Actualités 2012

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Courbevoie : une grand-mère attachée par sa famille

La garde à vue de deux sexagénaires et de leur fils a été prolongée, hier, à Courbevoie. Ils sont soupçonnés d’avoir maltraité leur mère et grand-mère en l’attachant sur une chaise longue.

Lundi midi, une femme de 83 ans était découverte, ligotée, au domicile qu’elle partage avec son ex-belle fille et son petit-fils âgé d’une vingtaine d’années. Son fils, un homme de 60 ans déjà connu des services de police, occupait lui aussi régulièrement l’appartement, bien que divorcé depuis plusieurs années.
La victime habitait depuis environ six mois dans ce logement au premier étage d’un bâtiment qui en compte cinq. Depuis quelques jours, une fuite d’eau imposait l’intervention d’un plombier. C’est ce hasard qui a lui valu d’être découverte par la gardienne accompagnée de l’artisan.

« Nous sommes montés peu avant midi, se souvient la gardienne. A priori, il n’y avait personne mais on a entendu des gémissements et des toussotements. Nous sommes entrés avec mon double des clés et on l’a vue, attachée sur une sorte de chaise longue derrière la porte de la salle à manger. Elle avait un peu de sang aux lèvres. On est restés tétanisés avant d’appeler les secours. »

Choquée, affaiblie, l’octogénaire a été emmenée au centre hospitalier de Neuilly-Courbevoie. Hier, l’hypothèse d’un agresseur extérieur était écartée par les enquêteurs. A l’inverse, la piste familiale est une quasi-certitude. Lundi, les policiers du commissariat ont cueilli les trois suspects dans l’après-midi quand ils ont réintégré leur logement.

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’octogénaire souffrait d’incontinence. Si cette pathologie est fréquente à un âge avancé, elle est aussi un véritable calvaire pour les proches. C’est, semble-t-il, ce qui a poussé son fils à l’attacher la nuit sur un transat afin qu’elle ne souille pas les draps de son lit. Elle était maintenue avec une ceinture de robe de chambre et une écharpe. D’après les constatations, les liens, sans être très serrés, suffisaient à entraver la victime. Celle-ci présentait par ailleurs un hématome sur une joue, mais seuls les examens du centre médico-judiciaire de Garches permettront d’en établir la cause.

Hier matin, tout l’immeuble bruissait de cette affaire. « La découvrir comme ça a été un tel choc, je n’en ai pas dormi de la nuit… » soupire la gardienne. Si chacun a son commentaire, un élément est absolument certain : le fils de la victime n’était pas apprécié. « Il était bruyant, colérique, agressif, franchement pas aimable. Il s’énervait pour un rien », lâche un voisin.

« On a déjà appelé la police à cause de lui. A la fin, j’avais peur d’eux », ajoute un autre. « La vieille dame n’était pas là depuis très longtemps. C’est curieux qu’elle ait été hébergée chez son ancienne belle-fille. On ne la voyait quasiment jamais, résume une locataire. En fait, ces gens, on les croisait mais sans les connaître. Ils ne parlaient avec personne. »



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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Savez-vous que les règles d’orthographe ont changé ?

Depuis 1990, on ne doit plus écrire nénuphar mais nénufar. Pourtant, cette réforme, qui introduit d’autres changements, n’est pas vraiment appliquée. Notamment… dans les manuels scolaires.

Delphine Guichard, institutrice dans le Loiret, a décidé de mettre les points sur les i. Lassée de constater que la plupart des manuels scolaires ne tenaient pas compte de la réforme de l’orthographe, elle vient de lancer sur son blog, Charivari à l’école, un manifeste invitant ses collègues à écrire aux éditeurs pour leur demander d’appliquer enfin les nouvelles règles.
Dans une logique de simplification approuvée par l’Académie française, l’orthographe avait été en partie revue et corrigée en 1990, faisant par exemple disparaître l’accent circonflexe sur le i et le u, métamorphosant nénuphar en nénufar.

Problème : ces nouvelles règles ne sont jamais entrées dans les mœurs. Ce sont pourtant elles que les professeurs, conformément aux instructions officielles, sont censés transmettre à leurs élèves. Un « Bulletin officiel » (BO) du ministère de l’Education de juin 2008 stipule clairement qu’à l’école « l’orthographe révisée est la référence ».
Seulement voilà, rares sont les manuels, dans le primaire comme dans le secondaire, à s’être adaptés à ces directives. Et c’est bien ça qui « agace » Delphine Guichard. Elle a noté que dans le manuel de français de CE1 d’Hachette Education qui affiche pourtant sur la couverture « Nouvelle édition. Programmes 2008 », le nom « maîtresse » prend encore un accent circonflexe. Ou que dans le livre de mathématiques de CE2 d’Hatier, des traits d’union manquent à l’appel dans les nombres composés. « Les rectifications ne sont déjà pas très faciles à faire passer. Si, en plus, les élèves et leurs parents ont le sentiment que nous disons le contraire de ce qui est écrit dans le manuel, la tâche est encore plus grande. Les correcteurs orthographiques sont à jour, les dictionnaires commencent à l’être, alors pourquoi pas les manuels? » s’étonne l’enseignante, qui a sa petite idée : « Les éditeurs savent que la réforme n’est pas très populaire chez les profs. Ils pensent que, s’ils l’appliquent, ils ne choisiront pas leurs bouquins. »

Sylvie Marcé, vice-présidente du Syndicat national de l’édition, à la tête du groupe des éditeurs scolaires, réfute cet argument. « Il n’y a pas de front du refus face à ces nouvelles règles mais une introduction progressive au rythme des usages courants. Pour que cette réforme puisse s’appliquer vraiment, il faudrait un message directif plus fort des autorités. Si elle doit s’imposer, elle doit s’imposer partout, dans les journaux, les livres… », insiste celle qui est aussi patronne des Editions Belin.

Les nouvelles règles soulèvent aussi un autre problème pour les éditeurs. « Enormément de nos livres sont construits à partir de textes d’auteurs. Est-ce qu’on modifie ceux-ci pour les adapter aux nouvelles règles? » poursuit-elle. La maison d’édition Bordas a tranché. Dans sa réponse envoyée aux enseignants qui ont déjà suivi l’appel à la mobilisation de Delphine Guichard, Bordas explique : « Afin de ne pas confronter les élèves à des mots écrits sous deux formes différentes, le choix a été fait d’unifier l’orthographe des mots selon les normes traditionnelles. » En clair : de ne pas tenir compte de la réforme !

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Re: Actualités concours 2012

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Le don de sang "éthique" préservé en France

Le Point.fr - Publié le 07/11/2011 à 09:41 - Modifié le 08/11/2011 à 13:31
Comme l'annonçait Le Point.fr lundi, le gouvernement avait envisagé d'importer du plasma issu de dons rémunérés. Il a finalement reculé.


Le ministère de la Santé a finalement tranché : le don du sang en France restera "éthique". Comme le révélait lundi Le Point.fr, alors que l'Hexagone risque une pénurie de plasma, le ministère de la Santé a bien envisagé d'importer ce produit sanguin de l'étranger. Cela aurait été une première en France, où le don de sang est extrêmement encadré, en particulier depuis l'affaire du sang contaminé, et notamment régi par un principe - jusqu'ici - inaltérable : la gratuité. Un principe qui fonde l'essence même du don "éthique" français.


Mais devant le tollé suscité par cette hypothèse, jusque-là non révélée, le gouvernement a reculé. Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, s'est montré rassurant, mardi sur France 2 : "Les conditions de dons à l'étranger ne respectent pas les principes français (don anonyme et gratuit)." Et d'affirmer avoir saisi le Haut Conseil de santé publique afin qu'il donne "un avis précis sur comment se fournir dans les mois à venir", "si jamais les problèmes" d'approvisionnement demeurent.

Gratuité

Pour pallier le risque de pénurie, l'Établissement français du sang (EFS), établissement public opérateur de la transfusion sanguine en France, avait proposé plusieurs scénarios qui permettaient d'éviter l'importation de plasma. Mais le ministère de la Santé, qui n'en a validé aucun à ce jour, s'était dans un premier temps orienté vers cette option. Une réflexion assez avancée, à tel point que les organisations syndicales de l'EFS avaient été averties dès le 4 novembre de la probable décision du ministère.


La France se serait alors tournée vers une entreprise basée en Suisse, Octapharma. Mais celui qui se revendique "leader européen des médicaments dérivés du plasma" ne peut garantir que son plasma est "100 % éthique", puisqu'il est en partie obtenu par des dons rémunérés. Un problème à même de remettre en cause ce principe fondateur de santé publique auquel les donneurs et le personnel travaillant en transfusion sont très attachés.

Car l'objectif de la gratuité est double. D'abord affirmer un choix philosophique : le corps ne peut se vendre, il est inaliénable, seul un don est possible. Mais aussi optimiser la sécurité : si le don de sang était rémunéré, il serait à craindre que certains donneurs, motivés par l'appât du gain, ne biaisent leurs réponses au questionnaire et à l'entretien préalable au prélèvement. Or celui-ci permet au médecin de déceler de potentiels risques pour le donneur ou pour la personne à qui est destiné le sang recueilli. La règle de la gratuité n'a ainsi jamais été remise en cause depuis la première loi régissant la transfusion sanguine, en 1952.


Pénurie

Le risque de pénurie n'est pas pour autant résolu. La France "fabrique" son propre plasma, en le rendant, après prélèvement, inoffensif sur le plan viral. Le plasma peut être "inactivé" par trois méthodes. La première, utilisée pour 75 % du plasma français et appelée SD, n'est possible que grâce au "solvant détergent" produit dans une usine située à Bordeaux... qui est actuellement en arrêt technique. Une autre possibilité est de traiter le plasma au bleu de méthylène (BM) : une méthode caduque depuis une décision publiée dans le JO du 3 novembre dernier, interdisant le "plasma bleu". L'arrêt concomitant de la fabrication de ces deux plasmas conduit donc inévitablement à une pénurie.

La Direction générale de la Santé (DGS) précisait mardi que la France disposait de stocks de plasma thérapeutique "nécessaires pour répondre à tous les besoins". Mais afin de garantir le maintien de ces stocks à un niveau adéquat, il a été demandé à l'EFS d'étendre la production de plasma IA, obtenu par la troisième méthode d'inactivation. Parallèlement, la DGS explique que la production et la cession de plasma BM, qui reste autorisée jusqu'au 1er mars 2012, va se poursuivre. En attendant de trouver une solution pérenne, qui garantisse un plasma 100 % éthique.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

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Tous malades pour les labos

Le Point.fr - Publié le 07/11/2011 à 12:32
Un documentaire mardi sur Arte montre que l'industrie pharmaceutique, faute d'inventer de nouveaux médicaments, invente... des maladies.

Maladies à vendre est un documentaire édifiant à regarder absolument demain mardi à 21 h 40 sur Arte pour devenir des "acteurs de santé" responsables, informés des manipulations possibles. Du cholestérol trop élevé à la dysfonction érectile en passant par la dépression et le trouble bipolaire, ce document démontre les stratégies mises en oeuvre, avec la complicité plus ou moins passive des experts médicaux et des autorités de santé, pour nous transformer en consommateurs de médicaments. Mikkel Borch-Jacobsen (philosophe et historien de la psychiatrie, professeur à l'université de Washington) et Anne Georget y interrogent de nombreux experts.

"La promotion de maladie, appelée condition branding par les spécialistes, est en passe de changer la médecine moderne en une vaste entreprise de marketing où la science est mise au service de l'industrie, et non plus des patients", dénoncent-ils. Exemple avec le Prozac, ce traitement de la dépression. Alors qu'on arrive en bout de brevet, il faut lui trouver une nouvelle indication. Une idée fuse : le syndrome dysphorique prémenstruel ! Un mot grec pour décrire un phénomène connu depuis toujours chez les femmes : un peu de tension, d'irritation, voire d'angoisse avant les règles.

"Diaboliquement malin" (professeur Philippe Even)


Le professeur Philippe Even, ancien doyen de la faculté Necker et coauteur avec le professeur Bernard Debré d'un récent rapport sur les médicaments, raconte : "Cent articles sont publiés sur le sujet pendant un an dans trente journaux. Des visiteurs médicaux vont distribuer des extraits pour apprendre aux médecins ce syndrome qu'ils ne connaissaient pas. Puis apparaît la solution : la nouvelle molécule... C'est la même que le Prozac, exactement, sauf la couleur. Qu'on va vendre quatre fois plus cher. C'est bien normal, puisqu'on ne se traite que pendant cinq jours par mois. Il faut rentrer dans ses frais. Voilà ! C'est renversant et diaboliquement malin."

Autre exemple, développé par le docteur Bruno Toussaint, le directeur de la rédaction de la revue Prescrire. Il concerne cette fois non plus la création d'une nouvelle maladie, mais l'élargissement du marché des médicaments destinés à traiter l'hypertension artérielle. Car plus on abaisse le seuil choisi pour parler de maladie, plus le nombre de "clients" augmente. En pratique, si 1 000 adultes qui ont une hypertension (une tension supérieure à 16/9) prennent bien leur traitement, 10 à 20 auront évité un accident cardio-vasculaire au bout de 4 à 5 ans. "Pour ces personnes-là, c'est très bien", affirme Bruno Toussaint. "Mais, la grande majorité des personnes auront pris le médicament, sans bénéfice pour leur santé. Bénéfice pour la firme, oui. Et si on baisse encore le seuil de l'hypertension, on va traiter encore plus de gens qui auront encore moins de bénéfices. Par contre, on va augmenter le nombre de gens exposés aux effets indésirables des médicaments."


Statines pour tous


Même chose pour le taux de cholestérol. Que celui-ci augmente avec l'âge est normal. "En poussant les choses à l'extrême, l'industrie pharmaceutique a réussi à nous convaincre que le taux de cholestérol des gens de 25 ans doit être la norme pour tous", regrette le docteur David Healy, historien de la psychopharmacologie et professeur à l'université de Cardiff. "Mais, en prenant ce taux pour référence, on constate que 95 % des Français et des Allemands, par exemple, sont techniquement malades. Du point de vue de l'industrie, c'est merveilleux, c'est un marché phénoménal." D'ailleurs, les experts dénoncent la "mafia du cholestérol", qui conduit les médecins à prescrire des traitements (statines) à des personnes qui devraient juste bouger plus et manger moins...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

[EN CHIFFRE] 67% de neurones en plus

Les enfants autistes auraient un cerveau plus gros et plus de neurones dans certaines zones cérébrales établit une étude préliminaire.
« A notre connaissance, cette étude représente le premier test quantitatif direct et une confirmation de la théorie selon laquelle une surabondance pathologique de neurones dans des régions critiques du cerveau est présente dès le plus jeune âge chez les autistes » écrivent les auteurs de ce travail dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).
Une recherche préliminaire puisqu’elle n’a porté que sur treize jeunes sujets âgés de 16 ans dont le cerveau a été examiné après leur décès. Elle montre que les sept enfants souffrant d’autisme avait 67% de neurones en plus dans le cortex préfrontal, une zone du cerveau dévolue au langage, à la communication et plus largement aux comportements sociaux, à l’humeur et à l’attention.
Les chercheurs ont également constaté que le poids du cerveau des sujets autistes était de 17,6 pour cent plus important par rapport à la moyenne de référence pour cet âge tandis que les cerveaux des sujets sains étaient de taille normale.
Le nombre de sujets impliqués dans l’étude ne permet pas de tirer des conclusions avertissent les auteurs. Il est donc trop tôt pour conclure que cet excès de neurones cause les troubles de comportement observés dans les atteintes autistiques.

J.I.
Sciences et Avenir.fr
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Infarctus : baisse du nombre de cas en France

Le nombre d’infarctus en France aurait diminué d’environ 20% entre 2000 et 2007. C’est ce que révèle une étude menée par l’Institut de veille sanitaire (InVS) et qui vient de paraître dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire. D’après les experts, cette diminution s’expliquerait en partie par une meilleure prise de conscience de la population et un changement en profondeur du mode de vie.
A travers le monde, les maladies cardiaques et cardiovasculaires sont une des principales causes de mortalité, et cela même si depuis une trentaine d’années, leur fréquence décroît régulièrement. La France n’échappe pas à la règle. Afin de faire un état des lieux des cas d’infarctus dans l’Hexagone et de leur impact sur notre société, les chercheurs de l’InVS ont fait une étude portant sur trois grandes villes française : Lille, Strasbourg et Toulouse.
Ainsi, les chercheurs ont observé qu’entre 2000 et 2007, le taux d’infarctus et de décès dus à des maladies coronariennes a diminué d’environ 20 %. Cette tendance à la diminution des cas est particulièrement significative chez les femmes et chez les plus de 55 ans. Ils ont aussi constaté qu’il existait bien une disparité Nord-Sud. Les Lillois sont proportionnellement plus sujet aux accidents cardiovasculaires que les Toulousains.
Les experts de l’InVS ont ainsi estimé que depuis le début des années 2000, le nombre d’infarctus chez les hommes a baissé de 5 % et de 6 % chez les femmes. Cette tendance, observée sur l’ensemble des pays d’Europe de l’Ouest, pourrait notamment s’expliquer par la baisse significative de certains facteurs de risques, tels que l’excès de cholestérol, l’hypertension artérielle et le tabagisme. Devant ce constat, qui illustre une vraie prise conscience du grand public de l’impact de certaines habitudes néfastes pour la santé, les chercheurs estiment qu’il est important de continuer à informer la population tout en réaffirmant les messages de prévention….

Article écrit le 2011-11-09 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Paludisme : découverte d’un facteur clé dans l’infection

Le blocage d’une seule protéine de surface des globules rouges empêche le parasite de pénétrer à l’intérieur des cellules.
Un récepteur de surface universel
Dans la revue Nature, des chercheurs du Wellcome Trust Sanger Institute, en Angleterre, révèlent une découverte clé qui permet de comprendre comment le parasite responsable de la forme la plus dangereuse du paludisme, le Plasmodium falciparum, envahit les globules rouges humains. Leur recherche montre que le Plasmodium pénètre dans les cellules par l’intermédiaire d’un seul récepteur présent à la surface des globules rouges.
Auparavant, les chercheurs pensaient que le Plasmodium pénétrait à l'intérieur des cellules en se liant à plusieurs protéines de surface. Cet envahissement est une étape clé du cycle du parasite, il est responsable des symptômes et de la mortalité du paludisme. Bien que plusieurs récepteurs cellulaires aient été identifiés sur les globules rouges, aucun ne s’avérait jusqu’à présent indispensable. La découverte d’un tel récepteur ouvre de nouvelles pistes pour la mise au point d’un vaccin.
«Nos résultats étaient inattendus et ont complètement changé la façon dont nous voyons le processus d'invasion», explique le Dr Gavin Wright, un des auteurs de l’étude. «Notre recherche semble avoir révélé le talon d'Achille du mécanisme permettant l’infection des cellules rouges sanguines. »
En plus de la découverte du récepteur, les chercheurs ont aussi prouvé que le fait de le bloquer perturbe complètement l’entrée du parasite dans le globule rouge. Cela s’est avéré vrai pour toutes les souches testées, démontrant ainsi que ce récepteur est une voie d’entrée universelle.
«En identifiant un récepteur unique qui semble être indispensable pour que les parasites puissent envahir les globules rouges, nous avons également identifié une piste évidente et très excitante pour le développement de vaccins», a déclaré le Dr Julian Rayner, co-auteur de l’étude.
Des espoirs pour plusieurs candidats vaccins
Le paludisme qui tue près d’un million de personnes par an constitue un problème majeur de santé à l’échelle de la planète. La mise en place des mesures de lutte contre les moustiques et un meilleur accès aux traitements ont considérablement fait reculer la maladie depuis dix ans. Mais c’est la vaccination, avec une substance provoquant une forte immunisation, qui permettra de donner un coup d’arrêt définitif à la propagation du paludisme.
Ces derniers mois deux candidats vaccins ont obtenu des résultats encourageants. L’un d’eux, le RTS-S , développé par le laboratoire GSK, qui cible une protéine de surface du parasite a montré une efficacité proche de 50% pour la protection des enfants dans un essai dont les résultats ont été publiés récemment dans le New England Journal of Medicine.
L’autre, le MPS3, mis au point par un chercheur Français, Pierre Druilhe, vise également une protéine de surface du parasite. Il a été fabriqué à partir d’anticorps présents dans le sang de villageois Sénégalais résistants au paludisme. Des essais récents ont aussi fait état de résultats encourageants même s’ils ont porté sur un nombre de sujets réduits.

Toutefois, la protection procurée par un vaccin anti-paludisme devrait dépasser 70% d'efficacité pour qu’il puisse réellement contribuer à l’éradication de la maladie. La découverte de ce récepteur universel ouvre la voie vers la mise au point d’un tel médicament.

J.I.
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Bisphénol A : une interdiction inapplicable ?

Alors que le 12 octobre dernier, l’Assemblée nationale a voté l’interdiction du bisphénol A dans tous les contenants alimentaires d’ici à 2014, dans un rapport qui vient d’être publié, l’Académie nationale de médecine regrette cette décision qu’elle considère précipitée, bien qu’à terme, nécessaire.
Si les membres de l’Académie nationale de médecine souhaitent que des dispositions soient prises pour la mise en place de mesures de précaution pour les femmes enceintes, ils restent opposés à une interdiction totale de BPA dans les contenants alimentaires tant qu’il n’existe aucun produit fiable de substitution.
Interdit depuis mai 2010 dans la fabrication des biberons, le bisphénol A, présent notamment dans les bouteilles en plastique rigide, dans les canettes, et autres boîtes de conserve, a fait l’objet, en octobre dernier, d’un vote à l’Assemblée nationale, visant à l’interdire définitivement par la loi. C’est un rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses), paru le mois dernier, qui avait mis le feu aux poudres en soulignant l'effet toxique sur l’homme de ce composé chimique, même à de faibles doses. Ce document s’appuyait sur plusieurs études qui, d’une part, démontraient les effets nocifs de cette substance chimique sur la souris, et d’autre part, suspectaient cette dernière d'avoir des effets négatifs sur la fertilité féminine, les pathologies cardiovasculaires, et le diabète.
Le rapport des médecins de la rue Bonaparte estime qu’en effet, le BPA pourrait bien contribuer à une faible augmentation des cancers hormono-dépendants, principalement du sein et de la prostate, bien qu'on ne connaisse pas, pour l'instant, les mécanismes qui induiraient ce processus.
Toutefois, si à terme, l'Académie de médecine préconise l’interdiction de ce perturbateur endocrinien dans les contenants alimentaires et dans les amalgames dentaires, elle appelle les industriels à redoubler d’efforts pour trouver un substitut à ce composé chimique, ayant les mêmes caractéristiques techniques, mais totalement inoffensif pour l’organisme. Tant que ces conditions ne sont pas remplies, la décision de l’interdire semble prématurée…

Article écrit le 2011-11-10 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Premier essai français de thérapie génique pour une maladie rare de la vue

Depuis quelques jours, le Centre hospitalier universitaire de Nantes est le théâtre d’une première en thérapie génique. En effet, 9 patients atteints d’une amaurose congénitale de Leber, maladie rare de la rétine, viennent d’être inclus dans un essai clinique dont l’objectif est, à terme, de leur rendre une partie de la vision.
Maladie rare qui touche actuellement entre 1 000 et 2 000 français, l'amaurose congénitale de Leber (ACL) se caractérise par un endommagement progressif de récepteurs lumineux de la rétine. Très vite, dès les premiers mois après la naissance, les capacités visuelles du nourrisson vont décliner pour être réduites à néant l’âge adulte (20- 30 ans). De nos jours, cette pathologie est la première cause de cécité chez l’enfant. Pour l’instant, il n’existe aucun traitement.
Au cours des dernières décennies, de nombreux travaux ont permis d’établir que plusieurs mutations touchant un certain nombre de gènes spécifiques, étaient impliqués dans le développement de l’ALC. Fabienne Rolling, directrice de recherche à l’Inserm, Michel Weber et Guylène Le Meur du CHU de Nantes, se sont particulièrement intéressés au gène RPE65 qui code une protéine spécifiquement exprimée dans l’épithélium rétinien, et qui joue un rôle dans la synthèse du pigment indispensable à la vision. 8 à 16 % des cas d'ACL sont dus à une modification de ce gène.
Forts de ce constat, les chercheurs ont souhaité mettre en place un essai clinique par thérapie génique. En 2006, des tests ont été effectués sur des chiens touchés par cette maladie. Très vite, ces derniers ont retrouvé la vue. Cinq ans plus tard, les chercheurs sont enfin prêts à lancer un essai clinique de phase I-II sur l’homme. Les 9 patients qui viennent d’être inclus devraient recevoir, dans les mois à venir, une bonne copie du gène en question, via un vecteur AAV (adeno-associated virus) conçu par la plateforme Atlantic BIO GMP, basée à Saint-Herblain. Le principal objectif de la manœuvre est de vérifier que le traitement est bien toléré.
Des résultats obtenus en 2009 par une équipe américaine sur 12 patients ayant été soumis aux mêmes types de thérapie, avaient montré une nette amélioration de la vue, avec notamment, une sensibilité accrue à la luminosité. Les chercheurs français sont donc plutôt optimistes quant à la suite de leurs travaux….

Article écrit le 2011-11-09 par Olivier frégaville-Arcas - Information hospitalièreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Message par missdu33 »

Le vaccin anti-grippe fait un peu moins peur

Par le figaro.fr - le 09/11/2011

Dédaigné par beaucoup de Français après la polémique sur la vaccination contre la grippe A, le vaccin contre la grippe saisonnière reste recommandé pour les populations à risque.
Les premières semaines de la campagne de vaccination contre la grippe montrent un «léger» regain d'affection des Français pour le vaccin, après un déclin exceptionnel de 20% observé l'hiver dernier en contrecoup de la pandémie H1N1 de l'hiver 2009-2010, ont indiqué les professionnels lors d'un colloque mercredi.
Depuis le début de la campagne de vaccination fin septembre, 5,5 millions de doses de vaccins ont été distribuées, ce qui représente un «niveau légèrement supérieur à l'année dernière», a indiqué le professeur Bruno Lina, qui préside le conseil scientifique du Groupe d'expertise et d'information sur la grippe (Geig).
Pour l'instant, l'activité des trois virus grippaux (A, H3N2 et B) qui circulent cette année reste «faible» et «modeste» selon les deux réseaux de vigilance français, Sentinelles et Grog. Parmi eux se trouve le virus de la pandémie H1N1, devenu désormais un simple virus saisonnier, précise le Geig.
Quinze jours pour être immunisé
Selon le Pr Lina, la «relative incompréhension de la part la population sur la campagne de vaccination 2009 durant la pandémie» de grippe A explique la «défiance» développée à l'égard du vaccin par une partie de la population. Le H1N1 s'était en effet révélé bien moins grave qu'annoncé, avec «une surestimation claire du problème», reconnaît-il.
Mais cela ne doit pas faire oublier que la menace grippale demeure, précise le spécialiste. Certaines populations à risque sont particulièrement invitées à se protéger contre cette infection respiratoire aiguë : personnes âgées de plus de 65 ans, personnes porteuses d'une affection chronique respiratoire, cardiaque, métabolique, ou d'un déficit immunitaire, et depuis cette année, femmes enceintes et obèses. Pour toutes ces personnes, la prise en charge est de 100%.
En cas de vaccination, le risque d'être infecté par le virus de la grippe est diminué de 75 à 90%, rappelle sur son site le ministère de la Santé. Il faut compter une quinzaine de jours pour que l'immunité conférée par le vaccin ait le temps de s'établir mais il reste utile de se faire vacciner tant que le pic épidémique n'est pas passé. Il est par ailleurs nécessaire de se faire vacciner même si on l'a été l'année précédente, car les souches ayant servi à l'élaboration du vaccin diffèrent chaque année.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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missdu33
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Message par missdu33 »

Le scandale du sang pas indemnisé

Les victimes de l’hépatite C, contaminés par transfusion sanguine, dénoncent comme « une arnaque » la procédure censée les indemniser. Cette même procédure est prévue pour les victimes du Mediator…
Certains cèdent au découragement. Comme « Lily3378 » qui lance sur le forum internet Doctissimo : « Bonne continuation dans vos démarches, pour moi… j’arrête ! » D’autres victimes de l’hépatite C ont décidé de poursuivre le combat. A travers un collectif, ils envoient aujourd’hui une lettre ouverte (*) au président de la République réclamant son intervention.
C’est le volet méconnu du scandale du sang contaminé. En France, 600.000 personnes sont porteuses de l’hépatite C, la plupart par transfusion sanguine. L’an dernier, la ministre de la Santé de l’époque, Roselyne Bachelot, avait vendu une formule miracle pour indemniser les malades. En privilégiant le règlement à l’amiable plutôt que le contentieux judiciaire, la durée d’instruction des dossiers devait passer de sept ans, en moyenne, à six mois au maximum. L’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) allait gérer cela avec professionnalisme et humanité.
Un an après, les contaminés déchantent. Dans leur lettre au Président, ils décrivent des propositions d’indemnisation « allant de 1.000 à 9.800 € » (jusqu’à 20.000 selon notre propre recensement NDRL), « sommet de l’hypocrisie, la conjointe d’un hémophile s’est vue proposer une somme supérieure à son mari. »
"Une machine administrative qui broie"
Et la procédure supposée rapide se révèle beaucoup plus lente que prévu. « C’est vraiment de la poudre aux yeux, résume Me Florence Boyer, qui défend nombre de contaminés. L’Oniam réclame au compte-gouttes de nouveaux documents parfaitement inutiles. Cette méthode n’est pas neutre, car tant que le dossier n’est pas bouclé les victimes ne peuvent pas saisir la justice. Elles perdent un an de plus pour avoir accès aux juges. On se moque des victimes. » Même son de cloche chez l’avocat Thomas de Lataillade : « On nous balade. C’est une machine administrative qui nous broie. » « L’Oniam attend un an pour réclamer des pièces qu’il avait déjà, s’étonne Me Bénédicte Papin. C’est du temps de perdu pour des victimes qui ont une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Je me pose la question : attend-on le décès de ces personnes ? »
Les juges accordaient 10 fois plus
Surtout le montant des indemnisations est bien en dessous des espérances. En avril 2010, France-Soir révélait un document interne à l’Oniam qui prévoyait 47.000 € en moyenne, montant déjà estimé insuffisant par les victimes. On en est aujourd’hui bien loin. Ainsi, cette femme qui se voit accorder 15.000 € alors qu’elle souffre d’une hépatite C toujours active. C’est peu comparé aux 230.000 € octroyés par la Cour de cassation à un patient qui était à un stade peu évolué de la maladie. Le conseil d’Etat avait, lui, alloué à un patient contaminé mais sans avoir jamais développé la maladie 150.000 €…
Et puis il y a des différences de traitement entre les dossiers, comme ces trois frères souffrant des mêmes symptômes et se voyant proposer le premier 18.000 €, le second 7.300, le troisième 1.800…
Quand d’autres ne se voient pas refuser toute indemnisation. « J’ai un peu de mal à comprendre certaines expertises, avoue Me Boyer. Pour motiver un refus, l’Oniam sort de son chapeau une prescription de quatre ans qui n’a jamais été prévue par la loi… »
Les victimes de l’hépatite C ont toujours été les laissés pour compte du scandale du sang contaminé.
« Chez les transfusés, 15.000 personnes environ avaient attrapé le sida, ils étaient 200.000 pour l’hépatite C, estime une source proche du dossier. Les autorités nous avaient répondu : “On ne peut pas les indemniser, ils sont beaucoup trop nombreux !” »
"Des facteurs d’incompréhension"
Contacté hier, Erik Rance, le directeur de l’Oniam en poste depuis octobre dernier, assure qu’« il n’y a pas de problème mais des facteurs d’incompréhension ». « C’est une procédure qui vient de se mettre en place, c’est prématuré d’en tirer des conclusions. Le délai des six mois court à partir du moment où le dossier est complet. Or c’est compliqué car les cas remontent à longtemps, ça nous demande des recherches. La procédure de l’Oniam a débuté en juin 2010, nous sommes en novembre 2011, nous ne sommes pas tout à fait en dehors des clous. Cela prend tout de même beaucoup moins de temps que lorsqu’on passe devant les tribunaux. » Concernant les différences entre les dossiers, l’Oniam fait valoir « une vision individualisée de chaque dossier », le tout encadré par un référentiel « validé par des associations ». Pourtant un membre d’une de ces associations nous a avoué : « Les sommes sont dérisoires et on insiste pour que les victimes gardent le secret sur les offres qu’elles ont obtenues… »
A propos de la prescription, le directeur fait valoir une loi sur les établissements publics et remontant à 1968 alors qu’elle ne figurait pas dans la loi consacrée aux victimes de l’hépatite et remontant, elle, à décembre 2008… Enfin, sur les 1.500 demandes envoyées, depuis juin 2010, à l’Oniam, celle-ci n’a fait que 200 offres définitives, « 1.300 dossiers restent en stock », reconnaît l’établissement. L’Oniam a refusé de nous communiquer un montant moyen, ni même une fourchette de tarifs mais assure « avoir fait des offres à plus d’une centaine de milliers d’euros ». Sans dire combien de fois.

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Le gouvernement envisage une amende contre les arrêts maladie abusifs

Le gouvernement envisage d'infliger des amendes aux salariés ayant bénéficié d'un arrêt maladie injustifié, dans le cadre de la lutte contre la fraude sociale, a-t-on appris jeudi 10 novembre auprès du ministère du travail. "Un texte réglementaire est en cours de préparation et devrait sortir d'ici la fin de l'année", a indiqué le ministère, confirmant une information diffusée par Europe 1.
Actuellement, un salarié qui se se fait prescrire un arrêt de travail bénéficie d'indemnités journalières. En cas d'interruption prolongée, il passe alors devant un médecin-conseil de la Sécurité sociale qui peut mettre fin à ces indemnités s'il estime cet arrêt abusif.


Le projet gouvernemental vise à aller plus loin en infligeant au salarié une amende, afin qu'il rembourse une partie des indemnités journalières perçues avant sa visite auprès du médecin-conseil. Les modalités et le montant de ces sanctions n'ont pas encore été précisées, a-t-on indiqué au ministère du travail.

RESPONSABILITÉ DU MÉDECIN

En 2010, la Sécurité sociale a réalisé près de 400 millions d'économie en renforçant ses contrôles sur les arrêts maladie abusifs, une somme qui ne représente toutefois que 4,6 % du montant total des indemnités journalières versées.

La Fédération nationale des accidentés de la vie (Fnath), association de malades et de personnes handicapées, a vivement condamné ce projet d'amende, en affirmant que le médecin était le premier responsable en cas d'arrêt injustifié.

"Le gouvernement oublie de rappeler que ce sont les médecins qui prescrivent la durée des arrêts maladie : ce ne sont donc pas les malades qui doivent être tenus responsables d'un arrêt qui semblerait injustifié", a indiqué dans un communiqué la Fnath, en s'interrogeant sur les possibilités de recours.

"Si pénalités il doit y avoir, ce sont les médecins traitants qui doivent les subir. Ce n'est pas à la personne en arrêt de faire les frais d'une approche différente entre deux médecins sur l'opportunité et la durée de leur arrêt", poursuit l'association, qui revendique 200 000 adhérents.

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La taxe sur les nuitées en hôtel de luxe supprimée

Le secteur de l'hôtellerie de luxe semble avoir eu gain de cause. La nouvelle taxe sur les nuitées d'hôtels à plus de 200 euros sera supprimée, affirment les organisations patronales du secteur. Ils s'exprimaient à l'issue d'une rencontre avec le secrétaire d'Etat au tourisme, Frédéric Lefebvre.
Votée en septembre au Parlement, la taxe est entrée en vigueur au 1er novembre. L'annonce de sa suppression et des précisions sur l'assiette concernée par le relèvement de la TVA de 5,5 à 7 % ont conduit les syndicats à réaffirmer les promesses faites en 2009 sur l'emploi, les salaires et l'investissement. Si elle avait été maintenue, cette taxe se serait ajoutée à la hausse prévue de la TVA dans le secteur au 1er janvier, conformément aux annonces du premier ministre.

Dès l'annonce du plan d'économie , le groupe hôtelier Accor notamment, par la voix de son directeur général délégué, Yann Caillère avait demandé que hausse de TVA et taxe sur les nuitées se s'ajoutent pas.

Cette mesure devait compenser la perte de recettes de 90 millions d'euros due à l'abandon du relèvement de la TVA sur les parcs à thème, après la fronde d'élus voisins de parcs d'attraction – Jean-Pierre Raffarin en tête

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Re: Actualités concours 2012

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Précarité : Les familles aussi se retrouvent à la rue

Crise économique, crise du logement social, le nombre de familles sans domicile explose. Il dépasse désormais celui des personnes isolées à la rue.

Le candidat Sarkozy l’affirmait : « Si je suis élu, je veux que d’ici deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir. » Cette promesse de décembre 2006, n’a pas été tenue. Cinq ans plus tard, la foule des sans-abri continue d’enfler dans les coins sombres des villes. Tentes, bidonvilles, hébergement d’urgence, hôtel dans le meilleur des cas, angle de rue dans le pire, la situation s’aggrave de jour en jour. On en comptait 86.000 en 2001, ils sont aujourd’hui entre 100.000 et 130.000. Sans parler des 3 millions de mal-logés qui s’entassent par familles entières dans des caravanes, caves ou chambres insalubres louées à prix d’or par des marchands de sommeil. L’augmentation de 30 % consentie, en 2007, aux dispositifs d’accueil comme le Samu social n’aura pas suffi. Crise économique, crise du logement social, saturation des hébergements d’urgence… et manque de motivation du gouvernement, s’alarme le collectif d’associations Urgence, un toit.



« On a voté le droit au logement opposable, et on s’aperçoit que 28.000 à 30.000 personnes ont attendu six mois avant de passer en commission, puis, déclarées prioritaires, elles ont encore attendu six mois de plus avant qu’on leur donne un appartement », tempête Christophe Robert, porte-parole de la Fondation Abbé Pierre. « En 2009, Christine Boutin avait promis 5.000 logements ans le cadre de l’opération Solibail, il n’y en a que 1.400 », renchérit Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL (association Droit au logement). Il dénonce la recrudescence exceptionnelle des expulsions cette année, juste avant l’hiver, « 14.000 à Paris, un record ».

Des enfants dorment dehors
Christophe Robert rappelle, par ailleurs, qu’il existe plus de 2 millions de logements vacants en France appartenant à l’Etat, « sans compter les hôpitaux ou les préfectures désaffectés et vides. » La situation est d’autant plus préoccupante que les sans-abri ne sont plus ce qu’ils étaient. Elle est loin, désormais, l’image d’Epinal du bon vieux clochard avec sa brique de rouge, affalé dans un renfoncement. Selon le bilan d’activité du Samu social de Paris, le nombre de familles à la rue a explosé de 400 % en dix ans, et dépasse aujourd’hui, en nombre d’individus, celui des solitaires – 11.191 (soit 3.708 familles), contre 9.888. Des statistiques qui se basent sur les personnes hébergées, mais ne prennent pas en compte toutes celles qui n’ont pas réussi à joindre le 115 ou n’ont pas eu de réponse à leur demande. « On n’arrive à décrocher que 10 % des appels, et parmi ceux-là, deux tiers des sollicitations n’aboutissent pas, déplore Maeva Espinasse, ex-salariée du 115 et membre du collectif Urgence, un toit. Les chiffres sont très sous-évalués. »

Hélas, le rapport annuel du Secours catholique, dévoilé cette semaine, confirme la tendance. Près de 1,5 million de personnes en France ont bénéficié en 2010 de l’aide de l’association (+ 2,3 % par rapport à 2009), dont 702.000 enfants. Les familles représentent 52,7 % des cas. Conséquence de l’arrivée d’une immigration récente issue des pays de l’Est ou d’Afrique subsaharienne, une majorité de ces familles est étrangère, mais plus personne n’est à l’abri (lire le témoignage). Plus de 90 % des ménages rencontrés vivent au-dessous du seuil de pauvreté – établi par l’Insee à 954 euros. Pis, la moyenne des ressources est de 576 euros mensuels par ménage. Et la baisse annoncée des crédits européens pour le financement des associations distribuant de la nourriture aux plus démunis risque de faire empirer les choses.

Derrière les chiffres abstraits, ce sont des drames humains qui se jouent. Mardi dernier, une jeune Française de 38 ans, vivant depuis peu sous une tente dans le XIVe arrondissement de Paris, accouchait dehors et perdait son bébé. Pourtant, dans Le Monde du 20 juillet, Benoist Apparu, le ministre du Logement, ne déclarait-il pas : « Il est hors de question qu’une seule famille se retrouve à la rue. Un enfant ne dort pas dehors, en France, en 2011 »

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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Maltraitance : L'hôpital de Clermont montré du doigt

L'établissement psychiatrique de Clermont dans l'Oise a été épinglé pour maltraitance dans un rapport datant de 2010.

Des conditions d'hébergement dignes d'un asile du XIXe siècle. C'est ce qui ressort de la description de l'hôpital de Clermont, dans l'Oise, faite dans un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) rédigé à la fin de l'année 2010 et resté confidentiel jusque-là. On y apprend ainsi que les patients sont accueillis dans des « conditions indignes », le mot « maltraitante » est même utilisé, détaille le Parisien qui révèle l'existence de ce rapport.

La maltraitante est au premier chef « institutionnelle » notamment en raison de la vieillesse de la bâtisse : « Dans un pavillon, par ailleurs sordide, les plafonniers centraux (des chambres) sont allumés vingt-quatre heures sur vingt-quatre, pratique que la Cour européenne des droits de l’homme a jugé en 1984 contraire à l’article 3 de la convention européenne des droits de l’homme. ». L'Igas souligne plus loin que dans cette même unité il n'y a « pas de sanitaires dans les chambres (…), des WC situés dans la salle de bains, qui est fermée à clé la nuit, ce qui oblige les patients à utiliser un seau hygiénique ».

Les conditions "inacceptables" ont disparu
C'est ensuite l'équipe médicale qui est mise en cause, avec des « pratiques soignantes défaillantes ». Certains patients sont même en « guenilles », enfermés « en permanence » même si le parc est très vaste. « Tout celà ne peut être qualifié d’ordinaire de la psychiatrie, mais relève d’une mauvaise prise en charge, d’un abandon des malades », précise l’enquête. Les médecins enfin cumulent « assiduité trop faible », « absences non justifiées » ou encore « laxisme ».

Une famille dont la fille était dans la structure psychiatrique témoigne de ces pratiques dans le journal : « Dans l’unité de l’hôpital de Clermont notre fille était surveillée et seulement surveillée, racontent ses parents. C’était comme une prisonnière dans sa geôle ». Depuis la rédaction de ce rapport, certaines choses se sont améliorées, notamment après le départ de la directrice au mois de mai. François Maury, le directeur par intérim de l'établissement affirme que les conditions « inacceptables » ont disparu. Une aide de 30 millions d'euros a été débloquée pour 2012 permettant de fermer et de rénover de nombreux services

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