Actualités 2012
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Re: Actualités 2012
SOUS LE SOLEIL – Des effets néfastes des rayons ultraviolets
C'est bien connu : l'abus de soleil est mauvais pour la santé, et surtout pour la peau. En France, on ne le sait que trop bien, depuis l'affaire des cabines de bronzage et le durcissement de la législation souhaité par le nouveau gouvernement.
Pour nous en convaincre en une image, The New England Journal of Medicine a publié la photo d'un cas atypique, une sorte de Janus vivant, l'homme aux deux visages. Le côté droit de son visage accuse les outrages du temps inévitables pour un homme de 69 ans. Mais si on regardait uniquement le côté gauche de ce visage, on pourrait croire qu'il aurait plutôt atteint l'âge de 80 ans.
L'homme figurant sur cette image a été chauffeur de camion pendant vingt-huit ans, et pendant toutes ces années, il a été exposé tous les jours, des heures durant, au soleil venant de la fenêtre gauche de son véhicule. D'année en année, sa peau a évolué de manière différenciée des deux côtés de son visage, jusqu'à aboutir à ce résultat étonnant.
Ce phénomène, connu sous le nom de "dermatoheliosis unilatéral", montre à quel point les rayons ultraviolets peuvent vieillir prématurément la peau. Les dermatologues de l'université de Northwestern (Chicago) lui ont conseillé de mettre régulièrement de la crème solaire et de surveiller l'apparition d'éventuelles nouvelles lésions qui pourraient s'avérer être les signes d'un cancer.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
C'est bien connu : l'abus de soleil est mauvais pour la santé, et surtout pour la peau. En France, on ne le sait que trop bien, depuis l'affaire des cabines de bronzage et le durcissement de la législation souhaité par le nouveau gouvernement.
Pour nous en convaincre en une image, The New England Journal of Medicine a publié la photo d'un cas atypique, une sorte de Janus vivant, l'homme aux deux visages. Le côté droit de son visage accuse les outrages du temps inévitables pour un homme de 69 ans. Mais si on regardait uniquement le côté gauche de ce visage, on pourrait croire qu'il aurait plutôt atteint l'âge de 80 ans.
L'homme figurant sur cette image a été chauffeur de camion pendant vingt-huit ans, et pendant toutes ces années, il a été exposé tous les jours, des heures durant, au soleil venant de la fenêtre gauche de son véhicule. D'année en année, sa peau a évolué de manière différenciée des deux côtés de son visage, jusqu'à aboutir à ce résultat étonnant.
Ce phénomène, connu sous le nom de "dermatoheliosis unilatéral", montre à quel point les rayons ultraviolets peuvent vieillir prématurément la peau. Les dermatologues de l'université de Northwestern (Chicago) lui ont conseillé de mettre régulièrement de la crème solaire et de surveiller l'apparition d'éventuelles nouvelles lésions qui pourraient s'avérer être les signes d'un cancer.
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Une nuit avec SOS Médecins
"18 ans, douleurs abdominales, vomissements." Il est 20h06. Ces quelques mots s'affichent sur l'écran du téléphone du docteur Thierry Mraovic, le président de SOS Médecins Dunkerque, dont la garde vient de débuter. Jusqu'à 6 heures du matin, il va alterner visites à domicile et consultations dans son cabinet de Saint-Pol-sur-Mer. "C'est une fiche bleue, non prioritaire, explique-t-il. Le patient a été informé que nous allions passer dans l'heure." Chaque nuit, le praticien qui est de garde effectue en moyenne six visites (sans compter les consultations en cabinet), parfois dans des zones "où beaucoup n'iraient pas".
20h : première visite à domicile de la nuit de garde du docteur Thierry Mraovic. © Elodie Ratsimbazafy
A Grande-Synthe, à quelques kilomètres de là, le médecin est attendu à la porte d'un immeuble modeste. L'ascenseur est cassé, l'escalier jonché de détritus. "Le patient aurait sans doute pu se déplacer à Saint-Pol mais je préfère qu'il vomisse chez lui", glisse Thierry Mraovic. Un jeune homme est allongé sur le canapé d'une petite pièce encombrée. "Vous avez pris votre température ? Depuis combien de temps ces symptômes ? Levez la jambe, ouvrez les yeux..." En moins de dix minutes le diagnostic est posé : une gastro-entérite. "Vous réglez comment ? Si vous n’êtes pas en CMU, vous devez payer. Normalement, la visite de nuit, c'est 69 euros. Je vous fais le premier tiers payant, soit 20,70 euros qui seront remboursés par la mutuelle."
En dix minutes, le diagnostic est posé. Le reste du temps de la consultation sert à éliminer les autres hypothèses. © Elodie Ratsimbazafy
Le médecin remonte dans sa voiture et tape quelques mots de compte-rendu sur son smartphone. Une consultation est déjà programmée à 20h40. Fiche rouge : une petite fille de 2 ans avec sifflements respiratoires. "Voilà, c'est la vie de tous les jours, commente-t-il. On va partout, tout seul, sans garde du corps. En treize ans, je n'ai eu qu'une agression verbale. Un gardé à vue à qui j'avais refusé un certificat de complaisance et que j'ai recroisé par hasard le lendemain en intervention."
C'est par crainte de la routine qu'il a choisi d'exercer à SOS Médecins il y a treize ans. Une activité qu'il mène de front avec des services aux urgences de l'hôpital (deux fois par mois), la participation à un réseau de soins palliatifs (trois demi-journées par semaine) et la gestion d'une société de formation aux premiers gestes de secours.
Le standard de SOS Médecins gère depuis l'Essonne les rendez-vous et... l'ouverture de la salle d'attente. © E.R
En 2007, avec sept autres médecins, il a ouvert le cabinet de Saint-Pol, ouvert 24h/24 et 7 jours sur 7. Des consultations sur rendez-vous accessibles quel que soit le lieu de résidence du demandeur. "On a parfois des Belges qui viennent." Jusque-là, les visites ne se faisaient qu'à domicile. "Les Saint-Polois se sont approprié l'endroit. Pour eux, c'est devenu un cabinet médical de proximité." La hausse constante de l'activité du cabinet (+14% cette année), il l'explique notamment par "un manque d'accès aux généralistes".
Avec un pic de fréquentation après 18 heures, sa structure "a su s'adapter à la demande" là où les généralistes ont "demandé à la population de s'adapter à leurs horaires". "Essayez de consulter un médecin en urgence un samedi matin, vous ne trouverez pas, dit-il. Pas parce que les généralistes ne travaillent pas mais parce qu'ils ont déjà des rendez-vous programmés." D'ailleurs, pour lui, "le sacerdoce du médecin, c'est terminé. Aujourd'hui, un jeune docteur qui s'installe fait du cabinet sur rendez-vous et plus de visite à domicile."
Pour le docteur Mraovic, "les Saint-Polois se sont approprié l'endroit. Pour eux, c'est devenu un cabinet médical de proximité." © E.R
"On est les derniers à penser que la visite à domicile est encore utile", ajoute le docteur Gérald Fever, 38 ans. Sa garde se termine à minuit. Depuis 20 heures, il s'est déjà rendu chez trois familles avec des nourrissons malades. "C'est le cas typique, dit-il. La nuit, il y a plus d'inquiétude et d'angoisse. En premier lieu, on est là pour rassurer et décider s'il faut agir tout de suite ou attendre le lendemain." "On nous a accusés d'être des médecins pizza, de renouveler une pilule à 3 heures du matin, s'insurge Thierry Mraovic. C'est faux. Si une telle demande passait le filtre du standard, je refuserais."
22 h30. Pas de temps mort, les rendez-vous s'enchaînent. Un nouveau message est arrivé sur le téléphone. Thierry Mraovic est attendu dans l'heure au commissariat de Dunkerque afin d'établir un certificat pour un mineur gardé à vue. "J'étais pratiquement sûr que j'en aurais un cette nuit." A son retour, le standard de l'association, qui gère à distance les rendez-vous de plusieurs autres SOS Médecins en France, lui a programmé une nouvelle consultation.
Visite au commissariat de Dunkerque pour examiner un mineur gardé à vue. © Elodie Ratsimbazafy
"Nous sommes des spécialistes de la pathologie aiguë", explique le président de SOS Médecins Dunkerque. Sa structure, il la voit comme un "tampon" pour les urgences. C'est pour cela qu'il s'est inquiété voilà quelques mois de ne pas apparaître dans le nouveau cahier des charges du futur schéma régional d'organisation des soins (SROS) de l'Agence régionale de santé (ARS). Celle-ci envisageait de transférer au secteur hospitalier le service d'astreinte à domicile entre minuit et 7 heures du matin. "On paye notre voiture et notre standard alors que l'hôpital peut coûter très cher dans certains cas", argumente-t-il, prenant en exemple le coût d'une intervention nocturne pour une colique néphrétique. "Cela coûte 78 euros si nous nous en occupons mais 600 à 700 euros si c'est l'hôpital. Soit près de dix fois plus pour un bénéfice médical identique."
Après une menace de grève de SOS Médecins au niveau national quinze jours avant le premier tour de la présidentielle, le ministère de la santé a demandé à l'ARS Nord Pas-de-Calais d'assouplir sa position. "On était très inquiet, on l'est moins, dit le médecin. Notre nom figure désormais à plusieurs reprises dans le cahier des charges." Il est près de minuit, un nouveau patient vient d'arriver dans la salle d'attente. Ensuite, jusqu'à 6 heures du matin, ce sera la "nuit profonde" et ses inconnues. Loin de la routine et des renouvellements d'ordonnance.
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"18 ans, douleurs abdominales, vomissements." Il est 20h06. Ces quelques mots s'affichent sur l'écran du téléphone du docteur Thierry Mraovic, le président de SOS Médecins Dunkerque, dont la garde vient de débuter. Jusqu'à 6 heures du matin, il va alterner visites à domicile et consultations dans son cabinet de Saint-Pol-sur-Mer. "C'est une fiche bleue, non prioritaire, explique-t-il. Le patient a été informé que nous allions passer dans l'heure." Chaque nuit, le praticien qui est de garde effectue en moyenne six visites (sans compter les consultations en cabinet), parfois dans des zones "où beaucoup n'iraient pas".
20h : première visite à domicile de la nuit de garde du docteur Thierry Mraovic. © Elodie Ratsimbazafy
A Grande-Synthe, à quelques kilomètres de là, le médecin est attendu à la porte d'un immeuble modeste. L'ascenseur est cassé, l'escalier jonché de détritus. "Le patient aurait sans doute pu se déplacer à Saint-Pol mais je préfère qu'il vomisse chez lui", glisse Thierry Mraovic. Un jeune homme est allongé sur le canapé d'une petite pièce encombrée. "Vous avez pris votre température ? Depuis combien de temps ces symptômes ? Levez la jambe, ouvrez les yeux..." En moins de dix minutes le diagnostic est posé : une gastro-entérite. "Vous réglez comment ? Si vous n’êtes pas en CMU, vous devez payer. Normalement, la visite de nuit, c'est 69 euros. Je vous fais le premier tiers payant, soit 20,70 euros qui seront remboursés par la mutuelle."
En dix minutes, le diagnostic est posé. Le reste du temps de la consultation sert à éliminer les autres hypothèses. © Elodie Ratsimbazafy
Le médecin remonte dans sa voiture et tape quelques mots de compte-rendu sur son smartphone. Une consultation est déjà programmée à 20h40. Fiche rouge : une petite fille de 2 ans avec sifflements respiratoires. "Voilà, c'est la vie de tous les jours, commente-t-il. On va partout, tout seul, sans garde du corps. En treize ans, je n'ai eu qu'une agression verbale. Un gardé à vue à qui j'avais refusé un certificat de complaisance et que j'ai recroisé par hasard le lendemain en intervention."
C'est par crainte de la routine qu'il a choisi d'exercer à SOS Médecins il y a treize ans. Une activité qu'il mène de front avec des services aux urgences de l'hôpital (deux fois par mois), la participation à un réseau de soins palliatifs (trois demi-journées par semaine) et la gestion d'une société de formation aux premiers gestes de secours.
Le standard de SOS Médecins gère depuis l'Essonne les rendez-vous et... l'ouverture de la salle d'attente. © E.R
En 2007, avec sept autres médecins, il a ouvert le cabinet de Saint-Pol, ouvert 24h/24 et 7 jours sur 7. Des consultations sur rendez-vous accessibles quel que soit le lieu de résidence du demandeur. "On a parfois des Belges qui viennent." Jusque-là, les visites ne se faisaient qu'à domicile. "Les Saint-Polois se sont approprié l'endroit. Pour eux, c'est devenu un cabinet médical de proximité." La hausse constante de l'activité du cabinet (+14% cette année), il l'explique notamment par "un manque d'accès aux généralistes".
Avec un pic de fréquentation après 18 heures, sa structure "a su s'adapter à la demande" là où les généralistes ont "demandé à la population de s'adapter à leurs horaires". "Essayez de consulter un médecin en urgence un samedi matin, vous ne trouverez pas, dit-il. Pas parce que les généralistes ne travaillent pas mais parce qu'ils ont déjà des rendez-vous programmés." D'ailleurs, pour lui, "le sacerdoce du médecin, c'est terminé. Aujourd'hui, un jeune docteur qui s'installe fait du cabinet sur rendez-vous et plus de visite à domicile."
Pour le docteur Mraovic, "les Saint-Polois se sont approprié l'endroit. Pour eux, c'est devenu un cabinet médical de proximité." © E.R
"On est les derniers à penser que la visite à domicile est encore utile", ajoute le docteur Gérald Fever, 38 ans. Sa garde se termine à minuit. Depuis 20 heures, il s'est déjà rendu chez trois familles avec des nourrissons malades. "C'est le cas typique, dit-il. La nuit, il y a plus d'inquiétude et d'angoisse. En premier lieu, on est là pour rassurer et décider s'il faut agir tout de suite ou attendre le lendemain." "On nous a accusés d'être des médecins pizza, de renouveler une pilule à 3 heures du matin, s'insurge Thierry Mraovic. C'est faux. Si une telle demande passait le filtre du standard, je refuserais."
22 h30. Pas de temps mort, les rendez-vous s'enchaînent. Un nouveau message est arrivé sur le téléphone. Thierry Mraovic est attendu dans l'heure au commissariat de Dunkerque afin d'établir un certificat pour un mineur gardé à vue. "J'étais pratiquement sûr que j'en aurais un cette nuit." A son retour, le standard de l'association, qui gère à distance les rendez-vous de plusieurs autres SOS Médecins en France, lui a programmé une nouvelle consultation.
Visite au commissariat de Dunkerque pour examiner un mineur gardé à vue. © Elodie Ratsimbazafy
"Nous sommes des spécialistes de la pathologie aiguë", explique le président de SOS Médecins Dunkerque. Sa structure, il la voit comme un "tampon" pour les urgences. C'est pour cela qu'il s'est inquiété voilà quelques mois de ne pas apparaître dans le nouveau cahier des charges du futur schéma régional d'organisation des soins (SROS) de l'Agence régionale de santé (ARS). Celle-ci envisageait de transférer au secteur hospitalier le service d'astreinte à domicile entre minuit et 7 heures du matin. "On paye notre voiture et notre standard alors que l'hôpital peut coûter très cher dans certains cas", argumente-t-il, prenant en exemple le coût d'une intervention nocturne pour une colique néphrétique. "Cela coûte 78 euros si nous nous en occupons mais 600 à 700 euros si c'est l'hôpital. Soit près de dix fois plus pour un bénéfice médical identique."
Après une menace de grève de SOS Médecins au niveau national quinze jours avant le premier tour de la présidentielle, le ministère de la santé a demandé à l'ARS Nord Pas-de-Calais d'assouplir sa position. "On était très inquiet, on l'est moins, dit le médecin. Notre nom figure désormais à plusieurs reprises dans le cahier des charges." Il est près de minuit, un nouveau patient vient d'arriver dans la salle d'attente. Ensuite, jusqu'à 6 heures du matin, ce sera la "nuit profonde" et ses inconnues. Loin de la routine et des renouvellements d'ordonnance.
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Re: Actualités 2012
Cancers : une augmentation de 75 % à prévoir en 2030
Les cas de cancers devraient augmenter de 75 % à travers le monde d’ici 2030. Une nouvelle pas très réjouissante quand on sait que la maladie emporte chaque année plus de 7,5 millions de personnes. La hausse sera probablement très significative dans les pays les plus modestes. D’ici là, aurons-nous trouvé le moyen de soigner toutes les tumeurs ?
Aujourd’hui déjà, les cancers sont la première cause de décès dans la plupart des pays riches. Or l’avenir ne laisse rien augurer de bon. Une prospective du Centre international de recherche sur le cancer (Circ) de l’OMS à Lyon, prévoit en effet rien moins qu’une hausse moyenne de 75 % d’ici 2030, de leur incidence dans le monde. Avec une progression encore plus spectaculaire dans les pays les moins favorisés.
Dans les pays émergents par exemple, les cancers pourraient augmenter de 78 % d’ici l’échéance. Ce chiffre concerne le Brésil, l’Inde et la Chine qui à eux trois, représentent la très vaste majorité de la population vivant dans les quatre pays connus comme les Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine). Quant aux pays en développement et ceux qui sont les moins favorisés, la progression de ces maladies pourrait y être de… 93 % !
« Tous ces pays devraient sans doute voir baisser le taux des cancers d’origine virale – comme le cancer du col de l’utérus. Toutefois, ils souffriront sans nul doute d’une augmentation substantielle des cancers associés au mode de vie occidental. Il s’agit des cancers du sein, de la prostate et des cancers colorectaux », souligne Freddie Bray, un des auteurs de l’étude publiée dans The Lancet Oncology.
L'incidence du cancer de la prostate, le plus fréquent chez l'homme, devrait continuer à augmenter dans les années à venir. Il n'est pas le plus dangereux et certains patients ne nécessitent même aucun traitement.
Prostate, sein, poumons : les cancers qui montent
Deux cancers, ceux du sein et de la prostate, semblent devoir connaître une augmentation conséquente dans tous les pays. Et ceci quel qu’y soit le niveau de vie. L’incidence des cancers de l’estomac et du col de l’utérus, pour sa part, devrait diminuer dans les pays en développement et les pays riches. Les programmes de vaccination et de dépistage précoce, qui se développent dans ces deux groupes de pays, portent leurs fruits.
Enfin l’incidence des cancers du poumon manifeste une tendance à la décroissance parmi les hommes des pays riches. Le nombre de cas féminins au contraire, devrait y augmenter dans les années à venir. « Dans les pays en développement et les pays les moins favorisés, le cancer du poumon pourrait devenir un des cancers les plus répandus si le tabagisme n’est pas contrôlé rapidement », prévient Freddie Bray.
Les auteurs se sont fondés sur la base de données Globocan, développée par le Circ. Leurs hypothèses concernant les changements dans l’incidence des différents cancers ont pu être établies au regard des évolutions démographiques et dans les modes de vie prévues dans les différents pays pris en compte.
Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les cas de cancers devraient augmenter de 75 % à travers le monde d’ici 2030. Une nouvelle pas très réjouissante quand on sait que la maladie emporte chaque année plus de 7,5 millions de personnes. La hausse sera probablement très significative dans les pays les plus modestes. D’ici là, aurons-nous trouvé le moyen de soigner toutes les tumeurs ?
Aujourd’hui déjà, les cancers sont la première cause de décès dans la plupart des pays riches. Or l’avenir ne laisse rien augurer de bon. Une prospective du Centre international de recherche sur le cancer (Circ) de l’OMS à Lyon, prévoit en effet rien moins qu’une hausse moyenne de 75 % d’ici 2030, de leur incidence dans le monde. Avec une progression encore plus spectaculaire dans les pays les moins favorisés.
Dans les pays émergents par exemple, les cancers pourraient augmenter de 78 % d’ici l’échéance. Ce chiffre concerne le Brésil, l’Inde et la Chine qui à eux trois, représentent la très vaste majorité de la population vivant dans les quatre pays connus comme les Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine). Quant aux pays en développement et ceux qui sont les moins favorisés, la progression de ces maladies pourrait y être de… 93 % !
« Tous ces pays devraient sans doute voir baisser le taux des cancers d’origine virale – comme le cancer du col de l’utérus. Toutefois, ils souffriront sans nul doute d’une augmentation substantielle des cancers associés au mode de vie occidental. Il s’agit des cancers du sein, de la prostate et des cancers colorectaux », souligne Freddie Bray, un des auteurs de l’étude publiée dans The Lancet Oncology.
L'incidence du cancer de la prostate, le plus fréquent chez l'homme, devrait continuer à augmenter dans les années à venir. Il n'est pas le plus dangereux et certains patients ne nécessitent même aucun traitement.
Prostate, sein, poumons : les cancers qui montent
Deux cancers, ceux du sein et de la prostate, semblent devoir connaître une augmentation conséquente dans tous les pays. Et ceci quel qu’y soit le niveau de vie. L’incidence des cancers de l’estomac et du col de l’utérus, pour sa part, devrait diminuer dans les pays en développement et les pays riches. Les programmes de vaccination et de dépistage précoce, qui se développent dans ces deux groupes de pays, portent leurs fruits.
Enfin l’incidence des cancers du poumon manifeste une tendance à la décroissance parmi les hommes des pays riches. Le nombre de cas féminins au contraire, devrait y augmenter dans les années à venir. « Dans les pays en développement et les pays les moins favorisés, le cancer du poumon pourrait devenir un des cancers les plus répandus si le tabagisme n’est pas contrôlé rapidement », prévient Freddie Bray.
Les auteurs se sont fondés sur la base de données Globocan, développée par le Circ. Leurs hypothèses concernant les changements dans l’incidence des différents cancers ont pu être établies au regard des évolutions démographiques et dans les modes de vie prévues dans les différents pays pris en compte.
Futura scienceÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Piqûres : bientôt, on n'aura plus besoin d'aiguilles !
Les piqûres hypodermiques, c'est-à-dire sans aiguilles, sont déjà commercialisées mais ne sont pas aussi efficaces que les seringues traditionnelles. C'est sans compter sur un nouveau dispositif qui nous vient des États-Unis et qui corrige les défauts de ses prédécesseurs. Une seringue potentiellement capable de s'imposer dans les années à venir.
« Aïe, j'ai mal ! » Ce cri du cœur encore fréquent dans les cabinets médicaux quand vient l'heure de la piqûre pourrait disparaître, à en croire des scientifiques américains du MIT, qui annoncent avoir développé une seringue hypodermique capable d'injecter des médicaments dans l'organisme à travers la peau, sans aiguille.
Une bonne nouvelle qui doit réjouir tous ceux qui craignent cet acte douloureux, mais ils ne seraient pas les seuls bénéficiaires directs de la nouveauté. Une étude menée par les Centres de contrôles et de prévention des maladies aux États-Unis a révélé que chaque année, 385.000 accidents sont comptabilisés chez le personnel de santé, à cause des aiguilles. Ce dispositif pourrait également faciliter le quotidien des personnes diabétiques, devant s'injecter chaque jour leur dose d'insuline.
Ces dernières décennies, des alternatives aux piqûres traditionnelles ont été proposées. Les patchs, comme pour la nicotine en sont un parfait exemple. Cependant, ils ne concernent que des molécules suffisamment petites pour passer au travers des pores de la peau, ce qui ne constitue pas la majorité des médicaments. Des seringues hypodermiques ont d'ores et déjà été développées et certains modèles sont disponibles dans le commerce. Mais ils connaissent certaines limites, car étant constitués d'un ressort, ils ne permettent l'injection que d'une seule dose de médicament, à une profondeur particulière. De ce fait, le vieux système, qui a fait ses preuves, est toujours majoritairement utilisé.
Une seringue sans aiguille qui fonctionne à l'électricité
Le dispositif proposé dans la revue Medical Engineering and Physics pallie ces défauts. Il se compose d'un petit aimant puissant entouré d'une bobine, elle-même reliée à un piston. Lorsqu'on applique un courant, on modifie le champ magnétique et grâce à la force de Lorentz, le piston est éjecté à une vitesse proche de celle du son (340 m/s), entraînant avec lui le principe actif, envoyé dans la peau par l'intermédiaire d'un tube minuscule, pas plus épais que le proboscis (la trompe) d'un moustique.
Schéma de cette seringue hypodermique. Le médicament est contenu dans le tube de gauche. Le courant électrique interagit avec l'aimant et la bobine pour modifier le champ magnétique et propulser le piston, éjectant ainsi le médicament qui va traverser la peau.
En contrôlant l'intensité du courant, on régule la vitesse de propulsion du piston, faisant varier la profondeur de pénétration du médicament dans la peau. Sur du tissu gélifié et des animaux morts, les auteurs ont atteint jusqu'à 16 mm de profondeur. Leur modèle est également capable de distribuer des doses différentes, jusqu'à 250 µL.
L'injection se déroule en deux phases. La première, à haute pression, permet au principe actif de traverser le derme à la profondeur souhaitée. La seconde, à basse pression, laisse le temps au médicament de diffuser dans les tissus environnants.
Des seringues hypodermiques plus efficaces
Ainsi, les médecins ont la possibilité d'adapter leur dispositif à leurs patients. Catherine Hogan, l'une des coauteurs de l'étude, précise que la puissance nécessaire pour faire pénétrer un vaccin dans la peau d'un bébé est bien plus faible que chez un adulte et qu'il est donc important de pouvoir maîtriser la pression dans la seringue.
Les scientifiques ne comptent pas s'arrêter là et ont une autre innovation en tête. Ils planchent désormais sur la mise au point d'un vaccin en poudre qui, sous l'effet de vibrations électromagnétiques, pourrait se fluidifier et devenir injectable.
Une avancée qui constituerait une solution intéressante pour les pays en voie de développement. En effet, les vaccins sous forme liquide nécessitent d'être gardés au frais pour être efficaces. Malheureusement, il arrive que les réfrigérateurs tombent en panne, rendant les traitements inutilisables. La poudre, elle, n'a pas besoin d'être congelée.
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Les piqûres hypodermiques, c'est-à-dire sans aiguilles, sont déjà commercialisées mais ne sont pas aussi efficaces que les seringues traditionnelles. C'est sans compter sur un nouveau dispositif qui nous vient des États-Unis et qui corrige les défauts de ses prédécesseurs. Une seringue potentiellement capable de s'imposer dans les années à venir.
« Aïe, j'ai mal ! » Ce cri du cœur encore fréquent dans les cabinets médicaux quand vient l'heure de la piqûre pourrait disparaître, à en croire des scientifiques américains du MIT, qui annoncent avoir développé une seringue hypodermique capable d'injecter des médicaments dans l'organisme à travers la peau, sans aiguille.
Une bonne nouvelle qui doit réjouir tous ceux qui craignent cet acte douloureux, mais ils ne seraient pas les seuls bénéficiaires directs de la nouveauté. Une étude menée par les Centres de contrôles et de prévention des maladies aux États-Unis a révélé que chaque année, 385.000 accidents sont comptabilisés chez le personnel de santé, à cause des aiguilles. Ce dispositif pourrait également faciliter le quotidien des personnes diabétiques, devant s'injecter chaque jour leur dose d'insuline.
Ces dernières décennies, des alternatives aux piqûres traditionnelles ont été proposées. Les patchs, comme pour la nicotine en sont un parfait exemple. Cependant, ils ne concernent que des molécules suffisamment petites pour passer au travers des pores de la peau, ce qui ne constitue pas la majorité des médicaments. Des seringues hypodermiques ont d'ores et déjà été développées et certains modèles sont disponibles dans le commerce. Mais ils connaissent certaines limites, car étant constitués d'un ressort, ils ne permettent l'injection que d'une seule dose de médicament, à une profondeur particulière. De ce fait, le vieux système, qui a fait ses preuves, est toujours majoritairement utilisé.
Une seringue sans aiguille qui fonctionne à l'électricité
Le dispositif proposé dans la revue Medical Engineering and Physics pallie ces défauts. Il se compose d'un petit aimant puissant entouré d'une bobine, elle-même reliée à un piston. Lorsqu'on applique un courant, on modifie le champ magnétique et grâce à la force de Lorentz, le piston est éjecté à une vitesse proche de celle du son (340 m/s), entraînant avec lui le principe actif, envoyé dans la peau par l'intermédiaire d'un tube minuscule, pas plus épais que le proboscis (la trompe) d'un moustique.
Schéma de cette seringue hypodermique. Le médicament est contenu dans le tube de gauche. Le courant électrique interagit avec l'aimant et la bobine pour modifier le champ magnétique et propulser le piston, éjectant ainsi le médicament qui va traverser la peau.
En contrôlant l'intensité du courant, on régule la vitesse de propulsion du piston, faisant varier la profondeur de pénétration du médicament dans la peau. Sur du tissu gélifié et des animaux morts, les auteurs ont atteint jusqu'à 16 mm de profondeur. Leur modèle est également capable de distribuer des doses différentes, jusqu'à 250 µL.
L'injection se déroule en deux phases. La première, à haute pression, permet au principe actif de traverser le derme à la profondeur souhaitée. La seconde, à basse pression, laisse le temps au médicament de diffuser dans les tissus environnants.
Des seringues hypodermiques plus efficaces
Ainsi, les médecins ont la possibilité d'adapter leur dispositif à leurs patients. Catherine Hogan, l'une des coauteurs de l'étude, précise que la puissance nécessaire pour faire pénétrer un vaccin dans la peau d'un bébé est bien plus faible que chez un adulte et qu'il est donc important de pouvoir maîtriser la pression dans la seringue.
Les scientifiques ne comptent pas s'arrêter là et ont une autre innovation en tête. Ils planchent désormais sur la mise au point d'un vaccin en poudre qui, sous l'effet de vibrations électromagnétiques, pourrait se fluidifier et devenir injectable.
Une avancée qui constituerait une solution intéressante pour les pays en voie de développement. En effet, les vaccins sous forme liquide nécessitent d'être gardés au frais pour être efficaces. Malheureusement, il arrive que les réfrigérateurs tombent en panne, rendant les traitements inutilisables. La poudre, elle, n'a pas besoin d'être congelée.
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Re: Actualités 2012
Harcèlement sexuel: Le texte examiné en premier par le Sénat, annonce Ayrault
Créé le 05/06/2012 à 12h26 -- Mis à jour le 05/06/2012 à 12h40
LÉGISLATION - Le texte a été déposé conjointement par les ministres de la Justice, Christiane Taubira et des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem...
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé ce mardi devant le groupe socialiste du Sénat que le projet de loi sur le harcèlement sexuel «sera examiné en premier lieu» par la Haute Assemblée.
Le Conseil constitutionnel a abrogé début mai, avec effet immédiat, l'article du code pénal sur le harcèlement sexuel, dont il a jugé la formulation trop floue. Toutes les procédures en cours fondées sur cet article sont, de fait, annulées.
Le texte présenté le 16 juin en Conseil des ministres
Le texte déposé conjointement par les ministres de la Justice, Christiane Taubira et des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a déjà été envoyé la semaine dernière au Conseil d'Etat et sera présenté le 16 juin en Conseil des ministres.
Les sénateurs se sont particulièrement mobilisés sur cette question avec pas moins de sept propositions de loi déposées ou en cours de dépôt. Un groupe de travail comportant toutes les sensibilités politiques a également été mis en place et a commencé à auditionner les parties concernées.
© 2012 AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Créé le 05/06/2012 à 12h26 -- Mis à jour le 05/06/2012 à 12h40
LÉGISLATION - Le texte a été déposé conjointement par les ministres de la Justice, Christiane Taubira et des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem...
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé ce mardi devant le groupe socialiste du Sénat que le projet de loi sur le harcèlement sexuel «sera examiné en premier lieu» par la Haute Assemblée.
Le Conseil constitutionnel a abrogé début mai, avec effet immédiat, l'article du code pénal sur le harcèlement sexuel, dont il a jugé la formulation trop floue. Toutes les procédures en cours fondées sur cet article sont, de fait, annulées.
Le texte présenté le 16 juin en Conseil des ministres
Le texte déposé conjointement par les ministres de la Justice, Christiane Taubira et des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a déjà été envoyé la semaine dernière au Conseil d'Etat et sera présenté le 16 juin en Conseil des ministres.
Les sénateurs se sont particulièrement mobilisés sur cette question avec pas moins de sept propositions de loi déposées ou en cours de dépôt. Un groupe de travail comportant toutes les sensibilités politiques a également été mis en place et a commencé à auditionner les parties concernées.
© 2012 AFPÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
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Re: Actualités 2012
Bonne chance kysa pour demain!!
Encadrement des loyers : une mesure provisoire en attendant la loi
Un simple décret. La ministre du logement, Cécile Duflot, annonce, lundi 4 juin, dans les colonnes de Libération, qu'elle aura recours à un article de la loi de 1989 sur les rapports locatifs pour mettre en place, par décret, une limitation de la hausse possible du loyer en cas de relocation.
"Il s'agit d'une disposition d'urgence pour répondre à la crise du logement qui pèse sur les ménages", précise la ministre écologiste. Le décret, qui serait publié à la mi-juillet et entrerait en vigueur dès la rentrée, va imposer une limitation des prix dans certaines zones de tension immobilière.
ENCADRER LES RELOCATIONS
La loi existe déjà depuis longtemps. L'article 18 de la loi de juillet 1989 "tendant à améliorer les rapports locatifs" prévoit que "dans la zone géographique où le niveau et l'évolution des loyers (...) révèlent une situation anormale du marché (...), un décret en Conseil d'Etat (...) peut fixer le montant maximum d'évolution des loyers des logements vacants".
Jusqu'ici, cette disposition est appliquée de façon limitée. Ainsi, dans certaines zones - notamment la région parisienne -, la hausse des prix des loyers est limitée par un décret renouvelé chaque année, mais seulement en cas de renouvellement de bail avec le même locataire. Le propriétaire doit alors rester dans une fourchette de prix correspondant à l'indice de référence des loyers (IRL).
Ce graphique montre l'évolution de cet indice de référence depuis 2007 :
En revanche, dès lors que le locataire change, le propriétaire est libre de fixer le prix qu'il souhaite avec son nouveau locataire.
UN RETOUR À LA SITUATION D'AVANT-1997
L'idée est donc d'étendre l'application de cet article 18 aux relocations. Mais ce que Mme Duflot ne précise pas, c'est qu'il s'agit en fait d'un retour à la situation qui existait avant 1997. Avant cette date, et sauf pour les logements neufs ou ayant fait l'objet de travaux, la loi prévoyait que le gouvernement présente un rapport "d'exécution permettant d'établir la comparaison entre l'évolution des loyers des logements vacants". En clair, pour louer au-dessus de l'IRL, le bailleur devait justifier la hausse en fonction de l'évolution des loyers du voisinage.
Et paradoxalement, c'est à cause de la gauche que cette législation a été abandonnée. Comme le rappelle l'Agence nationale pour l'information sur le logement (ANIL), "l'Assemblée nationale ayant été renouvelée en juin 1997, le nouveau gouvernement de l'époque n'a pas soumis de projet de loi au Parlement avant le 31 juillet 1997. De ce fait, le dispositif (...) est tombé mécaniquement", explique l'ANIL. Depuis, le prix des loyers est fixé librement dès lors qu'il s'agit d'une relocation.
Cette dernière est devenue l'un des facteurs de la spirale haussière constatée dans certaines grandes agglomérations et zones très attractives : le "turn-over" des locataires, qui changent d'appartement tous les trois ou quatre ans en moyenne, permettrait de faire grimper les prix, comme le montrent ces graphiques extraits d'un rapport sénatorial de 2011.
"UNE MESURE D'URGENCE"
La proposition de décret serait temporaire. La loi fixe la limitation des loyers à une durée maximale d'un an, renouvelable. Il s'agit donc "d'une mesure d'urgence", comme le précise Mme Duflot dans Libération, en attendant une loi qui puisse modifier plus durablement la situation.
Pour le moment, décret que prépare la ministre présente des lacunes. Il ne statue pas, notamment, sur le cas des logements neufs ou ayant fait l'objet de travaux importants. Ces derniers représentent une proportion non négligeable du marché : selon l'observatoire "Clameur", 30 % des relocations se font après travaux.
Il faut dire que les travaux, dès lors qu'ils représentent un montant supérieur à un an de loyer, permettent d'augmenter les prix au-delà de l'indice de référence, même en cas de renouvellement de bail avec le même locataire.
La loi qui suivra le décret, selon Mme Duflot, sera plus ambitieuse. La ministre compte auparavant collecter "des données très précises" sur les loyers en France, condition sine qua non pour pouvoir envisager un encadrement pérenne de l'évolution des loyers, mais aussi engager une concertation "avec tous les acteurs" du secteur, publics et privés, associations de propriétaires ou de locataires.
Samuel Laurent
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Encadrement des loyers : une mesure provisoire en attendant la loi
Un simple décret. La ministre du logement, Cécile Duflot, annonce, lundi 4 juin, dans les colonnes de Libération, qu'elle aura recours à un article de la loi de 1989 sur les rapports locatifs pour mettre en place, par décret, une limitation de la hausse possible du loyer en cas de relocation.
"Il s'agit d'une disposition d'urgence pour répondre à la crise du logement qui pèse sur les ménages", précise la ministre écologiste. Le décret, qui serait publié à la mi-juillet et entrerait en vigueur dès la rentrée, va imposer une limitation des prix dans certaines zones de tension immobilière.
ENCADRER LES RELOCATIONS
La loi existe déjà depuis longtemps. L'article 18 de la loi de juillet 1989 "tendant à améliorer les rapports locatifs" prévoit que "dans la zone géographique où le niveau et l'évolution des loyers (...) révèlent une situation anormale du marché (...), un décret en Conseil d'Etat (...) peut fixer le montant maximum d'évolution des loyers des logements vacants".
Jusqu'ici, cette disposition est appliquée de façon limitée. Ainsi, dans certaines zones - notamment la région parisienne -, la hausse des prix des loyers est limitée par un décret renouvelé chaque année, mais seulement en cas de renouvellement de bail avec le même locataire. Le propriétaire doit alors rester dans une fourchette de prix correspondant à l'indice de référence des loyers (IRL).
Ce graphique montre l'évolution de cet indice de référence depuis 2007 :
En revanche, dès lors que le locataire change, le propriétaire est libre de fixer le prix qu'il souhaite avec son nouveau locataire.
UN RETOUR À LA SITUATION D'AVANT-1997
L'idée est donc d'étendre l'application de cet article 18 aux relocations. Mais ce que Mme Duflot ne précise pas, c'est qu'il s'agit en fait d'un retour à la situation qui existait avant 1997. Avant cette date, et sauf pour les logements neufs ou ayant fait l'objet de travaux, la loi prévoyait que le gouvernement présente un rapport "d'exécution permettant d'établir la comparaison entre l'évolution des loyers des logements vacants". En clair, pour louer au-dessus de l'IRL, le bailleur devait justifier la hausse en fonction de l'évolution des loyers du voisinage.
Et paradoxalement, c'est à cause de la gauche que cette législation a été abandonnée. Comme le rappelle l'Agence nationale pour l'information sur le logement (ANIL), "l'Assemblée nationale ayant été renouvelée en juin 1997, le nouveau gouvernement de l'époque n'a pas soumis de projet de loi au Parlement avant le 31 juillet 1997. De ce fait, le dispositif (...) est tombé mécaniquement", explique l'ANIL. Depuis, le prix des loyers est fixé librement dès lors qu'il s'agit d'une relocation.
Cette dernière est devenue l'un des facteurs de la spirale haussière constatée dans certaines grandes agglomérations et zones très attractives : le "turn-over" des locataires, qui changent d'appartement tous les trois ou quatre ans en moyenne, permettrait de faire grimper les prix, comme le montrent ces graphiques extraits d'un rapport sénatorial de 2011.
"UNE MESURE D'URGENCE"
La proposition de décret serait temporaire. La loi fixe la limitation des loyers à une durée maximale d'un an, renouvelable. Il s'agit donc "d'une mesure d'urgence", comme le précise Mme Duflot dans Libération, en attendant une loi qui puisse modifier plus durablement la situation.
Pour le moment, décret que prépare la ministre présente des lacunes. Il ne statue pas, notamment, sur le cas des logements neufs ou ayant fait l'objet de travaux importants. Ces derniers représentent une proportion non négligeable du marché : selon l'observatoire "Clameur", 30 % des relocations se font après travaux.
Il faut dire que les travaux, dès lors qu'ils représentent un montant supérieur à un an de loyer, permettent d'augmenter les prix au-delà de l'indice de référence, même en cas de renouvellement de bail avec le même locataire.
La loi qui suivra le décret, selon Mme Duflot, sera plus ambitieuse. La ministre compte auparavant collecter "des données très précises" sur les loyers en France, condition sine qua non pour pouvoir envisager un encadrement pérenne de l'évolution des loyers, mais aussi engager une concertation "avec tous les acteurs" du secteur, publics et privés, associations de propriétaires ou de locataires.
Samuel Laurent
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Re: Actualités 2012
Des lunettes qui vous aident à manger moins
Par le figaro.fr - le 05/06/2012
VIDÉO - Des scientifiques japonais ont mis au point des lunettes intelligentes qui modifient la perception du goût et de la taille de ce que l'on avale.
Même si l'invention n'en est qu'au stade du prototype, elle pourrait réjouir les découragés des régimes. Des scientifiques de l'Université de Tokyo ont développé diverses montures bourrées de technologies informatiques et de systèmes de réalité augmenté, afin de tromper les sens du porteur.
L'une d'elles modifie la vision. Elle envoie l'image de l'objet scruté à un ordinateur, qui les retravaille et les renvoie devant les yeux du porteur de lunettes, qui n'aperçoit donc que la réalité modifiée par informatique. Au final, un gâteau tenu dans la main peut apparaître à l'utilisateur beaucoup plus gros (ou plus petit) qu'il n'est en réalité. Lors d'essais, les cobayes ont mangé en moyenne 10% de biscuits en moins lorsqu'ils apparaissaient 50% plus gros grâce à ces lunettes trompeuses. Ils ont mangé 15% de gâteaux en plus lorsqu'ils semblaient deux-tiers plus petits qu'en vrai.
Projet plus ambitieux, l'équipe a développé un «meta cookie», un système comportant un casque couvrant les yeux mais aussi des tubes reliés à des flacons de parfum. Il vise à tromper la vue par la réalité augmentée ainsi que l'odorat via l'envoi d'effluves vers le nez, ce qui influence in fine la sensation du goût.
L'utilisateur peut ainsi avoir l'impression de manger un gâteau au chocolat ou à la fraise alors qu'il est en train de croquer un biscuit sans saveur. «La réalité, c'est dans votre esprit», s'amuse à dire le chef des chercheurs, le professeur Michitaka Hirose, pour qui la façon la plus simple de tromper un sens consiste à l'abuser via d'autres sens. Il précise que 80% des sujets ayant testé son «meta cookie» ont été bernés.
Son équipe n'a pas l'ambition de commercialiser ses inventions pour l'instant, mais elle cherche une éventuelle application de ces systèmes aux personnes voulant perdre du poids.
(Avec AFP)
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par le figaro.fr - le 05/06/2012
VIDÉO - Des scientifiques japonais ont mis au point des lunettes intelligentes qui modifient la perception du goût et de la taille de ce que l'on avale.
Même si l'invention n'en est qu'au stade du prototype, elle pourrait réjouir les découragés des régimes. Des scientifiques de l'Université de Tokyo ont développé diverses montures bourrées de technologies informatiques et de systèmes de réalité augmenté, afin de tromper les sens du porteur.
L'une d'elles modifie la vision. Elle envoie l'image de l'objet scruté à un ordinateur, qui les retravaille et les renvoie devant les yeux du porteur de lunettes, qui n'aperçoit donc que la réalité modifiée par informatique. Au final, un gâteau tenu dans la main peut apparaître à l'utilisateur beaucoup plus gros (ou plus petit) qu'il n'est en réalité. Lors d'essais, les cobayes ont mangé en moyenne 10% de biscuits en moins lorsqu'ils apparaissaient 50% plus gros grâce à ces lunettes trompeuses. Ils ont mangé 15% de gâteaux en plus lorsqu'ils semblaient deux-tiers plus petits qu'en vrai.
Projet plus ambitieux, l'équipe a développé un «meta cookie», un système comportant un casque couvrant les yeux mais aussi des tubes reliés à des flacons de parfum. Il vise à tromper la vue par la réalité augmentée ainsi que l'odorat via l'envoi d'effluves vers le nez, ce qui influence in fine la sensation du goût.
L'utilisateur peut ainsi avoir l'impression de manger un gâteau au chocolat ou à la fraise alors qu'il est en train de croquer un biscuit sans saveur. «La réalité, c'est dans votre esprit», s'amuse à dire le chef des chercheurs, le professeur Michitaka Hirose, pour qui la façon la plus simple de tromper un sens consiste à l'abuser via d'autres sens. Il précise que 80% des sujets ayant testé son «meta cookie» ont été bernés.
Son équipe n'a pas l'ambition de commercialiser ses inventions pour l'instant, mais elle cherche une éventuelle application de ces systèmes aux personnes voulant perdre du poids.
(Avec AFP)
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Re: Actualités 2012
La télémédecine s'installe en France
Par Armelle Bohineust - le 04/06/2012
Après dix ans de tâtonnement et plus de 250 expériences mises en œuvre, chaque agence régionale de santé doit proposer des programmes adaptés aux cinq priorités nationales.
En cas d'attaque cérébrale, la rapidité du diagnostic est cruciale. Mais peu d'urgentistes sont en mesure de réaliser l'examen neurologique qui s'impose face à un patient souffrant de troubles de la parole et d'autres signes annonciateurs de l'AVC (accident vasculaire cérébral). Pour y remédier, le service neurologie du CHU de Besançon a misé sur le télédiagnostic.
Ses spécialistes mènent à distance, via une plate-forme logicielle et une caméra motorisée, une véritable consultation du patient recueilli aux urgences de Pontarlier ou d'une autre ville du Doubs. Et décident, en connaissance de cause, s'il faut ou non le transférer dans un service spécialisé. Mené par le professeur Moulin, c'est l'un des huit projets sélectionnés en avril par le ministère de la Santé pour être déployés, dans le futur, à l'échelle nationale.
Car les autorités s'intéressent plus que jamais à la télémédecine. Près de 300 expériences ont été recensées dans l'Hexagone et 25 d'entre elles, considérées comme particulièrement réussies, sont scrutées par l'Anap, une instance publique. Mieux, le programme de santé en cours d'élaboration dans toutes les agences régionales de santé (ARS) doit inclure un volet télémédecine, intégrant les cinq priorités nationales définies il y a un an, en particulier l'imagerie médicale et les AVC.
Mais l'application des technologies numériques à la santé se fait sans précipitation. En 2012, l'objectif est «d'optimiser les projets pour passer ensuite à la vitesse supérieure», expliquait il y a quelques semaines une collaboratrice de l'ex-secrétaire d'État à la santé Nora Berra, en soulignant que «la France est l'un des premiers pays européens à bénéficier d'une réglementation définissant et encadrant la télémédecine».
Quand il s'agit de réalisations concrètes, pourtant, l'Hexagone se situe très loin derrière la Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Espagne, affirme le cabinet d'études AMR International. Les autorités britanniques ont, par exemple, mis en place NHS Direct, un système de conseil médical par Internet et téléphone, qui a reçu 10 millions d'appels et de connexions au Web l'an dernier. De quoi éviter 1,1 million de passages aux urgences et 1,6 million de consultations en cabinet, assure-t-on outre-Manche.
Réduction des dépenses
En dépit du bond en avant que représentent la loi Hôpital, patients, santé et territoires de 2009 et le décret d'application d'octobre 2010, les freins à la télémédecine sont encore nombreux en France. À commencer par la facturation des actes, loin d'être modélisée. «La Sécurité sociale est frileuse», expliquent des observateurs, car elle redoute «une inflation des coûts avec l'arrivée du numérique». Pourtant, «le recours à la télé expertise économise les frais de transport des patients», assurent les responsables de projets dans les ARS.
Une réduction «des dépenses prises en charge par l'Assurance-maladie et par les régimes complémentaires» est d'ailleurs attendue dans le cadre du programme Vigisanté lancé par le groupe de prévoyance Malakoff Médéric et sélectionné par le ministère de l'Industrie. Ce plan de dépistage en entreprise et télémédecine, le premier à grande échelle, inclut des dispositifs médicaux communicants placés au domicile des patients (auto-tensiomètre, pilulier électronique…), une plate-forme d'accompagnement sur Internet et un système expert pour faciliter le suivi du patient par son médecin traitant.
De toute façon, rappelle le docteur Laurent Treluyer, responsable de la télémédecine à l'ARS Ile-de-France, «on n'attend pas des économies de la télémédecine, plutôt une amélioration de l'accès aux soins». «La télémédecine confère le don d'ubiquité», souligne de son côté Hervé Barge, directeur des systèmes d'information de l'ARS de Franche-Comté. Elle devrait apporter des solutions à la désertification médicale, aux problèmes de démographie dans certaines spécialités et au vieillissement de la population. Elle facilitera la prise en charge à domicile, en particulier pour les maladies chroniques.
Reste à savoir comment le nouveau gouvernement accélérera le processus. Fleur Pellerin, devenue ministre déléguée à l'Économie numérique, avait dénoncé en avril «cinq ans d'enlisement numérique» en matière de santé et promis «de faire rentrer notre système de santé dans le XXIe siècle».
--------------------------------------------------------------------------------
De quoi parle-t-on?
• La télémédecine n'a pas grand-chose à voir avec les sites d'information médicale qui se développent sur Internet. La télémédecine met en rapport, grâce aux technologies nouvelles, le patient et des professionnels de santé, ou plusieurs professionnels de santé entre eux.
• Elle permet d'établir un diagnostic, d'assurer un suivi des patients à risque, de requérir un avis spécialisé, de faire des prescriptions et de surveiller l'état des patients.
• 5 actes sont possibles: la consultation à distance, la téléexpertise (qui sollicite l'avis de spécialistes), la télésurveillance (un médecin analyse à distance les données d'un patient), la téléassistance (un professionnel de santé est secondé à distance par un autre professionnel au cours d'un acte) et la régulation médicale (Samu, etc.).
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Armelle Bohineust - le 04/06/2012
Après dix ans de tâtonnement et plus de 250 expériences mises en œuvre, chaque agence régionale de santé doit proposer des programmes adaptés aux cinq priorités nationales.
En cas d'attaque cérébrale, la rapidité du diagnostic est cruciale. Mais peu d'urgentistes sont en mesure de réaliser l'examen neurologique qui s'impose face à un patient souffrant de troubles de la parole et d'autres signes annonciateurs de l'AVC (accident vasculaire cérébral). Pour y remédier, le service neurologie du CHU de Besançon a misé sur le télédiagnostic.
Ses spécialistes mènent à distance, via une plate-forme logicielle et une caméra motorisée, une véritable consultation du patient recueilli aux urgences de Pontarlier ou d'une autre ville du Doubs. Et décident, en connaissance de cause, s'il faut ou non le transférer dans un service spécialisé. Mené par le professeur Moulin, c'est l'un des huit projets sélectionnés en avril par le ministère de la Santé pour être déployés, dans le futur, à l'échelle nationale.
Car les autorités s'intéressent plus que jamais à la télémédecine. Près de 300 expériences ont été recensées dans l'Hexagone et 25 d'entre elles, considérées comme particulièrement réussies, sont scrutées par l'Anap, une instance publique. Mieux, le programme de santé en cours d'élaboration dans toutes les agences régionales de santé (ARS) doit inclure un volet télémédecine, intégrant les cinq priorités nationales définies il y a un an, en particulier l'imagerie médicale et les AVC.
Mais l'application des technologies numériques à la santé se fait sans précipitation. En 2012, l'objectif est «d'optimiser les projets pour passer ensuite à la vitesse supérieure», expliquait il y a quelques semaines une collaboratrice de l'ex-secrétaire d'État à la santé Nora Berra, en soulignant que «la France est l'un des premiers pays européens à bénéficier d'une réglementation définissant et encadrant la télémédecine».
Quand il s'agit de réalisations concrètes, pourtant, l'Hexagone se situe très loin derrière la Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Espagne, affirme le cabinet d'études AMR International. Les autorités britanniques ont, par exemple, mis en place NHS Direct, un système de conseil médical par Internet et téléphone, qui a reçu 10 millions d'appels et de connexions au Web l'an dernier. De quoi éviter 1,1 million de passages aux urgences et 1,6 million de consultations en cabinet, assure-t-on outre-Manche.
Réduction des dépenses
En dépit du bond en avant que représentent la loi Hôpital, patients, santé et territoires de 2009 et le décret d'application d'octobre 2010, les freins à la télémédecine sont encore nombreux en France. À commencer par la facturation des actes, loin d'être modélisée. «La Sécurité sociale est frileuse», expliquent des observateurs, car elle redoute «une inflation des coûts avec l'arrivée du numérique». Pourtant, «le recours à la télé expertise économise les frais de transport des patients», assurent les responsables de projets dans les ARS.
Une réduction «des dépenses prises en charge par l'Assurance-maladie et par les régimes complémentaires» est d'ailleurs attendue dans le cadre du programme Vigisanté lancé par le groupe de prévoyance Malakoff Médéric et sélectionné par le ministère de l'Industrie. Ce plan de dépistage en entreprise et télémédecine, le premier à grande échelle, inclut des dispositifs médicaux communicants placés au domicile des patients (auto-tensiomètre, pilulier électronique…), une plate-forme d'accompagnement sur Internet et un système expert pour faciliter le suivi du patient par son médecin traitant.
De toute façon, rappelle le docteur Laurent Treluyer, responsable de la télémédecine à l'ARS Ile-de-France, «on n'attend pas des économies de la télémédecine, plutôt une amélioration de l'accès aux soins». «La télémédecine confère le don d'ubiquité», souligne de son côté Hervé Barge, directeur des systèmes d'information de l'ARS de Franche-Comté. Elle devrait apporter des solutions à la désertification médicale, aux problèmes de démographie dans certaines spécialités et au vieillissement de la population. Elle facilitera la prise en charge à domicile, en particulier pour les maladies chroniques.
Reste à savoir comment le nouveau gouvernement accélérera le processus. Fleur Pellerin, devenue ministre déléguée à l'Économie numérique, avait dénoncé en avril «cinq ans d'enlisement numérique» en matière de santé et promis «de faire rentrer notre système de santé dans le XXIe siècle».
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De quoi parle-t-on?
• La télémédecine n'a pas grand-chose à voir avec les sites d'information médicale qui se développent sur Internet. La télémédecine met en rapport, grâce aux technologies nouvelles, le patient et des professionnels de santé, ou plusieurs professionnels de santé entre eux.
• Elle permet d'établir un diagnostic, d'assurer un suivi des patients à risque, de requérir un avis spécialisé, de faire des prescriptions et de surveiller l'état des patients.
• 5 actes sont possibles: la consultation à distance, la téléexpertise (qui sollicite l'avis de spécialistes), la télésurveillance (un médecin analyse à distance les données d'un patient), la téléassistance (un professionnel de santé est secondé à distance par un autre professionnel au cours d'un acte) et la régulation médicale (Samu, etc.).
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Re: Actualités 2012
Espacer les lettres pour aider les enfants dyslexiques
Par Jean-Luc Nothias - le 05/06/2012
Grâce à une méthode trouvée par une équipe de recherche franco-italienne, les victimes de ce trouble améliorent leurs performances de lecture.
Comment aider les enfants dyslexiques à surmonter leurs difficultés? Une équipe de recherche franco-italienne vient de trouver un moyen simple et efficace pour améliorer la vitesse et la qualité de la lecture chez les enfants souffrant de ce trouble: augmenter l'espace des lettres et des mots les conduit à lire 20 % plus vite et à faire deux fois moins d'erreurs (publié dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Science , PNAS).
La dyslexie, dont l'origine reste controversée, se traduit par des difficultés dans l'identification des mots sans qu'il n'y ait de déficiences physiques auditives ou visuelles. La dyslexie entraîne des confusions phonétiques, des inversions de lettres ou des adjonctions et une lenteur dans le traitement des éléments lus. Un enfant dyslexique lit en une année ce qu'un «normo-lecteur» lit en deux jours. Elle peut également entraîner des troubles de l'écriture.
Rompre un cercle vicieux
L'équipe de recherche, codirigée par Johannes Ziegler du Laboratoire de psychologie cognitive (CNRS/Aix-Marseille Université), a testé les effets de l'espacement des lettres sur la lecture chez 54 enfants dyslexiques italiens et 40 enfants dyslexiques français, âgés entre 8 et 14 ans. Ils devaient lire un texte composé de 24 phrases dans lesquelles l'espacement était soit normal, soit plus grand. Résultat: l'augmentation de l'espacement a permis aux enfants dyslexiques d'améliorer leur lecture en vitesse et en précision.
Ce résultat pourrait devenir une nouvelle méthode importante dans la rééducation de la dyslexie. En effet, un enfant dyslexique qui lit très difficilement et lentement vit un sorte de supplice. Il se décourage donc et n'a plus envie de lire. L'«astuce» des chercheurs peut, disent-ils «rompre ce cercle vicieux en permettant aux enfants de lire correctement plus de mots en moins de temps».
«Nous ne voulons absolument pas prendre partie ou choisir un camp dans les controverses sur les origines ou les méthodes de remédiation de la dyslexie, nous a précisé Johannes Ziegler. Nous présentons un résultat de recherche qui pourrait améliorer ces méthodes d'amélioration de ce trouble de la lecture». Comment cette idée de travailler sur l'espacement des lettres est-elle née? «En fait, nous savions que des expériences avaient été faites sur la taille des lettres, sans résultat. Nous avons donc pensé à agir sur l'espacement pour réduire l'effet de ce que l'on appelle l'encombrement perceptif».
Une application de test sur iPad et iPod
Parallèlement, une application iPad/iPod, nommée «DYS» a été développée par Stéphane Dufau (laboratoire de psychologie cognitive du CNRS). Elle est téléchargeable gratuitement sur l'Apple store. Les parents, et les enfants, peuvent ainsi facilement manipuler l'espacement des lettres et des mots et tester l'efficacité de la méthode. Les données ainsi recueillies à grande échelle devraient permettre aux chercheurs d'affiner leurs résultats et de déterminer s'il y a un espacement optimal en fonction de l'âge de la personne et du niveau de lecture.
«Nous espérons effectivement pouvoir recueillir de nouvelles données, reconnaît le chercheur. Le test est simple: il faut juste donner son âge, dire si l'on est droitier ou gaucher et lire quelques phrases. Cela devrait nous aider à mieux analyser les effets de l'espacement des lettres sur les enfants dyslexiques. Car le résultat de 20 % d'amélioration de la vitesse de lecture est un résultat de groupe. Ce qui veut dire que certains enfants peuvent avoir eu une amélioration plus importante et d'autres moins».
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Jean-Luc Nothias - le 05/06/2012
Grâce à une méthode trouvée par une équipe de recherche franco-italienne, les victimes de ce trouble améliorent leurs performances de lecture.
Comment aider les enfants dyslexiques à surmonter leurs difficultés? Une équipe de recherche franco-italienne vient de trouver un moyen simple et efficace pour améliorer la vitesse et la qualité de la lecture chez les enfants souffrant de ce trouble: augmenter l'espace des lettres et des mots les conduit à lire 20 % plus vite et à faire deux fois moins d'erreurs (publié dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Science , PNAS).
La dyslexie, dont l'origine reste controversée, se traduit par des difficultés dans l'identification des mots sans qu'il n'y ait de déficiences physiques auditives ou visuelles. La dyslexie entraîne des confusions phonétiques, des inversions de lettres ou des adjonctions et une lenteur dans le traitement des éléments lus. Un enfant dyslexique lit en une année ce qu'un «normo-lecteur» lit en deux jours. Elle peut également entraîner des troubles de l'écriture.
Rompre un cercle vicieux
L'équipe de recherche, codirigée par Johannes Ziegler du Laboratoire de psychologie cognitive (CNRS/Aix-Marseille Université), a testé les effets de l'espacement des lettres sur la lecture chez 54 enfants dyslexiques italiens et 40 enfants dyslexiques français, âgés entre 8 et 14 ans. Ils devaient lire un texte composé de 24 phrases dans lesquelles l'espacement était soit normal, soit plus grand. Résultat: l'augmentation de l'espacement a permis aux enfants dyslexiques d'améliorer leur lecture en vitesse et en précision.
Ce résultat pourrait devenir une nouvelle méthode importante dans la rééducation de la dyslexie. En effet, un enfant dyslexique qui lit très difficilement et lentement vit un sorte de supplice. Il se décourage donc et n'a plus envie de lire. L'«astuce» des chercheurs peut, disent-ils «rompre ce cercle vicieux en permettant aux enfants de lire correctement plus de mots en moins de temps».
«Nous ne voulons absolument pas prendre partie ou choisir un camp dans les controverses sur les origines ou les méthodes de remédiation de la dyslexie, nous a précisé Johannes Ziegler. Nous présentons un résultat de recherche qui pourrait améliorer ces méthodes d'amélioration de ce trouble de la lecture». Comment cette idée de travailler sur l'espacement des lettres est-elle née? «En fait, nous savions que des expériences avaient été faites sur la taille des lettres, sans résultat. Nous avons donc pensé à agir sur l'espacement pour réduire l'effet de ce que l'on appelle l'encombrement perceptif».
Une application de test sur iPad et iPod
Parallèlement, une application iPad/iPod, nommée «DYS» a été développée par Stéphane Dufau (laboratoire de psychologie cognitive du CNRS). Elle est téléchargeable gratuitement sur l'Apple store. Les parents, et les enfants, peuvent ainsi facilement manipuler l'espacement des lettres et des mots et tester l'efficacité de la méthode. Les données ainsi recueillies à grande échelle devraient permettre aux chercheurs d'affiner leurs résultats et de déterminer s'il y a un espacement optimal en fonction de l'âge de la personne et du niveau de lecture.
«Nous espérons effectivement pouvoir recueillir de nouvelles données, reconnaît le chercheur. Le test est simple: il faut juste donner son âge, dire si l'on est droitier ou gaucher et lire quelques phrases. Cela devrait nous aider à mieux analyser les effets de l'espacement des lettres sur les enfants dyslexiques. Car le résultat de 20 % d'amélioration de la vitesse de lecture est un résultat de groupe. Ce qui veut dire que certains enfants peuvent avoir eu une amélioration plus importante et d'autres moins».
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
L'escroquerie des alicaments
Le Point.fr - Publié le 04/06/2012 à 10:42 - Modifié le 04/06/2012 à 10:43
Pour le docteur Chevallier, les allégations santé des aliments industriels ne sont que du marketing. Il faudrait donc les interdire.
Le terme alicament est communément utilisé pour désigner les produits alimentaires industriels transformés, modifiés avec ajouts d'éléments divers qui sont supposés avoir des vertus de prévention, voire curatives pour la santé : baisse supposée du cholestérol avec certaines margarines enrichies en stérol, renforcement de l'immunité avec certains produits laitiers dont des souches spécifiques de bactéries ont été introduites... Les autorités utilisent le terme d'"allégation santé". Des milliers de demandes ont été faites auprès de l'Europe et la Commission européenne en a autorisé récemment 222. Il y en avait de surprenantes comme celle d'une célèbre marque de chocolat qui proposait, concernant son chocolat au lait, "aide les enfants à grandir".
La Commission vient de rendre un rapport de 750 pages. A priori, il pourrait sembler rassurant qu'elle ait sélectionné et interdit des allégations qui pouvaient paraître trompeuses aux yeux du consommateur ou sans fondement scientifique. Mais regardons de plus près ce qui se prépare. Il faut d'abord constater que la Commission n'a analysé que les études fournies par les industriels, ce qui pose, comme pour les OGM, la question de savoir si la totalité des études, notamment celles négatives, ont été communiquées.
Effets pervers
Mais, allons plus loin, la Commission européenne n'aurait-elle pas dû tout simplement s'interdire d'autoriser la moindre allégation santé ?
En effet, ce n'est pas parce qu'un élément supposé bénéfique est ajouté que le produit transformé est bon dans son ensemble, car il peut aussi concentrer des résidus de pesticides, des cocktails colorants et autres additifs insuffisamment étudiés en termes d'interactions, avoir des emballages inadéquats... L'Europe n'a pas pris en compte cette dimension.
Il y a aussi des effets pervers, car mener à bien des études, même partielles, voire partiales avec le vernis scientifique adéquat, est fort onéreux. Qui peut et pourra les financer, si ce n'est uniquement les très grands groupes industriels ? Veut-on clairement cautionner cette démarche ?
Par ailleurs, le chercheur à l'Inserm Pierre Meneton (1) a clairement alerté sur le fait que les études financées par les industriels pouvaient, sans être fausses, être biaisées et que la source de financement directe et indirecte devait être prise en compte dans l'évaluation de toutes les études. Par exemple, il indique : "Les types de paramètres mesurés sont autant de facteurs susceptibles d'influencer les résultats... et d'orienter les conclusions des études."
Refuser les allégations
Si, grâce au marketing des grandes entreprises qui utilisent ces études - car c'est leur finalité essentielle : servir à la promotion des produits -, les consommateurs adhèrent ou se font piéger, ceux-ci ne risquent-ils pas en plus de déséquilibrer leurs rations alimentaires en ayant tendance à surconsommer ce produit au détriment d'autres pouvant assurer un meilleur équilibre nutritionnel ?
Il est ahurissant de laisser encore certaines grandes entreprises agro-alimentaires s'autoproclamer défenseurs de la santé des consommateurs à des fins purement mercantiles.
Insistons sur le fait que la bonne attitude pour l'Europe devrait probablement être de refuser le principe même des allégations pour éviter d'ouvrir la porte ouverte à de multiples dérives. Ne doit-elle pas mettre son énergie et ses moyens financiers à promouvoir les produits bruts frais ou surgelés, à lutter contre les souillures chimiques des aliments aux multiples conséquences en termes de surpoids, de diabète, de troubles de la fertilité, et de renforcer des campagnes de prévention ? N'oublions pas que le simple coût du diabète au niveau européen est de 90 milliards d'euros (OCDE 2012), 13 milliards pour la France pour cette unique pathologie avec des souffrances humaines incalculables : environ 10 000 amputations par an sont liées à cette maladie en France. Et, selon l'OMS, toutes les 30 secondes dans le monde, quelqu'un est amputé d'un membre inférieur à cause du diabète.
Le changement de stratégie que doit adopter l'Europe vis-à-vis de l'industrie agro-alimentaire et de la protection des consommateurs, c'est maintenant que la France devrait l'imposer.
(1) "L'aveuglement de la communauté scientifique et des agences sanitaires" Biofutur 320. Avril 2011.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 04/06/2012 à 10:42 - Modifié le 04/06/2012 à 10:43
Pour le docteur Chevallier, les allégations santé des aliments industriels ne sont que du marketing. Il faudrait donc les interdire.
Le terme alicament est communément utilisé pour désigner les produits alimentaires industriels transformés, modifiés avec ajouts d'éléments divers qui sont supposés avoir des vertus de prévention, voire curatives pour la santé : baisse supposée du cholestérol avec certaines margarines enrichies en stérol, renforcement de l'immunité avec certains produits laitiers dont des souches spécifiques de bactéries ont été introduites... Les autorités utilisent le terme d'"allégation santé". Des milliers de demandes ont été faites auprès de l'Europe et la Commission européenne en a autorisé récemment 222. Il y en avait de surprenantes comme celle d'une célèbre marque de chocolat qui proposait, concernant son chocolat au lait, "aide les enfants à grandir".
La Commission vient de rendre un rapport de 750 pages. A priori, il pourrait sembler rassurant qu'elle ait sélectionné et interdit des allégations qui pouvaient paraître trompeuses aux yeux du consommateur ou sans fondement scientifique. Mais regardons de plus près ce qui se prépare. Il faut d'abord constater que la Commission n'a analysé que les études fournies par les industriels, ce qui pose, comme pour les OGM, la question de savoir si la totalité des études, notamment celles négatives, ont été communiquées.
Effets pervers
Mais, allons plus loin, la Commission européenne n'aurait-elle pas dû tout simplement s'interdire d'autoriser la moindre allégation santé ?
En effet, ce n'est pas parce qu'un élément supposé bénéfique est ajouté que le produit transformé est bon dans son ensemble, car il peut aussi concentrer des résidus de pesticides, des cocktails colorants et autres additifs insuffisamment étudiés en termes d'interactions, avoir des emballages inadéquats... L'Europe n'a pas pris en compte cette dimension.
Il y a aussi des effets pervers, car mener à bien des études, même partielles, voire partiales avec le vernis scientifique adéquat, est fort onéreux. Qui peut et pourra les financer, si ce n'est uniquement les très grands groupes industriels ? Veut-on clairement cautionner cette démarche ?
Par ailleurs, le chercheur à l'Inserm Pierre Meneton (1) a clairement alerté sur le fait que les études financées par les industriels pouvaient, sans être fausses, être biaisées et que la source de financement directe et indirecte devait être prise en compte dans l'évaluation de toutes les études. Par exemple, il indique : "Les types de paramètres mesurés sont autant de facteurs susceptibles d'influencer les résultats... et d'orienter les conclusions des études."
Refuser les allégations
Si, grâce au marketing des grandes entreprises qui utilisent ces études - car c'est leur finalité essentielle : servir à la promotion des produits -, les consommateurs adhèrent ou se font piéger, ceux-ci ne risquent-ils pas en plus de déséquilibrer leurs rations alimentaires en ayant tendance à surconsommer ce produit au détriment d'autres pouvant assurer un meilleur équilibre nutritionnel ?
Il est ahurissant de laisser encore certaines grandes entreprises agro-alimentaires s'autoproclamer défenseurs de la santé des consommateurs à des fins purement mercantiles.
Insistons sur le fait que la bonne attitude pour l'Europe devrait probablement être de refuser le principe même des allégations pour éviter d'ouvrir la porte ouverte à de multiples dérives. Ne doit-elle pas mettre son énergie et ses moyens financiers à promouvoir les produits bruts frais ou surgelés, à lutter contre les souillures chimiques des aliments aux multiples conséquences en termes de surpoids, de diabète, de troubles de la fertilité, et de renforcer des campagnes de prévention ? N'oublions pas que le simple coût du diabète au niveau européen est de 90 milliards d'euros (OCDE 2012), 13 milliards pour la France pour cette unique pathologie avec des souffrances humaines incalculables : environ 10 000 amputations par an sont liées à cette maladie en France. Et, selon l'OMS, toutes les 30 secondes dans le monde, quelqu'un est amputé d'un membre inférieur à cause du diabète.
Le changement de stratégie que doit adopter l'Europe vis-à-vis de l'industrie agro-alimentaire et de la protection des consommateurs, c'est maintenant que la France devrait l'imposer.
(1) "L'aveuglement de la communauté scientifique et des agences sanitaires" Biofutur 320. Avril 2011.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Primaire : l'aide personnalisée, inadaptée ?
Le Point.fr - Publié le 05/06/2012 à 15:23 - Modifié le 05/06/2012 à 15:24
Les professeurs des écoles jugent le dispositif inefficace et appellent le gouvernement à le repenser totalement.
L'aide personnalisée (AP) créée en 2009 dans les écoles maternelles et élémentaires est inefficace à résoudre les difficultés scolaires, selon une enquête du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire, qui appelle le ministre, Vincent Peillon, à "totalement la repenser". À 80 %, les professeurs des écoles jugent que "l'efficacité" de la mesure phare du quinquennat précédent pour lutter contre l'échec en primaire n'est pas satisfaisante : 63 % "peu ou pas" et 17 % "pas du tout", selon cette enquête via Internet, rendue publique mardi, à laquelle ont répondu du 21 avril au 21 mai 18 600 enseignants (sur 320 000).
Il y a plusieurs raisons à cela : les journées sont fatigantes, l'aide n'est pas adaptée aux différentes écoles et il y a eu confusion entre le traitement des difficultés légères et celui des plus lourdes. Ainsi, 44 % des enseignants jugent que certains élèves bénéficiant de l'AP auraient besoin de professeurs Rased spécialisés contre les difficultés lourdes, mais ne sont pas pris en charge. Parmi les effets négatifs pour les élèves, 80 % des enseignants citent l'allongement de la journée et 66 % la fatigue. Après la suppression du samedi matin et le passage à la semaine de quatre jours dans la quasi-totalité des écoles, l'AP a été organisée avant 8 h 30, sur la pause déjeuner ou après 16 h 30, ce qui a alourdi les journées des élèves les plus faibles. Enfin, le dispositif est "une cote mal taillée", a expliqué lors d'une conférence de presse le secrétaire général du SNUipp-FSU, Sébastien Sihr : ces deux heures hebdomadaires pour trois à cinq élèves peuvent paraître "superflues" dans des écoles de centre-ville mais à l'inverse "du saupoudrage" dans celles "qui concentrent les difficultés scolaires".
Vers plus de maîtres que de classes
Principal point positif cependant, cité par 48,7 % des enseignants : pouvoir travailler "avec un petit groupe d'élèves", par exemple pour stimuler les élèves peu à l'aise à l'oral. "L'enquête montre très clairement les limites du dispositif. Il ressort que l'aide personnalisée a vécu, tant ses défauts sont criants", a résumé Sébastien Sihr. "À l'heure où le ministre ouvre une concertation, cette enquête va compter pour que l'aide à la difficulté scolaire soit totalement repensée. Elle devra être assurée à l'avenir sur le temps commun à tous les élèves et, pour cela, nous comptons sur la promesse de François Hollande d'avoir 'plus de maîtres que de classes'", a-t-il ajouté.
Au ministère, on a indiqué mardi que l'enquête serait "une contribution supplémentaire au débat sur les rythmes et la longueur des journées". Lors de sa campagne, François Hollande a dit que le primaire serait la "priorité", la France connaissant un fort taux d'élèves en difficulté en fin de CM2. "Plus de maîtres que de classes", cela permettrait notamment que le maître fasse cours pendant qu'un deuxième professeur suit de plus près quelques élèves. Mais à la question des aménagements possibles à ce sujet, les enseignants sont divisés : 37 % souhaitent d'abord une baisse du nombre élèves par classe, 34 % un travail en petits groupes avec "plus de maîtres que de classes". Par ailleurs, 53 % souhaitent renforcer la place des Rased (dont des milliers de postes ont été supprimés) et 43 % demandent "du temps pour se concerter, travailler en équipe et rencontrer des familles". Du coup, le SNUipp est partant pour "redéfinir le temps de service" des professeurs du primaire "en ajoutant des missions comme la concertation collective et la rencontre avec les parents", mais dans le temps actuel de 27 heures par semaine dans l'école.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 05/06/2012 à 15:23 - Modifié le 05/06/2012 à 15:24
Les professeurs des écoles jugent le dispositif inefficace et appellent le gouvernement à le repenser totalement.
L'aide personnalisée (AP) créée en 2009 dans les écoles maternelles et élémentaires est inefficace à résoudre les difficultés scolaires, selon une enquête du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire, qui appelle le ministre, Vincent Peillon, à "totalement la repenser". À 80 %, les professeurs des écoles jugent que "l'efficacité" de la mesure phare du quinquennat précédent pour lutter contre l'échec en primaire n'est pas satisfaisante : 63 % "peu ou pas" et 17 % "pas du tout", selon cette enquête via Internet, rendue publique mardi, à laquelle ont répondu du 21 avril au 21 mai 18 600 enseignants (sur 320 000).
Il y a plusieurs raisons à cela : les journées sont fatigantes, l'aide n'est pas adaptée aux différentes écoles et il y a eu confusion entre le traitement des difficultés légères et celui des plus lourdes. Ainsi, 44 % des enseignants jugent que certains élèves bénéficiant de l'AP auraient besoin de professeurs Rased spécialisés contre les difficultés lourdes, mais ne sont pas pris en charge. Parmi les effets négatifs pour les élèves, 80 % des enseignants citent l'allongement de la journée et 66 % la fatigue. Après la suppression du samedi matin et le passage à la semaine de quatre jours dans la quasi-totalité des écoles, l'AP a été organisée avant 8 h 30, sur la pause déjeuner ou après 16 h 30, ce qui a alourdi les journées des élèves les plus faibles. Enfin, le dispositif est "une cote mal taillée", a expliqué lors d'une conférence de presse le secrétaire général du SNUipp-FSU, Sébastien Sihr : ces deux heures hebdomadaires pour trois à cinq élèves peuvent paraître "superflues" dans des écoles de centre-ville mais à l'inverse "du saupoudrage" dans celles "qui concentrent les difficultés scolaires".
Vers plus de maîtres que de classes
Principal point positif cependant, cité par 48,7 % des enseignants : pouvoir travailler "avec un petit groupe d'élèves", par exemple pour stimuler les élèves peu à l'aise à l'oral. "L'enquête montre très clairement les limites du dispositif. Il ressort que l'aide personnalisée a vécu, tant ses défauts sont criants", a résumé Sébastien Sihr. "À l'heure où le ministre ouvre une concertation, cette enquête va compter pour que l'aide à la difficulté scolaire soit totalement repensée. Elle devra être assurée à l'avenir sur le temps commun à tous les élèves et, pour cela, nous comptons sur la promesse de François Hollande d'avoir 'plus de maîtres que de classes'", a-t-il ajouté.
Au ministère, on a indiqué mardi que l'enquête serait "une contribution supplémentaire au débat sur les rythmes et la longueur des journées". Lors de sa campagne, François Hollande a dit que le primaire serait la "priorité", la France connaissant un fort taux d'élèves en difficulté en fin de CM2. "Plus de maîtres que de classes", cela permettrait notamment que le maître fasse cours pendant qu'un deuxième professeur suit de plus près quelques élèves. Mais à la question des aménagements possibles à ce sujet, les enseignants sont divisés : 37 % souhaitent d'abord une baisse du nombre élèves par classe, 34 % un travail en petits groupes avec "plus de maîtres que de classes". Par ailleurs, 53 % souhaitent renforcer la place des Rased (dont des milliers de postes ont été supprimés) et 43 % demandent "du temps pour se concerter, travailler en équipe et rencontrer des familles". Du coup, le SNUipp est partant pour "redéfinir le temps de service" des professeurs du primaire "en ajoutant des missions comme la concertation collective et la rencontre avec les parents", mais dans le temps actuel de 27 heures par semaine dans l'école.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités 2012
Merci Mémo!
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IBO en Guadeloupe
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Re: Actualités 2012
Je t'en prie.
Je viens de me rendre compte qu'il te restait des concours en lisant ta signature
De mon côté j'ai fini les miens. Mais promis demain je penserais à toi.
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Re: Actualités 2012
Ouais mais vendredi soir ça serait fini \o/ Après le plus long sera l'attente jusqu'aux résultats!Memo a écrit :Je t'en prie.
Je viens de me rendre compte qu'il te restait des concours en lisant ta signature![]()
De mon côté j'ai fini les miens. Mais promis demain je penserais à toi.

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Re: Actualités 2012
Merci pour ces actualités!
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