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Memo
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Re: Actualités concours 2012

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Les peaux claires manquent de vitamine D


Moins exposées au soleil grâce auquel le corps humain fabrique cette vitamine, elles pourraient avoir intérêt à prendre des compléments.

L'exposition au soleil joue un rôle essentiel dans nos apports en vitamine D, car nous produisons une grande partie de celle-ci à partir d'un dérivé du cholestérol transformé sous l'effet des rayons sur la peau. Or les personnes ayant la peau pâle tendent à moins s'exposer pour se protéger des coups de soleil. Elles présentent donc un taux sanguin en vitamine D inférieur à la moyenne, et auraient intérêt à prendre des suppléments, observe une étude parue dans Cancer causes control.

Pour mener à bien leurs travaux, les chercheurs de l'université de Leeds ont suivi 1200 Britanniques. Ils ont observé qu'il fallait qu'ils s'exposent au moins 6 heures par jour chaque week-end d'été pour atteindre un niveau optimal de vitamine D dans le sang, fixé à 60 nmol/litre.

Prévenir certains cancers
Mais les résultats ont montré que les personnes à la peau très pâle ne parvenaient pas à s'exposer suffisamment, en raison de leur sensibilité, et manquaient donc en moyenne de vitamine D - sans aller toutefois jusqu'à parler de carences graves. On parle en général de carence - de celle qui fragilise le squelette - en-dessous de 25 nmol/litre, mais les experts sont de plus en plus nombreux à estimer que des effets néfastes se font déjà sentir sur la santé en dessous de 60 nmol/litre. Les auteurs de l'étude recommandent donc que les personnes à la peau très pâle, aient recours à des suppléments pour combler cette insuffisance, en particulier si elles vivent dans des pays peu ensoleillés.

On sait depuis longtemps que la vitamine D permet de conserver des os solides. Mais elle pourrait aussi, selon plusieurs études, prévenir certains cancers (notamment du colon), le diabète de type I, les accidents cardio-vasculaires ou encore la dépression saisonnière.

Le Pr Newton-Bishop, qui a supervisé l'étude britannique sur les personnes à la peau claire, admet que ses travaux ne permettent pas encore de faire des recommandations très précises. Interrogée par la BBC, Hazel Nunn, responsable de l'information au centre Cancer Research UK, estime pour sa part que l'on peut prendre jusqu'à 10 microgrammes de vitamine D par jour sans danger et recommande de consulter son médecin en cas de doute.

En France aussi, l'insuffisance en vitamine D est fréquente et atteint même les 30% chez les adultes vivant au Nord de Paris. On recommande par ailleurs déjà aux personnes âgées, aux femmes ménopausées ou aux femmes enceintes de prendre des suppléments.

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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Santé : Soignez-vous moins cher !


Faute de moyens, un Français sur trois renonce à se soigner. Des solutions existent pourtant, permettant de payer moins cher, mais elles sont souvent méconnues ou négligées


Un système de santé à deux vitesses. Voilà vers quoi se dirige la France. Près d’un tiers des citoyens renoncent désormais à se faire soigner, faute de moyens, alors qu’ils n’étaient encore que 11 % en 2009. Selon ce sondage CSA-Europ Assistance publié vendredi dernier, les sacrifices concernent surtout les soins dentaires et optiques, pour 22 % des Français. Mais à côté de ces prestations, connues pour être onéreuses et très mal remboursées, plus d’une personne sur dix abandonnent les « soins courants », et ils sont 6 % à ne même plus acheter de médicaments. Sans parler de ceux, 5 %, qui laissent de côté hospitalisation, examens ou traitements coûteux, alors qu’ils sont souvent réservés aux maladies les plus graves. Le constat est alarmant, et l’avenir plutôt noir.
De plus en plus de médicaments sont déremboursés. La vignette bleue passera prochainement de 35 % à 30 % de remboursement ; la consultation chez le généraliste coûte depuis quelques mois 23 € au lieu de 22, et les mutuelles augmentent en conséquence.
Les Français ne s’y trompent pas : plus de la moitié d’entre eux estime que notre système de santé ne garantit plus l’égalité face aux soins. D’autant moins que les plafonds de revenus qui donnent droit aux aides de l’Etat (CMU, Chèque santé…) restent très bas : de 7.771 € pour une personne seule à 16.320 pour une famille de 4 personnes. Même avec la revalorisation prévue dans le cadre du budget 2012 de la Sécurité sociale, il faudra toujours gagner moins d’un SMIC pour en bénéficier.
Afin d’aider ceux qui ne réussissent plus à se soigner correctement, voici quelques conseils simples pour préserver, à moindre coût, l’un des biens les plus essentiels de notre vie. Comme le martelaient nos grands-mères avec raison : quand la santé va, tout va !

Faites de la prévention
La Sécu vous l’offre, profitez-en ! Tous les cinq ans, n’importe quel assuré social peut bénéficier d’un bilan gratuit. Analyses (sang, urine…), tests de vision, d’audition, de capacité respiratoire, examen dentaire, radio des poumons et électrocardiogramme, dépistages de l’hépatite B et du sida sur demande, plus examen clinique par un médecin. Selon les besoins, il peut être complété par des recherches plus poussées (gynécologiques, cardiovasculaires…). Les frais de transport sont remboursés et, éventuellement, la perte de salaire s’il y a lieu. Le bilan est destiné à dépister les premiers signes d’une affection et à prévenir les maladies les plus graves.

Pour les enfants
Les PMI (protection maternelle et infantile) sont gratuites et accessibles à tous, sans conditions de revenus et même sans couverture sociale. Elles assurent le suivi des femmes enceintes et des enfants jusqu’à l’âge de six ans. Seul inconvénient, elles ne proposent pas de service de consultation urgente et, selon les régions, il faut parfois attendre un mois pour un rendez-vous.
Et n’oubliez pas non plus le programme de l’assurance maladie « M’Tdents ». Un mois avant leur anniversaire (6, 9, 12, 15 et 18 ans), vos enfants reçoivent une invitation à prendre rendez-vous chez le dentiste de votre choix. Consultation et soins sont pris en charge à 100 pour cent. Il serait dommage de s’en priver.

Passez par un réseau
Le principe est simple : de nombreuses mutuelles (Groupama, GAN, MAAF, AGF, MMA…) orientent leurs clients vers des professionnels qui s’engagent à pratiquer des prix au plus proche des tarifs conventionnels de la Sécurité sociale. Pour ce faire, elles font appel à des sociétés qui connaissent parfaitement le marché, possèdent des réseaux de professionnels (chirurgiens, opticiens, dentistes, audio-prothésistes…) par secteur géographique et passent leur temps à comparer les prix. On les appelle les « cost killers », les « tueurs de coût ». En aidant les assurés à réduire leurs frais, elles réduisent également la part de remboursement de la mutuelle. C’est gagnant-gagnant.

Ciblez la bonne pharmacie
On a du mal à le croire : certains médicaments en vente libre peuvent aller du simple au triple selon les officines. Selon une étude BIPE-Leclerc de 2010, qui a comparé les tarifs de trente produits dans quatre régions de France choisies au hasard, de simples comprimés contre les nausées sont vendus entre 2,93 € et… 10,20 € ! Dans une même ville, le prix du paracétamol varie de 1,64 à 4,50 € et celui d’un sirop contre la toux de 2,50 à 3,87. Autant dire que, même si vous adorez votre pharmacien qui vous conseille depuis vingt ans, cela vaut peut-être la peine d’aller explorer les rayonnages voisins. Les prix, libres pour les médicaments non remboursés, sont le plus souvent modulés en fonction de l’offre et de la demande. Une officine peut très bien pratiquer des tarifs prohibitifs sur les collyres et s’avérer compétitive sur les sachets contre les maux d’estomac.

Demandez le remède remboursé
De plus en plus de médicaments sont déremboursés. Peut-être est-ce le cas pour l’un des vôtres. Demandez à votre médecin traitant de vous prescrire un équivalent remboursé. Presque tous les traitements en ont un. Et si vous n’avez pas d’ordonnance, il vaut mieux choisir quand même la version remboursable d’une même molécule. Un exemple ? Pour deux Ibuprofène, le Nureflex avec sa vignette, et son prix fixe, vous reviendra à 2,28 €, le Nurofen, entre 3 et 4,50 €.

Exigez les tarifs des médecins et des hôpitaux
Quelques clics suffisent. Depuis juillet, le site de la Sécurité sociale, ameli-direct. fr, propose un comparatif des tarifs des actes médicaux des généralistes, des spécialistes, des hôpitaux et des cliniques. Plus d’une centaine de prestations sont répertoriées. Les médecins sont indiqués en secteur 1 (conventionné) ou 2 (conventionné à honoraires libres), avec leurs coordonnées et leurs prix. Le site s’étoffe de jour en jour.

Demandez un devis
On ne le sait pas assez : quand le total honoraire + soins dépasse les 70 €, les professionnels de santé qui dépassent le tarif fixé par la Sécu ont obligation depuis le 1er février 2009 de produire un devis écrit. Tout comme le médecin de secteur 2 qui prévoit une deuxième consultation. Fini les mauvaises surprises !
Quant à vos lunettes, sachez que les écarts de prix sur les verres peuvent atteindre 80 pour cent d’une boutique à l’autre. Et bien sûr, ces commerçants auront tendance à vous conseiller leurs verres les plus chers. Car, vous l’ignoriez peut-être, ils en ont plusieurs : vous n’avez qu’à comparer vos lunettes habituelles avec votre deuxième paire à un euro, vous vous en rendrez compte. Les opticiens aussi sont tenus de vous fournir gratuitement un devis écrit, contenant le prix de la monture, celui de l’offre personnalisée et, à votre demande, celui de l’offre la plus économique respectant la prescription. Comparez ensuite les enseignes.

Comparez
Un devis d’accord, mais comment savoir s’il est trop élevé ? La plupart des sites Internet des mutuelles proposent déjà depuis longtemps d’analyser les devis des dentistes et des opticiens en les comparant avec les offres les moins chères de leur réseau. Libre à vous, ensuite, de changer ou non de praticien. De son côté, la plate-forme Santéclair, qui regroupe de nombreux assureurs (MMA, AGF, Maaf…), propose depuis 2009 de confronter les tarifs de vos devis de chirurgie et d’obstétrique avec ceux de la Sécu, et la moyenne de ceux de votre région.

Négociez
Cela fait un peu marchand de tapis et pourtant… même en chirurgie, ça marche. Selon une étude de la MAAF auprès de 1.000 assurés qui ont demandé un devis chirurgical, les deux tiers ont marchandé et, trois fois sur quatre, ont obtenu gain de cause. Une fois votre devis analysé, rien de plus simple que d’aller gentiment demander des comptes au chirurgien qui vous facture un dépassement excessif. Les ristournes peuvent aller jusqu’à 500 ou 1.000 € !

Utilisez les services des facultés
Cela a l’air d’une blague, mais ça ne l’est pas. Dans les facultés de chirurgie dentaire, les étudiants en 4e ou 5e année se font la main sur de vrais patients, encadrés par leurs professeurs. Les prix sont cassés, de 40 à 50 % moins cher et vous n’avancez pas le tiers payant. En revanche, les soins n’ont lieu que dans les créneaux horaires scolaires et l’attente est longue. Même combine chez les apprentis opticiens.



Le boom des mutuelles santé low cost

Amaguiz (Groupama), Direct-assurance (Axa), IdMacif (Macif)… De plus en plus de Français n’hésitent plus à se tourner vers les complémentaires santé « discount ». Certes, à moindre coût, ces mutuelles couvrent également moins de risques et ne prennent pas en charge les frais dits « de confort » comme la chambre particulière ou les lentilles de contact. En dix ans, le prix des complémentaires santé a bondi de 50 %., atteignant en moyenne 600 € par an. « A garantie égale, on peut espérer économiser 15 % en souscrivant à une couverture santé low cost mieux adaptée », considère Stanislas Di Vittorio, fondateur du comparateur en ligne Assurland.
Selon lui, la meilleure mutuelle n’est pas celle qui rembourse le plus, mais celle qui répond le mieux au consommateur. « Avant même de comparer, il faut savoir ce dont on a besoin et éviter les prestations superflues. Si l’on ne porte pas de lunettes, il est inutile de souscrire à un contrat qui couvre l’optique au maximum, par exemple. Ensuite, il n’y a pas de secret, il faut éplucher et comparer les offres. »
Mais attention aux pièges : toujours demander le montant d’un remboursement, plutôt que le pourcentage. Sur les frais dentaires tellement mal couverts par la Sécu, par exemple, 400 pour cent de pas grand-chose, ça reste… pas grand-chose. Le site communautaire Opinion-assurances.fr permet aux assurés de partager leurs expériences, et ainsi d’éviter les arnaques


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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

L’éducation physique, parent pauvre de la rentrée scolaire

Le constat est amer pour le syndicat Snep-FSU, le sport à l’école est le cadet des soucis de l’Education nationale.


Le syndicat national de l’éducation physique Snep-FSU a présenté mardi lors d’une conférence de presse les résultats d’une « enquête flash de rentrée » portant sur plus de 1.600 réponses d’établissements. « C’est une opération-vérité qui confirme tout ce que l’on craignait », a dit Serge Chabrol, secrétaire général. L’enquête montre en effet que « l’alourdissement des effectifs » est cité par 55 % des établissements comme « facteur d’aggravation des conditions d’étude des élèves et de travail des enseignants », avec des conséquences en matière de sécurité.

Autre constat : la natation n’est plus enseignée dans « plus de 20 % des établissements », et « 38 % des établissements » ne mettent pas en place des groupes à effectifs réduits pour l’enseigner. Selon l’enquête, « 15 % des établissements seulement sont en situation "normale" » et « 6 % des établissements ont des horaires d’éducation physique et sportive non assurés ».

Seul un départ sur trois est remplacé
Cette situation est due au « recrutement très insuffisant : en éducation physique, de 2006 à 2010, on n’a recruté qu’un enseignant pour trois départs en retraite », a dit M. Chabrol. « Depuis 2004, ont été supprimés plus de 5.000 enseignants d’éducation physique et sportive, c’est-à-dire 13,5 % du corps », a-t-il déploré. « C’est la réalité du terrain, et là-dessus, se greffe l’expérimentation cours le matin, sport l’après-midi, qui fait dire au ministre Luc Chatel : “Vous voyez, on s’occupe de l’éducation physique" », a ironisé M. Chabrol. « Puisque le ministre semble découvrir que l’éducation physique favorise la réussite de l’élève, le Snep-FSU propose que chaque élève puisse en bénéficier, et pour cela il faut, comme première étape, augmenter les horaires en vue de les faire passer à trois heures en lycée et quatre heures pour toutes les classes du collège », a conclu Serge Chabrol. Interrogé, le ministère n’a pas souhaité réagir

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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Les troubles liés au travail en augmentation

Depuis dix ans, certaines pathologies liées au travail ont enregistré une forte "augmentation", selon un rapport publié mardi.

Le travail, quel qu'il soit peut induire des pathologies. De l'asthme à cause des poussières que l'on respire ou des troubles musculo-squelettiques à cause de sa posture au bureau. Cela n'est pas nouveau. Ce qui l'est en revanche, c'est l'augmentation inquiétante des problèmes psychosociaux depuis 10 ans. Le dernier rapport l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) publié mardi indique ainsi que la dépression, le stress ou les violences chez les salariés sont en « constante augmentation » que ce soit chez les hommes ou chez les femmes. Parmi les secteurs touchés, on retrouve principalement les métiers du tertiaire mais ce ne sont pas les seuls.

« Dans le secteur des industries manufacturières, les pathologies les plus souvent enregistrées entre 2001 et 2009 sont les maladies de l’appareil respiratoire (34,7 %). Mais cette part est en nette diminution (44 % en 2001 contre 24 % en 2009) (…). Les tumeurs et les troubles mentaux ont eux fortement augmenté. Le nombre de tumeurs enregistrées au sein de la base nationale est passé de 95 en 2001 à 274 en 2009 » note ainsi le rapport de l'Anses.

Les pathologies du système respiratoire premières
Même chose pour les secteurs des commerces ainsi que de la réparation automobile et d'articles domestiques où les troubles mentaux sont « en forte augmentation ». A contrario, les maladies de peau qui représentaient 21% des troubles ont largement diminué. D'un point de vu général, les troubles musculo-squelettiques, qui constituent plus de 80% des maladies professionnelles, sont également en augmentation dans l'ensemble des secteurs. Les pathologies professionnelles recensées concernent en premier lieu les maladies de l'appareil respiratoire (24%), notamment les problèmes liés à la respiration de particules d'amiante ou à l'asthme professionnel.

Mais les risques psychosociaux se hissent désormais en seconde position (22%), devant les maladies de la peau (17%) et les troubles musculo-squelettiques (16%). L'Anses note qu'il est difficile « de faire la part des choses » entre une augmentation réelle et une prise de consciences des salariés qui consultent plus mais cette augmentation n'est certainement pas anodine

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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Quand la pause clope est déduite du temps de travail


Le pointage pour aller fumer se pratique déjà ponctuellement en France et fait polémique en Belgique où il est en passe d'être généralisé.

Faut-il rattraper derrière son bureau le temps passé à fumer dehors? La question fait débat en France où quelques entreprises et collectivités ont adopté cette mesure. En général, elles ne s'en vantent pas trop. Selon nos informations, la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) de Paris aurait adopté une telle règle dans plusieurs de ses centres. Les salariés qui vont fumer doivent débadger quand ils sortent de l'immeuble et rebadger quand ils regagnent leur bureau.

Cette mesure concerne depuis lundi tous les fonctionnaires de la région wallone pour qui le temps de pause cigarette est décompté du temps de travail. «La règle, c'est que quand on sort ou qu'on rentre du bâtiment, on s'enregistre à la pointeuse», a annoncé lundi le porte-parole de l'administration régionale wallonne, Hugo Poliart. Cette mesure, qui concerne 10.000 personnes, fait débat en Belgique. «C'est une stigmatisation des fumeurs, commente Xavier Lorent, un responsable du syndicat chrétien CSC. Va-t-on, demain, inquiéter quelqu'un qui prend quelques minutes pour une pause café ou qui se rend aux toilettes?».

80 minutes par jour hors de son bureau
Pour l'instant, aucune mesure ni aucune généralisation ne sont prévues en France. «Je ne suis pas choqué par ce débat que j'encourage, explique le Professeur Betrand Dautzenberg, le président de l'Office français de prévention du tabagisme (OFT). Cela doit se faire entreprise par entreprise sans marginaliser les fumeurs: celui qui sort acheter son journal ou prendre le soleil doit également débadger».

L'OFT a réalisé une étude en 2008 qui souligne qu'un fumeur de plus de 20 cigarettes par jour peut passer quotidiennement 80 minutes hors de son bureau pour ses pauses cigarette successives.

Cette étude souligne également que le temps consacré à la cigarette a augmenté depuis l'interdiction de fumer dans les locaux qui contraint les salariés à prendre l'ascenseur et à sortir devant leur entreprise. «Ce type de mesure dénormalise le tabagisme, explique le Professeur Bertrand Dautzenberg. Souvent, l'attitude du chef est différente vis-à-vis de la pause cigarette de son équipe s'il est lui-même fumeur ou non. Ce système de mesure du temps de travail met fin à la complaisance de la hiérarchie».

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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Pour manger moins, utilisez de grandes fourchettes

Le Point.fr - Publié le 03/10/2011 à 20:10 - Modifié le 03/10/2011 à 20:14
La taille du couvert influerait sur notre alimentation, d'après une étude américaine.

Pour manger plus, utilisez de grandes assiettes. Pour manger moins, les chercheurs de l'université de l'Utah semblent avoir trouvé une piste intéressante : se servir de grandes fourchettes. D'après cette étude très sérieuse publiée dans le Journal of consumer research, la taille du couvert de gauche jouerait psychologiquement sur notre alimentation.

Le principe est élémentaire : plus les fourchettes sont grandes, plus les bouchées sont grosses, plus l'impression de satiété est rapide. "La bouchée devient le moyen par lequel les clients peuvent atteindre leur but : celui d'être rassasié. La petite fourchette donne l'impression de ne pas faire de progrès et du coup, les clients consomment plus. Ce n'est pas le cas avec de grandes fourchettes : les assiettes se vident plus vite et donnent l'impression que la saturation en nourriture est atteinte", expliquent les chercheurs.

L'expérience a été menée dans un restaurant italien très prisé du sud-ouest des États-Unis deux jours durant. Deux types de fourchettes étaient disposées à chaque table : les premières pouvant contenir 20 % de nourriture de plus que les autres. Et le résultat est probant : les clients ayant utilisé les ustensiles de grande taille ont laissé deux fois plus de restes. Un constat qui pourrait donner des idées aux diététiciens dans la lutte contre l'obésité...
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par angelito94 »

angelito94 a écrit :Exercice 3 (deuxième série) : Synonymes.

Proposition de correction :


1) Citez au moins 1 synonyme des mots suivants :

a)Hygiène : assainissement, désinfection, prophylaxie, propreté, SOIN

b)Prévention : PROPHYLAXIE... dans un sens très large on aurait pu citer précaution.

c)Protection : là il y a beaucoup de synonyme la difficulté était de choisir ceux en rapport avec le sanitaire et sociale : Sécurité, Soutien, Couverture sociale, préservation, IMMUNISATION, assistance (assistance sociale).

d)Précarité : Insécurité, VULNÉRABILITÉ, fragilité, instabilité...

2)Intégrez chaque synonyme dans une phrase de votre choix sur le thème de la prévention et la protection sociale. Rédaction libre.

Ici vous aviez deux solutions : Faire une phrase pour chaque synonyme ou faire un texte de 4 lignes maximum.

Voici ma Proposition :

La protection sociale à pour but de pallier à la vulnérabilité des individus sensibles aux risques sociaux , à travers plusieurs outils dont elle facilite l’accès tel que l'assistance sociale, la prophylaxie et le soin.

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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par angelito94 »

angelito94 a écrit :Exercice 2 (deuxième série) :

"L'hygiène de vie est l'ensemble des mesures destinées à préserver et à promouvoir la santé."

1) Commentez cette affirmation à l'aide d'exemples , dont l'un concernera la "bonne hygiène de vie", l'autre la "mauvaise hygiène de vie", vous terminerez en donnant votre avis sur cette phrase.
Rédaction structurée 25 lignes maximum.
Proposition de correction :

Brouillon :

Réflexion sur l’énoncé et la structure de ma réponse:

- Je dois commenter une définition d'hygiène de vie qui est dépourvu de contexte (car pas de texte ni de document à l'appui)

-Dans la question on me parle de "bonne" et "mauvaise" hygiène de vie, sa oriente déjà mon commentaire vers le sens de cette phrase.

-On me donne déjà une partie du plan dans la question :
1er paragraphe je dois dire quelque chose par rapport à la phrase et à la "bonne" hygiène de vie (c'est certainement une comparaison qu'on me demande je dois faire un lien en interprétant d'une manière personnel )

2ème paragraphe je dois dire quelque chose par rapport à la phrase et la "mauvaise" hygiène de vie (pareil vu que c'est un commentaire je dois faire des liens entre les deux comme par exemple une comparaison etc..)

En conclusion : je dois donner mon avis sur la phrase qu'est ce que je pense de cette définition avec le bilan de mon développement ?

- Par contre je suis libre pour mon introduction.

Réflexion sur les mots clefs :

Hygiène : Règles nécessaires au maintient de la santé et de la propreté.

de vie : Donc des règles nécessaires tout au long de notre vie.

-Donc si hygiène de vie c'est positif pourquoi on me demande de parler d'une "bonne" hygiène de vie ? c'est un pléonasme ? (comme monter en haut)

-Ah non c'est sûrement que hygiène de vie peut avoir plusieurs sens selon le contexte et l'auteur.

-Conclusion ici la définition d'hygiène de vie correspond à la "bonne hygiène de vie"

donc dans mon 1er paragraphe je parlerai des similitudes entre "bonne" hygiène de vie et la définition donnée.

"mauvaise" hygiène de vie" : J'en ai déjà entendu parlé sa veut dire quand quelqu'un prend des habitudes de vie avec des répercussions négatives pour sa santé , sa vie sociale , son environnement.

Le rapport avec la phrase : On dirait que c'est l'inverse .

Donc en 2ème paragraphe je ferrai les différences entre les deux.

Enfin pour mon introduction je décide d'expliquer la définition et d'annoncer le plan.
(L'explication de phrase fait parti du travail du commentaire vous pouvez l'intégrer en intro par exemple)
et en conclusion et bien je donnerai mon avis ^^ (quel perspicacité).

Voici ma proposition de rédaction :

Dans le langage courant le terme hygiène de vie à une définition neutre qui s'assimile d'avantage au terme d"habitude de vie" plus qu'à la définition de prévention sanitaire citée dans la phrase. Cette définition vise un idéal et s'assimile pour ma part à la bonne hygiène de vie, tandis qu'elle contredit totalement la mauvaise hygiène de vie.

Les mesures destinées à préserver et à promouvoir la santé, sont des habitudes de vie tel que de manger 5 fruits et légumes par jour, de faire du sport ou encore d'avoir un rythme de sommeil régulier.Or ce sont des automatismes à visé positive dans le but d'un bien être physique, psychique et social pour soit et son entourage, ce qui revient à la bonne hygiène de vie, à la prévention, l'auteur de la phrase à donc définit le côté optimiste de l'hygiène de vie.

Mais loin d'être le reflet de la réalité, l'hygiène de vie n'est pas une constante idéal.

Effectivement au quotidien, on a tous nos "vilains" défauts qui défavorisent notre santé et celle de notre environnement, tel que le tabagisme, la sédentarité, ou pour d'autre le surmenage.Ces habitudes s'oppose totalement à la définition donnée et pourtant ils font parti de l'hygiène de vie de certains, et on pourrait les qualifier de "mauvaise" hygiène de vie.

Cette définition d'hygiène de vie est donc réductrice et s'applique certainement à un contexte bien précis loin de la réalité et du quotidien de chacun. C'est un terme à plusieurs sens, et ici il est synonyme de "bonne" hygiène de vie. La question se pose, est ce que le soin de soit est une récurrence comportementale ou le plaisir de quelques instants ?

Voilà dans ma rédaction vous retrouvez bien tout les caractéristiques du commentaire :
- L'explication du sujet
- La mise en relation (ici ordonné par l'énoncé avec les bonne et mauvaise hygiène de vie)
- l'interprétation personnelle de la phrase
- L’évaluation ( j'aime ? j'aime pas ? bof ? incomplet ? je suis d'accord ?)
- La structure (introduction développement et conclusion)
- L'ouverture

Voilà je vous ai tout coloré afin que vous puissiez tout retrouver !

Durant les exercices de commentaire je vous conseille de faire comme je viens de vous le faire ici de retrouver toutes les caractéristiques comme j'ai fait afin de vous assurer que vous avez bien fait un "commentaire" et pas une argumentation ou seulement une explication (qui s'intègre dans le commentaire) ou pire un Hors sujet. J’espère que mes techniques vous aident j'essai vraiment de vous écrire tout ce que je "fais" dans ma tête lors des exercices.

Bon courage :D
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Message par debella »

Super résume ! Chapeau ! :clin:
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Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

Nord : Une aiguille dans une boîte de conserve

Une femme a découvert l'aiguille d'une seringue dans une boîte de conserve de haricots verts, mardi à Lomme, dans le Nord.


La boîte de conserve de haricots verts était de la marque Carrefour

Des haricots verts extra fins. Alors qu'elle préparait le déjeuner de sa fillette de deux ans, une mère de famille habitant Lomme, dans le Nord, a fait une étrange découverte. D'après des informations de La Voix du Nord, elle s'apprêtait à verser le contenu d'une boîte de conserve de haricots verts dans une poêle quand elle a aperçu une aiguille de seringue au fond de la boîte.
"Ce n'est pas un simple bout de bois"
Et tandis que cette boîte de haricots verts était commercialisée sous la marque Carrefour, le groupe n'a pas souhaité commenté cette affaire. Une enquête interne a toutefois été ouverte par le service « qualité » de Carrefour.
« C'est quand même une aiguille, ce n'est pas un simple bout de bois, c'est lamentable ! », a déclaré la mère de famille au quotidien du Nord avant d'expliquer que le service consommateurs de la marque lui a « demandé un tas de numéro figurant sur la boîte ainsi que la date limite de consommation ». Et de s'exclamer : « Maintenant, je dois leur renvoyer la boîte et la seringue, à mes frais ! Ils m'ont juste dit que j'aillais ensuite être dédommagée ».
Il y a quelques jours, une habitante de Bihorel, près de Rouen, a elle aussi fait une étrange découverte dans une boîte de haricots verts. Elle y a en effet trouvé le cadavre d'une souris mesurant une dizaine de centimètres. S'il est recommandé de regarder à droite et à gauche avant de traverser une rue, sans doute faut-il désormais vérifier le fond d'une boîte de conserve avant de la cuisiner.

France soir
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Le cancérologue Victor Izraël candidat à la présidentielle

PARIS (Reuters) - Le cancérologue Victor Izraël a décidé de se présenter à l'élection présidentielle de 2012 en France pour relancer le plan Cancer, insuffisant à ses yeux pour lutter contre la progression de la maladie.

"J'ai consacré toute ma vie à combattre le cancer, cette candidature se situe dans la continuité de mon action", déclare Victor Izraël, chef de service à l'hôpital Tenon à Paris et vice-président sortant de l'Institut national du cancer, dans Le Parisien de mercredi.

"Le plan Cancer a eu des effets réellement bénéfiques mais les mesures essentielles n'ont pas été appliquées", ajoute le médecin, qui se dit "ni de droite, ni de gauche."

"Depuis 2003, le nombre de nouveaux cas annuels a augmenté de 14% et les chimiothérapies de 24%", ajoute-t-il. "Dans le même temps, le nombre de cancérologues a diminué de 30%".

La point
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Les sages-femmes dans la rue pour défendre leur profession

Derrière les banderoles "Une femme = une sage-femme", "sages-femmes mal menées, bébé en danger", elles ont marché de Montparnasse jusqu'au ministère de la Santé pour faire pression sur les négociations en cours.

Une délégation a été reçue, et trois dossiers évoqués: une formation autonome à l'université, la création d'une filière physiologique dans la fonction publique hospitalière et le repositionnement des sages-femmes au centre du dispositif périnatal.

"C'est dans l'intérêt des femmes que l'on se bat. Evidemment il y a des revendications salariales mais la revendication principale est vis-à-vis des femmes. Rendez-leur leur grossesse", a expliqué Annie-Claude Ottan, représentante de l'intersyndicale réunissant sages-femmes hospitalières et libérales.

Mme Ottan a affirmé qu'"avec la fermeture des maternités de proximité, on concentre dans de gros établissements les grossesses à risque et les grossesses normales". "Il y a une standardisation, or la majorité des femmes n'en veulent pas", a-t-elle dit, déplorant par ailleurs un "problème de visibilité" de la profession.

Côté usagers, on déplore une "dégradation" de la qualité d'accouchement et du suivi post-natal.

"On se mobilise pour défendre nos conditions de grossesse et pour la liberté de choisir le lieu et les conditions d'accouchement", explique Sabrina Ben Brahim, membre du Ciane (collectif d'usagers).

Actuellement près de 20.000 sages-femmes, formées à bac + 5, exercent en France --leur nombre a quasiment doublé entre 1990 et 2010--, soit une proportion de 57 sages-femmes pour 100.000 femmes, en-deçà de la moyenne de l'OCDE (72 pour 100.000).

Après l'élargissement de leurs compétences (suivi gynécologique de prévention et consultation de contraception), elles réclament donc des salaires en conséquence, ainsi qu'une revalorisation de la cotation de leurs actes, faisant valoir qu'elles exercent une profession médicale et disposent d'un droit de prescription.

Outre une hausse de leurs effectifs, les sages-femmes exigent également d'être les professionnelles de premier recours pour les femmes en bonne santé, les grossesses pathologiques revenant aux médecins, comme le préconise la Cour des comptes.

"Il faut répartir les compétences de chacun de manière plus efficace, cela répondrait à l'ensemble des besoins et cela à un meilleur coût", dit Elisabeth Tarraga, secrétaire générale de l'Organisation nationale syndicats sages-femmes (ONSSF). "On veut être des collaborateurs, pas des petites mains des médecins".

Elles revendiquent pour cela la revalorisation de leur statut à l'hôpital avec la création d'une filière maïeutique spécifique.

Les sages-femmes libérales (environ 3.000) souhaitent par ailleurs "prendre toute leur place dans le suivi obstétrical et gynécologique des femmes en bonne santé" et défendent "une continuité dans le suivi: du pré au post-natal" et donc la possibilité d'accoucher les femmes qu'elles suivent.

"Nous demandons un nettoyage de la loi qui nous permette d'exercer notre mission sans avoir en permanence des contraintes du style +vous avez le droit de faire mais pas le droit de prescrire+", résume Jacqueline Lavillonnière, présidente de l'Union nationale et syndicale des sages-femmes (UNSSF).

La prochaine séance de négociations avec le ministère est fixée au 7 novembre.

Liberation
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Malformations fœtales: le rôle de l'alimentation maternelle

Une alimentation équilibrée de la mère dès avant la conception réduirait les risques d'avoir un bébé présentant un spina bifida ou un bec-de-lièvre.

On n'en finira jamais de vanter les bienfaits d'une alimentation équilibrée, même si cela peut pa­raître - à tort - une sorte de lapalissade. Aux bénéfices classiques mis au compte d'un régime sain, on peut ajouter sans doute la réduction du risque de certaines malformations chez les nouveau-nés de femmes correctement nourries avant la conception. C'est ce que viennent d'affirmer cette semaine, sur le site de la revue Archives of Pediatrics , des scientifiques américains qui ont comparé le régime alimentaire avant la grossesse de mamans dont les bébés étaient nés avec unspina bifida (malformation de certaines vertèbres) ou avec une fente labio-palatine (bec-de-lièvre) et d'autres ayant accouché d'un nouveau-né en bonne santé. On sait depuis quelques années que la prescription d'acide folique aux futures mamans réduit le risque de naissance d'un bébé souffrant d'un spina bifida. Mais une bonne alimentation exerce-t-elle aussi un effet protecteur contre le risque de malformation, qui est la hantise des futures mères ?

Les bienfaits du régime méditerranéen
Pour répondre à cette question, l'équipe de Suzan Carmichael, de l'Université de Stanford (États-Unis), a utilisé des données déjà recueillies pour «l'étude nationale des malformations congénitales». Dans ce fichier, l'alimentation de femmes ayant eu un bébé présentant l'une de ces deux malformations dans dix États américains, entre 1997 et 2005, a été patiemment analysée et comparée avec celle de «témoins».

Les chercheurs ont développé deux indices. Le premier est le «score méditerranéen, ou MDS», le second est l'«index de qualité alimentaire, ou DQI». «Nous avons ainsi pu montrer que l'augmentation de la qualité alimentaire évaluée par l'un ou l'autre de ces index est associée à une réduction des deux malformations étudiées», affirment les auteurs de l'étude. Comment manger correctement ? Le régime méditerranéen a la faveur des chercheurs, riche en légumes, en huile d'olive, pauvre en matières grasses animales, en sucres rapides, etc.

En 2007, une équipe canadienne a démontré que les jeunes femmes désireuses d'être enceintes et bénéficiant d'une alimentation enrichie en vitamine B9 (dite acide folique, en raison de son abondance dans les légumes verts à feuilles) divisaient par deux leur risque d'enfanter un bébé atteint d'une anencéphalie (absence de cerveau) ou d'un spina bifida pouvant conduire à un handicap sévère.

Pour aboutir à cette conclusion, les chercheurs avaient comparé, dans sept provinces canadiennes, le nombre de naissances de bébés affligés d'un spina bifida avant et après que cette supplémentation dans les céréales eut été rendue obligatoire (en 1998). Ils ont calculé que le nombre d'anomalies était passé de 1,59 pour 1000 naissances avant 1998 à 0,86 pour 1000 après cette date. Sans doute faut-il désormais recommander aussi aux futures mères d'avoir une alimentation équilibrée avant de démarrer une grossesse.

Le figaro
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Re: Actualités concours 2012

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Une greffe d'utérus prometteuse

Derya Sert, qui se repose dans un hôpital près d'Antalya (sud de la Turquie), est la première femme au monde à avoir reçu une greffe d'utérus d'une donneuse décédée, une opération qui pourrait redonner espoir à des milliers de femmes incapables de porter un enfant.

Les médecins de l'hôpital universitaire Akdeniz ont effectué avec succès cette transplantation le 9 août sur la jeune femme de 21 ans, qui est née sans utérus comme environ un femme sur 5000 dans le monde. Une femme peut vivre sans utérus, mais seule une greffe peut lui permettre d'avoir une grossesse.

Plus de chances de réussite qu'avec une donneuse vivante

Il s'agit de la deuxième transplantation d'utérus au monde, après une première tentative en Arabie saoudite, en 2000. Elle avait été menée à partir d'une donneuse vivante, mais avait échoué après 99 jours. Les médecins avaient dû retirer la greffe. "C'était un handicap d'avoir affaire à une donneuse vivante", explique le chirurgien Ömer Özkan, qui fait partie de l'équipe de huit médecins et sept autres soignants en charge de cette opération. "Lors de cette opération (en Arabie saoudite), la veine était trop courte pour l'anastomose (jonction) et l'utérus n'était pas très bien assisté", explique la gynécologue Münire Erman Akar, de la même équipe.

Les médecins turcs pensent qu'ils ont réussi à résoudre ce type de problèmes. Travaillant sur une donneuse décédée, ils ont pu prélever plus de tissus autour de l'utérus, et des vaisseaux plus longs. Les médicaments immunosuppresseurs administrés pour prévenir un rejet ont par ailleurs évolué ces dernières années, ont précisé les médecins.

L'équipe médicale reste cependant prudente. "L'opération s'est bien déroulée... Mais nous pourrons parler de succès lorsqu'elle aura son enfant", estime le Dr Özkan. "Pour le moment, nous sommes satisfaits de constater que le tissu est vivant" et qu'il n'y a pas de rejet. Selon lui, il faut attendre six mois au moins avant de confier la patiente aux médecins qui implanteront dans le nouvel utérus des embryons appartenant à la jeune femme et à son mari. La jeune opérée a déjà commencé à avoir ses règles, un signe important que son utérus fonctionne, et les examens échographiques sont bons.

La greffe retirée après la grossesse

D'autres difficultés sont à prévoir pendant la grossesse. "Il y a de nombreux risques, tels que la formation d'anomalies congénitales à cause des immunosuppresseurs, et aussi des risques de travail avant terme, ou de retard de croissance intra utérine", explique le Dr Akar.

L'équipe médicale prévoit ensuite de retirer cette greffe d'utérus, lorsque Sert aura eu son bébé, afin de prévenir un rejet. "En fait cela dépend de la patiente, mais je préfèrerais retirer la greffe," déclare le Dr Özkan, sauf si la famille souhaite un deuxième enfant, ce qui serait possible en conservant l'utérus qui a été implanté.

Rares sont les équipes médicales qui travaillent sur l'implantation d'utérus à travers le monde. A part la Turquie, c'est notamment le cas aux Etats-Unis et en Suède, où une équipe médicale envisage de greffer l'utérus d'une mère sur sa fille.

Le figaro
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par debella »

LE CLONAGE

Un clone est un individu génétiquement identique a l’autre, mais d’age different.
Depuis la naissance de Dolly (1996) on appelle clone, un animal crée par transfert d’un noyau d’une cellule dans un ovule vidé de noyau.
Clone en Grec = Klon : Petite branche/jeune pousse
Les vrais jumeaux : Clones naturels
Les plantes qui se reproduisent par bouturage : clones.
Une cellule qui se reproduit et se divise en 2 cellule filles identiques : clone.

LES DIFFERENTS TYPES DE CLONAGE
- Clonage reproductif : Vise a donner naissance a un individu génétiquement identique a un autre.
- Clonage thérapeutique (état de projet) Consiste a cloner les cellules d’un patient : Embryon.
Utilisation de cellule de l’embryon pour recréer des cellules, tissus/ organes pour saoigner le patient

APPLICATION DU CLONAGE
- Clonage reproductif animal :
Recherche sur le developpement de l’embryon, ses déréglements, les conditions d’utilisation des cellules souches dans 1 but thérapeutique.
Sauvegarde des especes en voie de disparition
Elevage : Meilleurs reproducteur males, qualité de viande, lait …

- Clonage thérapeutique :
Recherche sur les cellules souches
TTT des maladies dégénératives, greffe d’organes

- Clonage reproductif humain :
Quête d’immortalité
Couple homo souhaitant un enfant sans aide d’un tiers
Parent voulant reproduire un enfant mort
Couple porteur d’une maladie génétique rare qui risquent de le transmettre a leurs enfants
Couples souffrant de stérilité incurable

LEGISLATION :
Clonage reproductif n’est explicitement autorisé dans certains pays.
Loi de 2004, interdit le clonage en France
Clonage thérapeutique : Variable : Autoriser en Angleterre et Belgique

DATES :
- 1979, premiere tentative de clonage humain
- 1996 Naissance de Dolly ( brebis clonée a partir d’une cellule de glande mammaire)
- 1999 : Nouvel essai sur l’homme
- 2004 loi relative de Bioéthique :
Clonage reproductif = crime contre l’espece humaine
Clonage thérapeutique : interdit = délit
- 2008 : Obtention des 1er blastocytes humains


Je sais plus si je t'ai remercier Sixela pour les lien ? En tout cas MERCI :clin:
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