, les cellules «gardiennes» du corps, permettait de faire cohabiter en parallèle deux systèmes de reconnaissance du soi.
Encore quelques années à attendre «avant de crier victoire»
Le chemin pour étendre ces premières expériences à des cobayes adultes, puis à l'être humain, va toutefois se révéler semé d'embuches. «Il y a un phénomène de rejet inversé très violent qui se produit», explique Olivier Thaunat, expert en immunologie clinique et transplanattion rénale à l'hôpital Edouard Herriot de Lyon. «Ce sont les cellules de la moelle du donneur qui vont attaquer le système du receveur.» Ce mécanisme, dit GVHD, a longtemps semblé insurmontable, notamment pour des personnes qui ne sont pas de la même famille. Il faut attendre 2008 et les travaux de chirurgiens du Massachusetts General Hospital de Boston pour lever cet obstacle. Mais leur technique, complexe, ne permet de retenir les cellules «gardiennes» du donneur que pendant quelques semaines: on parle de «chimérisme transitoire».
Les résultats de la nouvelle étude clinique, publiés dans Science Translational Medicine la semaine dernière, sont bien plus impressionnants. Non seulement aucun cas de GHVD n'a été relevé chez les huit patients de l'essai - qui n'avaient, la plupart du temps, aucun lien de parenté avec les donneurs - mais les receveurs présentent tous les signes d'un «chimérisme stable». Parmi eux, cinq ont ainsi toléré le rein qu'on leur a transplanté en stoppant leur traitement immunosuppresseur sur des durées allant de 4 à 18 mois. «Il faut attendre encore quelques années sans GHVD avant de crier victoire», prévient toutefois Edgardo Carossella. «La durée de vie moyenne d'un rein greffé est de 10 à 12 ans avec immunosuppresseurs. Tant qu'on ne pourra pas faire mieux sans, on ne changera pas de technique en routine», appuie Olivier Thaunat.
Difficile d'étendre ces travaux aux autres organes
Les résultats obtenus n'en sont pas moins très encourageants, soulignent les deux chercheurs. Les équipes de l'Institut de thérapie cellulaire du Kentucky ont mis au point «un cocktail» administré avant et après la transplantation du rein incluant une chimiothérapie, une radiothérapie ainsi que l'injection de cellules souches du sang du donneur et de cellules thérapeutiques d'un nouveau genre dites «facilitantes». Il est difficile de savoir exactement la part jouée par chacun de ces traitements de choc dans la réussite du programme. Les chercheurs qui ont mené l'étude pensent que les cellules facilitantes mises au point en sont la clé. Ils ont toutefois refusé de donner des détails à leur sujet puisqu'ils cherchent à en breveter le principe et la méthode de fabrication. L'auteure principale est elle-même en train de monter une entreprise, Regenerex, qui cherche un moyen de commercialiser cette nouvelle approche thérapeutique.
En revanche, passer du rein aux autres organes vitaux ne sera pas simple. Il faudra adapter les procédures à des donneurs morts et à la grande vulnérabilité des receveurs avant et après l'opération. L'administration des traitements lourds prévus par les médecins américains pourraient vite se révéler fatales pour les personnes atteintes de pathologies qui nécessitent ces greffes, qu'elles soient de foie, de poumon ou de coeur.
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Bac : le nombre de langues dans le collimateur
Les inspecteurs généraux proposent de passer de 47 langues présentées au bac à 24.
Source de coût et de complexité, le nombre de langues qu'un candidat pourra passer au bac, pourrait être diminué, selon les inspecteurs généraux de l'éducation nationale, dans leur rapport «propositions pour une évolution du baccalauréat», présenté lundi au ministère de l'Education nationale.
La recherche d'examinateurs, notamment pour les langues non enseignées dans le système éducatif, est un casse-tête annuel. La difficulté d'organisation paraît disproportionnée par rapport «à l'utilisation effective que font les candidats de cette offre linguistique», expliquent-ils. Une part importante de ces langues n'est en effet choisie que par un nombre très faible de candidats du bac général. 66,7 % des langues sont choisies par moins de 200 candidats et seulement 11 langues sont choisies par plus de 1000 candidats: l'allemand, l'anglais, l'arabe, le chinois, l'espagnol, l'hébreu, l'italien, la langue d'oc, le portugais, le russe et le turc.
L'amharique et le haoussa-indonésien présentés par moins de 20 lycéens
A titre d'exemples, le polonais et le tamoul sont choisis par moins de 500 candidats. L'albanais, l'arménien, le croate, le suédois par moins de 200. Le bulgare, le cambodgien, le finnois, l'hindi, le hongrois et le slovaque par moins de 50. Enfin douze langues sont présentées par moins de vingt candidats par an: l'amharique, le danois, l'estonien, le haoussa-indonésien, le malais, le laotien, les langues mélanésiennes, le lituanien, le macédonien, le slovène, le swahili et le tahitien.
Les inspecteurs proposent donc que le choix de langues vivantes au bac soit désormais limité aux 12 langues européennes et aux quatre langues internationales pouvant être choisies en langue vivante 2, langue vivante 3 et en épreuve facultative, et aux huit langues régionales.
Ils reconnaissent toutefois qu'une telle mesure serait susceptible de «provoquer des réactions diplomatiques importantes, compte tenu de l'attachement de certains pays à ce que leur langue nationale figure dans les épreuves du baccalauréat français». Une telle restriction aurait aussi pour conséquence d'assécher certaines filières universitaires privées du débouché important que représente les concours de l'enseignement.
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Les inspecteurs généraux proposent de passer de 47 langues présentées au bac à 24.
Source de coût et de complexité, le nombre de langues qu'un candidat pourra passer au bac, pourrait être diminué, selon les inspecteurs généraux de l'éducation nationale, dans leur rapport «propositions pour une évolution du baccalauréat», présenté lundi au ministère de l'Education nationale.
La recherche d'examinateurs, notamment pour les langues non enseignées dans le système éducatif, est un casse-tête annuel. La difficulté d'organisation paraît disproportionnée par rapport «à l'utilisation effective que font les candidats de cette offre linguistique», expliquent-ils. Une part importante de ces langues n'est en effet choisie que par un nombre très faible de candidats du bac général. 66,7 % des langues sont choisies par moins de 200 candidats et seulement 11 langues sont choisies par plus de 1000 candidats: l'allemand, l'anglais, l'arabe, le chinois, l'espagnol, l'hébreu, l'italien, la langue d'oc, le portugais, le russe et le turc.
L'amharique et le haoussa-indonésien présentés par moins de 20 lycéens
A titre d'exemples, le polonais et le tamoul sont choisis par moins de 500 candidats. L'albanais, l'arménien, le croate, le suédois par moins de 200. Le bulgare, le cambodgien, le finnois, l'hindi, le hongrois et le slovaque par moins de 50. Enfin douze langues sont présentées par moins de vingt candidats par an: l'amharique, le danois, l'estonien, le haoussa-indonésien, le malais, le laotien, les langues mélanésiennes, le lituanien, le macédonien, le slovène, le swahili et le tahitien.
Les inspecteurs proposent donc que le choix de langues vivantes au bac soit désormais limité aux 12 langues européennes et aux quatre langues internationales pouvant être choisies en langue vivante 2, langue vivante 3 et en épreuve facultative, et aux huit langues régionales.
Ils reconnaissent toutefois qu'une telle mesure serait susceptible de «provoquer des réactions diplomatiques importantes, compte tenu de l'attachement de certains pays à ce que leur langue nationale figure dans les épreuves du baccalauréat français». Une telle restriction aurait aussi pour conséquence d'assécher certaines filières universitaires privées du débouché important que représente les concours de l'enseignement.
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Re: Actualités 2012
Grande-Bretagne : On va pouvoir connaître le passé judiciaire de son amant
Un nouveau dispositif expérimental de lutte contre les violences conjugales va permettre aux Britanniques de se renseigner sur le passé judiciaire de leur moitié.
Un meurtrier en puissance se cache-t-il derrière les doux sourires de votre nouveau compagnon ? Le dispositif que la Grande-Bretagne s'apprête à lancer outre-Manche permettra de s'en assurer. Dès cet été, le gouvernement britannique va lancer un projet pilote dans quatre départements d'Angleterre et du Pays de Galles. Les citoyens auront le droit de saisir la police pour savoir si leur compagnon, homme ou femme, a déjà été condamné par le passé pour violences conjugales.
Etranglée puis brûlée malgré plusieurs plaintes
À l'origine de cette expérimentation, un faits divers terrible, qui a bouleversé l'Angleterre en février 2009. Clara Wood n'avait que 36 ans lorsqu'elle est morte étranglée puis brûlée vive par son ex-compagnon, George Appleton, condamné par le passé pour violences faites aux femmes. Elle l'avait rencontré sur Facebook, avant de mettre fin à la relation à cause de son comportement violent. Pendant plusieurs mois après la rupture, l'homme l'avait harcelé et menacé de mort. À tel point que Clare Wood avait porté plainte à plusieurs reprises contre lui. En vain, puisqu'il avait fini par la tuer à son domicile.
Les parents de Clare Wood ont mené une intense campagne nationale depuis son décès pour qu'une nouvelle action contre les violences domestiques soit engagée par le gouvernement. Ils reprochent à la police d'avoir connu le passé violent de George Appleton, qui avait pour habitude de rencontrer ses petites amies via le net, et de n'avoir pas prévenu leur fille.
Leur travail a porté ses fruits, puisque ce projet pilote, qui permet de connaître le passé des gens, s'intitule « Clare's law », en souvenir de la jeune femme.
Deux tués par semaine
Testé sur un an, le dispositif sera cependant très encadré. Il faudra montrer patte blanche pour connaître le passé de son nouveau partenaire. La ministre de l'Intérieur, Theresa May, rappelle la nécessité d'agir vite à cause d'une statistique effrayante : deux personnes sont tuées chaque semaine par leur partenaire ou ex-partenaire en Grande-Bretagne. Le père de Clare Wood déclare, lui, que si sa fille avait connu dès le début le passé terrible de George Appleton, elle aurait immédiatement pris la fuite.
Mais l'initiative ne fait cependant pas l'unanimité outre-Manche, puisqu'elle ne permet pas le droit à l'oubli, et le droit de changer malgré son passé.
Françoise Brié, vice-présidente de la Fédération Solidarité Femmes, qui lutte contre ce type de violences, reste sceptique sur son efficacité. « Beaucoup de plaintes pour violences conjugales sont classées sans suite en France, faute de preuves. Si le dispositif judiciaire britannique est du même ordre, je pense malheureusement que cette mesure ne concernera que peu de personnes. La plupart des hommes violents ne sont jamais condamnés, et n'entament que très rarement des démarches pour en guérir. »
En France, il existe un n° de téléphone gratuit pour signaler des faits de violences conjugales : 39 19
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Un nouveau dispositif expérimental de lutte contre les violences conjugales va permettre aux Britanniques de se renseigner sur le passé judiciaire de leur moitié.
Un meurtrier en puissance se cache-t-il derrière les doux sourires de votre nouveau compagnon ? Le dispositif que la Grande-Bretagne s'apprête à lancer outre-Manche permettra de s'en assurer. Dès cet été, le gouvernement britannique va lancer un projet pilote dans quatre départements d'Angleterre et du Pays de Galles. Les citoyens auront le droit de saisir la police pour savoir si leur compagnon, homme ou femme, a déjà été condamné par le passé pour violences conjugales.
Etranglée puis brûlée malgré plusieurs plaintes
À l'origine de cette expérimentation, un faits divers terrible, qui a bouleversé l'Angleterre en février 2009. Clara Wood n'avait que 36 ans lorsqu'elle est morte étranglée puis brûlée vive par son ex-compagnon, George Appleton, condamné par le passé pour violences faites aux femmes. Elle l'avait rencontré sur Facebook, avant de mettre fin à la relation à cause de son comportement violent. Pendant plusieurs mois après la rupture, l'homme l'avait harcelé et menacé de mort. À tel point que Clare Wood avait porté plainte à plusieurs reprises contre lui. En vain, puisqu'il avait fini par la tuer à son domicile.
Les parents de Clare Wood ont mené une intense campagne nationale depuis son décès pour qu'une nouvelle action contre les violences domestiques soit engagée par le gouvernement. Ils reprochent à la police d'avoir connu le passé violent de George Appleton, qui avait pour habitude de rencontrer ses petites amies via le net, et de n'avoir pas prévenu leur fille.
Leur travail a porté ses fruits, puisque ce projet pilote, qui permet de connaître le passé des gens, s'intitule « Clare's law », en souvenir de la jeune femme.
Deux tués par semaine
Testé sur un an, le dispositif sera cependant très encadré. Il faudra montrer patte blanche pour connaître le passé de son nouveau partenaire. La ministre de l'Intérieur, Theresa May, rappelle la nécessité d'agir vite à cause d'une statistique effrayante : deux personnes sont tuées chaque semaine par leur partenaire ou ex-partenaire en Grande-Bretagne. Le père de Clare Wood déclare, lui, que si sa fille avait connu dès le début le passé terrible de George Appleton, elle aurait immédiatement pris la fuite.
Mais l'initiative ne fait cependant pas l'unanimité outre-Manche, puisqu'elle ne permet pas le droit à l'oubli, et le droit de changer malgré son passé.
Françoise Brié, vice-présidente de la Fédération Solidarité Femmes, qui lutte contre ce type de violences, reste sceptique sur son efficacité. « Beaucoup de plaintes pour violences conjugales sont classées sans suite en France, faute de preuves. Si le dispositif judiciaire britannique est du même ordre, je pense malheureusement que cette mesure ne concernera que peu de personnes. La plupart des hommes violents ne sont jamais condamnés, et n'entament que très rarement des démarches pour en guérir. »
En France, il existe un n° de téléphone gratuit pour signaler des faits de violences conjugales : 39 19
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Re: Actualités 2012
Médicaments : Les Français leur font confiance
Les Français n'ont pas perdu confiance dans les médicaments malgré le scandale du Médiator. Ils aspirent toutefois à être davantage informés sur les effets secondaires.
Un sondage publié ce lundi révèle que les Français font globalement confiance aux médicaments. Réalisée pour le compte de l'industrie pharmaceutique, l'enquête* montre en effet que 84% des personnes sondées ont confiance (contre 82% l'année dernière). 76% disent par ailleurs avoir « plutôt confiance », tandis que 8% assurent avoir « tout à fait confiance ».
Et alors que le scandale du Mediator a quelque peu ébranlé l'industrie pharmaceutique en 2011, Brice Teinturier, le directeur général d'Ipsos a souligné que « la confiance à l'égard des médicaments reste forte en raison d'une efficacité du médicament perçue personnellement par les Français ». Selon lui, cette expérience personnelle agirait ensuite comme un « pare-feu ».
Un besoin d'informations
Mais si l'affaire du Mediator n'a, semble-t-il, pas affecté la confiance des Français outre mesure, ces derniers sont néanmoins 78% à reconnaître chercher « parfois ou souvent » des informations complémentaires et ce, notamment sur les effets secondaires (58%). Ils sont par ailleurs 59% à regarder en priorité les notices des médicaments contre 53% à aller se renseigner sur la toile.
Toujours d'après le sondage, les patients chercheraient en priorité sur des sites d'information santé comme Doctissimo (40%), avant de se diriger vers les forums de discussions (18%) et les blogs santé (15%). Seulement 10% iraient se renseigner sur des sites institutionnels officiels. Plus de 40% vont, quant à eux, demander conseils à leur pharmacien.
Concernant l'image de l'industrie pharmaceutique, plus de 90% des sondés considèrent que les entreprises du médicament « ont pour objectif de faire du profit » et 80% estiment qu'elles « sont plus soucieuses de leurs bénéfices que des malades ».
*Cette enquête d'opinion a été réalisée du 20 au 24 janvier auprès de 1.000 personnes par l'institut Ipsos, et pour le compte du Leem, l'organisation professionnelle qui fédère les entreprises du médicament en France.
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Les Français n'ont pas perdu confiance dans les médicaments malgré le scandale du Médiator. Ils aspirent toutefois à être davantage informés sur les effets secondaires.
Un sondage publié ce lundi révèle que les Français font globalement confiance aux médicaments. Réalisée pour le compte de l'industrie pharmaceutique, l'enquête* montre en effet que 84% des personnes sondées ont confiance (contre 82% l'année dernière). 76% disent par ailleurs avoir « plutôt confiance », tandis que 8% assurent avoir « tout à fait confiance ».
Et alors que le scandale du Mediator a quelque peu ébranlé l'industrie pharmaceutique en 2011, Brice Teinturier, le directeur général d'Ipsos a souligné que « la confiance à l'égard des médicaments reste forte en raison d'une efficacité du médicament perçue personnellement par les Français ». Selon lui, cette expérience personnelle agirait ensuite comme un « pare-feu ».
Un besoin d'informations
Mais si l'affaire du Mediator n'a, semble-t-il, pas affecté la confiance des Français outre mesure, ces derniers sont néanmoins 78% à reconnaître chercher « parfois ou souvent » des informations complémentaires et ce, notamment sur les effets secondaires (58%). Ils sont par ailleurs 59% à regarder en priorité les notices des médicaments contre 53% à aller se renseigner sur la toile.
Toujours d'après le sondage, les patients chercheraient en priorité sur des sites d'information santé comme Doctissimo (40%), avant de se diriger vers les forums de discussions (18%) et les blogs santé (15%). Seulement 10% iraient se renseigner sur des sites institutionnels officiels. Plus de 40% vont, quant à eux, demander conseils à leur pharmacien.
Concernant l'image de l'industrie pharmaceutique, plus de 90% des sondés considèrent que les entreprises du médicament « ont pour objectif de faire du profit » et 80% estiment qu'elles « sont plus soucieuses de leurs bénéfices que des malades ».
*Cette enquête d'opinion a été réalisée du 20 au 24 janvier auprès de 1.000 personnes par l'institut Ipsos, et pour le compte du Leem, l'organisation professionnelle qui fédère les entreprises du médicament en France.
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Aux USA, des SDF transformés en bornes internet ambulantes
Un SDF peut-il faire office de borne Internet ? Une agence de communication britannique a provoqué une controverse aux Etats-Unis en transformant des sans-abri en bornes internet, gagnant leur vie en proposant un accès à la toile. Cette agence, Bartle Bogle Hegarty (BBH), a lancé l'expérience à l'occasion d'un festival mêlant musique, cinéma et technologies à Austin (Texas, sud), appelé South by Southwest (SXSW), qui s'est ouvert samedi et se tient jusqu'au 18 mars.
Elle a doté treize SDF volontaires d'émetteurs de réseau internet (MiFi) de 4ème génération, les habillant de tee-shirts signalant l'initiative. Le passant tenté peut réclamer une connexion d'excellente qualité pour son ordinateur, sa tablette ou son téléphone, qu'il paie via internet le prix qu'il souhaite. L'ensemble des profits est reversé au SDF.
«Vous transformez les SDF en équipement»
BBH a expliqué vouloir «moderniser» le concept du SDF vendeur de journaux rédigés par des sans-abri. «Combien de fois voit-on quelqu'un "acheter" un journal, pour finalement le laisser au sans-abri? [...] Pourtant le modèle n'est pas cassé en soi. C'est seulement le produit qui est archaïque», a indiqué l'agence sur son site internet.
Des internautes ont trouvé l'initiative de mauvais goût. «Ce n'est pas en soi une bonne idée d'utiliser des personnes défavorisées, marginalisées dans la société, pour rendre plus pratique l'accès de personnes majoritairement blanches, forcément plus riches, à leurs comptes sur les réseaux sociaux», a réagi sur le blog de BBH un internaute appelé John. «Vous transformez les SDF en équipement», écrivait Simon, un autre internaute. «C'est un exemple de la façon dont le capitalisme exploite n'importe quelle ressource en vue d'un avantage concurrentiel», déplorait un troisième, David Byrne.
Le directeur de l'innovation de BBH, Saneel Radia, s'est défendu en se réjouissant que l'initiative ait fait parler de la situation des sans-abri. Il a concédé que l'idée aurait pu aller plus loin, en envoyant les internautes vers un site conçu par les SDF. «Hélas, nous n'avons pas pu nous permettre de créer une page d'accueil personnalisée, parce que la connexion se faisait par un appareil que nous n'avons pas fabriqué», a-t-il assuré.
Le parisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Elle a doté treize SDF volontaires d'émetteurs de réseau internet (MiFi) de 4ème génération, les habillant de tee-shirts signalant l'initiative. Le passant tenté peut réclamer une connexion d'excellente qualité pour son ordinateur, sa tablette ou son téléphone, qu'il paie via internet le prix qu'il souhaite. L'ensemble des profits est reversé au SDF.
«Vous transformez les SDF en équipement»
BBH a expliqué vouloir «moderniser» le concept du SDF vendeur de journaux rédigés par des sans-abri. «Combien de fois voit-on quelqu'un "acheter" un journal, pour finalement le laisser au sans-abri? [...] Pourtant le modèle n'est pas cassé en soi. C'est seulement le produit qui est archaïque», a indiqué l'agence sur son site internet.
Des internautes ont trouvé l'initiative de mauvais goût. «Ce n'est pas en soi une bonne idée d'utiliser des personnes défavorisées, marginalisées dans la société, pour rendre plus pratique l'accès de personnes majoritairement blanches, forcément plus riches, à leurs comptes sur les réseaux sociaux», a réagi sur le blog de BBH un internaute appelé John. «Vous transformez les SDF en équipement», écrivait Simon, un autre internaute. «C'est un exemple de la façon dont le capitalisme exploite n'importe quelle ressource en vue d'un avantage concurrentiel», déplorait un troisième, David Byrne.
Le directeur de l'innovation de BBH, Saneel Radia, s'est défendu en se réjouissant que l'initiative ait fait parler de la situation des sans-abri. Il a concédé que l'idée aurait pu aller plus loin, en envoyant les internautes vers un site conçu par les SDF. «Hélas, nous n'avons pas pu nous permettre de créer une page d'accueil personnalisée, parce que la connexion se faisait par un appareil que nous n'avons pas fabriqué», a-t-il assuré.
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Re: Actualités 2012
Chaque année, 6,7 millions de tonnes de nourriture à la poubelle en Allemagne _ libération
Les ménages allemands jettent environ 6,7 millions de tonnes de nourriture par an, pour la majeure partie encore comestible, soit un gâchis de 235 euros par personne et par an, selon une étude publiée mardi par le ministère de la Consommation.
L'université de Stuttgart (Bavière), qui a dirigé l'étude, estime que 65% de la nourriture jetée est au moins en partie encore comestible, et précise qu'il s'agit surtout de fruits et légumes mis à la poubelle alors qu'ils pourraient encore très bien être mangés.
Les ménages sont de loin les plus gros gaspilleurs, puisqu'ils produisent 61% de l'ensemble des déchets alimentaires en Allemagne, devant les restaurants et cantines (chacun environ 17%), et la distribution (environ 5%).
«Nous vivons dans une société du superflu et du jetable», a déploré la ministre Ilse Aigner lors d'une conférence de presse, en appelant à une «prise de conscience».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les ménages allemands jettent environ 6,7 millions de tonnes de nourriture par an, pour la majeure partie encore comestible, soit un gâchis de 235 euros par personne et par an, selon une étude publiée mardi par le ministère de la Consommation.
L'université de Stuttgart (Bavière), qui a dirigé l'étude, estime que 65% de la nourriture jetée est au moins en partie encore comestible, et précise qu'il s'agit surtout de fruits et légumes mis à la poubelle alors qu'ils pourraient encore très bien être mangés.
Les ménages sont de loin les plus gros gaspilleurs, puisqu'ils produisent 61% de l'ensemble des déchets alimentaires en Allemagne, devant les restaurants et cantines (chacun environ 17%), et la distribution (environ 5%).
«Nous vivons dans une société du superflu et du jetable», a déploré la ministre Ilse Aigner lors d'une conférence de presse, en appelant à une «prise de conscience».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
A la "Cité rose" de Noisy, des enfants s'ouvrent à l'école
Difficile d'imaginer que ces petits bâtiments de béton rose, ceints de jardinets, à cinq minutes de la gare RER de Noisy-Champs, abritent des familles parmi les plus meurtries par la vie. Jusqu'à leur accueil dans la Cité de promotion familiale, fondée par ATD Quart Monde il y a quarante ans à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), la plupart de ces trente-cinq familles ont connu l'errance. Une chambre chez des parents, des amis ou à l'hôtel. Au pire la rue, et le danger d'éclatement qu'elle recèle.
"Certains parents se sont vu retirer leurs enfants, et les récupèrent ici, où ils réapprennent à vivre ensemble et à aller de l'avant, jusqu'à leur relogement", explique Sylvain Lestien. Cet éducateur spécialisé de 31 ans est ce que l'on appelle chez ATD Quart Monde un "volontaire" : engagé à plein-temps dans la lutte contre la précarité, il vit lui aussi avec sa femme et ses deux enfants, dans ce centre d'hébergement et de réinsertion sociale. "Ma cité rose", dit-il. Avec, pour mission, l'encadrement des plus jeunes, "parce que l'errance est aussi éducative, avec des enfants déscolarisés ou changés d'école au gré des placements, des déplacements".
Rebecca, 26 ans, n'a pas été séparée de ses trois enfants - bientôt quatre -, mais a vécu "la vraie galère" jusqu'à son arrivée ici, il y a quinze mois. Une expulsion en 2009, puis un an à s'entasser dans une chambre d'hôtel. "Quand mon aînée, Nawel, est rentrée en maternelle, nous vivions encore dans une seule pièce. Elle restait repliée sur elle-même en classe. En déménageant ici, j'avais très peur que le changement d'école la perturbe encore plus, mais ça se passe bien mieux que prévu."
Deux demi-journées par semaine, Nawel, 4 ans et demi, fréquente le "prépivot culturel", un accueil "en soutien de l'école" qu'ATD Quart Monde propose aux enfants âgés de 3 à 6 ans, en petits groupes, les mercredis et samedis. "C'est un peu comme au rugby ou au basket, explique Sylvain Lestien, le responsable, on reçoit et on encadre les enfants pour mieux les relancer. On reconstruit l'estime de soi, la confiance en l'école, pour que toute la famille y trouve sa place."
Image suivante
La Cité de promotion familiale fondée par l'association ATD-Quart Monde, à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), accueille tous les mercredis et samedis matins, par demi-journée, les enfants d'une trentaine de familles parmi les plus meurtries par la vie.
Crédits : AGNES DHERBEYS POUR "LE MONDE" / AGNES DHERBEYS
1 sur 8
>>> Voir ce portfolio en grand format.
L'équipe du "prépivot" a fait un pari : se convertir à la pédagogie Montessori, qui privilégie le développement de l'autonomie et de l'initiative chez les enfants. "Après les événements des banlieues en 2005, on s'est dit qu'on devait faire quelque chose, confie Patricia Spinelli, secrétaire générale de l'Association Montessori de France, à l'initiative du partenariat avec ATD Quart Monde. La France compte une cinquantaine d'écoles agréées Montessori, mais beaucoup sont privées hors contrat. Revenir en banlieue, c'était un peu comme un retour aux sources."
A 10 heures, l'équipe de Sylvain Lestien fait la tournée des familles. Quand une douzaine d'enfants ont répondu présent, le groupe se dirige vers les locaux construits il y a cinquante ans par les habitants de ce qui était encore un bidonville, à l'initiative du père Joseph Wresinski, fondateur d'ATD Quart Monde. Partout, des jeux, puzzles, livres sont laissés à la disposition des enfants. Dans une rotonde, Noé, 4 ans, joue à "flotte et coule". Lana, 3 ans, et Janice, 6 ans, jardinent. Mehdi, 3 ans, "bouche et débouche", "fabrique de la mousse". Chacun s'affaire au-dessus de son plateau. "Des activités 100 % Montessori, explique Agathe Henry, stagiaire éducatrice de jeunes enfants. Je ne connaissais pas avant mon stage... ça me plaît au moins autant qu'aux petits !"
"PETIT COUP DE POUCE"
Son enthousiasme est partagé. "Je sens les enfants s'ouvrir, prendre du plaisir à venir, témoigne Yveline Picard, enseignante à la retraite qui seconde Sylvain Lestien. Leurs parents s'en rendent compte et sont heureux de partager avec nous les petits progrès de tous les jours. C'est valorisant." Autour d'elle, les enfants s'activent. C'est l'heure du goûter, une salade de fruits qu'ils vont eux-mêmes préparer. L'occasion de décompter les morceaux de bananes, de pommes, de kiwis... "On n'entend pas se substituer à l'école, juste apporter le petit coup de pouce dont ces enfants ont besoin, note Yveline Picard. C'est plus simple quand on est trois adultes avec douze enfants..."
Construire le lien avec les familles peut prendre du temps. "Ces parents fondent un espoir immense en l'école, car elle est l'instrument d'un meilleur avenir pour leurs enfants, dit-elle, mais ils sont aussi très inquiets, parce que leur propre trajectoire scolaire a parfois été douloureuse, et qu'ils ont sans doute beaucoup plus peur de l'échec scolaire pour leurs enfants que n'importe quel autre parent."
Dans un rapport remis en 2011, le Conseil économique, social et environnemental a rappelé que l'école, censée gommer les inégalités socioculturelles, ne remplit pas ce rôle : seuls 24 % des filles et fils d'ouvriers et d'inactifs arrivent en 6e sans avoir redoublé, contre 65 % des enfants de cadres ou d'enseignants. Et les résultats à l'entrée au CP sont déjà très différenciés socialement.
Rebecca, elle, aborde la scolarité de sa fille avec plus de confiance, et a trouvé sa place de "maman FCPE" à l'école. "Nawel a pris tellement d'assurance que son institutrice m'a dit ne pas reconnaître l'élève qu'on lui avait décrite l'an passé. Ça me rassure pour l'avenir. Ma fille dit qu'elle veut être maîtresse. Je suis très fière : c'est ce que je voulais faire moi aussi... avant."
Mattea Battaglia
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Difficile d'imaginer que ces petits bâtiments de béton rose, ceints de jardinets, à cinq minutes de la gare RER de Noisy-Champs, abritent des familles parmi les plus meurtries par la vie. Jusqu'à leur accueil dans la Cité de promotion familiale, fondée par ATD Quart Monde il y a quarante ans à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), la plupart de ces trente-cinq familles ont connu l'errance. Une chambre chez des parents, des amis ou à l'hôtel. Au pire la rue, et le danger d'éclatement qu'elle recèle.
"Certains parents se sont vu retirer leurs enfants, et les récupèrent ici, où ils réapprennent à vivre ensemble et à aller de l'avant, jusqu'à leur relogement", explique Sylvain Lestien. Cet éducateur spécialisé de 31 ans est ce que l'on appelle chez ATD Quart Monde un "volontaire" : engagé à plein-temps dans la lutte contre la précarité, il vit lui aussi avec sa femme et ses deux enfants, dans ce centre d'hébergement et de réinsertion sociale. "Ma cité rose", dit-il. Avec, pour mission, l'encadrement des plus jeunes, "parce que l'errance est aussi éducative, avec des enfants déscolarisés ou changés d'école au gré des placements, des déplacements".
Rebecca, 26 ans, n'a pas été séparée de ses trois enfants - bientôt quatre -, mais a vécu "la vraie galère" jusqu'à son arrivée ici, il y a quinze mois. Une expulsion en 2009, puis un an à s'entasser dans une chambre d'hôtel. "Quand mon aînée, Nawel, est rentrée en maternelle, nous vivions encore dans une seule pièce. Elle restait repliée sur elle-même en classe. En déménageant ici, j'avais très peur que le changement d'école la perturbe encore plus, mais ça se passe bien mieux que prévu."
Deux demi-journées par semaine, Nawel, 4 ans et demi, fréquente le "prépivot culturel", un accueil "en soutien de l'école" qu'ATD Quart Monde propose aux enfants âgés de 3 à 6 ans, en petits groupes, les mercredis et samedis. "C'est un peu comme au rugby ou au basket, explique Sylvain Lestien, le responsable, on reçoit et on encadre les enfants pour mieux les relancer. On reconstruit l'estime de soi, la confiance en l'école, pour que toute la famille y trouve sa place."
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La Cité de promotion familiale fondée par l'association ATD-Quart Monde, à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), accueille tous les mercredis et samedis matins, par demi-journée, les enfants d'une trentaine de familles parmi les plus meurtries par la vie.
Crédits : AGNES DHERBEYS POUR "LE MONDE" / AGNES DHERBEYS
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L'équipe du "prépivot" a fait un pari : se convertir à la pédagogie Montessori, qui privilégie le développement de l'autonomie et de l'initiative chez les enfants. "Après les événements des banlieues en 2005, on s'est dit qu'on devait faire quelque chose, confie Patricia Spinelli, secrétaire générale de l'Association Montessori de France, à l'initiative du partenariat avec ATD Quart Monde. La France compte une cinquantaine d'écoles agréées Montessori, mais beaucoup sont privées hors contrat. Revenir en banlieue, c'était un peu comme un retour aux sources."
A 10 heures, l'équipe de Sylvain Lestien fait la tournée des familles. Quand une douzaine d'enfants ont répondu présent, le groupe se dirige vers les locaux construits il y a cinquante ans par les habitants de ce qui était encore un bidonville, à l'initiative du père Joseph Wresinski, fondateur d'ATD Quart Monde. Partout, des jeux, puzzles, livres sont laissés à la disposition des enfants. Dans une rotonde, Noé, 4 ans, joue à "flotte et coule". Lana, 3 ans, et Janice, 6 ans, jardinent. Mehdi, 3 ans, "bouche et débouche", "fabrique de la mousse". Chacun s'affaire au-dessus de son plateau. "Des activités 100 % Montessori, explique Agathe Henry, stagiaire éducatrice de jeunes enfants. Je ne connaissais pas avant mon stage... ça me plaît au moins autant qu'aux petits !"
"PETIT COUP DE POUCE"
Son enthousiasme est partagé. "Je sens les enfants s'ouvrir, prendre du plaisir à venir, témoigne Yveline Picard, enseignante à la retraite qui seconde Sylvain Lestien. Leurs parents s'en rendent compte et sont heureux de partager avec nous les petits progrès de tous les jours. C'est valorisant." Autour d'elle, les enfants s'activent. C'est l'heure du goûter, une salade de fruits qu'ils vont eux-mêmes préparer. L'occasion de décompter les morceaux de bananes, de pommes, de kiwis... "On n'entend pas se substituer à l'école, juste apporter le petit coup de pouce dont ces enfants ont besoin, note Yveline Picard. C'est plus simple quand on est trois adultes avec douze enfants..."
Construire le lien avec les familles peut prendre du temps. "Ces parents fondent un espoir immense en l'école, car elle est l'instrument d'un meilleur avenir pour leurs enfants, dit-elle, mais ils sont aussi très inquiets, parce que leur propre trajectoire scolaire a parfois été douloureuse, et qu'ils ont sans doute beaucoup plus peur de l'échec scolaire pour leurs enfants que n'importe quel autre parent."
Dans un rapport remis en 2011, le Conseil économique, social et environnemental a rappelé que l'école, censée gommer les inégalités socioculturelles, ne remplit pas ce rôle : seuls 24 % des filles et fils d'ouvriers et d'inactifs arrivent en 6e sans avoir redoublé, contre 65 % des enfants de cadres ou d'enseignants. Et les résultats à l'entrée au CP sont déjà très différenciés socialement.
Rebecca, elle, aborde la scolarité de sa fille avec plus de confiance, et a trouvé sa place de "maman FCPE" à l'école. "Nawel a pris tellement d'assurance que son institutrice m'a dit ne pas reconnaître l'élève qu'on lui avait décrite l'an passé. Ça me rassure pour l'avenir. Ma fille dit qu'elle veut être maîtresse. Je suis très fière : c'est ce que je voulais faire moi aussi... avant."
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Re: Actualités 2012
Plus de 6 millions de Français n'ont pas accès rapidement aux urgences
En matière d'accès aux soins, la distance compte, et encore plus pour les urgences. François Hollande en fait un point fort de son programme sur la santé, en promettant de fixer " un délai maximum d'une demi-heure pour accéder aux soins d'urgence". C'est sur l'inquiétude qui lui remonte, particulièrement des zones rurales, que s'appuie le PS, et non sur des données chiffrées. Le candidat socialiste devait revenir sur cet engagement, mardi 13 mars à Romans, dans la Drôme, lors d'une table ronde organisée avec des professionnels de santé.
" C'est une annonce médiatique, et cela reviendrait à clairsemer les moyens, réagit Philippe Juvin, député européen UMP et médecin. Et c'est une proposition qui n'apporte rien, puisque, selon les chiffres du ministère de la santé, 95 % des Français ont un accès à des soins en moins de 15 minutes. " Il juge qu'une telle annonce mériterait que le PS explique s'il fait référence aux urgences vitales, qui nécessitent des équipements lourds (blocs chirurgicaux...), ou pas seulement. L'UMP elle-même, dans sa convention santé pour la présidentielle, présentée à l'automne, a préconisé un plan national pour les urgences vitales. Le candidat Sarkozy n'a pas, pour l'instant, indiqué ce qu'il retiendrait des propositions du parti sur l'accès aux soins.
MAILLER LE TERRITOIRE
Pour y voir plus clair, Emmanuel Vigneron, professeur d'aménagement sanitaire à l'université de Montpellier et auteur du livre Les Inégalités de santé dans les territoires de français (Elsevier Masson, 2011), vient de réaliser la carte du temps d'accès aux structures d'urgences, soit dans les services dans les hôpitaux, soit à d'arrivée du service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR). Il en ressort que 90,4 % de la population y a accès en moins de 30 minutes."Cela fait plus de 6 millions de Français de métropole qui n'ont pas un accès rapide aux urgences, auquel il faut ajouter des habitants des DOM-TOM ", commente-t-il.
Ces Français qu'il évoque ne vivent pas forcément dans des zones très reculées, mais aussi dans des communes situées dans l'Aube ou le Lot par exemple, ou à la frontière entre plusieurs départements et éloignées des préfectures. Il y voit le signe d'une organisation sanitaire de moins en moins efficace. Ce géographe plaide pour la détermination de normes d'accès, comme ces 30 minutes d'accès pour les urgences, avec inscription dans la loi.
" La République ne peut pas laisser tomber 10 % de la population. Il faut identifier des zones, les définir comme des exceptions territoriales, et apporter des solutions au cas par cas ", avance-t-il. S'il juge qu'il ne doit pas être exclu d'ouvrir des services d'urgence ici ou là, comme au Nord du Cantal par exemple, il pense, plus globalement, que la création d'antennes de SMUR et davantage de recours au transport en hélicoptère peuvent être de bons moyens de mieux mailler le territoire.
Le PS est sur cette logique. Et à l'UMP, on estime aussi qu'il faut aussi faciliter le transport des malades. Reste l'engorgement des services d'urgences, symboles d'un problème d'organisation des lits dans les hôpitaux et de la difficulté de certains patients à avancer les frais médicaux, ce qui les détourne de la médecine de ville. Un autre dysfonctionnement du système pointé par de nombreux candidats.
Laetitia Clavreul
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En matière d'accès aux soins, la distance compte, et encore plus pour les urgences. François Hollande en fait un point fort de son programme sur la santé, en promettant de fixer " un délai maximum d'une demi-heure pour accéder aux soins d'urgence". C'est sur l'inquiétude qui lui remonte, particulièrement des zones rurales, que s'appuie le PS, et non sur des données chiffrées. Le candidat socialiste devait revenir sur cet engagement, mardi 13 mars à Romans, dans la Drôme, lors d'une table ronde organisée avec des professionnels de santé.
" C'est une annonce médiatique, et cela reviendrait à clairsemer les moyens, réagit Philippe Juvin, député européen UMP et médecin. Et c'est une proposition qui n'apporte rien, puisque, selon les chiffres du ministère de la santé, 95 % des Français ont un accès à des soins en moins de 15 minutes. " Il juge qu'une telle annonce mériterait que le PS explique s'il fait référence aux urgences vitales, qui nécessitent des équipements lourds (blocs chirurgicaux...), ou pas seulement. L'UMP elle-même, dans sa convention santé pour la présidentielle, présentée à l'automne, a préconisé un plan national pour les urgences vitales. Le candidat Sarkozy n'a pas, pour l'instant, indiqué ce qu'il retiendrait des propositions du parti sur l'accès aux soins.
MAILLER LE TERRITOIRE
Pour y voir plus clair, Emmanuel Vigneron, professeur d'aménagement sanitaire à l'université de Montpellier et auteur du livre Les Inégalités de santé dans les territoires de français (Elsevier Masson, 2011), vient de réaliser la carte du temps d'accès aux structures d'urgences, soit dans les services dans les hôpitaux, soit à d'arrivée du service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR). Il en ressort que 90,4 % de la population y a accès en moins de 30 minutes."Cela fait plus de 6 millions de Français de métropole qui n'ont pas un accès rapide aux urgences, auquel il faut ajouter des habitants des DOM-TOM ", commente-t-il.
Ces Français qu'il évoque ne vivent pas forcément dans des zones très reculées, mais aussi dans des communes situées dans l'Aube ou le Lot par exemple, ou à la frontière entre plusieurs départements et éloignées des préfectures. Il y voit le signe d'une organisation sanitaire de moins en moins efficace. Ce géographe plaide pour la détermination de normes d'accès, comme ces 30 minutes d'accès pour les urgences, avec inscription dans la loi.
" La République ne peut pas laisser tomber 10 % de la population. Il faut identifier des zones, les définir comme des exceptions territoriales, et apporter des solutions au cas par cas ", avance-t-il. S'il juge qu'il ne doit pas être exclu d'ouvrir des services d'urgence ici ou là, comme au Nord du Cantal par exemple, il pense, plus globalement, que la création d'antennes de SMUR et davantage de recours au transport en hélicoptère peuvent être de bons moyens de mieux mailler le territoire.
Le PS est sur cette logique. Et à l'UMP, on estime aussi qu'il faut aussi faciliter le transport des malades. Reste l'engorgement des services d'urgences, symboles d'un problème d'organisation des lits dans les hôpitaux et de la difficulté de certains patients à avancer les frais médicaux, ce qui les détourne de la médecine de ville. Un autre dysfonctionnement du système pointé par de nombreux candidats.
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Re: Actualités 2012
Tabac : les dangers des additifs
Par Pierre Kaldy - le 13/03/2012
Une étude américaine démontre la toxicité des additifs qui augmentent la toxicité de la fumée du tabac.
LES ADDITIFS de toutes sortes ajoutés au tabac, près de 600, ne sont pas mentionnés sur les produits commercialisés et peuvent représenter jusqu'à 10 % du poids des cigarettes. L'étude d'une équipe d'experts américains dirigée par Stanton A. Glantz, de l'Université de Californie dans la revue médicale PLoS Medicine révèle que ces produits augmentent nettement la toxicité de la fumée du tabac, un fait connu des fabricants depuis plus de dix ans.
Pour le prouver, les chercheurs ont simplement repris d'anciennes analyses du fabricant de cigarettes Philip Morris. Anticipant une question sur l'innocuité de ces additifs, cet industriel avait, dès les années 1970, racheté secrètement un laboratoire allemand, Inbifo, pour étudier l'effet des additifs de ses cigarettes. Le projet MIX permit ainsi de tester 333 additifs ajoutés dans diverses proportions à ses produits. Ces recherches aboutirent en 2002 à la publication de quatre articles dans une revue acquise à l'industriel où les auteurs déclaraient n'avoir observé «aucun effet significatif de ces ingrédients sur la toxicité des cigarettes.»
Près de dix ans plus tard, Stanton Glantz et ses collègues découvrent que les mesures de produits chimiques présents dans la fumée des cigarettes ont été faussement interprétées à la demande de Philip Morris pour dissimuler toute augmentation de toxicité. Et lorsque les chercheurs ont simplement exprimé ces mesures par cigarette, une tout autre réalité est apparue: les additifs induisent une augmentation de plus de 20 % de produits cancérigènes comme l'arsenic, le plomb, le cadmium, des hydrocarbures aromatiques polycycliques ou le formaldéhyde, ainsi que du cyanure d'hydrogène ou du monoxyde de carbone. La présence d'additifs induit aussi selon des travaux non publiés du laboratoire allemand une augmentation notable d'ammoniac, gaz fortement soupçonné d'augmenter la vitesse d'absorption de la nicotine par l'organisme. Les chercheurs précisent qu'un autre fabricant majeur de cigarettes, British American Tobacco, a également minimisé, dans des études similaires, la toxicité de la fumée de ses cigarettes.
Convention ratifiée par 174 pays
La révélation de tels effets devrait accélérer la mise en place de la réglementation pour les centaines d'additifs ajoutés au tabac prévue par la Convention cadre pour la lutte antitabac de l'OMS. Celle-ci a été ratifiée par 174 pays, dont tous les États européens sauf la Suisse et la République tchèque. De leur côté, les États-Unis ont déjà mis en œuvre la loi Family Smoking and Prevention Control qui a interdit dès 2009 l'ajout dans les cigarettes d'arômes autres que le menthol. Cette loi prévoit aussi de réglementer pour chaque marque de cigarette tous les ingrédients toxiques dont la liste devrait être publiée en 2013. En France, seul un décret paru fin 2009 interdit pour le moment l'ajout d'édulcorant au papier entourant le filtre des cigarettes dites aromatisées. Très insuffisant pour Emmanuelle Beguinot, directrice du Comité national contre le tabagisme (CNCT): «Tant qu'une liste des seuls ingrédients autorisés ne sera pas produite, toutes les mesures sur la composition des cigarettes pourront être contournées à l'insu des autorités et des fumeurs.»
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Pierre Kaldy - le 13/03/2012
Une étude américaine démontre la toxicité des additifs qui augmentent la toxicité de la fumée du tabac.
LES ADDITIFS de toutes sortes ajoutés au tabac, près de 600, ne sont pas mentionnés sur les produits commercialisés et peuvent représenter jusqu'à 10 % du poids des cigarettes. L'étude d'une équipe d'experts américains dirigée par Stanton A. Glantz, de l'Université de Californie dans la revue médicale PLoS Medicine révèle que ces produits augmentent nettement la toxicité de la fumée du tabac, un fait connu des fabricants depuis plus de dix ans.
Pour le prouver, les chercheurs ont simplement repris d'anciennes analyses du fabricant de cigarettes Philip Morris. Anticipant une question sur l'innocuité de ces additifs, cet industriel avait, dès les années 1970, racheté secrètement un laboratoire allemand, Inbifo, pour étudier l'effet des additifs de ses cigarettes. Le projet MIX permit ainsi de tester 333 additifs ajoutés dans diverses proportions à ses produits. Ces recherches aboutirent en 2002 à la publication de quatre articles dans une revue acquise à l'industriel où les auteurs déclaraient n'avoir observé «aucun effet significatif de ces ingrédients sur la toxicité des cigarettes.»
Près de dix ans plus tard, Stanton Glantz et ses collègues découvrent que les mesures de produits chimiques présents dans la fumée des cigarettes ont été faussement interprétées à la demande de Philip Morris pour dissimuler toute augmentation de toxicité. Et lorsque les chercheurs ont simplement exprimé ces mesures par cigarette, une tout autre réalité est apparue: les additifs induisent une augmentation de plus de 20 % de produits cancérigènes comme l'arsenic, le plomb, le cadmium, des hydrocarbures aromatiques polycycliques ou le formaldéhyde, ainsi que du cyanure d'hydrogène ou du monoxyde de carbone. La présence d'additifs induit aussi selon des travaux non publiés du laboratoire allemand une augmentation notable d'ammoniac, gaz fortement soupçonné d'augmenter la vitesse d'absorption de la nicotine par l'organisme. Les chercheurs précisent qu'un autre fabricant majeur de cigarettes, British American Tobacco, a également minimisé, dans des études similaires, la toxicité de la fumée de ses cigarettes.
Convention ratifiée par 174 pays
La révélation de tels effets devrait accélérer la mise en place de la réglementation pour les centaines d'additifs ajoutés au tabac prévue par la Convention cadre pour la lutte antitabac de l'OMS. Celle-ci a été ratifiée par 174 pays, dont tous les États européens sauf la Suisse et la République tchèque. De leur côté, les États-Unis ont déjà mis en œuvre la loi Family Smoking and Prevention Control qui a interdit dès 2009 l'ajout dans les cigarettes d'arômes autres que le menthol. Cette loi prévoit aussi de réglementer pour chaque marque de cigarette tous les ingrédients toxiques dont la liste devrait être publiée en 2013. En France, seul un décret paru fin 2009 interdit pour le moment l'ajout d'édulcorant au papier entourant le filtre des cigarettes dites aromatisées. Très insuffisant pour Emmanuelle Beguinot, directrice du Comité national contre le tabagisme (CNCT): «Tant qu'une liste des seuls ingrédients autorisés ne sera pas produite, toutes les mesures sur la composition des cigarettes pourront être contournées à l'insu des autorités et des fumeurs.»
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Re: Actualités 2012
Offensive judiciaire contre le tabac
Alors qu'une étude démontre la dangerosité des additifs dans la cigarette et qu'un procès géant s'est ouvert à Montréal, deux décisions de justice viennent de conforter les droits des non-fumeurs.
Alors que les volutes de cigarettes réapparaissent de plus en plus dans les lieux publics malgré leur interdiction, la justice vient de faire un sérieux rappel à l'ordre. Dans un arrêt rendu par la cour d'appel de Paris, les magistrats ont donné raison à un barman qui se plaignait de travailler dans une ambiance enfumée et ont condamné une brasserie parisienne qui l'employait. Une décision qui fait date, selon Me Bertrand Horiot, car confirmant un arrêt rendu en 2005 par la Cour de cassation. À l'occasion d'une affaire similaire, cette dernière avait imposé à l'employeur l'obligation de protection contre le tabagisme passif. Dans ce nouveau jugement, ce principe est donc réaffirmé. De surcroît, les juges parisiens ont accordé des dommages et intérêts non négligeables au plaignant, de 10.000 euros.
Long parcours
Cette nouvelle décision a été obtenue au terme d'un long parcours judiciaire. Une première décision avait dans un premier temps donné tort à l'employé, puis l'affaire avait été portée devant la Cour de cassation où les juges en octobre 2010 avaient confirmé leur jurisprudence de 2005. La haute juridiction avait ainsi considéré que l'employeur «était tenu d'une obligation de sécurité de résultat vis-à-vis de ses salariés en ce qui concerne leur protection contre le tabagisme passif». Les juges parisiens, en appel ce mois-ci, se sont donc ralliés à cette position.
«L'affaire est particulièrement intéressante, car les faits remontant à 2004 ont été appréciés quand seule la loi Évin de 1991 s'appliquait», indique Me Horiot. Ces anciennes dispositions instauraient le principe d'une interdiction de fumer dans les lieux publics. En réalité, l'espace était partagé entre fumeurs et non-fumeurs. Or notre barman parisien avait trouvé que la ligne de démarcation mise en place dans son établissement avait largement avantagé les fumeurs. Sur les 80 places, 7 avaient été accordées aux non-fumeurs! Bilan, l'employé s'était plaint de servir au milieu des fumées. La justice lui a donc donné raison. «Il n'a même pas eu à démontrer les conséquences immédiates des conditions de travail sur son état de santé», souligne l'avocat qui ajoute: «la justice suit le même raisonnement que pour les affaires de l'amiante. On sait que les effets néfastes sur l'individu peuvent être très lointains.»
«Avec cette nouvelle décision de justice, les restaurateurs et les gérants de bars n'ont qu'à bien se tenir. Ils pourraient à leur tour être poursuivis», estime, pour sa part, Emmanuelle Beguinot, directrice du CNCT. Une mise en garde qui ne doit rien au hasard. Son association constate en effet un relâchement des clients dans les espaces publics alors que la loi, rappelons-le, s'est durcie. Après le partage des espaces avec la loi Évin, c'est désormais l'interdiction pure et nette dans les lieux publics, depuis le décret Bertrand de janvier 2008.
Le cas des terrasses bâchées
Or, les établissements ont trouvé le moyen de contourner la prohibition par le biais des terrasses bâchées qui fleurissent notamment à Paris. «De plus en plus de personnes y fument», regrette-t-on au CNCT qui reçoit de plus en plus de plaintes. Concernant d'ailleurs le problème des terrasses, la justice se fait beaucoup moins sévère. L'association Droits des non-fumeurs a attaqué à plusieurs reprises des établissements qui autorisaient la cigarette sur ces lieux entièrement bâchés. À chaque fois, ses actions se sont soldées par un échec. «Pourtant la loi est avec nous. Les textes disent que l'on peut fumer si la façade de la terrasse est ouverte», certifie son président, Gérard Audureau, qui ne désespère pas d'obtenir gain de cause. «C'est à chaque fois un combat de longue haleine avec la justice», dit-il. Cinq de ses affaires pour lesquelles les juges lui ont donné tort seront examinées en appel à Paris le 6 avril prochain. S'il le faut, DNF portera ses dossiers jusqu'en cassation.
--------------------------------------------------------------------------------
À Montréal, des victimes réclament 27 milliards de dollars
Deux millions de fumeurs et ex-fumeurs québécois réclament aux industriels canadiens du tabac quelque 27 milliards de dollars canadiens (autant de dollars américains) de dommages et intérêts, lors d'un procès-fleuve qui s'est ouvert lundi
à Montréal. Après 13 années de procédure, ils veulent démontrer que les trois principaux fabricants de tabac ont sciemment mis sur le marché des «produits nocifs» et en ont caché ou «banalisé» les risques. Parmi ces plaignants: 90 000 victimes de cancers du poumon, de la gorge, du larynx ou d'emphysème. Elles réclament l'équivalent de 80 000 euros par personne.
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Alors qu'une étude démontre la dangerosité des additifs dans la cigarette et qu'un procès géant s'est ouvert à Montréal, deux décisions de justice viennent de conforter les droits des non-fumeurs.
Alors que les volutes de cigarettes réapparaissent de plus en plus dans les lieux publics malgré leur interdiction, la justice vient de faire un sérieux rappel à l'ordre. Dans un arrêt rendu par la cour d'appel de Paris, les magistrats ont donné raison à un barman qui se plaignait de travailler dans une ambiance enfumée et ont condamné une brasserie parisienne qui l'employait. Une décision qui fait date, selon Me Bertrand Horiot, car confirmant un arrêt rendu en 2005 par la Cour de cassation. À l'occasion d'une affaire similaire, cette dernière avait imposé à l'employeur l'obligation de protection contre le tabagisme passif. Dans ce nouveau jugement, ce principe est donc réaffirmé. De surcroît, les juges parisiens ont accordé des dommages et intérêts non négligeables au plaignant, de 10.000 euros.
Long parcours
Cette nouvelle décision a été obtenue au terme d'un long parcours judiciaire. Une première décision avait dans un premier temps donné tort à l'employé, puis l'affaire avait été portée devant la Cour de cassation où les juges en octobre 2010 avaient confirmé leur jurisprudence de 2005. La haute juridiction avait ainsi considéré que l'employeur «était tenu d'une obligation de sécurité de résultat vis-à-vis de ses salariés en ce qui concerne leur protection contre le tabagisme passif». Les juges parisiens, en appel ce mois-ci, se sont donc ralliés à cette position.
«L'affaire est particulièrement intéressante, car les faits remontant à 2004 ont été appréciés quand seule la loi Évin de 1991 s'appliquait», indique Me Horiot. Ces anciennes dispositions instauraient le principe d'une interdiction de fumer dans les lieux publics. En réalité, l'espace était partagé entre fumeurs et non-fumeurs. Or notre barman parisien avait trouvé que la ligne de démarcation mise en place dans son établissement avait largement avantagé les fumeurs. Sur les 80 places, 7 avaient été accordées aux non-fumeurs! Bilan, l'employé s'était plaint de servir au milieu des fumées. La justice lui a donc donné raison. «Il n'a même pas eu à démontrer les conséquences immédiates des conditions de travail sur son état de santé», souligne l'avocat qui ajoute: «la justice suit le même raisonnement que pour les affaires de l'amiante. On sait que les effets néfastes sur l'individu peuvent être très lointains.»
«Avec cette nouvelle décision de justice, les restaurateurs et les gérants de bars n'ont qu'à bien se tenir. Ils pourraient à leur tour être poursuivis», estime, pour sa part, Emmanuelle Beguinot, directrice du CNCT. Une mise en garde qui ne doit rien au hasard. Son association constate en effet un relâchement des clients dans les espaces publics alors que la loi, rappelons-le, s'est durcie. Après le partage des espaces avec la loi Évin, c'est désormais l'interdiction pure et nette dans les lieux publics, depuis le décret Bertrand de janvier 2008.
Le cas des terrasses bâchées
Or, les établissements ont trouvé le moyen de contourner la prohibition par le biais des terrasses bâchées qui fleurissent notamment à Paris. «De plus en plus de personnes y fument», regrette-t-on au CNCT qui reçoit de plus en plus de plaintes. Concernant d'ailleurs le problème des terrasses, la justice se fait beaucoup moins sévère. L'association Droits des non-fumeurs a attaqué à plusieurs reprises des établissements qui autorisaient la cigarette sur ces lieux entièrement bâchés. À chaque fois, ses actions se sont soldées par un échec. «Pourtant la loi est avec nous. Les textes disent que l'on peut fumer si la façade de la terrasse est ouverte», certifie son président, Gérard Audureau, qui ne désespère pas d'obtenir gain de cause. «C'est à chaque fois un combat de longue haleine avec la justice», dit-il. Cinq de ses affaires pour lesquelles les juges lui ont donné tort seront examinées en appel à Paris le 6 avril prochain. S'il le faut, DNF portera ses dossiers jusqu'en cassation.
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À Montréal, des victimes réclament 27 milliards de dollars
Deux millions de fumeurs et ex-fumeurs québécois réclament aux industriels canadiens du tabac quelque 27 milliards de dollars canadiens (autant de dollars américains) de dommages et intérêts, lors d'un procès-fleuve qui s'est ouvert lundi
à Montréal. Après 13 années de procédure, ils veulent démontrer que les trois principaux fabricants de tabac ont sciemment mis sur le marché des «produits nocifs» et en ont caché ou «banalisé» les risques. Parmi ces plaignants: 90 000 victimes de cancers du poumon, de la gorge, du larynx ou d'emphysème. Elles réclament l'équivalent de 80 000 euros par personne.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Création d'un nouveau blé tolérant au sel
Cette découverte australienne permettra de lutter contre le fléau de la salinisation des sols.
La salinisation des sols affecte les rendements agricoles dans les zones arides ou semi-arides du globe. Ce phénomène causé par l'irrigation dans l'agriculture au moyen d'une eau trop riche en éléments minéraux solubles, comme le sodium, concerne environ 400 millions d'hectares de terres arables, principalement en Afrique et au Moyen-Orient.
Alors que la plupart des spécialistes s'accordent pour dire que les besoins alimentaires mondiaux devraient augmenter de 70 à 110% d'ici à 2050, en raison notamment de la croissance démographique, la lutte contre cette forme pernicieuse de dégradation des sols est une priorité absolue. En particulier dans les pays en développement déjà confrontés à une pénurie structurelle de denrées agricoles.
Dans ce contexte, la création par des chercheurs australiens, annoncée cette semaine dans la revue Nature Biotechnology, d'un blé dur (utilisé pour fabriquer des pâtes ou de la semoule) capable de résister à de fortes teneurs en sodium suscite de grands espoirs. Les essais en plein champ, réalisés par l'équipe de Matthew Gilliham, de l'université d'Adélaïde (Australie), montrent en effet que cette nouvelle variété obtient des rendements supérieurs de 25% en zone salée, par rapport aux variétés actuellement commercialisées. Et que ce niveau de productivité reste élevé même dans les sols «normaux», à faible teneur en sodium.
Caractères favorables
Pour parvenir à ce beau résultat, les chercheurs australiens ont d'abord identifié un gène présent dans une variété ancestrale de blé (Triticum monococcum) qui permet de maintenir une faible teneur en sodium dans les feuilles et une croissance satisfaisante de la plante, y compris dans des sols très salins. Matthew Gilliham et ses collègues ont précisément montré que ce gène agit en éliminant le sodium pompé au niveau des racines avant qu'il ne soit transporté vers les parties aériennes.
Puis ils sont parvenus à croiser ce blé ancien avec une variété commerciale de blé dur (Triticum turgidum ssp durum) sensible à la salinisation. «Après des millénaires de croisement et d'hybridation, ces blés sont devenus polyploïdes, c'est-à-dire qu'ils possèdent dans leurs cellules plusieurs copies de leurs chromosomes, écrivent les auteurs. Ce génome extrêmement complexe leur confère un grand nombre de caractères favorables mais leur en a fait perdre d'autres, comme la tolérance au sel.» La sensibilité au sel est d'ailleurs plus marquée pour le blé dur que pour le blé tendre (Triticum aestivum) qui sert à fabriquer le pain.
À noter que ce nouveau blé tolérant au sel, obtenu par sélection classique, n'est pas transgénique. Ce faisant, les généticiens australiens démontrent qu'il est possible de recourir à la biotechnologie pour puiser dans la diversité génétique des variétés sauvages sans recourir au génie génétique, tant décrié en Europe
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Cette découverte australienne permettra de lutter contre le fléau de la salinisation des sols.
La salinisation des sols affecte les rendements agricoles dans les zones arides ou semi-arides du globe. Ce phénomène causé par l'irrigation dans l'agriculture au moyen d'une eau trop riche en éléments minéraux solubles, comme le sodium, concerne environ 400 millions d'hectares de terres arables, principalement en Afrique et au Moyen-Orient.
Alors que la plupart des spécialistes s'accordent pour dire que les besoins alimentaires mondiaux devraient augmenter de 70 à 110% d'ici à 2050, en raison notamment de la croissance démographique, la lutte contre cette forme pernicieuse de dégradation des sols est une priorité absolue. En particulier dans les pays en développement déjà confrontés à une pénurie structurelle de denrées agricoles.
Dans ce contexte, la création par des chercheurs australiens, annoncée cette semaine dans la revue Nature Biotechnology, d'un blé dur (utilisé pour fabriquer des pâtes ou de la semoule) capable de résister à de fortes teneurs en sodium suscite de grands espoirs. Les essais en plein champ, réalisés par l'équipe de Matthew Gilliham, de l'université d'Adélaïde (Australie), montrent en effet que cette nouvelle variété obtient des rendements supérieurs de 25% en zone salée, par rapport aux variétés actuellement commercialisées. Et que ce niveau de productivité reste élevé même dans les sols «normaux», à faible teneur en sodium.
Caractères favorables
Pour parvenir à ce beau résultat, les chercheurs australiens ont d'abord identifié un gène présent dans une variété ancestrale de blé (Triticum monococcum) qui permet de maintenir une faible teneur en sodium dans les feuilles et une croissance satisfaisante de la plante, y compris dans des sols très salins. Matthew Gilliham et ses collègues ont précisément montré que ce gène agit en éliminant le sodium pompé au niveau des racines avant qu'il ne soit transporté vers les parties aériennes.
Puis ils sont parvenus à croiser ce blé ancien avec une variété commerciale de blé dur (Triticum turgidum ssp durum) sensible à la salinisation. «Après des millénaires de croisement et d'hybridation, ces blés sont devenus polyploïdes, c'est-à-dire qu'ils possèdent dans leurs cellules plusieurs copies de leurs chromosomes, écrivent les auteurs. Ce génome extrêmement complexe leur confère un grand nombre de caractères favorables mais leur en a fait perdre d'autres, comme la tolérance au sel.» La sensibilité au sel est d'ailleurs plus marquée pour le blé dur que pour le blé tendre (Triticum aestivum) qui sert à fabriquer le pain.
À noter que ce nouveau blé tolérant au sel, obtenu par sélection classique, n'est pas transgénique. Ce faisant, les généticiens australiens démontrent qu'il est possible de recourir à la biotechnologie pour puiser dans la diversité génétique des variétés sauvages sans recourir au génie génétique, tant décrié en Europe
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Re: Actualités 2012
Les effets du paracétamol enfin élucidés
Par Pierre Kaldy - le 13/03/2012
Le mode d'action de ce célèbre antidouleur, utilisé depuis plus de cinquante ans en France, vient seulement d'être décrypté par des chercheurs anglais et suédois.
Comment le paracétamol soulage-t-il la douleur? Plus de cinquante ans après sa mise sur le marché, un premier élément de réponse vient d'être apporté par des chercheurs britanniques et suédois dans la revue Nature Communications. Mieux, les scientifiques du King's College à Londres et de l'université de Lund (Suède) ont probablement identifié un récepteur majeur de la substance situé sur les fibres nerveuses de la douleur. «Ces résultats sont cohérents avec tout ce que nous savions déjà sur le mode d'action du paracétamol», souligne Claude Dubray, spécialiste du sujet au Centre d'investigation clinique de l'Inserm à Clermont-Ferrand.
Le médicament le plus populaire de France
Contrairement à l'aspirine, son grand concurrent extrait de l'écorce de saule et de peuplier, le paracétamol est un pur produit de l'industrie chimique allemande de la fin du XIXe siècle. Ses vertus antalgiques et antipyrétiques (contre la fièvre) sont démontrées par le chimiste allemand Karl Mörner dès 1889 mais, soupçonné de graves effets indésirables, il sombre rapidement dans l'oubli. Il faut attendre 1948 pour que des chimistes américains, Bernard Brodie et Julius Axelrod, le redécouvrent et l'innocentent. Dès lors, le paracétamol va connaître un vif succès. En France, où il est commercialisé depuis 1957, il est le médicament le plus vendu, loin désormais devant l'aspirine. Pourtant, jusqu'à aujourd'hui, personne n'était parvenu à identifier le mécanisme à l'origine de ses propriétés antalgiques.
Un faisceau d'expériences a néanmoins convaincu les auteurs de l'étude que la protéine TRPA1, activée par différents signaux douloureux tels que la chaleur, la pression ou certaines substances chimiques, pouvait être une bonne cible pour le paracétamol. Ils ont d'abord constaté que la sensibilité à la chaleur d'une plaque chauffante pouvait être réduite chez la souris par l'injection de paracétamol mais que ce produit restait sans effet chez des animaux génétiquement dépourvus de TRPA1.
Puis ils ont trouvé que ce n'était pas le paracétamol mais un produit issu de sa transformation dans l'organisme qui était capable de se lier et d'activer le récepteur TRPA1 chez la souris comme chez l'homme. Enfin, ils ont constaté que le phénomène se produit uniquement dans la moelle épinière, là où aboutissent les fibres nerveuses de la sensibilité, ce qui concordait avec le fait connu, depuis longtemps, que l'antalgique reste sans effet lorsqu'il est injecté localement. La localisation particulière de son action permettait également d'expliquer comment le paracétamol peut avoir un effet antalgique en activant un récepteur impliqué dans la sensibilité à la douleur. «La piste menant aux cibles probablement multiples du paracétamol s'est éclaircie lorsque l'on a compris qu'il agit de manière indirecte via des produits dérivés de son métabolisme et que ceux-ci n'apparaissent que dans certains organes dont le cerveau et la moelle épinière», précise Claude Dubray.
Développer de nouveaux antalgiques
S'il se confirme que la protéine TRPA1 est le principal responsable des effets du paracétamol, y compris chez l'homme, de nouveaux antalgiques ciblant ce récepteur pourraient voir le jour. Le tout sans les effets toxiques du paracétamol sur le foie. En effet, ce dernier est inoffensif s'il est pris à raison de moins d'un gramme toutes les six heures mais des accidents (hépatites aiguës) peuvent se produire si cette dose est dépassée, notamment chez les personnes ayant consommé de l'alcool.
Les auteurs de l'étude ont déjà commencé à explorer cette piste, partant du constat que des substances issues du cannabis pouvaient aussi calmer la douleur. Ils ont même montré dans leur travail que l'un de ces produits, qui n'agit pas sur les récepteurs typiques de la drogue dans le cerveau, pouvait activer directement le TRPA1. Son injection dans la moelle épinière de la souris a, comme le paracétamol, réduit la sensibilité des animaux à la brûlure. Au Canada, le cannabis est déjà utilisé pour traiter certaines douleurs.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Pierre Kaldy - le 13/03/2012
Le mode d'action de ce célèbre antidouleur, utilisé depuis plus de cinquante ans en France, vient seulement d'être décrypté par des chercheurs anglais et suédois.
Comment le paracétamol soulage-t-il la douleur? Plus de cinquante ans après sa mise sur le marché, un premier élément de réponse vient d'être apporté par des chercheurs britanniques et suédois dans la revue Nature Communications. Mieux, les scientifiques du King's College à Londres et de l'université de Lund (Suède) ont probablement identifié un récepteur majeur de la substance situé sur les fibres nerveuses de la douleur. «Ces résultats sont cohérents avec tout ce que nous savions déjà sur le mode d'action du paracétamol», souligne Claude Dubray, spécialiste du sujet au Centre d'investigation clinique de l'Inserm à Clermont-Ferrand.
Le médicament le plus populaire de France
Contrairement à l'aspirine, son grand concurrent extrait de l'écorce de saule et de peuplier, le paracétamol est un pur produit de l'industrie chimique allemande de la fin du XIXe siècle. Ses vertus antalgiques et antipyrétiques (contre la fièvre) sont démontrées par le chimiste allemand Karl Mörner dès 1889 mais, soupçonné de graves effets indésirables, il sombre rapidement dans l'oubli. Il faut attendre 1948 pour que des chimistes américains, Bernard Brodie et Julius Axelrod, le redécouvrent et l'innocentent. Dès lors, le paracétamol va connaître un vif succès. En France, où il est commercialisé depuis 1957, il est le médicament le plus vendu, loin désormais devant l'aspirine. Pourtant, jusqu'à aujourd'hui, personne n'était parvenu à identifier le mécanisme à l'origine de ses propriétés antalgiques.
Un faisceau d'expériences a néanmoins convaincu les auteurs de l'étude que la protéine TRPA1, activée par différents signaux douloureux tels que la chaleur, la pression ou certaines substances chimiques, pouvait être une bonne cible pour le paracétamol. Ils ont d'abord constaté que la sensibilité à la chaleur d'une plaque chauffante pouvait être réduite chez la souris par l'injection de paracétamol mais que ce produit restait sans effet chez des animaux génétiquement dépourvus de TRPA1.
Puis ils ont trouvé que ce n'était pas le paracétamol mais un produit issu de sa transformation dans l'organisme qui était capable de se lier et d'activer le récepteur TRPA1 chez la souris comme chez l'homme. Enfin, ils ont constaté que le phénomène se produit uniquement dans la moelle épinière, là où aboutissent les fibres nerveuses de la sensibilité, ce qui concordait avec le fait connu, depuis longtemps, que l'antalgique reste sans effet lorsqu'il est injecté localement. La localisation particulière de son action permettait également d'expliquer comment le paracétamol peut avoir un effet antalgique en activant un récepteur impliqué dans la sensibilité à la douleur. «La piste menant aux cibles probablement multiples du paracétamol s'est éclaircie lorsque l'on a compris qu'il agit de manière indirecte via des produits dérivés de son métabolisme et que ceux-ci n'apparaissent que dans certains organes dont le cerveau et la moelle épinière», précise Claude Dubray.
Développer de nouveaux antalgiques
S'il se confirme que la protéine TRPA1 est le principal responsable des effets du paracétamol, y compris chez l'homme, de nouveaux antalgiques ciblant ce récepteur pourraient voir le jour. Le tout sans les effets toxiques du paracétamol sur le foie. En effet, ce dernier est inoffensif s'il est pris à raison de moins d'un gramme toutes les six heures mais des accidents (hépatites aiguës) peuvent se produire si cette dose est dépassée, notamment chez les personnes ayant consommé de l'alcool.
Les auteurs de l'étude ont déjà commencé à explorer cette piste, partant du constat que des substances issues du cannabis pouvaient aussi calmer la douleur. Ils ont même montré dans leur travail que l'un de ces produits, qui n'agit pas sur les récepteurs typiques de la drogue dans le cerveau, pouvait activer directement le TRPA1. Son injection dans la moelle épinière de la souris a, comme le paracétamol, réduit la sensibilité des animaux à la brûlure. Au Canada, le cannabis est déjà utilisé pour traiter certaines douleurs.
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Re: Actualités 2012
Un foetus de 28 semaines opéré du poumon in utero
Par le figaro.fr - le 13/03/2012
Des chirurgiens espagnols ont réalisé une première mondiale en opérant un foetus de 26 semaines et 800 grammes d'une obstruction bronchique. La petite fille est née en bonne santé 11 semaines plus tard.
Une équipe de médecins espagnols a annoncé mardi avoir opéré un foetus d'un poumon, une intervention présentée comme une première mondiale pour sauver la vie de la petite Alaitz, âgée aujourd'hui de 16 mois.
«C'est la première fois au monde qu'une telle opération est tentée et réussit», a affirmé le docteur Eduard Gratacos, chef du service de médecine foetale de l'hôpital Clinic de Barcelone, en présentant à la presse le bébé en pleine forme.
Le foetus souffrait d'une «atrésie bronchique», obstruction de poumons peu fréquente qui touche un foetus sur 10.000, a expliqué le médecin. Cette «obstruction totale des bronches du poumon droit mettait en péril sa vie parce que le poumon se développait anormalement et se comportait comme une tumeur», menaçant de comprimer le coeur et de provoquer un arrêt cardiaque, a-t-il ajouté. Dans 90% des cas, cette malformation génétique conduit à la mort du foetus ou du nouveau-né.
«Des tissus fins comme du papier à cigarette»
L'opération a duré 30 minutes, a expliqué le Dr Gratacos. «Parce que dans ces cas là, il faut opérer très vite, comme une attaque de banque», a-t-il expliqué. Le foetus avait alors 26 semaines et pesait 800 grammes.
Ce qui est nouveau, c'est que les médecins ont procédé à une endoscopie pour accéder au point d'obstruction dans les bronches et les perforer au laser avant de les «reconnecter» dans l'arbre bronchique, a-t-il poursuivi. Ils ont utilisé pour cela un cathéter de 3 millimètres de large introduit par la bouche. «C'est une opération très délicate car les tissus étaient aussi fin que du papier de cigarette», a expliqué le médecin.
Le poumon malade a ainsi pu se vider et se réduire jusqu'à reprendre une taille normale. Le bébé est né 11 semaines plus tard, pesant 2,54 kilogrammes et a pu être traité sans problème d'une insuffisance respiratoire légère.
» L'opération expliquée en vidéo sur elpais.es
Alaitz (joie, en basque) est «totalement normale. Elle se réveille contente et heureuse, rit quand elle est contente, pleure quand elle a faim», s'est réjouit sa mère, Monica Corominas, aux côtés de son mari Marco.
(Avec AFP)
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par le figaro.fr - le 13/03/2012
Des chirurgiens espagnols ont réalisé une première mondiale en opérant un foetus de 26 semaines et 800 grammes d'une obstruction bronchique. La petite fille est née en bonne santé 11 semaines plus tard.
Une équipe de médecins espagnols a annoncé mardi avoir opéré un foetus d'un poumon, une intervention présentée comme une première mondiale pour sauver la vie de la petite Alaitz, âgée aujourd'hui de 16 mois.
«C'est la première fois au monde qu'une telle opération est tentée et réussit», a affirmé le docteur Eduard Gratacos, chef du service de médecine foetale de l'hôpital Clinic de Barcelone, en présentant à la presse le bébé en pleine forme.
Le foetus souffrait d'une «atrésie bronchique», obstruction de poumons peu fréquente qui touche un foetus sur 10.000, a expliqué le médecin. Cette «obstruction totale des bronches du poumon droit mettait en péril sa vie parce que le poumon se développait anormalement et se comportait comme une tumeur», menaçant de comprimer le coeur et de provoquer un arrêt cardiaque, a-t-il ajouté. Dans 90% des cas, cette malformation génétique conduit à la mort du foetus ou du nouveau-né.
«Des tissus fins comme du papier à cigarette»
L'opération a duré 30 minutes, a expliqué le Dr Gratacos. «Parce que dans ces cas là, il faut opérer très vite, comme une attaque de banque», a-t-il expliqué. Le foetus avait alors 26 semaines et pesait 800 grammes.
Ce qui est nouveau, c'est que les médecins ont procédé à une endoscopie pour accéder au point d'obstruction dans les bronches et les perforer au laser avant de les «reconnecter» dans l'arbre bronchique, a-t-il poursuivi. Ils ont utilisé pour cela un cathéter de 3 millimètres de large introduit par la bouche. «C'est une opération très délicate car les tissus étaient aussi fin que du papier de cigarette», a expliqué le médecin.
Le poumon malade a ainsi pu se vider et se réduire jusqu'à reprendre une taille normale. Le bébé est né 11 semaines plus tard, pesant 2,54 kilogrammes et a pu être traité sans problème d'une insuffisance respiratoire légère.
» L'opération expliquée en vidéo sur elpais.es
Alaitz (joie, en basque) est «totalement normale. Elle se réveille contente et heureuse, rit quand elle est contente, pleure quand elle a faim», s'est réjouit sa mère, Monica Corominas, aux côtés de son mari Marco.
(Avec AFP)
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Des applications pour limiter le temps des ados sur le Net
La gestion du temps consacré aux réseaux sociaux devient un enjeu majeur dans les familles, surtout à l'adolescence. C'est même l'une des premières sources de conflit. Des «applis» tentent d'apaiser le climat.
Mais que font nos enfants sur l'ordinateur dès que nous tournons les talons? Avec la généralisation des jeux vidéo et des réseaux sociaux, la gestion du temps consacré à ces nouvelles activités devient un enjeu majeur dans les familles, surtout à l'adolescence, et l'une des premières sources de conflit. Pour éviter l'addiction, pour doser l'energie consacrée à ces jeux en ligne, une petite société, Adoneom, montée dans le Sud de la France, lance deux applications pour gérer le temps passé par nos enfants sur les ordinateurs.
L'une gratuite, est une sorte de tableaux de bord. Time Board indique le temps passé sur le Net, sans détailler les sites visités, «car il ne s'agit pas d'empieter sur l'intimité des adolescents», explique Bernard Krounba, un des fondateurs . «Cela sert plutot de base de discussion avec les parents. Souvent les jeunes n'ont absolumment pas conscience du temps qu'ils passent réellement sur les réseaux ou les jeux.»
Le tableau de bord pour gérer le temps passé sur l'ordinateur
Pilotage par sms
Si les temps de navigation s'avèrent inquiétants, l'autre application, Mess@geur vient poser les limites. Conçue avec des psychologues, elle permet de gérer des temps de jeux ou de réseaux social. «On fixe un nombre d'heures de jeux pour la semaine, la journée, comme on veut.» Lorsque le quota est atteint, l'ordinateur, qui a averti à l'avance que le temps s'épuisait, s'éteint. Et ne se rallume que lorsque le forfait reprend.
«Cela va soulager de nombreux parents. Certains devaient vérifier la nuit que leurs enfants n'étaient pas en train de jouer. Là, ils peuvent, avec un simple sms, bloquer l'ordinateur et ne l'autoriser qu'à partir du matin par exemple.»
Une fois chargée l'application sur l'ordinateur ( Précisions: pour 3,34 euros par mois, elle sera disponible à partir de lundi 19 ), tout se pilote par sms. On peut ainsi gérer cinq machines qui fonctionnent avec Windows, dont des téléphones. On peut, d'un message, autoriser une plage horaire plus longue, ou restreindre au contraire et savoir combien les enfants ont déjà utilisé de leur temps d'internet alloué. Un mail vient confirmer les instructions.
Ni interdiction totale, ni laxisme
Les manœuvres s'avèrent beaucoup plus simples que le contrôle parental, souvent laborieux à installer.
«Ce ne sont pas des solutions de contrôle, mais d'accompagnement pour les parents, pour poser les limites, dans le dialogue» explique le psychologue Éric Brayer. Ni interdiction totale, ni laxisme (souvent lié à la difficulté de contrôler l'usage de l'ordinateur).
Signe des temps, Nintendo, conscient des tensions autour des consoles, propose maintenant des kits pour contrôler le temps passé sur la console, par exemple.
Grâce à une petite clé usb, «Vous aurez la possibilité, grâce au 3DS Parental Control, de fixer un temps de jeu maximum par jour ou par session de jeu. Vous pourrez ainsi limiter le temps de jeu à 20, 30, 45 ou 60 minutes par session et le temps de jeu quotidien de 1 à 4 heures», écrit le constructeur.
À quand les jeux en ligne qui s'éteignent tout seuls lorsque les enfants s'échauffent trop?
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La gestion du temps consacré aux réseaux sociaux devient un enjeu majeur dans les familles, surtout à l'adolescence. C'est même l'une des premières sources de conflit. Des «applis» tentent d'apaiser le climat.
Mais que font nos enfants sur l'ordinateur dès que nous tournons les talons? Avec la généralisation des jeux vidéo et des réseaux sociaux, la gestion du temps consacré à ces nouvelles activités devient un enjeu majeur dans les familles, surtout à l'adolescence, et l'une des premières sources de conflit. Pour éviter l'addiction, pour doser l'energie consacrée à ces jeux en ligne, une petite société, Adoneom, montée dans le Sud de la France, lance deux applications pour gérer le temps passé par nos enfants sur les ordinateurs.
L'une gratuite, est une sorte de tableaux de bord. Time Board indique le temps passé sur le Net, sans détailler les sites visités, «car il ne s'agit pas d'empieter sur l'intimité des adolescents», explique Bernard Krounba, un des fondateurs . «Cela sert plutot de base de discussion avec les parents. Souvent les jeunes n'ont absolumment pas conscience du temps qu'ils passent réellement sur les réseaux ou les jeux.»
Le tableau de bord pour gérer le temps passé sur l'ordinateur
Pilotage par sms
Si les temps de navigation s'avèrent inquiétants, l'autre application, Mess@geur vient poser les limites. Conçue avec des psychologues, elle permet de gérer des temps de jeux ou de réseaux social. «On fixe un nombre d'heures de jeux pour la semaine, la journée, comme on veut.» Lorsque le quota est atteint, l'ordinateur, qui a averti à l'avance que le temps s'épuisait, s'éteint. Et ne se rallume que lorsque le forfait reprend.
«Cela va soulager de nombreux parents. Certains devaient vérifier la nuit que leurs enfants n'étaient pas en train de jouer. Là, ils peuvent, avec un simple sms, bloquer l'ordinateur et ne l'autoriser qu'à partir du matin par exemple.»
Une fois chargée l'application sur l'ordinateur ( Précisions: pour 3,34 euros par mois, elle sera disponible à partir de lundi 19 ), tout se pilote par sms. On peut ainsi gérer cinq machines qui fonctionnent avec Windows, dont des téléphones. On peut, d'un message, autoriser une plage horaire plus longue, ou restreindre au contraire et savoir combien les enfants ont déjà utilisé de leur temps d'internet alloué. Un mail vient confirmer les instructions.
Ni interdiction totale, ni laxisme
Les manœuvres s'avèrent beaucoup plus simples que le contrôle parental, souvent laborieux à installer.
«Ce ne sont pas des solutions de contrôle, mais d'accompagnement pour les parents, pour poser les limites, dans le dialogue» explique le psychologue Éric Brayer. Ni interdiction totale, ni laxisme (souvent lié à la difficulté de contrôler l'usage de l'ordinateur).
Signe des temps, Nintendo, conscient des tensions autour des consoles, propose maintenant des kits pour contrôler le temps passé sur la console, par exemple.
Grâce à une petite clé usb, «Vous aurez la possibilité, grâce au 3DS Parental Control, de fixer un temps de jeu maximum par jour ou par session de jeu. Vous pourrez ainsi limiter le temps de jeu à 20, 30, 45 ou 60 minutes par session et le temps de jeu quotidien de 1 à 4 heures», écrit le constructeur.
À quand les jeux en ligne qui s'éteignent tout seuls lorsque les enfants s'échauffent trop?
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