Actualités 2012
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Re: Actualités 2012
Washington lance la guerre contre la maladie d'Alzheimer
Les Etats-Unis ont détaillé mardi un plan d'action pour relancer les efforts de recherche et de mise au point de nouveaux traitements efficaces capables de vaincre la maladie d'Alzheimer d'ici à 2025.
"Cela signifie étendre nos efforts de recherche pour la prévention et le traitement en menant des essais cliniques avec les médicaments expérimentaux les plus prometteurs", a déclaré la secrétaire américaine à la santé, Kathleen Sebelius.
"Alléger le fardeau d'Alzheimer exigera le plein engagement des secteurs public et privé", a-t-elle aussi insisté en dévoilant ce plan d'action dans le cadre d'un symposium de deux jours aux Instituts nationaux de la santé (NIH) consacré à la lutte contre cette dégénérescence cérébrale incurable affectant plus de cinq millions d'Américains.
En février la Maison Blanche avait proposé 156 millions de dollars de plus pour 2012 et 2013 pour la lutte contre la maladie, soit 25 % de plus que dans le budget courant.
Sur ce montant, 50 millions de dollars sont immédiatement disponibles pour la recherche et 26 millions de dollars pour ceux qui fournissent les soins, leur formation et l'information du public sur la maladie. Les 80 millions de dollars restants sont demandés au Congrès par le président Barack Obama dans le cadre du projet de budget 2013 débutant le 1er octobre.
Mme Sebelius a indiqué mardi que les premiers 50 millions de dollars seront utilisés par les NIH dès maintenant sur des recherches supplémentaires pour développer des traitements efficaces, retarder la progression de la maladie et même pour la prévenir.
DEUX ESSAIS CLINIQUES
Les chercheurs des NIH ont retenu deux essais cliniques dont l'un pour tester l'efficacité d'un spray nasal avec de l'insuline afin de restaurer la mémoire chez des personnes atteintes d'Alzheimer. Des recherches faites précédemment ont établi un lien entre Alzheimer et le diabète.
Le second essai clinique examinera comment certains anticorps pourraient prévenir le déclin des capacités mentales chez des sujets sains présentant un risque génétique élevé de développer la maladie. Il s'agit du Crenezumab, un traitement développé par le laboratoire américain Genentech qui attaque les plaques d'amyloïde, une protéine dont l'accumulation dans le cerveau paraît empêcher les cellules cérébrales de communiquer. Cette accumulation d'amyloïde est considérée comme le principal responsable d'Alzheimer par une majorité de neurologues.
Selon les chercheurs, la prévention de la maladie, ou tout au moins le ralentissement de sa progression, seraient peut-être possibles en ciblant l'amyloïde chez des personnes à risque plusieurs années avant qu'Alzheimer n'apparaisse.
L'essai clinique portera sur 300 sujets sans aucun symptôme, tous membres d'une vaste famille de 5 000 personnes vivant en Colombie dont la plupart ont de fortes prédispositions génétiques au développement d'Alzheimer tôt dans leur vie, soit dès la quarantaine.
Cet essai clinique, d'une durée de cinq ans, sera financé à hauteur de 16 millions de dollars par les NIH, 15 millions par des dons privés et 65 millions par Genentec.
Selon l'association privée USAgainstAlzheimer, en pointe contre Alzheimer, et d'autres estimations, les Etats-Unis devraient consacrer deux milliards de dollars par an à la lutte contre cette maladie pour la vaincre, soit 4,4 fois plus que le budget actuel.
Alzheimer affecte 36 millions de personnes dans le monde dont 5,4 millions d'Américains.
Le coût pour traiter Alzheimer atteindra 200 milliards de dollars en 2012 aux Etats-Unis et 1 000 milliards d'ici à 2050 avec le vieillissement de la population si aucun traitement efficace n'est mis au point.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les Etats-Unis ont détaillé mardi un plan d'action pour relancer les efforts de recherche et de mise au point de nouveaux traitements efficaces capables de vaincre la maladie d'Alzheimer d'ici à 2025.
"Cela signifie étendre nos efforts de recherche pour la prévention et le traitement en menant des essais cliniques avec les médicaments expérimentaux les plus prometteurs", a déclaré la secrétaire américaine à la santé, Kathleen Sebelius.
"Alléger le fardeau d'Alzheimer exigera le plein engagement des secteurs public et privé", a-t-elle aussi insisté en dévoilant ce plan d'action dans le cadre d'un symposium de deux jours aux Instituts nationaux de la santé (NIH) consacré à la lutte contre cette dégénérescence cérébrale incurable affectant plus de cinq millions d'Américains.
En février la Maison Blanche avait proposé 156 millions de dollars de plus pour 2012 et 2013 pour la lutte contre la maladie, soit 25 % de plus que dans le budget courant.
Sur ce montant, 50 millions de dollars sont immédiatement disponibles pour la recherche et 26 millions de dollars pour ceux qui fournissent les soins, leur formation et l'information du public sur la maladie. Les 80 millions de dollars restants sont demandés au Congrès par le président Barack Obama dans le cadre du projet de budget 2013 débutant le 1er octobre.
Mme Sebelius a indiqué mardi que les premiers 50 millions de dollars seront utilisés par les NIH dès maintenant sur des recherches supplémentaires pour développer des traitements efficaces, retarder la progression de la maladie et même pour la prévenir.
DEUX ESSAIS CLINIQUES
Les chercheurs des NIH ont retenu deux essais cliniques dont l'un pour tester l'efficacité d'un spray nasal avec de l'insuline afin de restaurer la mémoire chez des personnes atteintes d'Alzheimer. Des recherches faites précédemment ont établi un lien entre Alzheimer et le diabète.
Le second essai clinique examinera comment certains anticorps pourraient prévenir le déclin des capacités mentales chez des sujets sains présentant un risque génétique élevé de développer la maladie. Il s'agit du Crenezumab, un traitement développé par le laboratoire américain Genentech qui attaque les plaques d'amyloïde, une protéine dont l'accumulation dans le cerveau paraît empêcher les cellules cérébrales de communiquer. Cette accumulation d'amyloïde est considérée comme le principal responsable d'Alzheimer par une majorité de neurologues.
Selon les chercheurs, la prévention de la maladie, ou tout au moins le ralentissement de sa progression, seraient peut-être possibles en ciblant l'amyloïde chez des personnes à risque plusieurs années avant qu'Alzheimer n'apparaisse.
L'essai clinique portera sur 300 sujets sans aucun symptôme, tous membres d'une vaste famille de 5 000 personnes vivant en Colombie dont la plupart ont de fortes prédispositions génétiques au développement d'Alzheimer tôt dans leur vie, soit dès la quarantaine.
Cet essai clinique, d'une durée de cinq ans, sera financé à hauteur de 16 millions de dollars par les NIH, 15 millions par des dons privés et 65 millions par Genentec.
Selon l'association privée USAgainstAlzheimer, en pointe contre Alzheimer, et d'autres estimations, les Etats-Unis devraient consacrer deux milliards de dollars par an à la lutte contre cette maladie pour la vaincre, soit 4,4 fois plus que le budget actuel.
Alzheimer affecte 36 millions de personnes dans le monde dont 5,4 millions d'Américains.
Le coût pour traiter Alzheimer atteindra 200 milliards de dollars en 2012 aux Etats-Unis et 1 000 milliards d'ici à 2050 avec le vieillissement de la population si aucun traitement efficace n'est mis au point.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
l' Ailge: TP:8.50 CG:13 ORAL:16.50 26 eme sr list comp PRISE 
Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place
ESI 2012 2015 trop contente

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Re: Actualités 2012
Prévenir les "déviances" chez les jeunes dès leur petite enfance
Bien souvent dans le discours du public comme dans celui des médias, voire dans celui de certains professionnels de l'éducation ou de la santé, on a l'étrange sentiment qu'adultes, jeunes, adolescents et enfants seraient tombés de planètes différentes. En particulier, on semble souvent oublier que jeunes et adultes ont été de petits enfants et que ceux-ci sont l'avenir d'une société. Or, ce que les humains ont vécu dans l'enfance les marque à jamais.
La catégorie des "jeunes" fait l'objet, en France, d'un intérêt particulier depuis une vingtaine d'années et cet intérêt a revêtu une forme inquiétante et négative depuis 10 ans. "Crapules, voyous, racailles", voilà des mots pour qualifier les jeunes qu'on a pu entendre dans la bouche du chef de l'État lui-même. On imagine bien que ce mépris affiché et ces humiliations répétées peuvent difficilement rester sans séquelles. Ce vocabulaire exécrable a été dirigé principalement vers les jeunes "issus de l'immigration", et n'a pas épargné leurs familles qui ont été à diverses reprises traitées de tribus. Il s'est étendu à des enfants de plus en plus jeunes, les notions mêmes d'enfance et de minorité semblant se déliter au fil des réformes de la justice des mineurs. De fait, depuis quelques années et plus particulièrement depuis le tristement célèbre "Rapport préliminaire Bénisti" sur la prévention de la délinquance, daté d'octobre 2004, émanant d'un groupe d'études parlementaire et destiné au ministre de l'Intérieur, l'association systématique entre immigration et délinquance est devenue, dans le discours de nos gouvernants, un "fait". Il n'est donc pas surprenant que cette association, qu'aucun travail scientifique sérieux ne vient étayer, soit devenue l'un des pivots de la campagne électorale de l'ex-président de la République même si l'argumentation a bien souvent reposé sur des contrevérités concernant les familles immigrées.
Les crimes odieux commis par Mohamed Merah ont exalté cette dénonciation de l'immigration et aggravé la confusion dans les médias et chez le public, le spectre du terrorisme venant rejoindre le fantasme d'une délinquance strictement limitée à un groupe. Dans le traitement expéditif de cette affaire, jamais n'a été évoquée la nécessité d'une réflexion sur les racines profondes de l'embrigadement religieux. Beaucoup de jeunes hommes "issus de l'immigration" sont, comme Mohamed Merah, Français, nés en France de parents qui, les démographes le savent bien, n'ont pas pris à la légère la décision de quitter leur pays, avaient de sérieuses raisons économiques de le faire, généralement une bonne formation et une indéniable capacité de se projeter dans l'avenir.
Ce n'est jamais la lie d'une société qui fait le choix de l'émigration. Durant les 20 ans où j'ai été pédiatre dans des centres médico-sociaux et médecin de PMI, j'ai reçu, par centaines, les enfants ou petits enfants de ces immigrants maghrébins ; ils venaient souvent me voir pour des troubles du sommeil ou de l'appétit, signature d'une vive anxiété. En effet, une attente considérable pesait sur eux, principalement sur les garçons et surtout les aînés. Vécus par leurs pères comme outils d'ascension sociale pour la famille, ils faisaient l'objet de pressions psychologiques extrêmes quant à leur réussite scolaire, symbole d'une émigration réussie. Bien souvent et de façon contre-productive, ces pressions étaient responsables de leur échec. Ces enfants, qui ont maintenant entre 20 et 30 ans, ont pour beaucoup vécu l'inexorable développement du chômage de leurs pères, source de disqualification du travail à leurs yeux, comme l'explique si bien Christophe Dejours dans " Conjurer la violence. Travail, violence et santé ", ainsi que la désertification des banlieues, réduites à de tristes immeubles et de gigantesques panneaux publicitaires ventant des objets inaccessibles (comme le montre le beau film de Yamina Benguigui " 9/3. Mémoire d'un territoire "), pour finalement devenir la cible des insultes du gouvernement de leur propre pays, et assister à l'orchestration de la haine dans les familles.
En effet cette loi inique sur la pénalisation financière des familles d'enfants déscolarisés est effectivement appliquée. L'humiliation dans l'enfance, source de dévalorisation de soi, ne peut pas rester sans conséquences ; il suffit de penser aux Intifadas pour s'en convaincre. Il est probable que certains réagissent par le besoin compulsif d'acquérir, si nécessaire par le vol, ces biens de luxe qui leur sont interdits ; d'autres, habités à la fois par un besoin de spiritualité et une rage vengeresse, sont devenus la proie des recruteurs du terrorisme. Une chose est sûre, il s'agit là d'un échec grave de la politique d'intégration et la France est responsable de ces failles.
Mais ces jeunes "musulmans", "étrangers", "immigrés" qu'on a diabolisés ces dernières semaines sont l'arbre mensonger qui cache la forêt. Toutes les enquêtes récentes sur les consommations de drogues montrent que les jeunes les plus aisés sont les plus concernés ; la maltraitance et la souffrance des enfants sont présentes dans toutes les classes sociales (comme je l'ai montré dans "Les oubliés", ouvrage sur l'enfance maltraitée). Il faut accepter ces deux vérités pénibles : la délinquance a des racines profondes dans la souffrance, et cette dernière se retrouve aussi bien dans les " cités " que dans le huis clos des maisons bourgeoises qui ne font pas l'objet de la même suspicion.
C'est dire que la prévention de toutes les déviances chez les jeunes, qu'il s'agisse de la délinquance ou de la tentation terroriste, mais aussi du suicide, de l'addiction aux drogues doit être très précoce et que la stratégie préconisée par François Hollande est la bonne : donner des moyens à l'école maternelle et à l'école élémentaire. Certes il va être difficile de reconstruire le tissu protecteur qui entourait, il y a encore quelques années, les enfants. Que sont devenus les principaux outils : les RASED supprimés, le système de santé scolaire soigneusement détricoté et maintenant exsangue ! Oui il faut créer des postes et pas seulement des postes d'enseignants mais aussi de psychologues, infirmières, médecins...
Il va aussi falloir éviter l'écueil de la condamnation excessive, voire la diabolisation, de toute forme de repérage ou de dépistage scientifiques précoces des troubles du comportement (signes de souffrance chez le très jeune enfant), d'autant que la littérature internationale montre bien la gravité potentielle à long terme des conséquences de ces troubles lorsqu'ils ne sont pas repérés, diagnostiqués et pris en charge dans la petite enfance. En fait, loin de la stigmatisation des familles, brandie par certains professionnels (de façon compréhensible ces dernières années mais qui ne devrait plus être de mise avec le nouveau gouvernement), il est possible d'envisager des stratégies de dépistage qui reposent sur le strict respect du secret professionnel et concernent tous les enfants sans "ciblage" social ou culturel. Créer un nombre important de postes à l'éducation nationale (60 000 si nécessaire) peut aider les enseignants à être plus proches de leurs élèves, dans des classes moins surchargées, et les équipes pédagogiques et celles de santé à travailler ensemble et avec les autres professionnels présents dans les écoles ainsi qu'avec les parents. Ce n'est pas si cher payer l'avenir de notre société !
Il est vrai qu'il faut beaucoup de courage politique pour mettre en place des mesures dont on ne connaîtra pas les résultats au terme d'un mandat, voire de deux. C'est probablement l'une des grandes raisons du délaissement des enfants en tant que priorité politique, outre bien sûr le fait qu'ils ne votent pas. Si l'espoir de la croissance l'emporte sur la fatalité de l'austérité, on peut imaginer, dans le cadre d'une sorte de New deal à la française, des chantiers pour la petite enfance, et notamment des programmes d'accès à la culture. Ces petits enfants de toutes les couleurs, se tenant par la main dans les musées et faisant preuve d'une insatiable curiosité, sont, espérons le, les garants d'une société future d'égalité et d'ouverture à autrui.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Bien souvent dans le discours du public comme dans celui des médias, voire dans celui de certains professionnels de l'éducation ou de la santé, on a l'étrange sentiment qu'adultes, jeunes, adolescents et enfants seraient tombés de planètes différentes. En particulier, on semble souvent oublier que jeunes et adultes ont été de petits enfants et que ceux-ci sont l'avenir d'une société. Or, ce que les humains ont vécu dans l'enfance les marque à jamais.
La catégorie des "jeunes" fait l'objet, en France, d'un intérêt particulier depuis une vingtaine d'années et cet intérêt a revêtu une forme inquiétante et négative depuis 10 ans. "Crapules, voyous, racailles", voilà des mots pour qualifier les jeunes qu'on a pu entendre dans la bouche du chef de l'État lui-même. On imagine bien que ce mépris affiché et ces humiliations répétées peuvent difficilement rester sans séquelles. Ce vocabulaire exécrable a été dirigé principalement vers les jeunes "issus de l'immigration", et n'a pas épargné leurs familles qui ont été à diverses reprises traitées de tribus. Il s'est étendu à des enfants de plus en plus jeunes, les notions mêmes d'enfance et de minorité semblant se déliter au fil des réformes de la justice des mineurs. De fait, depuis quelques années et plus particulièrement depuis le tristement célèbre "Rapport préliminaire Bénisti" sur la prévention de la délinquance, daté d'octobre 2004, émanant d'un groupe d'études parlementaire et destiné au ministre de l'Intérieur, l'association systématique entre immigration et délinquance est devenue, dans le discours de nos gouvernants, un "fait". Il n'est donc pas surprenant que cette association, qu'aucun travail scientifique sérieux ne vient étayer, soit devenue l'un des pivots de la campagne électorale de l'ex-président de la République même si l'argumentation a bien souvent reposé sur des contrevérités concernant les familles immigrées.
Les crimes odieux commis par Mohamed Merah ont exalté cette dénonciation de l'immigration et aggravé la confusion dans les médias et chez le public, le spectre du terrorisme venant rejoindre le fantasme d'une délinquance strictement limitée à un groupe. Dans le traitement expéditif de cette affaire, jamais n'a été évoquée la nécessité d'une réflexion sur les racines profondes de l'embrigadement religieux. Beaucoup de jeunes hommes "issus de l'immigration" sont, comme Mohamed Merah, Français, nés en France de parents qui, les démographes le savent bien, n'ont pas pris à la légère la décision de quitter leur pays, avaient de sérieuses raisons économiques de le faire, généralement une bonne formation et une indéniable capacité de se projeter dans l'avenir.
Ce n'est jamais la lie d'une société qui fait le choix de l'émigration. Durant les 20 ans où j'ai été pédiatre dans des centres médico-sociaux et médecin de PMI, j'ai reçu, par centaines, les enfants ou petits enfants de ces immigrants maghrébins ; ils venaient souvent me voir pour des troubles du sommeil ou de l'appétit, signature d'une vive anxiété. En effet, une attente considérable pesait sur eux, principalement sur les garçons et surtout les aînés. Vécus par leurs pères comme outils d'ascension sociale pour la famille, ils faisaient l'objet de pressions psychologiques extrêmes quant à leur réussite scolaire, symbole d'une émigration réussie. Bien souvent et de façon contre-productive, ces pressions étaient responsables de leur échec. Ces enfants, qui ont maintenant entre 20 et 30 ans, ont pour beaucoup vécu l'inexorable développement du chômage de leurs pères, source de disqualification du travail à leurs yeux, comme l'explique si bien Christophe Dejours dans " Conjurer la violence. Travail, violence et santé ", ainsi que la désertification des banlieues, réduites à de tristes immeubles et de gigantesques panneaux publicitaires ventant des objets inaccessibles (comme le montre le beau film de Yamina Benguigui " 9/3. Mémoire d'un territoire "), pour finalement devenir la cible des insultes du gouvernement de leur propre pays, et assister à l'orchestration de la haine dans les familles.
En effet cette loi inique sur la pénalisation financière des familles d'enfants déscolarisés est effectivement appliquée. L'humiliation dans l'enfance, source de dévalorisation de soi, ne peut pas rester sans conséquences ; il suffit de penser aux Intifadas pour s'en convaincre. Il est probable que certains réagissent par le besoin compulsif d'acquérir, si nécessaire par le vol, ces biens de luxe qui leur sont interdits ; d'autres, habités à la fois par un besoin de spiritualité et une rage vengeresse, sont devenus la proie des recruteurs du terrorisme. Une chose est sûre, il s'agit là d'un échec grave de la politique d'intégration et la France est responsable de ces failles.
Mais ces jeunes "musulmans", "étrangers", "immigrés" qu'on a diabolisés ces dernières semaines sont l'arbre mensonger qui cache la forêt. Toutes les enquêtes récentes sur les consommations de drogues montrent que les jeunes les plus aisés sont les plus concernés ; la maltraitance et la souffrance des enfants sont présentes dans toutes les classes sociales (comme je l'ai montré dans "Les oubliés", ouvrage sur l'enfance maltraitée). Il faut accepter ces deux vérités pénibles : la délinquance a des racines profondes dans la souffrance, et cette dernière se retrouve aussi bien dans les " cités " que dans le huis clos des maisons bourgeoises qui ne font pas l'objet de la même suspicion.
C'est dire que la prévention de toutes les déviances chez les jeunes, qu'il s'agisse de la délinquance ou de la tentation terroriste, mais aussi du suicide, de l'addiction aux drogues doit être très précoce et que la stratégie préconisée par François Hollande est la bonne : donner des moyens à l'école maternelle et à l'école élémentaire. Certes il va être difficile de reconstruire le tissu protecteur qui entourait, il y a encore quelques années, les enfants. Que sont devenus les principaux outils : les RASED supprimés, le système de santé scolaire soigneusement détricoté et maintenant exsangue ! Oui il faut créer des postes et pas seulement des postes d'enseignants mais aussi de psychologues, infirmières, médecins...
Il va aussi falloir éviter l'écueil de la condamnation excessive, voire la diabolisation, de toute forme de repérage ou de dépistage scientifiques précoces des troubles du comportement (signes de souffrance chez le très jeune enfant), d'autant que la littérature internationale montre bien la gravité potentielle à long terme des conséquences de ces troubles lorsqu'ils ne sont pas repérés, diagnostiqués et pris en charge dans la petite enfance. En fait, loin de la stigmatisation des familles, brandie par certains professionnels (de façon compréhensible ces dernières années mais qui ne devrait plus être de mise avec le nouveau gouvernement), il est possible d'envisager des stratégies de dépistage qui reposent sur le strict respect du secret professionnel et concernent tous les enfants sans "ciblage" social ou culturel. Créer un nombre important de postes à l'éducation nationale (60 000 si nécessaire) peut aider les enseignants à être plus proches de leurs élèves, dans des classes moins surchargées, et les équipes pédagogiques et celles de santé à travailler ensemble et avec les autres professionnels présents dans les écoles ainsi qu'avec les parents. Ce n'est pas si cher payer l'avenir de notre société !
Il est vrai qu'il faut beaucoup de courage politique pour mettre en place des mesures dont on ne connaîtra pas les résultats au terme d'un mandat, voire de deux. C'est probablement l'une des grandes raisons du délaissement des enfants en tant que priorité politique, outre bien sûr le fait qu'ils ne votent pas. Si l'espoir de la croissance l'emporte sur la fatalité de l'austérité, on peut imaginer, dans le cadre d'une sorte de New deal à la française, des chantiers pour la petite enfance, et notamment des programmes d'accès à la culture. Ces petits enfants de toutes les couleurs, se tenant par la main dans les musées et faisant preuve d'une insatiable curiosité, sont, espérons le, les garants d'une société future d'égalité et d'ouverture à autrui.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
l' Ailge: TP:8.50 CG:13 ORAL:16.50 26 eme sr list comp PRISE 
Rouen: TP:15 CG:11 ORAL:12 (deg)54 eme sur lc mais laisse sa place
ESI 2012 2015 trop contente

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ESI 2012 2015 trop contente
Re: Actualités 2012
Merci pour ces actualités!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
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Re: Actualités 2012
Toulouse: Un enfant de huit ans se pend après une dispute
Créé le 18/05/2012 à 11h37 -- Mis à jour le 18/05/2012 à 12h15
FAIT-DIVERS - La brigade de protection des familles a ouvert une enquête...
Un enfant de 8 ans s’est pendu jeudi soir, chez lui, sans doute à la suite d’une dispute dans le cercle familial, indique la Dépêche du Midi sur son site Web.
«Il s'agit d'une tragédie familiale»
Le drame a eu lieu dans le quartier populaire de Bagatelle, à Toulouse. Les raisons du geste du garçonnet sont encore floues, mais une dispute avec un membre de la famille autour d’un jeu vidéo serait à l’origine du suicide. «Malheureusement, il s'agit d'une tragédie familiale», a déclaré une source policière à Reuters. «Il y a eu une dispute entre deux gamins, le père a envoyé l'un des deux se calmer dans sa chambre où il s'est pendu avec une ceinture.»
Le père de l’enfant a essayé de sauver son fils lorsqu’il l’a découvert pendu, mais ni lui, ni les secours arrivés sur place n’ont pu le réanimer. Un soutien psychologique a été mis à disposition de la famille et une enquête a été ouverte par la brigade de protection des familles.
N. Bg. avec ReutersÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 18/05/2012 à 11h37 -- Mis à jour le 18/05/2012 à 12h15
FAIT-DIVERS - La brigade de protection des familles a ouvert une enquête...
Un enfant de 8 ans s’est pendu jeudi soir, chez lui, sans doute à la suite d’une dispute dans le cercle familial, indique la Dépêche du Midi sur son site Web.
«Il s'agit d'une tragédie familiale»
Le drame a eu lieu dans le quartier populaire de Bagatelle, à Toulouse. Les raisons du geste du garçonnet sont encore floues, mais une dispute avec un membre de la famille autour d’un jeu vidéo serait à l’origine du suicide. «Malheureusement, il s'agit d'une tragédie familiale», a déclaré une source policière à Reuters. «Il y a eu une dispute entre deux gamins, le père a envoyé l'un des deux se calmer dans sa chambre où il s'est pendu avec une ceinture.»
Le père de l’enfant a essayé de sauver son fils lorsqu’il l’a découvert pendu, mais ni lui, ni les secours arrivés sur place n’ont pu le réanimer. Un soutien psychologique a été mis à disposition de la famille et une enquête a été ouverte par la brigade de protection des familles.
N. Bg. avec ReutersÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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IBO en Guadeloupe
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Re: Actualités 2012
Semaine de cinq jours: Ayrault promet une «concertation» avec les enseignants et les parents d'élèves
Créé le 18/05/2012 à 08h47 -- Mis à jour le 18/05/2012 à 15h08
POLITIQUE - Le premier ministre calme ainsi les ardeurs de son ministre de l'Education, qui avait annoncé dès jeudi la mise en place de la semaine de 5 jours...
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a promis vendredi sur France Inter une «concertation» avec enseignants et parents d'élèves sur la question des rythmes scolaires et de la semaine de cinq jours, à l'issue de laquelle un «arbitrage» sera rendu.
Le nouveau ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, avait annoncé jeudi sur France Inter le retour à la semaine de cinq jours de classe en primaire «pour la rentrée 2013», ajoutant que «ce n'est pas le plus simple, mais nous le ferons». «Vincent Peillon a eu raison de rappeler que c'était une priorité», a jugé Jean-Marc Ayrault. Mais pour lui, le ministre n'a fait que rappeler que c'était un «chantier, une priorité». «La méthode, c'est la concertation», a-t-il martelé.
Vincent Peillon critiqué par Ségolène Royal
«Il y aura une concertation avec les enseignants, les parents d'élèves, les professionnels, tous ceux qui ont leur mot à dire et puis à la fin de cette concertation, il y aura un arbitrage, je le prendrai, pour que l'objectif principal soit respecté», a annoncé le chef du gouvernement.
La présidente PS de Poitou-Charentes, Ségolène Royal, avait critiqué jeudi l'annonce de Vincent Peillon, estimant qu'une telle décision nécessitait de la «concertation» et devait être «arbitrée» par le Premier ministre.
Avec AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 18/05/2012 à 08h47 -- Mis à jour le 18/05/2012 à 15h08
POLITIQUE - Le premier ministre calme ainsi les ardeurs de son ministre de l'Education, qui avait annoncé dès jeudi la mise en place de la semaine de 5 jours...
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a promis vendredi sur France Inter une «concertation» avec enseignants et parents d'élèves sur la question des rythmes scolaires et de la semaine de cinq jours, à l'issue de laquelle un «arbitrage» sera rendu.
Le nouveau ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, avait annoncé jeudi sur France Inter le retour à la semaine de cinq jours de classe en primaire «pour la rentrée 2013», ajoutant que «ce n'est pas le plus simple, mais nous le ferons». «Vincent Peillon a eu raison de rappeler que c'était une priorité», a jugé Jean-Marc Ayrault. Mais pour lui, le ministre n'a fait que rappeler que c'était un «chantier, une priorité». «La méthode, c'est la concertation», a-t-il martelé.
Vincent Peillon critiqué par Ségolène Royal
«Il y aura une concertation avec les enseignants, les parents d'élèves, les professionnels, tous ceux qui ont leur mot à dire et puis à la fin de cette concertation, il y aura un arbitrage, je le prendrai, pour que l'objectif principal soit respecté», a annoncé le chef du gouvernement.
La présidente PS de Poitou-Charentes, Ségolène Royal, avait critiqué jeudi l'annonce de Vincent Peillon, estimant qu'une telle décision nécessitait de la «concertation» et devait être «arbitrée» par le Premier ministre.
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Re: Actualités 2012
Journée des infirmières: un combat universel
À la veille de la journée internationale des infirmières, samedi 12 mai, coup de projecteur sur les conditions de travail des soignantes à l’autre bout du monde : en Chine et à Taiwan.
Ce samedi 12 mai, jour anniversaire de la pionnière des soins infirmiers modernes Florence Nightingale (1820-1910), les infirmières du monde entier seront à l’honneur.
De quoi mettre un peu de baume au cœur aux 2,24 millions d’infirmières que compte la Chine. Une enquête, publiée le 28 avril par l’agence de presse Xinhua, révèle en effet que près de 90 % des soignantes subissent une pression intense sur leur lieu de travail. En cause : un travail difficile, des relations professionnelles dégradées et un salaire insuffisant par rapport aux tâches effectuées.
Sur les 8000 soignantes issues de 59 hôpitaux interrogées en mars dernier par l’Association des hôpitaux de Chine, elles ne sont que 10,3 % à considérer que l’intensité de leur travail se situe à un niveau approprié. Alors que 79 % des infirmières interrogées déclarent avoir une meilleure connaissance de leurs droits individuels grâce aux règlements sur la profession infirmière mis en place en 2008, seules 60,2 % des infirmières s’estiment respectées.
A Taiwan, un manque criant de personnel
Leurs cousines taiwanaises ne sont pas mieux loties. En 2011, sur les 230 000 infirmières diplômées de l’île, 17 800 ont arrêté d’exercer. En cause : des conditions de travail difficiles, liées à l’ampleur des tâches confiées aux soignantes et à un manque criant de personnel, rapporte le site internet Taiwan info. A tel point que dans certains établissements, les soignantes sont forcées de renoncer à leurs congés.
Le ministère de la Santé s’est saisi du problème et a élaboré un projet de réforme des soins infirmiers et d’amélioration des conditions de travail du personnel infirmier, présenté par le président de la République, Ma Ying-jeou, jeudi 10 mai. Le chef d’Etat a annoncé l’allocation de deux milliards de dollars taiwannais (environ 52,5 millions d’euros) pour le recrutement d’infirmières supplémentaires. Le plan de réforme avance 60 propositions, dont l’allègement des tâches administratives, une augmentation des salaires et de nouveaux avantages sociaux. Un beau cadeau pour fêter cette journée internationale.
Aveline Marques
Espace infirmier.comÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
À la veille de la journée internationale des infirmières, samedi 12 mai, coup de projecteur sur les conditions de travail des soignantes à l’autre bout du monde : en Chine et à Taiwan.
Ce samedi 12 mai, jour anniversaire de la pionnière des soins infirmiers modernes Florence Nightingale (1820-1910), les infirmières du monde entier seront à l’honneur.
De quoi mettre un peu de baume au cœur aux 2,24 millions d’infirmières que compte la Chine. Une enquête, publiée le 28 avril par l’agence de presse Xinhua, révèle en effet que près de 90 % des soignantes subissent une pression intense sur leur lieu de travail. En cause : un travail difficile, des relations professionnelles dégradées et un salaire insuffisant par rapport aux tâches effectuées.
Sur les 8000 soignantes issues de 59 hôpitaux interrogées en mars dernier par l’Association des hôpitaux de Chine, elles ne sont que 10,3 % à considérer que l’intensité de leur travail se situe à un niveau approprié. Alors que 79 % des infirmières interrogées déclarent avoir une meilleure connaissance de leurs droits individuels grâce aux règlements sur la profession infirmière mis en place en 2008, seules 60,2 % des infirmières s’estiment respectées.
A Taiwan, un manque criant de personnel
Leurs cousines taiwanaises ne sont pas mieux loties. En 2011, sur les 230 000 infirmières diplômées de l’île, 17 800 ont arrêté d’exercer. En cause : des conditions de travail difficiles, liées à l’ampleur des tâches confiées aux soignantes et à un manque criant de personnel, rapporte le site internet Taiwan info. A tel point que dans certains établissements, les soignantes sont forcées de renoncer à leurs congés.
Le ministère de la Santé s’est saisi du problème et a élaboré un projet de réforme des soins infirmiers et d’amélioration des conditions de travail du personnel infirmier, présenté par le président de la République, Ma Ying-jeou, jeudi 10 mai. Le chef d’Etat a annoncé l’allocation de deux milliards de dollars taiwannais (environ 52,5 millions d’euros) pour le recrutement d’infirmières supplémentaires. Le plan de réforme avance 60 propositions, dont l’allègement des tâches administratives, une augmentation des salaires et de nouveaux avantages sociaux. Un beau cadeau pour fêter cette journée internationale.
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Re: Actualités 2012
La pudeur encore taboue
Rarement abordée, la pudeur est pourtant au centre de la relation soignant-patient. Auteur du livre « La pudeur et le soin », Bruno Py a donné une conférence sur ce thème au CHU de Rennes, fin avril.
Sujet délicat, la question de la pudeur dans le soin peut aussi bien se poser pour le soigné que pour le soignant. Cette notion « très relative » a fait l'objet d'une conférence, le 26 avril, au CHU de Rennes, donnée par Bruno Py, maître de conférences à la faculté de droit de Nancy.
Auteur du livre « La pudeur et le soin »*, ce spécialiste en droit de la santé explique que « le soignant doit prendre en compte l’individu qu’il a en face de lui ». « Par exemple, il sait bien que demander à un enfant ou à un adolescent de se dénuder n’aura pas les mêmes implications. Selon l’état physique ou psychologique du patient, l’approche sera différente également », poursuit-il.
Bruno Py a rappelé que le cadre juridique prévu dans la loi du 4 mars 2002 soumet le professionnel de santé à l’obligation d’obtenir le consentement libre et éclairé du patient. « L’accès au corps du patient ne peut être possible qu’avec ce consentement », insiste Bruno Py. Sauf dans la situation où le patient est hors d’état de l’exprimer; le secours prime alors sur l’accord du malade.
« Tout soignant peut être choqué »
La pudeur du soignant, moins fréquemment abordée, est tout aussi importante. « Tout soignant peut être choqué par un corps mutilé ou brûlé, par des odeurs, des bruits, qui sont autant de facteurs de crispation, voire de traumatisme… Mais, on ne pourrait imaginer qu’un professionnel puisse choisir ses patients ou en refuser certains en fonction de ce qui affecte sa pudeur. On sait que certains traitements médicamenteux peuvent provoquer des comportements exhibitionnistes chez le soigné. » Le soignant est donc confronté - intrinsèquement pourrait-on dire - à des situations qui peuvent le heurter.
La question de l’activité sexuelle des personnes handicapées, avec des soignants renvoyés la plupart du temps à leur propre morale face à une réalité cachée, pose bien le problème de la pudeur du professionnel. « La démocratie sanitaire nécessiterait de parler ouvertement de cette réalité et de réfléchir ensemble à l’enjeu qui est celui des droits de toutes les personnes soignées, et non pas de laisser chaque soignant en butte à sa conscience. »
La vie sexuelle des personnes en situation de handicap moteur fera d'ailleurs l'objet d'un colloque, organisé par l'Association des paralysés de France, sur le thème « Professionnels : questions de couples, quelles réponses ? ». Il se tiendra le mardi 22 mai, de 9 heures à 17 h 30, à l'université de Versailles Saint-Quentin (Yvelines)**.
Olivier Quarante
*La Pudeur et le soin, sous la direction de Bruno Py, Editions Presse universitaire de Nancy, 18 euros.
** Renseignements, programme et inscription (obligatoire) au 01 30 44 14 41.
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Rarement abordée, la pudeur est pourtant au centre de la relation soignant-patient. Auteur du livre « La pudeur et le soin », Bruno Py a donné une conférence sur ce thème au CHU de Rennes, fin avril.
Sujet délicat, la question de la pudeur dans le soin peut aussi bien se poser pour le soigné que pour le soignant. Cette notion « très relative » a fait l'objet d'une conférence, le 26 avril, au CHU de Rennes, donnée par Bruno Py, maître de conférences à la faculté de droit de Nancy.
Auteur du livre « La pudeur et le soin »*, ce spécialiste en droit de la santé explique que « le soignant doit prendre en compte l’individu qu’il a en face de lui ». « Par exemple, il sait bien que demander à un enfant ou à un adolescent de se dénuder n’aura pas les mêmes implications. Selon l’état physique ou psychologique du patient, l’approche sera différente également », poursuit-il.
Bruno Py a rappelé que le cadre juridique prévu dans la loi du 4 mars 2002 soumet le professionnel de santé à l’obligation d’obtenir le consentement libre et éclairé du patient. « L’accès au corps du patient ne peut être possible qu’avec ce consentement », insiste Bruno Py. Sauf dans la situation où le patient est hors d’état de l’exprimer; le secours prime alors sur l’accord du malade.
« Tout soignant peut être choqué »
La pudeur du soignant, moins fréquemment abordée, est tout aussi importante. « Tout soignant peut être choqué par un corps mutilé ou brûlé, par des odeurs, des bruits, qui sont autant de facteurs de crispation, voire de traumatisme… Mais, on ne pourrait imaginer qu’un professionnel puisse choisir ses patients ou en refuser certains en fonction de ce qui affecte sa pudeur. On sait que certains traitements médicamenteux peuvent provoquer des comportements exhibitionnistes chez le soigné. » Le soignant est donc confronté - intrinsèquement pourrait-on dire - à des situations qui peuvent le heurter.
La question de l’activité sexuelle des personnes handicapées, avec des soignants renvoyés la plupart du temps à leur propre morale face à une réalité cachée, pose bien le problème de la pudeur du professionnel. « La démocratie sanitaire nécessiterait de parler ouvertement de cette réalité et de réfléchir ensemble à l’enjeu qui est celui des droits de toutes les personnes soignées, et non pas de laisser chaque soignant en butte à sa conscience. »
La vie sexuelle des personnes en situation de handicap moteur fera d'ailleurs l'objet d'un colloque, organisé par l'Association des paralysés de France, sur le thème « Professionnels : questions de couples, quelles réponses ? ». Il se tiendra le mardi 22 mai, de 9 heures à 17 h 30, à l'université de Versailles Saint-Quentin (Yvelines)**.
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*La Pudeur et le soin, sous la direction de Bruno Py, Editions Presse universitaire de Nancy, 18 euros.
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Re: Actualités 2012
Premier déplacement à l'hôpital pour la ministre de la santé
La ministre de la santé, Marisol Touraine, a réservé, jeudi 17 mai au soir, sa première visite au centre hospitalier de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). "Je voulais rendre hommage d'abord à celles et ceux qui travaillent dans le service public, s'engagent au service des autres", a déclaré Mme Touraine, qui avait pris dans la matinée ses fonctions de ministre de la santé et des affaires sociales.
Mme Touraine souhaitait également "rendre hommage à la place de l'hôpital public dans notre système de santé". Même si "évidemment l'hôpital public n'est pas tout le système de santé", a-t-elle ajouté, évoquant les médecins libéraux ou les maisons médicales, qui travaillent en collaboration avec les hôpitaux de Saint-Denis. Elle a choisi de se rendre dans un établissement situé "dans un territoire qui rencontre (...) des publics en grande difficultés même si tous ne le sont pas".
Après avoir visité les urgences et les urgences pédiatriques et salué quelques patients et personnels, en compagnie notamment du directeur de l'Agence régionale de santé Claude Evin et du député (ex-PCF) de Seine-Saint-Denis Patrick Braouzec, la nouvelle ministre n'a pas manqué de tacler le gouvernement sortant. "Pendant des années, on a voulu faire comme si le service public hospitalier, c'était la même chose que les établissement privés", a-t-elle affirmé, soulignant que le service public fonctionnait "24 heures sur 24, 365 jours par an".
Interrogée sur ses premiers chantiers, Mme Touraine s'est contentée d'affirmer que le gouvernement prendrait "un certain nombre de mesures sur l'hôpital public, sur son financement, sur la manière de l'organiser qui montreront que nous reconnaissons pleinement le service public hospitalier". "Les choses vont se mettre en place très rapidement", a-t-elle assuré.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La ministre de la santé, Marisol Touraine, a réservé, jeudi 17 mai au soir, sa première visite au centre hospitalier de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). "Je voulais rendre hommage d'abord à celles et ceux qui travaillent dans le service public, s'engagent au service des autres", a déclaré Mme Touraine, qui avait pris dans la matinée ses fonctions de ministre de la santé et des affaires sociales.
Mme Touraine souhaitait également "rendre hommage à la place de l'hôpital public dans notre système de santé". Même si "évidemment l'hôpital public n'est pas tout le système de santé", a-t-elle ajouté, évoquant les médecins libéraux ou les maisons médicales, qui travaillent en collaboration avec les hôpitaux de Saint-Denis. Elle a choisi de se rendre dans un établissement situé "dans un territoire qui rencontre (...) des publics en grande difficultés même si tous ne le sont pas".
Après avoir visité les urgences et les urgences pédiatriques et salué quelques patients et personnels, en compagnie notamment du directeur de l'Agence régionale de santé Claude Evin et du député (ex-PCF) de Seine-Saint-Denis Patrick Braouzec, la nouvelle ministre n'a pas manqué de tacler le gouvernement sortant. "Pendant des années, on a voulu faire comme si le service public hospitalier, c'était la même chose que les établissement privés", a-t-elle affirmé, soulignant que le service public fonctionnait "24 heures sur 24, 365 jours par an".
Interrogée sur ses premiers chantiers, Mme Touraine s'est contentée d'affirmer que le gouvernement prendrait "un certain nombre de mesures sur l'hôpital public, sur son financement, sur la manière de l'organiser qui montreront que nous reconnaissons pleinement le service public hospitalier". "Les choses vont se mettre en place très rapidement", a-t-elle assuré.
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Re: Actualités 2012
Pensions alimentaires impayées : «il faut agir vite»
VIDÉO - Lorsque le versement tarde à venir, le parent qui a la charge des enfants peut mettre en place une procédure de paiement direct pour récupérer rapidement les sommes dues. Le point avec Caroline Mazodier, journaliste au Particulier.
Contribuer à l'éducation des enfants est une obligation fondamentale pour les parents. La loi prévoit donc des recours efficaces en cas de non-paiement de la pension alimentaire. L'essentiel reste cependant d'agir vite en cas d'impayés, pour profiter de la procédure simplifiée de paiement direct et éviter des démarches coûteuses et un passage devant les tribunaux. Caroline Mazodier, journaliste au mensuel Le Particulier , nous donne la marche à suivre.
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VIDÉO - Lorsque le versement tarde à venir, le parent qui a la charge des enfants peut mettre en place une procédure de paiement direct pour récupérer rapidement les sommes dues. Le point avec Caroline Mazodier, journaliste au Particulier.
Contribuer à l'éducation des enfants est une obligation fondamentale pour les parents. La loi prévoit donc des recours efficaces en cas de non-paiement de la pension alimentaire. L'essentiel reste cependant d'agir vite en cas d'impayés, pour profiter de la procédure simplifiée de paiement direct et éviter des démarches coûteuses et un passage devant les tribunaux. Caroline Mazodier, journaliste au mensuel Le Particulier , nous donne la marche à suivre.
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Re: Actualités 2012
Les mécanismes nerveux qui réduisent la douleur
Par Jean-Luc Nothias - le 18/05/2012
Des exercices mentaux permettent de réduire l'activité de la moelle épinière et la production par le corps d'opioïdes, des anti-douleurs.
Les distractions mentales peuvent réduire la sensation de la douleur, c'est maintenant bien connu. Ce que l'on connaît beaucoup moins bien, ce sont les circuits nerveux impliqués. Une nouvelle étude (publiée dans Current Biology), menée en Allemagne, vient d'ajouter une pièce au puzzle. Et de prouver que le phénomène n'est pas que dans la tête.
Les chercheurs ont soumis deux groupes de volontaires à la réalisation de taches mentales, soit faciles soit difficiles, consistant par exemple à mémoriser des séries de lettres. Dans le même temps, de la chaleur, à un niveau douloureux mais pas blessant, était appliquée sur leurs bras. Mais surtout, l'activité de leur moelle épinière a été scannée par une imagerie à résonance magnétique (IRM) à haute résolution. Le plus souvent utilisée pour enregistrer l'activité du cerveau, cette technique a été adaptée à la moelle épinière.
Un phénomène pas seulement psychologique
Comme prévu, les «cobayes» soumis à l'exercice mental le plus difficile ont été ceux dont la baisse de sensation de la douleur a été le plus important. Et les chercheurs ont constaté qu'ils étaient aussi ceux dont l'activité électrique dans la moelle épinière était la plus faible. «Ce résultat démontre que la réduction de la sensation de douleur n'est pas qu'un phénomène psychologique, mais un mécanisme neuronal actif conduisant à réduire les signaux de douleur conduit par la moelle vers les zones cérébrales» explique Christian Sprenger, du University Medical Center Hamburg-Eppendorf.
Mais l'équipe de recherche a été plus loin. Ils ont refait la même expérience en y ajoutant un ingrédient supplémentaire: ils ont donné aux participants soit de la naloxone (utilisée par exemple dans les intoxications morphiniques), une molécule qui bloque l'effet des opioïdes, soit une infusion simple. Résultat: la baisse de sensation de la douleur chez les participants ayant reçu la naxolone a été réduite de 40 %. C'est donc que s'occuper l'esprit pour lutter contre la douleur conduit le corps, et le cerveau, à produire des opioïdes endogènes. Les chercheurs espèrent que leurs travaux auront des applications pratiques.
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Par Jean-Luc Nothias - le 18/05/2012
Des exercices mentaux permettent de réduire l'activité de la moelle épinière et la production par le corps d'opioïdes, des anti-douleurs.
Les distractions mentales peuvent réduire la sensation de la douleur, c'est maintenant bien connu. Ce que l'on connaît beaucoup moins bien, ce sont les circuits nerveux impliqués. Une nouvelle étude (publiée dans Current Biology), menée en Allemagne, vient d'ajouter une pièce au puzzle. Et de prouver que le phénomène n'est pas que dans la tête.
Les chercheurs ont soumis deux groupes de volontaires à la réalisation de taches mentales, soit faciles soit difficiles, consistant par exemple à mémoriser des séries de lettres. Dans le même temps, de la chaleur, à un niveau douloureux mais pas blessant, était appliquée sur leurs bras. Mais surtout, l'activité de leur moelle épinière a été scannée par une imagerie à résonance magnétique (IRM) à haute résolution. Le plus souvent utilisée pour enregistrer l'activité du cerveau, cette technique a été adaptée à la moelle épinière.
Un phénomène pas seulement psychologique
Comme prévu, les «cobayes» soumis à l'exercice mental le plus difficile ont été ceux dont la baisse de sensation de la douleur a été le plus important. Et les chercheurs ont constaté qu'ils étaient aussi ceux dont l'activité électrique dans la moelle épinière était la plus faible. «Ce résultat démontre que la réduction de la sensation de douleur n'est pas qu'un phénomène psychologique, mais un mécanisme neuronal actif conduisant à réduire les signaux de douleur conduit par la moelle vers les zones cérébrales» explique Christian Sprenger, du University Medical Center Hamburg-Eppendorf.
Mais l'équipe de recherche a été plus loin. Ils ont refait la même expérience en y ajoutant un ingrédient supplémentaire: ils ont donné aux participants soit de la naloxone (utilisée par exemple dans les intoxications morphiniques), une molécule qui bloque l'effet des opioïdes, soit une infusion simple. Résultat: la baisse de sensation de la douleur chez les participants ayant reçu la naxolone a été réduite de 40 %. C'est donc que s'occuper l'esprit pour lutter contre la douleur conduit le corps, et le cerveau, à produire des opioïdes endogènes. Les chercheurs espèrent que leurs travaux auront des applications pratiques.
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Une même maladie mentale chez les soldats et les sportifs
Par Cyrille Vanlerberghe - le 18/05/2012
Certains soldats ayant subi des traumatismes liés à des explosions développent une maladie mentale touchant particulièrement les adeptes de sports violents comme le football américain et le hockey sur glace.
Les causes exactes des syndromes post-traumatiques qui exposent des milliers de vétérans de conflits violents à des dépressions et divers troubles psychiatriques sont encore mal comprises. Des chercheurs américains ont pour la première fois fait un lien entre les effets des explosions avec une maladie dégénérative du cerveau, l'encéphalopathie traumatique chronique (CTE en anglais). On les associait surtout à des sportifs de haut niveau dans des disciplines avec des contacts violents, comme le football américain et le hockey sur glace.
Cette maladie grave se traduit par une dégénérescence lente du cerveau, entraînant entre autres des troubles de la mémoire, des tendances suicidaires, une augmentation de l'agressivité et des démences. Aucun traitement n'est connu, et les cas de CTE ne sont scientifiquement diagnostiqués que par des analyses post-mortem. L'équipe du Dr Lee Goldstein de l'école de médecine de la Boston University a trouvé les traces de cette dégénérescence en analysant des cellules cérébrales de quatre vétérans qui avaient été exposés à des ondes de choc ainsi que quatre sportifs qui avaient eu de nombreux traumatismes crâniens, trois jeunes joueurs amateurs de football américain et un catcheur professionnel.
Les effets du souffle sur le cerveau
«Notre travail montre de manière claire et définitive qu'il y a des problèmes structurels dans le cerveau pour les personnes exposés à des explosions,» explique le Dr Lee Goldstein, principal auteur de la publication publiée en ligne cette semaine dans la revue américaine Science Translational Medecine. Une conclusion qui constitue une piste sérieuse pour expliquer les troubles et les comportements dépressifs de certains vétérans pour qui toutes les batteries de tests médicaux ne trouvent aucune séquelle physique apparente.
Une étude menée en 2008 avait trouvé que 20 % des vétérans des campagnes américaines en Irak et en Afghanistan, soit 300 000 soldats, souffraient de syndromes post traumatiques ou de dépressions sévères. Un chiffre à rapprocher des 19 % des soldats qui rapportent avoir souffert de traumatismes crâniens divers.
Pour tenter de mieux comprendre l'impact des explosions sur le cerveau, les chercheurs de la Boston University aidés par des spécialistes des explosions ont soumis des souris de laboratoire à de petites ondes de choc. Et ils ont constaté les mêmes effets physiologiques sur les cerveaux des rongeurs que sur les vétérans et les sportifs. Ils concluent que les traumatismes sont principalement causés par le mouvement violent de la tête sous l'effet du souffle, et non par la surpression violente accompagnant l'onde de choc.
En immobilisant la tête des souris pendant les explosions, aucun effet de perte de mémoire ou de trouble de l'apprentissage n'a été constaté par la suite. Une immobilisation de la tête pourrait normalement éviter ce genre de problème chez l'homme, mais cela risque d'être compliqué à mettre en œuvre pour les soldats et les sportifs en pleine action.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Cyrille Vanlerberghe - le 18/05/2012
Certains soldats ayant subi des traumatismes liés à des explosions développent une maladie mentale touchant particulièrement les adeptes de sports violents comme le football américain et le hockey sur glace.
Les causes exactes des syndromes post-traumatiques qui exposent des milliers de vétérans de conflits violents à des dépressions et divers troubles psychiatriques sont encore mal comprises. Des chercheurs américains ont pour la première fois fait un lien entre les effets des explosions avec une maladie dégénérative du cerveau, l'encéphalopathie traumatique chronique (CTE en anglais). On les associait surtout à des sportifs de haut niveau dans des disciplines avec des contacts violents, comme le football américain et le hockey sur glace.
Cette maladie grave se traduit par une dégénérescence lente du cerveau, entraînant entre autres des troubles de la mémoire, des tendances suicidaires, une augmentation de l'agressivité et des démences. Aucun traitement n'est connu, et les cas de CTE ne sont scientifiquement diagnostiqués que par des analyses post-mortem. L'équipe du Dr Lee Goldstein de l'école de médecine de la Boston University a trouvé les traces de cette dégénérescence en analysant des cellules cérébrales de quatre vétérans qui avaient été exposés à des ondes de choc ainsi que quatre sportifs qui avaient eu de nombreux traumatismes crâniens, trois jeunes joueurs amateurs de football américain et un catcheur professionnel.
Les effets du souffle sur le cerveau
«Notre travail montre de manière claire et définitive qu'il y a des problèmes structurels dans le cerveau pour les personnes exposés à des explosions,» explique le Dr Lee Goldstein, principal auteur de la publication publiée en ligne cette semaine dans la revue américaine Science Translational Medecine. Une conclusion qui constitue une piste sérieuse pour expliquer les troubles et les comportements dépressifs de certains vétérans pour qui toutes les batteries de tests médicaux ne trouvent aucune séquelle physique apparente.
Une étude menée en 2008 avait trouvé que 20 % des vétérans des campagnes américaines en Irak et en Afghanistan, soit 300 000 soldats, souffraient de syndromes post traumatiques ou de dépressions sévères. Un chiffre à rapprocher des 19 % des soldats qui rapportent avoir souffert de traumatismes crâniens divers.
Pour tenter de mieux comprendre l'impact des explosions sur le cerveau, les chercheurs de la Boston University aidés par des spécialistes des explosions ont soumis des souris de laboratoire à de petites ondes de choc. Et ils ont constaté les mêmes effets physiologiques sur les cerveaux des rongeurs que sur les vétérans et les sportifs. Ils concluent que les traumatismes sont principalement causés par le mouvement violent de la tête sous l'effet du souffle, et non par la surpression violente accompagnant l'onde de choc.
En immobilisant la tête des souris pendant les explosions, aucun effet de perte de mémoire ou de trouble de l'apprentissage n'a été constaté par la suite. Une immobilisation de la tête pourrait normalement éviter ce genre de problème chez l'homme, mais cela risque d'être compliqué à mettre en œuvre pour les soldats et les sportifs en pleine action.
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Re: Actualités 2012
Les soins palliatifs : « Tout ce qu’il reste à faire, quand il n’y a plus rien à faire »
Jacques Fabrizi a souhaité s'intéresser au regard des soignants dans une relation de soins quand le temps des traitements à visée curative n’est plus d’actualité. Extraits de "Déjà-presque-mort mais encore-si-terriblement-vivant" (1/2).
Expliquer ce que sont les soins palliatifs me paraît, à ce stade de mon propos, important pour la bonne compréhension de mon cheminement de pensée. J’ai à coeur de le préciser, tant ils sont peu ou mal connus en France, selon une enquête récente qui révèle qu’une majorité de personnes s’estime plutôt mal informée à leur propos.
Pour ce faire, avec un constant souci didactique, il me semble opportun en premier lieu, de m’attarder sur l’étymologie du verbe « pallier » qui, d’après le Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, serait apparu au xive siècle, emprunté au latin palliare, qui signifie « couvrir d’un manteau, voiler, cacher ». Du sens de « dissimuler, faire excuser », on serait très vite passé au sens médical d’aujourd’hui de « soulager, atténuer la souffrance, supprimer certains aspects d’un mal sans agir en profondeur, sans guérir » faute de remède. Ainsi, remarque-t-on, tout d’abord de façon non dénuée d’intérêt, que la première étymologie pourrait évoquer la mort honteuse, dans le contexte qui nous préoccupe, qu’il faut cacher, ne pas montrer…
Est également suggérée l’idée de « couvrir d’un manteau », idée que l’on retrouve aussi dans la religion chrétienne avec saint Martin, soldat romain ayant partagé son manteau avec un pauvre, symbole de compassion, d’altruisme et de partage. Ceci nous amène à l’actuelle définition des soins palliatifs, car ensuite la mutation vers la signification médicale contemporaine s’est opérée sans tarder. Le terme « soins », quant à lui, n’implique pas la guérison mais signifie plutôt « s’occuper de », soigner étant différent de guérir… On retrouve cette distinction dans la langue anglaise avec les verbes to cure qui signifie traiter dans le sens de guérir, et to care, soigner, prendre soin de. Actuellement, le terme soins est toujours affublé d’un qualificatif et l’on parle de soins palliatifs par opposition aux soins curatifs, ou de soins de support qui sont l’ensemble des soins et soutiens éventuellement nécessaires (dont la psycho-oncologie) et qui viennent en complément des autres soins prescrits. Enfin, pour signifier qu’il s’agit toujours du même patient qui peut relever de ces différents soins, à des moments différents de l’évolution de sa maladie, on parle de soins continus.
Cette terminologie m’apparaît pour le moins incongrue et quelque peu étrangère aux préoccupations des patients. En médecine générale, on s’occupe naturellement de nos patients de façon continue, quel que soit le stade évolutif de leur maladie, et l’accompagnement va de soi. Ce serait assurément un pléonasme que de préciser, médecine générale et accompagnement.
La Société française d’accompagnement et de soins palliatifs définit les soins palliatifs comme des soins actifs délivrés dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave, évolutive ou terminale.
Leur objectif est de soulager les douleurs physiques et les autres symptômes, mais aussi de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle. Les soins palliatifs et l’accompagnement sont interdisciplinaires. Ils s’adressent au malade en tant que personne, à sa famille et à ses proches, à domicile ou en institution.
La formation et le soutien des soignants et des bénévoles font partie de cette démarche. Le malade est considéré comme un être vivant et la mort comme un processus naturel. Ceux qui dispensent les soins palliatifs cherchent à éviter les investigations et les traitements déraisonnables. Ils se refusent à provoquer intentionnellement la mort. Ils s’efforcent de préserver la meilleure qualité de vie possible.
Dans un style moins académique et plus pragmatique, on peut résumer les soins palliatifs par « tout ce qu’il reste à faire, quand il n’y a plus rien à faire », quand le temps des traitements à visée curative n’est plus d’actualité.
Cependant, si les soins palliatifs sont dans « le faire », il convient pour autant, de ne pas verser dans l’excès, par un acharnement thérapeutique ou même relationnel. Permettre au patient de trouver son propre chemin, d’exprimer ses souhaits et ses convictions par rapport à sa fin de vie est primordial. Lui permettre d’accueillir la mort sans la retarder ni la précipiter est également essentiel. De la part des soignants, respecter ce choix devrait être fondamental.
La philosophie des soins palliatifs repose sur la notion de prise en charge globale du patient, physique, psychique, sociale et spirituelle, désignée depuis Hippocrate par l’expression de médecine holistique. Il s’agit de construire avec le patient dont les jours sont comptés un projet de vie, en tenant compte de ses conceptions, de ses aspirations et de ses choix. La sagesse, moins qu’une méditation de la mort, est une méditation de la vie. Je sais où je vais, assurément comme tout un chacun vers la mort, mais ce qui me plaît avant tout, c’est le voyage et pas uniquement la destination finale. Pourtant la mort, cette « chose » incompréhensible, inconnaissable, inapprivoisable, est la grande occupation de l’existence. Elle parachève la vie dont elle est la forme aboutie.
La vie elle-même est une maladie mortelle, dont on peut, certes, espérer reculer l’échéance par les progrès des sciences médicales mais à laquelle on ne peut se soustraire. En l’absence de remède contre la mort, c’est inéluctable. Apprendre à vivre, c’est apprendre à mourir. En prendre conscience permettrait de mourir dans « la joie de vivre ». À Socrate condamné à boire de la ciguë et qui souhaitait apprendre à jouer de la lyre la veille de son exécution, son compagnon de geôle intrigué demanda : « À quoi te sert, Socrate, d’apprendre à jouer de la lyre, puisque tu vas mourir ? » Socrate répondit : « À jouer de la lyre avant de mourir. »
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Extrait de Déjà-presque-mort mais encore-si-terriblement-vivant, L'Harmattan (28 mars 2012)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Jacques Fabrizi a souhaité s'intéresser au regard des soignants dans une relation de soins quand le temps des traitements à visée curative n’est plus d’actualité. Extraits de "Déjà-presque-mort mais encore-si-terriblement-vivant" (1/2).
Expliquer ce que sont les soins palliatifs me paraît, à ce stade de mon propos, important pour la bonne compréhension de mon cheminement de pensée. J’ai à coeur de le préciser, tant ils sont peu ou mal connus en France, selon une enquête récente qui révèle qu’une majorité de personnes s’estime plutôt mal informée à leur propos.
Pour ce faire, avec un constant souci didactique, il me semble opportun en premier lieu, de m’attarder sur l’étymologie du verbe « pallier » qui, d’après le Dictionnaire étymologique et historique de la langue française, serait apparu au xive siècle, emprunté au latin palliare, qui signifie « couvrir d’un manteau, voiler, cacher ». Du sens de « dissimuler, faire excuser », on serait très vite passé au sens médical d’aujourd’hui de « soulager, atténuer la souffrance, supprimer certains aspects d’un mal sans agir en profondeur, sans guérir » faute de remède. Ainsi, remarque-t-on, tout d’abord de façon non dénuée d’intérêt, que la première étymologie pourrait évoquer la mort honteuse, dans le contexte qui nous préoccupe, qu’il faut cacher, ne pas montrer…
Est également suggérée l’idée de « couvrir d’un manteau », idée que l’on retrouve aussi dans la religion chrétienne avec saint Martin, soldat romain ayant partagé son manteau avec un pauvre, symbole de compassion, d’altruisme et de partage. Ceci nous amène à l’actuelle définition des soins palliatifs, car ensuite la mutation vers la signification médicale contemporaine s’est opérée sans tarder. Le terme « soins », quant à lui, n’implique pas la guérison mais signifie plutôt « s’occuper de », soigner étant différent de guérir… On retrouve cette distinction dans la langue anglaise avec les verbes to cure qui signifie traiter dans le sens de guérir, et to care, soigner, prendre soin de. Actuellement, le terme soins est toujours affublé d’un qualificatif et l’on parle de soins palliatifs par opposition aux soins curatifs, ou de soins de support qui sont l’ensemble des soins et soutiens éventuellement nécessaires (dont la psycho-oncologie) et qui viennent en complément des autres soins prescrits. Enfin, pour signifier qu’il s’agit toujours du même patient qui peut relever de ces différents soins, à des moments différents de l’évolution de sa maladie, on parle de soins continus.
Cette terminologie m’apparaît pour le moins incongrue et quelque peu étrangère aux préoccupations des patients. En médecine générale, on s’occupe naturellement de nos patients de façon continue, quel que soit le stade évolutif de leur maladie, et l’accompagnement va de soi. Ce serait assurément un pléonasme que de préciser, médecine générale et accompagnement.
La Société française d’accompagnement et de soins palliatifs définit les soins palliatifs comme des soins actifs délivrés dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave, évolutive ou terminale.
Leur objectif est de soulager les douleurs physiques et les autres symptômes, mais aussi de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle. Les soins palliatifs et l’accompagnement sont interdisciplinaires. Ils s’adressent au malade en tant que personne, à sa famille et à ses proches, à domicile ou en institution.
La formation et le soutien des soignants et des bénévoles font partie de cette démarche. Le malade est considéré comme un être vivant et la mort comme un processus naturel. Ceux qui dispensent les soins palliatifs cherchent à éviter les investigations et les traitements déraisonnables. Ils se refusent à provoquer intentionnellement la mort. Ils s’efforcent de préserver la meilleure qualité de vie possible.
Dans un style moins académique et plus pragmatique, on peut résumer les soins palliatifs par « tout ce qu’il reste à faire, quand il n’y a plus rien à faire », quand le temps des traitements à visée curative n’est plus d’actualité.
Cependant, si les soins palliatifs sont dans « le faire », il convient pour autant, de ne pas verser dans l’excès, par un acharnement thérapeutique ou même relationnel. Permettre au patient de trouver son propre chemin, d’exprimer ses souhaits et ses convictions par rapport à sa fin de vie est primordial. Lui permettre d’accueillir la mort sans la retarder ni la précipiter est également essentiel. De la part des soignants, respecter ce choix devrait être fondamental.
La philosophie des soins palliatifs repose sur la notion de prise en charge globale du patient, physique, psychique, sociale et spirituelle, désignée depuis Hippocrate par l’expression de médecine holistique. Il s’agit de construire avec le patient dont les jours sont comptés un projet de vie, en tenant compte de ses conceptions, de ses aspirations et de ses choix. La sagesse, moins qu’une méditation de la mort, est une méditation de la vie. Je sais où je vais, assurément comme tout un chacun vers la mort, mais ce qui me plaît avant tout, c’est le voyage et pas uniquement la destination finale. Pourtant la mort, cette « chose » incompréhensible, inconnaissable, inapprivoisable, est la grande occupation de l’existence. Elle parachève la vie dont elle est la forme aboutie.
La vie elle-même est une maladie mortelle, dont on peut, certes, espérer reculer l’échéance par les progrès des sciences médicales mais à laquelle on ne peut se soustraire. En l’absence de remède contre la mort, c’est inéluctable. Apprendre à vivre, c’est apprendre à mourir. En prendre conscience permettrait de mourir dans « la joie de vivre ». À Socrate condamné à boire de la ciguë et qui souhaitait apprendre à jouer de la lyre la veille de son exécution, son compagnon de geôle intrigué demanda : « À quoi te sert, Socrate, d’apprendre à jouer de la lyre, puisque tu vas mourir ? » Socrate répondit : « À jouer de la lyre avant de mourir. »
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Re: Actualités 2012
Les nouveaux nés profitent de l'interdiction de fumer
Selon une étude américaine, la prohibition du tabac dans les lieux publics entraîne une diminution du tabagisme maternel et des naissances prématurées.
On sait que l'exposition au tabac in utero augmente, entre autres, les retards de croissance du fœtus et les naissances prématurées. Une étude publiée dans le Journal of women's health montre que l'interdiction de fumer dans les lieux publics permet de réduire ces risques. «On voit qu'une politique de santé publique interventionniste bénéficie à la santé des femmes enceintes et de leurs nouveaux nés», commente le Pr Michel Delcroix, gynécologue obstétricien et président de l'association Maternité sans tabac.
Les scientifiques américains ont étudié la prévalence du tabagisme chez les femmes enceintes, le nombre de naissances prématurées et le poids des bébés nés à Pueblo, une ville du Colorado ayant imposé en 2003 une interdiction de fumer dans toutes les entreprises et lieux accueillant du public. Ils ont regardé l'évolution de ces trois courbes dans le temps, en comparaison avec la ville voisine d'El Paso où aucune prohibition n'est entrée en vigueur.
Pas d'effet sur le poids du bébé
Avec l'interdiction, les chercheurs de l'Université du Colorado constatent une baisse du risque de fumer pendant la grossesse (-38 %) et d'avoir un bébé né avant terme (-23 %). L'étude ne constate pas, en revanche, d'effet sur le poids du bébé à la naissance.
«La limite de cette étude réside dans le fait que la consommation de cigarettes est déclarée par la mère, ce qui peut conduire à une sous-estimation, surtout aux États-Unis où le tabac est très mal perçu», note le Pr Delcroix, qui rappelle l'importance de la mesure du monoxyde de carbone dans l'air expiré, seul indicateur objectif de la consommation de tabac. Cette méthode n'est pas systématiquement utilisée pendant le suivi périnatal. Par ailleurs, les chercheurs n'ont pas tenu compte de l'exposition de la mère à un éventuel tabagisme passif.
En France, un enfant sur cinq subit in utero le tabagisme de sa mère. Cette exposition augmente le risque d'infertilité, d'avortement spontané, de grossesse extra-utérine, mais aussi de mort subite du nourrisson. Les médecins recommandent un arrêt complet du tabac, avec l'aide de substituts nicotiniques ou de thérapies comportementales.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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On sait que l'exposition au tabac in utero augmente, entre autres, les retards de croissance du fœtus et les naissances prématurées. Une étude publiée dans le Journal of women's health montre que l'interdiction de fumer dans les lieux publics permet de réduire ces risques. «On voit qu'une politique de santé publique interventionniste bénéficie à la santé des femmes enceintes et de leurs nouveaux nés», commente le Pr Michel Delcroix, gynécologue obstétricien et président de l'association Maternité sans tabac.
Les scientifiques américains ont étudié la prévalence du tabagisme chez les femmes enceintes, le nombre de naissances prématurées et le poids des bébés nés à Pueblo, une ville du Colorado ayant imposé en 2003 une interdiction de fumer dans toutes les entreprises et lieux accueillant du public. Ils ont regardé l'évolution de ces trois courbes dans le temps, en comparaison avec la ville voisine d'El Paso où aucune prohibition n'est entrée en vigueur.
Pas d'effet sur le poids du bébé
Avec l'interdiction, les chercheurs de l'Université du Colorado constatent une baisse du risque de fumer pendant la grossesse (-38 %) et d'avoir un bébé né avant terme (-23 %). L'étude ne constate pas, en revanche, d'effet sur le poids du bébé à la naissance.
«La limite de cette étude réside dans le fait que la consommation de cigarettes est déclarée par la mère, ce qui peut conduire à une sous-estimation, surtout aux États-Unis où le tabac est très mal perçu», note le Pr Delcroix, qui rappelle l'importance de la mesure du monoxyde de carbone dans l'air expiré, seul indicateur objectif de la consommation de tabac. Cette méthode n'est pas systématiquement utilisée pendant le suivi périnatal. Par ailleurs, les chercheurs n'ont pas tenu compte de l'exposition de la mère à un éventuel tabagisme passif.
En France, un enfant sur cinq subit in utero le tabagisme de sa mère. Cette exposition augmente le risque d'infertilité, d'avortement spontané, de grossesse extra-utérine, mais aussi de mort subite du nourrisson. Les médecins recommandent un arrêt complet du tabac, avec l'aide de substituts nicotiniques ou de thérapies comportementales.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Allergies et aux maladies auto-immunes en augmentation ?
Par Jean-François Bach - le 18/05/2012
AVIS D'EXPERT- Jean-François Bach, immunologiste et secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences nous explique comment, dans les pays industrialisés, notre système immunitaire doit faire face à un changement d'univers microbien.
L'espèce humaine a toujours vécu en symbiose étroite avec de multiples agents infectieux: bactéries, virus, champignons ou parasites. Certains d'entre eux provoquent des maladies, bénignes ou graves. D'autres coexistent dans notre organisme sans effet délétère. Les trois mille milliards de bactéries qui colonisent notre intestin en sont un bon exemple. C'est grâce à son système immunitaire que l'homme n'est pas plus fréquemment victime d'infections graves. Cette immunité peut être non spécifique, ou innée. C'est-à-dire qu'elle peut se mettre en action dès le premier contact avec un microbe. Mais il arrive qu'elle ne soit pas suffisante pour en venir à bout.
Heureusement, il existe une seconde barrière de défense fondée sur la capacité de certaines molécules (les anticorps) et de certaines cellules circulant dans le sang (les lymphocytes), à s'attaquer spécifiquement à un agent infectieux donné. De façon surprenante, le répertoire des spécificités anti-infectieuses des anticorps et des lymphocytes se constitue spontanément pendant la vie embryonnaire avant tout contact avec l'environnement.
De nouveaux allergènes
Si notre système immunitaire est apparu au cours de l'évolution dans le seul but de nous défendre contre les microbes, il lui arrive cependant d'atteindre d'autres cibles comme les allergènes ou les constituants du soi (c'est-à-dire l'individu lui-même). Ces attaques donnent lieu, dans le premier cas, à des maladies allergiques (eczéma, rhinite ou asthme) et, dans le second cas, à des maladies auto-immunes. On en dénombre plus d'une cinquantaine, en particulier le diabète insulinodépendant (type 1), la polyarthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques ou les maladies inflammatoires de l'intestin (maladie de Crohn). Or, au cours des trente dernières années, la fréquence de ces pathologies a augmenté de façon spectaculaire: aujourd'hui l'eczéma touche plus de 10 % des nourrissons et le diabète insulinodépendant apparaît souvent avant l'âge de cinq ans, pour ne citer que ces deux exemples.
Comment expliquer une telle «épidémie»? L'hypothèse la plus fréquemment évoquée est le changement progressif de l'environnement microbien, surtout dans les pays industrialisés. L'augmentation de la fréquence des maladies allergiques et auto-immunes coïncide, en effet, avec la diminution des maladies infectieuses. Parallèlement, l'hygiène et la médecine se sont améliorées: l'eau de boisson et les aliments ne contiennent plus de bactéries en nombre suffisant pour exposer l'organisme à des infections. En outre, les vaccins et les antibiotiques sont largement utilisés.
C'est avant tout par l'étude de modèles expérimentaux chez la souris que la preuve d'un lien de cause à effet a été apportée. Il existe, en effet, une souche de souris qui a la particularité de présenter, dans plus de 90 % des cas, le même diabète insulinodépendant que l'homme lorsqu'elle est élevée dans un environnement de haute qualité sanitaire. Dans le cas contraire, la fréquence de la maladie s'abaisse considérablement. Il suffit alors de décontaminer ces rongeurs en isolateur pour faire immédiatement remonter la fréquence du diabète. En clair, l'infestation des souris «propres» par diverses bactéries, virus ou parasites a pour effet de prévenir l'apparition de la maladie.
Un problème d'hygiène de vie
L'effet protecteur des infections s'explique par la dominance des réponses immunitaires fortes développées contre les microbes sur les réponses immunitaires plus faibles qu'elles soient allergiques ou auto-immunes. Cette théorie, communément appelée «théorie hygiéniste», pourrait faire intervenir les changements du microbiome intestinal évoqué plus haut.
Le système immunitaire a permis à notre espèce de survivre aux grandes épidémies. Il a également fortement contribué à l'augmentation récente de notre longévité dans la mesure où les maladies infectieuses les plus graves sont prévenues ou guéries par les vaccins et les antibiotiques. Il est cependant regrettable, et par certains côtés ironique, que ce progrès ait engendré la survenue d'autres maladies qui, certes pour la plupart, ne mettent pas immédiatement la vie des patients en danger mais représentent une source considérable de morbidité, de souffrance, de handicaps et de coût pour la société. De même qu'elle ne nous avait pas préparés à la raréfaction des agents infectieux, l'évolution ne nous avait pas non plus prédisposés à la consommation abusive de tabac ou d'alcool, à la surnutrition ou au manque d'exercice physique qui, eux aussi, favorisent la survenue de nombre de maladies qui nous frappent aujourd'hui.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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AVIS D'EXPERT- Jean-François Bach, immunologiste et secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences nous explique comment, dans les pays industrialisés, notre système immunitaire doit faire face à un changement d'univers microbien.
L'espèce humaine a toujours vécu en symbiose étroite avec de multiples agents infectieux: bactéries, virus, champignons ou parasites. Certains d'entre eux provoquent des maladies, bénignes ou graves. D'autres coexistent dans notre organisme sans effet délétère. Les trois mille milliards de bactéries qui colonisent notre intestin en sont un bon exemple. C'est grâce à son système immunitaire que l'homme n'est pas plus fréquemment victime d'infections graves. Cette immunité peut être non spécifique, ou innée. C'est-à-dire qu'elle peut se mettre en action dès le premier contact avec un microbe. Mais il arrive qu'elle ne soit pas suffisante pour en venir à bout.
Heureusement, il existe une seconde barrière de défense fondée sur la capacité de certaines molécules (les anticorps) et de certaines cellules circulant dans le sang (les lymphocytes), à s'attaquer spécifiquement à un agent infectieux donné. De façon surprenante, le répertoire des spécificités anti-infectieuses des anticorps et des lymphocytes se constitue spontanément pendant la vie embryonnaire avant tout contact avec l'environnement.
De nouveaux allergènes
Si notre système immunitaire est apparu au cours de l'évolution dans le seul but de nous défendre contre les microbes, il lui arrive cependant d'atteindre d'autres cibles comme les allergènes ou les constituants du soi (c'est-à-dire l'individu lui-même). Ces attaques donnent lieu, dans le premier cas, à des maladies allergiques (eczéma, rhinite ou asthme) et, dans le second cas, à des maladies auto-immunes. On en dénombre plus d'une cinquantaine, en particulier le diabète insulinodépendant (type 1), la polyarthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques ou les maladies inflammatoires de l'intestin (maladie de Crohn). Or, au cours des trente dernières années, la fréquence de ces pathologies a augmenté de façon spectaculaire: aujourd'hui l'eczéma touche plus de 10 % des nourrissons et le diabète insulinodépendant apparaît souvent avant l'âge de cinq ans, pour ne citer que ces deux exemples.
Comment expliquer une telle «épidémie»? L'hypothèse la plus fréquemment évoquée est le changement progressif de l'environnement microbien, surtout dans les pays industrialisés. L'augmentation de la fréquence des maladies allergiques et auto-immunes coïncide, en effet, avec la diminution des maladies infectieuses. Parallèlement, l'hygiène et la médecine se sont améliorées: l'eau de boisson et les aliments ne contiennent plus de bactéries en nombre suffisant pour exposer l'organisme à des infections. En outre, les vaccins et les antibiotiques sont largement utilisés.
C'est avant tout par l'étude de modèles expérimentaux chez la souris que la preuve d'un lien de cause à effet a été apportée. Il existe, en effet, une souche de souris qui a la particularité de présenter, dans plus de 90 % des cas, le même diabète insulinodépendant que l'homme lorsqu'elle est élevée dans un environnement de haute qualité sanitaire. Dans le cas contraire, la fréquence de la maladie s'abaisse considérablement. Il suffit alors de décontaminer ces rongeurs en isolateur pour faire immédiatement remonter la fréquence du diabète. En clair, l'infestation des souris «propres» par diverses bactéries, virus ou parasites a pour effet de prévenir l'apparition de la maladie.
Un problème d'hygiène de vie
L'effet protecteur des infections s'explique par la dominance des réponses immunitaires fortes développées contre les microbes sur les réponses immunitaires plus faibles qu'elles soient allergiques ou auto-immunes. Cette théorie, communément appelée «théorie hygiéniste», pourrait faire intervenir les changements du microbiome intestinal évoqué plus haut.
Le système immunitaire a permis à notre espèce de survivre aux grandes épidémies. Il a également fortement contribué à l'augmentation récente de notre longévité dans la mesure où les maladies infectieuses les plus graves sont prévenues ou guéries par les vaccins et les antibiotiques. Il est cependant regrettable, et par certains côtés ironique, que ce progrès ait engendré la survenue d'autres maladies qui, certes pour la plupart, ne mettent pas immédiatement la vie des patients en danger mais représentent une source considérable de morbidité, de souffrance, de handicaps et de coût pour la société. De même qu'elle ne nous avait pas préparés à la raréfaction des agents infectieux, l'évolution ne nous avait pas non plus prédisposés à la consommation abusive de tabac ou d'alcool, à la surnutrition ou au manque d'exercice physique qui, eux aussi, favorisent la survenue de nombre de maladies qui nous frappent aujourd'hui.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Les femmes enceintes ne doivent plus manger pour deux
Une étude britannique révèle qu'un régime alimentaire adapté est le meilleur moyen d'éviter la prise excessive de poids pendant la grossesse. Et donc des complications parfois graves pour la future mère ou l'enfant à naître.
Qui n'a pas recommandé un jour à une femme enceinte de reprendre un peu de bœuf bourguignon ou de spaghettis bolognaise, au motif qu'elle doit «manger pour deux»? La formule, prononcée le plus souvent dans le cadre convivial d'un repas pris en famille ou entre amis, ne devrait pourtant plus avoir droit de cité tant le surpoids et l'obésité représentent un danger pour la future mère et son bébé. La première s'expose à un risque de décès accru pendant la grossesse ou l'accouchement tandis que le second aura plus de «chances» de devenir… obèse à son tour, y compris une fois parvenu à l'âge adulte.
Dans les faits, la situation est préoccupante. En 2006, une étude a montré que la moitié des femmes britanniques en âge de procréer sont obèses ou en surpoids. Par ailleurs, on estime que 20 à 40 % des femmes américaines et européennes prennent, au cours de leur grossesse, plus de poids que ne le recommande le corps médical.
Une étude publiée jeudi dans le British Medical Journal révèle qu'un régime alimentaire faiblement calorique est le meilleur moyen d'éviter bon nombre de complications pour la mère et l'enfant. Loin devant l'exercice physique ou la combinaison des deux.
Aucun danger pour le bébé
Les chercheurs de la Queen Mary University of London, ont montré, à partir de données collectées sur plus de 7200 femmes, qu'une alimentation équilibrée permet de réduire la prise de poids de 4 kilogrammes au cours de la grossesse, contre seulement 0,7 kg avec l'exercice physique seul et 1 kg avec les deux interventions. Le risque d'être victime d' une pré-éclempsie (augmentation de la tension artérielle au-dessus de 14/9) est également réduit d'un tiers. Tout comme celui de donner naissance à un bébé prématuré. La probabilité de développer une diabète gestationnel chute quant à elle de 61 %.
La contrainte que représente le suivi d'un régime est, à l'évidence, tout sauf vaine. D'autant que le bébé en bénéficie également: le risque pour lui, de subir une blessure à l'épaule lors de l'expulsion, est fortement réduit.
«Beaucoup de femmes craignent de porter atteinte à la santé de leur enfant si elles font un régime pendant leur grossesse, explique le Dr Shakila Thangaratinam qui a piloté ce travail. Notre étude devrait leur montré qu'il n'y a aucun danger et que le poids de leur bébé ne sera pas affecté.»
Les conseils diététiques dispensés aux femmes consistaient à limiter l'ingestion de calories, à équilibrer les apports en sucres, en protéines et en graisses et à manger des fruits, des légumes ou des céréales. Selon le Dr Thangaratinam la différence d'efficacité importante entre exercice physique et régime pourrait s'expliquer par le fait que ce dernier est plus facile à suivre pendant une grossesse.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Qui n'a pas recommandé un jour à une femme enceinte de reprendre un peu de bœuf bourguignon ou de spaghettis bolognaise, au motif qu'elle doit «manger pour deux»? La formule, prononcée le plus souvent dans le cadre convivial d'un repas pris en famille ou entre amis, ne devrait pourtant plus avoir droit de cité tant le surpoids et l'obésité représentent un danger pour la future mère et son bébé. La première s'expose à un risque de décès accru pendant la grossesse ou l'accouchement tandis que le second aura plus de «chances» de devenir… obèse à son tour, y compris une fois parvenu à l'âge adulte.
Dans les faits, la situation est préoccupante. En 2006, une étude a montré que la moitié des femmes britanniques en âge de procréer sont obèses ou en surpoids. Par ailleurs, on estime que 20 à 40 % des femmes américaines et européennes prennent, au cours de leur grossesse, plus de poids que ne le recommande le corps médical.
Une étude publiée jeudi dans le British Medical Journal révèle qu'un régime alimentaire faiblement calorique est le meilleur moyen d'éviter bon nombre de complications pour la mère et l'enfant. Loin devant l'exercice physique ou la combinaison des deux.
Aucun danger pour le bébé
Les chercheurs de la Queen Mary University of London, ont montré, à partir de données collectées sur plus de 7200 femmes, qu'une alimentation équilibrée permet de réduire la prise de poids de 4 kilogrammes au cours de la grossesse, contre seulement 0,7 kg avec l'exercice physique seul et 1 kg avec les deux interventions. Le risque d'être victime d' une pré-éclempsie (augmentation de la tension artérielle au-dessus de 14/9) est également réduit d'un tiers. Tout comme celui de donner naissance à un bébé prématuré. La probabilité de développer une diabète gestationnel chute quant à elle de 61 %.
La contrainte que représente le suivi d'un régime est, à l'évidence, tout sauf vaine. D'autant que le bébé en bénéficie également: le risque pour lui, de subir une blessure à l'épaule lors de l'expulsion, est fortement réduit.
«Beaucoup de femmes craignent de porter atteinte à la santé de leur enfant si elles font un régime pendant leur grossesse, explique le Dr Shakila Thangaratinam qui a piloté ce travail. Notre étude devrait leur montré qu'il n'y a aucun danger et que le poids de leur bébé ne sera pas affecté.»
Les conseils diététiques dispensés aux femmes consistaient à limiter l'ingestion de calories, à équilibrer les apports en sucres, en protéines et en graisses et à manger des fruits, des légumes ou des céréales. Selon le Dr Thangaratinam la différence d'efficacité importante entre exercice physique et régime pourrait s'expliquer par le fait que ce dernier est plus facile à suivre pendant une grossesse.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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