Actualités pour le concours 2011
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Re: Actualités pour le concours 2011
Nouveaux aliments : la France adopte la nutrivigilance
Alors que les compléments alimentaires et les aliments enrichis fleurissent sur les étals des magasins, l’Anses lance un dispositif de nutrivigilance conçu pour détecter rapidement tout effet secondaire de ces nouveaux produits.
Des produits de plus en plus consommés
Près de 20 % des adultes et un peu plus de 11 % des enfants consomment au moins une fois dans l’année des compléments alimentaires ou des vitamines et minéraux sous forme de médicaments dans l’année. Un mouvement de société que les industriels de l’agroalimentaire et les laboratoires pharmaceutiques n’ont pas mas manqué de saisir. L’offre concernant ces produits grandit chaque jour et il existe actuellement plus de 30 000 compléments alimentaires sur le marché en France.
Pour assurer la surveillance sanitaire de tous ces produits, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation de l’environnement et du travail (Anses) a lancé le 9 décembre un dispositif de nutrivigilance permet d’identifier d’éventuels effets indésirables liés à leur consommation et de lancer des expertises ciblées. Sont concernés par ce nouveau dispositif les compléments alimentaires, les boissons et aliments qui font l’objet d’adjonction de substances à but nutritionnel ou physiologique également appelés aliments enrichis, les produits destinés à une alimentation particulière et les nouveaux aliments.
Les professionnels de santé au centre du dispositif
La mise en place de ce dispositif fait suite à une phase pilote de vigilance sur les compléments alimentaires, menée depuis septembre 2009, qui a « montré le bien fondé d’un tel dispositif » selon un communiqué de l’Anses. Sur les quelques 170 déclarations enregistrées par l’Anses après un an de fonctionnement du dispositif, deux situations, soit une vingtaine de signalements ont justifié une action de l’Agence. Elles concernaient une erreur de délivrance de médicaments et une suspicion de toxicité hépatique pour des compléments contenant des extraits d’ignames.
Concrètement ce sont les professionnels de santé, médecins généralistes mais aussi diététiciens ou pharmaciens qui sont chargés de déclarer d’éventuels effets indésirables chez leurs patients. Une démarche qu’ils peuvent faire sur le site de l’Agence. Les personnes souhaitant faire une déclaration à titre individuel sont invitées à prendre contact avec un professionnel de santé. Les déclarations sont enregistrées par l’Anses puis analysées en première intention par la cellule de nutrivigilance. Les signalements sont ensuite présentés en comité technique pour une analyse plus approfondie et la prise des mesures nécessaires.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
10/12/2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Alors que les compléments alimentaires et les aliments enrichis fleurissent sur les étals des magasins, l’Anses lance un dispositif de nutrivigilance conçu pour détecter rapidement tout effet secondaire de ces nouveaux produits.
Des produits de plus en plus consommés
Près de 20 % des adultes et un peu plus de 11 % des enfants consomment au moins une fois dans l’année des compléments alimentaires ou des vitamines et minéraux sous forme de médicaments dans l’année. Un mouvement de société que les industriels de l’agroalimentaire et les laboratoires pharmaceutiques n’ont pas mas manqué de saisir. L’offre concernant ces produits grandit chaque jour et il existe actuellement plus de 30 000 compléments alimentaires sur le marché en France.
Pour assurer la surveillance sanitaire de tous ces produits, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation de l’environnement et du travail (Anses) a lancé le 9 décembre un dispositif de nutrivigilance permet d’identifier d’éventuels effets indésirables liés à leur consommation et de lancer des expertises ciblées. Sont concernés par ce nouveau dispositif les compléments alimentaires, les boissons et aliments qui font l’objet d’adjonction de substances à but nutritionnel ou physiologique également appelés aliments enrichis, les produits destinés à une alimentation particulière et les nouveaux aliments.
Les professionnels de santé au centre du dispositif
La mise en place de ce dispositif fait suite à une phase pilote de vigilance sur les compléments alimentaires, menée depuis septembre 2009, qui a « montré le bien fondé d’un tel dispositif » selon un communiqué de l’Anses. Sur les quelques 170 déclarations enregistrées par l’Anses après un an de fonctionnement du dispositif, deux situations, soit une vingtaine de signalements ont justifié une action de l’Agence. Elles concernaient une erreur de délivrance de médicaments et une suspicion de toxicité hépatique pour des compléments contenant des extraits d’ignames.
Concrètement ce sont les professionnels de santé, médecins généralistes mais aussi diététiciens ou pharmaciens qui sont chargés de déclarer d’éventuels effets indésirables chez leurs patients. Une démarche qu’ils peuvent faire sur le site de l’Agence. Les personnes souhaitant faire une déclaration à titre individuel sont invitées à prendre contact avec un professionnel de santé. Les déclarations sont enregistrées par l’Anses puis analysées en première intention par la cellule de nutrivigilance. Les signalements sont ensuite présentés en comité technique pour une analyse plus approfondie et la prise des mesures nécessaires.
J.I.
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10/12/2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
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Re: Actualités pour le concours 2011
Choléra en Haïti : une épidémie venue d'Asie
De nouvelles analyses génétiques confirment que la souche de choléra qui sévit en Haïti est arrivée récemment sur l’île et qu’elle est originaire d’Asie.
Sur une île dévastée par le séisme du 12 janvier 2010, où la reconstruction tarde et où les habitants vivent toujours dans des conditions très précaires, l’épidémie de choléra s’est propagée rapidement. Plus de 90.000 personnes ont été contaminées depuis la mi-octobre et plus de 2.000 en sont décédées.
Pourtant, l’île était épargnée par cette maladie infectieuse intestinale depuis plus de 100 ans. D’après les conclusions de Matthew Waldor et de ses collègues de l’Institut Médical Howard Hughes (Etats-Unis), la bactérie est bien arrivée récemment sur Haïti, portée par des personnes, de la nourriture ou toute autre source contaminée.
Origine unique
Grâce à une technique de séquençage rapide, l’équipe américaine a obtenu en quelques jours la séquence génétique complète de deux échantillons de Vibrio cholerae prélevés en Haïti ces dernières semaines. Les chercheurs les ont comparées à trois autres échantillons haïtiens séquencés par le centre de contrôle des maladies d’Atlanta (CDC). Première conclusion : les souches sont similaires, confortant l’idée d’une origine unique.
Les chercheurs ont ensuite analysé et comparé les séquences génétiques avec 23 autres génomes de Vibrio cholerae collectés dans le monde et stockés dans une banque génétique. Seconde conclusion : c’est à des souches circulant en Asie du Sud que les vibrions d’Haïti ressemblent le plus, tout en étant très différents des souches actuellement présentes en Amérique latine.
Souche virulente
L’analyse des vibrions de choléra d’Haïti montre aussi qu’il s’agit d’une souche plus virulente que la moyenne, provoquant des symptômes plus sévères. Un facteur aggravant pour une population déjà affaiblie par le séisme et le passage d’un ouragan. En revanche, les chercheurs précisent que certains antibiotiques (tétracycline) sont efficaces contre la souche bactérienne.
Une telle épidémie n’avait pas été anticipée, Haïti étant théoriquement à l’abri du choléra. Il faudrait donc fournir davantage d’antibiotiques aux Haïtiens et lancer une campagne de vaccination, estime Matthew Waldor, sachant qu’un vaccin existe mais qu’il est stocké en petites quantités.
Cécile Dumas
Sciences et Avenir.fr
10/12/10Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
De nouvelles analyses génétiques confirment que la souche de choléra qui sévit en Haïti est arrivée récemment sur l’île et qu’elle est originaire d’Asie.
Sur une île dévastée par le séisme du 12 janvier 2010, où la reconstruction tarde et où les habitants vivent toujours dans des conditions très précaires, l’épidémie de choléra s’est propagée rapidement. Plus de 90.000 personnes ont été contaminées depuis la mi-octobre et plus de 2.000 en sont décédées.
Pourtant, l’île était épargnée par cette maladie infectieuse intestinale depuis plus de 100 ans. D’après les conclusions de Matthew Waldor et de ses collègues de l’Institut Médical Howard Hughes (Etats-Unis), la bactérie est bien arrivée récemment sur Haïti, portée par des personnes, de la nourriture ou toute autre source contaminée.
Origine unique
Grâce à une technique de séquençage rapide, l’équipe américaine a obtenu en quelques jours la séquence génétique complète de deux échantillons de Vibrio cholerae prélevés en Haïti ces dernières semaines. Les chercheurs les ont comparées à trois autres échantillons haïtiens séquencés par le centre de contrôle des maladies d’Atlanta (CDC). Première conclusion : les souches sont similaires, confortant l’idée d’une origine unique.
Les chercheurs ont ensuite analysé et comparé les séquences génétiques avec 23 autres génomes de Vibrio cholerae collectés dans le monde et stockés dans une banque génétique. Seconde conclusion : c’est à des souches circulant en Asie du Sud que les vibrions d’Haïti ressemblent le plus, tout en étant très différents des souches actuellement présentes en Amérique latine.
Souche virulente
L’analyse des vibrions de choléra d’Haïti montre aussi qu’il s’agit d’une souche plus virulente que la moyenne, provoquant des symptômes plus sévères. Un facteur aggravant pour une population déjà affaiblie par le séisme et le passage d’un ouragan. En revanche, les chercheurs précisent que certains antibiotiques (tétracycline) sont efficaces contre la souche bactérienne.
Une telle épidémie n’avait pas été anticipée, Haïti étant théoriquement à l’abri du choléra. Il faudrait donc fournir davantage d’antibiotiques aux Haïtiens et lancer une campagne de vaccination, estime Matthew Waldor, sachant qu’un vaccin existe mais qu’il est stocké en petites quantités.
Cécile Dumas
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ESI 2011-2014 George Daumézon Lille
Stage S1 : long séjour en gériatrie
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Re: Actualités pour le concours 2011
Alimentation et santé publique : un constat inquiétant
Les habitudes alimentaires ont considérablement évolué depuis le milieu du XXème siècle. Comme cela est observé dans le rapport commun de l'OMS et de la FAO de 2002 intitulé « Alimentation, nutrition et prévention des maladies chroniques », une alimentation riche en graisses et en aliments à forte densité énergétique, centrée autour d'aliments d'origine animale, a remplacé l'alimentation traditionnelle principalement basée sur des aliments d'origine végétale. Cela a joué un rôle clé dans l'augmentation de la prévalence des maladies chroniques évitables d'origine nutritionnelle : obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires, cancers et ostéoporose principalement.1
Ces maladies ne sont plus limitées aux « pays riches », et constituent désormais un problème de santé publique croissant dans les pays en développement1, où le modèle alimentaire « occidental » se propage et remplace souvent les alimentations traditionnelles.
EVOLUTION DES HABITUDES ALIMENTAIRES
Entre 1950 et aujourd'hui, soit en à peine deux générations, l'alimentation des Français (de même que celles des autres pays occidentaux) s'est complètement transformée. Ce phénomène peut s'expliquer par les profondes mutations économiques et sociales ayant conduit à un bouleversement des modes de vie au cours de cette même période.
Cette modification des modes alimentaires s'est traduite par:
* une forte augmentation de la consommation de viande, produits laitiers (yaourts, fromages), produits à index glycémique élevé (boissons sucrées, desserts lactés sucrés et glaces notamment), produits gras (dont fromage et charcuterie);
* une forte diminution de la consommation de pain, céréales, pommes de terre, légumes secs.
Ces évolutions ont conduit à une alimentation trop riche en lipides, trop riche en sucres rapides et trop pauvre en fibres.2 L'effet néfaste de l'excès quantitatif de graisses est renforcé par le déséquilibre qualitatif des graisses consommées (excès d'acides gras saturés du fait de la consommation excessive de produits animaux, déséquilibre entre oméga6 et oméga3). Concernant les protéines, la tendance est également à l'excès2 et au déséquilibre qualitatif : près de 80% des protéines consommées sont désormais d'origine animale, quand elles étaient à 80% d'origine végétale il y a un siècle.3
CONSÉQUENCES SUR LA SANTÉ : TENDANCES GÉNÉRALES
Alors que la sous-alimentation et les carences en vitamines et minéraux, répandus dans les pays pauvres, affectent la santé générale dès l'enfance, la sur-alimentation* a une incidence à long terme sur la santé, engendrant des maladies cardiaques, des cancers ou d'autres maladies chroniques qui apparaissent généralement à partir de la quarantaine et au-delà.
Des chercheurs de l'université de Harvard ont montré que la sur-alimentation était responsable d'au moins autant de cas de maladies de par le monde que la sous-alimentation, et que plus de la moitié du fardeau mondial des maladies résultait d'une mauvaise alimentation (par manque, par excès ou par déséquilibre).4
Une alimentation pléthorique et trop riche en graisses favorise l'obésité, laquelle augmente considérablement le risque de maladies cardiaques, d'accidents vasculaires cérébraux, de diabète, et de divers cancers. Ces quatre pathologies sont responsables de plus de la moitié de l'ensemble des décès dans les pays riches.
En outre, avec l'augmentation de l'obésité juvénile, il est à prévoir que ces « maladies d'adultes » toucheront à l'avenir de plus en plus de jeunes.
Cancers
L'incidence des cancers a augmenté de 63% en France entre 1980 et 2000.5 C'est aujourd'hui la première cause de mortalité en Europe.
D'après le Fonds mondial de recherche contre le cancer, un simple changement d'habitudes alimentaires permettrait de prévenir 30 à 40% des cas de cancers dans le monde, soit autant voire plus que l'arrêt du tabac.6
Diabète
Le nombre de diabétiques dans le monde a quintuplé entre 1985 et 1998, passant de 30 millions à 143 millions.6 Le diabète est désormais la 3ème cause de mortalité en Europe. Sans compter qu'il est également indirectement responsable de nombreux autres décès. La Fédération Internationale du Diabète estime que le nombre de diabétiques doublera d'ici 2025 pour atteindre les 300 millions.
D'autre part, le diabète de type 2 touche de plus en plus de jeunes adultes et d'enfants (20% en 1998 contre seulement 4% au début des années 1990).6
Maladies cardio-vasculaires
« On estime que d'ici 2020, les deux tiers de la charge mondiale de morbidité seront imputables à des maladies non transmissibles chroniques, pour la plupart nettement associées au régime alimentaire. Le passage à une alimentation comportant davantage de denrées alimentaires raffinées, d'aliments d'origine animale et de graisses joue un rôle majeur dans l'épidémie actuelle d'obésité, de diabète et de maladies cardio-vasculaires, entre autres affections non-transmissibles. » Bulletin de l'OMS n°80, 2002
Les maladies cardio-vasculaires restent la deuxième cause de décès en Europe, bien que les progrès de la médecine aient permis de diminuer la mortalité liée à ces maladies au cours des dernières décennies. Cependant, du fait de l'augmentation de la prévalence de quatre facteurs de risque de ces maladies (obésité, tabagisme féminin, sédentarité et pollution de l'air), on peut craindre un retournement de cette tendance et une évolution à la hausse de la mortalité par maladies cardio-vasculaires dans les années à venir.5
VERS UNE DIMINUTION DE L'ESPERANCE DE VIE ?
Des chercheurs des universités de Harvard et de Washington ont conduit en 2008 une étude7 qui a mis en évidence une baisse de l'espérance de vie des femmes dans certains comtés défavorisés des Etats-Unis, ceux où l’on trouve le plus de décès entraînés par des maladies chroniques liées au tabac, à l’obésité, au surpoids et à l’hypertension artérielle. Le docteur Murray qui a mené cette étude a déclaré : « Dans la mesure où les modes de vie malsains mis en cause dans cette étude se répandent partout, on peut craindre que la baisse de la longévité ne se généralise. Je pense que c'est un signe avant-coureur. Cette situation ne restera pas un cas isolé limité à ces comtés. Les coûts de santé publique ne cessent d'augmenter, de même que la prévalence de l'obésité et de l'obésité infantile. »
Une autre étude menée par des chercheurs américains en 2005 avait déjà conclu que l'augmentation continuelle de l'espérance de vie observée depuis deux siècles aux Etats-Unis allait prochainement se renverser à cause de l'épidémie d'obésité.8 Etant donnée la diffusion du mode d'alimentation américain à l'ensemble de la planète, on peut craindre que ce phénomène ne se généralise.
En effet, la « Framingham heart study » a montré qu'un simple surpoids faisait perdre en moyenne 3 ans de vie, alors que l'obésité faisait perdre en moyenne entre 7 ans de vie pour un non-fumeur et 14 ans pour un fumeur.
« Je pense que d'ici peu, à cause de ces deux épidémies [obésité et diabète de type 2], nous allons commencer à voir une diminution de l'espérance de vie. » Pr Claude Bouchard, président de la Société Internationale d'Etude de l'Obésité, 2004
Dans son livre paru en 2006 intitulé « Espérance de vie, la fin des illusions »5, le scientifique Claude Aubert prédit lui aussi une baisse de l'espérance de vie dans les décennies à venir du fait d'une convergence de facteurs dont les principaux seraient l'obésité et la pollution. Selon lui « si nos habitudes alimentaires n'ont pas empêché l'espérance de vie d'augmenter, c'est parce qu'elles sont trop récentes pour avoir déjà un impact notable [...] la première génération à n'avoir connu depuis l'enfance qu'une alimentation proche de celle d'aujourd'hui, trop riche en viande, en matières grasses et en glucides rapides, est née à la fin des années 1960. Elle a aujourd'hui moins de 50 ans et est donc trop jeune pour que les principaux effets de ces déséquilibres se traduisent déjà par une augmentation sensible de la mortalité. »
QUELLES SOLUTIONS ?
Une étude a montré que la viande, les produits laitiers, les oeufs et les graisses animales représentaient 77% des apports en acides gras saturés et 100% des apports en cholestérol dans les pays développés.9
Afin d'évaluer le coût des soins médicaux directement imputables à la consommation de viande, le Physicians Committee for Responsible Medicine (comité de médecins pour une médecine responsable) a comparé la prévalence de l'hypertension, des maladies cardiaques, des cancers, du diabète, des calculs biliaires, et de l'obésité chez les végétariens et chez les non-végétariens aux Etats-Unis. Il ressort de cette étude qu'entre 29 et 61 milliards de dollars annuels sont directement attribuables à la consommation de viande.10
Il est donc possible de prévenir ou de guérir les maladies liées à la sur-alimentation par un changement d'habitudes alimentaires et de mode de vie. Ainsi, 30 à 40% des cancers, 17 à 22% des maladies cardio-vasculaires et 24 à 66% des cas de diabète pourraient être évités par une forte réduction de la consommation d'acides gras saturés (présents principalement dans la viande, les oeufs et les produits laitiers) et par une augmentation de l'activité physique.6
Une recherche menée par l'école de santé publique de Harvard a montré que les alimentations traditionnelles ayant été associées à une meilleure espérance de vie et à un taux réduit de maladies d'origine nutritionnelle étaient des alimentations basées principalement sur des aliments végétaux (riches en céréales complètes, légumes, fruits et noix), et de très faibles quantités -voire une absence- de produits animaux.6
L'exemple de la Corée du Sud corrobore ce constat. La population de ce pays a conservé son alimentation traditionnelle largement végétale, en dépit des évolutions socio-économiques de ces dernières années. Des études ont montré que les maladies chroniques et l'obésité étaient moins fréquents en Corée du Sud que dans les autres pays industrialisés ayant un développement économique comparable.11-12
CONCLUSION
La sur-alimentation est donc une forme de malnutrition dont les conséquences en termes de santé publique sont aussi lourdes qu'une autre forme de malnutrition, la sous-alimentation.
Si près de 900 millions de personnes dans le monde souffrent encore de la faim, le nombre de personnes en surpoids dépasse désormais 1 milliard de personnes et ne cesse de s'accroître, y compris dans les pays en développement.
Si rien n'est fait pour enrayer cette véritable épidémie et son cortège de maladies chroniques, un renversement à la baisse des tendances de longévité est à prévoir, sans parler de l'accroissement de la morbidité liée à ces maladies.
Les professionnels de santé peuvent et doivent agir au quotidien contre ce phénomène, en divulgant le plus largement possible des conseils hygiéno-diététiques adaptés : promotion d'une alimentation principalement végétale, augmentation de l'activité physique, arrêt du tabac, etc...
APSARES ( Association de professionnels de santé pour une alimentation responsable )
* Entendons par sur-alimentation une alimentation hyper-énergétique et/ou déséquilibrée par surabondance d'un ou plusieurs types de nutriments nocifs en excès (graisses, sucres rapides, protéines animales). Une alimentation hyper-énergétique est une alimentation qui apporte plus de calories que le corps n'en a besoin, ce besoin étant variable en fonction de l'activité physique.
Références :
1- OMS/FAO, Diet, Nutrition and the prevention of chronic diseases, 2002
2- INCA2 Afssa
3- Aubert C, Le Berre N, Faut-il être végétarien ? Pour la santé et la planète, Terre Vivante, 2007
4- Murray CJ, Lopez AD, The global burden of disease, Cambridge, MA : Harvard University Press, 1996
5- Aubert C, Espérance de vie, la fin des illusions, Terre Vivante, 2006
6- Gardner G, Halwell B, Underfed and Overfed: The Global Epidemic of Malnutrition, World Watch Institute Paper 150, March 2000
7- Ezzati M et alii, The Reversal of Fortunes: Trends in County Mortality and Cross-County Mortality Disparities in the United States, Plos Med, 2008, 22;5(4):e66.
8- Olshansky SJ et alii, A potential decline in life expectancy in the United States in the 21st century, N Eng J Med, 2005, 352 (11) : 1138-1145
9- Nestle M, Animal vs. plant foods in human diets and health: is the historical record unequivocal?, Proc of the Nut Soc,1999, 58, 211-218
10- Barnard ND, Nicholson A, Howard JL, The medical costs attributable to meat consumption, Prev Med, 1995, 24(6):646-55.
11- Lee MJ, Popkin BM, Kim S, The unique aspects of the nutrition transition in South Korea : the retention of healthful elements in their traditional diet, Public health Nutrition, 2002, 5:197-203
12- Kim SW, Moon SJ, Popkin BM, The nutrition transition in South Korea, Am J of Clin Nut, 2002, 71:44-53Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les habitudes alimentaires ont considérablement évolué depuis le milieu du XXème siècle. Comme cela est observé dans le rapport commun de l'OMS et de la FAO de 2002 intitulé « Alimentation, nutrition et prévention des maladies chroniques », une alimentation riche en graisses et en aliments à forte densité énergétique, centrée autour d'aliments d'origine animale, a remplacé l'alimentation traditionnelle principalement basée sur des aliments d'origine végétale. Cela a joué un rôle clé dans l'augmentation de la prévalence des maladies chroniques évitables d'origine nutritionnelle : obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires, cancers et ostéoporose principalement.1
Ces maladies ne sont plus limitées aux « pays riches », et constituent désormais un problème de santé publique croissant dans les pays en développement1, où le modèle alimentaire « occidental » se propage et remplace souvent les alimentations traditionnelles.
EVOLUTION DES HABITUDES ALIMENTAIRES
Entre 1950 et aujourd'hui, soit en à peine deux générations, l'alimentation des Français (de même que celles des autres pays occidentaux) s'est complètement transformée. Ce phénomène peut s'expliquer par les profondes mutations économiques et sociales ayant conduit à un bouleversement des modes de vie au cours de cette même période.
Cette modification des modes alimentaires s'est traduite par:
* une forte augmentation de la consommation de viande, produits laitiers (yaourts, fromages), produits à index glycémique élevé (boissons sucrées, desserts lactés sucrés et glaces notamment), produits gras (dont fromage et charcuterie);
* une forte diminution de la consommation de pain, céréales, pommes de terre, légumes secs.
Ces évolutions ont conduit à une alimentation trop riche en lipides, trop riche en sucres rapides et trop pauvre en fibres.2 L'effet néfaste de l'excès quantitatif de graisses est renforcé par le déséquilibre qualitatif des graisses consommées (excès d'acides gras saturés du fait de la consommation excessive de produits animaux, déséquilibre entre oméga6 et oméga3). Concernant les protéines, la tendance est également à l'excès2 et au déséquilibre qualitatif : près de 80% des protéines consommées sont désormais d'origine animale, quand elles étaient à 80% d'origine végétale il y a un siècle.3
CONSÉQUENCES SUR LA SANTÉ : TENDANCES GÉNÉRALES
Alors que la sous-alimentation et les carences en vitamines et minéraux, répandus dans les pays pauvres, affectent la santé générale dès l'enfance, la sur-alimentation* a une incidence à long terme sur la santé, engendrant des maladies cardiaques, des cancers ou d'autres maladies chroniques qui apparaissent généralement à partir de la quarantaine et au-delà.
Des chercheurs de l'université de Harvard ont montré que la sur-alimentation était responsable d'au moins autant de cas de maladies de par le monde que la sous-alimentation, et que plus de la moitié du fardeau mondial des maladies résultait d'une mauvaise alimentation (par manque, par excès ou par déséquilibre).4
Une alimentation pléthorique et trop riche en graisses favorise l'obésité, laquelle augmente considérablement le risque de maladies cardiaques, d'accidents vasculaires cérébraux, de diabète, et de divers cancers. Ces quatre pathologies sont responsables de plus de la moitié de l'ensemble des décès dans les pays riches.
En outre, avec l'augmentation de l'obésité juvénile, il est à prévoir que ces « maladies d'adultes » toucheront à l'avenir de plus en plus de jeunes.
Cancers
L'incidence des cancers a augmenté de 63% en France entre 1980 et 2000.5 C'est aujourd'hui la première cause de mortalité en Europe.
D'après le Fonds mondial de recherche contre le cancer, un simple changement d'habitudes alimentaires permettrait de prévenir 30 à 40% des cas de cancers dans le monde, soit autant voire plus que l'arrêt du tabac.6
Diabète
Le nombre de diabétiques dans le monde a quintuplé entre 1985 et 1998, passant de 30 millions à 143 millions.6 Le diabète est désormais la 3ème cause de mortalité en Europe. Sans compter qu'il est également indirectement responsable de nombreux autres décès. La Fédération Internationale du Diabète estime que le nombre de diabétiques doublera d'ici 2025 pour atteindre les 300 millions.
D'autre part, le diabète de type 2 touche de plus en plus de jeunes adultes et d'enfants (20% en 1998 contre seulement 4% au début des années 1990).6
Maladies cardio-vasculaires
« On estime que d'ici 2020, les deux tiers de la charge mondiale de morbidité seront imputables à des maladies non transmissibles chroniques, pour la plupart nettement associées au régime alimentaire. Le passage à une alimentation comportant davantage de denrées alimentaires raffinées, d'aliments d'origine animale et de graisses joue un rôle majeur dans l'épidémie actuelle d'obésité, de diabète et de maladies cardio-vasculaires, entre autres affections non-transmissibles. » Bulletin de l'OMS n°80, 2002
Les maladies cardio-vasculaires restent la deuxième cause de décès en Europe, bien que les progrès de la médecine aient permis de diminuer la mortalité liée à ces maladies au cours des dernières décennies. Cependant, du fait de l'augmentation de la prévalence de quatre facteurs de risque de ces maladies (obésité, tabagisme féminin, sédentarité et pollution de l'air), on peut craindre un retournement de cette tendance et une évolution à la hausse de la mortalité par maladies cardio-vasculaires dans les années à venir.5
VERS UNE DIMINUTION DE L'ESPERANCE DE VIE ?
Des chercheurs des universités de Harvard et de Washington ont conduit en 2008 une étude7 qui a mis en évidence une baisse de l'espérance de vie des femmes dans certains comtés défavorisés des Etats-Unis, ceux où l’on trouve le plus de décès entraînés par des maladies chroniques liées au tabac, à l’obésité, au surpoids et à l’hypertension artérielle. Le docteur Murray qui a mené cette étude a déclaré : « Dans la mesure où les modes de vie malsains mis en cause dans cette étude se répandent partout, on peut craindre que la baisse de la longévité ne se généralise. Je pense que c'est un signe avant-coureur. Cette situation ne restera pas un cas isolé limité à ces comtés. Les coûts de santé publique ne cessent d'augmenter, de même que la prévalence de l'obésité et de l'obésité infantile. »
Une autre étude menée par des chercheurs américains en 2005 avait déjà conclu que l'augmentation continuelle de l'espérance de vie observée depuis deux siècles aux Etats-Unis allait prochainement se renverser à cause de l'épidémie d'obésité.8 Etant donnée la diffusion du mode d'alimentation américain à l'ensemble de la planète, on peut craindre que ce phénomène ne se généralise.
En effet, la « Framingham heart study » a montré qu'un simple surpoids faisait perdre en moyenne 3 ans de vie, alors que l'obésité faisait perdre en moyenne entre 7 ans de vie pour un non-fumeur et 14 ans pour un fumeur.
« Je pense que d'ici peu, à cause de ces deux épidémies [obésité et diabète de type 2], nous allons commencer à voir une diminution de l'espérance de vie. » Pr Claude Bouchard, président de la Société Internationale d'Etude de l'Obésité, 2004
Dans son livre paru en 2006 intitulé « Espérance de vie, la fin des illusions »5, le scientifique Claude Aubert prédit lui aussi une baisse de l'espérance de vie dans les décennies à venir du fait d'une convergence de facteurs dont les principaux seraient l'obésité et la pollution. Selon lui « si nos habitudes alimentaires n'ont pas empêché l'espérance de vie d'augmenter, c'est parce qu'elles sont trop récentes pour avoir déjà un impact notable [...] la première génération à n'avoir connu depuis l'enfance qu'une alimentation proche de celle d'aujourd'hui, trop riche en viande, en matières grasses et en glucides rapides, est née à la fin des années 1960. Elle a aujourd'hui moins de 50 ans et est donc trop jeune pour que les principaux effets de ces déséquilibres se traduisent déjà par une augmentation sensible de la mortalité. »
QUELLES SOLUTIONS ?
Une étude a montré que la viande, les produits laitiers, les oeufs et les graisses animales représentaient 77% des apports en acides gras saturés et 100% des apports en cholestérol dans les pays développés.9
Afin d'évaluer le coût des soins médicaux directement imputables à la consommation de viande, le Physicians Committee for Responsible Medicine (comité de médecins pour une médecine responsable) a comparé la prévalence de l'hypertension, des maladies cardiaques, des cancers, du diabète, des calculs biliaires, et de l'obésité chez les végétariens et chez les non-végétariens aux Etats-Unis. Il ressort de cette étude qu'entre 29 et 61 milliards de dollars annuels sont directement attribuables à la consommation de viande.10
Il est donc possible de prévenir ou de guérir les maladies liées à la sur-alimentation par un changement d'habitudes alimentaires et de mode de vie. Ainsi, 30 à 40% des cancers, 17 à 22% des maladies cardio-vasculaires et 24 à 66% des cas de diabète pourraient être évités par une forte réduction de la consommation d'acides gras saturés (présents principalement dans la viande, les oeufs et les produits laitiers) et par une augmentation de l'activité physique.6
Une recherche menée par l'école de santé publique de Harvard a montré que les alimentations traditionnelles ayant été associées à une meilleure espérance de vie et à un taux réduit de maladies d'origine nutritionnelle étaient des alimentations basées principalement sur des aliments végétaux (riches en céréales complètes, légumes, fruits et noix), et de très faibles quantités -voire une absence- de produits animaux.6
L'exemple de la Corée du Sud corrobore ce constat. La population de ce pays a conservé son alimentation traditionnelle largement végétale, en dépit des évolutions socio-économiques de ces dernières années. Des études ont montré que les maladies chroniques et l'obésité étaient moins fréquents en Corée du Sud que dans les autres pays industrialisés ayant un développement économique comparable.11-12
CONCLUSION
La sur-alimentation est donc une forme de malnutrition dont les conséquences en termes de santé publique sont aussi lourdes qu'une autre forme de malnutrition, la sous-alimentation.
Si près de 900 millions de personnes dans le monde souffrent encore de la faim, le nombre de personnes en surpoids dépasse désormais 1 milliard de personnes et ne cesse de s'accroître, y compris dans les pays en développement.
Si rien n'est fait pour enrayer cette véritable épidémie et son cortège de maladies chroniques, un renversement à la baisse des tendances de longévité est à prévoir, sans parler de l'accroissement de la morbidité liée à ces maladies.
Les professionnels de santé peuvent et doivent agir au quotidien contre ce phénomène, en divulgant le plus largement possible des conseils hygiéno-diététiques adaptés : promotion d'une alimentation principalement végétale, augmentation de l'activité physique, arrêt du tabac, etc...
APSARES ( Association de professionnels de santé pour une alimentation responsable )
* Entendons par sur-alimentation une alimentation hyper-énergétique et/ou déséquilibrée par surabondance d'un ou plusieurs types de nutriments nocifs en excès (graisses, sucres rapides, protéines animales). Une alimentation hyper-énergétique est une alimentation qui apporte plus de calories que le corps n'en a besoin, ce besoin étant variable en fonction de l'activité physique.
Références :
1- OMS/FAO, Diet, Nutrition and the prevention of chronic diseases, 2002
2- INCA2 Afssa
3- Aubert C, Le Berre N, Faut-il être végétarien ? Pour la santé et la planète, Terre Vivante, 2007
4- Murray CJ, Lopez AD, The global burden of disease, Cambridge, MA : Harvard University Press, 1996
5- Aubert C, Espérance de vie, la fin des illusions, Terre Vivante, 2006
6- Gardner G, Halwell B, Underfed and Overfed: The Global Epidemic of Malnutrition, World Watch Institute Paper 150, March 2000
7- Ezzati M et alii, The Reversal of Fortunes: Trends in County Mortality and Cross-County Mortality Disparities in the United States, Plos Med, 2008, 22;5(4):e66.
8- Olshansky SJ et alii, A potential decline in life expectancy in the United States in the 21st century, N Eng J Med, 2005, 352 (11) : 1138-1145
9- Nestle M, Animal vs. plant foods in human diets and health: is the historical record unequivocal?, Proc of the Nut Soc,1999, 58, 211-218
10- Barnard ND, Nicholson A, Howard JL, The medical costs attributable to meat consumption, Prev Med, 1995, 24(6):646-55.
11- Lee MJ, Popkin BM, Kim S, The unique aspects of the nutrition transition in South Korea : the retention of healthful elements in their traditional diet, Public health Nutrition, 2002, 5:197-203
12- Kim SW, Moon SJ, Popkin BM, The nutrition transition in South Korea, Am J of Clin Nut, 2002, 71:44-53Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011
Un problème de « colle » expliquerait les métastases
Une nouvelle étude révèle que la surface de cellules tumorales agressives est dépourvue de la forte « colle » moléculaire qui lie les cellules normales ensemble. Cela permet aux cellules tumorales de se détacher de leurs voisines et de se propager à d'autres régions du corps.
Les tissus de l’organisme sont chacun composés de milliers de cellules agglutinées. Pour assurer leur homogénéité, ces cellules adhèrent entre elles grâce à certaines protéines, les cadhériness, qui font office de « colle » cellulaire Des chercheurs canadiens ont découvert que des anomalies dans la répartition de ces colles pouvaient favoriser « le détachement, la migration et l'invasion des cellules tumorales » comme l’explique Deborah Maret auteur principal de l’étude publiée dans revue Neoplasia.
L'équipe s'est penchée sur les niveaux de N-cadhérine à la surface de cellules tumorales. « Notre étude montre que la proportion d'une forme non adhésive de N-cadhérine, la proNcad, est plus grande à la surface des mélanomes les plus invasifs […], que celle qu'on retrouve à la surface de cellules tumorales moins invasives », explique la scientifique. Cette forme non adhésive de N-cadhérine ne s'exprime jamais à la surface cellulaire dans les tissus normaux.
« Cela tend à confirmer une conclusion générale selon laquelle les formes non adhésive (proNcad) et adhésive (Ncad) de cadhérines coexistent à la surface de cellules tumorales, mais que c'est le ratio entre ces molécules de fonction contraire qui détermine directement le potentiel d'invasion de cellules tumorales. La mesure du ratio de Ncad et de proNcad à la surface des cellules pourrait servir d'outil très valable pour la détermination des stades et la progression de tumeurs malignes. Les résultats peuvent aussi ouvrir la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques pour arrêter la propagation métastatique de cellules tumorales invasives.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
14/12/2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Une nouvelle étude révèle que la surface de cellules tumorales agressives est dépourvue de la forte « colle » moléculaire qui lie les cellules normales ensemble. Cela permet aux cellules tumorales de se détacher de leurs voisines et de se propager à d'autres régions du corps.
Les tissus de l’organisme sont chacun composés de milliers de cellules agglutinées. Pour assurer leur homogénéité, ces cellules adhèrent entre elles grâce à certaines protéines, les cadhériness, qui font office de « colle » cellulaire Des chercheurs canadiens ont découvert que des anomalies dans la répartition de ces colles pouvaient favoriser « le détachement, la migration et l'invasion des cellules tumorales » comme l’explique Deborah Maret auteur principal de l’étude publiée dans revue Neoplasia.
L'équipe s'est penchée sur les niveaux de N-cadhérine à la surface de cellules tumorales. « Notre étude montre que la proportion d'une forme non adhésive de N-cadhérine, la proNcad, est plus grande à la surface des mélanomes les plus invasifs […], que celle qu'on retrouve à la surface de cellules tumorales moins invasives », explique la scientifique. Cette forme non adhésive de N-cadhérine ne s'exprime jamais à la surface cellulaire dans les tissus normaux.
« Cela tend à confirmer une conclusion générale selon laquelle les formes non adhésive (proNcad) et adhésive (Ncad) de cadhérines coexistent à la surface de cellules tumorales, mais que c'est le ratio entre ces molécules de fonction contraire qui détermine directement le potentiel d'invasion de cellules tumorales. La mesure du ratio de Ncad et de proNcad à la surface des cellules pourrait servir d'outil très valable pour la détermination des stades et la progression de tumeurs malignes. Les résultats peuvent aussi ouvrir la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques pour arrêter la propagation métastatique de cellules tumorales invasives.
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Stage S1 : long séjour en gériatrie
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Re: Actualités pour le concours 2011
Hypertendus, surveillez votre sommeil !
« Hypertendus, dormez-vous bien?» c’est le nouveau thème de la campagne d’information du Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle lancée à l’occasion de la Journée nationale de lutte contre l’hypertension.
Plus de 11 millions de sujets sont soignés en France en 2010 pour une hypertension artérielle. « C’est la maladie la plus fréquente en France et dans le monde » souligne le Pr Xavier Girerd, cardiologue à la Pitié-Salpêtrière et membre du Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle (CFLHTA). Mais combien d’entre eux savent qu’un mauvais sommeil peut modifier la pression artérielle et parfois favoriser la survenue d'une hypertension artérielle ou rendre son traitement peu efficace ?
Le CFLHTA veut sensibiliser les patients à ce problème en mettant à disposition un livret d'information et un test simple pour détecter des troubles du sommeil pouvant être associés à une hypertension. « Des études ont prouvé que plus d’un hypertendu sur dix présente des troubles du sommeil. Le plus fréquent chez eux est l’apnée du sommeil. Cette maladie change radicalement la qualité de vie des malades, elle les fatigue, rend le contrôle des chiffres tensionnels plus difficile. Son dépistage est donc très important » explique le Pr Girerd.
Selon lui tous les médecins devraient se préoccuper du sommeil de leurs patients hypertendus. A commencer par les généralistes puisque ce sont eux qui gèrent au quotidien la très grande majorité des hypertendus, près de 90%. Ce rapport entre hypertension et troubles du sommeil commence maintenant à être bien documenté « même s’il reste difficile d’affirmer un lien de causalité formel » entre les deux comme le précise le cardiologue.
Il rappelle également que les personnes obèses, plus de la moitié des hypertendus le sont, ont également de grands risques d’avoir des troubles du sommeil. « D’ailleurs ils sont retrouvés chez près de 10% de la population générale ». Tout le monde a donc intérêt à réaliser le petit test mis à disposition par le CFLHTA.
J.I.
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« Hypertendus, dormez-vous bien?» c’est le nouveau thème de la campagne d’information du Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle lancée à l’occasion de la Journée nationale de lutte contre l’hypertension.
Plus de 11 millions de sujets sont soignés en France en 2010 pour une hypertension artérielle. « C’est la maladie la plus fréquente en France et dans le monde » souligne le Pr Xavier Girerd, cardiologue à la Pitié-Salpêtrière et membre du Comité Français de Lutte contre l’Hypertension Artérielle (CFLHTA). Mais combien d’entre eux savent qu’un mauvais sommeil peut modifier la pression artérielle et parfois favoriser la survenue d'une hypertension artérielle ou rendre son traitement peu efficace ?
Le CFLHTA veut sensibiliser les patients à ce problème en mettant à disposition un livret d'information et un test simple pour détecter des troubles du sommeil pouvant être associés à une hypertension. « Des études ont prouvé que plus d’un hypertendu sur dix présente des troubles du sommeil. Le plus fréquent chez eux est l’apnée du sommeil. Cette maladie change radicalement la qualité de vie des malades, elle les fatigue, rend le contrôle des chiffres tensionnels plus difficile. Son dépistage est donc très important » explique le Pr Girerd.
Selon lui tous les médecins devraient se préoccuper du sommeil de leurs patients hypertendus. A commencer par les généralistes puisque ce sont eux qui gèrent au quotidien la très grande majorité des hypertendus, près de 90%. Ce rapport entre hypertension et troubles du sommeil commence maintenant à être bien documenté « même s’il reste difficile d’affirmer un lien de causalité formel » entre les deux comme le précise le cardiologue.
Il rappelle également que les personnes obèses, plus de la moitié des hypertendus le sont, ont également de grands risques d’avoir des troubles du sommeil. « D’ailleurs ils sont retrouvés chez près de 10% de la population générale ». Tout le monde a donc intérêt à réaliser le petit test mis à disposition par le CFLHTA.
J.I.
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Re: Actualités pour le concours 2011
Actes médicaux inutiles : des milliards gaspillés
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Vieilles habitudes jamais remises en question, choix d'un examen plus lucratif qu'un autre, analyses sans autre justification que rassurer le patient… La Fédération hospitalière estime possible de soigner mieux et moins cher.
Une simple radio du crâne pour un enfant tombé de vélo ? «Si le traumatisme crânien est sans complication, cela ne sert à rien. S'il y a complication, c'est insuffisant , explique le Pr René Mornex, qui a piloté pendant un an pour la Fédération hospitalière de France (FHF) un groupe de travail sur la pertinence des actes médicaux. Pourtant, on continue d'avoir plus de 900 000 radiographies du crâne par an.» Le dépistage systématique du cancer du sein après 75 ans ? «Pour de petites lésions, qui peuvent mettre trente ans à devenir sérieuses, vous faites entrer la personne dans le monde du cancer : ponction, opération, chimiothérapie…» Quant au cancer de la prostate, «tout le monde en a un au-delà de 80 ans», mais son évolution, lente, fait que le patient dont la tumeur a été détectée à cet âge-là a plus de risques de «mourir à 100 ans abattu par un mari jaloux», ironise l'endocrinologue, ancien doyen de la faculté de médecine de Lyon. Dès lors, le dépistage débouchant sur un traitement lourd et invalidant semble superflu.
Ces exemples à l'appui, le président de la FHF relance sa croisade contre les actes inutiles. «Nous pourrions faire mieux au lieu de faire plus, assure Jean Leonetti, cardiologue et député maire UMP d'Antibes. L'objectif est qualitatif mais aussi financier. Nous pourrions avoir une baisse des dépenses de santé d'au moins 10 %.» Soit, au bas mot, plusieurs milliards d'euros - de quoi ramener les comptes de l'Assurance-maladie à l'équilibre.
René Mornex reconnaît toutefois la complexité du travail à mener. Dans 10 % des cas, les appendicectomies semblent avoir été pratiquées sans réelle indication. Mais faut-il blâmer les praticiens, sachant que l'opération est peu risquée et que, faute de décision rapide quand il y a bien appendicite, l'issue peut être fatale ? Les taux de césariennes sont supérieurs dans le privé alors que ce secteur n'accueille pas les cas de grossesse les plus complexes ; la très chic clinique de la Muette, à Paris, en pratique dans 37,7 % des accouchements, contre 20,2 % en moyenne nationale. Mais la hausse de la part des césariennes d'année en année peut aussi être liée à celle de l'âge des parturientes. «Ce n'est pas parce que c'est difficile qu'il ne faut pas le faire», conclut Jean Leonetti.
Une «machine à cash»
La FHF, qui regroupe la quasi-totalité des hôpitaux publics, formule donc une dizaine de propositions pour tenter d'améliorer la situation. Ces pistes répondent aux causes possibles de ces dérives. Pour trancher les cas les plus clairs, «il faut rendre les “bonnes pratiques” opposables », plaide Gérard Vincent, délégué général de la FHF. Autrement dit, ne plus rembourser les examens qui ne correspondent pas aux préconisations reconnues internationalement - c'est le cas des radios en cas de traumatisme crânien simple, dont le coût dépasserait 30 millions par an, hors honoraires. «Cela serait beaucoup plus légitime que les contrôles actuels de l'Assurance-maladie», estime-t-il. De quoi provoquer un tollé parmi de nombreux syndicats médicaux, qui ont toujours refusé ce type de mesure.
La Fédération hospitalière de France demande aussi que la grille des tarifs accordée par la «Sécu» aux hôpitaux comme aux médecins de ville soit revue, pour mieux rémunérer les consultations cliniques, le travail intellectuel du médecin. Et ce afin d'éviter, par exemple, que certains endocrinologues considèrent l'échographie comme une «machine à cash» pour compenser la faible valorisation du reste de leur travail, dixit le Pr Mornex.
Si les coronographies sont deux fois et demie plus fréquentes dans la Nièvre que dans le Rhône, cela peut provenir d'enseignements différents d'une fac à l'autre. «Dans les CHU, on enseigne souvent la discipline la plus exceptionnelle, pas la plus courante, la spécialité dans la spécialité, observe le président de la Fédération. On fait chercher aux internes la pathologie la plus exceptionnelle plutôt que la plus courante.» La FHF prône le retour à une «médecine sobre», selon l'expression de René Mornex.
Il faudra aussi, pour cela, s'adresser directement aux patients pour les convaincre de renoncer aux examens, analyses et autres radios «pour rassurer» - la campagne sur les antibiotiques est citée en exemple.
Enfin, la Fédération en appelle à l'Assurance-maladie pour mieux diffuser les statistiques indiquant les disparités d'un établissement à l'autre dans la fréquence de tel ou tel acte.
Source : LeFigaro.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Vieilles habitudes jamais remises en question, choix d'un examen plus lucratif qu'un autre, analyses sans autre justification que rassurer le patient… La Fédération hospitalière estime possible de soigner mieux et moins cher.
Une simple radio du crâne pour un enfant tombé de vélo ? «Si le traumatisme crânien est sans complication, cela ne sert à rien. S'il y a complication, c'est insuffisant , explique le Pr René Mornex, qui a piloté pendant un an pour la Fédération hospitalière de France (FHF) un groupe de travail sur la pertinence des actes médicaux. Pourtant, on continue d'avoir plus de 900 000 radiographies du crâne par an.» Le dépistage systématique du cancer du sein après 75 ans ? «Pour de petites lésions, qui peuvent mettre trente ans à devenir sérieuses, vous faites entrer la personne dans le monde du cancer : ponction, opération, chimiothérapie…» Quant au cancer de la prostate, «tout le monde en a un au-delà de 80 ans», mais son évolution, lente, fait que le patient dont la tumeur a été détectée à cet âge-là a plus de risques de «mourir à 100 ans abattu par un mari jaloux», ironise l'endocrinologue, ancien doyen de la faculté de médecine de Lyon. Dès lors, le dépistage débouchant sur un traitement lourd et invalidant semble superflu.
Ces exemples à l'appui, le président de la FHF relance sa croisade contre les actes inutiles. «Nous pourrions faire mieux au lieu de faire plus, assure Jean Leonetti, cardiologue et député maire UMP d'Antibes. L'objectif est qualitatif mais aussi financier. Nous pourrions avoir une baisse des dépenses de santé d'au moins 10 %.» Soit, au bas mot, plusieurs milliards d'euros - de quoi ramener les comptes de l'Assurance-maladie à l'équilibre.
René Mornex reconnaît toutefois la complexité du travail à mener. Dans 10 % des cas, les appendicectomies semblent avoir été pratiquées sans réelle indication. Mais faut-il blâmer les praticiens, sachant que l'opération est peu risquée et que, faute de décision rapide quand il y a bien appendicite, l'issue peut être fatale ? Les taux de césariennes sont supérieurs dans le privé alors que ce secteur n'accueille pas les cas de grossesse les plus complexes ; la très chic clinique de la Muette, à Paris, en pratique dans 37,7 % des accouchements, contre 20,2 % en moyenne nationale. Mais la hausse de la part des césariennes d'année en année peut aussi être liée à celle de l'âge des parturientes. «Ce n'est pas parce que c'est difficile qu'il ne faut pas le faire», conclut Jean Leonetti.
Une «machine à cash»
La FHF, qui regroupe la quasi-totalité des hôpitaux publics, formule donc une dizaine de propositions pour tenter d'améliorer la situation. Ces pistes répondent aux causes possibles de ces dérives. Pour trancher les cas les plus clairs, «il faut rendre les “bonnes pratiques” opposables », plaide Gérard Vincent, délégué général de la FHF. Autrement dit, ne plus rembourser les examens qui ne correspondent pas aux préconisations reconnues internationalement - c'est le cas des radios en cas de traumatisme crânien simple, dont le coût dépasserait 30 millions par an, hors honoraires. «Cela serait beaucoup plus légitime que les contrôles actuels de l'Assurance-maladie», estime-t-il. De quoi provoquer un tollé parmi de nombreux syndicats médicaux, qui ont toujours refusé ce type de mesure.
La Fédération hospitalière de France demande aussi que la grille des tarifs accordée par la «Sécu» aux hôpitaux comme aux médecins de ville soit revue, pour mieux rémunérer les consultations cliniques, le travail intellectuel du médecin. Et ce afin d'éviter, par exemple, que certains endocrinologues considèrent l'échographie comme une «machine à cash» pour compenser la faible valorisation du reste de leur travail, dixit le Pr Mornex.
Si les coronographies sont deux fois et demie plus fréquentes dans la Nièvre que dans le Rhône, cela peut provenir d'enseignements différents d'une fac à l'autre. «Dans les CHU, on enseigne souvent la discipline la plus exceptionnelle, pas la plus courante, la spécialité dans la spécialité, observe le président de la Fédération. On fait chercher aux internes la pathologie la plus exceptionnelle plutôt que la plus courante.» La FHF prône le retour à une «médecine sobre», selon l'expression de René Mornex.
Il faudra aussi, pour cela, s'adresser directement aux patients pour les convaincre de renoncer aux examens, analyses et autres radios «pour rassurer» - la campagne sur les antibiotiques est citée en exemple.
Enfin, la Fédération en appelle à l'Assurance-maladie pour mieux diffuser les statistiques indiquant les disparités d'un établissement à l'autre dans la fréquence de tel ou tel acte.
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Re: Actualités pour le concours 2011
Le Dossier médical personnel est enfin lancé
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Longtemps reporté, le Dossier médical personnel, véritable carnet de santé virtuel, sera opérationnel au début du mois de janvier.
Ce carnet de santé virtuel a été initié en 2004
Le Dossier médical personnel (DMP) va enfin voir le jour. Six ans après son annonce et de multiples reports, ce carnet de santé virtuel sera enfin utilisable à partir du mois de janvier.
Médecin de ville ou à l'hôpital, spécialiste, dentiste, pharmacien, tous les professionnels de santé pourront le consulter et l'enrichir permettant ainsi une meilleure coordination des soins notamment en évitant les examens inutiles.
Physiquement stocké par des hébergeurs de données sécurisés, le dossier virtuel s'enrichira ainsi peu à peu, des prescriptions, des comptes-rendus de radiologie ou encore des résultats d'analyses biologique.
Les professionnels de santé, à condition de disposer de logiciels adaptés, pourront dès lors ouvrir et alimenter ce dossier virtuel pour leurs patients volontaires. D'autres confrères pourront ensuite le consulter, voire l'alimenter, toujours avec l'accord du patient.
25.000 dossiers déjà créés
Pour le patient, le DMP lui permettra l'accès à ses données médicales via une adresse électronique. Facultatif, ce dossier virtuel ne sera créé que pour les personnes volontaires.
Le lancement officiel du portail internet du DMP (http://www.dmp.gouv.fr) devait avoir lieu lundi dernier, mais il a été reporté. Il devrait finalement avoir lieu lieu « début janvier », indiquait une source proche du dossier.
Des expérimentations ont depuis été lancées dans plusieurs régions comme en Alsace, Aquitaine, Franche-Comté ou Picardie. Ces 25.000 dossiers déjà créés serviront de base à la première version nationale bientôt disponible.
Source : francesoir.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Longtemps reporté, le Dossier médical personnel, véritable carnet de santé virtuel, sera opérationnel au début du mois de janvier.
Ce carnet de santé virtuel a été initié en 2004
Le Dossier médical personnel (DMP) va enfin voir le jour. Six ans après son annonce et de multiples reports, ce carnet de santé virtuel sera enfin utilisable à partir du mois de janvier.
Médecin de ville ou à l'hôpital, spécialiste, dentiste, pharmacien, tous les professionnels de santé pourront le consulter et l'enrichir permettant ainsi une meilleure coordination des soins notamment en évitant les examens inutiles.
Physiquement stocké par des hébergeurs de données sécurisés, le dossier virtuel s'enrichira ainsi peu à peu, des prescriptions, des comptes-rendus de radiologie ou encore des résultats d'analyses biologique.
Les professionnels de santé, à condition de disposer de logiciels adaptés, pourront dès lors ouvrir et alimenter ce dossier virtuel pour leurs patients volontaires. D'autres confrères pourront ensuite le consulter, voire l'alimenter, toujours avec l'accord du patient.
25.000 dossiers déjà créés
Pour le patient, le DMP lui permettra l'accès à ses données médicales via une adresse électronique. Facultatif, ce dossier virtuel ne sera créé que pour les personnes volontaires.
Le lancement officiel du portail internet du DMP (http://www.dmp.gouv.fr) devait avoir lieu lundi dernier, mais il a été reporté. Il devrait finalement avoir lieu lieu « début janvier », indiquait une source proche du dossier.
Des expérimentations ont depuis été lancées dans plusieurs régions comme en Alsace, Aquitaine, Franche-Comté ou Picardie. Ces 25.000 dossiers déjà créés serviront de base à la première version nationale bientôt disponible.
Source : francesoir.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011
L'Assemblée va enquêter sur le Mediator
Les députés PS ont obtenu la création d’une mission d'information à l'Assemblée sur ce médicament.
"Le Mediator et la pharmacovigilance", c’est le titre que devrait adopter la mission d’information à l'Assemblée nationale dont la création a été annoncée mardi. Une réponse directe à une requête formulée par des élus socialistes après l’annonce de la mort d’au moins 500 patients traités avec ce médicament.
"Nous sommes très satisfaits d'avoir obtenu gain de cause. L'UMP a tenté de bloquer notre demande et d'allumer un contre-feu en proposant une mission d'information sur les agences sanitaires, mais ça n'a pas marché...", s'est félicitée la députée PS Marisol Touraine.
"Cerner les dysfonctionnements"
Le travail de la mission d’information devrait débuter en janvier prochain. "Nous allons pouvoir cerner les dysfonctionnements en cause, qu'ils se situent au niveau de l'entreprise ou des processus de pharmacovigilance, et permettre des recommandations pour l'amélioration éventuelle de ceux-ci", a listé Marisol Touraine.
C’est également en janvier, autour du 15, que l'Inspection générale des affaires sociales doit rendre son rapport sur le sujet, commandé par le ministre du Travail et de la Santé, Xavier Bertrand.
Le Mediator est un médicament pour diabétiques en surpoids qui a aussi été prescrit comme coupe-faim. En France, il n’a été interdit qu’en 2009, bien après d’autres pays européens et alors que des alertes sanitaires avaient visiblement déjà été lancées, notamment dès 1998, selon les documents retrouvés par l'avocat de certaines victimes.
+d'infos sur le médiator
Source : europe1.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les députés PS ont obtenu la création d’une mission d'information à l'Assemblée sur ce médicament.
"Le Mediator et la pharmacovigilance", c’est le titre que devrait adopter la mission d’information à l'Assemblée nationale dont la création a été annoncée mardi. Une réponse directe à une requête formulée par des élus socialistes après l’annonce de la mort d’au moins 500 patients traités avec ce médicament.
"Nous sommes très satisfaits d'avoir obtenu gain de cause. L'UMP a tenté de bloquer notre demande et d'allumer un contre-feu en proposant une mission d'information sur les agences sanitaires, mais ça n'a pas marché...", s'est félicitée la députée PS Marisol Touraine.
"Cerner les dysfonctionnements"
Le travail de la mission d’information devrait débuter en janvier prochain. "Nous allons pouvoir cerner les dysfonctionnements en cause, qu'ils se situent au niveau de l'entreprise ou des processus de pharmacovigilance, et permettre des recommandations pour l'amélioration éventuelle de ceux-ci", a listé Marisol Touraine.
C’est également en janvier, autour du 15, que l'Inspection générale des affaires sociales doit rendre son rapport sur le sujet, commandé par le ministre du Travail et de la Santé, Xavier Bertrand.
Le Mediator est un médicament pour diabétiques en surpoids qui a aussi été prescrit comme coupe-faim. En France, il n’a été interdit qu’en 2009, bien après d’autres pays européens et alors que des alertes sanitaires avaient visiblement déjà été lancées, notamment dès 1998, selon les documents retrouvés par l'avocat de certaines victimes.
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Re: Actualités pour le concours 2011
Roselyne Bachelot juge avoir agi dans les temps sur le Mediator
L'ancienne ministre de la Santé Roselyne Bachelot a assuré mercredi avoir agir dans les temps pour retirer le médicament antidiabétique Mediator du marché français une fois sa dangerosité constatée.
Le Médiator, qui était également prescrit comme coupe-faim, a été retiré en 2009 par les autorités françaises, bien après certains pays comme l'Espagne, l'Italie ou les Etats-Unis.
Roselyne Bachelot a déclaré sur RTL avoir eu connaissance d'un premier cas en 2008.
Des études accusent le Mediator d'avoir provoqué au moins 500 décès en France depuis sa commercialisation en 1976.
Le nouveau ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a commandé un rapport à l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) qui doit être rendu le 15 janvier.
Le Parti socialiste, qui déplore les lenteurs de la France pour retirer le Mediator du marché, a obtenu la création d'une mission d'information parlementaire.
Selon Roselyne Bachelot, pour la période où elle était ministre de la Santé, entre mai 2007 et novembre dernier, le premier signalement remonte "à la fin de 2008".
"Immédiatement, l'Afssaps est en alerte et va procéder à trois études (...) Les études au premier semestre 2009 vont permettre de détecter 40 cas liés au benfluorex", la substance active du Mediator, a-t-elle expliqué.
"La commission de pharmaco-vigilance se réunit et la commission d'autorisation de mise sur le marché prononce le retrait en novembre 2009 (...) La séquence, pour ce qui concerne ce qui s'est passé durant ma fonction de ministre de la Santé est assez brève, de quelques mois", s'est-elle défendue.
"On ne peut pas préjuger de ce qui s'est passé avant", fait-on valoir dans l'entourage de la ministre.
"Les enquêtes et les analyses décideront" si cela a été assez rapide ou trop lent, a souligné Roselyne Bachelot, qui a avancé plusieurs idées pour mieux détecter les problèmes liés à certains médicaments.
La ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale souhaite la mise en place de logiciels d'aide à la prescription chez les médecins et que les données consignées dans les fichiers de l'assurance-maladie ne soient plus détruites au bout de deux ans.
Elle a également estimé que la création du dossier médical personnalisé serait un "fantastique outil pour surveiller les risques d'emploi du médicament".
Source : Reuters, article édité par lepoint.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
L'ancienne ministre de la Santé Roselyne Bachelot a assuré mercredi avoir agir dans les temps pour retirer le médicament antidiabétique Mediator du marché français une fois sa dangerosité constatée.
Le Médiator, qui était également prescrit comme coupe-faim, a été retiré en 2009 par les autorités françaises, bien après certains pays comme l'Espagne, l'Italie ou les Etats-Unis.
Roselyne Bachelot a déclaré sur RTL avoir eu connaissance d'un premier cas en 2008.
Des études accusent le Mediator d'avoir provoqué au moins 500 décès en France depuis sa commercialisation en 1976.
Le nouveau ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a commandé un rapport à l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) qui doit être rendu le 15 janvier.
Le Parti socialiste, qui déplore les lenteurs de la France pour retirer le Mediator du marché, a obtenu la création d'une mission d'information parlementaire.
Selon Roselyne Bachelot, pour la période où elle était ministre de la Santé, entre mai 2007 et novembre dernier, le premier signalement remonte "à la fin de 2008".
"Immédiatement, l'Afssaps est en alerte et va procéder à trois études (...) Les études au premier semestre 2009 vont permettre de détecter 40 cas liés au benfluorex", la substance active du Mediator, a-t-elle expliqué.
"La commission de pharmaco-vigilance se réunit et la commission d'autorisation de mise sur le marché prononce le retrait en novembre 2009 (...) La séquence, pour ce qui concerne ce qui s'est passé durant ma fonction de ministre de la Santé est assez brève, de quelques mois", s'est-elle défendue.
"On ne peut pas préjuger de ce qui s'est passé avant", fait-on valoir dans l'entourage de la ministre.
"Les enquêtes et les analyses décideront" si cela a été assez rapide ou trop lent, a souligné Roselyne Bachelot, qui a avancé plusieurs idées pour mieux détecter les problèmes liés à certains médicaments.
La ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale souhaite la mise en place de logiciels d'aide à la prescription chez les médecins et que les données consignées dans les fichiers de l'assurance-maladie ne soient plus détruites au bout de deux ans.
Elle a également estimé que la création du dossier médical personnalisé serait un "fantastique outil pour surveiller les risques d'emploi du médicament".
Source : Reuters, article édité par lepoint.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011
bonjour!! je viens de découvrir ce forum!
il est géniale! je regarde beaucoup l'actualité mais je commençais un peu en avoir marre...:s parce que j'avais du mal a choisir les actualités les plus important!
mais la ça me remotive!!! merci beaucoup!!!!!!!!!!!!!!!!
ps: je posterais également des sujets d'actualité!!=)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011
De rien !
Burn-out chez les urgentistes
Un urgentiste sur deux est victime du syndrome d’épuisement professionnel.
Il semblerait que le malaise soit grand chez les médecins urgentistes français puisque selon une enquête publiée en ligne dans la revue Emergency Medicine Journal, un médecin urgentiste sur deux a souffert ou souffrira d'un épuisement professionnel, un burn-out, au cours de sa carrière.
Pour le savoir, les chercheurs ont enquêté à partir de questionnaire auprès de 3000 médecins, dont 538 urgentistes, salariés pour répondre à une enquête en ligne évaluant leurs conditions de travail, leur satisfaction vis-à-vis de leur emploi, leur santé et leur bien-être.
De toutes les spécialités médicales, il apparaît que ce sont les urgentistes qui présentent le plus de risques de connaître un jour un burn-out. Sa prévalence est en effet de 51,5% dans ce groupe contre 40% pour les autres spécialités.
Qu’est-ce qui rend le travail aux urgences si difficile ? « Le nombre de patient, l'agressivité fréquente, les horaires de nuit » répond le Dr Kevin Chevalier, médecin urgentiste à Marseille. Ces contraintes, inhérentes à l’activité même des Services d’accueil des urgences (SAU) amènent plus d’un urgentiste sur cinq à envisager de quitter leur domaine d'expertise.
« On peut imaginer faire toute une carrière aux urgences dans le public mais c’est plus difficile dans le privé ou dans des services hospitalier avec de petits effectifs. Nous sommes beaucoup à ensuite basculer sur un exercice en cabinet ou en maisons médicales sans gardes de nuit » confirme le Dr Chevalier.
Cette enquête s’avère importante alors que le manque de médecins commence à devenir préoccupant en France, particulièrement dans les territoires ruraux qui sont maintenant qualifiés de déserts médicaux.
Les urgentistes constituent la première ligne du système de soins derrière leur malaise se cache un problème plus général qui affecte l’ensemble de la Santé en France. « On se trouve face à une réorganisation anarchique de la filière santé avec disparition de la médecine générale par manque de reconnaissance et de rémunération » regrette le Dr Chevalier. « Au manque de médecins, s’ajoute également une dérive des patients vers le tout tout de suite » conclut-il.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
15/12/2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

Burn-out chez les urgentistes
Un urgentiste sur deux est victime du syndrome d’épuisement professionnel.
Il semblerait que le malaise soit grand chez les médecins urgentistes français puisque selon une enquête publiée en ligne dans la revue Emergency Medicine Journal, un médecin urgentiste sur deux a souffert ou souffrira d'un épuisement professionnel, un burn-out, au cours de sa carrière.
Pour le savoir, les chercheurs ont enquêté à partir de questionnaire auprès de 3000 médecins, dont 538 urgentistes, salariés pour répondre à une enquête en ligne évaluant leurs conditions de travail, leur satisfaction vis-à-vis de leur emploi, leur santé et leur bien-être.
De toutes les spécialités médicales, il apparaît que ce sont les urgentistes qui présentent le plus de risques de connaître un jour un burn-out. Sa prévalence est en effet de 51,5% dans ce groupe contre 40% pour les autres spécialités.
Qu’est-ce qui rend le travail aux urgences si difficile ? « Le nombre de patient, l'agressivité fréquente, les horaires de nuit » répond le Dr Kevin Chevalier, médecin urgentiste à Marseille. Ces contraintes, inhérentes à l’activité même des Services d’accueil des urgences (SAU) amènent plus d’un urgentiste sur cinq à envisager de quitter leur domaine d'expertise.
« On peut imaginer faire toute une carrière aux urgences dans le public mais c’est plus difficile dans le privé ou dans des services hospitalier avec de petits effectifs. Nous sommes beaucoup à ensuite basculer sur un exercice en cabinet ou en maisons médicales sans gardes de nuit » confirme le Dr Chevalier.
Cette enquête s’avère importante alors que le manque de médecins commence à devenir préoccupant en France, particulièrement dans les territoires ruraux qui sont maintenant qualifiés de déserts médicaux.
Les urgentistes constituent la première ligne du système de soins derrière leur malaise se cache un problème plus général qui affecte l’ensemble de la Santé en France. « On se trouve face à une réorganisation anarchique de la filière santé avec disparition de la médecine générale par manque de reconnaissance et de rémunération » regrette le Dr Chevalier. « Au manque de médecins, s’ajoute également une dérive des patients vers le tout tout de suite » conclut-il.
J.I.
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Stage S1 : long séjour en gériatrie
Stage S1 : long séjour en gériatrie
Re: Actualités pour le concours 2011
Pour en revenir sur le burn-out , voici un dossier complémentaire du magasine de la santé , il y a eu un sujet consacré à ce thème dans l'émission de Michel Cymes sur France 5 il y a deux jours.
+ d'infos sur le syndrome du burn-out ici.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011
Le cancer est source d'inégalités sociales
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Plusieurs chercheurs se sont réunis à Paris dernièrement pour faire savoir que le cancer exposait les individus à des inégalités sociales, notamment lors de leur retour sur le marché de l'emploi après la maladie. Lire la suite l'article
A Paris s'est déroulé cette semaine un colloque sur le thème "Cancer et travail". Ainsi, plusieurs chercheurs ont mis en avant les inégalités sociales de la population face à la maladie, un thème qu'il fallait aborder pour le président de l'Institut national du cancer (Inca) qui explique à l'AFP : "L'après-cancer est un enjeu d'autant plus important que 350.000 personnes vont rencontrer le cancer en 2011, et que la moitié aura moins de 65 ans". L'un des problèmes majeur de la population atteinte par le cancer est de retrouver un emploi après la maladie, et cela alors que la question est rarement étudiée par les malades eux-même et l'entourage médical. Un manque de préparation qui pèse lourd alors qu'une enquête datant de 2004 montrait que 20% des malades du cancer perdaient leur emploi deux ans après que leur maladie a été diagnostiquée. Une autre étude mettait, elle, en avant, que près de 8 malades sur 10 retravaillaient après leur maladie, mais 60% à un poste moins gratifiant.
Ainsi, les chercheurs s'accordent à dire qu'un retour dans le monde du travail doit absolument être préparé, et cela passe par une meilleure collaboration entre médecin traitant et la médecine du travail. De plus, il a été mis en avant que les individus qui se trouvent dans une situation socio-économique défavorisée avaient plus de risque de développer un cancer, du fait qu'ils étaient souvent plus exposés à des produits toxiques et cancérigènes que les personnes se trouvant dans des situations socio-économiques plus aisées.
Source : maxisciences.comÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Plusieurs chercheurs se sont réunis à Paris dernièrement pour faire savoir que le cancer exposait les individus à des inégalités sociales, notamment lors de leur retour sur le marché de l'emploi après la maladie. Lire la suite l'article
A Paris s'est déroulé cette semaine un colloque sur le thème "Cancer et travail". Ainsi, plusieurs chercheurs ont mis en avant les inégalités sociales de la population face à la maladie, un thème qu'il fallait aborder pour le président de l'Institut national du cancer (Inca) qui explique à l'AFP : "L'après-cancer est un enjeu d'autant plus important que 350.000 personnes vont rencontrer le cancer en 2011, et que la moitié aura moins de 65 ans". L'un des problèmes majeur de la population atteinte par le cancer est de retrouver un emploi après la maladie, et cela alors que la question est rarement étudiée par les malades eux-même et l'entourage médical. Un manque de préparation qui pèse lourd alors qu'une enquête datant de 2004 montrait que 20% des malades du cancer perdaient leur emploi deux ans après que leur maladie a été diagnostiquée. Une autre étude mettait, elle, en avant, que près de 8 malades sur 10 retravaillaient après leur maladie, mais 60% à un poste moins gratifiant.
Ainsi, les chercheurs s'accordent à dire qu'un retour dans le monde du travail doit absolument être préparé, et cela passe par une meilleure collaboration entre médecin traitant et la médecine du travail. De plus, il a été mis en avant que les individus qui se trouvent dans une situation socio-économique défavorisée avaient plus de risque de développer un cancer, du fait qu'ils étaient souvent plus exposés à des produits toxiques et cancérigènes que les personnes se trouvant dans des situations socio-économiques plus aisées.
Source : maxisciences.comÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011
Paludisme : des centaines de milliers de vies sauvées en dix ans
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Depuis 2000, des centaines de milliers de vies ont été sauvées grâce aux efforts déployés pour combattre le paludisme.
Le rapport 2010 de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) qui vient d'être publié fait état de progrès importants et surtout rapides grâce aux interventions massives, instaurées ces dernières années dans les pays touchés. Actuellement, on recense environ 225 millions de cas de paludisme par an et 90% des décès causés par cette maladie ont lieu en Afrique
« Les résultats exposés dans ce rapport sont les meilleurs depuis des décennies » annonce le directeur de l’Organisation mondiale de la santé. Il faut dire que les montants engagés pour lutter contre le paludisme sont passés de 200 millions de dollars en 2004 à 1 milliard 800 000 aujourd’hui.
Ainsi, près de 300 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticides ont pu être distribuées à quelque 765 millions de personnes à risque en Afrique subsaharienne.
Des pays comme le Maroc et le Turkménistan ont éliminé la maladie selon l’OMS. D’autres, pas moins de 11 en Afrique, ont enregistré une réduction de moitié du nombre de cas. Même scénario pour 32 des 56 pays à endémie palustre, hors continent africain.
Près de 8 autres pays ont connu une baisse moindre, entre 25 et 50 %. Les meilleurs résultats sont recensés en Europe et dans les Amériques. Quant au Rwanda, Sao Tomé et Principe, et la Zambie où les efforts ont été relâchés, le nombre de cas a augmenté l’année dernière.
En fait, la somme nécessaire pour enrayer l’épidémie est évaluée à trois fois plus qu’actuellement, soit 6 milliards de dollars. Et l’objectif du millénaire d’ici 2015, d’éradiquer le paludisme, ne pourra pas être atteint par tous.
Article publié le 15/12/2010
Source : rfi.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Depuis 2000, des centaines de milliers de vies ont été sauvées grâce aux efforts déployés pour combattre le paludisme.
Le rapport 2010 de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) qui vient d'être publié fait état de progrès importants et surtout rapides grâce aux interventions massives, instaurées ces dernières années dans les pays touchés. Actuellement, on recense environ 225 millions de cas de paludisme par an et 90% des décès causés par cette maladie ont lieu en Afrique
« Les résultats exposés dans ce rapport sont les meilleurs depuis des décennies » annonce le directeur de l’Organisation mondiale de la santé. Il faut dire que les montants engagés pour lutter contre le paludisme sont passés de 200 millions de dollars en 2004 à 1 milliard 800 000 aujourd’hui.
Ainsi, près de 300 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticides ont pu être distribuées à quelque 765 millions de personnes à risque en Afrique subsaharienne.
Des pays comme le Maroc et le Turkménistan ont éliminé la maladie selon l’OMS. D’autres, pas moins de 11 en Afrique, ont enregistré une réduction de moitié du nombre de cas. Même scénario pour 32 des 56 pays à endémie palustre, hors continent africain.
Près de 8 autres pays ont connu une baisse moindre, entre 25 et 50 %. Les meilleurs résultats sont recensés en Europe et dans les Amériques. Quant au Rwanda, Sao Tomé et Principe, et la Zambie où les efforts ont été relâchés, le nombre de cas a augmenté l’année dernière.
En fait, la somme nécessaire pour enrayer l’épidémie est évaluée à trois fois plus qu’actuellement, soit 6 milliards de dollars. Et l’objectif du millénaire d’ici 2015, d’éradiquer le paludisme, ne pourra pas être atteint par tous.
Article publié le 15/12/2010
Source : rfi.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011
Maigrir permet d’éliminer les toxines…tout doucement
Les polluants organiques persistants sont stockés dans les cellules graisseuses. Des médecins ont voulu connaître leur devenir en cas d’amaigrissement rapide après une chirurgie de l’obésité.
Chez l’homme, de nombreuses études montrent que certains polluants organiques comme la dioxine ou les PCB peuvent s’accumuler dans l’organisme où ils sont préférentiellement stockés dans les cellules graisseuses.
Les chercheurs se sont donc posé la question de l’effet d’un amaigrissement rapide et soudain sur la teneur globale de ces polluants dans notre organisme. Un problème qui peut se poser après certaines chirurgies de l’obésité comme le by-pass ou la sleeve qui provoquent un amaigrissement important en quelques mois ;
Trois équipes de scientifiques ont étudié les profils de près de 70 patients obèses suivis à l’hôpital pour une chirurgie de l’obésité associée à un régime. Ils ont pu disposer d’échantillons sanguins et de tissus adipeux et estimer leur teneur en polluants persistants. Les mêmes mesures ont été effectuées chez des personnes minces.
Les résultats de ces travaux montrent que les personnes obèses ont une quantité totale de polluants 2 à 3 fois plus élevée que les personnes minces en raison d'une masse grasse plus grande. De plus après la chirurgie, les chercheurs ont retrouvé une augmentation de ces polluants dans le sang. Ce n’est qu’après un ana qu’ils ont constaté une diminution de 15% des polluants.
En parallèle, les personnes opérées ont été examinées sur le plan biologique et clinique. Conformément à ce qui est attendu, toutes les personnes obèses améliorent leurs fonctions hépatiques, cardiovasculaires et pancréatiques. Cependant, les personnes ayant les taux de polluants sanguins les plus élevés ont, une récupération des fonctions hépatiques et cardiovasculaires plus lente.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
16/12/2010Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les polluants organiques persistants sont stockés dans les cellules graisseuses. Des médecins ont voulu connaître leur devenir en cas d’amaigrissement rapide après une chirurgie de l’obésité.
Chez l’homme, de nombreuses études montrent que certains polluants organiques comme la dioxine ou les PCB peuvent s’accumuler dans l’organisme où ils sont préférentiellement stockés dans les cellules graisseuses.
Les chercheurs se sont donc posé la question de l’effet d’un amaigrissement rapide et soudain sur la teneur globale de ces polluants dans notre organisme. Un problème qui peut se poser après certaines chirurgies de l’obésité comme le by-pass ou la sleeve qui provoquent un amaigrissement important en quelques mois ;
Trois équipes de scientifiques ont étudié les profils de près de 70 patients obèses suivis à l’hôpital pour une chirurgie de l’obésité associée à un régime. Ils ont pu disposer d’échantillons sanguins et de tissus adipeux et estimer leur teneur en polluants persistants. Les mêmes mesures ont été effectuées chez des personnes minces.
Les résultats de ces travaux montrent que les personnes obèses ont une quantité totale de polluants 2 à 3 fois plus élevée que les personnes minces en raison d'une masse grasse plus grande. De plus après la chirurgie, les chercheurs ont retrouvé une augmentation de ces polluants dans le sang. Ce n’est qu’après un ana qu’ils ont constaté une diminution de 15% des polluants.
En parallèle, les personnes opérées ont été examinées sur le plan biologique et clinique. Conformément à ce qui est attendu, toutes les personnes obèses améliorent leurs fonctions hépatiques, cardiovasculaires et pancréatiques. Cependant, les personnes ayant les taux de polluants sanguins les plus élevés ont, une récupération des fonctions hépatiques et cardiovasculaires plus lente.
J.I.
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