Actualités pour concours 2010
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités pour concours 2010
Voilà un article sur la maladie d'Alzheimer très intéressant
le 21/09/2009 à 16:58 - Modifié le 22/09/2009 à 10:06 Le Point.fr
TÉMOIGNAGES
Alzheimer : la famille en première ligne
La maladie d'Alzheimer ne cesse de prendre de l'ampleur. En France, plus de 850.000 personnes sont touchées par cette maladie neurodégénérative incurable qui affecte les neurones et le raisonnement, essentiellement des personnes âgées. Mais elle fait également et indirectement d'autres victimes : les proches des malades. En effet, plus de 60 % des malades vivent à domicile et leur famille est lourdement mise à contribution. Souvent considérés comme "deuxième victime" de la maladie, les proches sont au cœur de la 16e journée mondiale, organisée lundi 21 septembre.
"Au bout d'un an, j'étais sous antidépresseurs"
"C'est extrêmement difficile", confie Yves Courson au point.fr. Sa mère est atteinte d'un Alzheimer depuis 10 ans. "La première année de sa maladie, j'ai réussi à m'occuper d'elle malgré mon travail", explique ce travailleur libéral. "Mais très vite, le dysfonctionnement de maman s'est amplifié et dégradé. Puis, financièrement, c'était très dur. Au bout d'un an, j'étais sous antidépresseurs". Fils unique, Yves Courson, 62 ans, désirait garder sa mère auprès de lui : "J'ai bénéficié d'une aide à domicile, ce qui m'a grandement soulagé physiquement et psychologiquement." Mais la maladie s'est donc aggravée. "Un jour à une heure du matin, ma mère s'est levée, s'est dirigée vers moi et a tenté de me poignarder en pensant que j'étais un cambrioleur." Entre épuisement, angoisse, culpabilité et tentatives de suicide, Yves s'est rendu à l'évidence : "J'ai mis ma mère en maison de retraite." Une manière de se protéger ? "Oui, cela me détruisait. C'était trop dur. Je n'arrivais plus à gérer." Depuis un an seulement, Yves reprend goût à la vie. Il rend visite à sa mère au moins une fois par semaine.
"Un million d'aidants galèrent quotidiennement"
Yves est loin d'être le seul à vivre ce fardeau. "Un million d'aidants galèrent quotidiennement", constate Arlette Meyrieux, présidente de l'association France Alzheimer. "Les proches gèrent cela en moyenne entre 5 et 17 heures par jour. C'est énorme." Pour ce faire, l'association principale des aidants propose aux familles une formation de 14 heures - financée par l'État - menée par un psychologue et un bénévole aidant. La famille "a un rôle thérapeutique. Elle est le pivot de la prise en charge", rappelle le neurologue Jean-Pierre Polydor, auteur du récent Alzheimer mode d'emploi, le livre des aidants . "Cette journée mondiale est extrêmement importante. Elle sensibilise les trois victimes de ce fléau : le malade, la famille, la société."
"Le gouvernement s'implique"
Les pouvoirs publics ont également pris conscience de l'ampleur de la maladie. D'année en année, elle s'amplifie. D'ici 2020, le quart des plus de 65 ans pourraient être affectés, "car l'espérance de vie s'accroît", explique Jean-Pierre Polydor. "Le gouvernement s'implique maintenant. Le plan Alzheimer 2008-2012 est une initiative primordiale. Mais on reste encore au stade de l'expérimentation", commente la présidente de France Alzheimer. Une expérimentation qui fait néanmoins ses preuves. "Depuis peu, on connaît les lésions de la maladie", souligne le professeur Dubois de l'hôpital Salpêtrière. "Il ne reste plus qu'à trouver les médicaments." Du côté des victimes, c'est une lueur d'espoir, "le plan a fait bouger certaines choses. C'est excellent", confie Yves. Plus prudent, Jean-Pierre Polydor appelle à "une distribution équilibrée de l'argent du plan. Il faut investir dans les structures, mais également dans les familles des malades." Mais tous restent d'accord pour continuer leur combat.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

le 21/09/2009 à 16:58 - Modifié le 22/09/2009 à 10:06 Le Point.fr
TÉMOIGNAGES
Alzheimer : la famille en première ligne
La maladie d'Alzheimer ne cesse de prendre de l'ampleur. En France, plus de 850.000 personnes sont touchées par cette maladie neurodégénérative incurable qui affecte les neurones et le raisonnement, essentiellement des personnes âgées. Mais elle fait également et indirectement d'autres victimes : les proches des malades. En effet, plus de 60 % des malades vivent à domicile et leur famille est lourdement mise à contribution. Souvent considérés comme "deuxième victime" de la maladie, les proches sont au cœur de la 16e journée mondiale, organisée lundi 21 septembre.
"Au bout d'un an, j'étais sous antidépresseurs"
"C'est extrêmement difficile", confie Yves Courson au point.fr. Sa mère est atteinte d'un Alzheimer depuis 10 ans. "La première année de sa maladie, j'ai réussi à m'occuper d'elle malgré mon travail", explique ce travailleur libéral. "Mais très vite, le dysfonctionnement de maman s'est amplifié et dégradé. Puis, financièrement, c'était très dur. Au bout d'un an, j'étais sous antidépresseurs". Fils unique, Yves Courson, 62 ans, désirait garder sa mère auprès de lui : "J'ai bénéficié d'une aide à domicile, ce qui m'a grandement soulagé physiquement et psychologiquement." Mais la maladie s'est donc aggravée. "Un jour à une heure du matin, ma mère s'est levée, s'est dirigée vers moi et a tenté de me poignarder en pensant que j'étais un cambrioleur." Entre épuisement, angoisse, culpabilité et tentatives de suicide, Yves s'est rendu à l'évidence : "J'ai mis ma mère en maison de retraite." Une manière de se protéger ? "Oui, cela me détruisait. C'était trop dur. Je n'arrivais plus à gérer." Depuis un an seulement, Yves reprend goût à la vie. Il rend visite à sa mère au moins une fois par semaine.
"Un million d'aidants galèrent quotidiennement"
Yves est loin d'être le seul à vivre ce fardeau. "Un million d'aidants galèrent quotidiennement", constate Arlette Meyrieux, présidente de l'association France Alzheimer. "Les proches gèrent cela en moyenne entre 5 et 17 heures par jour. C'est énorme." Pour ce faire, l'association principale des aidants propose aux familles une formation de 14 heures - financée par l'État - menée par un psychologue et un bénévole aidant. La famille "a un rôle thérapeutique. Elle est le pivot de la prise en charge", rappelle le neurologue Jean-Pierre Polydor, auteur du récent Alzheimer mode d'emploi, le livre des aidants . "Cette journée mondiale est extrêmement importante. Elle sensibilise les trois victimes de ce fléau : le malade, la famille, la société."
"Le gouvernement s'implique"
Les pouvoirs publics ont également pris conscience de l'ampleur de la maladie. D'année en année, elle s'amplifie. D'ici 2020, le quart des plus de 65 ans pourraient être affectés, "car l'espérance de vie s'accroît", explique Jean-Pierre Polydor. "Le gouvernement s'implique maintenant. Le plan Alzheimer 2008-2012 est une initiative primordiale. Mais on reste encore au stade de l'expérimentation", commente la présidente de France Alzheimer. Une expérimentation qui fait néanmoins ses preuves. "Depuis peu, on connaît les lésions de la maladie", souligne le professeur Dubois de l'hôpital Salpêtrière. "Il ne reste plus qu'à trouver les médicaments." Du côté des victimes, c'est une lueur d'espoir, "le plan a fait bouger certaines choses. C'est excellent", confie Yves. Plus prudent, Jean-Pierre Polydor appelle à "une distribution équilibrée de l'argent du plan. Il faut investir dans les structures, mais également dans les familles des malades." Mais tous restent d'accord pour continuer leur combat.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Celui qui veut faire quelque chose trouve les moyens,celui qui ne veut rien faire trouve une excuse.
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Re: Actualités pour concours 2010
Le parquet défavorable à l'insémination post-mortem
Le ministère public réclame le rejet de la demande de Fabienne Justel, 39 ans, qui souhaite récupérer le sperme congelé de son mari décédé.
Le tribunal rendra sa décision le 15 octobre.
Fabienne Justel, la veuve qui veut obtenir la restitution du sperme congelé de son mari décédé, a assuré qu’elle ne «baisserait pas les bras» malgré l’opposition du ministère public, mardi lors d’une audience en référé au tribunal de grande instance de Rennes.
A sa sortie du tribunal, qui rendra sa décision le 15 octobre, Fabienne Justel, 39 ans, était visiblement éprouvée. «J’aurais voulu prendre la parole. J’étais révoltée».
Fabienne Justel, qui a trois enfants d’une autre union, veut obtenir la restitution des paillettes de son mari pour se faire inséminer à l’étranger, l’insémination post-mortem étant interdite en France.
Son mari avait fait plusieurs dépôts de sperme
Son époux, Dominique, était décédé trois mois après leur mariage en juin 2008. Atteint d’un cancer, il avait fait plusieurs dépôts de sperme au Cecos de Rennes, le premier remontant au 5 avril 2006.
«Je me battrai pour cet enfant, je ferai le maximum, je ne baisserai pas les bras», a ajouté Fabienne Justel. A l’audience, la vice-procureure, Céline Vivien, a expliqué que «Fabienne Justel était le seul signataire de la demande d’autoconservation et a accepté les conditions de la loi du 6 août 2004».
«Il a pris connaissance des conditions d’utilisation du sperme, c’est à dire pour lui-même consentant et présent», a-t-elle argumenté. Le contrat entre Dominique Justel et le Cecos valait «engagement pour les deux époux» et «la réitération annuelle (des dépôts, ndlr) était l’expression indiscutable de la volonté de procréer», a plaidé de son côté Me Gilbert Collard.
Cinq demandes en trente ans
«La puissance de vie est là mais les technocrates de l’éprouvette (…) n’ont pas encore réformé la loi», a-t-il lancé.
La loi de bioéthique de 2004, qui doit être réexaminée par le Parlement en 2010, interdit l’insémination post-mortem, contrairement à la législation d’autres pays d’Europe comme l’Espagne.
Mais pour Me Poignard, «Mme Justel n’a aucune inflexion à attendre de la loi française». «Léonetti (député UMP qui pilote les états généraux de la bioéthique, ndlr) est prêt à militer pour une inflexion concernant l’implantation des embryons dans un délai de trois à six mois avec le consentement de l’époux et sous contrôle du juge, mais pas pour les paillettes de sperme», a-t-il affirmé dans sa plaidoirie.
Le directeur du Cecos, Dominique Le Lannou, a précisé qu’à sa connaissance il n’y avait eu que «cinq demandes de ce type en France en trente ans».
Fabienne Justel, qui s’était exprimé lors du forum bioéthique de Rennes, a écrit aux parlementaires pour leur soumettre son cas. Ses beaux-parents ont aussi sollicité une dérogation, qui leur a été refusée, auprès du président de la République.
[Source : AFP 23/09/09]Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le ministère public réclame le rejet de la demande de Fabienne Justel, 39 ans, qui souhaite récupérer le sperme congelé de son mari décédé.
Le tribunal rendra sa décision le 15 octobre.
Fabienne Justel, la veuve qui veut obtenir la restitution du sperme congelé de son mari décédé, a assuré qu’elle ne «baisserait pas les bras» malgré l’opposition du ministère public, mardi lors d’une audience en référé au tribunal de grande instance de Rennes.
A sa sortie du tribunal, qui rendra sa décision le 15 octobre, Fabienne Justel, 39 ans, était visiblement éprouvée. «J’aurais voulu prendre la parole. J’étais révoltée».
Fabienne Justel, qui a trois enfants d’une autre union, veut obtenir la restitution des paillettes de son mari pour se faire inséminer à l’étranger, l’insémination post-mortem étant interdite en France.
Son mari avait fait plusieurs dépôts de sperme
Son époux, Dominique, était décédé trois mois après leur mariage en juin 2008. Atteint d’un cancer, il avait fait plusieurs dépôts de sperme au Cecos de Rennes, le premier remontant au 5 avril 2006.
«Je me battrai pour cet enfant, je ferai le maximum, je ne baisserai pas les bras», a ajouté Fabienne Justel. A l’audience, la vice-procureure, Céline Vivien, a expliqué que «Fabienne Justel était le seul signataire de la demande d’autoconservation et a accepté les conditions de la loi du 6 août 2004».
«Il a pris connaissance des conditions d’utilisation du sperme, c’est à dire pour lui-même consentant et présent», a-t-elle argumenté. Le contrat entre Dominique Justel et le Cecos valait «engagement pour les deux époux» et «la réitération annuelle (des dépôts, ndlr) était l’expression indiscutable de la volonté de procréer», a plaidé de son côté Me Gilbert Collard.
Cinq demandes en trente ans
«La puissance de vie est là mais les technocrates de l’éprouvette (…) n’ont pas encore réformé la loi», a-t-il lancé.
La loi de bioéthique de 2004, qui doit être réexaminée par le Parlement en 2010, interdit l’insémination post-mortem, contrairement à la législation d’autres pays d’Europe comme l’Espagne.
Mais pour Me Poignard, «Mme Justel n’a aucune inflexion à attendre de la loi française». «Léonetti (député UMP qui pilote les états généraux de la bioéthique, ndlr) est prêt à militer pour une inflexion concernant l’implantation des embryons dans un délai de trois à six mois avec le consentement de l’époux et sous contrôle du juge, mais pas pour les paillettes de sperme», a-t-il affirmé dans sa plaidoirie.
Le directeur du Cecos, Dominique Le Lannou, a précisé qu’à sa connaissance il n’y avait eu que «cinq demandes de ce type en France en trente ans».
Fabienne Justel, qui s’était exprimé lors du forum bioéthique de Rennes, a écrit aux parlementaires pour leur soumettre son cas. Ses beaux-parents ont aussi sollicité une dérogation, qui leur a été refusée, auprès du président de la République.
[Source : AFP 23/09/09]Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
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Re: Actualités pour concours 2010
Virades de l’espoir: Aujourd'hui, donnez votre souffle !
1 million de visiteurs, coureurs, donateurs ou sympathisants sur 500 sites en France, ce sont les Virades de l’espoir, chaque année, au service du souffle de ceux qui n’en n’ont pas.
Dimanche 27 septembre, dans 90 départements, sportifs de haut niveau et personnalités se mobiliseront à l’initiative de l’Association Vaincre la mucoviscidose pour les 6 000 personnes qui doivent gérer leur vie avec la maladie.
La mucoviscidose est une maladie chronique grave qui détruit progressivement les poumons mais dont l'espérance de vie s'est considérablement allongée depuis ces dernières années.
2 millions de personnes sont porteuses du gène et peuvent le transmettre à leur enfant. Environ 200 enfants naissent chaque année en France avec la mucoviscidose et aujourd’hui, on estime que 6 000 personnes sont atteintes par la maladie.
La France a été le premier pays à mettre en place un dépistage néonatal national de la mucoviscidose, au cours de l’année 2002.
La Cnamts finance ce dépistage, l’Association française pour le dépistage et la prévention des handicaps de l’enfant (AFDPHE) a en charge les dépistages néonataux, des centres de ressources et de compétences pour la mucoviscidose (CRCM) ont été créés par le ministère de la Santé, de nombreuses associations de patients ont contribué à sa mise en place.
Ce dépistage généralisé a permis d’améliorer le suivi des malades et leur prise en charge. En 2002-2003, 446 nouveaux malades ont ainsi été diagnostiqués.
La contrainte de soins devient de plus en plus importante au fur et à mesure de l'évolution et nécessite une véritable gestion de la vie avec la maladie. Les soins doivent permettre de faciliter l’évacuation du mucus et la digestion et durent quotidiennement entre 1 et 2 heures.
L’Association « Vaincre la mucoviscidose » organise chaque année les Virades de l’espoir : 1 million de visiteurs, coureurs, donateurs ou sympathisants sur 500 sites en France et réunit ainsi 60% du budget annuel de l’association destiné au financement de projets de recherche, de protocoles d’amélioration des soins et d’initiatives sociales.
Des essais cliniques importants en thérapie de la protéine et thérapie génique laissent espérer des traitements dans les années à venir.
Citons, l’exemple du développement d’un nouveau médicament orphelin, Mévéol® (hypothiocyanite/lactoferrine), sous forme inhalée, développé par une société française de biotechnologie et destiné à améliorer la prise en charge thérapeutique de la mucoviscidose.
Donnez son souffle pour ceux qui en manquent, tel est le « crédo » des Virades de l’espoir. Pour cette 25ème édition, les 30 000 bénévoles sont à l’initiative de nombreuses nouveautés à découvrir sur la page dédiée du site de Vaincre la mucovicidose.
[Source : Santelog 27/09/09]Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
1 million de visiteurs, coureurs, donateurs ou sympathisants sur 500 sites en France, ce sont les Virades de l’espoir, chaque année, au service du souffle de ceux qui n’en n’ont pas.
Dimanche 27 septembre, dans 90 départements, sportifs de haut niveau et personnalités se mobiliseront à l’initiative de l’Association Vaincre la mucoviscidose pour les 6 000 personnes qui doivent gérer leur vie avec la maladie.
La mucoviscidose est une maladie chronique grave qui détruit progressivement les poumons mais dont l'espérance de vie s'est considérablement allongée depuis ces dernières années.
2 millions de personnes sont porteuses du gène et peuvent le transmettre à leur enfant. Environ 200 enfants naissent chaque année en France avec la mucoviscidose et aujourd’hui, on estime que 6 000 personnes sont atteintes par la maladie.
La France a été le premier pays à mettre en place un dépistage néonatal national de la mucoviscidose, au cours de l’année 2002.
La Cnamts finance ce dépistage, l’Association française pour le dépistage et la prévention des handicaps de l’enfant (AFDPHE) a en charge les dépistages néonataux, des centres de ressources et de compétences pour la mucoviscidose (CRCM) ont été créés par le ministère de la Santé, de nombreuses associations de patients ont contribué à sa mise en place.
Ce dépistage généralisé a permis d’améliorer le suivi des malades et leur prise en charge. En 2002-2003, 446 nouveaux malades ont ainsi été diagnostiqués.
La contrainte de soins devient de plus en plus importante au fur et à mesure de l'évolution et nécessite une véritable gestion de la vie avec la maladie. Les soins doivent permettre de faciliter l’évacuation du mucus et la digestion et durent quotidiennement entre 1 et 2 heures.
L’Association « Vaincre la mucoviscidose » organise chaque année les Virades de l’espoir : 1 million de visiteurs, coureurs, donateurs ou sympathisants sur 500 sites en France et réunit ainsi 60% du budget annuel de l’association destiné au financement de projets de recherche, de protocoles d’amélioration des soins et d’initiatives sociales.
Des essais cliniques importants en thérapie de la protéine et thérapie génique laissent espérer des traitements dans les années à venir.
Citons, l’exemple du développement d’un nouveau médicament orphelin, Mévéol® (hypothiocyanite/lactoferrine), sous forme inhalée, développé par une société française de biotechnologie et destiné à améliorer la prise en charge thérapeutique de la mucoviscidose.
Donnez son souffle pour ceux qui en manquent, tel est le « crédo » des Virades de l’espoir. Pour cette 25ème édition, les 30 000 bénévoles sont à l’initiative de nombreuses nouveautés à découvrir sur la page dédiée du site de Vaincre la mucovicidose.
[Source : Santelog 27/09/09]Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
Re: Actualités pour concours 2010
Vaccin contre le sida : enfin des résultats encourageants !
Le plus vaste essai vaccinal mené à ce jour a permis de réduire d'un tiers le risque d'infection par le VIH. Mais beaucoup reste à faire.
Si «le» vaccin contre le sida n'est pas pour demain, c'est la première fois dans l'histoire de l'épidémie qu'un essai clinique laisse entrevoir la possibilité de prévenir la contamination par le virus. Testé chez 16 000 volontaires en Thaïlande, un cocktail de deux vaccins expérimentaux a réduit d'un tiers les cas de séroconversion. Les résultats bruts de cet essai dit de phase III, appelé RV144, ont été présentés jeudi lors d'une conférence de presse organisée par Sanofi-Pasteur, qui développe l'Alvac-HIV, l'un des deux vaccins. S'ils ont multiplié les déclarations enthousiastes, les porte-parole de l'armée des États-Unis et du ministère thaïlandais de la Santé, qui ont conduit l'étude, n'ont guère détaillé leurs données. Celles-ci seront développées lors d'une conférence internationale sur les vaccins qui se tiendra à Paris du 19 au 22 octobre.
Les deux premiers essais à grande échelle, menés avec des vaccins de première génération, avaient échoué (voir ci-dessous). Pour augmenter les chances de succès, les chercheurs américains ont fait appel à une stratégie de «prime-boost» (primo vaccination rappel) qui consiste à injecter un premier vaccin pour amorcer la réponse immunitaire puis un deuxième, de nature différente, pour amplifier la production d'anticorps. Le premier, l'Alvac-HIV, est produit à partir d'un virus qui infecte le canari (canarypox) modifié génétiquement. Celui-ci ne peut pas survivre dans les cellules humaines mais permet de faire pénétrer des gènes codant pour des protéines immunisantes du VIH. Le deuxième, AIDSVAX (cédé par Vaxgen à l'organisation Global Solutions for Infectious Diseases) est une version synthétique d'une protéine d'enveloppe du virus, la gp120.
Un test discuté
Testés séparément, ces deux vaccins n'avaient permis aucune protection. Dans l'essai thaïlandais, débuté en 2003, les 16 000 volontaires, âgés de 18 à 30 ans et considérés comme à risque «moyen» d'être contaminés par le VIH ont été divisés en deux groupes : 8 000 ont reçu le cocktail vaccinal, 8 000 des placebos. À l'époque, une partie de la communauté médicale s'était élevée contre cette étude, jugée éthiquement discutable. Trois ans après la fin des injections, les vaccins ont confirmé leur bonne tolérance. Surtout, soulignent les investigateurs, ils ont enfin démontré une efficacité : 74 cas de sida sont survenus dans le groupe placebo, 51 parmi les vaccinés, soit une diminution de 31 %, significative sur le plan statistique. «Ces résultats sont modestes, mais c'est la première fois que l'on a un signal positif pour un vaccin», insiste le Pr Anthony Fauci de l'Institut national de l'allergie et des maladies infectieuses (États-Unis). Il souligne toutefois qu'il reste encore beaucoup de questions à résoudre avant d'envisager une mise sur le marché. «On ne sait pas quelle est la durée de protection conférée, ni si ce vaccin sera efficace dans d'autres catégories de population, homosexuels ou toxicomanes par exemple», note ainsi Anthony Fauci. Les spécialistes français sont encore plus mesurés. «Il faut modérer notre enthousiasme, c'est seulement une diminution de 31 %, et on ne sait pas pourquoi ces personnes ont été protégées», réagit le Pr Françoise Barré-Sinoussi, Prix Nobel de médecine 2008 pour sa participation à la découverte du virus.
«La première bonne nouvelle, c'est que la communication sur les mesures de prévention a été très efficace, car il n'y a eu que 125 contaminations sur 16 000 personnes», relève le directeur de l'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS), Jean-François Delfraissy.
Le Pr Yves Levy, responsable des essais vaccinaux à l'ANRS rappelle toutefois qu'«après 30 candidats vaccins en 20 ans, on a au moins un signe montrant qu'il est possible de réduire les risques». «Un vaccin efficace dans 30 % ou 50 % des cas pourrait avoir un rôle important s'il s'inscrit dans un système de prévention renforcé. Il n'y a pas encore de solution unique pour lutter contre le VIH» , estime Michel Sidibé, directeur de l'Onusida.
lefigaro.fr 27/09/09Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le plus vaste essai vaccinal mené à ce jour a permis de réduire d'un tiers le risque d'infection par le VIH. Mais beaucoup reste à faire.
Si «le» vaccin contre le sida n'est pas pour demain, c'est la première fois dans l'histoire de l'épidémie qu'un essai clinique laisse entrevoir la possibilité de prévenir la contamination par le virus. Testé chez 16 000 volontaires en Thaïlande, un cocktail de deux vaccins expérimentaux a réduit d'un tiers les cas de séroconversion. Les résultats bruts de cet essai dit de phase III, appelé RV144, ont été présentés jeudi lors d'une conférence de presse organisée par Sanofi-Pasteur, qui développe l'Alvac-HIV, l'un des deux vaccins. S'ils ont multiplié les déclarations enthousiastes, les porte-parole de l'armée des États-Unis et du ministère thaïlandais de la Santé, qui ont conduit l'étude, n'ont guère détaillé leurs données. Celles-ci seront développées lors d'une conférence internationale sur les vaccins qui se tiendra à Paris du 19 au 22 octobre.
Les deux premiers essais à grande échelle, menés avec des vaccins de première génération, avaient échoué (voir ci-dessous). Pour augmenter les chances de succès, les chercheurs américains ont fait appel à une stratégie de «prime-boost» (primo vaccination rappel) qui consiste à injecter un premier vaccin pour amorcer la réponse immunitaire puis un deuxième, de nature différente, pour amplifier la production d'anticorps. Le premier, l'Alvac-HIV, est produit à partir d'un virus qui infecte le canari (canarypox) modifié génétiquement. Celui-ci ne peut pas survivre dans les cellules humaines mais permet de faire pénétrer des gènes codant pour des protéines immunisantes du VIH. Le deuxième, AIDSVAX (cédé par Vaxgen à l'organisation Global Solutions for Infectious Diseases) est une version synthétique d'une protéine d'enveloppe du virus, la gp120.
Un test discuté
Testés séparément, ces deux vaccins n'avaient permis aucune protection. Dans l'essai thaïlandais, débuté en 2003, les 16 000 volontaires, âgés de 18 à 30 ans et considérés comme à risque «moyen» d'être contaminés par le VIH ont été divisés en deux groupes : 8 000 ont reçu le cocktail vaccinal, 8 000 des placebos. À l'époque, une partie de la communauté médicale s'était élevée contre cette étude, jugée éthiquement discutable. Trois ans après la fin des injections, les vaccins ont confirmé leur bonne tolérance. Surtout, soulignent les investigateurs, ils ont enfin démontré une efficacité : 74 cas de sida sont survenus dans le groupe placebo, 51 parmi les vaccinés, soit une diminution de 31 %, significative sur le plan statistique. «Ces résultats sont modestes, mais c'est la première fois que l'on a un signal positif pour un vaccin», insiste le Pr Anthony Fauci de l'Institut national de l'allergie et des maladies infectieuses (États-Unis). Il souligne toutefois qu'il reste encore beaucoup de questions à résoudre avant d'envisager une mise sur le marché. «On ne sait pas quelle est la durée de protection conférée, ni si ce vaccin sera efficace dans d'autres catégories de population, homosexuels ou toxicomanes par exemple», note ainsi Anthony Fauci. Les spécialistes français sont encore plus mesurés. «Il faut modérer notre enthousiasme, c'est seulement une diminution de 31 %, et on ne sait pas pourquoi ces personnes ont été protégées», réagit le Pr Françoise Barré-Sinoussi, Prix Nobel de médecine 2008 pour sa participation à la découverte du virus.
«La première bonne nouvelle, c'est que la communication sur les mesures de prévention a été très efficace, car il n'y a eu que 125 contaminations sur 16 000 personnes», relève le directeur de l'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS), Jean-François Delfraissy.
Le Pr Yves Levy, responsable des essais vaccinaux à l'ANRS rappelle toutefois qu'«après 30 candidats vaccins en 20 ans, on a au moins un signe montrant qu'il est possible de réduire les risques». «Un vaccin efficace dans 30 % ou 50 % des cas pourrait avoir un rôle important s'il s'inscrit dans un système de prévention renforcé. Il n'y a pas encore de solution unique pour lutter contre le VIH» , estime Michel Sidibé, directeur de l'Onusida.
lefigaro.fr 27/09/09Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour concours 2010
Grippe A - grippe saisonnière : quelles différences ?
Les autorités recommandent de se faire vacciner contre la grippe saisonnière en premier, suivi du vaccin de la grippe A. Crédits photo : ASSOCIATED PRESS
PRATIQUE - Le vaccin contre la grippe saisonnière est en vente dès vendredi. Mais il ne protège pas contre la grippe A. Tout ce que vous devez savoir sur ces deux grippes.
PROPAGATION
Les deux grippes se propagent de la même façon (par microgouttelettes contaminées - VOIR les conseils de prévention du ministère de la Santé ). Mais la grippe A est beaucoup plus virulente. Les résultats d'une étude montrent que la grippe A serait aussi plus contagieuse. Sa propagation est donc plus rapide.
PERSONNES A RISQUES
• Grippe Saisonnière. Chaque année, les épidémies de grippe peuvent toucher gravement tous les groupes d'âge, mais le plus haut risque de complications concerne les enfants de moins de deux ans, les adultes de plus de 65 ans et les personnes atteintes de certaines maladies chroniques.
• Grippe A. Le virus H1N1, en plus de toucher les personnes considérées comme à risques (enfants, personnes âgées, femmes enceintes et personnes atteintes de certaines maladies), s'abat aussi sur les personnes jeunes et en bonne santé.
SYMPTOMES
Les symptômes des deux grippes sont assez similaires : fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, fatigue, nausées, éternuements, irritation de la gorge et toux.
• Grippe Saisonnière. Le temps d'incubation (délai qui s'écoule entre le moment de l'affection et l'apparition des symptômes) dure généralement entre 24 et 48 heures. Le patient reste en moyenne contagieux pendant 6 jours. La plupart des sujets guérissent sans avoir besoin de traitement médical. Mais la grippe peut entraîner une maladie grave ou un décès chez les personnes fragiles.
• Grippe A. On sait peu de choses pour le moment sur l'évolution de la maladie. Selon les premières constatations, le temps d'incubation est un petit peu plus long que pour une grippe saisonnière, avec une moyenne évaluée à 5 jours. La grippe A nécessite un traitement (le Tamiflu). Selon certaines études, le virus pourrait persister dans le nez ou la gorge quelques jours, laissant ainsi craindre une contagiosité plus longue, même après l'arrêt des symptômes.
VACCINATION
• Grippe Saisonnière. Le vaccin est disponible dès vendredi. Malgré l'apparition de la grippe A, les autorités sanitaires continuent de recommander aux patients à risques de se faire vacciner contre la grippe saisonnière «le plus vite possible». Chez les personnes âgées, la vaccination permet de réduire jusqu'à 80 % le taux de mortalité.
• Grippe A. Le vaccin contre la grippe saisonnière ne protège pas du virus H1N1. Plusieurs vaccins, réalisés dans des laboratoires différents, ont été mis au point et seront disponibles en France à partir de la mi-octobre. A cette date, entre 1 et 1,2 millions de doses seront sur le marché. Tout le monde y aura droit, mais par ordre de priorité : avant même les femmes enceintes et les jeunes enfants, ce sont les professionnels de santé qui seront les premiers servis.
Inutile de prendre rendez-vous pour vous le faire faire. Les personnes pressenties (prioritaires) recevront par courrier un bon de la de la Caisse nationale d'assurance maladie. Les vaccinations se feront ensuite collectivement dans des lieux publics (type gymnases et écoles).
Les autorités recommandent de se faire vacciner contre la grippe saisonnière en premier, suivi du vaccin de la grippe A. Il faut attendre au moins 21 jours entre les deux.
lefigaro.fr 27/09/09Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les autorités recommandent de se faire vacciner contre la grippe saisonnière en premier, suivi du vaccin de la grippe A. Crédits photo : ASSOCIATED PRESS
PRATIQUE - Le vaccin contre la grippe saisonnière est en vente dès vendredi. Mais il ne protège pas contre la grippe A. Tout ce que vous devez savoir sur ces deux grippes.
PROPAGATION
Les deux grippes se propagent de la même façon (par microgouttelettes contaminées - VOIR les conseils de prévention du ministère de la Santé ). Mais la grippe A est beaucoup plus virulente. Les résultats d'une étude montrent que la grippe A serait aussi plus contagieuse. Sa propagation est donc plus rapide.
PERSONNES A RISQUES
• Grippe Saisonnière. Chaque année, les épidémies de grippe peuvent toucher gravement tous les groupes d'âge, mais le plus haut risque de complications concerne les enfants de moins de deux ans, les adultes de plus de 65 ans et les personnes atteintes de certaines maladies chroniques.
• Grippe A. Le virus H1N1, en plus de toucher les personnes considérées comme à risques (enfants, personnes âgées, femmes enceintes et personnes atteintes de certaines maladies), s'abat aussi sur les personnes jeunes et en bonne santé.
SYMPTOMES
Les symptômes des deux grippes sont assez similaires : fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, fatigue, nausées, éternuements, irritation de la gorge et toux.
• Grippe Saisonnière. Le temps d'incubation (délai qui s'écoule entre le moment de l'affection et l'apparition des symptômes) dure généralement entre 24 et 48 heures. Le patient reste en moyenne contagieux pendant 6 jours. La plupart des sujets guérissent sans avoir besoin de traitement médical. Mais la grippe peut entraîner une maladie grave ou un décès chez les personnes fragiles.
• Grippe A. On sait peu de choses pour le moment sur l'évolution de la maladie. Selon les premières constatations, le temps d'incubation est un petit peu plus long que pour une grippe saisonnière, avec une moyenne évaluée à 5 jours. La grippe A nécessite un traitement (le Tamiflu). Selon certaines études, le virus pourrait persister dans le nez ou la gorge quelques jours, laissant ainsi craindre une contagiosité plus longue, même après l'arrêt des symptômes.
VACCINATION
• Grippe Saisonnière. Le vaccin est disponible dès vendredi. Malgré l'apparition de la grippe A, les autorités sanitaires continuent de recommander aux patients à risques de se faire vacciner contre la grippe saisonnière «le plus vite possible». Chez les personnes âgées, la vaccination permet de réduire jusqu'à 80 % le taux de mortalité.
• Grippe A. Le vaccin contre la grippe saisonnière ne protège pas du virus H1N1. Plusieurs vaccins, réalisés dans des laboratoires différents, ont été mis au point et seront disponibles en France à partir de la mi-octobre. A cette date, entre 1 et 1,2 millions de doses seront sur le marché. Tout le monde y aura droit, mais par ordre de priorité : avant même les femmes enceintes et les jeunes enfants, ce sont les professionnels de santé qui seront les premiers servis.
Inutile de prendre rendez-vous pour vous le faire faire. Les personnes pressenties (prioritaires) recevront par courrier un bon de la de la Caisse nationale d'assurance maladie. Les vaccinations se feront ensuite collectivement dans des lieux publics (type gymnases et écoles).
Les autorités recommandent de se faire vacciner contre la grippe saisonnière en premier, suivi du vaccin de la grippe A. Il faut attendre au moins 21 jours entre les deux.
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Re: Actualités pour concours 2010
Journée mondiale de la CONTRACEPTION 2009 : C’EST AUJOURD’HUI !
C’est le laboratoire Bayer Schering Pharma qui est à l’origine de cette « journée mondiale » de la contraception…pourquoi ? Parce qu’une femme n’utilisant aucune contraception pourrait avoir jusqu’à 15 grossesses au cours de sa vie et qu’en France, malgré un accès très large à la contraception, le nombre d’IVG reste très élevé aux alentours de 200.000 par an.
« Ta vie, Ta voix : parlons contraception ! »
La Journée Mondiale de la Contraception est une campagne internationale d’information et de sensibilisation sur la contraception, organisée pour la 3ème année consécutive.
De nombreux événements (actions éducatives dans les collèges, lycées, universités) sont organisés dans plus de 60 pays dans le monde. Le but : inviter au dialogue !
Cette campagne est relayée auprès des différents professionnels de santé : médecins, pharmaciens, sages-femmes, centre de planification pour que tous soient impliqués.
Des affiches, des brochures, des préservatifs sont largement distribués à cette occasion !
Jeunes femmes et jeunes hommes : En 2009, cette Journée Mondiale de la Contraception est consacrée aux jeunes femmes de 15 à 19 ans sur le thème “ta vie, ta voix, parlons contraception”. Parce qu’il est important que les jeunes femmes aient la possibilité de s’informer et de s’éduquer afin de faire les meilleurs choix et de pouvoir parler, sans tabou, de leur contraception avec leur entourage. Cette campagne intervient simultanément à la campagne de l’institut national de prévention et d’éducation de santé (INPES) pour qui la contraception n’est pas qu’une « affaire de femme. Avec un recours élevé aux contraceptifs, la France reste en effet à un niveau d’IVG élevé d’environ 200.000 par an. Interpeller les jeunes hommes, favoriser le dialogue au sein du couple, 2 objectifs pour parvenir à une meilleure gestion, en France de la contraception, c’est l’objectif, complémentaire de l’INPES.
Aujourd’hui, la contraception « bouge » en France, l’un des pays au monde possédant un des taux les plus élevés d’utilisation de la contraception. Un objectif, faciliter l’accès à la contraception et en particulier à ces contraceptifs, plus chers mais qui représentent aujourd’hui 50% du volume des contraceptifs oraux. Dabs cet objectif, la prise en charge au remboursement de Varnoline Continu, première pilule contraceptive dite de 3è génération à être admise au remboursement, à 65%, est aujourd’hui effective par l’Assurance Maladie pour faire suite à l’engagement, en juin dernier, du Ministère de la santé. Contraception d’urgence, également, avec Norlevo® et bientôt, EllaOne, un contraceptif d’urgence oral, utilisable jusqu’à 120 heures (5 jours) après un rapport sexuel non protégé ou en cas d’échec d’une méthode contraceptive.
santelog 26/09/09Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
C’est le laboratoire Bayer Schering Pharma qui est à l’origine de cette « journée mondiale » de la contraception…pourquoi ? Parce qu’une femme n’utilisant aucune contraception pourrait avoir jusqu’à 15 grossesses au cours de sa vie et qu’en France, malgré un accès très large à la contraception, le nombre d’IVG reste très élevé aux alentours de 200.000 par an.
« Ta vie, Ta voix : parlons contraception ! »
La Journée Mondiale de la Contraception est une campagne internationale d’information et de sensibilisation sur la contraception, organisée pour la 3ème année consécutive.
De nombreux événements (actions éducatives dans les collèges, lycées, universités) sont organisés dans plus de 60 pays dans le monde. Le but : inviter au dialogue !
Cette campagne est relayée auprès des différents professionnels de santé : médecins, pharmaciens, sages-femmes, centre de planification pour que tous soient impliqués.
Des affiches, des brochures, des préservatifs sont largement distribués à cette occasion !
Jeunes femmes et jeunes hommes : En 2009, cette Journée Mondiale de la Contraception est consacrée aux jeunes femmes de 15 à 19 ans sur le thème “ta vie, ta voix, parlons contraception”. Parce qu’il est important que les jeunes femmes aient la possibilité de s’informer et de s’éduquer afin de faire les meilleurs choix et de pouvoir parler, sans tabou, de leur contraception avec leur entourage. Cette campagne intervient simultanément à la campagne de l’institut national de prévention et d’éducation de santé (INPES) pour qui la contraception n’est pas qu’une « affaire de femme. Avec un recours élevé aux contraceptifs, la France reste en effet à un niveau d’IVG élevé d’environ 200.000 par an. Interpeller les jeunes hommes, favoriser le dialogue au sein du couple, 2 objectifs pour parvenir à une meilleure gestion, en France de la contraception, c’est l’objectif, complémentaire de l’INPES.
Aujourd’hui, la contraception « bouge » en France, l’un des pays au monde possédant un des taux les plus élevés d’utilisation de la contraception. Un objectif, faciliter l’accès à la contraception et en particulier à ces contraceptifs, plus chers mais qui représentent aujourd’hui 50% du volume des contraceptifs oraux. Dabs cet objectif, la prise en charge au remboursement de Varnoline Continu, première pilule contraceptive dite de 3è génération à être admise au remboursement, à 65%, est aujourd’hui effective par l’Assurance Maladie pour faire suite à l’engagement, en juin dernier, du Ministère de la santé. Contraception d’urgence, également, avec Norlevo® et bientôt, EllaOne, un contraceptif d’urgence oral, utilisable jusqu’à 120 heures (5 jours) après un rapport sexuel non protégé ou en cas d’échec d’une méthode contraceptive.
santelog 26/09/09Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour concours 2010
Pourquoi les IVG ne baissent pas en France
Triste constat pour la Journée mondiale de la contraception ce samedi: en France, les avortements ne diminuent pas. Près d'une femme sur deux y a recours une fois dans sa vie.
L’infirmerie est un excellent poste d’observation sur la sexualité adolescente. Dans son collège de Clermont-L’Hérault, Sandie Cariat, infirmière scolaire et secrétaire académique du syndicat SNICS-FSU, accueille des gamines de troisième un peu déboussolées, qui s’échangent des pilules dans le dos des médecins et donnent des conseils absurdes à leurs camarades de classe. "Il y a encore beaucoup d’efforts à faire en matière de contraception. Quoi qu’on dise, la sexualité reste un tabou. Les filles ne veulent pas en parler avec leurs parents. Elles sont souvent très ignorantes et démunies au moment des premières relations sexuelles."
Remboursement d’une pilule de troisième génération, nouvelle pilule à base d’œstrogènes naturels, nouveau contraceptif d’urgence : la troisième Journée mondiale de la contraception, qui clôturait hier un mois de septembre riche en innovations, est néanmoins l’occasion de rappeler un triste paradoxe : alors que la France est l’un des pays où l’utilisation de la contraception est la plus répandue, le recours à l’avortement reste stable depuis quinze ans. Quelque 200.000 interruptions volontaires de grossesse sont ainsi pratiquées chaque année. On estime que près de 40 % des femmes y auront recours dans leur vie.
Chez les jeunes femmes de 15 à 19 ans, principales cibles de cette journée mondiale*, le taux d’IVG a tendance à augmenter. "Un avortement est toujours traumatisant pour une femme, mais chez une adolescente, c’est un moment très délicat qui peut affecter le moral et les résultats scolaires", se désole l’infirmière scolaire Sandie Cariat. Il n’est pas rare que les collégiennes ou lycéennes refusent de dévoiler leur début de grossesse à leurs parents. Dans ce cas, l’infirmière les met en relation avec une conseillère du Planning familial, qui les accompagne à l’hôpital. "Vous imaginez leur détresse ?"
Comment faire progresser l’efficacité de la contraception chez les jeunes ? Les professionnels donnent plusieurs pistes. Les infirmières scolaires réclament l’autorisation de délivrer le nouveau contraceptif d’urgence, EllaOne, efficace jusqu’à cinq jours après un rapport à risque. "Chaque début de semaine, je reçois des élèves mortes de trouille qui viennent me réclamer la pilule du lendemain après des rapports non protégés le vendredi soir. Mais si elles tardent à passer nous voir, le Norlevo perd de son efficacité", témoigne encore Sandie Cariat. Le mouvement du Planning familial plaide, de son côté, pour que la nouvelle pilule, qui devrait être disponible en France fin 2009 début 2010, soit délivrée sans ordonnance, remboursée par la Sécurité sociale et gratuite pour
les mineures, ce qui n’est pas prévu pour le moment.
Autre chantier sur lequel les professionnels de la santé mettent l’accent : l’éducation à la sexualité. Il faut améliorer la formation insuffisante des médecins, généralistes en tête, dans un contexte de pénurie de gynécologues, et leur apprendre à mieux écouter les patientes, réclame en substance le généraliste et écrivain Martin Winckler (voir notre interview). "Martin Winckler a une position trop radicale. Les gynécologues sont à l’écoute des femmes. Mais la bataille pour la contraception n’est pas gagnée. Je vois en consultation des tas d’étudiantes qui ne peuvent pas débourser 200 euros par an pour une pillule. C’est terrible de voir les pouvoirs publics négliger cette médecine féminine", rétorque le docteur Elisabeth Paganelli, du Syndicat national des obstétriciens de France. Cette gynécologue qui exerce à Tours estime qu’il est urgent que "les femmes se mobilisent pour faire avancer leurs droits".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Triste constat pour la Journée mondiale de la contraception ce samedi: en France, les avortements ne diminuent pas. Près d'une femme sur deux y a recours une fois dans sa vie.
L’infirmerie est un excellent poste d’observation sur la sexualité adolescente. Dans son collège de Clermont-L’Hérault, Sandie Cariat, infirmière scolaire et secrétaire académique du syndicat SNICS-FSU, accueille des gamines de troisième un peu déboussolées, qui s’échangent des pilules dans le dos des médecins et donnent des conseils absurdes à leurs camarades de classe. "Il y a encore beaucoup d’efforts à faire en matière de contraception. Quoi qu’on dise, la sexualité reste un tabou. Les filles ne veulent pas en parler avec leurs parents. Elles sont souvent très ignorantes et démunies au moment des premières relations sexuelles."
Remboursement d’une pilule de troisième génération, nouvelle pilule à base d’œstrogènes naturels, nouveau contraceptif d’urgence : la troisième Journée mondiale de la contraception, qui clôturait hier un mois de septembre riche en innovations, est néanmoins l’occasion de rappeler un triste paradoxe : alors que la France est l’un des pays où l’utilisation de la contraception est la plus répandue, le recours à l’avortement reste stable depuis quinze ans. Quelque 200.000 interruptions volontaires de grossesse sont ainsi pratiquées chaque année. On estime que près de 40 % des femmes y auront recours dans leur vie.
Chez les jeunes femmes de 15 à 19 ans, principales cibles de cette journée mondiale*, le taux d’IVG a tendance à augmenter. "Un avortement est toujours traumatisant pour une femme, mais chez une adolescente, c’est un moment très délicat qui peut affecter le moral et les résultats scolaires", se désole l’infirmière scolaire Sandie Cariat. Il n’est pas rare que les collégiennes ou lycéennes refusent de dévoiler leur début de grossesse à leurs parents. Dans ce cas, l’infirmière les met en relation avec une conseillère du Planning familial, qui les accompagne à l’hôpital. "Vous imaginez leur détresse ?"
Comment faire progresser l’efficacité de la contraception chez les jeunes ? Les professionnels donnent plusieurs pistes. Les infirmières scolaires réclament l’autorisation de délivrer le nouveau contraceptif d’urgence, EllaOne, efficace jusqu’à cinq jours après un rapport à risque. "Chaque début de semaine, je reçois des élèves mortes de trouille qui viennent me réclamer la pilule du lendemain après des rapports non protégés le vendredi soir. Mais si elles tardent à passer nous voir, le Norlevo perd de son efficacité", témoigne encore Sandie Cariat. Le mouvement du Planning familial plaide, de son côté, pour que la nouvelle pilule, qui devrait être disponible en France fin 2009 début 2010, soit délivrée sans ordonnance, remboursée par la Sécurité sociale et gratuite pour
les mineures, ce qui n’est pas prévu pour le moment.
Autre chantier sur lequel les professionnels de la santé mettent l’accent : l’éducation à la sexualité. Il faut améliorer la formation insuffisante des médecins, généralistes en tête, dans un contexte de pénurie de gynécologues, et leur apprendre à mieux écouter les patientes, réclame en substance le généraliste et écrivain Martin Winckler (voir notre interview). "Martin Winckler a une position trop radicale. Les gynécologues sont à l’écoute des femmes. Mais la bataille pour la contraception n’est pas gagnée. Je vois en consultation des tas d’étudiantes qui ne peuvent pas débourser 200 euros par an pour une pillule. C’est terrible de voir les pouvoirs publics négliger cette médecine féminine", rétorque le docteur Elisabeth Paganelli, du Syndicat national des obstétriciens de France. Cette gynécologue qui exerce à Tours estime qu’il est urgent que "les femmes se mobilisent pour faire avancer leurs droits".Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour concours 2010
Les Français veulent vieillir chez eux
Les Français réclament à 80 % que les moyens destinés aux personnes âgées et dépendantes soient investis en priorité sur le maintien à domicile. Crédits photo : Le Figaro
Nos compatriotes jugent sévèrement la prise en charge des personnes âgées dépendantes.
Si l'augmentation prévisible du nombre de personnes âgées est l'un des grands défis politiques actuels, les plans prospectifs, chargés de préparer l'avenir, n'en tiennent que très peu compte.
Le week-end dernier, à Chamonix, se tenait la première convention sur l'analyse de la santé et le management, organisée notamment à l'initiative de Martin Vial, directeur général d'Europe Assistance, et de Guy Vallancien, professeur en chirurgie et président du Cercle Santé Société. Le troisième baromètre Pan Européen sur la santé, une vaste enquête portant sur 2 400 personnes dans six pays du Vieux Continent (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Suède et Pologne) a révélé combien les attentes sont grandes.
Selon ce sondage, réalisé par l'Institut CSA en juin et juillet derniers, nos concitoyens plébiscitent le maintien et les aides à domicile plutôt que les maisons de retraite et portent un jugement sévère sur la prise en charge des personnes âgées et dépendantes. 49 % d'entre eux la considèrent moyenne, voire mauvaise (17 %), et très insuffisamment dotée (72 %). Les Français, qui sont avec les Polonais les plus critiques en la matière, réclament, à 80 %, que les moyens destinés aux personnes âgées et dépendantes soient investis en priorité sur le maintien à domicile. Seuls 16 % estiment que les maisons de retraite doivent passer avant tout. Cette tendance écrasante se retrouve partout en Europe, sauf en Suède, où les deux positions sont défendues à parts égales.
Pour un financement mixte
Si les associations, autant que le secteur public et privé apportent un soutien aux familles, les Français, comme d'autres Européens, estiment manquer d'informations. C'est notamment le cas pour ce qui est des aides financières de l'État aux familles (49 %), des organismes qui proposent des offres de maintien à domicile (38 %) ou encore des nouvelles technologies de télésurveillance et de robotique qui facilitent la vie à la maison (35 %).
Qui doit assurer la prise en charge financière des services et des aides à la personne âgée ? Les Français deviennent assez raisonnables. Seulement 24 % d'entre eux estiment que l'État doit tout payer (en 2007, ils étaient 33 %) alors que 63 % pensent que ce financement doit être mixte, avec une contribution personnelle qui pourrait prendre la forme d'une assurance complémentaire obligatoire.
lefigaro.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les Français réclament à 80 % que les moyens destinés aux personnes âgées et dépendantes soient investis en priorité sur le maintien à domicile. Crédits photo : Le Figaro
Nos compatriotes jugent sévèrement la prise en charge des personnes âgées dépendantes.
Si l'augmentation prévisible du nombre de personnes âgées est l'un des grands défis politiques actuels, les plans prospectifs, chargés de préparer l'avenir, n'en tiennent que très peu compte.
Le week-end dernier, à Chamonix, se tenait la première convention sur l'analyse de la santé et le management, organisée notamment à l'initiative de Martin Vial, directeur général d'Europe Assistance, et de Guy Vallancien, professeur en chirurgie et président du Cercle Santé Société. Le troisième baromètre Pan Européen sur la santé, une vaste enquête portant sur 2 400 personnes dans six pays du Vieux Continent (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Suède et Pologne) a révélé combien les attentes sont grandes.
Selon ce sondage, réalisé par l'Institut CSA en juin et juillet derniers, nos concitoyens plébiscitent le maintien et les aides à domicile plutôt que les maisons de retraite et portent un jugement sévère sur la prise en charge des personnes âgées et dépendantes. 49 % d'entre eux la considèrent moyenne, voire mauvaise (17 %), et très insuffisamment dotée (72 %). Les Français, qui sont avec les Polonais les plus critiques en la matière, réclament, à 80 %, que les moyens destinés aux personnes âgées et dépendantes soient investis en priorité sur le maintien à domicile. Seuls 16 % estiment que les maisons de retraite doivent passer avant tout. Cette tendance écrasante se retrouve partout en Europe, sauf en Suède, où les deux positions sont défendues à parts égales.
Pour un financement mixte
Si les associations, autant que le secteur public et privé apportent un soutien aux familles, les Français, comme d'autres Européens, estiment manquer d'informations. C'est notamment le cas pour ce qui est des aides financières de l'État aux familles (49 %), des organismes qui proposent des offres de maintien à domicile (38 %) ou encore des nouvelles technologies de télésurveillance et de robotique qui facilitent la vie à la maison (35 %).
Qui doit assurer la prise en charge financière des services et des aides à la personne âgée ? Les Français deviennent assez raisonnables. Seulement 24 % d'entre eux estiment que l'État doit tout payer (en 2007, ils étaient 33 %) alors que 63 % pensent que ce financement doit être mixte, avec une contribution personnelle qui pourrait prendre la forme d'une assurance complémentaire obligatoire.
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Re: Actualités pour concours 2010
Nouveau suicide d'un salarié chez France Télécom
Crédit photo : AFP.
Un salarié de 51 ans s'est donné la mort lundi matin en Haute-Savoie, dénonçant dans une lettre d'adieu «le climat au sein de son entreprise». Il avait été récemment muté d'un service de relations avec les entreprises à un centre d'appel.
Il est le 24e salarié de France Telecom à mettre fin à ses jours en un peu plus d'un an et demi. Un homme de 51 ans s'est jeté du haut d'un viaduc surplombant l'autoroute A41, lundi matin en Haute-Savoie.
Marié et père de deux enfants, cet employé travaillait au sein d'une centrale d'appel à Annecy. Selon la préfecture, l'homme a laissé dans sa voiture «une lettre à l'attention de son épouse, dans laquelle il explique que c'est le climat au sein de son entreprise qui a rendu propice le passage à l'acte». Sa mort a été confirmée par France Télécom, qui a indiqué que son PDG, Didier Lombard, devait «se rendre sur place immédiatement».
«C'est honteux. Il travaillait sur un plateau qui était connu depuis longtemps pour être invivable, il y avait une vraie indifférence, aucune humanité, on ne parlait que de chiffres, les salariés étaient de la chair à pâté, a réagi Patrice Diochet, représentant de la CFTC chez France Télécom. «C'est quelqu'un qui a été signalé à l'entreprise comme une personne en difficulté», a-t-il précisé. Selon lui, cet employé a fait l'objet d'un récent «basculement» d'un service de relations avec les entreprises «vers ce plateau d'appel à Annecy».
Gel des restructurations
Depuis dix ans, l'entreprise a connu une transformation très profonde et très rapide. Si la majorité des employés a accepté ces changements, certains vivent très mal la rupture brutale avec le passé, affirment les syndicats. Face à la colère des salariés, l'Elysée était montée au créneau mi-septembre. Son secrétaire général, Claude Guéant, avait notamment affirmé que France Télécom devait venir «au secours de ceux qui sont dans la difficulté», mais avait estimé qu'on ne pourrait réduire ce phénomène «à un problème d'organisation» du travail. Le PDG de France Télécom, Didier Lombard, avait quant à lui suscité l'ire des salariés du groupe en évoquant une «mode du suicide» au sein de l'entreprise. Il s'en était alors excusé le lendemain, s'engageant à combattre le problème.
Un numéro d'appel avec des psychologues extérieurs avait été lancé le 15 septembre et des discussions sur le stress avaient été lancées le 18 septembre entre les syndicats et la direction, pour tenter d'enrayer l'inquiétante spirale. Les syndicats demandent notamment que le gel des restructurations perdure jusqu'à la
lefigaro.fr 28/09/09Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Crédit photo : AFP.
Un salarié de 51 ans s'est donné la mort lundi matin en Haute-Savoie, dénonçant dans une lettre d'adieu «le climat au sein de son entreprise». Il avait été récemment muté d'un service de relations avec les entreprises à un centre d'appel.
Il est le 24e salarié de France Telecom à mettre fin à ses jours en un peu plus d'un an et demi. Un homme de 51 ans s'est jeté du haut d'un viaduc surplombant l'autoroute A41, lundi matin en Haute-Savoie.
Marié et père de deux enfants, cet employé travaillait au sein d'une centrale d'appel à Annecy. Selon la préfecture, l'homme a laissé dans sa voiture «une lettre à l'attention de son épouse, dans laquelle il explique que c'est le climat au sein de son entreprise qui a rendu propice le passage à l'acte». Sa mort a été confirmée par France Télécom, qui a indiqué que son PDG, Didier Lombard, devait «se rendre sur place immédiatement».
«C'est honteux. Il travaillait sur un plateau qui était connu depuis longtemps pour être invivable, il y avait une vraie indifférence, aucune humanité, on ne parlait que de chiffres, les salariés étaient de la chair à pâté, a réagi Patrice Diochet, représentant de la CFTC chez France Télécom. «C'est quelqu'un qui a été signalé à l'entreprise comme une personne en difficulté», a-t-il précisé. Selon lui, cet employé a fait l'objet d'un récent «basculement» d'un service de relations avec les entreprises «vers ce plateau d'appel à Annecy».
Gel des restructurations
Depuis dix ans, l'entreprise a connu une transformation très profonde et très rapide. Si la majorité des employés a accepté ces changements, certains vivent très mal la rupture brutale avec le passé, affirment les syndicats. Face à la colère des salariés, l'Elysée était montée au créneau mi-septembre. Son secrétaire général, Claude Guéant, avait notamment affirmé que France Télécom devait venir «au secours de ceux qui sont dans la difficulté», mais avait estimé qu'on ne pourrait réduire ce phénomène «à un problème d'organisation» du travail. Le PDG de France Télécom, Didier Lombard, avait quant à lui suscité l'ire des salariés du groupe en évoquant une «mode du suicide» au sein de l'entreprise. Il s'en était alors excusé le lendemain, s'engageant à combattre le problème.
Un numéro d'appel avec des psychologues extérieurs avait été lancé le 15 septembre et des discussions sur le stress avaient été lancées le 18 septembre entre les syndicats et la direction, pour tenter d'enrayer l'inquiétante spirale. Les syndicats demandent notamment que le gel des restructurations perdure jusqu'à la
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Re: Actualités pour concours 2010
merci pour ces thèmes d'actualités !!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Futur ESI Rockfeller 2010-2013 - 35ans mariée 2 enfents (7 et 10ans) je suis contente !!!
Re: Actualités pour concours 2010
JOURNEE MONDIALE DE LA SURDITE : Aujourd’hui, 29 septembre
Aujourd’hui 29 septembre, c’est la journée mondiale de la surdité. En Europe environ 71 millions de personnes souffrent d’une perte auditive et environ 45 % des plus de 60 ans souffrent de problèmes d’audition. Cette Journée souhaite donc rappeler l’importance de la prise en charge de la « malaudition », rendue aujourd’hui plus aisée par le développement de nouveaux dispositifs de plus en plus performants.
En Europe, environ 71 millions de personnes âgées de 18 à 80 ans souffrent d’une perte auditive de plus de 25 dB. Aux Etats-Unis, ce sont près de 30 millions de personnes qui sont malentendantes. Dans les pays en voie de développement, le fardeau de la déficience auditive est estimé à deux fois plus grand que dans les pays développés, probablement à cause des nombreuses infections de l’oreille qui ne sont pas soignées.
En France, 2,5 millions de personnes (tous âges confondus) souffriraient régulièrement d’acouphènes (sifflements ou bourdonnements) et près de 4 millions ont déjà ressenti ces gênes au moins une fois dans leur vie. 70 % des pertes sont légères à moyennes mais seules 20 % d’entre elles étaient corrigées il y a seulement 10 ans. La proportion de la population atteinte de troubles auditifs augmente régulièrement depuis 30 ans.
Seul 1 malentendant sur 10 est appareillé. Le non-traitement de la malaudition coûte 213 milliards d’euros par an à l’Europe, dont 22 milliards d’euros pour la France. On évalue à 200 000, chaque année, les nouveaux cas d’acouphènes et 300 000, les cas d’acouphènes intolérables.
L’audition binaurale : 80 % des personnes malentendantes ont une perte aux deux oreilles. Elles entendent mieux avec deux aides auditives agissant ensemble comme un “amplificateur binaural ” plutôt qu’avec deux aides auditives indépendantes.
Les études montrent que, même si une perte auditive est plus accentuée sur une oreille, un appareillage des deux côtés (binaural) permet une meilleure intelligibilité, plus de confort et surtout l’oreille non appareillée ne perd pas sa sensibilité dans le temps.
Des innovations technologiques : La puce numérique D7 de Siemens fait partie de ces innovations. Sa sortie mondiale est prévue pour avril 2010. La D7 est comparable à un mini ordinateur dernier cri dans l’aide auditive et est capable de nettoyer les bruits ambiants pour sélectionner la source sonore essentielle. La fonction anti-acouphènes est également améliorée. Lorsqu’on a commencé à «combattre » les acouphènes par des moyens électroniques, on pensait qu’il suffisait de masquer ou de couvrir ces bruits par un autre bruit plus fort. D’où le concept du «masqueur ». Mais ce concept s’est révélé inefficace car il ne permet pas de venir à bout des acouphènes, bien au contraire. En effet, beaucoup ont constaté qu’avec le masquage, les acouphènes au lieu de disparaître avaient tendance à augmenter. Il n’existe donc malheureusement pas encore aujourd’hui de solution facile contre les acouphènes avec les moyens électroniques.
Le concept du TCI, développé par siemens (Tinnitus Control Instrument) combiné avec la fonction aide auditive permet à un malentendant qui souffre, en même temps, d’une perte auditive et d’acouphènes, de bénéficier des deux fonctionnalités et améliore en plus la compréhension de la parole.
santelog 29/09/09Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Aujourd’hui 29 septembre, c’est la journée mondiale de la surdité. En Europe environ 71 millions de personnes souffrent d’une perte auditive et environ 45 % des plus de 60 ans souffrent de problèmes d’audition. Cette Journée souhaite donc rappeler l’importance de la prise en charge de la « malaudition », rendue aujourd’hui plus aisée par le développement de nouveaux dispositifs de plus en plus performants.
En Europe, environ 71 millions de personnes âgées de 18 à 80 ans souffrent d’une perte auditive de plus de 25 dB. Aux Etats-Unis, ce sont près de 30 millions de personnes qui sont malentendantes. Dans les pays en voie de développement, le fardeau de la déficience auditive est estimé à deux fois plus grand que dans les pays développés, probablement à cause des nombreuses infections de l’oreille qui ne sont pas soignées.
En France, 2,5 millions de personnes (tous âges confondus) souffriraient régulièrement d’acouphènes (sifflements ou bourdonnements) et près de 4 millions ont déjà ressenti ces gênes au moins une fois dans leur vie. 70 % des pertes sont légères à moyennes mais seules 20 % d’entre elles étaient corrigées il y a seulement 10 ans. La proportion de la population atteinte de troubles auditifs augmente régulièrement depuis 30 ans.
Seul 1 malentendant sur 10 est appareillé. Le non-traitement de la malaudition coûte 213 milliards d’euros par an à l’Europe, dont 22 milliards d’euros pour la France. On évalue à 200 000, chaque année, les nouveaux cas d’acouphènes et 300 000, les cas d’acouphènes intolérables.
L’audition binaurale : 80 % des personnes malentendantes ont une perte aux deux oreilles. Elles entendent mieux avec deux aides auditives agissant ensemble comme un “amplificateur binaural ” plutôt qu’avec deux aides auditives indépendantes.
Les études montrent que, même si une perte auditive est plus accentuée sur une oreille, un appareillage des deux côtés (binaural) permet une meilleure intelligibilité, plus de confort et surtout l’oreille non appareillée ne perd pas sa sensibilité dans le temps.
Des innovations technologiques : La puce numérique D7 de Siemens fait partie de ces innovations. Sa sortie mondiale est prévue pour avril 2010. La D7 est comparable à un mini ordinateur dernier cri dans l’aide auditive et est capable de nettoyer les bruits ambiants pour sélectionner la source sonore essentielle. La fonction anti-acouphènes est également améliorée. Lorsqu’on a commencé à «combattre » les acouphènes par des moyens électroniques, on pensait qu’il suffisait de masquer ou de couvrir ces bruits par un autre bruit plus fort. D’où le concept du «masqueur ». Mais ce concept s’est révélé inefficace car il ne permet pas de venir à bout des acouphènes, bien au contraire. En effet, beaucoup ont constaté qu’avec le masquage, les acouphènes au lieu de disparaître avaient tendance à augmenter. Il n’existe donc malheureusement pas encore aujourd’hui de solution facile contre les acouphènes avec les moyens électroniques.
Le concept du TCI, développé par siemens (Tinnitus Control Instrument) combiné avec la fonction aide auditive permet à un malentendant qui souffre, en même temps, d’une perte auditive et d’acouphènes, de bénéficier des deux fonctionnalités et améliore en plus la compréhension de la parole.
santelog 29/09/09Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
┣▇▇▇═─ Infirmière aux urgences/SMUR !
Re: Actualités pour concours 2010
merci BEAUCOUP pour toutes ces actus!!
J'essaierai de mettre aussi ma contribution!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

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- nininounette24
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Re: Actualités pour concours 2010
bonjour à tous et à toutes. je suis nouvelle sur le forum. je songe à passer les concours en 2010 dans différentes villes dont périgueux et nantes. j'ai un bts assistante de gestion pme pmi. Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités pour concours 2010
Vers des quotas de femmes dirigeantes
55 % des diplômés des plus prestigieuses grandes écoles se disent favorables à leur adoption dans les entreprises.
La mixité en entreprise peut-elle devenir plus qu'une simple idée à la mode ? En dépit de la réticence affichée des patrons et politiques de tous bords, la proposition d'instaurer des quotas de femmes dans les plus hautes sphères des entreprises fait des adeptes.
Selon une étude que Le Figaro révèle en exclusivité, 87 % de 5 431 diplômés des plus prestigieuses grandes écoles interrogés par Ipsos reconnaissent qu'il existe une différence de traitement entre hommes et femmes pour accéder au «top management». 55 % de cette élite, peu portée sur l'apitoiement, se dit même favorable à la mise en place de quotas au sein des conseils d'administration, selon ce sondage commandé par l'association GEF (Grandes Écoles au Féminin) qui réunit des représentants des associations d'anciens de Centrale Paris, l'ENA, les Ponts et Chaussées, l'ESCP, l'Essec, HEC, l'INSEAD, les Mines et Polytechnique.
Les hommes ne sont cependant que 44 % à plébisciter cette mesure. «Au sein de cette population issue des grandes écoles, c'est une avancée, commente Véronique Preaux-Cobti, la présidente de GEF. En 2002, une écrasante majorité aurait été contre. Aujourd'hui, après des années de bonne volonté sans aucun changement, il y a une véritable prise que conscience que les choses n'avancent pas toutes seules.» En août dernier, dans un sondage réalisé auprès d'une population plus large et paru dans Madame Figaro, 71 % des Français se déclaraient en faveur des quotas.
Ce sujet controversé sera abordé lors de la concertation sur l'égalité professionnelle organisée par le gouvernement avec les partenaires sociaux à la mi-octobre. En préalable, un rapport a été remis cet été par Brigitte Grésy, de l'Igas (Inspection générale des affaires sociales). Ce dernier préconise l'instauration progressive d'ici à six ans d'un quota de 20 % puis de 40 % de femmes dans les conseils d'administration (CA) et de surveillance des entreprises cotées de plus de 1 000 salariés ou publiques, sur le modèle de la Norvège.
Marie-Jo Zimmermann, députée UMP et rapporteur général de l'Observatoire de la parité entre hommes et femmes, a de son côté, déposé une proposition de loi en ce sens en 2008. Ces deux chefs de file de la bataille pour la mixité bénéficient du soutien de la secrétaire d'État à la Famille, Nadine Morano, pour qui les quotas sont «un mal nécessaire». Anne Lauvergeon, vient aussi de changer d'avis. Après avoir souligné le «côté humiliant» des quotas, la patronne d'Areva s'apprête à distribuer 20 % des postes de direction du groupe à des femmes. Même le très sage l'Institut français des administrateurs (IFA) s'est découvert une vocation de défenseur des quotas à la rentrée. «Les femmes ne représentent que 9 % des administrateurs des grands groupes cotés français, soit moins que dans la plupart des pays développés», déplore son président, Daniel Lebègue. Mais l'IFA fonde aussi sa proposition sur des arguments économiques. «Un conseil ouvert à la diversité travaille mieux qu'un conseil fermé sur lui-même, avance Daniel Lebègue . Les femmes sont même décrétées plus promptes à percevoir les signaux de danger. Utile en cas de crise »
La concertation menée par le ministre du Travail devrait avant tout prévoir un calendrier - et peut-être instaurer des sanctions - pour faire respecter la loi sur l'égalité salariale de 2006. Confiants, les défenseurs de la méthode volontariste des quotas gagent que si le dossier n'aboutit pas aujourd'hui, il refera surface sous forme de proposition lors de la campagne présidentielle. Pour l'instant, au cabinet de Xavier Darcos, on promet seulement de ne pas avancer «par incantation».
Alors qu'entre 1972 et 2008, six lois ont tenté de poser des règles destinées à garantir la place des femmes dans le monde du travail, force est de constater qu'elles n'ont pas eu l'effet souhaité. Les femmes perçoivent une rémunération inférieure de 27 % à celle des hommes. En attendant, plus de la moitié des diplômés des grandes écoles sondés prédisent qu'il faudra vingt ans pour atteindre la parité. 25 % pensent même qu'il faudra 50 ans pour changer la donne. Il faut dire que les actions du type « labels égalité » pour une meilleure représentation des femmes dans le management n'ont pas la cote. Seuls 24 % des diplômés jugent ces mesures efficaces. De même, seules 7 % des femmes interrogées disent avoir bénéficié d'une aide pour les aider à progresser. «Ces mesures sont saupoudrées, pas encadrées, peu suivies», dénonce Véronique Preaux-Cobti. Face à cette inertie, GEF propose un arsenal de vingt initiatives, à commencer par l'obligation pour les entreprises de présenter une candidature féminine pour chaque poste de manager. Mais in fine, Véronique Preaux-Cobti en est convaincue, la pression viendra de l'Europe, où plusieurs directives en faveur de la parité ont déjà été adoptées. Certains de nos voisins (l'Espagne, la Norvège et Finlande) ont pris de l'avance.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
55 % des diplômés des plus prestigieuses grandes écoles se disent favorables à leur adoption dans les entreprises.
La mixité en entreprise peut-elle devenir plus qu'une simple idée à la mode ? En dépit de la réticence affichée des patrons et politiques de tous bords, la proposition d'instaurer des quotas de femmes dans les plus hautes sphères des entreprises fait des adeptes.
Selon une étude que Le Figaro révèle en exclusivité, 87 % de 5 431 diplômés des plus prestigieuses grandes écoles interrogés par Ipsos reconnaissent qu'il existe une différence de traitement entre hommes et femmes pour accéder au «top management». 55 % de cette élite, peu portée sur l'apitoiement, se dit même favorable à la mise en place de quotas au sein des conseils d'administration, selon ce sondage commandé par l'association GEF (Grandes Écoles au Féminin) qui réunit des représentants des associations d'anciens de Centrale Paris, l'ENA, les Ponts et Chaussées, l'ESCP, l'Essec, HEC, l'INSEAD, les Mines et Polytechnique.
Les hommes ne sont cependant que 44 % à plébisciter cette mesure. «Au sein de cette population issue des grandes écoles, c'est une avancée, commente Véronique Preaux-Cobti, la présidente de GEF. En 2002, une écrasante majorité aurait été contre. Aujourd'hui, après des années de bonne volonté sans aucun changement, il y a une véritable prise que conscience que les choses n'avancent pas toutes seules.» En août dernier, dans un sondage réalisé auprès d'une population plus large et paru dans Madame Figaro, 71 % des Français se déclaraient en faveur des quotas.
Ce sujet controversé sera abordé lors de la concertation sur l'égalité professionnelle organisée par le gouvernement avec les partenaires sociaux à la mi-octobre. En préalable, un rapport a été remis cet été par Brigitte Grésy, de l'Igas (Inspection générale des affaires sociales). Ce dernier préconise l'instauration progressive d'ici à six ans d'un quota de 20 % puis de 40 % de femmes dans les conseils d'administration (CA) et de surveillance des entreprises cotées de plus de 1 000 salariés ou publiques, sur le modèle de la Norvège.
Marie-Jo Zimmermann, députée UMP et rapporteur général de l'Observatoire de la parité entre hommes et femmes, a de son côté, déposé une proposition de loi en ce sens en 2008. Ces deux chefs de file de la bataille pour la mixité bénéficient du soutien de la secrétaire d'État à la Famille, Nadine Morano, pour qui les quotas sont «un mal nécessaire». Anne Lauvergeon, vient aussi de changer d'avis. Après avoir souligné le «côté humiliant» des quotas, la patronne d'Areva s'apprête à distribuer 20 % des postes de direction du groupe à des femmes. Même le très sage l'Institut français des administrateurs (IFA) s'est découvert une vocation de défenseur des quotas à la rentrée. «Les femmes ne représentent que 9 % des administrateurs des grands groupes cotés français, soit moins que dans la plupart des pays développés», déplore son président, Daniel Lebègue. Mais l'IFA fonde aussi sa proposition sur des arguments économiques. «Un conseil ouvert à la diversité travaille mieux qu'un conseil fermé sur lui-même, avance Daniel Lebègue . Les femmes sont même décrétées plus promptes à percevoir les signaux de danger. Utile en cas de crise »
La concertation menée par le ministre du Travail devrait avant tout prévoir un calendrier - et peut-être instaurer des sanctions - pour faire respecter la loi sur l'égalité salariale de 2006. Confiants, les défenseurs de la méthode volontariste des quotas gagent que si le dossier n'aboutit pas aujourd'hui, il refera surface sous forme de proposition lors de la campagne présidentielle. Pour l'instant, au cabinet de Xavier Darcos, on promet seulement de ne pas avancer «par incantation».
Alors qu'entre 1972 et 2008, six lois ont tenté de poser des règles destinées à garantir la place des femmes dans le monde du travail, force est de constater qu'elles n'ont pas eu l'effet souhaité. Les femmes perçoivent une rémunération inférieure de 27 % à celle des hommes. En attendant, plus de la moitié des diplômés des grandes écoles sondés prédisent qu'il faudra vingt ans pour atteindre la parité. 25 % pensent même qu'il faudra 50 ans pour changer la donne. Il faut dire que les actions du type « labels égalité » pour une meilleure représentation des femmes dans le management n'ont pas la cote. Seuls 24 % des diplômés jugent ces mesures efficaces. De même, seules 7 % des femmes interrogées disent avoir bénéficié d'une aide pour les aider à progresser. «Ces mesures sont saupoudrées, pas encadrées, peu suivies», dénonce Véronique Preaux-Cobti. Face à cette inertie, GEF propose un arsenal de vingt initiatives, à commencer par l'obligation pour les entreprises de présenter une candidature féminine pour chaque poste de manager. Mais in fine, Véronique Preaux-Cobti en est convaincue, la pression viendra de l'Europe, où plusieurs directives en faveur de la parité ont déjà été adoptées. Certains de nos voisins (l'Espagne, la Norvège et Finlande) ont pris de l'avance.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI sélestat 2010/2013!
Re: Actualités pour concours 2010
CANCER
La campagne de dépistage du cancer du sein change de visage
Buzzer !sur Yahoo! Le mois d'octobre sera rose, couleur qui, depuis 1994, symbolise la campagne de sensibilisation au cancer du sein. Dans cette optique l'Institut national du cancer (INCA) - en lien avec le ministère chargé de la Santé et l'Assurance-maladie - a mis en place tout un dispositif d'information sur le dépistage. L'objectif : inciter les femmes âgées de 50 à 74 ans à participer au programme national de dépistage organisé. Et l'institut n'a pas lésiné sur les moyens : des spots radio portés par la voix des actrices de Plus belle la vie , un roman-photo, des émissions sur les radios communautaires, des pèlerinages, des cartes postales ou encore des fiches pédagogiques à destination des professionnels.
Les chiffres sont positifs - 52 % des femmes concernées se font dépister -, mais l'INCA est exigeant. L'institut souhaite atteindre les 70 %. Pour ce faire, une étude a été effectuée afin de trouver et de localiser les 50 % de femmes qui passent entre les mailles du filet. L'institut, minutieux, a donc cherché les femmes une à une. Il s'avère que certains départements, comme le Limousin, manquent cruellement de personnel médical, notamment de gynécologues ou d'autres médecins spécialisés. En cause aussi, des facteurs socio-économiques et culturels, particulièrement dans le Val-de-Marne ou l'Essonne. Ainsi, face à des difficultés financières, à des problèmes de logement ou à d'autres soucis de la vie quotidienne, les femmes semblent oublier de prendre soin de leur santé. Et la pudeur ou l'incompréhension de la langue française contribuent également à cette abstention. Surtout, les idées reçues ont la vie dure : certaines femmes pensent qu'il faut avoir des symptômes pour se faire dépister.
Difficile pour l'INCA de combattre ces barrières. Pour résoudre le problème, l'institut a donc, durant six mois, travaillé d'arrache-pied afin de trouver la meilleure offre de communication et de sensibilisation. Il a fallu s'adapter. Selon l'institut, la méthode actuelle - spots télévisés par exemple - ne permet pas d'aller chercher le dernier bastion de femmes qui ne se font pas dépister. Alors, l'INCA a repensé sa communication. C'est ainsi qu'entrent en scène les actrices de Plus belle la vie . Proches de la population de femmes ciblées, les personnages de Blanche et de Mirta ont probablement des chances de sensibiliser les femmes. Dans le même esprit, un roman-photo tend à lutter contre les idées reçues de manière pédagogique. Enfin, les radios de la diversité - Radio Orient, Beur FM et Africa nº 1 - et les associations communautaires et locales vont s'atteler à faire exploser la barrière de la langue. Des messages en langue étrangère vont ainsi être diffusés sur ces ondes, partout en France. Le but : toutes les femmes devraient comprendre et recevoir le message. Sans oublier des expositions itinérantes qui feront le tour de l'Hexagone ou les cartes postales informatives et bien d'autres choses encore.
lepoint.fr 30/09/09Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
La campagne de dépistage du cancer du sein change de visage
Buzzer !sur Yahoo! Le mois d'octobre sera rose, couleur qui, depuis 1994, symbolise la campagne de sensibilisation au cancer du sein. Dans cette optique l'Institut national du cancer (INCA) - en lien avec le ministère chargé de la Santé et l'Assurance-maladie - a mis en place tout un dispositif d'information sur le dépistage. L'objectif : inciter les femmes âgées de 50 à 74 ans à participer au programme national de dépistage organisé. Et l'institut n'a pas lésiné sur les moyens : des spots radio portés par la voix des actrices de Plus belle la vie , un roman-photo, des émissions sur les radios communautaires, des pèlerinages, des cartes postales ou encore des fiches pédagogiques à destination des professionnels.
Les chiffres sont positifs - 52 % des femmes concernées se font dépister -, mais l'INCA est exigeant. L'institut souhaite atteindre les 70 %. Pour ce faire, une étude a été effectuée afin de trouver et de localiser les 50 % de femmes qui passent entre les mailles du filet. L'institut, minutieux, a donc cherché les femmes une à une. Il s'avère que certains départements, comme le Limousin, manquent cruellement de personnel médical, notamment de gynécologues ou d'autres médecins spécialisés. En cause aussi, des facteurs socio-économiques et culturels, particulièrement dans le Val-de-Marne ou l'Essonne. Ainsi, face à des difficultés financières, à des problèmes de logement ou à d'autres soucis de la vie quotidienne, les femmes semblent oublier de prendre soin de leur santé. Et la pudeur ou l'incompréhension de la langue française contribuent également à cette abstention. Surtout, les idées reçues ont la vie dure : certaines femmes pensent qu'il faut avoir des symptômes pour se faire dépister.
Difficile pour l'INCA de combattre ces barrières. Pour résoudre le problème, l'institut a donc, durant six mois, travaillé d'arrache-pied afin de trouver la meilleure offre de communication et de sensibilisation. Il a fallu s'adapter. Selon l'institut, la méthode actuelle - spots télévisés par exemple - ne permet pas d'aller chercher le dernier bastion de femmes qui ne se font pas dépister. Alors, l'INCA a repensé sa communication. C'est ainsi qu'entrent en scène les actrices de Plus belle la vie . Proches de la population de femmes ciblées, les personnages de Blanche et de Mirta ont probablement des chances de sensibiliser les femmes. Dans le même esprit, un roman-photo tend à lutter contre les idées reçues de manière pédagogique. Enfin, les radios de la diversité - Radio Orient, Beur FM et Africa nº 1 - et les associations communautaires et locales vont s'atteler à faire exploser la barrière de la langue. Des messages en langue étrangère vont ainsi être diffusés sur ces ondes, partout en France. Le but : toutes les femmes devraient comprendre et recevoir le message. Sans oublier des expositions itinérantes qui feront le tour de l'Hexagone ou les cartes postales informatives et bien d'autres choses encore.
lepoint.fr 30/09/09Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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