Actualités 2012
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Re: Actualités concours 2012
Facebook est-il contraire au droit européen ?
Selon l'eurodéputée Françoise Castrex, le réseau social ne respecte pas le droit communautaire sur la protection des données.
Le sujet est régulièrement mis sur la table... Cette fois, c'est une député européenne qui ravive la polémique. Selon la parlementaire socialiste Françoise Castrex, Facebook ne respecte pas le droit européen en matière de protection des données personnelles. Elle a donc décidé de saisir la Commission.
Rapporteur pour la commission des Affaires juridiques du parlement européen sur la révision de la directive sur la protection des données personnelles, elle déplore le fait que « Facebook conserve sur le long terme les données de ses utilisateurs sans que ces derniers ne puissent donner leur consentement explicite à cette utilisation de leurs données ». Or « les utilisateurs de Facebook ne sont pas clairement informés des données recueillies, de la finalité de la collecte, des risques et des recours possibles ». Elle a donc adressé une question écrite prioritaire sur le sujet. La Commission européenne doit lui adresser une réponse d'ici à trois semaines
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Selon l'eurodéputée Françoise Castrex, le réseau social ne respecte pas le droit communautaire sur la protection des données.
Le sujet est régulièrement mis sur la table... Cette fois, c'est une député européenne qui ravive la polémique. Selon la parlementaire socialiste Françoise Castrex, Facebook ne respecte pas le droit européen en matière de protection des données personnelles. Elle a donc décidé de saisir la Commission.
Rapporteur pour la commission des Affaires juridiques du parlement européen sur la révision de la directive sur la protection des données personnelles, elle déplore le fait que « Facebook conserve sur le long terme les données de ses utilisateurs sans que ces derniers ne puissent donner leur consentement explicite à cette utilisation de leurs données ». Or « les utilisateurs de Facebook ne sont pas clairement informés des données recueillies, de la finalité de la collecte, des risques et des recours possibles ». Elle a donc adressé une question écrite prioritaire sur le sujet. La Commission européenne doit lui adresser une réponse d'ici à trois semaines
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Re: Actualités concours 2012
Dans les quartiers sensibles, l'UMP veut expérimenter l'uniforme
Le Point.fr - Publié le 10/11/2011 à 19:10
Selon le parti majoritaire, un "code vestimentaire" à l'école pourrait aider à "gommer les inégalités sociales".
L'UMP a proposé, jeudi, d'expérimenter, dans les établissements scolaires volontaires, le port d'un "vêtement commun" afin de "gommer les inégalités sociales" et de renforcer "un esprit de cohésion et d'appartenance commune à un établissement". "La décision de mettre en place" une telle règle vestimentaire "serait discutée et approuvée dans les conseils d'administration des établissements", peut-on lire parmi les 15 propositions de l'UMP sur le pacte républicain et la nation, destinées à alimenter le projet pour 2012 du futur candidat Nicolas Sarkozy.
Une généralisation du port de l'uniforme "ne serait envisagée qu'après une évaluation du dispositif et des aspects bénéfiques supposés d'une telle initiative", précise le parti majoritaire. L'objectif est de "gommer les inégalités sociales, mais surtout de renforcer un esprit de cohésion et d'appartenance commune à un établissement". Par ailleurs, le port d'un vêtement commun "différent de celui de l'instituteur pourrait créer un climat favorable au renforcement du prestige de l'enseignant", selon l'UMP.
Dans un communiqué, Camille Bedin, secrétaire nationale du parti en charge de l'égalité des chances, estime que, "sans aller jusqu'au retour de l'uniforme, qui pourrait paraître désuet, établir un code vestimentaire n'est pas une mesure d'ordre simplement symbolique". "Son expérimentation dans certains établissements, sensibles notamment, pourrait avoir une portée directe pour le quotidien des familles qui recherchent dans l'école plus qu'une source de savoirs, un véritable lieu de vivre-ensemble et de transmission des règles", insiste-t-elle. Camille Bedin souligne que "de plus en plus de jeunes dans les quartiers populaires sont envoyés par leurs parents dans des établissements privés - au prix de sacrifices financiers importants - parce qu'ils recherchent par là une discipline et un cadre rigoureux pour l'éducation des enfants".
Le pointÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 10/11/2011 à 19:10
Selon le parti majoritaire, un "code vestimentaire" à l'école pourrait aider à "gommer les inégalités sociales".
L'UMP a proposé, jeudi, d'expérimenter, dans les établissements scolaires volontaires, le port d'un "vêtement commun" afin de "gommer les inégalités sociales" et de renforcer "un esprit de cohésion et d'appartenance commune à un établissement". "La décision de mettre en place" une telle règle vestimentaire "serait discutée et approuvée dans les conseils d'administration des établissements", peut-on lire parmi les 15 propositions de l'UMP sur le pacte républicain et la nation, destinées à alimenter le projet pour 2012 du futur candidat Nicolas Sarkozy.
Une généralisation du port de l'uniforme "ne serait envisagée qu'après une évaluation du dispositif et des aspects bénéfiques supposés d'une telle initiative", précise le parti majoritaire. L'objectif est de "gommer les inégalités sociales, mais surtout de renforcer un esprit de cohésion et d'appartenance commune à un établissement". Par ailleurs, le port d'un vêtement commun "différent de celui de l'instituteur pourrait créer un climat favorable au renforcement du prestige de l'enseignant", selon l'UMP.
Dans un communiqué, Camille Bedin, secrétaire nationale du parti en charge de l'égalité des chances, estime que, "sans aller jusqu'au retour de l'uniforme, qui pourrait paraître désuet, établir un code vestimentaire n'est pas une mesure d'ordre simplement symbolique". "Son expérimentation dans certains établissements, sensibles notamment, pourrait avoir une portée directe pour le quotidien des familles qui recherchent dans l'école plus qu'une source de savoirs, un véritable lieu de vivre-ensemble et de transmission des règles", insiste-t-elle. Camille Bedin souligne que "de plus en plus de jeunes dans les quartiers populaires sont envoyés par leurs parents dans des établissements privés - au prix de sacrifices financiers importants - parce qu'ils recherchent par là une discipline et un cadre rigoureux pour l'éducation des enfants".
Le pointÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Nationalité : l'UMP pour un retour à la loi Pasqua
Le Point.fr - Publié le 10/11/2011 à 19:03 - Modifié le 10/11/2011 à 19:04
Le parti majoritaire menait, jeudi, un "atelier" sur la "nation dans la mondialisation", à la demande de la Droite populaire.
L'UMP s'est prononcée, jeudi, pour un retour à la loi Pasqua de 1993 sur l'acquisition de la nationalité et va mener, durant la campagne présidentielle, une "bagarre sans concession" contre le projet du PS d'accorder le droit de vote aux étrangers non communautaires aux élections locales. Actuellement, en vertu du droit du sol, tout enfant né en France de parents étrangers devient, sauf refus de sa part, automatiquement français à sa majorité s'il vit en France ou a vécu en France pendant cinq ans depuis ses 11 ans. Désormais, il devrait, à 18 ans, "en faire la demande" écrite, préconise le parti majoritaire parmi les 15 propositions de son "atelier" sur "La nation dans la mondialisation", destinées à alimenter le projet pour 2012 du futur candidat Nicolas Sarkozy.
La proposition avait été lancée dès l'an dernier par la Droite populaire, l'aile droite du parti, qui a obtenu la tenue de cette rencontre, organisée assez discrètement à l'Assemblée nationale par l'UMP et marquée par un mouvement d'humeur de Jeannette Bougrab. En "fille de harki", la secrétaire d'État à la Jeunesse s'est élevée, depuis la tribune, contre "certains mots qui blessent". Elle visait nommément l'historien Dimitri Casali et l'essayiste Malika Sorel-Sutter, invités à débattre à cet atelier auquel ont assisté très brièvement le secrétaire d'État aux Anciens Combattants Marc Laffineur, membre des humanistes de l'UMP, et le patron du parti Jean-François Copé. Dimitri Casali et Malika Sorel-Sutter avaient pointé un déficit d'intégration, une mauvaise maîtrise du français et une ghettoïsation des immigrés plus "voulue" que "subie".
"CDD de la nationalité française" (Klarsfeld)
Tous les intervenants ont réclamé que l'acquisition de la nationalité redevienne "un projet", et non plus "seulement un automatisme". "Il est légitime d'attendre de nos compatriotes qu'ils manifestent leur adhésion à la nation", a estimé Marc Laffineur. "La carte d'identité, elle n'est souvent que la carte bancaire, voire la carte Vitale pour certains", a lâché le député Lionnel Luca (Droite populaire). La démarche d'acquisition de la nationalité serait couplée à "une cérémonie d'entrée dans la vie citoyenne", en mairie, qui concernerait, elle, tous les Français atteignant l'âge de 18 ans. Arno Klarsfeld, président de l'Office français de l'immigration et de l'intégration et ancien conseiller de François Fillon, a aussitôt mis en garde contre le risque de "faire des jeunes qui ont toutes leurs attaches en France des CDD de la nationalité française".
La suppression de la binationalité, prônée par une partie de la Droite populaire, mais rejetée par l'UMP et l'exécutif, a, elle, été soigneusement écartée du débat. À l'inverse, l'UMP a lancé la mobilisation contre le projet socialiste d'élargir aux ressortissants hors Union européenne le droit de vote et d'éligibilité aux municipales, cheval de bataille jusqu'à présent de la Droite populaire, qui a lancé, tout comme le FN, une pétition "Non au droit de vote des étrangers". Jean-François Copé a promis une "bagarre sans concession" contre cette "proposition phare" du PS, synonyme de "démantèlement de la citoyenneté". "Nous sommes le parti des droits et des devoirs alors qu'à gauche vous ne les entendez jamais parler des devoirs", a-t-il accusé. D'ici à la présidentielle, "nous allons alerter les gens" contre cette mesure "électoraliste" du PS, a renchéri le ministre des Transports, Thierry MarianiÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le Point.fr - Publié le 10/11/2011 à 19:03 - Modifié le 10/11/2011 à 19:04
Le parti majoritaire menait, jeudi, un "atelier" sur la "nation dans la mondialisation", à la demande de la Droite populaire.
L'UMP s'est prononcée, jeudi, pour un retour à la loi Pasqua de 1993 sur l'acquisition de la nationalité et va mener, durant la campagne présidentielle, une "bagarre sans concession" contre le projet du PS d'accorder le droit de vote aux étrangers non communautaires aux élections locales. Actuellement, en vertu du droit du sol, tout enfant né en France de parents étrangers devient, sauf refus de sa part, automatiquement français à sa majorité s'il vit en France ou a vécu en France pendant cinq ans depuis ses 11 ans. Désormais, il devrait, à 18 ans, "en faire la demande" écrite, préconise le parti majoritaire parmi les 15 propositions de son "atelier" sur "La nation dans la mondialisation", destinées à alimenter le projet pour 2012 du futur candidat Nicolas Sarkozy.
La proposition avait été lancée dès l'an dernier par la Droite populaire, l'aile droite du parti, qui a obtenu la tenue de cette rencontre, organisée assez discrètement à l'Assemblée nationale par l'UMP et marquée par un mouvement d'humeur de Jeannette Bougrab. En "fille de harki", la secrétaire d'État à la Jeunesse s'est élevée, depuis la tribune, contre "certains mots qui blessent". Elle visait nommément l'historien Dimitri Casali et l'essayiste Malika Sorel-Sutter, invités à débattre à cet atelier auquel ont assisté très brièvement le secrétaire d'État aux Anciens Combattants Marc Laffineur, membre des humanistes de l'UMP, et le patron du parti Jean-François Copé. Dimitri Casali et Malika Sorel-Sutter avaient pointé un déficit d'intégration, une mauvaise maîtrise du français et une ghettoïsation des immigrés plus "voulue" que "subie".
"CDD de la nationalité française" (Klarsfeld)
Tous les intervenants ont réclamé que l'acquisition de la nationalité redevienne "un projet", et non plus "seulement un automatisme". "Il est légitime d'attendre de nos compatriotes qu'ils manifestent leur adhésion à la nation", a estimé Marc Laffineur. "La carte d'identité, elle n'est souvent que la carte bancaire, voire la carte Vitale pour certains", a lâché le député Lionnel Luca (Droite populaire). La démarche d'acquisition de la nationalité serait couplée à "une cérémonie d'entrée dans la vie citoyenne", en mairie, qui concernerait, elle, tous les Français atteignant l'âge de 18 ans. Arno Klarsfeld, président de l'Office français de l'immigration et de l'intégration et ancien conseiller de François Fillon, a aussitôt mis en garde contre le risque de "faire des jeunes qui ont toutes leurs attaches en France des CDD de la nationalité française".
La suppression de la binationalité, prônée par une partie de la Droite populaire, mais rejetée par l'UMP et l'exécutif, a, elle, été soigneusement écartée du débat. À l'inverse, l'UMP a lancé la mobilisation contre le projet socialiste d'élargir aux ressortissants hors Union européenne le droit de vote et d'éligibilité aux municipales, cheval de bataille jusqu'à présent de la Droite populaire, qui a lancé, tout comme le FN, une pétition "Non au droit de vote des étrangers". Jean-François Copé a promis une "bagarre sans concession" contre cette "proposition phare" du PS, synonyme de "démantèlement de la citoyenneté". "Nous sommes le parti des droits et des devoirs alors qu'à gauche vous ne les entendez jamais parler des devoirs", a-t-il accusé. D'ici à la présidentielle, "nous allons alerter les gens" contre cette mesure "électoraliste" du PS, a renchéri le ministre des Transports, Thierry MarianiÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Routes : moins de 4000 morts en un an
Par Angélique Négroni Publié le 10/11/2011 lefigaro.fr
Le nombre de tués atteint son plus bas niveau depuis l'après-guerre.
L'année avait mal commencé. Elle se termine mieux. Après un dérapage au cours des premiers mois, le nombre de tués sur les routes est passé sous la barre des 4000 pour atteindre son «plus bas niveau depuis l'après-guerre», selon le ministère de l'Intérieur. Ainsi, 3980 personnes ont été tuées entre le 1er novembre 2010 et le 31 octobre 2011. Un bon résultat qui supplante celui qui avait été considéré comme le meilleur jusqu'alors. Celui de décembre 2010, avec 3992 tués.
Mais après cet excellent bilan de l'an passé, on le sait, les chiffres avaient donc remonté début 2011. À titre d'exemple, en février dernier, la route avait tué 273 personnes, contre 254 le même mois de l'année précédente. «Au début de cette année, nous avons connu un début de dérapage», concède Claude Guéant, qui a commenté jeudi l'accidentalité routière. «Sur les quatre premiers mois, l'augmentation était de 13 % et nous nous acheminions vers 500 ou 600 morts de plus si on était resté sur la même pente», a-t-il poursuivi.
Heureusement, les Français se sont ressaisis par la suite : les accidents mortels ont chuté. En juillet dernier, notamment, on a assisté à une baisse importante. 358 personnes ont perdu la vie, contre 453 en juillet 2010, soit une baisse de 21 %.
Ce ressaisissement des usagers a sans doute diverses explications. Parmi elles, le comité interministériel de la sécurité routière (CISR) de mai dernier, au cours duquel de nombreuses mesures avaient été annoncées, comme le retrait des panneaux signalant les radars. Ce tour de vis a sans doute sonné comme un rappel à l'ordre auprès des automobilistes. En parallèle, et compte tenu des mauvais chiffres, Claude Guéant avait renouvelé des directives fermes aux préfets pour renforcer les contrôles. Le ministre a, jeudi, indiqué que diverses autres mesures allaient être prises pour lutter contre le fléau de l'alcool, devenu la première cause de mortalité sur les routes, avant la vitesse.
Mais l'amélioration du comportement des automobilistes suffira-t-il pour obtenir sur l'ensemble de cette année 2011 des résultats meilleurs qu'en 2010 ? L'an passé, et pour la neuvième année consécutive, le nombre de tués avait baissé et était passé de justesse sous la barre des 4000, avec 3994 morts. Si les résultats sont moins bons, on assistera alors à un revirement et à une courbe qui pour la première fois se redressera. Il reste deux mois pour le savoir. Or novembre et décembre 2010, on le sait, avaient enregistré de très bons bilans…
Permis renouvelable
Interrogé sur le nouveau permis de conduire à puce qui entrera en vigueur en 2013, Claude Guéant a indiqué qu'il devra être renouvelé tous les quinze ans sans examen. Ce futur document, plus sécurisé et qui aura la forme d'une carte bancaire, est lié à une réglementation européenne de décembre 2006 sur l'harmonisation du permis de conduire. Il permettra notamment de régler les amendes routières par Internet ou de se connecter sur le site du ministère de l'Intérieur pour consulter son solde de points avec plus de commodité qu'aujourd'hui.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Angélique Négroni Publié le 10/11/2011 lefigaro.fr
Le nombre de tués atteint son plus bas niveau depuis l'après-guerre.
L'année avait mal commencé. Elle se termine mieux. Après un dérapage au cours des premiers mois, le nombre de tués sur les routes est passé sous la barre des 4000 pour atteindre son «plus bas niveau depuis l'après-guerre», selon le ministère de l'Intérieur. Ainsi, 3980 personnes ont été tuées entre le 1er novembre 2010 et le 31 octobre 2011. Un bon résultat qui supplante celui qui avait été considéré comme le meilleur jusqu'alors. Celui de décembre 2010, avec 3992 tués.
Mais après cet excellent bilan de l'an passé, on le sait, les chiffres avaient donc remonté début 2011. À titre d'exemple, en février dernier, la route avait tué 273 personnes, contre 254 le même mois de l'année précédente. «Au début de cette année, nous avons connu un début de dérapage», concède Claude Guéant, qui a commenté jeudi l'accidentalité routière. «Sur les quatre premiers mois, l'augmentation était de 13 % et nous nous acheminions vers 500 ou 600 morts de plus si on était resté sur la même pente», a-t-il poursuivi.
Heureusement, les Français se sont ressaisis par la suite : les accidents mortels ont chuté. En juillet dernier, notamment, on a assisté à une baisse importante. 358 personnes ont perdu la vie, contre 453 en juillet 2010, soit une baisse de 21 %.
Ce ressaisissement des usagers a sans doute diverses explications. Parmi elles, le comité interministériel de la sécurité routière (CISR) de mai dernier, au cours duquel de nombreuses mesures avaient été annoncées, comme le retrait des panneaux signalant les radars. Ce tour de vis a sans doute sonné comme un rappel à l'ordre auprès des automobilistes. En parallèle, et compte tenu des mauvais chiffres, Claude Guéant avait renouvelé des directives fermes aux préfets pour renforcer les contrôles. Le ministre a, jeudi, indiqué que diverses autres mesures allaient être prises pour lutter contre le fléau de l'alcool, devenu la première cause de mortalité sur les routes, avant la vitesse.
Mais l'amélioration du comportement des automobilistes suffira-t-il pour obtenir sur l'ensemble de cette année 2011 des résultats meilleurs qu'en 2010 ? L'an passé, et pour la neuvième année consécutive, le nombre de tués avait baissé et était passé de justesse sous la barre des 4000, avec 3994 morts. Si les résultats sont moins bons, on assistera alors à un revirement et à une courbe qui pour la première fois se redressera. Il reste deux mois pour le savoir. Or novembre et décembre 2010, on le sait, avaient enregistré de très bons bilans…
Permis renouvelable
Interrogé sur le nouveau permis de conduire à puce qui entrera en vigueur en 2013, Claude Guéant a indiqué qu'il devra être renouvelé tous les quinze ans sans examen. Ce futur document, plus sécurisé et qui aura la forme d'une carte bancaire, est lié à une réglementation européenne de décembre 2006 sur l'harmonisation du permis de conduire. Il permettra notamment de régler les amendes routières par Internet ou de se connecter sur le site du ministère de l'Intérieur pour consulter son solde de points avec plus de commodité qu'aujourd'hui.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Malade en état végétatif : vers un mode de communication ?
Par Anne Prigent - le 10/11/2011
Une simple électroencéphalographie permettrait de déterminer si un patient en état végétatif est conscient ou non. Une technique qui donne l'espoir de pouvoir interagir avec ces malades.
Les patients en état végétatif peuvent avoir les yeux ouverts mais ils n'interagissent pas avec leur entourage. Il est cependant possible de déterminer si certains sont conscients en observant l'activité de leur cerveau avec un simple appareil d'électroencéphalographie (EEG), selon une étude publiée mercredi dans le Lancet.
Des équipes de chercheurs de Cambridge et Liège, en pointe dans ce domaine, avaient déjà détecté l'an dernier des signes de conscience chez des personnes en état végétatif grâce à l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf). «Mais cet examen est lourd et coûteux. C'est pourquoi nous essayons de développer des outils plus fins et moins chers, comme l'EEG», explique au Figaro le professeur Lionel Naccache, neurologue à l'hôpital Lariboisière (Paris).
Diagnostiqués inconscients par l'examen clinique
L'étude du Lancet, menée par Adrian Owen au Canada, prouve l'efficacité de cette technique. Son équipea placé des électrodes sur la tête de seize personnes en état végétatif et leur a demandé d'imaginer des mouvements de leur main droite et de leurs orteils. Les électrodes visualisaient en parallèle ce qui se passait dans leur cerveau. Chez trois patients, elles ont enregistré une activité comparable à celle de sujets sains, prouvant ainsi un état de conscience alors que l'examen clinique les avait diagnostiqué inconscients.
Premier pas vers un test fiable et facile d'emploi, cette étude va sans doute bouleverser le diagnostic et la prise en charge de l'état végétatif. «Cela permettra de connaître l'état de conscience de ces patients et de communiquer avec eux», explique le Pr Naccache. Car l'enjeu majeur est bien là : pouvoir se servir de l'activité électrique du cerveau pour échanger avec le malade. Cela pourrait être possible, selon lui, dans les cinq prochaines années.
Mais gare aux faux espoirs, l'état de conscience de ces patients n'ayant certainement rien à voir avec le nôtre. Comme le rappelle le professeur Naccache, ces malades sont généralement lourdement handicapés. Même s'ils sont conscients, on ignore les pensées qu'ils peuvent formuler au-delà d'une réaction à un ordre simple. C'est en parvenant à développer des outils pour communiquer avec eux qu'il sera peut-être possible de le découvrir.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Anne Prigent - le 10/11/2011
Une simple électroencéphalographie permettrait de déterminer si un patient en état végétatif est conscient ou non. Une technique qui donne l'espoir de pouvoir interagir avec ces malades.
Les patients en état végétatif peuvent avoir les yeux ouverts mais ils n'interagissent pas avec leur entourage. Il est cependant possible de déterminer si certains sont conscients en observant l'activité de leur cerveau avec un simple appareil d'électroencéphalographie (EEG), selon une étude publiée mercredi dans le Lancet.
Des équipes de chercheurs de Cambridge et Liège, en pointe dans ce domaine, avaient déjà détecté l'an dernier des signes de conscience chez des personnes en état végétatif grâce à l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf). «Mais cet examen est lourd et coûteux. C'est pourquoi nous essayons de développer des outils plus fins et moins chers, comme l'EEG», explique au Figaro le professeur Lionel Naccache, neurologue à l'hôpital Lariboisière (Paris).
Diagnostiqués inconscients par l'examen clinique
L'étude du Lancet, menée par Adrian Owen au Canada, prouve l'efficacité de cette technique. Son équipea placé des électrodes sur la tête de seize personnes en état végétatif et leur a demandé d'imaginer des mouvements de leur main droite et de leurs orteils. Les électrodes visualisaient en parallèle ce qui se passait dans leur cerveau. Chez trois patients, elles ont enregistré une activité comparable à celle de sujets sains, prouvant ainsi un état de conscience alors que l'examen clinique les avait diagnostiqué inconscients.
Premier pas vers un test fiable et facile d'emploi, cette étude va sans doute bouleverser le diagnostic et la prise en charge de l'état végétatif. «Cela permettra de connaître l'état de conscience de ces patients et de communiquer avec eux», explique le Pr Naccache. Car l'enjeu majeur est bien là : pouvoir se servir de l'activité électrique du cerveau pour échanger avec le malade. Cela pourrait être possible, selon lui, dans les cinq prochaines années.
Mais gare aux faux espoirs, l'état de conscience de ces patients n'ayant certainement rien à voir avec le nôtre. Comme le rappelle le professeur Naccache, ces malades sont généralement lourdement handicapés. Même s'ils sont conscients, on ignore les pensées qu'ils peuvent formuler au-delà d'une réaction à un ordre simple. C'est en parvenant à développer des outils pour communiquer avec eux qu'il sera peut-être possible de le découvrir.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
L'explosion des faux papiers aggrave la fraude sociale
De nombreux documents présentés aux banques ou aux organismes sociaux seraient des faux. Le préjudice net des escroqueries est évalué à 20 milliards d'euros.
Titres de séjour bidons, permis falsifiés, passeports trafiqués… L'explosion des escroqueries liées à l'usage de faux papiers d'identité fragilise la compétitivité des entreprises françaises et creuse chaque jour davantage le gouffre abyssal des finances publiques. Selon le Réso-Club, association d'experts de la fraude identitaire ayant passé au crible un million de documents l'année dernière, 3,61 % des pièces produites pour ouvrir un compte en banque ou une assurance-vie présentaient des anomalies plus ou moins grossières. «Parmi les nombreux cas observés, soit les photographies étaient remplacées, les bandes signalétiques MZR bidouillées ou encore les codes de sécurité effacés», précise au Figaro le criminologue Christophe Naudin, chercheur enseignant à l'université Paris-II Panthéon-Assas. En 2010, pas moins de 25.000 aigrefins ont usurpé une identité dans l'espoir de piéger un organisme financier. Grâce à des recoupements plus poussés, menés en lien avec le département de recherches des menaces criminelles contemporaines (MCC) de Paris, Christophe Naudin a établi que le taux de fraudes franchit désormais la barre des 6 % concernant les pièces administratives présentées pour obtenir des prestations sociales. Selon Réso-Club, qui se fonde sur un rapport parlementaire explosif établi par le député (UMP) des Bouches-du-Rhône Dominique Tian, le montant du préjudice net est estimé à 20 milliards d'euros, soit 10 % du budget de la Sécurité sociale, dont 17 milliards au seul détriment de l'Unedic. En préambule de son rapport, l'élu précise en outre que l'Urssaf a estimé à 10.000 le nombre de personnes vivant à Paris de la fraude sociale.
De faibles sanctions pénales
«Le sujet est politiquement incorrect car il met en cause des personnes en difficulté financière, des précaires, des immigrés et des chômeurs, concède le criminologue. À ce titre, les responsables des caisses d'assurances familiales ne veulent pas voir cette réalité en face et ont tendance à esquiver quand des élus de la représentation nationale viennent demander un état des lieux. Pourtant, les fraudes s'exercent aujourd'hui à une échelle industrielle.» Au nombre des affaires ayant récemment défrayé la chronique figure celle, emblématique, de cet escroc marseillais de 62 ans qui avait créé plus de 200 entreprises fantômes ayant licencié 2400 employés fictifs afin d'empocher leurs indemnités chômage, pour un préjudice de 20 millions d'euros ! La tentation des tricheurs de passer à l'acte est d'autant plus forte que leurs magouilles, souvent très lucratives, sont visées par de faibles sanctions pénales. C'est-à-dire une amende et une peine d'emprisonnement avec sursis.
Dans le dernier rapport de la commission des finances sur l'administration du ministère de l'Intérieur, le député UMP des Côtes-d'Armor, Marc Le Fur, tire lui aussi le signal d'alarme : si les documents d'identité proprement dits sont de plus en plus sécurisés, les pièces justificatives pour les obtenir sont «particulièrement faillibles», écrit-il. Il est, par exemple, «aisé de se faire délivrer un extrait d'acte de naissance sous une identité d'emprunt ou de le contrefaire à une identité fictive», assure-t-il. Selon lui, la fraude aux cartes d'identité et aux passeports se concentre en Ile-de-France, en Paca, dans le Nord-Pas-de-Calais et le Rhône. La fraude aux échanges de permis de conduire pour les étrangers prend aussi des proportions inquiétantes. Ainsi, pas moins de 3 millions de permis de conduire, sur les 42 millions en circulation, seraient d'authentiques faux.
«J'ai moi-même assisté cet été à la détection au guichet de la préfecture de police de Paris d'un Ivoirien qui faisait échanger contre des documents français des permis voiture, poids lourds et transport en commun tous bidons !», se souvient-il. Sur la fraude sociale, cet élu le regrette : «Seule la carte Vitale, ui fait pourtant l'objet d'une fraude massive, n'est pas inscrite dans un processus sérieux de sécurisation.» Il exprime aussi une crainte : que le gouvernement renonce pour des raisons électorales à faire passer son projet de carte nationale d'identité électronique qui a déjà pris trois ans de retard.
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L'Élysée prépare un plan d'action
Le président de la République, Nicolas Sarkozy, veut relancer l'action du gouvernement contre la fraude documentaire et la fraude sociale qu'elle facilite. Celle-ci aurait pris, selon son entourage, «des proportions endémiques» ces dernières années. Le chef de l'État doit donc se rendre tout spécialement à Bordeaux, mardi prochain, notamment dans une Caisse d'allocations familiales, pour dévoiler une série de mesures visant à endiguer «ce fléau qui gangrène le fonctionnement équitable de notre société», selon l'expression du député UMP Marc Le Fur.
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«La riposte doit être globale»
Questions à Christian Jacquier, président de Reso-Club
Les fraudes explosent. Qu'est-ce qui rend la France si vulnérable ?
Puisque nous avons du mal à mesurer le phénomène, il est difficile de mettre en place de bonnes mesures de prévention et d'en évaluer l'efficacité. Notre système social, fondé sur la solidarité et la confiance, ne dispose pas de contrôle. Pour des raisons culturelles, techniques et juridiques, un certain nombre de caisses n'arrivent pas encore à croiser leurs fichiers. L'architecture des organismes sociaux est très exposée aux bandes criminelles qui s'engouffrent dans les moindres failles. Les 20 milliards de préjudice sont d'autant plus révoltants qu'ils fragilisent notre système social.
Comment trouver une parade ?
Il y a une vraie prise de conscience de l'État depuis trois ou quatre ans. Cela a sonné le glas d'une époque insouciante et naïve : de nouveaux croisements de fichiers sont à l'étude, une loi sur la protection de l'identité est en discussion au Parlement pour introduire la biométrie dans les documents administratifs et des commissions de lutte antifraude ont été créés dans les départements. La riposte doit être globale pour ne pas laisser le champ libre aux délinquants.
Pourquoi ne pas créer un observatoire de la fraude ?
Ce serait un outil très précieux, qui manque cruellement au paysage pour mieux identifier les victimes et des réponses les plus adaptées. On pourrait s'inspirer du modèle anglais, dont la récente National Fraud Authority a évalué la fraude outre-Manche à 48 milliards d'euros.
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
De nombreux documents présentés aux banques ou aux organismes sociaux seraient des faux. Le préjudice net des escroqueries est évalué à 20 milliards d'euros.
Titres de séjour bidons, permis falsifiés, passeports trafiqués… L'explosion des escroqueries liées à l'usage de faux papiers d'identité fragilise la compétitivité des entreprises françaises et creuse chaque jour davantage le gouffre abyssal des finances publiques. Selon le Réso-Club, association d'experts de la fraude identitaire ayant passé au crible un million de documents l'année dernière, 3,61 % des pièces produites pour ouvrir un compte en banque ou une assurance-vie présentaient des anomalies plus ou moins grossières. «Parmi les nombreux cas observés, soit les photographies étaient remplacées, les bandes signalétiques MZR bidouillées ou encore les codes de sécurité effacés», précise au Figaro le criminologue Christophe Naudin, chercheur enseignant à l'université Paris-II Panthéon-Assas. En 2010, pas moins de 25.000 aigrefins ont usurpé une identité dans l'espoir de piéger un organisme financier. Grâce à des recoupements plus poussés, menés en lien avec le département de recherches des menaces criminelles contemporaines (MCC) de Paris, Christophe Naudin a établi que le taux de fraudes franchit désormais la barre des 6 % concernant les pièces administratives présentées pour obtenir des prestations sociales. Selon Réso-Club, qui se fonde sur un rapport parlementaire explosif établi par le député (UMP) des Bouches-du-Rhône Dominique Tian, le montant du préjudice net est estimé à 20 milliards d'euros, soit 10 % du budget de la Sécurité sociale, dont 17 milliards au seul détriment de l'Unedic. En préambule de son rapport, l'élu précise en outre que l'Urssaf a estimé à 10.000 le nombre de personnes vivant à Paris de la fraude sociale.
De faibles sanctions pénales
«Le sujet est politiquement incorrect car il met en cause des personnes en difficulté financière, des précaires, des immigrés et des chômeurs, concède le criminologue. À ce titre, les responsables des caisses d'assurances familiales ne veulent pas voir cette réalité en face et ont tendance à esquiver quand des élus de la représentation nationale viennent demander un état des lieux. Pourtant, les fraudes s'exercent aujourd'hui à une échelle industrielle.» Au nombre des affaires ayant récemment défrayé la chronique figure celle, emblématique, de cet escroc marseillais de 62 ans qui avait créé plus de 200 entreprises fantômes ayant licencié 2400 employés fictifs afin d'empocher leurs indemnités chômage, pour un préjudice de 20 millions d'euros ! La tentation des tricheurs de passer à l'acte est d'autant plus forte que leurs magouilles, souvent très lucratives, sont visées par de faibles sanctions pénales. C'est-à-dire une amende et une peine d'emprisonnement avec sursis.
Dans le dernier rapport de la commission des finances sur l'administration du ministère de l'Intérieur, le député UMP des Côtes-d'Armor, Marc Le Fur, tire lui aussi le signal d'alarme : si les documents d'identité proprement dits sont de plus en plus sécurisés, les pièces justificatives pour les obtenir sont «particulièrement faillibles», écrit-il. Il est, par exemple, «aisé de se faire délivrer un extrait d'acte de naissance sous une identité d'emprunt ou de le contrefaire à une identité fictive», assure-t-il. Selon lui, la fraude aux cartes d'identité et aux passeports se concentre en Ile-de-France, en Paca, dans le Nord-Pas-de-Calais et le Rhône. La fraude aux échanges de permis de conduire pour les étrangers prend aussi des proportions inquiétantes. Ainsi, pas moins de 3 millions de permis de conduire, sur les 42 millions en circulation, seraient d'authentiques faux.
«J'ai moi-même assisté cet été à la détection au guichet de la préfecture de police de Paris d'un Ivoirien qui faisait échanger contre des documents français des permis voiture, poids lourds et transport en commun tous bidons !», se souvient-il. Sur la fraude sociale, cet élu le regrette : «Seule la carte Vitale, ui fait pourtant l'objet d'une fraude massive, n'est pas inscrite dans un processus sérieux de sécurisation.» Il exprime aussi une crainte : que le gouvernement renonce pour des raisons électorales à faire passer son projet de carte nationale d'identité électronique qui a déjà pris trois ans de retard.
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L'Élysée prépare un plan d'action
Le président de la République, Nicolas Sarkozy, veut relancer l'action du gouvernement contre la fraude documentaire et la fraude sociale qu'elle facilite. Celle-ci aurait pris, selon son entourage, «des proportions endémiques» ces dernières années. Le chef de l'État doit donc se rendre tout spécialement à Bordeaux, mardi prochain, notamment dans une Caisse d'allocations familiales, pour dévoiler une série de mesures visant à endiguer «ce fléau qui gangrène le fonctionnement équitable de notre société», selon l'expression du député UMP Marc Le Fur.
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«La riposte doit être globale»
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Les fraudes explosent. Qu'est-ce qui rend la France si vulnérable ?
Puisque nous avons du mal à mesurer le phénomène, il est difficile de mettre en place de bonnes mesures de prévention et d'en évaluer l'efficacité. Notre système social, fondé sur la solidarité et la confiance, ne dispose pas de contrôle. Pour des raisons culturelles, techniques et juridiques, un certain nombre de caisses n'arrivent pas encore à croiser leurs fichiers. L'architecture des organismes sociaux est très exposée aux bandes criminelles qui s'engouffrent dans les moindres failles. Les 20 milliards de préjudice sont d'autant plus révoltants qu'ils fragilisent notre système social.
Comment trouver une parade ?
Il y a une vraie prise de conscience de l'État depuis trois ou quatre ans. Cela a sonné le glas d'une époque insouciante et naïve : de nouveaux croisements de fichiers sont à l'étude, une loi sur la protection de l'identité est en discussion au Parlement pour introduire la biométrie dans les documents administratifs et des commissions de lutte antifraude ont été créés dans les départements. La riposte doit être globale pour ne pas laisser le champ libre aux délinquants.
Pourquoi ne pas créer un observatoire de la fraude ?
Ce serait un outil très précieux, qui manque cruellement au paysage pour mieux identifier les victimes et des réponses les plus adaptées. On pourrait s'inspirer du modèle anglais, dont la récente National Fraud Authority a évalué la fraude outre-Manche à 48 milliards d'euros.
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Re: Actualités concours 2012
Mariage homo : le couple revendique un geste militant
En couple depuis huit ans, Guillaume et Patrick ne sont pas convaincus par le Pacs, une union «trop administrative» selon eux.
«Aujourd'hui, nous allons nous réveiller, nous habiller et nous marier», disent-ils. Sans l'appel de Jean Vila, maire communiste de Cabestany, dans les médias, Guillaume, artiste peintre de 37 ans et Patrick, 48 ans, directeur d'un laboratoire photographique, se seraient peut-être tout simplement pacsés. Les deux hommes qui se connaissent depuis huit ans restent cependant peu convaincu par cette forme d'union, «trop administrative».
Avant de se lancer dans dans cette aventure, ils ont rencontré Jean Vila pour parler de leurs motivations et de celles de l'élu. Le couple travaille à Paris et passe ses vacances à Cabestany où vit la soeur de Patrick. «Nous marier n'est pas un acte politique, nous ne voulons pas rentrer dans le débat droite-gauche. Il s'agit d'un acte d'amour et de la défense d'une cause, explique Guillaume. Nous avons le droit d'être reconnu aux yeux de la société». Une reconnaissance qui fait défaut au Pacs, selon le couple. C'est important de convier nos amis, notre famille et de célébrer la cérémonie en mairie plutôt que dans un tribunal. Nous ne voulons pas d'une simple démarche administrative, sans symbole».
Vin d'honneur ouvert aux médias
Longtemps militant chez AIDES et animateur de groupe de parole pour jeunes homos, Guillaume espère également faire évoluer l'opinion. La cérémonie sera donc suivie d'une vin d'honneur largement ouvert aux médias afin de faire passer leur message. «Aujourd'hui encore, beaucoup d'homosexuels de 16 ou 17 ans sont mis à la porte par leur parents ou rejettés. J'espère que des évènements comme celui-ci peuvent faire évoluer les mentalités», plaide Guillaume. Le couple fêtera ensuite l'évènement autour d'un déjeuner en compagnie d'une quarantaine d'intimes
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En couple depuis huit ans, Guillaume et Patrick ne sont pas convaincus par le Pacs, une union «trop administrative» selon eux.
«Aujourd'hui, nous allons nous réveiller, nous habiller et nous marier», disent-ils. Sans l'appel de Jean Vila, maire communiste de Cabestany, dans les médias, Guillaume, artiste peintre de 37 ans et Patrick, 48 ans, directeur d'un laboratoire photographique, se seraient peut-être tout simplement pacsés. Les deux hommes qui se connaissent depuis huit ans restent cependant peu convaincu par cette forme d'union, «trop administrative».
Avant de se lancer dans dans cette aventure, ils ont rencontré Jean Vila pour parler de leurs motivations et de celles de l'élu. Le couple travaille à Paris et passe ses vacances à Cabestany où vit la soeur de Patrick. «Nous marier n'est pas un acte politique, nous ne voulons pas rentrer dans le débat droite-gauche. Il s'agit d'un acte d'amour et de la défense d'une cause, explique Guillaume. Nous avons le droit d'être reconnu aux yeux de la société». Une reconnaissance qui fait défaut au Pacs, selon le couple. C'est important de convier nos amis, notre famille et de célébrer la cérémonie en mairie plutôt que dans un tribunal. Nous ne voulons pas d'une simple démarche administrative, sans symbole».
Vin d'honneur ouvert aux médias
Longtemps militant chez AIDES et animateur de groupe de parole pour jeunes homos, Guillaume espère également faire évoluer l'opinion. La cérémonie sera donc suivie d'une vin d'honneur largement ouvert aux médias afin de faire passer leur message. «Aujourd'hui encore, beaucoup d'homosexuels de 16 ou 17 ans sont mis à la porte par leur parents ou rejettés. J'espère que des évènements comme celui-ci peuvent faire évoluer les mentalités», plaide Guillaume. Le couple fêtera ensuite l'évènement autour d'un déjeuner en compagnie d'une quarantaine d'intimes
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Re: Actualités concours 2012
Les Français passent plus de temps sur le Net qu'à accomplir des tâches ménagères
"Chacun dispose de 24 heures par jour, dont la moitié est passée à dormir, manger et se préparer." Cette phrase introduit le résumé présentant une étude publiée jeudi 10 novembre par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), qui s'intitule "Depuis onze ans, moins de tâches ménagères, plus d'Internet".
Résultat : la moitié du temps libre des Français, 4 h 58 en 2010, soit une poignée de minute de plus qu'en 1999 – est passé devant un écran. Et c'est la télévision qui l'emporte, avec une moyenne de 2 heures passées devant le poste. Les femmes au foyer la regardent plus qu'en 1999 avec 19 minutes de plus, les étudiants la regardent une demi-heure de moins. Ils ont en partie remplacé la télévision par l'usage de l'ordinateur qui, quel que soit l'âge, est une activité plutôt masculine. Selon l'étude, les hommes de moins de 25 ans passent une demi-heure de plus que les femmes du même âge devant un ordinateur.
Le temps passé devant un écran par les Français en 2010.Insee
LES PRINCIPAUX LECTEURS SONT LES RETRAITÉS
Les Français ont passé deux fois plus de temps (16 minutes de plus) à jouer ou surfer sur Internet l'année dernière qu'en 1999. Ce temps a doublé en dix ans et se traduit par 33 minutes en moyenne de surf quotidien sur la Toile.
Le temps consacré à la lecture (livres, journaux, y compris lecture de journaux sur Internet) a, en revanche, diminué d'un tiers depuis 1986, perdant 9 minutes par jour. Les retraités restent les plus gros lecteurs, avec plus d'une demi-heure de lecture par jour.
LE TRAVAIL, MOMENT LE MOINS APPRÉCIÉ
L'enquête de l'Insee ne fait pas de lien direct entre augmentation du temps de loisirs et diminution du temps de travail. Néanmoins, ce dernier a baissé en moyenne de 11 minutes par jour pour les hommes sur la période étudiée. Il est resté stable pour les femmes. Les hommes ayant un emploi travaillent en moyenne 37 h 15 par semaine, tandis que les femmes, plus souvent employées et plus souvent à temps partiel, travaillent 29 h 5, selon l'Insee.
Les durées de travail sont calculées en moyenne annuelle, incluant donc les vacances et les jours fériés.Insee
Une autre étude de l'Insee qui a demandé à 1 600 personnes de noter les temps de la vie quotidienne en fonction du plaisir indique, par ailleurs, que le travail est le moment de la vie qu'ils apprécient le moins, en tout cas en moyenne. "Même les tâches domestiques et le transport sont jugés plus agréables que le travail !" note le Figaro.
Concernant le temps consacré aux tâches domestiques, il est resté stable chez les hommes et a diminué chez les femmes, en particulier chez celles qui n'ont pas d'emploi, soit une demi-heure de moins par jour. Côté fourneaux, les femmes passent 10 minutes de moins dans la cuisine depuis 1999. Les hommes, eux, n'ont pas changé leurs habitudes culinaires, y accordant le même temps, voire moins. En revanche, le temps qu'ils consacrent aux enfants et celui accordé au ménage augmentent de 5 minutes.
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"Chacun dispose de 24 heures par jour, dont la moitié est passée à dormir, manger et se préparer." Cette phrase introduit le résumé présentant une étude publiée jeudi 10 novembre par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), qui s'intitule "Depuis onze ans, moins de tâches ménagères, plus d'Internet".
Résultat : la moitié du temps libre des Français, 4 h 58 en 2010, soit une poignée de minute de plus qu'en 1999 – est passé devant un écran. Et c'est la télévision qui l'emporte, avec une moyenne de 2 heures passées devant le poste. Les femmes au foyer la regardent plus qu'en 1999 avec 19 minutes de plus, les étudiants la regardent une demi-heure de moins. Ils ont en partie remplacé la télévision par l'usage de l'ordinateur qui, quel que soit l'âge, est une activité plutôt masculine. Selon l'étude, les hommes de moins de 25 ans passent une demi-heure de plus que les femmes du même âge devant un ordinateur.
Le temps passé devant un écran par les Français en 2010.Insee
LES PRINCIPAUX LECTEURS SONT LES RETRAITÉS
Les Français ont passé deux fois plus de temps (16 minutes de plus) à jouer ou surfer sur Internet l'année dernière qu'en 1999. Ce temps a doublé en dix ans et se traduit par 33 minutes en moyenne de surf quotidien sur la Toile.
Le temps consacré à la lecture (livres, journaux, y compris lecture de journaux sur Internet) a, en revanche, diminué d'un tiers depuis 1986, perdant 9 minutes par jour. Les retraités restent les plus gros lecteurs, avec plus d'une demi-heure de lecture par jour.
LE TRAVAIL, MOMENT LE MOINS APPRÉCIÉ
L'enquête de l'Insee ne fait pas de lien direct entre augmentation du temps de loisirs et diminution du temps de travail. Néanmoins, ce dernier a baissé en moyenne de 11 minutes par jour pour les hommes sur la période étudiée. Il est resté stable pour les femmes. Les hommes ayant un emploi travaillent en moyenne 37 h 15 par semaine, tandis que les femmes, plus souvent employées et plus souvent à temps partiel, travaillent 29 h 5, selon l'Insee.
Les durées de travail sont calculées en moyenne annuelle, incluant donc les vacances et les jours fériés.Insee
Une autre étude de l'Insee qui a demandé à 1 600 personnes de noter les temps de la vie quotidienne en fonction du plaisir indique, par ailleurs, que le travail est le moment de la vie qu'ils apprécient le moins, en tout cas en moyenne. "Même les tâches domestiques et le transport sont jugés plus agréables que le travail !" note le Figaro.
Concernant le temps consacré aux tâches domestiques, il est resté stable chez les hommes et a diminué chez les femmes, en particulier chez celles qui n'ont pas d'emploi, soit une demi-heure de moins par jour. Côté fourneaux, les femmes passent 10 minutes de moins dans la cuisine depuis 1999. Les hommes, eux, n'ont pas changé leurs habitudes culinaires, y accordant le même temps, voire moins. En revanche, le temps qu'ils consacrent aux enfants et celui accordé au ménage augmentent de 5 minutes.
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Re: Actualités concours 2012
L'expulsion des Roms par la France en 2010 était "discriminatoire", selon l'Europe
"Une violation aggravée des droits de l'homme." C'est de cette façon que le Conseil de l'Europe a qualifié l'expulsion collective de Roms par la France, à l'été 2010. Ces expulsions étaient "discriminatoires" et "contraires à la dignité humaine" car basées sur l'origine ethnique des personnes concernées, a précisé l'organisation européenne.
Ces mesures ont constitué une violation du droit au logement et des garanties relatives à l'expulsion inscrites dans la Charte sociale européenne, a conclu l'organisme chargé de veiller au respect de cette charte, le Comité européen des droits sociaux (CEDS).
Le CEDS, qui avait été saisi par une ONG basée à Genève, le Centre sur les droits au logement et les expulsions (Cohre), relève que les évacuations controversées ont eu lieu "dans un climat de discrimination ethnique et de contrainte". Il fustige une "démarche sécuritaire discriminatoire", touchant "expressément des groupes vulnérables".
MESURES POUR REMÉDIER À LA SITUATION
Au vu de cette décision, le comité des ministres du Conseil de l'Europe — qui compte 47 Etats membres — a demandé cette semaine à la France "d'indiquer quelles mesures sont prises ou envisagées pour remédier à cette violation", a précisé lors d'un point presse à Strasbourg Régis Brillat, secrétaire exécutif du CEDS.
Le ministère français de l'intérieur a abrogé la circulaire controversée d'août 2010 dans lequelle il demandait aux forces de l'ordre d'évacuer "en priorité" les campements de Roms. Il l'a remplacé en septembre 2010 par un nouveau texte qui ne mentionne pas l'ethnie des occupants à expulser. Mais ce changement n'a pas trouvé grâce aux yeux du Conseil de l'Europe. "Le Comité a considéré, au moment où il a pris sa décision en juin 2011, que la situation qui prévalait en France à ce moment-là était toujours en infraction avec la Charte", a précisé M. Brillat.
L'argument des "retours volontaires" porté par le gouvernement a aussi fait chou blanc. "Ces retours dits volontaires ont en pratique déguisé des retours forcés sous forme d'expulsions collectives", réalisés "sous la contrainte de l'évacuation forcée et de la menace réelle de l'expulsion du territoire français", estime le Comité.
Deux recours contre la politique française concernant les Roms et les Gens du voyage sont encore pendants devant le CEDS : l'un déposé par Médecins du monde, l'autre par le Forum européen des Roms.
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"Une violation aggravée des droits de l'homme." C'est de cette façon que le Conseil de l'Europe a qualifié l'expulsion collective de Roms par la France, à l'été 2010. Ces expulsions étaient "discriminatoires" et "contraires à la dignité humaine" car basées sur l'origine ethnique des personnes concernées, a précisé l'organisation européenne.
Ces mesures ont constitué une violation du droit au logement et des garanties relatives à l'expulsion inscrites dans la Charte sociale européenne, a conclu l'organisme chargé de veiller au respect de cette charte, le Comité européen des droits sociaux (CEDS).
Le CEDS, qui avait été saisi par une ONG basée à Genève, le Centre sur les droits au logement et les expulsions (Cohre), relève que les évacuations controversées ont eu lieu "dans un climat de discrimination ethnique et de contrainte". Il fustige une "démarche sécuritaire discriminatoire", touchant "expressément des groupes vulnérables".
MESURES POUR REMÉDIER À LA SITUATION
Au vu de cette décision, le comité des ministres du Conseil de l'Europe — qui compte 47 Etats membres — a demandé cette semaine à la France "d'indiquer quelles mesures sont prises ou envisagées pour remédier à cette violation", a précisé lors d'un point presse à Strasbourg Régis Brillat, secrétaire exécutif du CEDS.
Le ministère français de l'intérieur a abrogé la circulaire controversée d'août 2010 dans lequelle il demandait aux forces de l'ordre d'évacuer "en priorité" les campements de Roms. Il l'a remplacé en septembre 2010 par un nouveau texte qui ne mentionne pas l'ethnie des occupants à expulser. Mais ce changement n'a pas trouvé grâce aux yeux du Conseil de l'Europe. "Le Comité a considéré, au moment où il a pris sa décision en juin 2011, que la situation qui prévalait en France à ce moment-là était toujours en infraction avec la Charte", a précisé M. Brillat.
L'argument des "retours volontaires" porté par le gouvernement a aussi fait chou blanc. "Ces retours dits volontaires ont en pratique déguisé des retours forcés sous forme d'expulsions collectives", réalisés "sous la contrainte de l'évacuation forcée et de la menace réelle de l'expulsion du territoire français", estime le Comité.
Deux recours contre la politique française concernant les Roms et les Gens du voyage sont encore pendants devant le CEDS : l'un déposé par Médecins du monde, l'autre par le Forum européen des Roms.
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Re: Actualités concours 2012
L’horloge biologique tourne aussi chez les hommes
A partir de 45 ans, la qualité du sperme diminue. Outre un allongement du délai de conception, cela peut accroître les risques de fausse couche ou d’anomalies chromosomiques.
Un mythe s’effondre : les femmes ne sont pas les seules soumises à la fameuse horloge biologique, les hommes aussi. De quoi briser le tabou d’une fertilité masculine supposée éternelle. « Chez l’homme, l’horloge sonne un peu plus tard que chez la femme, plutôt à partir de 45 ans », précise le Dr Joëlle Belaïsch-Allart, chef du service de gynécologie obstétrique et médecine de la reproduction à l’hôpital de Sèvres (Hauts-de-Seine). De nombreuses études scientifiques montrent en effet que le vieillissement entraîne une perturbation du sperme, de sa qualité, et de son patrimoine génétique interne.
Avec quelles conséquences ? « Une augmentation du délai pour concevoir un enfant, du risque de fausse couche, et du risque d’anomalies ou de malformations », poursuit-elle. Trisomie 21, problèmes osseux, syndrome polymalformatif… « L’analyse de la littérature scientifique actuelle suggère clairement que ces risques augmentent légèrement lorsque l’homme est âgé de 40 à 45 ans, et de façon probablement majeure après 45 ans », résume la spécialiste. Pour s’en prémunir, les centres agréés pour le recueil et la préservation du sperme – les Cecos – n’acceptent d’ailleurs les donneurs que jusqu’à 45 ans. Enfin, l’âge réduit également le nombre de grossesses obtenues. Dans le cas d’une fécondation in vitro (FIV), une étude de 2009 montre que le taux de grossesse d’une femme de moins de 29 ans passe de 33,7 % à 25 % lorsque l’âge de l’homme passe de 35 à 60 ans.
Des risques peu connus
Si ces risques existent, ils doivent être gradués, et demeurent néanmoins bien plus faibles que chez la femme. « Les hommes en sont peu avertis. Or nous sommes de plus en plus souvent confrontés à des demandes de couples dont l’homme est âgé », estime le Dr Olivier Kulski, médecin biologiste et responsable du laboratoire FIV du centre hospitalier de Sèvres. Aujourd’hui, aucune limite d’âge légale n’est imposée aux couples qui souhaitent entamer une démarche d’assistance médicale à la procréation (AMP) : la loi précise qu’ils doivent être « en âge de procréer ». « En revanche, la prise en charge par la Sécurité sociale s’arrête à 43 ans pour les femmes. Et en pratique, la majorité des centres AMP, comme le nôtre, n’acceptent plus les pères après 60 ans », précise le Dr Belaïsch-Allart. Le plus souvent, les demandes de ces couples « tardifs » sont étudiées au cas par cas par une équipe pluridisciplinaire. Au centre hospitalier de Sèvres, lorsque l’homme a entre 55 et 60 ans, l’équipe demande en outre aux futurs parents de rencontrer un psychologue. « Nous souhaitons nous assurer qu’ils ont bien compris ce que signifie le fait que le père aura 75 ans, voire 80, quand son enfant en aura 20. »
France soirÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
A partir de 45 ans, la qualité du sperme diminue. Outre un allongement du délai de conception, cela peut accroître les risques de fausse couche ou d’anomalies chromosomiques.
Un mythe s’effondre : les femmes ne sont pas les seules soumises à la fameuse horloge biologique, les hommes aussi. De quoi briser le tabou d’une fertilité masculine supposée éternelle. « Chez l’homme, l’horloge sonne un peu plus tard que chez la femme, plutôt à partir de 45 ans », précise le Dr Joëlle Belaïsch-Allart, chef du service de gynécologie obstétrique et médecine de la reproduction à l’hôpital de Sèvres (Hauts-de-Seine). De nombreuses études scientifiques montrent en effet que le vieillissement entraîne une perturbation du sperme, de sa qualité, et de son patrimoine génétique interne.
Avec quelles conséquences ? « Une augmentation du délai pour concevoir un enfant, du risque de fausse couche, et du risque d’anomalies ou de malformations », poursuit-elle. Trisomie 21, problèmes osseux, syndrome polymalformatif… « L’analyse de la littérature scientifique actuelle suggère clairement que ces risques augmentent légèrement lorsque l’homme est âgé de 40 à 45 ans, et de façon probablement majeure après 45 ans », résume la spécialiste. Pour s’en prémunir, les centres agréés pour le recueil et la préservation du sperme – les Cecos – n’acceptent d’ailleurs les donneurs que jusqu’à 45 ans. Enfin, l’âge réduit également le nombre de grossesses obtenues. Dans le cas d’une fécondation in vitro (FIV), une étude de 2009 montre que le taux de grossesse d’une femme de moins de 29 ans passe de 33,7 % à 25 % lorsque l’âge de l’homme passe de 35 à 60 ans.
Des risques peu connus
Si ces risques existent, ils doivent être gradués, et demeurent néanmoins bien plus faibles que chez la femme. « Les hommes en sont peu avertis. Or nous sommes de plus en plus souvent confrontés à des demandes de couples dont l’homme est âgé », estime le Dr Olivier Kulski, médecin biologiste et responsable du laboratoire FIV du centre hospitalier de Sèvres. Aujourd’hui, aucune limite d’âge légale n’est imposée aux couples qui souhaitent entamer une démarche d’assistance médicale à la procréation (AMP) : la loi précise qu’ils doivent être « en âge de procréer ». « En revanche, la prise en charge par la Sécurité sociale s’arrête à 43 ans pour les femmes. Et en pratique, la majorité des centres AMP, comme le nôtre, n’acceptent plus les pères après 60 ans », précise le Dr Belaïsch-Allart. Le plus souvent, les demandes de ces couples « tardifs » sont étudiées au cas par cas par une équipe pluridisciplinaire. Au centre hospitalier de Sèvres, lorsque l’homme a entre 55 et 60 ans, l’équipe demande en outre aux futurs parents de rencontrer un psychologue. « Nous souhaitons nous assurer qu’ils ont bien compris ce que signifie le fait que le père aura 75 ans, voire 80, quand son enfant en aura 20. »
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Re: Actualités concours 2012
En finir avec ces peurs qui nous gâchent la vie
Par Pascale Senk - le 10/11/2011
PSYCHOLOGIE - Crainte de la réussite ou de l'échec, de l'autorité ou de la liberté... Les frayeurs insidieuses empêchent de s'épanouir.
Bien sûr, il y a les grandes peurs, celles avec lesquelles nous naissons et qui sont ancrées dans notre cerveau limbique : spectre de la mort, de la douleur ou des animaux féroces… Existent aussi les craintes contextuelles. Actuellement, c'est la peur du chômage qui étreint 66 % de Français.
Et puis il y a les peurs invisibles, celles que nous ne sentons pas, et qui pourtant gouvernent notre vie, à notre insu. Discrètes, indirectes, superposées à d'autres émotions, elles surprennent par leur capacité de travestissement celui qui en était porteur et qui, télécommandé par elles, ne cessait de faire fausse route. Ainsi ce mari râleur, toujours en train de reprocher des vétilles à sa compagne et de manifester son irritabilité. Sa colère lui sert de paravent pour ne pas laisser transparaître son angoisse de vieillir, et surtout de vieillir seul. Au lieu d'être proche de cette épouse aimée qu'il craint de perdre, il fait tout pour la rejeter.
Voilà ce que la psychologue américaine Brenda Shoshanna appelle «vivre en mode peur» : «Vous menez une existence étriquée, d'une incroyable rigidité. Il faut toujours que rien ne bouge, que tout réponde à vos attentes ou à vos exigences personnelles. Vous finissez par redouter d'abandonner quoi que ce soit, et vous vous accrochez aux croyances, habitudes, règles, programmes et recommandations qui ne correspondent pas forcément aux besoins du jour», décrit-elle dans son livre Vivre sans peur, paru cette semaine (Ed. Belfond).
«Syndrome d'imposture» Psychanalystes et psychothérapeutes sont en effet aux premières loges pour avoir ce discernement sur nos craintes invisibles. Une grande partie de leur clinique consiste à les débusquer et, étape déterminante de la thérapie, à en faire prendre conscience les patients concernés. «On rencontre de nombreuses personnes qui, tout simplement, ne ressentent pas la peur», constate Laurie Hawkes, psychothérapeute et auteur de La Peur de l'autre (Ed. Eyrolles). Parmi celles-ci, les bienheureux qui bénéficient d'un tempérament placide et d'un seuil de sensibilité aux alarmes très faible. Mais aussi celles qui ont remplacé l'émotion de peur par une autre, développant donc un «sentiment parasite» et incapables d'aller mieux car elles ne peuvent pas vraiment cibler leur problème.
» INTERVIEW - «L'homme contemporain vit dans une anxiété diffuse»
Et Laurie Hawkes de décrire ce patient qui ne va jamais dans les soirées auxquelles il est pourtant invité. «J'ai peur de parler aux gens», résume-t-il. «En réalité, après avoir décrypté son malaise, nous avons découvert qu'il a surtout peur d'avoir peur… Il craint de rougir, d'avoir une crise de panique en public , explique la psychothérapeute. Et c'est cela qu'il faut explorer.» Parmi les hantises invisibles les plus récurrentes actuellement : la peur d'être illégitime, ce qu'on appelle le «syndrome d'imposture» quand la personne imagine que ceux qui la connaissent vont découvrir ses insuffisances. L'incapacité à achever ce qu'on a commencé relève souvent de cette même motivation inconsciente. La peur de réussir est aussi très subtile, et a souvent été distillée par une culture familiale où l'on disait à l'enfant : «Cache ton bonheur, sinon tu seras jalousé.» Elle-même presque imperceptible, cette peur de réussir repose sur la hantise d'avoir plus de responsabilités, et de faire monter la barre de ses exigences encore plus haut.
Recréer des circuits auto-apaisants«Mais l'une des craintes les plus difficiles à discerner, c'est la peur de l'intimité, estime Laurie Hawkes. Quelqu'un qui vous dit : “je suis un grand rebelle”, ou “j'aime être libre”, peut être mu par différentes motivations : ce peut être une réelle aisance dans la solitude, mais ce peut être aussi une crainte invalidante : peur d'être envahi par un autre, peur d'être trop proche et de se dévoiler…» À l'heure où la norme est notamment de vivre en couple, la psychothérapeute s'oblige à faire mûrir et s'exprimer chez ses patients le désir le plus authentique possible.
Car c'est dans la relation thérapeutique elle-même que peuvent être neutralisées toutes ces frousses. Une fois celles-ci mises au jour, le patient peut les domestiquer en les comprenant mieux. Surtout, il fait l'expérience d'une nouvelle manière d'être avec son psychothérapeute : «Le contact avec un “bon autre”, un autre apaisant et contenant mais qui vous laisse autonome peut vraiment aider le traqueux à recréer des circuits auto-apaisants », affirme Laurie Hawkes. Cependant, inutile d'imaginer qu'on puisse se débarrasser définitivement de ses craintes. «Ce serait même dangereux, ajoute la psychothérapeute : les gens qui n'ont pas peur… font vraiment peur !»
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Pascale Senk - le 10/11/2011
PSYCHOLOGIE - Crainte de la réussite ou de l'échec, de l'autorité ou de la liberté... Les frayeurs insidieuses empêchent de s'épanouir.
Bien sûr, il y a les grandes peurs, celles avec lesquelles nous naissons et qui sont ancrées dans notre cerveau limbique : spectre de la mort, de la douleur ou des animaux féroces… Existent aussi les craintes contextuelles. Actuellement, c'est la peur du chômage qui étreint 66 % de Français.
Et puis il y a les peurs invisibles, celles que nous ne sentons pas, et qui pourtant gouvernent notre vie, à notre insu. Discrètes, indirectes, superposées à d'autres émotions, elles surprennent par leur capacité de travestissement celui qui en était porteur et qui, télécommandé par elles, ne cessait de faire fausse route. Ainsi ce mari râleur, toujours en train de reprocher des vétilles à sa compagne et de manifester son irritabilité. Sa colère lui sert de paravent pour ne pas laisser transparaître son angoisse de vieillir, et surtout de vieillir seul. Au lieu d'être proche de cette épouse aimée qu'il craint de perdre, il fait tout pour la rejeter.
Voilà ce que la psychologue américaine Brenda Shoshanna appelle «vivre en mode peur» : «Vous menez une existence étriquée, d'une incroyable rigidité. Il faut toujours que rien ne bouge, que tout réponde à vos attentes ou à vos exigences personnelles. Vous finissez par redouter d'abandonner quoi que ce soit, et vous vous accrochez aux croyances, habitudes, règles, programmes et recommandations qui ne correspondent pas forcément aux besoins du jour», décrit-elle dans son livre Vivre sans peur, paru cette semaine (Ed. Belfond).
«Syndrome d'imposture» Psychanalystes et psychothérapeutes sont en effet aux premières loges pour avoir ce discernement sur nos craintes invisibles. Une grande partie de leur clinique consiste à les débusquer et, étape déterminante de la thérapie, à en faire prendre conscience les patients concernés. «On rencontre de nombreuses personnes qui, tout simplement, ne ressentent pas la peur», constate Laurie Hawkes, psychothérapeute et auteur de La Peur de l'autre (Ed. Eyrolles). Parmi celles-ci, les bienheureux qui bénéficient d'un tempérament placide et d'un seuil de sensibilité aux alarmes très faible. Mais aussi celles qui ont remplacé l'émotion de peur par une autre, développant donc un «sentiment parasite» et incapables d'aller mieux car elles ne peuvent pas vraiment cibler leur problème.
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Et Laurie Hawkes de décrire ce patient qui ne va jamais dans les soirées auxquelles il est pourtant invité. «J'ai peur de parler aux gens», résume-t-il. «En réalité, après avoir décrypté son malaise, nous avons découvert qu'il a surtout peur d'avoir peur… Il craint de rougir, d'avoir une crise de panique en public , explique la psychothérapeute. Et c'est cela qu'il faut explorer.» Parmi les hantises invisibles les plus récurrentes actuellement : la peur d'être illégitime, ce qu'on appelle le «syndrome d'imposture» quand la personne imagine que ceux qui la connaissent vont découvrir ses insuffisances. L'incapacité à achever ce qu'on a commencé relève souvent de cette même motivation inconsciente. La peur de réussir est aussi très subtile, et a souvent été distillée par une culture familiale où l'on disait à l'enfant : «Cache ton bonheur, sinon tu seras jalousé.» Elle-même presque imperceptible, cette peur de réussir repose sur la hantise d'avoir plus de responsabilités, et de faire monter la barre de ses exigences encore plus haut.
Recréer des circuits auto-apaisants«Mais l'une des craintes les plus difficiles à discerner, c'est la peur de l'intimité, estime Laurie Hawkes. Quelqu'un qui vous dit : “je suis un grand rebelle”, ou “j'aime être libre”, peut être mu par différentes motivations : ce peut être une réelle aisance dans la solitude, mais ce peut être aussi une crainte invalidante : peur d'être envahi par un autre, peur d'être trop proche et de se dévoiler…» À l'heure où la norme est notamment de vivre en couple, la psychothérapeute s'oblige à faire mûrir et s'exprimer chez ses patients le désir le plus authentique possible.
Car c'est dans la relation thérapeutique elle-même que peuvent être neutralisées toutes ces frousses. Une fois celles-ci mises au jour, le patient peut les domestiquer en les comprenant mieux. Surtout, il fait l'expérience d'une nouvelle manière d'être avec son psychothérapeute : «Le contact avec un “bon autre”, un autre apaisant et contenant mais qui vous laisse autonome peut vraiment aider le traqueux à recréer des circuits auto-apaisants », affirme Laurie Hawkes. Cependant, inutile d'imaginer qu'on puisse se débarrasser définitivement de ses craintes. «Ce serait même dangereux, ajoute la psychothérapeute : les gens qui n'ont pas peur… font vraiment peur !»
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Re: Actualités concours 2012
Des stratégies efficaces contre le reflux gastrique
Par Pauline Léna - le 10/11/2011
INFOGRAPHIE - Environ 5% des adultes français en souffriraient. Pour la grande majorité d'entre eux, des traitements existent.
«Tout le monde connaît, de temps en temps, des symptômes de reflux gastro-œsophagien, souligne le Pr Dominique Lamarque, responsable du service d'hépato-gastro-entérologie de l'hôpital Ambroise-Paré, à Boulogne-Billancourt. Il s'agit donc d'une affection fréquente, sans gravité dans la très grande majorité des cas.» La Haute Autorité de santé indique qu'entre 15 et 20 % des Français présentent des symptômes de RGO au moins une fois par semaine et qu'environ 5 % sont affectés tous les jours. Quand la gêne est occasionnelle, les patients font plutôt appel au pharmacien, qui conseillera des pansements ou des anti-acides. Quand la gêne devient plus fréquente, le généraliste est en première ligne.
Le RGO se caractérise par le passage d'une partie du contenu de l'estomac dans l'œsophage, en sens inverse de ce qui se produit dans le processus digestif. Ce reflux est lié à une faiblesse du sphincter du bas-œsophage qui agit, normalement, comme une valve antiretour. Le contenu de l'estomac est acide et les remontées provoquent une sensation de brûlure dans l'œsophage, parfois jusqu'au pharynx. Dans 40 % des cas, le reflux se produit la nuit ou lorsque le patient se penche : le contenu de l'estomac peut alors remonter jusque dans la bouche, provoquant inconfort et insomnies.
«Petite bedaine» Des mesures d'hygiène de vie peuvent être utiles : éviter les repas trop copieux, trop gras ou épicés et conserver un délai de 3 heures entre le dîner et l'heure du coucher. Des cales placées à la tête du lit ont aussi démontré leur efficacité. Le RGO est plus fréquent après 50 ans et il est favorisé par la consommation excessive d'alcool, de tabac et par le surpoids. «Perdre quelques kilos est parfois suffisant pour réduire les symptômes», indique Dominique Lamarque. Les hommes étant trois fois plus touchés que les femmes, il est possible que la «petite bedaine» de la cinquantaine joue un rôle.
Les remontées acides peuvent provoquer des lésions de la paroi de l'œsophage, provoquant des douleurs et des troubles digestifs parfois liés à un resserrement de l'œsophage. Dans certains cas peu fréquents, lorsque le reflux est prolongé et sévère, il peut conduire à une modification de la muqueuse du bas de l'œsophage et, exceptionnellement, à l'apparition d'un cancer. «C'est ce que craignent tous les patients mais cette transformation est vraiment très rare», insiste le Pr Frank Zerbib, responsable du service d'hépato-gastro-entérologie de l'hôpital Saint-André à Bordeaux.
Le RGO ne s'améliore pas avec l'âgeDans la plupart des cas, lestraitements permettent d'atténuer les symptômes et de protéger l'œsophage. Le choix du traitement dépend de la fréquence et de la sévérité des symptômes. Si le RGO se manifeste moins d'une fois par semaine, le médecin prescrira un médicament à prendre au coup par coup : antiacides, pansements ou même inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Ces derniers sont plutôt un traitement de fond, permettant de réguler durablement la production d'acide dans l'estomac. Apparus dans les années 1990, ils sont aujourd'hui le traitement de référence d'un RGO fréquent et se révèlent souvent efficaces. Lorsque le patient est jeune, la chirurgie peut éviter la prise de médicaments pendant trop longtemps : dans la majorité des cas, le RGO ne s'améliore pas avec l'âge et devient chronique.
Si le patient ne répond pas aux IPP, qu'il a plus de 50 ans et/ou que les symptômes réapparaissent à l'arrêt du traitement, le médecin peut recommander des examens complémentaires. Dans ce cas, l'endoscopie permet de déceler, 2 fois sur 3, des lésions de l'œsophage de gravité variable. Lorsque l'endoscopie ne montre rien, que les symptômes ne sont pas clairs ou que le traitement n'a pas d'effet, seule la pH-métrie permet de confirmer un RGO acide susceptible de répondre aux IPP. «Cet examen est particulièrement utile lorsque les symptômes ne sont pas digestifs : toux, raclements de gorge ou asthme, par exemple. Il permet alors d'éviter de prescrire un traitement inutile», rappelle le D r Thierry Vallot, gastro-entérologue à l'hôpital Bichat. Face à l'excès de prescriptions, l'Afssaps a d'ailleurs rappelé en 2007 qu'il n'y avait aucune preuve de l'efficacité des IPP sur ces symptômes lorsque le RGO n'est pas documenté, une conclusion confirmée par la HAS en 2009.
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Par Pauline Léna - le 10/11/2011
INFOGRAPHIE - Environ 5% des adultes français en souffriraient. Pour la grande majorité d'entre eux, des traitements existent.
«Tout le monde connaît, de temps en temps, des symptômes de reflux gastro-œsophagien, souligne le Pr Dominique Lamarque, responsable du service d'hépato-gastro-entérologie de l'hôpital Ambroise-Paré, à Boulogne-Billancourt. Il s'agit donc d'une affection fréquente, sans gravité dans la très grande majorité des cas.» La Haute Autorité de santé indique qu'entre 15 et 20 % des Français présentent des symptômes de RGO au moins une fois par semaine et qu'environ 5 % sont affectés tous les jours. Quand la gêne est occasionnelle, les patients font plutôt appel au pharmacien, qui conseillera des pansements ou des anti-acides. Quand la gêne devient plus fréquente, le généraliste est en première ligne.
Le RGO se caractérise par le passage d'une partie du contenu de l'estomac dans l'œsophage, en sens inverse de ce qui se produit dans le processus digestif. Ce reflux est lié à une faiblesse du sphincter du bas-œsophage qui agit, normalement, comme une valve antiretour. Le contenu de l'estomac est acide et les remontées provoquent une sensation de brûlure dans l'œsophage, parfois jusqu'au pharynx. Dans 40 % des cas, le reflux se produit la nuit ou lorsque le patient se penche : le contenu de l'estomac peut alors remonter jusque dans la bouche, provoquant inconfort et insomnies.
«Petite bedaine» Des mesures d'hygiène de vie peuvent être utiles : éviter les repas trop copieux, trop gras ou épicés et conserver un délai de 3 heures entre le dîner et l'heure du coucher. Des cales placées à la tête du lit ont aussi démontré leur efficacité. Le RGO est plus fréquent après 50 ans et il est favorisé par la consommation excessive d'alcool, de tabac et par le surpoids. «Perdre quelques kilos est parfois suffisant pour réduire les symptômes», indique Dominique Lamarque. Les hommes étant trois fois plus touchés que les femmes, il est possible que la «petite bedaine» de la cinquantaine joue un rôle.
Les remontées acides peuvent provoquer des lésions de la paroi de l'œsophage, provoquant des douleurs et des troubles digestifs parfois liés à un resserrement de l'œsophage. Dans certains cas peu fréquents, lorsque le reflux est prolongé et sévère, il peut conduire à une modification de la muqueuse du bas de l'œsophage et, exceptionnellement, à l'apparition d'un cancer. «C'est ce que craignent tous les patients mais cette transformation est vraiment très rare», insiste le Pr Frank Zerbib, responsable du service d'hépato-gastro-entérologie de l'hôpital Saint-André à Bordeaux.
Le RGO ne s'améliore pas avec l'âgeDans la plupart des cas, lestraitements permettent d'atténuer les symptômes et de protéger l'œsophage. Le choix du traitement dépend de la fréquence et de la sévérité des symptômes. Si le RGO se manifeste moins d'une fois par semaine, le médecin prescrira un médicament à prendre au coup par coup : antiacides, pansements ou même inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Ces derniers sont plutôt un traitement de fond, permettant de réguler durablement la production d'acide dans l'estomac. Apparus dans les années 1990, ils sont aujourd'hui le traitement de référence d'un RGO fréquent et se révèlent souvent efficaces. Lorsque le patient est jeune, la chirurgie peut éviter la prise de médicaments pendant trop longtemps : dans la majorité des cas, le RGO ne s'améliore pas avec l'âge et devient chronique.
Si le patient ne répond pas aux IPP, qu'il a plus de 50 ans et/ou que les symptômes réapparaissent à l'arrêt du traitement, le médecin peut recommander des examens complémentaires. Dans ce cas, l'endoscopie permet de déceler, 2 fois sur 3, des lésions de l'œsophage de gravité variable. Lorsque l'endoscopie ne montre rien, que les symptômes ne sont pas clairs ou que le traitement n'a pas d'effet, seule la pH-métrie permet de confirmer un RGO acide susceptible de répondre aux IPP. «Cet examen est particulièrement utile lorsque les symptômes ne sont pas digestifs : toux, raclements de gorge ou asthme, par exemple. Il permet alors d'éviter de prescrire un traitement inutile», rappelle le D r Thierry Vallot, gastro-entérologue à l'hôpital Bichat. Face à l'excès de prescriptions, l'Afssaps a d'ailleurs rappelé en 2007 qu'il n'y avait aucune preuve de l'efficacité des IPP sur ces symptômes lorsque le RGO n'est pas documenté, une conclusion confirmée par la HAS en 2009.
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Cancer : les perturbateurs endocriniens sur la sellette
Par Marc Mennessier - le 09/11/2011
L'Académie de médecine reconnaît la nocivité probable du bisphénol A ou des parabènes mais juge «irréalisable» leur interdiction tant que la fiabilité des produits de remplacement n'a pas été prouvée.
Il existe «probablement» un lien entre l'augmentation depuis trente ans des cancers dits hormonodépendants (sein, prostate…) et l'exposition aux perturbateurs endocriniens comme le bisphénol A, les phtalates ou les parabènes. Pour autant, «une interdiction radicale paraît irréalisable tant que nous ne disposons pas de produits de remplacement ayant fait la preuve de leur efficacité et de leur innocuité». Telles sont les principales conclusions du rapport de l'Académie de médecine présenté mercredi par les Prs Henri Rochefort et Pierre Jouannet. Si des mesures de précaution doivent être «prises dès maintenant, à condition qu'elles soient raisonnables et réalistes», les auteurs «regrettent la précipitation du législateur» sur ce dossier éminemment complexe.
Le 12 octobre dernier, en effet, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture une loi qui suspend, à compter du 1er janvier 2014, la fabrication et la commercialisation de tout conditionnement à vocation alimentaire (boîtes de conserve, cannettes, emballages plastiques…) contenant du bisphénol A (BPA). Mais l'Académie estime que cette échéance, «qui ne se fonde sur aucune avancée industrielle connue» est «trop arbitraire» et «ne peut qu'alarmer et désorienter inutilement les consommateurs». D'autant que ce produit joue un rôle important pour la préservation des aliments en conserve métallique. Mieux vaut, selon Raymond Ardaillou, secrétaire perpétuel de l'Académie de médecine, aider la recherche académique et industrielle «à trouver des produits de substitution ou à trouver un moyen d'empêcher le BPA de se dégrader, car ce sont les produits issus de son hydrolyse qui sont dangereux. Mais pour cela, il faut du temps…»
De 1980 à 2005, pour 100.000 hommes ou femmes, on a compté 75 cancers féminins supplémentaires, dont 45 du sein et 10 de la thyroïde, et 98 cancers masculins dont principalement le cancer de la prostate, mais aussi du testicule. Ces hausses s'expliquent en partie par un dépistage accru ou par d'autres facteurs liés au mode de vie et à l'environnement. Cependant, «les études conduites sur des animaux de laboratoire montrent que des doses faibles, voire très faibles, de certains perturbateurs endocriniens peuvent stimuler les étapes initiales de la cancérogenèse de tissus sensibles aux hormones (principalement prostate et sein). Mais l'extrapolation à l'homme n'est pas évidente», expliquent les académiciens.
Plaquette d'information D'une part, l'épidémiologie est limitée, du fait de la présence de nombreux perturbateurs endocriniens dans l'environnement. Impossible, dans ces conditions, de définir un groupe témoin non exposé à ces substances pour mettre en évidence d'éventuels effets chez l'homme. En outre, la cancérogenèse est un processus multifactoriel et lent où interviennent plusieurs facteurs environnementaux et de mode de vie. «Il peut se passer plusieurs décennies entre l'exposition à un agent cancérigène et le développement de la maladie», explique le Pr Henri Rochefort. Même si les scientifiques ne disposent d'aucune preuve absolue, le BPA pourrait contribuer pour une part vraisemblablement faible à l'augmentation du nombre des cancers hormonodépendants, comme en attestent «les nombreux résultats expérimentaux in vivo chez les souris et les rats» avec «des effets souvent retardés». Il s'agit notamment d'«hyperplasies et de cancers in situ de la glande mammaire et de la prostate, y compris à de faibles doses». Sans oublier «les effets mitogènes des perturbateurs endocriniens sur des lignées cellulaires humaines de cancers du sein, de la prostate et du testicule».
Du coup, l'Académie de médecine s'associe aux propositions de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), publiées en juillet dernier, et approuve la distribution prévue avant la fin de l'année d'une plaquette d'information à destination des femmes enceintes ou allaitantes, qui sont les plus exposées à l'ensemble de ces risques. Il s'agit notamment de «promouvoir des gestes de précaution simples», comme éviter de chauffer des récipients plastiques au micro-ondes, s'abstenir de consommer des aliments en conserve ou ne pas entreprendre de régime amaigrissant pendant la grossesse ou l'allaitement pour éviter de libérer les perturbateurs endocriniens stockés dans les graisses.
Beaucoup reste à faire pour comprendre les mécanismes d'actions de ces produits dans l'organisme. «On ne sait toujours pas quels sont les récepteurs du BPA chez l'homme», explique le Pr Rochefort. Autre difficulté : dans certains cas, les perturbateurs endocriniens sont plus nocifs à faible dose qu'à forte dose. «Mais, dans le cas du BPA, il semble que le moment de l'exposition, à certains stades du développement embryonnaire, soit plus important que la dose», poursuit-il . Enfin, l'Académie de médecine appelle les industriels de l'alimentation et de la chimie à «relever dès maintenant le défi de la substitution», comme cela commence à se faire dans d'autres pays. Pour cela, elle se dit prête «à s'investir dans un rapprochement entre recherche académique et industrielle, car cet enjeu majeur de santé publique» est aussi «un défi économique».
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Par Marc Mennessier - le 09/11/2011
L'Académie de médecine reconnaît la nocivité probable du bisphénol A ou des parabènes mais juge «irréalisable» leur interdiction tant que la fiabilité des produits de remplacement n'a pas été prouvée.
Il existe «probablement» un lien entre l'augmentation depuis trente ans des cancers dits hormonodépendants (sein, prostate…) et l'exposition aux perturbateurs endocriniens comme le bisphénol A, les phtalates ou les parabènes. Pour autant, «une interdiction radicale paraît irréalisable tant que nous ne disposons pas de produits de remplacement ayant fait la preuve de leur efficacité et de leur innocuité». Telles sont les principales conclusions du rapport de l'Académie de médecine présenté mercredi par les Prs Henri Rochefort et Pierre Jouannet. Si des mesures de précaution doivent être «prises dès maintenant, à condition qu'elles soient raisonnables et réalistes», les auteurs «regrettent la précipitation du législateur» sur ce dossier éminemment complexe.
Le 12 octobre dernier, en effet, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture une loi qui suspend, à compter du 1er janvier 2014, la fabrication et la commercialisation de tout conditionnement à vocation alimentaire (boîtes de conserve, cannettes, emballages plastiques…) contenant du bisphénol A (BPA). Mais l'Académie estime que cette échéance, «qui ne se fonde sur aucune avancée industrielle connue» est «trop arbitraire» et «ne peut qu'alarmer et désorienter inutilement les consommateurs». D'autant que ce produit joue un rôle important pour la préservation des aliments en conserve métallique. Mieux vaut, selon Raymond Ardaillou, secrétaire perpétuel de l'Académie de médecine, aider la recherche académique et industrielle «à trouver des produits de substitution ou à trouver un moyen d'empêcher le BPA de se dégrader, car ce sont les produits issus de son hydrolyse qui sont dangereux. Mais pour cela, il faut du temps…»
De 1980 à 2005, pour 100.000 hommes ou femmes, on a compté 75 cancers féminins supplémentaires, dont 45 du sein et 10 de la thyroïde, et 98 cancers masculins dont principalement le cancer de la prostate, mais aussi du testicule. Ces hausses s'expliquent en partie par un dépistage accru ou par d'autres facteurs liés au mode de vie et à l'environnement. Cependant, «les études conduites sur des animaux de laboratoire montrent que des doses faibles, voire très faibles, de certains perturbateurs endocriniens peuvent stimuler les étapes initiales de la cancérogenèse de tissus sensibles aux hormones (principalement prostate et sein). Mais l'extrapolation à l'homme n'est pas évidente», expliquent les académiciens.
Plaquette d'information D'une part, l'épidémiologie est limitée, du fait de la présence de nombreux perturbateurs endocriniens dans l'environnement. Impossible, dans ces conditions, de définir un groupe témoin non exposé à ces substances pour mettre en évidence d'éventuels effets chez l'homme. En outre, la cancérogenèse est un processus multifactoriel et lent où interviennent plusieurs facteurs environnementaux et de mode de vie. «Il peut se passer plusieurs décennies entre l'exposition à un agent cancérigène et le développement de la maladie», explique le Pr Henri Rochefort. Même si les scientifiques ne disposent d'aucune preuve absolue, le BPA pourrait contribuer pour une part vraisemblablement faible à l'augmentation du nombre des cancers hormonodépendants, comme en attestent «les nombreux résultats expérimentaux in vivo chez les souris et les rats» avec «des effets souvent retardés». Il s'agit notamment d'«hyperplasies et de cancers in situ de la glande mammaire et de la prostate, y compris à de faibles doses». Sans oublier «les effets mitogènes des perturbateurs endocriniens sur des lignées cellulaires humaines de cancers du sein, de la prostate et du testicule».
Du coup, l'Académie de médecine s'associe aux propositions de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), publiées en juillet dernier, et approuve la distribution prévue avant la fin de l'année d'une plaquette d'information à destination des femmes enceintes ou allaitantes, qui sont les plus exposées à l'ensemble de ces risques. Il s'agit notamment de «promouvoir des gestes de précaution simples», comme éviter de chauffer des récipients plastiques au micro-ondes, s'abstenir de consommer des aliments en conserve ou ne pas entreprendre de régime amaigrissant pendant la grossesse ou l'allaitement pour éviter de libérer les perturbateurs endocriniens stockés dans les graisses.
Beaucoup reste à faire pour comprendre les mécanismes d'actions de ces produits dans l'organisme. «On ne sait toujours pas quels sont les récepteurs du BPA chez l'homme», explique le Pr Rochefort. Autre difficulté : dans certains cas, les perturbateurs endocriniens sont plus nocifs à faible dose qu'à forte dose. «Mais, dans le cas du BPA, il semble que le moment de l'exposition, à certains stades du développement embryonnaire, soit plus important que la dose», poursuit-il . Enfin, l'Académie de médecine appelle les industriels de l'alimentation et de la chimie à «relever dès maintenant le défi de la substitution», comme cela commence à se faire dans d'autres pays. Pour cela, elle se dit prête «à s'investir dans un rapprochement entre recherche académique et industrielle, car cet enjeu majeur de santé publique» est aussi «un défi économique».
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités concours 2012
Alimentation : les Français attachés à leurs traditions
Par Pauline Fréour - le 10/11/2011
INTERVIEW - Claude Fischler, sociologue, directeur de recherche au CNRS, a interrogé plus de 2000 Français sur leurs habitudes alimentaires, en 2002 et 2011*. Il constate une «francisation» inattendue.
Qu'est-ce qui vous a le plus frappé dans les réponses des personnes que vous avez interrogées, neuf ans après le premier sondage ?
La continuité de l'attachement des Français à leur modèle alimentaire. Et le fait que les différences, avec les Américains notamment, se sont accrues, contrairement à ce à quoi l'on pouvait s'attendre dans un contexte de mondialisation croissante. Une différence frappante par exemple repose sur la consommation de suppléments vitaminés. Les Américains en sont très friands, y compris leurs médecins, alors que les Français affichent une certaine méfiance à leur égard, comme pour tous les médicaments en général. Ils privilégient l'apport de vitamines par les aliments plutôt que par gélules et sachets, et cette tendance s'est accrue en 2011. De la même manière, leur attachement aux repas à horaires fixes persiste et ils sont de plus en plus nombreux à réprouver les «snacks» et le grignotage.
Vous soulignez également l'importance de la dimension conviviale du repas pour les Français.
En effet. Pour mesurer cela, nous avons mis les personnes dans la situation où elles dîneraient au restaurant avec deux amis du même sexe. Trois scénarios étaient proposés pour régler l'addition : chacun paie exactement ce qu'il a consommé, l'addition est divisée en trois parts égales, ou une personne paie pour tout le monde. En 2002 déjà, les Français optaient à 56% pour le partage en trois parts égales. Cette tendance s'est accentuée en 2011 ( 63%). Cela montre que les gens ne paient pas seulement pour ce qu'ils mangent, mais aussi pour le plaisir de partager un moment avec leurs amis, contrairement aux cultures anglo-saxonnes.
Les habitudes n'ont donc pas vraiment changé ?
Il y a tout de même des petites érosions. On a ainsi constaté qu'une certaine part de la population, plutôt des hommes jeunes, se rapprochent d'une conception de l'alimentation «fonctionnelle», utile, à l'anglo-saxonne. On s'éloigne en cela de ce qui fait la spécificité des Français, pour qui le plaisir de manger n'est pas coupable, il est au contraire essentiel. Autre évolution, un enfant d'aujourd'hui se verra proposer plusieurs desserts au choix (fruit ou yaourt), éventuellement plusieurs entrées, même s'il ne viendrait à l'idée de personne de remettre en cause l'unicité du plat principal. On se bricole une convivialité du 21e siècle.
Leur semble-t-il plus facile de mieux manger aujourd'hui ?
La majorité des sondés (65 à 68%) restent persuadés que l'on mangeait mieux - en termes de qualité, de goût des produits et de pratiques alimentaires - il y a quarante ans. Les Français partagent avec les autres pays d'Europe une méfiance vis-à-vis des produits actuels, de plus en plus transformés, importés, d'origine mal définie. J'ai surnommé ça des Ocni - des objets alimentaires non-identifiés, qui donnent lieu à beaucoup d'inquiétude. Par ailleurs, la multiplication de l'information sur ce qu'il faut, ou pas, manger, donne le sentiment d'une cacophonie, de plus en plus fortement et douloureusement ressentie.
* L'étude «Manger : mode d'emploi, évolution des comportements alimentaires pendant la dernière décennie» a été publiée par la Fondation Nestlé, et présentée le 8 novembre 2011
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Par Pauline Fréour - le 10/11/2011
INTERVIEW - Claude Fischler, sociologue, directeur de recherche au CNRS, a interrogé plus de 2000 Français sur leurs habitudes alimentaires, en 2002 et 2011*. Il constate une «francisation» inattendue.
Qu'est-ce qui vous a le plus frappé dans les réponses des personnes que vous avez interrogées, neuf ans après le premier sondage ?
La continuité de l'attachement des Français à leur modèle alimentaire. Et le fait que les différences, avec les Américains notamment, se sont accrues, contrairement à ce à quoi l'on pouvait s'attendre dans un contexte de mondialisation croissante. Une différence frappante par exemple repose sur la consommation de suppléments vitaminés. Les Américains en sont très friands, y compris leurs médecins, alors que les Français affichent une certaine méfiance à leur égard, comme pour tous les médicaments en général. Ils privilégient l'apport de vitamines par les aliments plutôt que par gélules et sachets, et cette tendance s'est accrue en 2011. De la même manière, leur attachement aux repas à horaires fixes persiste et ils sont de plus en plus nombreux à réprouver les «snacks» et le grignotage.
Vous soulignez également l'importance de la dimension conviviale du repas pour les Français.
En effet. Pour mesurer cela, nous avons mis les personnes dans la situation où elles dîneraient au restaurant avec deux amis du même sexe. Trois scénarios étaient proposés pour régler l'addition : chacun paie exactement ce qu'il a consommé, l'addition est divisée en trois parts égales, ou une personne paie pour tout le monde. En 2002 déjà, les Français optaient à 56% pour le partage en trois parts égales. Cette tendance s'est accentuée en 2011 ( 63%). Cela montre que les gens ne paient pas seulement pour ce qu'ils mangent, mais aussi pour le plaisir de partager un moment avec leurs amis, contrairement aux cultures anglo-saxonnes.
Les habitudes n'ont donc pas vraiment changé ?
Il y a tout de même des petites érosions. On a ainsi constaté qu'une certaine part de la population, plutôt des hommes jeunes, se rapprochent d'une conception de l'alimentation «fonctionnelle», utile, à l'anglo-saxonne. On s'éloigne en cela de ce qui fait la spécificité des Français, pour qui le plaisir de manger n'est pas coupable, il est au contraire essentiel. Autre évolution, un enfant d'aujourd'hui se verra proposer plusieurs desserts au choix (fruit ou yaourt), éventuellement plusieurs entrées, même s'il ne viendrait à l'idée de personne de remettre en cause l'unicité du plat principal. On se bricole une convivialité du 21e siècle.
Leur semble-t-il plus facile de mieux manger aujourd'hui ?
La majorité des sondés (65 à 68%) restent persuadés que l'on mangeait mieux - en termes de qualité, de goût des produits et de pratiques alimentaires - il y a quarante ans. Les Français partagent avec les autres pays d'Europe une méfiance vis-à-vis des produits actuels, de plus en plus transformés, importés, d'origine mal définie. J'ai surnommé ça des Ocni - des objets alimentaires non-identifiés, qui donnent lieu à beaucoup d'inquiétude. Par ailleurs, la multiplication de l'information sur ce qu'il faut, ou pas, manger, donne le sentiment d'une cacophonie, de plus en plus fortement et douloureusement ressentie.
* L'étude «Manger : mode d'emploi, évolution des comportements alimentaires pendant la dernière décennie» a été publiée par la Fondation Nestlé, et présentée le 8 novembre 2011
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Nous ne somme pas tous égaux devant la grippe
Par Aude Rambaud - le 10/11/2011
Notre profil génétique nous rend plus ou moins vulnérables face au virus de la grippe, selon une étude franco-américaine.
«Nous ne sommes pas tous égaux face à la grippe, estime le Pr Bruno Lina, directeur du Centre national de référence de la grippe, à Lyon. Certains développent des formes gravissimes sans que l'on sache pourquoi alors que d'autres ne présentent jamais de symptômes importants». En fait, près de 30 à 50 % des cas de grippe saisonnière seraient même asymptomatiques. Cette inégalité flagrante pourrait être une affaire de gènes. C'est en tous cas ce que suggère une étude franco-américaine destinée à analyser le profil d'expression génique des personnes ayant la grippe (Plos Genetics).
Pour cela, les auteurs ont recruté 17 personnes non infectées et les ont contaminées par voie nasale avec la souche H3N2, fréquemment rencontrée lors des épidémies hivernales. Ils ont ensuite prélevé des échantillons sanguins à 16 reprises au cours des six jours qui ont suivi l'infection afin d'observer les niveaux d'expression des gènes au cours du temps dans les cellules circulant dans le sang (globules bancs, plaquettes, etc). L'équipe a développé pour cela un vaste programme mathématique et informatique qui a permis l'analyse de plus de 22.000 séquences de gènes.
5000 gènes identifiésParmi les dix-sept participants, neuf sont tombés malades et les autres ont été infectés mais sans conséquence pour leur santé. Les auteurs ont constaté que le virus avait déclenché l'expression de 5000 gènes chez toutes ces personnes mais avec des différences significatives entre ces deux groupes. «Il existe un profil génétique corrélé à l'apparition des symptômes», résume Nicolas Dobigeon, Institut National Polytechnique de Toulouse et co-auteur de l'étude. En effet, certains gènes déclenchent les symptômes et d'autres les inhibent.
Les auteurs ont ainsi pu dresser deux profils génétiques: l'un induit rapidement une réaction inflammatoire et déclenche les premiers symptômes environ 36 heures après l'infection alors que le second privilégie la production de protéines à fonction antioxydante qui protègent la cellule de l'infection et régulent la réponse immunitaire sans déclencher de symptôme.
Vers de nouveaux médicamentsL'origine de ces différents profils d'expression reste pour l'instant méconnue. Ils pourraient être liés à l'environnement ou tout simplement au patrimoine génétique de chacun. «Quoi qu'il en soit ce travail est fondamental. C'est le point de départ pour identifier des patients qui peuvent poser problème face au virus, selon Bruno Lina. Il est désormais envisageable d'obtenir des marqueurs biologiques grâce auxquels on pourra évaluer la sévérité potentielle de la maladie chez certaines personnes vulnérables. En outre, le fait de décrire les mécanismes innés de défense immunitaire ouvre la voie au développement de nouveaux médicaments».
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Par Aude Rambaud - le 10/11/2011
Notre profil génétique nous rend plus ou moins vulnérables face au virus de la grippe, selon une étude franco-américaine.
«Nous ne sommes pas tous égaux face à la grippe, estime le Pr Bruno Lina, directeur du Centre national de référence de la grippe, à Lyon. Certains développent des formes gravissimes sans que l'on sache pourquoi alors que d'autres ne présentent jamais de symptômes importants». En fait, près de 30 à 50 % des cas de grippe saisonnière seraient même asymptomatiques. Cette inégalité flagrante pourrait être une affaire de gènes. C'est en tous cas ce que suggère une étude franco-américaine destinée à analyser le profil d'expression génique des personnes ayant la grippe (Plos Genetics).
Pour cela, les auteurs ont recruté 17 personnes non infectées et les ont contaminées par voie nasale avec la souche H3N2, fréquemment rencontrée lors des épidémies hivernales. Ils ont ensuite prélevé des échantillons sanguins à 16 reprises au cours des six jours qui ont suivi l'infection afin d'observer les niveaux d'expression des gènes au cours du temps dans les cellules circulant dans le sang (globules bancs, plaquettes, etc). L'équipe a développé pour cela un vaste programme mathématique et informatique qui a permis l'analyse de plus de 22.000 séquences de gènes.
5000 gènes identifiésParmi les dix-sept participants, neuf sont tombés malades et les autres ont été infectés mais sans conséquence pour leur santé. Les auteurs ont constaté que le virus avait déclenché l'expression de 5000 gènes chez toutes ces personnes mais avec des différences significatives entre ces deux groupes. «Il existe un profil génétique corrélé à l'apparition des symptômes», résume Nicolas Dobigeon, Institut National Polytechnique de Toulouse et co-auteur de l'étude. En effet, certains gènes déclenchent les symptômes et d'autres les inhibent.
Les auteurs ont ainsi pu dresser deux profils génétiques: l'un induit rapidement une réaction inflammatoire et déclenche les premiers symptômes environ 36 heures après l'infection alors que le second privilégie la production de protéines à fonction antioxydante qui protègent la cellule de l'infection et régulent la réponse immunitaire sans déclencher de symptôme.
Vers de nouveaux médicamentsL'origine de ces différents profils d'expression reste pour l'instant méconnue. Ils pourraient être liés à l'environnement ou tout simplement au patrimoine génétique de chacun. «Quoi qu'il en soit ce travail est fondamental. C'est le point de départ pour identifier des patients qui peuvent poser problème face au virus, selon Bruno Lina. Il est désormais envisageable d'obtenir des marqueurs biologiques grâce auxquels on pourra évaluer la sévérité potentielle de la maladie chez certaines personnes vulnérables. En outre, le fait de décrire les mécanismes innés de défense immunitaire ouvre la voie au développement de nouveaux médicaments».
Le figaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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