Actualités pour le concours 2011
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités pour le concours 2011
ESPÉRANCE de VIE : L'attention portée à la santé des aînés, facteur de progression
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L’institut national des études démographiques publie au 15 décembre, dans sa revue populations et Sociétés, un bilan de l’évolution de l’espérance de vie et du rythme de sa progression. Une espérance de vie de 100 ans n’est pas hors de portée, résument les auteurs, mais nul ne peut encore dire à quelle échéance? Ces conclusions interviennent quelques jours après la publication, par les U.S. Centers for Disease of Control, du bilan américain qui montre, pour la première fois, un recul d’environ d’un mois de l'espérance de vie américaine. Aux Etats-Unis, les personnes nées en 2008 peuvent espérer vivre en moyenne 77,8 ans, soit un mois de moins que celles nées en 2007…
L’espérance de vie continue de progresser dans les pays industriels et dépasse largement les limites biologiques annoncées il y a seulement quelques décennies, dit l’Ined, au contraire des CDC.
En France, alors qu’en 1750-1759, elle n’était que de 27 ans pour les hommes et 28 ans pour les femmes, elle atteint aujourd’hui près de 78 ans pour les hommes et 85 ans pour les femmes, soit un triplement en 250 ans.
Peut-on espérer continuer à vieillir ?
Les chercheurs de l’Ined citent ici un nouveau facteur du recul de la mortalité aux très grands âges, l’attention grandissante portée aux personnes âgées dans le domaine de leur santé au quotidien, plus grande et plus efficace dans les sociétés les plus solidaires. Ils ne répondent pas vraiment à la question posée, « il faudrait en connaître plus sur la réalité et l’avenir de cette nouvelle phase de la transition sanitaire, qui pourrait remettre de nouveau à plus tard le calcul d’une limite à la progression de l’espérance de vie ».
En conclusion, seule conclusion indiscutable, la progression de l’espérance de vie dans les pays les plus favorisés a encore de beaux jours devant elle, mais rien ne permet d’affirmer qu’elle peut se poursuivre longtemps à son rythme actuel.
Sources : INED Populations et Sociétés publié sur santelog.comÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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L’institut national des études démographiques publie au 15 décembre, dans sa revue populations et Sociétés, un bilan de l’évolution de l’espérance de vie et du rythme de sa progression. Une espérance de vie de 100 ans n’est pas hors de portée, résument les auteurs, mais nul ne peut encore dire à quelle échéance? Ces conclusions interviennent quelques jours après la publication, par les U.S. Centers for Disease of Control, du bilan américain qui montre, pour la première fois, un recul d’environ d’un mois de l'espérance de vie américaine. Aux Etats-Unis, les personnes nées en 2008 peuvent espérer vivre en moyenne 77,8 ans, soit un mois de moins que celles nées en 2007…
L’espérance de vie continue de progresser dans les pays industriels et dépasse largement les limites biologiques annoncées il y a seulement quelques décennies, dit l’Ined, au contraire des CDC.
En France, alors qu’en 1750-1759, elle n’était que de 27 ans pour les hommes et 28 ans pour les femmes, elle atteint aujourd’hui près de 78 ans pour les hommes et 85 ans pour les femmes, soit un triplement en 250 ans.
Peut-on espérer continuer à vieillir ?
Les chercheurs de l’Ined citent ici un nouveau facteur du recul de la mortalité aux très grands âges, l’attention grandissante portée aux personnes âgées dans le domaine de leur santé au quotidien, plus grande et plus efficace dans les sociétés les plus solidaires. Ils ne répondent pas vraiment à la question posée, « il faudrait en connaître plus sur la réalité et l’avenir de cette nouvelle phase de la transition sanitaire, qui pourrait remettre de nouveau à plus tard le calcul d’une limite à la progression de l’espérance de vie ».
En conclusion, seule conclusion indiscutable, la progression de l’espérance de vie dans les pays les plus favorisés a encore de beaux jours devant elle, mais rien ne permet d’affirmer qu’elle peut se poursuivre longtemps à son rythme actuel.
Sources : INED Populations et Sociétés publié sur santelog.comÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2012-2015 CRF Toulouse
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Re: Actualités pour le concours 2011
Haïti : la lutte contre le choléra marque des points
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Maintenant étendue à l'ensemble du pays, l'épidémie continue de tuer 300 personnes par semaine. Mais elle ne progresse plus. À Port-au-Prince, elle est sous contrôle.
Le pire n'a pas eu lieu. En ce début de semaine, le choléra a tué 191 personnes à Port-au-Prince. Une hécatombe, mais très loin des dizaines de milliers de victimes que redoutaient les épidémiologistes.
À l'arrivée de la maladie dans la capitale haïtienne, début novembre, un scénario catastrophe semblait commencer à s'écrire. On sait maintenant qu'elle a été importée dans le pays par des Casques bleus népalais. Et qu'elle a été transmise à la population par l'eau d'une rivière dans laquelle les soldats vidaient leurs latrines.
C'est à Mirebalais, dans le centre du pays, que les premiers cas ont été détectés, le 19 novembre. « Le début a été très brutal, avec des dizaines de personnes touchées dès le premier jour. À la fin du mois, on dénombrait déjà 750 décès en aval de Mirebalais et dans le delta de l'Artibonite », précise le Dr Pierre Gazin, médecin de la Croix-Rouge française à Port-au-Prince.
Fuite vers Port-au-Prince
Dans ces régions peu médicalisées, où le choléra était totalement inconnu, la population n'a pas su comment réagir. Or, sans traitement approprié, on meurt en une journée ou deux, quelquefois en quelques heures seulement.
« Les gens ont paniqué. Ils ont fui vers le Nord, Cap Haïtien, ou vers Port-au-Prince, raconte le Dr Gazin. Une fois dans la capitale, la bactérie a pris d'autres voies. On est passé d'une transmission directe, en buvant de l'eau contaminée, à une transmission interhumaine, par les contacts physiques, souvent une simple poignée de mains. »
Si l'épidémie semble maintenant sous contrôle à Port-au-Prince, c'est d'abord parce que la population a bien réagi. Désormais, on ne se serre plus la main, on se choque le poing. Les habitants font attention à l'eau qu'ils boivent, lavent systématiquement les fruits.
L'offre de soins, aussi, a été à la hauteur du péril. Action contre la Faim, par exemple, fait un travail admirable en distribuant de l'eau légèrement chlorée. Ce samedi matin, une équipe se trouve place du Champ-de-Mars, près du camp de déplacés. On fait la queue, dans une odeur d'eau de Javel, devant les robinets alimentés par une énorme poche qu'un camion vient de déposer. L'eau, c'est essentiel pour lutter contre la maladie. « Nous mettons en oeuvre, tous les jours, 180 points de distribution dans la ville, alimentés par 70 camions. Mais cela nous coûte cher : 300 000 euros », dit Lucile Grosjean, la porte-parole.
Lynchages à Jérémie
Des unités de réhydratation ont été ouvertes dans les camps de déplacés. Huit centres anti-choléra ont été créés de toutes pièces, dans les quartiers, pour accueillir et soigner les malades.
En dehors de la capitale, malheureusement, l'épidémie continue de flamber. Tous les départements sont maintenant atteints. Lundi 6 décembre, le total des victimes était de 2 193 morts pour l'ensemble du pays. On recense 9 000 nouveaux cas par semaine et environ 300 morts, essentiellement dus au manque de centres de soins dans les provinces ou à leur éloignement.
Des villes comme Fond-des-Nègres ou Les Baradères, dans le département des Nippes, comptent leurs premiers morts. À Jérémie, dans l'Ouest, onze personnes ont été lynchées. Elles étaient accusées d'avoir amené la maladie.
Pourtant, malgré sa généralisation, l'épidémie paraît marquer le pas. Elle ne progresse plus, semble même diminuer. « Le choléra est une bactérie fragile. En Haïti, elle ne bénéficie pas d'un milieu favorable : trop de pente, pas assez de lagunes. Dans six mois, elle pourrait avoir disparu », pronostique le Dr Gazin. Mais d'ici là, combien de morts ?
Marc MAHUZIER
Sources : ouest-france.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Maintenant étendue à l'ensemble du pays, l'épidémie continue de tuer 300 personnes par semaine. Mais elle ne progresse plus. À Port-au-Prince, elle est sous contrôle.
Le pire n'a pas eu lieu. En ce début de semaine, le choléra a tué 191 personnes à Port-au-Prince. Une hécatombe, mais très loin des dizaines de milliers de victimes que redoutaient les épidémiologistes.
À l'arrivée de la maladie dans la capitale haïtienne, début novembre, un scénario catastrophe semblait commencer à s'écrire. On sait maintenant qu'elle a été importée dans le pays par des Casques bleus népalais. Et qu'elle a été transmise à la population par l'eau d'une rivière dans laquelle les soldats vidaient leurs latrines.
C'est à Mirebalais, dans le centre du pays, que les premiers cas ont été détectés, le 19 novembre. « Le début a été très brutal, avec des dizaines de personnes touchées dès le premier jour. À la fin du mois, on dénombrait déjà 750 décès en aval de Mirebalais et dans le delta de l'Artibonite », précise le Dr Pierre Gazin, médecin de la Croix-Rouge française à Port-au-Prince.
Fuite vers Port-au-Prince
Dans ces régions peu médicalisées, où le choléra était totalement inconnu, la population n'a pas su comment réagir. Or, sans traitement approprié, on meurt en une journée ou deux, quelquefois en quelques heures seulement.
« Les gens ont paniqué. Ils ont fui vers le Nord, Cap Haïtien, ou vers Port-au-Prince, raconte le Dr Gazin. Une fois dans la capitale, la bactérie a pris d'autres voies. On est passé d'une transmission directe, en buvant de l'eau contaminée, à une transmission interhumaine, par les contacts physiques, souvent une simple poignée de mains. »
Si l'épidémie semble maintenant sous contrôle à Port-au-Prince, c'est d'abord parce que la population a bien réagi. Désormais, on ne se serre plus la main, on se choque le poing. Les habitants font attention à l'eau qu'ils boivent, lavent systématiquement les fruits.
L'offre de soins, aussi, a été à la hauteur du péril. Action contre la Faim, par exemple, fait un travail admirable en distribuant de l'eau légèrement chlorée. Ce samedi matin, une équipe se trouve place du Champ-de-Mars, près du camp de déplacés. On fait la queue, dans une odeur d'eau de Javel, devant les robinets alimentés par une énorme poche qu'un camion vient de déposer. L'eau, c'est essentiel pour lutter contre la maladie. « Nous mettons en oeuvre, tous les jours, 180 points de distribution dans la ville, alimentés par 70 camions. Mais cela nous coûte cher : 300 000 euros », dit Lucile Grosjean, la porte-parole.
Lynchages à Jérémie
Des unités de réhydratation ont été ouvertes dans les camps de déplacés. Huit centres anti-choléra ont été créés de toutes pièces, dans les quartiers, pour accueillir et soigner les malades.
En dehors de la capitale, malheureusement, l'épidémie continue de flamber. Tous les départements sont maintenant atteints. Lundi 6 décembre, le total des victimes était de 2 193 morts pour l'ensemble du pays. On recense 9 000 nouveaux cas par semaine et environ 300 morts, essentiellement dus au manque de centres de soins dans les provinces ou à leur éloignement.
Des villes comme Fond-des-Nègres ou Les Baradères, dans le département des Nippes, comptent leurs premiers morts. À Jérémie, dans l'Ouest, onze personnes ont été lynchées. Elles étaient accusées d'avoir amené la maladie.
Pourtant, malgré sa généralisation, l'épidémie paraît marquer le pas. Elle ne progresse plus, semble même diminuer. « Le choléra est une bactérie fragile. En Haïti, elle ne bénéficie pas d'un milieu favorable : trop de pente, pas assez de lagunes. Dans six mois, elle pourrait avoir disparu », pronostique le Dr Gazin. Mais d'ici là, combien de morts ?
Marc MAHUZIER
Sources : ouest-france.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011
La notation sur internet touche aussi les médicaments
Depuis un mois, meamedica.fr propose aux internautes de noter leurs médicaments. Une démarche qui n'inquiète pas trop les professionnels.
En pleine affaire du Mediator, retiré de la vente dix ans après les premières mises en garde, un nouveau site propose depuis un mois de «noter» les médicaments. Comme d'autres forums dédiés à la santé (Doctissimo, Au Feminin), meamedica.fr, qui existait déjà dans d'autres pays, permet de partager son expérience. Ce jeudi, on pouvait ainsi lire parmi les 2450 contributions que le Zyprexa, prescrit en cas de schizophrénie, avait transformé un patient en «gros légume amorphe». Un autre jugeait que le Laroxyl n'était «pas un antidépresseur mais un somnifère qui constipe et fait prendre du poids». Là où meamedica pousse plus loin la démarche, c'est qu'il permet d'évaluer les médicaments, sur une échelle de 1 à 5, à raison de plusieurs critères : efficacité, effets secondaires, gravité de ces effets, facilité d'emploi et satisfaction générale.
Le site, qui appartient à la société néerlandaise Insight Pharma Services BV, se dit «indépendant», «sans liens avec le monde médical et pharmaceutique». L'entreprise a été créée en 2008 par un pharmacien qui souhaitait «soutenir le patient dans son utilisation des médicaments». Les revenus ne proviendraient pas de la publicité absente du site- mais de la vente des plugins et widgets sur mesure, et de packs d'analyse, est-il précisé. Interrogée en novembre par Rue89, Insight Pharma Services BV expliquait être financée un investisseur qui souhaite garder l'anonymat.
Néanmoins, la question de la modération se pose. «Rien ne dit que les contributions sont bienveillantes et ne proviennent pas, par exemple, de laboratoires concurrents», relève Xavier Desmas, du Conseil national de l'ordre des pharmaciens. Selon Meamedica, celle-ci se trouve sous le contrôle d'un pharmacien. L'équipe vérifie aussi qu'un même internaute ne donne pas deux fois son avis sur un même médicament.
«Un ressenti toujours personnel»
Malgré des réserves, les professionnels du médicament ne s'inquiètent toutefois pas outre mesure. «On respecte la liberté d'expression, mais il faut savoir que le ressenti par rapport à un médicament est très personnel, rappelle Xavier Desmas. On le voit tous les jours en officine : certains pensent que le générique n'a aucun effet, d'autres au contraire qu'il a moins d'effets indésirables. Tous les avis individuels ne sont pas forcément pertinents». D'où un certain nombre de témoignages contradictoires sur le site. «Mais je n'ai jamais eu affaire, personnellement, à des gens qui demandaient ou refusaient un traitement sur la base d'informations lues en ligne», assure-t-il.
«Un avis individuel n'a pas la valeur d'une évaluation générale faite par des professionnels», souligne de son côté Fabienne Bartoli, adjointe au directeur général de l'Afssaps. «Quand on constate des effets indésirables, il faut d'abord se rapporter à la notice, puis consulter son médecin. Souvent, les effets secondaires relevés par les internautes sont déjà signalés sur la notice. C'est ennuyeux car cela peut inquiéter inutilement certaines personnes et les conduire à interrompre leur traitement.»
Pour autant, l'agence s'ouvre elle-même aux avis des particuliers. Après deux expériences menées en France, dont l'une pendant la vaccination contre la grippe A l'an dernier, il sera bientôt possible aux particuliers de remplir à leur tour un formulaire de notification en ligne. Cette évolution relève pour Fabienne Bartoli d'une «évolution sociétale» normale. «Les gens sont de plus en plus acteurs de leur traitement, et c'est très bien».
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Depuis un mois, meamedica.fr propose aux internautes de noter leurs médicaments. Une démarche qui n'inquiète pas trop les professionnels.
En pleine affaire du Mediator, retiré de la vente dix ans après les premières mises en garde, un nouveau site propose depuis un mois de «noter» les médicaments. Comme d'autres forums dédiés à la santé (Doctissimo, Au Feminin), meamedica.fr, qui existait déjà dans d'autres pays, permet de partager son expérience. Ce jeudi, on pouvait ainsi lire parmi les 2450 contributions que le Zyprexa, prescrit en cas de schizophrénie, avait transformé un patient en «gros légume amorphe». Un autre jugeait que le Laroxyl n'était «pas un antidépresseur mais un somnifère qui constipe et fait prendre du poids». Là où meamedica pousse plus loin la démarche, c'est qu'il permet d'évaluer les médicaments, sur une échelle de 1 à 5, à raison de plusieurs critères : efficacité, effets secondaires, gravité de ces effets, facilité d'emploi et satisfaction générale.
Le site, qui appartient à la société néerlandaise Insight Pharma Services BV, se dit «indépendant», «sans liens avec le monde médical et pharmaceutique». L'entreprise a été créée en 2008 par un pharmacien qui souhaitait «soutenir le patient dans son utilisation des médicaments». Les revenus ne proviendraient pas de la publicité absente du site- mais de la vente des plugins et widgets sur mesure, et de packs d'analyse, est-il précisé. Interrogée en novembre par Rue89, Insight Pharma Services BV expliquait être financée un investisseur qui souhaite garder l'anonymat.
Néanmoins, la question de la modération se pose. «Rien ne dit que les contributions sont bienveillantes et ne proviennent pas, par exemple, de laboratoires concurrents», relève Xavier Desmas, du Conseil national de l'ordre des pharmaciens. Selon Meamedica, celle-ci se trouve sous le contrôle d'un pharmacien. L'équipe vérifie aussi qu'un même internaute ne donne pas deux fois son avis sur un même médicament.
«Un ressenti toujours personnel»
Malgré des réserves, les professionnels du médicament ne s'inquiètent toutefois pas outre mesure. «On respecte la liberté d'expression, mais il faut savoir que le ressenti par rapport à un médicament est très personnel, rappelle Xavier Desmas. On le voit tous les jours en officine : certains pensent que le générique n'a aucun effet, d'autres au contraire qu'il a moins d'effets indésirables. Tous les avis individuels ne sont pas forcément pertinents». D'où un certain nombre de témoignages contradictoires sur le site. «Mais je n'ai jamais eu affaire, personnellement, à des gens qui demandaient ou refusaient un traitement sur la base d'informations lues en ligne», assure-t-il.
«Un avis individuel n'a pas la valeur d'une évaluation générale faite par des professionnels», souligne de son côté Fabienne Bartoli, adjointe au directeur général de l'Afssaps. «Quand on constate des effets indésirables, il faut d'abord se rapporter à la notice, puis consulter son médecin. Souvent, les effets secondaires relevés par les internautes sont déjà signalés sur la notice. C'est ennuyeux car cela peut inquiéter inutilement certaines personnes et les conduire à interrompre leur traitement.»
Pour autant, l'agence s'ouvre elle-même aux avis des particuliers. Après deux expériences menées en France, dont l'une pendant la vaccination contre la grippe A l'an dernier, il sera bientôt possible aux particuliers de remplir à leur tour un formulaire de notification en ligne. Cette évolution relève pour Fabienne Bartoli d'une «évolution sociétale» normale. «Les gens sont de plus en plus acteurs de leur traitement, et c'est très bien».
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités pour le concours 2011
Un malade guérit après le traitement de sa leucémie
En 2007, un Américain séropositif de 40 ans, vivant en Allemagne, doit arrêter ses médicaments antirétroviraux le temps de subir un traitement efficace contre son cancer du sang. Mais après la greffe de moelle osseuse provenant d'un donneur "résistant" au sida, le virus a disparu de son organisme. Le Pr Jean-François Delfraissy, qui dirige l'Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales, commente ce cas publié dans la revue Blood.
Le Point.fr : Que penser de ce cas ?
Pr Delfraissy : C'est une observation tout à fait extraordinaire. Ce patient infecté par le VIH développe une leucémie ; il est traité à la fois par une chimiothérapie très large et une irradiation corporelle totale, qui détruit beaucoup de ses cellules, y compris celles infectées par le VIH. Il doit ensuite subir une greffe de moelle osseuse, ce qui est le traitement habituel des leucémies.
Mais le coup de génie de ses médecins a été de choisir une moelle non seulement compatible sur le plan immunologique (c'est indispensable) mais en plus provenant d'un porteur d'une anomalie génétique le rendant résistant au VIH. Environ 1 % de la population caucasienne (moins quand on descend vers le sud) a cette mutation, découverte il y a une dizaine d'années ; les personnes concernées sont beaucoup moins contaminées que les autres et, quand elles le sont, elles évoluent bien plus lentement vers le sida.
La greffe de moelle osseuse est-elle une solution pour l'avenir ?
Non. Trouver un donneur HLA compatible, c'est déjà difficile, mais qu'il soit en plus résistant au sida, c'est mission impossible. De plus, la greffe de moelle osseuse est un traitement très lourd, plus risqué que la prise des médicaments actuels. Il y a 25 à 30 % de rejets de greffe de la greffe, des risques infectieux majeurs et une obligation de séjourner en chambre stérile pendant plusieurs semaines. C'est pourquoi les malades doivent poursuivre leur traitement antirétroviral et ne pas chercher à recevoir une greffe de moelle.
Qu'apporte le traitement réalisé chez cet Américain ?
Pour l'instant, il faut considérer son histoire comme unique, difficilement reproductible. Mais les scientifiques se passionnent légitimement pour cette expérience.
Il y a 18 mois, quand les spécialistes allemands ont décrit ce cas, précisant qu'il n'y avait plus de virus dans le sang de cet homme malgré l'absence de prise d'antirétroviraux, les experts ont trouvé le recul un peu court. D'autant plus que tous les "réservoirs" du virus n'avaient pas été examinés de près.
Maintenant, avec 3,5 ans de recul, les auteurs présentent la restauration immunologique non seulement au niveau du sang et de la moelle osseuse, mais aussi dans le tube digestif. Il faut savoir que 90 % de notre système immunitaire est associé aux muqueuses digestives. Les médecins ont donc effectué des biopsies à ce niveau et ils ont constaté à la fois une bonne restauration du système immunitaire de ce patient qui vient en totalité du donneur et l'absence de VIH au niveau des réservoirs (le virus intégré dans les cellules).
Attention, il ne faut pas pour autant parler d'éradication. Le VIH peut être tapi ailleurs dans l'organisme ou subsister en quantité très faible et donc indétectable. Il n'empêche que ce cas reste exceptionnel. Et même s'il inspire des idées de thérapie génique, il faut savoir que ce sont des traitements extrêmement lourds qui ne permettront jamais de soigner les 35 millions de personnes porteuses du virus du sida dans le monde.
Le Point.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
En 2007, un Américain séropositif de 40 ans, vivant en Allemagne, doit arrêter ses médicaments antirétroviraux le temps de subir un traitement efficace contre son cancer du sang. Mais après la greffe de moelle osseuse provenant d'un donneur "résistant" au sida, le virus a disparu de son organisme. Le Pr Jean-François Delfraissy, qui dirige l'Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales, commente ce cas publié dans la revue Blood.
Le Point.fr : Que penser de ce cas ?
Pr Delfraissy : C'est une observation tout à fait extraordinaire. Ce patient infecté par le VIH développe une leucémie ; il est traité à la fois par une chimiothérapie très large et une irradiation corporelle totale, qui détruit beaucoup de ses cellules, y compris celles infectées par le VIH. Il doit ensuite subir une greffe de moelle osseuse, ce qui est le traitement habituel des leucémies.
Mais le coup de génie de ses médecins a été de choisir une moelle non seulement compatible sur le plan immunologique (c'est indispensable) mais en plus provenant d'un porteur d'une anomalie génétique le rendant résistant au VIH. Environ 1 % de la population caucasienne (moins quand on descend vers le sud) a cette mutation, découverte il y a une dizaine d'années ; les personnes concernées sont beaucoup moins contaminées que les autres et, quand elles le sont, elles évoluent bien plus lentement vers le sida.
La greffe de moelle osseuse est-elle une solution pour l'avenir ?
Non. Trouver un donneur HLA compatible, c'est déjà difficile, mais qu'il soit en plus résistant au sida, c'est mission impossible. De plus, la greffe de moelle osseuse est un traitement très lourd, plus risqué que la prise des médicaments actuels. Il y a 25 à 30 % de rejets de greffe de la greffe, des risques infectieux majeurs et une obligation de séjourner en chambre stérile pendant plusieurs semaines. C'est pourquoi les malades doivent poursuivre leur traitement antirétroviral et ne pas chercher à recevoir une greffe de moelle.
Qu'apporte le traitement réalisé chez cet Américain ?
Pour l'instant, il faut considérer son histoire comme unique, difficilement reproductible. Mais les scientifiques se passionnent légitimement pour cette expérience.
Il y a 18 mois, quand les spécialistes allemands ont décrit ce cas, précisant qu'il n'y avait plus de virus dans le sang de cet homme malgré l'absence de prise d'antirétroviraux, les experts ont trouvé le recul un peu court. D'autant plus que tous les "réservoirs" du virus n'avaient pas été examinés de près.
Maintenant, avec 3,5 ans de recul, les auteurs présentent la restauration immunologique non seulement au niveau du sang et de la moelle osseuse, mais aussi dans le tube digestif. Il faut savoir que 90 % de notre système immunitaire est associé aux muqueuses digestives. Les médecins ont donc effectué des biopsies à ce niveau et ils ont constaté à la fois une bonne restauration du système immunitaire de ce patient qui vient en totalité du donneur et l'absence de VIH au niveau des réservoirs (le virus intégré dans les cellules).
Attention, il ne faut pas pour autant parler d'éradication. Le VIH peut être tapi ailleurs dans l'organisme ou subsister en quantité très faible et donc indétectable. Il n'empêche que ce cas reste exceptionnel. Et même s'il inspire des idées de thérapie génique, il faut savoir que ce sont des traitements extrêmement lourds qui ne permettront jamais de soigner les 35 millions de personnes porteuses du virus du sida dans le monde.
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Re: Actualités pour le concours 2011
Arrêt cardiaque : les gestes précis qui sauvent
De nouvelles recommandations définissent plus concrètement ce qu'il faut faire face à une personne qui s'effondre.
Quand une personne s'effondre et tombe inanimée, l'entourage ne sait pas comment intervenir. Or face à un arrêt cardiaque, les premières minutes sont les plus importantes. L'attitude à adopter se résume ainsi: appeler le 15, masser, défibriller. Mais comment s'y prendre en pratique? Des recommandations réactualisées viennent d'être publiées conjointement par l'Association américaine du cœur et par le Conseil européen du cœur. Elles sont discutées dans le cadre du Forum de l'urgence qui s'est tenu ce mercredi et jeudi à Lille.
Une fois les secouristes contactés, il faut déterminer dans quel état se trouve la victime. «Si elle ne répond pas à son nom, si elle ne bouge pas quand vous la secouez, et si sa poitrine ne se soulève plus, alors il s'agit d'un arrêt cardiaque, explique le Pr Pierre Carli, directeur médical du Samu de Paris. Mais il convient de bien faire attention aux pièges que constituent les gasps.» Cette manière anormale de respirer, qui se retrouve au tout début d'un arrêt cardiaque, peut laisser croire, à tort, que la victime respire. «Ce sont les soubresauts que font les poissons hors de l'eau. Ils ont des spasmes ventilatoires, confie Pierre Carli. Avec les gasps, on peut se faire piéger: croire que la victime respire alors qu'elle est en train de mourir. On perd du temps.»
La prise de pouls a été abandonnée, car elle s'avérait trop compliquée, y compris pour les spécialistes. Même chose pour le bouche-à-bouche. En cas de soupçon d'arrêt cardiaque, il faut commencer le massage cardiaque. Avec les bras bien tendus, le geste consiste à appuyer sur la poitrine pour faire circuler le sang. La victime doit être allongée sur le dos et celui qui pratique le massage se place à genoux devant elle.
Ne pas hésiter à se servir d'un défibrillateur
Depuis peu, la réanimation cardio-pulmonaire en liaison téléphonique avec un professionnel du 15 a été mise en place. Elle permet d'attendre l'arrivée des secours tout en réalisant le massage. «Il n'y a pas de risque à le pratiquer, insiste le Pr Carli. Au pire il ne servira à rien, mais il ne peut pas faire de mal même s'il est mal fait!» En résumé, mieux vaut donc un massage cardiaque mal fait que pas de massage du tout. Il est également important de ne pas l'interrompre, d'où l'importance de se faire aider pour pouvoir se relayer. Chez l'adulte, les compressions thoraciques doivent avoir une profondeur d'au moins cinq centimètres, sans aller au-delà de six, selon les nouvelles recommandations. Le rythme des compressions doit être d'au moins de 100 par minutes, avec un maximum de 120.
Aujourd'hui, la France compte 70.000 défibrillateurs contre 5000 il y a cinq ans. Si un défibrillateur se trouve à proximité, il ne faut pas hésiter à s'en servir. «Il faut ouvrir la fermeture éclair, appuyer sur le bouton et la machine se met à parler, explique le Pr Alexandre Mignon, anesthésiste-réanimateur à l'hôpital Cochin (Paris). Elle indique comment placer les deux électrodes. Et, de toute façon, même si vous vous trompez, ce n'est pas grave. L'utiliser ne peut que faire du bien.» Trop nombreux sont ceux qui hésitent à intervenir, de peur des conséquences juridiques en cas d'erreur de manipulation. C'est pourquoi la loi va changer. Celui qui portera assistance ne sera pas poursuivi en cas d'échec. Alexandre Mignon recommande de télécharger sur son iPhone portable l'application arrêt cardiaque. «Elle est très bien faite, estime-t-il. Elle permet de vous géolocaliser ainsi que la victime. Elle repère le défibrillateur le plus proche en interrogeant la base de données. Enfin, elle donne la fréquence du rythme cardiaque grâce à un métronome.»
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
De nouvelles recommandations définissent plus concrètement ce qu'il faut faire face à une personne qui s'effondre.
Quand une personne s'effondre et tombe inanimée, l'entourage ne sait pas comment intervenir. Or face à un arrêt cardiaque, les premières minutes sont les plus importantes. L'attitude à adopter se résume ainsi: appeler le 15, masser, défibriller. Mais comment s'y prendre en pratique? Des recommandations réactualisées viennent d'être publiées conjointement par l'Association américaine du cœur et par le Conseil européen du cœur. Elles sont discutées dans le cadre du Forum de l'urgence qui s'est tenu ce mercredi et jeudi à Lille.
Une fois les secouristes contactés, il faut déterminer dans quel état se trouve la victime. «Si elle ne répond pas à son nom, si elle ne bouge pas quand vous la secouez, et si sa poitrine ne se soulève plus, alors il s'agit d'un arrêt cardiaque, explique le Pr Pierre Carli, directeur médical du Samu de Paris. Mais il convient de bien faire attention aux pièges que constituent les gasps.» Cette manière anormale de respirer, qui se retrouve au tout début d'un arrêt cardiaque, peut laisser croire, à tort, que la victime respire. «Ce sont les soubresauts que font les poissons hors de l'eau. Ils ont des spasmes ventilatoires, confie Pierre Carli. Avec les gasps, on peut se faire piéger: croire que la victime respire alors qu'elle est en train de mourir. On perd du temps.»
La prise de pouls a été abandonnée, car elle s'avérait trop compliquée, y compris pour les spécialistes. Même chose pour le bouche-à-bouche. En cas de soupçon d'arrêt cardiaque, il faut commencer le massage cardiaque. Avec les bras bien tendus, le geste consiste à appuyer sur la poitrine pour faire circuler le sang. La victime doit être allongée sur le dos et celui qui pratique le massage se place à genoux devant elle.
Ne pas hésiter à se servir d'un défibrillateur
Depuis peu, la réanimation cardio-pulmonaire en liaison téléphonique avec un professionnel du 15 a été mise en place. Elle permet d'attendre l'arrivée des secours tout en réalisant le massage. «Il n'y a pas de risque à le pratiquer, insiste le Pr Carli. Au pire il ne servira à rien, mais il ne peut pas faire de mal même s'il est mal fait!» En résumé, mieux vaut donc un massage cardiaque mal fait que pas de massage du tout. Il est également important de ne pas l'interrompre, d'où l'importance de se faire aider pour pouvoir se relayer. Chez l'adulte, les compressions thoraciques doivent avoir une profondeur d'au moins cinq centimètres, sans aller au-delà de six, selon les nouvelles recommandations. Le rythme des compressions doit être d'au moins de 100 par minutes, avec un maximum de 120.
Aujourd'hui, la France compte 70.000 défibrillateurs contre 5000 il y a cinq ans. Si un défibrillateur se trouve à proximité, il ne faut pas hésiter à s'en servir. «Il faut ouvrir la fermeture éclair, appuyer sur le bouton et la machine se met à parler, explique le Pr Alexandre Mignon, anesthésiste-réanimateur à l'hôpital Cochin (Paris). Elle indique comment placer les deux électrodes. Et, de toute façon, même si vous vous trompez, ce n'est pas grave. L'utiliser ne peut que faire du bien.» Trop nombreux sont ceux qui hésitent à intervenir, de peur des conséquences juridiques en cas d'erreur de manipulation. C'est pourquoi la loi va changer. Celui qui portera assistance ne sera pas poursuivi en cas d'échec. Alexandre Mignon recommande de télécharger sur son iPhone portable l'application arrêt cardiaque. «Elle est très bien faite, estime-t-il. Elle permet de vous géolocaliser ainsi que la victime. Elle repère le défibrillateur le plus proche en interrogeant la base de données. Enfin, elle donne la fréquence du rythme cardiaque grâce à un métronome.»
Le FigaroÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités pour le concours 2011
Lancement du Dossier Médical Personnel: Un atout pour les infirmiers ?
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Ce carnet de santé informatisé et mis en réseau a été lancé le 15 décembre. Ce nouveau dispositif, qui ne sera pas imposé aux patients, à pour but de faciliter une meilleure coordination entre les équipes et les professionnels de santé. Trois questions pour mieux comprendre ce dispositif.
Le dossier médical personnalisé a été mis sur les rails ce jeudi 16 décembre. Plus précisément, le système informatique nécessaire est lancé en production. Le dossier médical personnalisé est un dossier informatisé créé pour chaque bénéficiaire de l’assurance maladie qui le souhaite. Il contiendra des informations relatives à la santé et au suivi médical du patient.
Les premiers accès pour les professionnels de santé ne seront possibles qu’à partir de janvier 2011 et pour les patients qu’à partir de mars 2011. Le lancement est placé sous la responsabilité de l’ASIP (Agence des systèmes d’information partagés de santé) qui pilote l’expérimentation (lancée en 2006) ainsi que tout le projet, à l’étude depuis 2004.
Quel intérêt pour les professionnels de santé ?
Le dossier médical personnel suivra le patient toute sa vie. Il recueille toutes les informations relatives à sa santé. Celles-ci sont mises à disposition des professionnels de santé, afin de centraliser les informations, partager les données utiles à la coordination des soins entre professionnels de santé et établissements où qu’ils soient sur le territoire et limiter les examens inutiles.
Le dossier peut centraliser une trentaine de types d’information sur le patient, de l’imagerie médicale au compte rendu d’analyse. Cependant, tous les professionnels de santé ne bénéficieront pas du même accès à ces informations.
Qui a accès aux informations du DMP ?
Le dossier médical personnalisé est avant tout un dossier pour le patient. C’est lui qui choisit s’il veut, en premier lieu, créer son dossier médical personnel. Il en maîtrise le contenu et choisit à qui il souhaite donner accès à ces informations, de manière nominative (lorsqu’il est suivi par un infirmier libéral) et par établissements (pour les infirmiers salariés).
Seuls les professionnels de santé, détenteurs d’une Carte Professionnelle de Santé, pourront accéder aux informations du DMP. Dans le cadre d’un établissement de santé, identifié via un certificat électronique, seule l’équipe de soin est autorisée à alimenter le DMP. Ce qui n’empêche pas des professionnels de soin détenteurs de la carte, travaillant dans l’établissement d’accéder au dossier.
Les accès des professionnels sont limitées en fonction de leur spécialité. Les infirmiers auront accès à la quasi-totalité des données du DMP à l’exception des imageries médicales. Ils auront en revanche accès aux comptes-rendu d’imagerie. L’accès au DMP se fera par les logiciels de santé, qui dorénavant seront compatibles. Les professionnels qui n’ont pas encore de logiciel à jour pourront accéder au dossier médical via le portail Internet du dossier.
Comment l’ASIP compte-t-elle garantir la sécurité des données ?
Les informations du dossier médical personnalisé sont couvertes par le secret professionnel, elles ne pourront donc pas être communiquées. Le serveur sur lequel sont stockées les données du DMP enregistre tous les accès et consultation du dossier. Le patient peut modifier lui-même les données et consulter son dossier via un portail Internet spécial. Il sera aussi libre de fermer son DMP à tout moment. Mais celui-ci sera archivé pendant 10 ans avant d’être définitivement supprimé.
A.P.
Sources : actusoins.comÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Ce carnet de santé informatisé et mis en réseau a été lancé le 15 décembre. Ce nouveau dispositif, qui ne sera pas imposé aux patients, à pour but de faciliter une meilleure coordination entre les équipes et les professionnels de santé. Trois questions pour mieux comprendre ce dispositif.
Le dossier médical personnalisé a été mis sur les rails ce jeudi 16 décembre. Plus précisément, le système informatique nécessaire est lancé en production. Le dossier médical personnalisé est un dossier informatisé créé pour chaque bénéficiaire de l’assurance maladie qui le souhaite. Il contiendra des informations relatives à la santé et au suivi médical du patient.
Les premiers accès pour les professionnels de santé ne seront possibles qu’à partir de janvier 2011 et pour les patients qu’à partir de mars 2011. Le lancement est placé sous la responsabilité de l’ASIP (Agence des systèmes d’information partagés de santé) qui pilote l’expérimentation (lancée en 2006) ainsi que tout le projet, à l’étude depuis 2004.
Quel intérêt pour les professionnels de santé ?
Le dossier médical personnel suivra le patient toute sa vie. Il recueille toutes les informations relatives à sa santé. Celles-ci sont mises à disposition des professionnels de santé, afin de centraliser les informations, partager les données utiles à la coordination des soins entre professionnels de santé et établissements où qu’ils soient sur le territoire et limiter les examens inutiles.
Le dossier peut centraliser une trentaine de types d’information sur le patient, de l’imagerie médicale au compte rendu d’analyse. Cependant, tous les professionnels de santé ne bénéficieront pas du même accès à ces informations.
Qui a accès aux informations du DMP ?
Le dossier médical personnalisé est avant tout un dossier pour le patient. C’est lui qui choisit s’il veut, en premier lieu, créer son dossier médical personnel. Il en maîtrise le contenu et choisit à qui il souhaite donner accès à ces informations, de manière nominative (lorsqu’il est suivi par un infirmier libéral) et par établissements (pour les infirmiers salariés).
Seuls les professionnels de santé, détenteurs d’une Carte Professionnelle de Santé, pourront accéder aux informations du DMP. Dans le cadre d’un établissement de santé, identifié via un certificat électronique, seule l’équipe de soin est autorisée à alimenter le DMP. Ce qui n’empêche pas des professionnels de soin détenteurs de la carte, travaillant dans l’établissement d’accéder au dossier.
Les accès des professionnels sont limitées en fonction de leur spécialité. Les infirmiers auront accès à la quasi-totalité des données du DMP à l’exception des imageries médicales. Ils auront en revanche accès aux comptes-rendu d’imagerie. L’accès au DMP se fera par les logiciels de santé, qui dorénavant seront compatibles. Les professionnels qui n’ont pas encore de logiciel à jour pourront accéder au dossier médical via le portail Internet du dossier.
Comment l’ASIP compte-t-elle garantir la sécurité des données ?
Les informations du dossier médical personnalisé sont couvertes par le secret professionnel, elles ne pourront donc pas être communiquées. Le serveur sur lequel sont stockées les données du DMP enregistre tous les accès et consultation du dossier. Le patient peut modifier lui-même les données et consulter son dossier via un portail Internet spécial. Il sera aussi libre de fermer son DMP à tout moment. Mais celui-ci sera archivé pendant 10 ans avant d’être définitivement supprimé.
A.P.
Sources : actusoins.comÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011
Communiqué de Presse (15 décembre 2010) - Perchloéthylène officiellement toxique mais toujours utilisé : cette pratique doit cesser !
Il y a 15 jours, Générations Futures, Réseau Environnement Santé (RES) et leurs partenaires WWF France et Health and Environment Alliance lançaient une campagne « Environnement et Cancer » pour dénoncer la présence de cancérigènes dans les aliments.
Aujourd’hui ces organisations s’élèvent contre l’utilisation du perchloéthylène dans les pressings qui a pour conséquence la dégradation de la santé des travailleurs du secteur et des riverains. Le perchloroéthylène (ou tétrachloroéthylène) est en effet reconnu comme cancérigène probable (classe 2) par le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) au potentiel toxique élevé sur le système nerveux, le foie, les reins et les voies respiratoires.
De multiples incidents ont d’ailleurs été officiellement répertoriés depuis ces dernières années en France et l’affaire de Madame Bernard à Nice nous rappelle aujourd’hui qu’un produit toxique peut encore être utilisé en toute impunité.
« Nos organisations pensent que l’utilisation d’un produit dont la dangerosité est connue officiellement depuis longtemps est inacceptable alors même que des alternatives existent » déclarent François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, et André Cicolella, porte-parole du RES. Ils rajoutent : « Nous demandons que les autorités responsables interdisent dans les meilleurs délais l’utilisation du perchloroéthylène dans les pressings ».
Plus généralement ces 2 organisations militent pour la disparition dans notre environnement des substances cancérigènes et agissant comme des perturbateurs endocriniens. Pour soutenir cette campagne et en savoir + : http://www.environnement-et-cancer.com/Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Il y a 15 jours, Générations Futures, Réseau Environnement Santé (RES) et leurs partenaires WWF France et Health and Environment Alliance lançaient une campagne « Environnement et Cancer » pour dénoncer la présence de cancérigènes dans les aliments.
Aujourd’hui ces organisations s’élèvent contre l’utilisation du perchloéthylène dans les pressings qui a pour conséquence la dégradation de la santé des travailleurs du secteur et des riverains. Le perchloroéthylène (ou tétrachloroéthylène) est en effet reconnu comme cancérigène probable (classe 2) par le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) au potentiel toxique élevé sur le système nerveux, le foie, les reins et les voies respiratoires.
De multiples incidents ont d’ailleurs été officiellement répertoriés depuis ces dernières années en France et l’affaire de Madame Bernard à Nice nous rappelle aujourd’hui qu’un produit toxique peut encore être utilisé en toute impunité.
« Nos organisations pensent que l’utilisation d’un produit dont la dangerosité est connue officiellement depuis longtemps est inacceptable alors même que des alternatives existent » déclarent François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, et André Cicolella, porte-parole du RES. Ils rajoutent : « Nous demandons que les autorités responsables interdisent dans les meilleurs délais l’utilisation du perchloroéthylène dans les pressings ».
Plus généralement ces 2 organisations militent pour la disparition dans notre environnement des substances cancérigènes et agissant comme des perturbateurs endocriniens. Pour soutenir cette campagne et en savoir + : http://www.environnement-et-cancer.com/Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités pour le concours 2011
Un vaccin révolutionnaire contre la méningite
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Il coûtera moins d'un demi-dollar la dose.
Le Burkina Faso est le premier pays au monde à lancer une campagne nationale avec un nouveau vaccin contre la méningite, le MenAfriVac. Développé par le laboratoire Path, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Fondation Bill et Melinda Gates, ce vaccin coûtera moins d'un demi-dollar la dose. Prochains pays concernés : le Mali et le Niger. En 2009, dans la région subsaharienne, une flambée de méningite avait provoqué 5 000 décès.
Sources : lexpress.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Il coûtera moins d'un demi-dollar la dose.
Le Burkina Faso est le premier pays au monde à lancer une campagne nationale avec un nouveau vaccin contre la méningite, le MenAfriVac. Développé par le laboratoire Path, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Fondation Bill et Melinda Gates, ce vaccin coûtera moins d'un demi-dollar la dose. Prochains pays concernés : le Mali et le Niger. En 2009, dans la région subsaharienne, une flambée de méningite avait provoqué 5 000 décès.
Sources : lexpress.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011
Le nombre de cas de grippe augmente doucement en France
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Les Groupes régionaux d'observation de la grippe ont fait savoir que si le nombre de cas de grippe augmentait doucement en France, la population quant à elle tardait à se faire vacciner.
Que les Français se rassurent, si le nombre de cas de grippe augmente régulièrement en France, le niveau épidémique est loin d'être atteint pour autant. Le réseau des Grog (Groupes régionaux d'observation de la grippe) constate que le nombre de vaccinations dans notre pays reste faible, plus faible qu'il y a deux ans à la même période. Ainsi, face à ce constat, le réseau explique : "Plus d'un prélèvement rhinopharyngé sur cinq effectués au cours des deux dernières semaines par les médecins vigies Grog sont positifs pour la grippe (...). Les personnes à risque ne doivent vraiment plus traîner à se faire vacciner".
Du côté du réseau Sentinelles de l'Inserm, on explique que si le nombre de cas de grippe est aujourd'hui encore très faible, il n'empêche qu'il a pratiquement doublé en seulement 15 jours. Alors que toutes les personnes de plus de 65 ans, et celles souffrant d'affections longue durée ont d'ores et déjà reçu un bon gratuit de vaccination, cette année, les médecins, infirmiers et sages-femmes libérales ont également été invitées à se faire vacciner gratuitement, et cela afin de limiter la propagation de l'épidémie. Au total, ce sont donc 12,5 millions de personnes qui ont été invitées à se faire vacciner, une invitation à laquelle ont répondu seulement 5,5 millions de personnes, explique la Caisse nationale d'assurance maladie.
Sources : maxisciences.comÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Les Groupes régionaux d'observation de la grippe ont fait savoir que si le nombre de cas de grippe augmentait doucement en France, la population quant à elle tardait à se faire vacciner.
Que les Français se rassurent, si le nombre de cas de grippe augmente régulièrement en France, le niveau épidémique est loin d'être atteint pour autant. Le réseau des Grog (Groupes régionaux d'observation de la grippe) constate que le nombre de vaccinations dans notre pays reste faible, plus faible qu'il y a deux ans à la même période. Ainsi, face à ce constat, le réseau explique : "Plus d'un prélèvement rhinopharyngé sur cinq effectués au cours des deux dernières semaines par les médecins vigies Grog sont positifs pour la grippe (...). Les personnes à risque ne doivent vraiment plus traîner à se faire vacciner".
Du côté du réseau Sentinelles de l'Inserm, on explique que si le nombre de cas de grippe est aujourd'hui encore très faible, il n'empêche qu'il a pratiquement doublé en seulement 15 jours. Alors que toutes les personnes de plus de 65 ans, et celles souffrant d'affections longue durée ont d'ores et déjà reçu un bon gratuit de vaccination, cette année, les médecins, infirmiers et sages-femmes libérales ont également été invitées à se faire vacciner gratuitement, et cela afin de limiter la propagation de l'épidémie. Au total, ce sont donc 12,5 millions de personnes qui ont été invitées à se faire vacciner, une invitation à laquelle ont répondu seulement 5,5 millions de personnes, explique la Caisse nationale d'assurance maladie.
Sources : maxisciences.comÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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- sylvie2805
- Insatiable
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- Inscription : 24 juil. 2010 14:45
Re: Actualités pour le concours 2011
Coucou Seb,
Bien ce topic, je n'étais pratiquement jamais venu dessus.Cela permet d'avoir les actualités que l'on aurait pas entendu, je ne peux pas lire les journaux , et je regarde que le JT de 12h (le soir je ne peux pas!).
Je sais que je suis "hors sujet", mais je voulais vous dire merci. Et je posterai à mon tour des actus.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Bien ce topic, je n'étais pratiquement jamais venu dessus.Cela permet d'avoir les actualités que l'on aurait pas entendu, je ne peux pas lire les journaux , et je regarde que le JT de 12h (le soir je ne peux pas!).
Je sais que je suis "hors sujet", mais je voulais vous dire merci. Et je posterai à mon tour des actus.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Maman de 3 petits bouts -En avant pour un nouveau départ-
Re: Actualités pour le concours 2011
Coucou Sylvie , c'est avec grand plaisir que je partage les infos que je trouvesylvie2805 a écrit :Coucou Seb,
Bien ce topic, je n'étais pratiquement jamais venu dessus.Cela permet d'avoir les actualités que l'on aurait pas entendu, je ne peux pas lire les journaux , et je regarde que le JT de 12h (le soir je ne peux pas!).
Je sais que je suis "hors sujet", mais je voulais vous dire merci. Et je posterai à mon tour des actus.

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Re: Actualités pour le concours 2011
coucou !!!!
un grand grand grand grand MERCI sebcbien et cindirella qui nous alimentent en infos !!!!!
j'ai pu grace à vous faire des fiches !!!!
si on réussi nos concours, ce sera en partie grace à vous !!!!!!
merci de prendre du temps pour nous !!!!!!!!!!!!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
un grand grand grand grand MERCI sebcbien et cindirella qui nous alimentent en infos !!!!!


j'ai pu grace à vous faire des fiches !!!!
si on réussi nos concours, ce sera en partie grace à vous !!!!!!

merci de prendre du temps pour nous !!!!!!!!!!!!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Re: Actualités pour le concours 2011
Mediator : peut-être 2.000 victimes
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Des médecins auraient donné l'alerte dès 1998. Une réunion a été organisée samedi en urgence.
C'est suite aux nouvelles révélations publiées samedi dans Le Figaro, et dès vendredi soir sur lefigaro.fr, que Xavier Bertrand, le ministre de la Santé, a décidé de convoquer en urgence une réunion autour du Mediator samedi après-midi. Etaient notamment invités Catherine Hill, Mahmoud Zureik, et Agnès Fournier, trois médecins qui ont travaillé sur ce dossier sanitaire de plus en plus explosif.
Une alerte dès 1998
Ces trois spécialistes affirment que l'Agence du médicament connaissait les risques du Mediator dès 1998 en France. Or ce médicament, un antidiabétique à l'origine, aussi utilisé comme coupe-faim, n'a été interdit en France qu'en 2009.
Une lettre envoyée le 21 septembre 1998 à l'Agence française du médicament, notamment par un médecin conseil de la Caisse nationale de l'assurance maladie, confirme que la sonnette d'alarme avait bien été tirée. "Il nous semble utile d'alerter l'Agence du Médicament sur l'utilisation non contrôlée d'un produit de structure amphétaminique, dans un but anorexigène (coupe-faim) [...] Il est en effet assez paradoxal de constater que la prescription de Mediator est tout à fait libre tandis que celle des médicaments du groupe des amphétaminiques est strictement encadrée depuis mai 1995", peut-on lire dans ce document.
"Malgré cette alerte très forte, rien ne se passe. Pourtant, tous les anorexigènes (coupe-faim) feront l'objet d'une interdiction totale, au plus tard en l'an 2000. Tous. Sauf le Mediator", note Le Figaro dans son édition de samedi.
Encore plus de victimes ?
Autre élément à charge : le nombre de victimes. Le 16 novembre dernier, l'Afssaps avait reconnu, pour la première fois, qu'au moins 500 personnes étaient décédées après avoir pris du Mediator. Mais ce premier bilan reposait sur l'étude de l'épidémiologiste Catherine Hill, de l'Institut Gustave-Roussy à Villejuif, sur un temps assez court. D'où la possibilité qu'il soit largement revu à la hausse.
Deux des médecins reçus samedi au ministère de la Santé estiment que le Mediator aurait fait entre 1.000 et 2.000 morts au final. "Notre estimation est tout à fait concordante avec [celle de l'épidémiologiste Catherine Hill], qui conclut à 3.500 personnes hospitalisées pour valvulopathies et à 500 morts minimum", a confié Mahmoud Zureik, l'un des auteurs de l'étude au quotidien. "Toutes ces estimations globales sont basées sur une période de surveillance de mortalité de quatre ans après l'hospitalisation."
Un rapport attendu pour la mi-janvier
"Probablement il aurait été préférable de fournir les deux estimations" le 16 novembre dernier, a reconnu le Directeur général de la Santé Didier Houssin, à l'issue de la réunion au ministère de la Santé.
Jusqu’à présent, le ministre Xavier Bertrand avait toujours renvoyé la discussion autour du Mediator au 15 janvier prochain, date à laquelle l'Inspection générale des affaires sociales doit rendre un rapport. "Je veux tout savoir et nous prendrons toutes les dispositions nécessaires", avait encore répété début décembre Xavier Bertrand.
Sources : europe1.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Des médecins auraient donné l'alerte dès 1998. Une réunion a été organisée samedi en urgence.
C'est suite aux nouvelles révélations publiées samedi dans Le Figaro, et dès vendredi soir sur lefigaro.fr, que Xavier Bertrand, le ministre de la Santé, a décidé de convoquer en urgence une réunion autour du Mediator samedi après-midi. Etaient notamment invités Catherine Hill, Mahmoud Zureik, et Agnès Fournier, trois médecins qui ont travaillé sur ce dossier sanitaire de plus en plus explosif.
Une alerte dès 1998
Ces trois spécialistes affirment que l'Agence du médicament connaissait les risques du Mediator dès 1998 en France. Or ce médicament, un antidiabétique à l'origine, aussi utilisé comme coupe-faim, n'a été interdit en France qu'en 2009.
Une lettre envoyée le 21 septembre 1998 à l'Agence française du médicament, notamment par un médecin conseil de la Caisse nationale de l'assurance maladie, confirme que la sonnette d'alarme avait bien été tirée. "Il nous semble utile d'alerter l'Agence du Médicament sur l'utilisation non contrôlée d'un produit de structure amphétaminique, dans un but anorexigène (coupe-faim) [...] Il est en effet assez paradoxal de constater que la prescription de Mediator est tout à fait libre tandis que celle des médicaments du groupe des amphétaminiques est strictement encadrée depuis mai 1995", peut-on lire dans ce document.
"Malgré cette alerte très forte, rien ne se passe. Pourtant, tous les anorexigènes (coupe-faim) feront l'objet d'une interdiction totale, au plus tard en l'an 2000. Tous. Sauf le Mediator", note Le Figaro dans son édition de samedi.
Encore plus de victimes ?
Autre élément à charge : le nombre de victimes. Le 16 novembre dernier, l'Afssaps avait reconnu, pour la première fois, qu'au moins 500 personnes étaient décédées après avoir pris du Mediator. Mais ce premier bilan reposait sur l'étude de l'épidémiologiste Catherine Hill, de l'Institut Gustave-Roussy à Villejuif, sur un temps assez court. D'où la possibilité qu'il soit largement revu à la hausse.
Deux des médecins reçus samedi au ministère de la Santé estiment que le Mediator aurait fait entre 1.000 et 2.000 morts au final. "Notre estimation est tout à fait concordante avec [celle de l'épidémiologiste Catherine Hill], qui conclut à 3.500 personnes hospitalisées pour valvulopathies et à 500 morts minimum", a confié Mahmoud Zureik, l'un des auteurs de l'étude au quotidien. "Toutes ces estimations globales sont basées sur une période de surveillance de mortalité de quatre ans après l'hospitalisation."
Un rapport attendu pour la mi-janvier
"Probablement il aurait été préférable de fournir les deux estimations" le 16 novembre dernier, a reconnu le Directeur général de la Santé Didier Houssin, à l'issue de la réunion au ministère de la Santé.
Jusqu’à présent, le ministre Xavier Bertrand avait toujours renvoyé la discussion autour du Mediator au 15 janvier prochain, date à laquelle l'Inspection générale des affaires sociales doit rendre un rapport. "Je veux tout savoir et nous prendrons toutes les dispositions nécessaires", avait encore répété début décembre Xavier Bertrand.
Sources : europe1.frÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
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Re: Actualités pour le concours 2011
Génial ....
Une mine d'info merci
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Une mine d'info merci

Faisant fonction AMP 32 ans maman de Tom 6ans et Lou 4ans...
Concours IFSI 2011 ,Pamiers recalé et Tarbes attente résultat le 18
Concours IFSI 2011 ,Pamiers recalé et Tarbes attente résultat le 18
Re: Actualités pour le concours 2011
SKIEURS ET SNOWBOARDEURS : PROTEGEZ VOS TETES !
Chaque année, en Europe, des milliers de personnes se blessent pendant les sports d'hiver. Sur les 7,7 millions de personnes ayant pratiqué des sports d'hiver en 2008-2009, les spécialistes estiment à 300.000 le nombre d'accidents entraînant une hospitalisation, dont 170.000 liés à la pratique du ski et 90.000 à celle du snowboard. C'est d'ailleurs pourquoi l'association européenne pour la prévention des accidents et la promotion de la sécurité (Eurosafe) a récemment demandé aux gouvernements de l'Union européenne et aux gestionnaires des domaines skiables de s'assurer que tous les pratiquants portent un casque, ce qui réduirait le nombre d'accidents graves et de décès.
Les spécialistes rappellent que les risques d'accident sont similaires pour le ski et le snowboard. Ils concernent avant tout les enfants et les adolescents. Selon les enquêtes de Médecins de montagne, association qui a pris en charge 140.000 blessés en 2008-2009, les trois quarts des accidents ont concerné des skieurs (le plus souvent sur les pistes) et 20 % des surfeurs. Les blessures les plus fréquentes sont les entorses du genou et les ruptures du ligament croisé antérieur (24 %), devant les lésions de la tête et du tronc (20 %) et celles de l'épaule (12 %).
Prévention
Les lésions du genou, toujours très fréquentes (en particulier chez les femmes), ont beaucoup diminué au cours des années avec les améliorations techniques apportées aux fixations. En revanche, la tête est le siège de plus de la moitié des blessures graves. Les traumatismes crâniens sont même en augmentation : ils ont représenté 3 % des accidents, l'hiver dernier, contre 1,8 % en 2007-2008. D'où l'importance du casque. D'ailleurs, plusieurs études démontrent que, s'il est correctement attaché, il réduit l'effet de la collision ou du choc de 35 % en moyenne. Ce taux pourrait même atteindre 60 % chez les enfants, selon des médecins canadiens.
Fort heureusement, les campagnes de prévention semblent commencer à porter leurs fruits, même si ce n'est pas partout avec la même intensité. Selon Eurosafe, 40 % des pratiquants portent un casque en Allemagne, 63 % en Autriche et 76 % en Suisse. Ce dernier pays affiche même un taux d'équipement de 95 % chez les enfants. Les Français font dans ce domaine figure de mauvais élèves. Peu d'adultes skient avec la tête protégée et la proportion d'enfants de moins de 11 ans correctement équipés stagne à 87 % depuis 2007.
Le point - 17/12/10Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Chaque année, en Europe, des milliers de personnes se blessent pendant les sports d'hiver. Sur les 7,7 millions de personnes ayant pratiqué des sports d'hiver en 2008-2009, les spécialistes estiment à 300.000 le nombre d'accidents entraînant une hospitalisation, dont 170.000 liés à la pratique du ski et 90.000 à celle du snowboard. C'est d'ailleurs pourquoi l'association européenne pour la prévention des accidents et la promotion de la sécurité (Eurosafe) a récemment demandé aux gouvernements de l'Union européenne et aux gestionnaires des domaines skiables de s'assurer que tous les pratiquants portent un casque, ce qui réduirait le nombre d'accidents graves et de décès.
Les spécialistes rappellent que les risques d'accident sont similaires pour le ski et le snowboard. Ils concernent avant tout les enfants et les adolescents. Selon les enquêtes de Médecins de montagne, association qui a pris en charge 140.000 blessés en 2008-2009, les trois quarts des accidents ont concerné des skieurs (le plus souvent sur les pistes) et 20 % des surfeurs. Les blessures les plus fréquentes sont les entorses du genou et les ruptures du ligament croisé antérieur (24 %), devant les lésions de la tête et du tronc (20 %) et celles de l'épaule (12 %).
Prévention
Les lésions du genou, toujours très fréquentes (en particulier chez les femmes), ont beaucoup diminué au cours des années avec les améliorations techniques apportées aux fixations. En revanche, la tête est le siège de plus de la moitié des blessures graves. Les traumatismes crâniens sont même en augmentation : ils ont représenté 3 % des accidents, l'hiver dernier, contre 1,8 % en 2007-2008. D'où l'importance du casque. D'ailleurs, plusieurs études démontrent que, s'il est correctement attaché, il réduit l'effet de la collision ou du choc de 35 % en moyenne. Ce taux pourrait même atteindre 60 % chez les enfants, selon des médecins canadiens.
Fort heureusement, les campagnes de prévention semblent commencer à porter leurs fruits, même si ce n'est pas partout avec la même intensité. Selon Eurosafe, 40 % des pratiquants portent un casque en Allemagne, 63 % en Autriche et 76 % en Suisse. Ce dernier pays affiche même un taux d'équipement de 95 % chez les enfants. Les Français font dans ce domaine figure de mauvais élèves. Peu d'adultes skient avec la tête protégée et la proportion d'enfants de moins de 11 ans correctement équipés stagne à 87 % depuis 2007.
Le point - 17/12/10Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
32 ans - Candidate aux concours 2011
Maman de 2 enfants (5 et 3 ans)
Admise sur liste principale à Bordeaux Bagatelle, Bordeaux Charles Perrens, Dax et Bayonne !!!
Maman de 2 enfants (5 et 3 ans)
Admise sur liste principale à Bordeaux Bagatelle, Bordeaux Charles Perrens, Dax et Bayonne !!!