Actualités 2012
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Re: Actualités concours 2012
Vaccin contre le paludisme, bientôt un produit sur le marché ?
Lors d’une étude clinique portant sur 6000 enfants, un vaccin contre la malaria, auquel l'Institut tropical et de santé publique de Bâle a contribué, semble efficace chez les bébés.
Cette découverte représente un réel espoir de vaccin contre la paludisme. Avec 225 millions de personnes malades et 781 000 décès en 2009, le paludisme demeure la parasitose la plus importante et concerne majoritairement les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. 80 % des cas sont enregistrés en Afrique subsaharienne.
Depuis toujours, les principales mesures de lutte contre le paludisme prévoient un traitement rapide et efficace par des associations médicamenteuses comportant de l’artémisinine, l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide et la pulvérisation d'insecticide à effet rémanent à l'intérieur des habitations pour lutter contre les moustiques vecteurs.
Le nouveau vaccin, nommé «RTS,S», a réduit de 56% le risque d’infection de gravité moyenne chez des enfants âgés de 5 à 17 mois dans l’année suivant l’injection, a indiqué mardi l’entreprise pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK). Les cas graves ont eux diminué de 47%, selon ces travaux publiés dans le «New England Journal of Medicine».
Le vaccin contient une protéine du parasite Plasmodium falciparum ainsi qu’un adjuvant renforçant l’activité du système immunitaire. Selon les résultats obtenus jusqu’ici, il semble bien supporté, avec peu d’effets secondaires.
Il s’agit maintenant de déterminer la durée de la protection qu’il offre. Une mise sur le marché à large échelle est envisagée pour ces prochaines années, selon le communiqué de GSK, sous réserve des autorisations nécessaires.
Jusqu’ici, les seuls moyens de se protéger contre la malaria dans les régions concernées étaient la prise de médicaments préventifs et l’usage de moustiquaires. Chaque année, 225 millions de personnes contractent la malaria et environ 800’000 en meurent, des enfants africains pour la plupart, peut on lire dans un communiqué de presse.
Actualités News envirronementÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Lors d’une étude clinique portant sur 6000 enfants, un vaccin contre la malaria, auquel l'Institut tropical et de santé publique de Bâle a contribué, semble efficace chez les bébés.
Cette découverte représente un réel espoir de vaccin contre la paludisme. Avec 225 millions de personnes malades et 781 000 décès en 2009, le paludisme demeure la parasitose la plus importante et concerne majoritairement les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. 80 % des cas sont enregistrés en Afrique subsaharienne.
Depuis toujours, les principales mesures de lutte contre le paludisme prévoient un traitement rapide et efficace par des associations médicamenteuses comportant de l’artémisinine, l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide et la pulvérisation d'insecticide à effet rémanent à l'intérieur des habitations pour lutter contre les moustiques vecteurs.
Le nouveau vaccin, nommé «RTS,S», a réduit de 56% le risque d’infection de gravité moyenne chez des enfants âgés de 5 à 17 mois dans l’année suivant l’injection, a indiqué mardi l’entreprise pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK). Les cas graves ont eux diminué de 47%, selon ces travaux publiés dans le «New England Journal of Medicine».
Le vaccin contient une protéine du parasite Plasmodium falciparum ainsi qu’un adjuvant renforçant l’activité du système immunitaire. Selon les résultats obtenus jusqu’ici, il semble bien supporté, avec peu d’effets secondaires.
Il s’agit maintenant de déterminer la durée de la protection qu’il offre. Une mise sur le marché à large échelle est envisagée pour ces prochaines années, selon le communiqué de GSK, sous réserve des autorisations nécessaires.
Jusqu’ici, les seuls moyens de se protéger contre la malaria dans les régions concernées étaient la prise de médicaments préventifs et l’usage de moustiquaires. Chaque année, 225 millions de personnes contractent la malaria et environ 800’000 en meurent, des enfants africains pour la plupart, peut on lire dans un communiqué de presse.
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Dernière modification par debella le 20 oct. 2011 07:22, modifié 1 fois.
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Luc Chatel : "Un repérage précoce est nécessaire"
Le 13 octobre, Le Monde révélait le lancement d'un protocole d'évaluation élaboré par le ministère de l'éducation, qui classait les enfants de grande section de maternelle "à risques" ou non et se proposait d'établir une "norme nationale". Le ministre, Luc Chatel, qui réfute le terme d'"évaluation", fait aussi marche arrière sur la notion d'enfants "à risques". Il maintient en revanche la nécessité d'un repérage précoce des enfants les plus fragiles.
Le ministère souhaite-t-il effectivement évaluer les enfants de grande section de maternelle sur leurs acquis scolaires et leur comportement ?
Je suis en colère parce que la polémique autour des évaluations est une fausse polémique née de la diffusion d'un document de travail qui n'avait aucune vocation à être publié. Mais oui, nous travaillons sur le repérage précoce de la difficulté scolaire. On ne peut pas passer ses journées à déplorer que notre école primaire laisse sortir 15 % d'enfants qui ne maîtrisent pas la lecture et refuser l'idée d'un repérage précoce de lacunes qui entacheront les apprentissages.
Vous souhaitez donc bien mettre en place un dispositif complet d'évaluation à l'âge de 5 ans ?
Non, ce n'est pas une évaluation.
C'est pourtant le terme qui figure sur le document que Le Monde s'est procuré…
Je ne voudrais pas qu'il y ait confusion entre ce repérage qui peut être fait en grande section et les évaluations que l'on pratique en CE1 et en CM2. Une évaluation est un test que passe l'ensemble des élèves. Ce test permet une analyse de la situation globale du pays. Il donne une indication des performances de notre système éducatif. Aux enseignants de maternelle, nous voulons proposer des outils de repérage qui ne seront pas des tests et qui ne classeront pas les enfants.
On n'y conclura pas que certains enfants sont "à risques" ou à "hauts risques" ?
Non. Je reconnais là qu'il y a une maladresse dans le choix des termes.
Est-il stratégique de mêler le comportement des enfants avec la maîtrise de la langue ?
Je ne sais pas encore si nous maintiendrons des observations sur le comportement dans la version finale. Quoi qu'il en soit, cet outil sera d'abord à visée pédagogique. Il y a dix-huit mois, j'ai reçu les plus éminents spécialistes du langage. Tous m'ont expliqué que tout se joue à la maternelle. Un enfant qui maîtrise un vocabulaire trop limité, parce qu'il grandit dans un environnement défavorisé, aura du mal à apprendre à lire. Il est très important, au nom de la justice sociale, que ce diagnostic soit fait, et qu'on offre à cet enfant du soutien avant son entrée au CP. C'est-à-dire avant l'apprentissage de techniques de lecture.
Concrètement, vous conservez trois temps dans l'évaluation, alors que le projet initial ne comportait pas de bilan de fin d'année…
Le dispositif prévoit, pour les enseignants qui le souhaitent, un repérage en novembre ou décembre des enfants qui présentent des lacunes dans la conscience phonologique, ou dans l'étendue du vocabulaire maîtrisé. Ensuite se met en place une période d'entraînement pour combler ces lacunes. En mai ou en juin, l'enseignant peut mesurer les progrès accomplis par ses élèves.
Quel est l'intérêt du bilan de juin ?
L'école doit être capable d'évaluer ses performances. Les enseignants ont besoin de ce retour sur leur travail. Mais, je le répète, ce dispositif est facultatif et restera dans les classes. Il n'y aura pas de remontée nationale sur le niveau de chaque établissement.
L'échec en primaire devait être divisé par trois au cours du quinquennat de Nicolas Sarkozy, ce n'est pas le cas…
C'est un travail de longue haleine. Le temps de l'école est un temps long. Nous avons donné un cap. Mais la première cohorte qui bénéficie de cette réforme des programmes du primaire est en CE2 aujourd'hui et sera évaluée dans le PISA 2018 [évaluation des acquis à l'âge de 15 ans].
Cet épisode jette un nouveau discrédit sur l'évaluation, après la mise en cause par le Haut Conseil de l'école de la fiabilité des évaluations du primaire…
Pendant des années, l'éducation nationale n'a pas suffisamment accepté l'évaluation comme appréciation de sa performance. Je ne voudrais pas que, pour des questions de méthodologie, on jette sur elle un nouveau discrédit. Il faut peut-être revoir le fait que ce sont les mêmes services du ministère qui élaborent les évaluations, les prescrivent et en synthétisent les résultats.
Le mondeÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le 13 octobre, Le Monde révélait le lancement d'un protocole d'évaluation élaboré par le ministère de l'éducation, qui classait les enfants de grande section de maternelle "à risques" ou non et se proposait d'établir une "norme nationale". Le ministre, Luc Chatel, qui réfute le terme d'"évaluation", fait aussi marche arrière sur la notion d'enfants "à risques". Il maintient en revanche la nécessité d'un repérage précoce des enfants les plus fragiles.
Le ministère souhaite-t-il effectivement évaluer les enfants de grande section de maternelle sur leurs acquis scolaires et leur comportement ?
Je suis en colère parce que la polémique autour des évaluations est une fausse polémique née de la diffusion d'un document de travail qui n'avait aucune vocation à être publié. Mais oui, nous travaillons sur le repérage précoce de la difficulté scolaire. On ne peut pas passer ses journées à déplorer que notre école primaire laisse sortir 15 % d'enfants qui ne maîtrisent pas la lecture et refuser l'idée d'un repérage précoce de lacunes qui entacheront les apprentissages.
Vous souhaitez donc bien mettre en place un dispositif complet d'évaluation à l'âge de 5 ans ?
Non, ce n'est pas une évaluation.
C'est pourtant le terme qui figure sur le document que Le Monde s'est procuré…
Je ne voudrais pas qu'il y ait confusion entre ce repérage qui peut être fait en grande section et les évaluations que l'on pratique en CE1 et en CM2. Une évaluation est un test que passe l'ensemble des élèves. Ce test permet une analyse de la situation globale du pays. Il donne une indication des performances de notre système éducatif. Aux enseignants de maternelle, nous voulons proposer des outils de repérage qui ne seront pas des tests et qui ne classeront pas les enfants.
On n'y conclura pas que certains enfants sont "à risques" ou à "hauts risques" ?
Non. Je reconnais là qu'il y a une maladresse dans le choix des termes.
Est-il stratégique de mêler le comportement des enfants avec la maîtrise de la langue ?
Je ne sais pas encore si nous maintiendrons des observations sur le comportement dans la version finale. Quoi qu'il en soit, cet outil sera d'abord à visée pédagogique. Il y a dix-huit mois, j'ai reçu les plus éminents spécialistes du langage. Tous m'ont expliqué que tout se joue à la maternelle. Un enfant qui maîtrise un vocabulaire trop limité, parce qu'il grandit dans un environnement défavorisé, aura du mal à apprendre à lire. Il est très important, au nom de la justice sociale, que ce diagnostic soit fait, et qu'on offre à cet enfant du soutien avant son entrée au CP. C'est-à-dire avant l'apprentissage de techniques de lecture.
Concrètement, vous conservez trois temps dans l'évaluation, alors que le projet initial ne comportait pas de bilan de fin d'année…
Le dispositif prévoit, pour les enseignants qui le souhaitent, un repérage en novembre ou décembre des enfants qui présentent des lacunes dans la conscience phonologique, ou dans l'étendue du vocabulaire maîtrisé. Ensuite se met en place une période d'entraînement pour combler ces lacunes. En mai ou en juin, l'enseignant peut mesurer les progrès accomplis par ses élèves.
Quel est l'intérêt du bilan de juin ?
L'école doit être capable d'évaluer ses performances. Les enseignants ont besoin de ce retour sur leur travail. Mais, je le répète, ce dispositif est facultatif et restera dans les classes. Il n'y aura pas de remontée nationale sur le niveau de chaque établissement.
L'échec en primaire devait être divisé par trois au cours du quinquennat de Nicolas Sarkozy, ce n'est pas le cas…
C'est un travail de longue haleine. Le temps de l'école est un temps long. Nous avons donné un cap. Mais la première cohorte qui bénéficie de cette réforme des programmes du primaire est en CE2 aujourd'hui et sera évaluée dans le PISA 2018 [évaluation des acquis à l'âge de 15 ans].
Cet épisode jette un nouveau discrédit sur l'évaluation, après la mise en cause par le Haut Conseil de l'école de la fiabilité des évaluations du primaire…
Pendant des années, l'éducation nationale n'a pas suffisamment accepté l'évaluation comme appréciation de sa performance. Je ne voudrais pas que, pour des questions de méthodologie, on jette sur elle un nouveau discrédit. Il faut peut-être revoir le fait que ce sont les mêmes services du ministère qui élaborent les évaluations, les prescrivent et en synthétisent les résultats.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Sécurité routière : L'alcoolisme des jeunes dans le collimateur des députés
Les députés de la mission d'information parlementaire sur la Sécurité Routière viennent d'émettre un rapport dans lequel ils formulent 39 propositions pour réduire la mortalité sur les routes. L'alcoolisme des conducteurs et plus particulièrement des novices est dans leur collimateur.
Les parlementaires viennent de publier un rapport de 39 propositions SIPA
L'objectif est de passer sous la barre des 3.000 morts sur les routes par an. Pour y parvenir, la mission d'information parlementaire sur la Sécurité Routière a travaillé pendant cinq mois et auditionné plus de 150 personnes. Une longue période de travail qui a débouché sur un rapport dense dans lequel figurent 39 propositions pour endiguer le nombre de tués. S'ils veulent relâcher la pression sur certains points, les députés préconisent un durcissement de la législation sur d'autres. Au niveau des assouplissements, les parlementaires émettent l'idée d'alléger les sanctions pour les excès de vitesse de moins de 10 km/h sur les autoroutes et les voies rapides en passant d'une amende de 135 euros accompagnée d'une perte de point sur le permis de conduire à une amende seulement.
Une proposition qui n'était pas soutenue par l'ensemble des parlementaires et évidemment par les associations de sécurité routière. Ils veulent également porter de douze à quinze le nombre de points de permis après neuf ans de bonne conduite. Concernant le durcissement de la loi, plusieurs mesures se concentrent sur l'alcoolisme. Le rapport préconise ainsi de porter de six à huit le retrait de points pour conduite avec plus de 0,8 grammes d'alcool par litre de sang ou d'obliger chaque conducteur à avoir un éthylotest dans son véhicule.
Le kit mains libres "sauvé"
Le kit mains libre a longtemps été au coeur des débats et finalement les députés de préconisent pas de l'interdire. Ils s'orientent vers une « modification progressive de l'usage du téléphone au volant » en appelant les équipementiers à proposer des systèmes « nécessitant le moins de manipulations possibles, notamment à commandes vocales ». En mai, un précédent rapport avait conclu que le « kit mains libres et le mobile ordinaire entraînent quasiment le même niveau de distraction car téléphoner accapare l'attention du conducteur ».
D'autres idées lancées par les députés risquent elle d'être inapplicables. Ainsi, la suppression pure et simple des passages à niveau si elle est souhaitable n'est pas pour tout de suite. Il faudrait alors construire un pont ou un passage souterrain à chaque croisement d'une route et d'un chemin de fer. Un coût énorme pour les collectivités. Il veulent aussi faire avancer l'idée en Europe d'un bridage des véhicules. Une proposition qui est certaine de ne pas passer en Allemagne où aucune limitation n'existe sur les autoroutes et où pourtant, il y a moins de morts qu'en France. Reste maintenant à savoir si certaines mesures seront retenues ou, comme beaucoup de rapports parlementaires, il finira dans un tiroir.
Par Actu France-SoirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les députés de la mission d'information parlementaire sur la Sécurité Routière viennent d'émettre un rapport dans lequel ils formulent 39 propositions pour réduire la mortalité sur les routes. L'alcoolisme des conducteurs et plus particulièrement des novices est dans leur collimateur.
Les parlementaires viennent de publier un rapport de 39 propositions SIPA
L'objectif est de passer sous la barre des 3.000 morts sur les routes par an. Pour y parvenir, la mission d'information parlementaire sur la Sécurité Routière a travaillé pendant cinq mois et auditionné plus de 150 personnes. Une longue période de travail qui a débouché sur un rapport dense dans lequel figurent 39 propositions pour endiguer le nombre de tués. S'ils veulent relâcher la pression sur certains points, les députés préconisent un durcissement de la législation sur d'autres. Au niveau des assouplissements, les parlementaires émettent l'idée d'alléger les sanctions pour les excès de vitesse de moins de 10 km/h sur les autoroutes et les voies rapides en passant d'une amende de 135 euros accompagnée d'une perte de point sur le permis de conduire à une amende seulement.
Une proposition qui n'était pas soutenue par l'ensemble des parlementaires et évidemment par les associations de sécurité routière. Ils veulent également porter de douze à quinze le nombre de points de permis après neuf ans de bonne conduite. Concernant le durcissement de la loi, plusieurs mesures se concentrent sur l'alcoolisme. Le rapport préconise ainsi de porter de six à huit le retrait de points pour conduite avec plus de 0,8 grammes d'alcool par litre de sang ou d'obliger chaque conducteur à avoir un éthylotest dans son véhicule.
Le kit mains libres "sauvé"
Le kit mains libre a longtemps été au coeur des débats et finalement les députés de préconisent pas de l'interdire. Ils s'orientent vers une « modification progressive de l'usage du téléphone au volant » en appelant les équipementiers à proposer des systèmes « nécessitant le moins de manipulations possibles, notamment à commandes vocales ». En mai, un précédent rapport avait conclu que le « kit mains libres et le mobile ordinaire entraînent quasiment le même niveau de distraction car téléphoner accapare l'attention du conducteur ».
D'autres idées lancées par les députés risquent elle d'être inapplicables. Ainsi, la suppression pure et simple des passages à niveau si elle est souhaitable n'est pas pour tout de suite. Il faudrait alors construire un pont ou un passage souterrain à chaque croisement d'une route et d'un chemin de fer. Un coût énorme pour les collectivités. Il veulent aussi faire avancer l'idée en Europe d'un bridage des véhicules. Une proposition qui est certaine de ne pas passer en Allemagne où aucune limitation n'existe sur les autoroutes et où pourtant, il y a moins de morts qu'en France. Reste maintenant à savoir si certaines mesures seront retenues ou, comme beaucoup de rapports parlementaires, il finira dans un tiroir.
Par Actu France-SoirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Médicaments : bataille entre la France et l'Europe
Face à la législation européenne, la France essaie de garder la main sur l'autorisation des médicaments.
Larécente histoire des antidiabétiques Actos et Competact du laboratoire japonais Takeda a relancé la polémique. Suite au scandale du Mediator, le ministère de la Santé avait voulu, voilà quelques mois, reprendre la main sur ces fameuses autorisations de mise sur le marché (AMM). Avec en ligne de mire, un but affiché, celui de donner plus de pouvoir à la France pour qu'elle puisse décider elle-même (et non plus l'Europe) quels sont les médicaments qui peuvent avoir le droit d'être vendus en pharmacie. Seulement voilà, derrière cette intention politique, se cache une réalité : la législation.
Et le droit est toujours têtu. «Avec 27 états membres, ce n'est pas la peine de modifier les textes, confie un spécialiste du secteur. Quand le ministère a dit qu'il voulait le faire, nous, les juristes, on a rigolé. On savait très bien que ça allait être impossible.» Europe oblige, un pays ne peut décider seul de changer les textes de loi régissant les AMM.
Aujourd'hui, plus de 80 % des autorisations de mise sur le marché (le passeport pour pouvoir commercialiser un médicament) délivrées sont européennes. Ce chiffre est important depuis quelques années alors qu'il y a encore quatre ans, la proportion était moindre. «Seuls les vieux coucous comme on les appelle à l'agence du médicament, autrement dit des molécules de laboratoires français commercialisées dans les années 1960 ou 1970 bénéficient d'autorisations de mise sur le marché exclusivement françaises», explique un juriste des médicaments. Les laboratoires font le choix de l'autorisation de mise sur le marché européenne car pour commercialiser un médicament dans plus de deux pays, une autorisation nationale ne suffit pas. Dans ce cas, deux solutions : la procédure dite centralisée ou la procédure dite de reconnaissance entre États. C'est le champ thérapeutique du médicament qui oriente le choix de la procédure à adopter.
Certains pays plus «coulants»
S'il s'agit de molécules visant à traiter le diabète, le sida, le cancer ou des maladies rares, le laboratoire devra choisir une procédure européenne centralisée. Pour les autres (cardiologie, dermatologie), ce sera une procédure européenne décentralisée. Dans ce cas, le laboratoire choisit lui-même le pays dans lequel il dépose son dossier. Ensuite, l'agence nationale a la charge de valider ou non le dossier et d'étendre l'autorisation à tous les pays choisis par le labo. Or certains pays sont moins exigeants que d'autres, et les laboratoires le savent très bien. Un vieux lobbyiste parlait ainsi en termes peu châtiés de l'agence du médicament anglaise, connue dans le milieu pour autoriser très facilement la commercialisation de médicaments. Avec plus de 425 dossiers AMM déposés par an, l'Angleterre est de loin, le pays le plus demandé par les laboratoires. Il est suivi des Pays-Bas, de l'Allemagne, du Danemark, de la Suède, du Portugal, de l'Autriche. Et la France arrive en… 8e position avec seulement 70 dossiers déposés par an.
Jusqu'en 2004, beaucoup de firmes ont demandé des AMM par paquets. Du coup, les tiroirs de l'agence française regorgeaient d'AMM mais, in fine, les laboratoires ne commercialisaient pas toutes ces molécules. Ils voulaient simplement avoir ces autorisations en réserve pour s'en servir au moment opportun, question de stratégie. Car l'AMM française ouvre les portes des marchés du Maghreb…. Mais l'Afssaps ne savait pas si les médicaments avaient été ou non commercialisés. Puis en 2004, une loi a obligé les laboratoires à mettre sur le marché les médicaments pour lesquels ils avaient obtenu une autorisation. Si au bout de trois ans ils ne l'avaient pas fait, l'AMM tombait. C'était la fin des autorisations fantômes !
Une solution : dérembourser
C'est dans ce contexte législatif européen pour le moins ténu que le ministère de la Santé essaie de se frayer un chemin pour remettre de l'ordre dans la pharmacopée française. Échaudé par l'histoire du Mediator, et désirant à tout prix éviter une nouvelle affaire de santé publique dans une période préélectorale, il convient de montrer que le pouvoir politique a la main sur l'industrie pharmaceutique, et non l'inverse. «Seuls la limitation de délivrance et de prescription ainsi que le remboursement des médicaments relèvent de la compétence nationale» , explique-t-on au ministère. Autrement dit : les prescriptions sont tellement limitées que la molécule n'est plus prescrite. En dernier recours, le ministre peut opter pour la solution coup de poing, à savoir dérembourser le médicament. Dans ce cas, la seule contestation possible pour le laboratoire est de saisir le Conseil d'État. Une dizaine de contentieux sont jugés par an.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Face à la législation européenne, la France essaie de garder la main sur l'autorisation des médicaments.
Larécente histoire des antidiabétiques Actos et Competact du laboratoire japonais Takeda a relancé la polémique. Suite au scandale du Mediator, le ministère de la Santé avait voulu, voilà quelques mois, reprendre la main sur ces fameuses autorisations de mise sur le marché (AMM). Avec en ligne de mire, un but affiché, celui de donner plus de pouvoir à la France pour qu'elle puisse décider elle-même (et non plus l'Europe) quels sont les médicaments qui peuvent avoir le droit d'être vendus en pharmacie. Seulement voilà, derrière cette intention politique, se cache une réalité : la législation.
Et le droit est toujours têtu. «Avec 27 états membres, ce n'est pas la peine de modifier les textes, confie un spécialiste du secteur. Quand le ministère a dit qu'il voulait le faire, nous, les juristes, on a rigolé. On savait très bien que ça allait être impossible.» Europe oblige, un pays ne peut décider seul de changer les textes de loi régissant les AMM.
Aujourd'hui, plus de 80 % des autorisations de mise sur le marché (le passeport pour pouvoir commercialiser un médicament) délivrées sont européennes. Ce chiffre est important depuis quelques années alors qu'il y a encore quatre ans, la proportion était moindre. «Seuls les vieux coucous comme on les appelle à l'agence du médicament, autrement dit des molécules de laboratoires français commercialisées dans les années 1960 ou 1970 bénéficient d'autorisations de mise sur le marché exclusivement françaises», explique un juriste des médicaments. Les laboratoires font le choix de l'autorisation de mise sur le marché européenne car pour commercialiser un médicament dans plus de deux pays, une autorisation nationale ne suffit pas. Dans ce cas, deux solutions : la procédure dite centralisée ou la procédure dite de reconnaissance entre États. C'est le champ thérapeutique du médicament qui oriente le choix de la procédure à adopter.
Certains pays plus «coulants»
S'il s'agit de molécules visant à traiter le diabète, le sida, le cancer ou des maladies rares, le laboratoire devra choisir une procédure européenne centralisée. Pour les autres (cardiologie, dermatologie), ce sera une procédure européenne décentralisée. Dans ce cas, le laboratoire choisit lui-même le pays dans lequel il dépose son dossier. Ensuite, l'agence nationale a la charge de valider ou non le dossier et d'étendre l'autorisation à tous les pays choisis par le labo. Or certains pays sont moins exigeants que d'autres, et les laboratoires le savent très bien. Un vieux lobbyiste parlait ainsi en termes peu châtiés de l'agence du médicament anglaise, connue dans le milieu pour autoriser très facilement la commercialisation de médicaments. Avec plus de 425 dossiers AMM déposés par an, l'Angleterre est de loin, le pays le plus demandé par les laboratoires. Il est suivi des Pays-Bas, de l'Allemagne, du Danemark, de la Suède, du Portugal, de l'Autriche. Et la France arrive en… 8e position avec seulement 70 dossiers déposés par an.
Jusqu'en 2004, beaucoup de firmes ont demandé des AMM par paquets. Du coup, les tiroirs de l'agence française regorgeaient d'AMM mais, in fine, les laboratoires ne commercialisaient pas toutes ces molécules. Ils voulaient simplement avoir ces autorisations en réserve pour s'en servir au moment opportun, question de stratégie. Car l'AMM française ouvre les portes des marchés du Maghreb…. Mais l'Afssaps ne savait pas si les médicaments avaient été ou non commercialisés. Puis en 2004, une loi a obligé les laboratoires à mettre sur le marché les médicaments pour lesquels ils avaient obtenu une autorisation. Si au bout de trois ans ils ne l'avaient pas fait, l'AMM tombait. C'était la fin des autorisations fantômes !
Une solution : dérembourser
C'est dans ce contexte législatif européen pour le moins ténu que le ministère de la Santé essaie de se frayer un chemin pour remettre de l'ordre dans la pharmacopée française. Échaudé par l'histoire du Mediator, et désirant à tout prix éviter une nouvelle affaire de santé publique dans une période préélectorale, il convient de montrer que le pouvoir politique a la main sur l'industrie pharmaceutique, et non l'inverse. «Seuls la limitation de délivrance et de prescription ainsi que le remboursement des médicaments relèvent de la compétence nationale» , explique-t-on au ministère. Autrement dit : les prescriptions sont tellement limitées que la molécule n'est plus prescrite. En dernier recours, le ministre peut opter pour la solution coup de poing, à savoir dérembourser le médicament. Dans ce cas, la seule contestation possible pour le laboratoire est de saisir le Conseil d'État. Une dizaine de contentieux sont jugés par an.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Une bactérie serait impliquée dans le cancer du côlon
Des chercheurs nord-américains ont découvert des liens surprenants entre cancer colorectal et infection. Cette piste, si elle se confirme, ouvre la voie à de nouveaux traitements.
Habituellement peu répandue dans le tube digestif terminal, fusobacterium est présente en abondance dans certains cancers du côlon (ici, une radiographie de l'abdomen). Crédits photo : ZEPHYR/SPL/PHANIE/phanie
Voilà une nouvelle qui apporte du grain à moudre à l'hypothèse d'une origine infectieuse des cancers du côlon et du rectum. On savait déjà que des virus pouvaient être impliqués dans les processus tumoraux. Par exemple, le HPV (papillomavirus) est responsable des cancers du col de l'utérus et les virus de l'hépatite B et C sont en cause dans le cancer du foie. On a même identifié une bactérie (Helicobacter pylori) dans la genèse du cancer de l'estomac. La liste pourrait encore s'allonger. Selon les travaux publiés simultanément par deux équipes nord-américaines dans la revue spécialisée Genome Research, une bactérie habituellement peu répandue dans le tube digestif terminal, fusobacterium, est curieusement présente en abondance dans certains cancers du côlon.
L'équipe de Matthew Meyerson, à Harvard (États-Unis), l'a par exemple constaté en analysant l'intégralité du génome présent dans des carcinomes (cancer) colorectaux. «Nos résultats démontrent une association entre fusobacterium et les cancers du côlon. Cela soulève la possibilité que fusobacterium puisse jouer un rôle moteur dans la cancérogénèse», explique le Dr Aleksandar Kostic (Harvard), premier signataire de l'article, avant de pondérer : «D'un autre côté, il est possible que fusobacterium s'accumule là après que la tumeur se soit formée». L'autre équipe de chercheurs, canadiens cette fois, a identifié la même bactérie, dans des échantillons congelés de tumeurs du côlon.
«Des perspectives thérapeutiques»
Le Pr Jean-Philippe Merlio, chef du service de biologie des tumeurs au CHU de Bordeaux reste prudent : «Pour dire qu'un cancer est lié à une bactérie, il faut non seulement une association mais aussi une preuve de la responsabilité de l'agent infectieux et avoir vérifié la possibilité de l'inhiber». Avoir isolé la bactérie dans une tumeur serait donc une condition nécessaire mais insuffisante ? «Pour démontrer le rôle causal de fusobacterium dans la cancérogénèse du cancer, s'il y en a un, on devra introduire la bactérie dans des souris et constater le développement de cancers du côlon. Il faudra ensuite prélever ces bactéries sur ces souris, les introduire dans d'autres et provoquer ainsi de nouveaux cancers du côlon», détaille le Dr Kostic.
Cancérologue digestif et directeur de recherche d'une unité Inserm sur la chimiothérapie et la réponse immunitaire à Dijon, le Dr François Ghiringhelli, n'écarte pas la possibilité que l'écologie bactérienne du côlon puisse être un facteur déclenchant de cancer : «Suivant l'alimentation, on pourrait modifier la flore intestinale et favoriser la carcinogénèse. Ici, c'est une bactérie qui pourrait jouer un rôle dans l'initiation ou le développement des cancers du côlon. Si cela se confirme, s'ouvriraient alors des perspectives thérapeutiques en éliminant la bactérie.»
Mais les implications de la découverte des équipes nord-américaines vont au-delà puisque, s'il s'avère que la bactérie favorise effectivement le développement des cancers, le Dr Ghiringhelli estime que cela obligera à mieux préciser l'influence de la chimiothérapie sur la flore intestinale. À l'appui des travaux publiés mardi, on retrouve, en tout cas, l'histoire d'un patient anglais initialement opéré de ce que les chirurgiens pensaient être un simple abcès du foie à fusobacterium et qui s'est révélé par la suite être la propagation secondaire d'un cancer du rectum bourré de fusobacterium ! On sait aussi que l'inflammation chronique du côlon, quelle qu'en soit la cause, infectieuse ou immunitaire, favorise la cancérogénèse : «On sait notamment que les gens qui ont des maladies inflammatoires chroniques intestinales font plus de cancers du côlon que les autres», remarque le Dr Ghiringhelli.
Selon des chercheurs anglais, l'infection à fusobacterium pourrait être impliquée dans l'émergence d'un cancer par un dérèglement des mécanismes de défense immunitaire. Reste un mystère que n'éclairent pas les équipes de recherche : comment une bactérie, que l'on trouve plus souvent dans la bouche que dans le côlon, s'est-elle retrouvée là ?
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Des chercheurs nord-américains ont découvert des liens surprenants entre cancer colorectal et infection. Cette piste, si elle se confirme, ouvre la voie à de nouveaux traitements.
Habituellement peu répandue dans le tube digestif terminal, fusobacterium est présente en abondance dans certains cancers du côlon (ici, une radiographie de l'abdomen). Crédits photo : ZEPHYR/SPL/PHANIE/phanie
Voilà une nouvelle qui apporte du grain à moudre à l'hypothèse d'une origine infectieuse des cancers du côlon et du rectum. On savait déjà que des virus pouvaient être impliqués dans les processus tumoraux. Par exemple, le HPV (papillomavirus) est responsable des cancers du col de l'utérus et les virus de l'hépatite B et C sont en cause dans le cancer du foie. On a même identifié une bactérie (Helicobacter pylori) dans la genèse du cancer de l'estomac. La liste pourrait encore s'allonger. Selon les travaux publiés simultanément par deux équipes nord-américaines dans la revue spécialisée Genome Research, une bactérie habituellement peu répandue dans le tube digestif terminal, fusobacterium, est curieusement présente en abondance dans certains cancers du côlon.
L'équipe de Matthew Meyerson, à Harvard (États-Unis), l'a par exemple constaté en analysant l'intégralité du génome présent dans des carcinomes (cancer) colorectaux. «Nos résultats démontrent une association entre fusobacterium et les cancers du côlon. Cela soulève la possibilité que fusobacterium puisse jouer un rôle moteur dans la cancérogénèse», explique le Dr Aleksandar Kostic (Harvard), premier signataire de l'article, avant de pondérer : «D'un autre côté, il est possible que fusobacterium s'accumule là après que la tumeur se soit formée». L'autre équipe de chercheurs, canadiens cette fois, a identifié la même bactérie, dans des échantillons congelés de tumeurs du côlon.
«Des perspectives thérapeutiques»
Le Pr Jean-Philippe Merlio, chef du service de biologie des tumeurs au CHU de Bordeaux reste prudent : «Pour dire qu'un cancer est lié à une bactérie, il faut non seulement une association mais aussi une preuve de la responsabilité de l'agent infectieux et avoir vérifié la possibilité de l'inhiber». Avoir isolé la bactérie dans une tumeur serait donc une condition nécessaire mais insuffisante ? «Pour démontrer le rôle causal de fusobacterium dans la cancérogénèse du cancer, s'il y en a un, on devra introduire la bactérie dans des souris et constater le développement de cancers du côlon. Il faudra ensuite prélever ces bactéries sur ces souris, les introduire dans d'autres et provoquer ainsi de nouveaux cancers du côlon», détaille le Dr Kostic.
Cancérologue digestif et directeur de recherche d'une unité Inserm sur la chimiothérapie et la réponse immunitaire à Dijon, le Dr François Ghiringhelli, n'écarte pas la possibilité que l'écologie bactérienne du côlon puisse être un facteur déclenchant de cancer : «Suivant l'alimentation, on pourrait modifier la flore intestinale et favoriser la carcinogénèse. Ici, c'est une bactérie qui pourrait jouer un rôle dans l'initiation ou le développement des cancers du côlon. Si cela se confirme, s'ouvriraient alors des perspectives thérapeutiques en éliminant la bactérie.»
Mais les implications de la découverte des équipes nord-américaines vont au-delà puisque, s'il s'avère que la bactérie favorise effectivement le développement des cancers, le Dr Ghiringhelli estime que cela obligera à mieux préciser l'influence de la chimiothérapie sur la flore intestinale. À l'appui des travaux publiés mardi, on retrouve, en tout cas, l'histoire d'un patient anglais initialement opéré de ce que les chirurgiens pensaient être un simple abcès du foie à fusobacterium et qui s'est révélé par la suite être la propagation secondaire d'un cancer du rectum bourré de fusobacterium ! On sait aussi que l'inflammation chronique du côlon, quelle qu'en soit la cause, infectieuse ou immunitaire, favorise la cancérogénèse : «On sait notamment que les gens qui ont des maladies inflammatoires chroniques intestinales font plus de cancers du côlon que les autres», remarque le Dr Ghiringhelli.
Selon des chercheurs anglais, l'infection à fusobacterium pourrait être impliquée dans l'émergence d'un cancer par un dérèglement des mécanismes de défense immunitaire. Reste un mystère que n'éclairent pas les équipes de recherche : comment une bactérie, que l'on trouve plus souvent dans la bouche que dans le côlon, s'est-elle retrouvée là ?
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Restrictions pour la prescription du Rivotril
L'agence du médicament va durcir les conditions de prescription de cet antiépileptique, souvent utilisé en dehors des indications officielles et détourné à des fins de trafic.
Le Rivotril, indiqué dans le traitement de l'épilepsie, doit désormais être prescrit sur une ordonnance sécurisée, a indiqué mardi l'Afssaps dans une lettre destinée aux médecins et aux pharmaciens. Ce type d'ordonnance, difficilement falsifiable, permet de mieux contrôler les quantités délivrées. Il est déjà utilisé pour les stupéfiants, comme la méthadone, et les médicaments contenants de la morphine.
En outre, à partir du 2 janvier 2012, seuls les neurologues ou les pédiatres pourront décider de mettre un patient sous Rivotril. Cette ordonnance initiale pourra ensuite être renouvelée par n'importe quel médecin. Ce délai au 2 janvier permettra aux spécialistes de proposer un traitement alternatif à leurs patients non-épileptiques et d'arrêter progressivement le Rivotril pour éviter l'apparition d'un syndrome de sevrage. En effet, comme toute benzodiazépine, le Rivotril peut entraîner une dépendance psychique et physique.
Surveillé par le réseau d'addictovigilance
Autorisé en France depuis 1986, ce médicament des laboratoires Roche fait depuis 2006 l'objet d'une surveillance renforcée par le réseau d'addictovigilance de l'Afssaps, pour plusieurs raisons.
D'une part, un taux très élevé de prescriptions en dehors des indications de l'autorisation de mise sur le marché (AMM) des formes orales (comprimé et solution buvable) a été relevé, en particulier pour traiter des douleurs neurologiques.
L'Afssaps a également constaté un usage croissant du Rivotril par les toxicomanes à la recherche de l'effet sédatif ou «planant». Avec pour corollaire, un trafic reposant notamment sur la falsification d'ordonnances.
L'enquête d'addictovigilance a également montré une utilisation de ce médicament à des fins de soumission chimique, par des agresseurs souhaitant profiter plus facilement d'une personne. Outre l'effet sédatif du médicament, celui-ci empêche les victimes de garder un souvenir de ce qui s'est passé pendant tout le temps où le médicament a agi.
Chaque année sont vendus en France entre 3,5 et 4 millions de flacons de solution buvables, et entre 2 et 2,5 millions de boîtes de comprimés et entre 40.000 et 45.000 boîtes d'ampoules injectables.
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L'agence du médicament va durcir les conditions de prescription de cet antiépileptique, souvent utilisé en dehors des indications officielles et détourné à des fins de trafic.
Le Rivotril, indiqué dans le traitement de l'épilepsie, doit désormais être prescrit sur une ordonnance sécurisée, a indiqué mardi l'Afssaps dans une lettre destinée aux médecins et aux pharmaciens. Ce type d'ordonnance, difficilement falsifiable, permet de mieux contrôler les quantités délivrées. Il est déjà utilisé pour les stupéfiants, comme la méthadone, et les médicaments contenants de la morphine.
En outre, à partir du 2 janvier 2012, seuls les neurologues ou les pédiatres pourront décider de mettre un patient sous Rivotril. Cette ordonnance initiale pourra ensuite être renouvelée par n'importe quel médecin. Ce délai au 2 janvier permettra aux spécialistes de proposer un traitement alternatif à leurs patients non-épileptiques et d'arrêter progressivement le Rivotril pour éviter l'apparition d'un syndrome de sevrage. En effet, comme toute benzodiazépine, le Rivotril peut entraîner une dépendance psychique et physique.
Surveillé par le réseau d'addictovigilance
Autorisé en France depuis 1986, ce médicament des laboratoires Roche fait depuis 2006 l'objet d'une surveillance renforcée par le réseau d'addictovigilance de l'Afssaps, pour plusieurs raisons.
D'une part, un taux très élevé de prescriptions en dehors des indications de l'autorisation de mise sur le marché (AMM) des formes orales (comprimé et solution buvable) a été relevé, en particulier pour traiter des douleurs neurologiques.
L'Afssaps a également constaté un usage croissant du Rivotril par les toxicomanes à la recherche de l'effet sédatif ou «planant». Avec pour corollaire, un trafic reposant notamment sur la falsification d'ordonnances.
L'enquête d'addictovigilance a également montré une utilisation de ce médicament à des fins de soumission chimique, par des agresseurs souhaitant profiter plus facilement d'une personne. Outre l'effet sédatif du médicament, celui-ci empêche les victimes de garder un souvenir de ce qui s'est passé pendant tout le temps où le médicament a agi.
Chaque année sont vendus en France entre 3,5 et 4 millions de flacons de solution buvables, et entre 2 et 2,5 millions de boîtes de comprimés et entre 40.000 et 45.000 boîtes d'ampoules injectables.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Le sida vaincu par la génétique ?
Le sida est une maladie complexe, due à un virus, le HIV. La plupart des gens infectés déclarent, après un délai variable, le sida, maladie qui est en grande partie la conséquence de l'incapacité du système immunitaire à lutter contre le virus. Les traitements actuels ont permis de limiter de façon considérable la mortalité. Mais, les antiviraux, s'ils permettent de contrôler la maladie, n'ont pas permis de tuer le virus ni de guérir définitivement le malade. Ils ont transformé une maladie mortelle en maladie chronique. La recherche sur le sida butait donc jusqu'ici sur deux éléments essentiels : la possibilité de créer un vaccin afin de prévenir la maladie (compte tenu de notre état de connaissance, ceci me paraît encore lointain) et la possibilité de guérir les patients.
L'approche utilisée pour obtenir la première guérison d'un patient atteint de sida est très originale. Il a été constaté que certains patients infectés par le virus ne deviennent jamais malades. Ces patients ont une mutation dans un gène (CCR5) qui génère une protéine récepteur du virus. La première guérison obtenue a été constatée chez un patient allemand qui a eu le malheur d'avoir à la fois le sida et un cancer. Le cancer a justifié une chimiothérapie lourde et une greffe de moelle par un donneur extérieur. Son médecin lui a proposé de le greffer avec les cellules d'un donneur ayant la mutation CCR5, qui rend résistant au sida. C'est ce qui a été fait, et d'une façon quasi miraculeuse, ce patient a guéri de son cancer, grâce à la greffe de moelle, et a guéri du sida. C'est la première guérison connue d'un sida.
Voies de guérison
Depuis, la recherche s'oriente vers une nouvelle approche, où on prend les cellules chez les patients, on modifie le gène CCR5, de façon à les rendre résistantes, et on les réimplante. Cela donne des résultats préliminaires extrêmement encourageants, et qui laissent penser que nous sommes dans une des voies de guérison pour le sida.
Cela est très important et doit nous apprendre à être prudents dans nos affirmations sur la source du progrès scientifique. Lors du Téléthon 2009, Pierre Bergé faisait une sortie médiatique destructrice contre la "monopolisation" des financements au profit du Généthon et aux dépens du sida. L'expérience montre qu'à cette occasion le démenti le plus violent lui aura été donné l'année suivante, puisque la première guérison du sida vient justement des manipulations et des études génétiques. Il est très important, et Pierre Bergé mérite toute la reconnaissance qui lui est due pour être un mécène, de distinguer mécénat et stratégie scientifique. Pour définir les stratégies scientifiques qui permettent de résoudre des problèmes scientifiques profonds et réels, il convient de laisser les scientifiques se charger de cet aspect. En pratique, la première fois qu'on est arrivé à venir à bout du sida, c'est grâce à la génétique, qui est aussi la plus prometteuse de ses avancées thérapeutiques.
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Le sida est une maladie complexe, due à un virus, le HIV. La plupart des gens infectés déclarent, après un délai variable, le sida, maladie qui est en grande partie la conséquence de l'incapacité du système immunitaire à lutter contre le virus. Les traitements actuels ont permis de limiter de façon considérable la mortalité. Mais, les antiviraux, s'ils permettent de contrôler la maladie, n'ont pas permis de tuer le virus ni de guérir définitivement le malade. Ils ont transformé une maladie mortelle en maladie chronique. La recherche sur le sida butait donc jusqu'ici sur deux éléments essentiels : la possibilité de créer un vaccin afin de prévenir la maladie (compte tenu de notre état de connaissance, ceci me paraît encore lointain) et la possibilité de guérir les patients.
L'approche utilisée pour obtenir la première guérison d'un patient atteint de sida est très originale. Il a été constaté que certains patients infectés par le virus ne deviennent jamais malades. Ces patients ont une mutation dans un gène (CCR5) qui génère une protéine récepteur du virus. La première guérison obtenue a été constatée chez un patient allemand qui a eu le malheur d'avoir à la fois le sida et un cancer. Le cancer a justifié une chimiothérapie lourde et une greffe de moelle par un donneur extérieur. Son médecin lui a proposé de le greffer avec les cellules d'un donneur ayant la mutation CCR5, qui rend résistant au sida. C'est ce qui a été fait, et d'une façon quasi miraculeuse, ce patient a guéri de son cancer, grâce à la greffe de moelle, et a guéri du sida. C'est la première guérison connue d'un sida.
Voies de guérison
Depuis, la recherche s'oriente vers une nouvelle approche, où on prend les cellules chez les patients, on modifie le gène CCR5, de façon à les rendre résistantes, et on les réimplante. Cela donne des résultats préliminaires extrêmement encourageants, et qui laissent penser que nous sommes dans une des voies de guérison pour le sida.
Cela est très important et doit nous apprendre à être prudents dans nos affirmations sur la source du progrès scientifique. Lors du Téléthon 2009, Pierre Bergé faisait une sortie médiatique destructrice contre la "monopolisation" des financements au profit du Généthon et aux dépens du sida. L'expérience montre qu'à cette occasion le démenti le plus violent lui aura été donné l'année suivante, puisque la première guérison du sida vient justement des manipulations et des études génétiques. Il est très important, et Pierre Bergé mérite toute la reconnaissance qui lui est due pour être un mécène, de distinguer mécénat et stratégie scientifique. Pour définir les stratégies scientifiques qui permettent de résoudre des problèmes scientifiques profonds et réels, il convient de laisser les scientifiques se charger de cet aspect. En pratique, la première fois qu'on est arrivé à venir à bout du sida, c'est grâce à la génétique, qui est aussi la plus prometteuse de ses avancées thérapeutiques.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Une nouvelle drogue mortelle arrive en Europe
Par Caroline Bruneau Mis à jour le 20/10/2011 à 10:31 | publié le 19/10/2011 à 17:27
Après avoir fait des ravages en Russie, la drogue «Crocodile» vient de faire son apparition en Europe de l'Ouest. Découverte en Allemagne, les autorités mettent en garde contre les dégâts provoqués par cet ersatz de l'héroïne qui peut tuer dès la première injection.
La peau d'abord se nécrose, se transformant en plaques verdâtres ressemblant au cuir du crocodile. Puis la chair et les muscles se décomposent, les organes sont attaqués, les os fragilisés de façon irréversible. L'effet psychique de la drogue par contre se dissipe au bout de deux heures, ce qui pousse le consommateur à s'injecter plusieurs doses dans la journée. L'espérance de vie des utilisateurs atteint rarement trois ans, la plupart meurt au bout d'un an. Pour certains, la première injection est mortelle. Selon les chiffres officiels, 100.000 jeunes au moins sont dépendants à la «Crocodile» en Russie, où la drogue est apparue en 2002. Les associations estiment quant à elles que 1 million de personnes au moins sont concernées, avec un taux de mortalité alarmant.
La drogue serait arrivée en Allemagne cet automne, d'abord dans les milieux proches de la frontière est, où se trouvent de grandes communautés russes. Mais elle a aussi atteint l'ouest du pays. Quatre personnes se sont présentées aux urgences de la ville de Bochum, dans la Ruhr, avec des marques sur la peau identiques à celles provoquées par la «Crocodile». Ces malades ont raconté avoir cru acheter de l'héroïne à un dealer à la gare centrale, avant de paniquer à la vue des dégâts sur leur épiderme. «Nous avons connaissance de cas dans toute l'Allemagne, ce cas n'est pas isolé», a précisé le porte-parole de la police de Bochum Axel Pütter. Les premières analyses effectuées sur des échantillons de drogue retrouvés à la gare de Bochum n'ont pas pu prouver la présence de la «Crocodile», mais ce qui inquiète le plus les autorités, c'est la facilité avec laquelle elle peut être fabriquée. «Il est possible qu'il s'agisse d'un mélange que les gens ont eux-mêmes réalisé», explique un porte-parole de la police criminelle.
Une drogue bon marché et facile à fabriquer
La «Crocodile», de son vrai nom désomorphine, se fabrique en effet à partir d'un ingrédient présent dans toutes les pharmacies : la codéine, qui est un dérivé du pavot et appartient à la famille de la morphine, se retrouve dans les produits contre la toux et même dans certaines médicaments antidouleurs comme le Dafalgan Codeine ou le Paracétamol Codéine. La désomorphine a été inventée dans les années 30 aux États-Unis par des chercheurs qui essayaient de trouver un anti-douleur qui provoque moins de dépendance que la morphine. Malheureusement, la désomorphine s'est révélée être bien pire. Pour la fabriquer, les drogués russes achètent des pastilles de codéine, qui sont en vente libre, les chauffent avec de l'essence, de l'iode et du phosphore récupéré sur des têtes d'allumettes. La dose revient à quelques euros, 20 fois moins que pour l'héroïne.
En Russie, les groupes pharmaceutiques qui vendent la codéine refusent d'augmenter son prix ou de la rendre moins accessible. Le produit rapporte en effet beaucoup d'argent aux professionnels. En Europe de l'Ouest, les préparations à base de codéine sont vendues uniquement sur ordonnance en raison du risque de dépendance qu'implique la prise de ce dérivé morphinique. Cela pourrait éviter les effets désastreux de la «Crocodile» : ceux qui en prennent, quand ils survivent, sont souvent obligés d'être amputés de leurs extrémités nécrosées par la prise de cette drogue mortelle.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Caroline Bruneau Mis à jour le 20/10/2011 à 10:31 | publié le 19/10/2011 à 17:27
Après avoir fait des ravages en Russie, la drogue «Crocodile» vient de faire son apparition en Europe de l'Ouest. Découverte en Allemagne, les autorités mettent en garde contre les dégâts provoqués par cet ersatz de l'héroïne qui peut tuer dès la première injection.
La peau d'abord se nécrose, se transformant en plaques verdâtres ressemblant au cuir du crocodile. Puis la chair et les muscles se décomposent, les organes sont attaqués, les os fragilisés de façon irréversible. L'effet psychique de la drogue par contre se dissipe au bout de deux heures, ce qui pousse le consommateur à s'injecter plusieurs doses dans la journée. L'espérance de vie des utilisateurs atteint rarement trois ans, la plupart meurt au bout d'un an. Pour certains, la première injection est mortelle. Selon les chiffres officiels, 100.000 jeunes au moins sont dépendants à la «Crocodile» en Russie, où la drogue est apparue en 2002. Les associations estiment quant à elles que 1 million de personnes au moins sont concernées, avec un taux de mortalité alarmant.
La drogue serait arrivée en Allemagne cet automne, d'abord dans les milieux proches de la frontière est, où se trouvent de grandes communautés russes. Mais elle a aussi atteint l'ouest du pays. Quatre personnes se sont présentées aux urgences de la ville de Bochum, dans la Ruhr, avec des marques sur la peau identiques à celles provoquées par la «Crocodile». Ces malades ont raconté avoir cru acheter de l'héroïne à un dealer à la gare centrale, avant de paniquer à la vue des dégâts sur leur épiderme. «Nous avons connaissance de cas dans toute l'Allemagne, ce cas n'est pas isolé», a précisé le porte-parole de la police de Bochum Axel Pütter. Les premières analyses effectuées sur des échantillons de drogue retrouvés à la gare de Bochum n'ont pas pu prouver la présence de la «Crocodile», mais ce qui inquiète le plus les autorités, c'est la facilité avec laquelle elle peut être fabriquée. «Il est possible qu'il s'agisse d'un mélange que les gens ont eux-mêmes réalisé», explique un porte-parole de la police criminelle.
Une drogue bon marché et facile à fabriquer
La «Crocodile», de son vrai nom désomorphine, se fabrique en effet à partir d'un ingrédient présent dans toutes les pharmacies : la codéine, qui est un dérivé du pavot et appartient à la famille de la morphine, se retrouve dans les produits contre la toux et même dans certaines médicaments antidouleurs comme le Dafalgan Codeine ou le Paracétamol Codéine. La désomorphine a été inventée dans les années 30 aux États-Unis par des chercheurs qui essayaient de trouver un anti-douleur qui provoque moins de dépendance que la morphine. Malheureusement, la désomorphine s'est révélée être bien pire. Pour la fabriquer, les drogués russes achètent des pastilles de codéine, qui sont en vente libre, les chauffent avec de l'essence, de l'iode et du phosphore récupéré sur des têtes d'allumettes. La dose revient à quelques euros, 20 fois moins que pour l'héroïne.
En Russie, les groupes pharmaceutiques qui vendent la codéine refusent d'augmenter son prix ou de la rendre moins accessible. Le produit rapporte en effet beaucoup d'argent aux professionnels. En Europe de l'Ouest, les préparations à base de codéine sont vendues uniquement sur ordonnance en raison du risque de dépendance qu'implique la prise de ce dérivé morphinique. Cela pourrait éviter les effets désastreux de la «Crocodile» : ceux qui en prennent, quand ils survivent, sont souvent obligés d'être amputés de leurs extrémités nécrosées par la prise de cette drogue mortelle.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
L'"alcoolorexie", ou manger moins pour picoler plus
D'après une étude de l'université du Missouri, une étudiante américaine sur six saute des repas pour ressentir plus rapidement les effets de l'alcool et "faire de la place" pour les calories des boissons alcoolisées. Baptisé "drunkorexie", en VO, ce comportement touche trois fois plus de femmes que d'hommes et entraîne des effets à long terme sur la santé.
Ce comportement s'explique par de nombreuses motivations : rester mince, être ivre plus rapidement, économiser pour acheter plus d'alcool. Pour 16% des personnes interrogées, il s'agit de faire de la place pour les calories des boissons alcoolisées.
Ce phénomène peut entraîner de graves problèmes de santé chez les jeunes femmes, préviennent les chercheurs. "Pris séparément, priver le cerveau de nourriture et consommer de grandes quantités d'alcool peuvent être dangereux", explique la chercheuse Victoria Osborne. "Ensemble, ces deux comportements peuvent entraîner des problèmes cognitifs à court et long terme, dont des difficulté à se concentrer, à étudier et à prendre des décisions".
Elle ajoute que les femmes sont davantage exposées aux problèmes de santé liées à l'abus d'alcool car elle ne le métabolisent pas de façon aussi efficace que les hommes.
Les femmes ont plus de tissus adipeux et moins d'eau dans leur organisme, ainsi qu'une quantité inférieure de l'enzyme essentielle à la métabolisation de l'alcool, d'après le National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism (NIAAA) des Etats-Unis. Elles en ressentent donc plus rapidement et plus durablement les effets.
La quantité d'alcool à ne pas dépasser pour ne courir aucun risque, d'après le NIAAA, est de deux verres par jour pour les hommes et un pour les femmes.
Le parisienÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
D'après une étude de l'université du Missouri, une étudiante américaine sur six saute des repas pour ressentir plus rapidement les effets de l'alcool et "faire de la place" pour les calories des boissons alcoolisées. Baptisé "drunkorexie", en VO, ce comportement touche trois fois plus de femmes que d'hommes et entraîne des effets à long terme sur la santé.
Ce comportement s'explique par de nombreuses motivations : rester mince, être ivre plus rapidement, économiser pour acheter plus d'alcool. Pour 16% des personnes interrogées, il s'agit de faire de la place pour les calories des boissons alcoolisées.
Ce phénomène peut entraîner de graves problèmes de santé chez les jeunes femmes, préviennent les chercheurs. "Pris séparément, priver le cerveau de nourriture et consommer de grandes quantités d'alcool peuvent être dangereux", explique la chercheuse Victoria Osborne. "Ensemble, ces deux comportements peuvent entraîner des problèmes cognitifs à court et long terme, dont des difficulté à se concentrer, à étudier et à prendre des décisions".
Elle ajoute que les femmes sont davantage exposées aux problèmes de santé liées à l'abus d'alcool car elle ne le métabolisent pas de façon aussi efficace que les hommes.
Les femmes ont plus de tissus adipeux et moins d'eau dans leur organisme, ainsi qu'une quantité inférieure de l'enzyme essentielle à la métabolisation de l'alcool, d'après le National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism (NIAAA) des Etats-Unis. Elles en ressentent donc plus rapidement et plus durablement les effets.
La quantité d'alcool à ne pas dépasser pour ne courir aucun risque, d'après le NIAAA, est de deux verres par jour pour les hommes et un pour les femmes.
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INFIRMIERE D.E
La vaccination ROR plus que jamais d'actualité
La vaccination ROR plus que jamais d'actualité
La circulation du virus de la rougeole s'intensifie en 2010, avec plus de 2 000 cas déclarés au cours des 5 premiers mois de l'année, avec 700 hopitalisations.
On assiste à une augmentation du nombre de foyers de cas groupés principalement en crèches, en collectivités scolaires, parmi des étudiants et des gens du voyage. Ces foyers épidémiques sont la conséquence d'un niveau insuffisant et hétérogène de la couverture vaccinale en France.
Vu sur http://www.ameli.fr/professionnels-de-s ... ualite.php
Il y a encore des choses à lire si ça vous intéresse
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La circulation du virus de la rougeole s'intensifie en 2010, avec plus de 2 000 cas déclarés au cours des 5 premiers mois de l'année, avec 700 hopitalisations.
On assiste à une augmentation du nombre de foyers de cas groupés principalement en crèches, en collectivités scolaires, parmi des étudiants et des gens du voyage. Ces foyers épidémiques sont la conséquence d'un niveau insuffisant et hétérogène de la couverture vaccinale en France.
Vu sur http://www.ameli.fr/professionnels-de-s ... ualite.php
Il y a encore des choses à lire si ça vous intéresse

Oraux le 31 mai et le 1er juin,
Bac en juin...
On y croit !!!
Bac en juin...
On y croit !!!
Re: Actualités concours 2012
Les blessures du genou en hausse chez les enfants
Les ruptures du ligament sont en augmentation chez les petits sportifs depuis une dizaine d'années. L'échauffement est primordial pour éviter des traumatismes responsables d'un nombre croissant d'opérations.
La rupture du ligament croisé, tous les amateurs de sport en ont entendu parler. Elles sont très souvent associées à des lésions du ménisque. Ces blessures du genou, principalement rencontrées dans le football, le ski, le hand-ball ou le basket-ball, ont longtemps été réservées aux adultes. Il est en effet communément admis que les os des enfants sont plus fragiles que leurs ligaments, et donc, qu'ils sont plus souvent victimes d'une fracture de l'épine tibiale que d'une rupture du ligament croisé antérieur (ligament situé à l'intérieur de l'articulation du genou). Pourtant, les atteintes du genou sont en nette augmentation chez l'enfant et l'adolescent.
C'est ce que viennent de rappeler les chirurgiens orthopédistes de l'Hôpital pour enfants de Philadelphie lors du congrès de l'Académie de pédiatrie à Boston. Pour preuve, entre janvier 1999 et janvier 2011, ils ont opéré 155 enfants pour une fracture de l'épine tibiale, et 914 pour une rupture du ligament et 996 pour une lésion du ménisque (cartilage situé entre le fémur et le tibia). En France, le professeur Philippe Gicquel, chirurgien orthopédiste au CHRU de Strasbourg fait le même constat. «Il y a dix ans, j'opérais un enfant par an d'une rupture du ligament. Aujourd'hui, c'est une douzaine».
De l'ordinateur aux pistes
Cela veut-il dire que les ligaments de l'enfant sont plus fragiles ? Pas forcément. Si l'on recense plus de ruptures de ligaments, c'est avant tout parce qu'elles sont mieux détectées grâce au développement de l'imagerie médicale et notamment de l'IRM. Ces ruptures étaient auparavant rarement dépistées car on estimait que les ligaments des enfants souffraient moins que leurs os.
Parallèlement, les enfants pratiquant des sports «à risque» sont sans doute plus nombreux qu'il y a quelques années et ils y sont moins bien préparés. «Les enfants qui passent l'année devant leur console, leur ordinateur, ne font plus de vélo et s'élancent l'hiver sur les pistes de skis sont les parfaits candidats à la rupture des ligaments», confirme le Pr Gicquel.
Autre période délicate : le printemps. A cette période, les enfants se ruent sur les terrains de sport après un hiver sans entraînement musculaire. Et si les adolescents en pleine croissance fournissent le gros des bataillons des blessés, la rupture ligamentaire n'épargne pas les enfants plus jeunes.
Il serait pourtant simple d'éviter nombre d'accidents, en rappelant à l'enfant de s'échauffer avant chaque séance de sport. Et si malgré cette précaution nécessaire, l'accident survient, l'opération est de plus en plus souvent envisagée, au lieu de la mise au repos du genou (avec ou sans attelle), la rééducation musculaire et l'arrêt du sport incriminé privilégiés jusque là. Pour le professeur Gicquel, il n'est plus question d'attendre la fin de la croissance pour remplacer un ligament croisé. C'est le seul moyen de sauver le genou du futur adulte.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les ruptures du ligament sont en augmentation chez les petits sportifs depuis une dizaine d'années. L'échauffement est primordial pour éviter des traumatismes responsables d'un nombre croissant d'opérations.
La rupture du ligament croisé, tous les amateurs de sport en ont entendu parler. Elles sont très souvent associées à des lésions du ménisque. Ces blessures du genou, principalement rencontrées dans le football, le ski, le hand-ball ou le basket-ball, ont longtemps été réservées aux adultes. Il est en effet communément admis que les os des enfants sont plus fragiles que leurs ligaments, et donc, qu'ils sont plus souvent victimes d'une fracture de l'épine tibiale que d'une rupture du ligament croisé antérieur (ligament situé à l'intérieur de l'articulation du genou). Pourtant, les atteintes du genou sont en nette augmentation chez l'enfant et l'adolescent.
C'est ce que viennent de rappeler les chirurgiens orthopédistes de l'Hôpital pour enfants de Philadelphie lors du congrès de l'Académie de pédiatrie à Boston. Pour preuve, entre janvier 1999 et janvier 2011, ils ont opéré 155 enfants pour une fracture de l'épine tibiale, et 914 pour une rupture du ligament et 996 pour une lésion du ménisque (cartilage situé entre le fémur et le tibia). En France, le professeur Philippe Gicquel, chirurgien orthopédiste au CHRU de Strasbourg fait le même constat. «Il y a dix ans, j'opérais un enfant par an d'une rupture du ligament. Aujourd'hui, c'est une douzaine».
De l'ordinateur aux pistes
Cela veut-il dire que les ligaments de l'enfant sont plus fragiles ? Pas forcément. Si l'on recense plus de ruptures de ligaments, c'est avant tout parce qu'elles sont mieux détectées grâce au développement de l'imagerie médicale et notamment de l'IRM. Ces ruptures étaient auparavant rarement dépistées car on estimait que les ligaments des enfants souffraient moins que leurs os.
Parallèlement, les enfants pratiquant des sports «à risque» sont sans doute plus nombreux qu'il y a quelques années et ils y sont moins bien préparés. «Les enfants qui passent l'année devant leur console, leur ordinateur, ne font plus de vélo et s'élancent l'hiver sur les pistes de skis sont les parfaits candidats à la rupture des ligaments», confirme le Pr Gicquel.
Autre période délicate : le printemps. A cette période, les enfants se ruent sur les terrains de sport après un hiver sans entraînement musculaire. Et si les adolescents en pleine croissance fournissent le gros des bataillons des blessés, la rupture ligamentaire n'épargne pas les enfants plus jeunes.
Il serait pourtant simple d'éviter nombre d'accidents, en rappelant à l'enfant de s'échauffer avant chaque séance de sport. Et si malgré cette précaution nécessaire, l'accident survient, l'opération est de plus en plus souvent envisagée, au lieu de la mise au repos du genou (avec ou sans attelle), la rééducation musculaire et l'arrêt du sport incriminé privilégiés jusque là. Pour le professeur Gicquel, il n'est plus question d'attendre la fin de la croissance pour remplacer un ligament croisé. C'est le seul moyen de sauver le genou du futur adulte.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Cancer et portable : la controverse
L'étude a été conduite au Danemark sur 18 ans. © MAX PPP
Des chercheurs affirment que l'utilisation du mobile n'augmente pas le risque de cancer.
Les accros au portable vont-ils pouvoir souffler ? Une étude publiée vendredi par le British Medical Journal montre que le fait d'utiliser, sur la durée, un téléphone portable n'augmente pas le risque de développer un cancer du cerveau. Des résultats qui vont à l'encontre de la recommandation émise fin mai par une agence de l'Organisation mondiale de la santé, qui jugeait que l'usage du mobile était "peut-être cancérogène pour l'homme".
Des variations jugées "non significatives"
Cette nouvelle étude, menée au Danemark pendant 18 ans, auprès de plus de 350.000 usagers, fait apparaître une absence de lien entre utilisation du portable et cancer. Et ce même chez les personnes abonnées depuis plus de 13 ans, pour tous les types de cancer du cerveau, selon les scientifiques de la Société danoise du cancer.
Chez ces cobayes, les chercheurs ont recensé 10.729 tumeurs du système nerveux central, à peu près autant chez les abonnés que chez les autres. Les taux de gliome et de méningiome étaient les mêmes, que les personnes utilisent un portable ou non. En fonction du nombre d'années d'abonnement, les variations sont jugées "non significatives". Pour certains types de tumeurs, le risque semble même décroître avec le nombre d'années d'utilisation.
Les limites de cette étude
L'étude ne se penche pas sur le cas des personnes ne disposant que d'un téléphone professionnel : celles-ci sont classées comme non-utilisatrice. Quant à la durée quotidienne d'utilisation, elle n'est pas connue car les abonnés n'ont pas été interrogés sur ce point.
Chez les utilisateurs les plus anciens, abonnés depuis plus de 15 ans, les chercheurs n'excluent cependant pas une augmentation du risque. Une bonne raison de suivre les recommandations émises régulièrement par les autorités, qui conseillent de limiter l'exposition en utilisant plutôt les textos et les kits mains libres.
Europe 1Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'étude a été conduite au Danemark sur 18 ans. © MAX PPP
Des chercheurs affirment que l'utilisation du mobile n'augmente pas le risque de cancer.
Les accros au portable vont-ils pouvoir souffler ? Une étude publiée vendredi par le British Medical Journal montre que le fait d'utiliser, sur la durée, un téléphone portable n'augmente pas le risque de développer un cancer du cerveau. Des résultats qui vont à l'encontre de la recommandation émise fin mai par une agence de l'Organisation mondiale de la santé, qui jugeait que l'usage du mobile était "peut-être cancérogène pour l'homme".
Des variations jugées "non significatives"
Cette nouvelle étude, menée au Danemark pendant 18 ans, auprès de plus de 350.000 usagers, fait apparaître une absence de lien entre utilisation du portable et cancer. Et ce même chez les personnes abonnées depuis plus de 13 ans, pour tous les types de cancer du cerveau, selon les scientifiques de la Société danoise du cancer.
Chez ces cobayes, les chercheurs ont recensé 10.729 tumeurs du système nerveux central, à peu près autant chez les abonnés que chez les autres. Les taux de gliome et de méningiome étaient les mêmes, que les personnes utilisent un portable ou non. En fonction du nombre d'années d'abonnement, les variations sont jugées "non significatives". Pour certains types de tumeurs, le risque semble même décroître avec le nombre d'années d'utilisation.
Les limites de cette étude
L'étude ne se penche pas sur le cas des personnes ne disposant que d'un téléphone professionnel : celles-ci sont classées comme non-utilisatrice. Quant à la durée quotidienne d'utilisation, elle n'est pas connue car les abonnés n'ont pas été interrogés sur ce point.
Chez les utilisateurs les plus anciens, abonnés depuis plus de 15 ans, les chercheurs n'excluent cependant pas une augmentation du risque. Une bonne raison de suivre les recommandations émises régulièrement par les autorités, qui conseillent de limiter l'exposition en utilisant plutôt les textos et les kits mains libres.
Europe 1Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
J'ai un sujet mais j'arrive pas a le copier coller :
http://www.santenews.eu/2011/10/20/recu ... ivg/Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
http://www.santenews.eu/2011/10/20/recu ... ivg/Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Consultation médicale: Les temps d'attente plus dissuasifs que les coûts font valoir des professionnels de santé
Selon un sondage réalisé par l’institut CSA pour le compte de l’Union régionale des professionnels de santé (URPS) du Languedoc-Roussilon auprès de 1006 personnes, les temps d'attente seraient la première cause amenant à renoncer à consulter un médecin en France.
Pour Jean-Paul Ortiz, néphrologue et président de l’URPS, le problème des temps d'attente justifie "un plan Marshall pour aider les médecins à s’organiser pour faire face à une demande croissante". La solution serait "de favoriser les regroupements, les pôles de santé libéraux et les maisons de santé pluridisciplinaires".
Un sondé sur 3 disait rencontrer des difficultés pour consulter un généraliste et 43% un spécialiste. Ces difficultés ont déjà poussé une personne sur 10 à renoncer à consulter leur généraliste et une personne sur 5 à consulter un spécialiste. Les champions de la dissuasion sont les ophtalmos, suivis de loin par les gynécos et les dermatos.
Seuls 3% des répondants, et 6% quand il s’agit des spécialistes, jugaient le coût des consultations dissuasif. C’est la cinquième difficulté citée. Un récent sondage rapportait des résultats différents selon lesquels 30% des Français avaient déjà renoncé à aller voir le médecin en raison des coûts.
"Dans notre région, qui me semble assez représentative de la France entière", considère le Dr Ortiz dont les propos sont rapportés par Le Figaro, "les facteurs financiers et géographiques sont finalement assez marginaux lorsqu'il s'agit d'expliquer les difficultés d'accès aux soins des patients". "Il y a clairement, sur certaines spécialités très demandées, comme l'ophtalmologie, la dermatologie ou la gynécologie, un problème d'offre : les médecins ne sont pas assez nombreux. Mais c'est aussi un problème organisationnel. Les médecins passent trop de temps à gérer des tâches administratives car ils n'ont pas les moyen d'avoir un secrétariat", explique-t-il.
PsychomédiaÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Selon un sondage réalisé par l’institut CSA pour le compte de l’Union régionale des professionnels de santé (URPS) du Languedoc-Roussilon auprès de 1006 personnes, les temps d'attente seraient la première cause amenant à renoncer à consulter un médecin en France.
Pour Jean-Paul Ortiz, néphrologue et président de l’URPS, le problème des temps d'attente justifie "un plan Marshall pour aider les médecins à s’organiser pour faire face à une demande croissante". La solution serait "de favoriser les regroupements, les pôles de santé libéraux et les maisons de santé pluridisciplinaires".
Un sondé sur 3 disait rencontrer des difficultés pour consulter un généraliste et 43% un spécialiste. Ces difficultés ont déjà poussé une personne sur 10 à renoncer à consulter leur généraliste et une personne sur 5 à consulter un spécialiste. Les champions de la dissuasion sont les ophtalmos, suivis de loin par les gynécos et les dermatos.
Seuls 3% des répondants, et 6% quand il s’agit des spécialistes, jugaient le coût des consultations dissuasif. C’est la cinquième difficulté citée. Un récent sondage rapportait des résultats différents selon lesquels 30% des Français avaient déjà renoncé à aller voir le médecin en raison des coûts.
"Dans notre région, qui me semble assez représentative de la France entière", considère le Dr Ortiz dont les propos sont rapportés par Le Figaro, "les facteurs financiers et géographiques sont finalement assez marginaux lorsqu'il s'agit d'expliquer les difficultés d'accès aux soins des patients". "Il y a clairement, sur certaines spécialités très demandées, comme l'ophtalmologie, la dermatologie ou la gynécologie, un problème d'offre : les médecins ne sont pas assez nombreux. Mais c'est aussi un problème organisationnel. Les médecins passent trop de temps à gérer des tâches administratives car ils n'ont pas les moyen d'avoir un secrétariat", explique-t-il.
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INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Le réchauffement climatique fait rétrécir les êtres vivants
Le réchauffement climatique a de multiples conséquences qui mènent au rétrécissement de la taille des être vivants. Que ce soit à cause de la raréfaction de l'oxygène dissous dans l'eau ou de la sécheresse, la grande majorité des organismes semble s'adapter avec une croissance moindre.
Les impacts nocifs du réchauffement climatique sont multiples : l’acidification des océans, la fonte de la banquise, etc. Tous ces changements environnementaux ont évidemment une incidence sur les organismes vivants qui vivent au sein de ces écosystèmes. Soit ils tentent de s’adapter, soit ils sont amenés à disparaître.
Les scientifiques s’intéressent donc de près à la façon dont certains organismes parviennent à s’adapter au changement climatique. Un de ces mécanismes semble être la diminution de la taille de l’organisme, selon une compilation d’études publiée dans Nature Climate Change et réalisée par deux chercheurs de l’université de Singapour, Jennifer Sheridan et David Bickford.
Rétrécissement en cascade
Le processus est assez simple à comprendre. Plus la température augmente, plus la sécheresse s’installe, privant les végétaux d’une ressource indispensable à leur croissance (voie 1 du schéma), malgré une augmentation de la concentration en dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Face à cette contrainte environnementale, soit les plantes s’adaptent, soit elles en sont incapables et finiront pas mourir. Cette adaptation peut se traduire par une modification du développement et in fine, par une réduction de la taille de l’organisme. Ainsi, la croissance demande moins d’énergie, donc moins de ressource alimentaire.
On imagine assez facilement que ce phénomène puisse s’appliquer aux maillons suivants dans la chaîne alimentaire. Avec une réduction de la taille de leur « proie », ces animaux auront deux solutions : accéder à davantage de ressources ou bien rapetisser également (à condition qu’ils en aient les moyens génotypiques).
Les différentes voies menant à un rétrécissement des êtres vivants à cause du réchauffement climatique. © Sheridan et Brickford 2011, Nature Climate Change - adaptation Futura-Sciences
Ce phénomène s’appliquerait même aux espèces à sang froid dont le métabolisme dépend pourtant d’un accroissement de la température. Ceci peut s'expliquer de deux façons.
Première possibilité, afin de compenser cette augmentation (voie 2 du schéma), l'animal peut apporter plus de ressource alimentaire à son organisme. Dans le cas où il en est incapable, il va rétrécir.
Autre possibilité, lorsque la température augmente, ces animaux grandissent plus vite (voie 3 du schéma), mais arrivent à maturité sexuelle encore plus rapidement, ce qui résulte en fin de compte à une diminution générale de la taille de l'animal. C'est la règle température-taille (TSR pour temperature-size rule).
Une augmentation de 2 °C fait rétrécir les poissons de 6 à 22 %
Selon Jennifer Sheridan et David Bickford, des expériences ont montré qu’une augmentation de la température de 2 degrés provoque une diminution de la taille des fruits de 3 à 17 % et de 6 à 22 % chez les poissons. Ce qui confirme l’étude de Martin Daufresne, du Cemagref, parue dans Pnas l’an dernier et qui suggérait que l'amoindrissement de la quantité d'oxygène dissous dans l'eau pouvait mener à une diminution de la taille des poissons (voie 4 du schéma).
Ce phénomène pourrait-il atteindre les humains ? Peut-être pas, puisque nous ne répondons pas aux pressions environnementales de la même manière que les autres organismes vivants. Mais en revanche, l’Homme est le dernier maillon de la chaîne alimentaire. De même qu’une raréfaction des herbivores pourrait, à terme, avoir un impact sur la quantité de ressources disponibles, la diminution de la taille des organismes représenterait autant de nourriture perdue pour l’Homme. Mais il n’est pas nouveau que l’augmentation de la température et la sécheresse provoquent une raréfaction des ressources alimentaires.
Futura sciencesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le réchauffement climatique a de multiples conséquences qui mènent au rétrécissement de la taille des être vivants. Que ce soit à cause de la raréfaction de l'oxygène dissous dans l'eau ou de la sécheresse, la grande majorité des organismes semble s'adapter avec une croissance moindre.
Les impacts nocifs du réchauffement climatique sont multiples : l’acidification des océans, la fonte de la banquise, etc. Tous ces changements environnementaux ont évidemment une incidence sur les organismes vivants qui vivent au sein de ces écosystèmes. Soit ils tentent de s’adapter, soit ils sont amenés à disparaître.
Les scientifiques s’intéressent donc de près à la façon dont certains organismes parviennent à s’adapter au changement climatique. Un de ces mécanismes semble être la diminution de la taille de l’organisme, selon une compilation d’études publiée dans Nature Climate Change et réalisée par deux chercheurs de l’université de Singapour, Jennifer Sheridan et David Bickford.
Rétrécissement en cascade
Le processus est assez simple à comprendre. Plus la température augmente, plus la sécheresse s’installe, privant les végétaux d’une ressource indispensable à leur croissance (voie 1 du schéma), malgré une augmentation de la concentration en dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Face à cette contrainte environnementale, soit les plantes s’adaptent, soit elles en sont incapables et finiront pas mourir. Cette adaptation peut se traduire par une modification du développement et in fine, par une réduction de la taille de l’organisme. Ainsi, la croissance demande moins d’énergie, donc moins de ressource alimentaire.
On imagine assez facilement que ce phénomène puisse s’appliquer aux maillons suivants dans la chaîne alimentaire. Avec une réduction de la taille de leur « proie », ces animaux auront deux solutions : accéder à davantage de ressources ou bien rapetisser également (à condition qu’ils en aient les moyens génotypiques).
Les différentes voies menant à un rétrécissement des êtres vivants à cause du réchauffement climatique. © Sheridan et Brickford 2011, Nature Climate Change - adaptation Futura-Sciences
Ce phénomène s’appliquerait même aux espèces à sang froid dont le métabolisme dépend pourtant d’un accroissement de la température. Ceci peut s'expliquer de deux façons.
Première possibilité, afin de compenser cette augmentation (voie 2 du schéma), l'animal peut apporter plus de ressource alimentaire à son organisme. Dans le cas où il en est incapable, il va rétrécir.
Autre possibilité, lorsque la température augmente, ces animaux grandissent plus vite (voie 3 du schéma), mais arrivent à maturité sexuelle encore plus rapidement, ce qui résulte en fin de compte à une diminution générale de la taille de l'animal. C'est la règle température-taille (TSR pour temperature-size rule).
Une augmentation de 2 °C fait rétrécir les poissons de 6 à 22 %
Selon Jennifer Sheridan et David Bickford, des expériences ont montré qu’une augmentation de la température de 2 degrés provoque une diminution de la taille des fruits de 3 à 17 % et de 6 à 22 % chez les poissons. Ce qui confirme l’étude de Martin Daufresne, du Cemagref, parue dans Pnas l’an dernier et qui suggérait que l'amoindrissement de la quantité d'oxygène dissous dans l'eau pouvait mener à une diminution de la taille des poissons (voie 4 du schéma).
Ce phénomène pourrait-il atteindre les humains ? Peut-être pas, puisque nous ne répondons pas aux pressions environnementales de la même manière que les autres organismes vivants. Mais en revanche, l’Homme est le dernier maillon de la chaîne alimentaire. De même qu’une raréfaction des herbivores pourrait, à terme, avoir un impact sur la quantité de ressources disponibles, la diminution de la taille des organismes représenterait autant de nourriture perdue pour l’Homme. Mais il n’est pas nouveau que l’augmentation de la température et la sécheresse provoquent une raréfaction des ressources alimentaires.
Futura sciencesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
INFIRMIERE D.E