Culture Générale
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Re: Actualités concours 2012
L'UMP pour l'accélération du déremboursement des médicaments inefficaces
Je mets pas l'article parce que c'est du vue et revue!!
C'est à propos des médicaments remboursés à 15% pour le moment....
Le point
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C'est à propos des médicaments remboursés à 15% pour le moment....
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Re: Actualités concours 2012
Prime de 3,50 euros par salarié : une «aberration» concède le PDG de Sécuritas
Une «aberration», mais conforme à la loi. Voilà comment le PDG de Sécuritas France, Michel Mathieu, a qualifié lundi le versement envisagé d'une prime de 3,50 euros aux quelque 20 000 salariés de l'entreprise.
«On a bien conscience qu'on est face à une vrai difficulté, posée à la fois par la loi et la situation de Sécuritas où nous avons une augmentation de dividende extrêmement faible, mais qui déclenche cependant l'obligation de négocier», a expliqué Michel Mathieu, PDG de Sécuritas France, après un entretien avec le Ministre du Travail, Xavier Bertrand, qui s'est ému de la faiblesse de la prime proposée.
«On a un nombre de salariés très important ce qui fait que quand on divise ce dividende par les 20 000 salariés de l'entreprise, on arrive à une aberration», a reconnu Michel Mathieu.
«On peut difficilement faire plus», assure le patron de Sécuritas France
En juillet dernier, le gouvernement a décidé que la négociation de la prime était obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés ayant versé en 2011 des dividendes 2010 en augmentation par rapport aux deux derniers exercices.
Le suédois Sécuritas, leader européen des services de sécurité, est donc contraint de verser «une prime de partage des profits» en France. Aucun montant minimum n'est prévu mais la circulaire dit «qu'il ne saurait être purement symbolique».
«On a une loi et j'essaie de trouver une solution pour l'appliquer au mieux. Là, on donne la totalité de l'augmentation de dividende, on peut difficilement faire plus», a expliqué Michel Mathieu. Le résultat de Sécuritas France sera divisé par deux cette année, les coûts de production ont augmenté de 4%, et les prix uniquement de 2% à cause de la crise, a-t-il dit pour justifier la faiblesse de la prime.
«Dérisoire et ridicule» pour Xavier Bertrand
Lundi matin sur RTL, Xavier Bertrand avait qualifié le versement de cette prime de «ridicule et dérisoire», et assuré que s'il «était salarié» de Sécuritas, il «la refuserait». Au cours de son entretien avec le ministre, Michel Mathieu a évoqué d'autres possibilités que le versement de cette prime comme la participation ou l'actionnariat salarié.
Pour Jean-Pierre Christophe, délégué syndical central CFE-CGC chez Sécuritas France, la prime proposée est «un marché de dupes». Son syndicat a d'ailleurs refusé de participer à la dernière réunion de négociation. La semaine dernière Xavier Bertrand avait reconnu que les montants versés étaient très variables selon les entreprises, entre 150 et 600 euros.
Une «aberration», mais conforme à la loi. Voilà comment le PDG de Sécuritas France, Michel Mathieu, a qualifié lundi le versement envisagé d'une prime de 3,50 euros aux quelque 20 000 salariés de l'entreprise.
«On a bien conscience qu'on est face à une vrai difficulté, posée à la fois par la loi et la situation de Sécuritas où nous avons une augmentation de dividende extrêmement faible, mais qui déclenche cependant l'obligation de négocier», a expliqué Michel Mathieu, PDG de Sécuritas France, après un entretien avec le Ministre du Travail, Xavier Bertrand, qui s'est ému de la faiblesse de la prime proposée.
«On a un nombre de salariés très important ce qui fait que quand on divise ce dividende par les 20 000 salariés de l'entreprise, on arrive à une aberration», a reconnu Michel Mathieu.
«On peut difficilement faire plus», assure le patron de Sécuritas France
En juillet dernier, le gouvernement a décidé que la négociation de la prime était obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés ayant versé en 2011 des dividendes 2010 en augmentation par rapport aux deux derniers exercices.
Le suédois Sécuritas, leader européen des services de sécurité, est donc contraint de verser «une prime de partage des profits» en France. Aucun montant minimum n'est prévu mais la circulaire dit «qu'il ne saurait être purement symbolique».
«On a une loi et j'essaie de trouver une solution pour l'appliquer au mieux. Là, on donne la totalité de l'augmentation de dividende, on peut difficilement faire plus», a expliqué Michel Mathieu. Le résultat de Sécuritas France sera divisé par deux cette année, les coûts de production ont augmenté de 4%, et les prix uniquement de 2% à cause de la crise, a-t-il dit pour justifier la faiblesse de la prime.
«Dérisoire et ridicule» pour Xavier Bertrand
Lundi matin sur RTL, Xavier Bertrand avait qualifié le versement de cette prime de «ridicule et dérisoire», et assuré que s'il «était salarié» de Sécuritas, il «la refuserait». Au cours de son entretien avec le ministre, Michel Mathieu a évoqué d'autres possibilités que le versement de cette prime comme la participation ou l'actionnariat salarié.
Pour Jean-Pierre Christophe, délégué syndical central CFE-CGC chez Sécuritas France, la prime proposée est «un marché de dupes». Son syndicat a d'ailleurs refusé de participer à la dernière réunion de négociation. La semaine dernière Xavier Bertrand avait reconnu que les montants versés étaient très variables selon les entreprises, entre 150 et 600 euros.
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Re: Actualités concours 2012
Air France : préavis de grève d'hôtesses et stewards pour la Toussaint
Menace sur le transport aérien, pendant le week-end de la Toussaint : deux syndicats d'hôtesses et de stewards d'Air France ont annoncé lundi avoir déposé un préavis de grève du 29 octobre au 2 novembre, dénonçant une «précarisation» de leur profession.
Dans un communiqué, le SNPNC-FO et l'Unsa, deux des principaux syndicats représentant le personnel navigant commercial (PNC, environ 15 000 salariés), se disent «contraints de déposer un préavis de grève» pendant ces vacances qui ont lieu dans toutes les académies du 22 octobre au 3 novembre.
Le mouvement concernera «tous les vols au départ des bases d'Orly, de Roissy et de Marseille»
Ils dénoncent notamment «la diminution des compositions d'équipage», c'est-à-dire des réductions d'effectifs, ainsi qu'une «dégradation des fonctions sécurité, sûreté et secourisme du métier». «On ne peut pas assurer la sécurité de la même façon quand il y a deux ou trois PNC en moins», assure Fatiha Aggoune-Schneider (SNPNC-FO), dénonçant également un «alourdissement des tâches commerciales».
Les syndicats indiquent que le mouvement concernera «tous les vols au départ des bases d'Orly, de Roissy et de Marseille». Le dernier gros conflit dû à une grève des PNC remonte aux vacances de la Toussaint de 2007, où le trafic avait été fortement perturbé pendant cinq jours.
En juillet dernier, sept syndicats d'hôtesses et de stewards avaient déposé un préavis de quatre jours du 29 juillet au 1er août, laissant planer la menace de nombreuses annulations lors de ce week-end très chargé. Ils avaient finalement mis fin à leurs menaces quelques jours avant cette date, suite à des négociations avec la direction. Celles-ci portaient notamment sur la suppression de PNC à bord de certains vols moyens courriers.
LeParisien.fr
Menace sur le transport aérien, pendant le week-end de la Toussaint : deux syndicats d'hôtesses et de stewards d'Air France ont annoncé lundi avoir déposé un préavis de grève du 29 octobre au 2 novembre, dénonçant une «précarisation» de leur profession.
Dans un communiqué, le SNPNC-FO et l'Unsa, deux des principaux syndicats représentant le personnel navigant commercial (PNC, environ 15 000 salariés), se disent «contraints de déposer un préavis de grève» pendant ces vacances qui ont lieu dans toutes les académies du 22 octobre au 3 novembre.
Le mouvement concernera «tous les vols au départ des bases d'Orly, de Roissy et de Marseille»
Ils dénoncent notamment «la diminution des compositions d'équipage», c'est-à-dire des réductions d'effectifs, ainsi qu'une «dégradation des fonctions sécurité, sûreté et secourisme du métier». «On ne peut pas assurer la sécurité de la même façon quand il y a deux ou trois PNC en moins», assure Fatiha Aggoune-Schneider (SNPNC-FO), dénonçant également un «alourdissement des tâches commerciales».
Les syndicats indiquent que le mouvement concernera «tous les vols au départ des bases d'Orly, de Roissy et de Marseille». Le dernier gros conflit dû à une grève des PNC remonte aux vacances de la Toussaint de 2007, où le trafic avait été fortement perturbé pendant cinq jours.
En juillet dernier, sept syndicats d'hôtesses et de stewards avaient déposé un préavis de quatre jours du 29 juillet au 1er août, laissant planer la menace de nombreuses annulations lors de ce week-end très chargé. Ils avaient finalement mis fin à leurs menaces quelques jours avant cette date, suite à des négociations avec la direction. Celles-ci portaient notamment sur la suppression de PNC à bord de certains vols moyens courriers.
LeParisien.fr
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Re: Actualités concours 2012
Paris : des box à vélos sur le trottoir
Et voici le parking à vélos… couvert! Alors que les associations de cyclistes ne cessent de se plaindre du manque de places de stationnement pour les bicyclettes, la Ville a décidé de tester la Vélobox : une sorte d’abribus version deux-roues dans lequel les cyclistes peuvent accrocher leur engin. Ce nouveau mobilier urbain est installé à quelques mètres de la Maison du vélo, boulevard Bourdon (IVe).
Un deux-roues peut être accroché dans chaque box. Grâce à ce système, les vols sont plus difficiles et les vélos protégés en cas de pluie… Fini la selle mouillée à essuyer! A terme, une prise devrait être installée pour permettre la recharge des deux-roues électriques. La Vélobox fait partie des quarante projets de mobilier urbain retenus par la Ville pour être testés par les Parisiens. La capitale n’est pas la première à craquer pour la Vélobox : Aix a aussi décidé d’en installer plusieurs. Là-bas, le système est encore plus sécurisé : les box sont carrément fermés.
Le Parisien
Et voici le parking à vélos… couvert! Alors que les associations de cyclistes ne cessent de se plaindre du manque de places de stationnement pour les bicyclettes, la Ville a décidé de tester la Vélobox : une sorte d’abribus version deux-roues dans lequel les cyclistes peuvent accrocher leur engin. Ce nouveau mobilier urbain est installé à quelques mètres de la Maison du vélo, boulevard Bourdon (IVe).
Un deux-roues peut être accroché dans chaque box. Grâce à ce système, les vols sont plus difficiles et les vélos protégés en cas de pluie… Fini la selle mouillée à essuyer! A terme, une prise devrait être installée pour permettre la recharge des deux-roues électriques. La Vélobox fait partie des quarante projets de mobilier urbain retenus par la Ville pour être testés par les Parisiens. La capitale n’est pas la première à craquer pour la Vélobox : Aix a aussi décidé d’en installer plusieurs. Là-bas, le système est encore plus sécurisé : les box sont carrément fermés.
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Re: Actualités concours 2012
Seine-Saint-Denis : L'accueil des mineurs isolés va reprendre
Le conseil général de Seine-Saint-Denis a annoncé, dimanche, reprendre dès lundi l'accueil des mineurs isolés étrangers (MIE) arrivant dans le département
Le bras de fer durait depuis un peu plus d'un mois. Le premier septembre dernier, le département de la Seine-Saint-Denis décidait de ne plus accueillir de MIE, estimant qu'il « n'est plus en situation de les accueillir dignement. » Dès lors, le conseil général bataillait ferme avec l'État pour parvenir à un accord.
L'Assemblée des départements de France soutenait le conseil général de Seine-Saint-Denis depuis le début du bras de fer. Le 5 octobre dernier, Claudy Lebreton, président de l'ADF accompagné de Claude Bartolone, avaient été reçus par le Garde des Sceaux, Michel Mercier. À cette occasion, le président de l'ADF n'avait pas hésité à rappeler le pouvoir à l'ordre : « la question des mineurs étrangers isolés est avant tout un sujet lié à l’immigration et qu’à ce titre, le gouvernement ne saurait s’exonérer de ses responsabilités ». Lui et Claude Bartolone ont été entendus.
943 mineurs étrangers isolés confiés
Dimanche, le ministère de la Justice a « officialisé l'accord » d'une « répartition » des mineurs entre les départements", une « péréquation de un sur dix » sur le grand bassin francilien qui sera « mise en place à partir de demain (lundi) », a expliqué à l'AFP l'entourage du président PS du conseil général, Claude Bartolone. Le département sera donc chargé de l'accueil d'un MIE sur dix, tandis que les neuf autres seront répartis par le parquet de Paris sur le reste du territoire.
La Seine-Saint-Denis, un des départements les plus pauvres de l'Hexagone, doit faire face à un afflux beaucoup plus massif des MIE causé par la présence sur son territoire de l'aéroport de Roissy. En 2010, en Seine-Saint-Denis, 943 mineurs étrangers isolés ont été confiés à l'aide sociale à l'enfance. Sur l'ensemble du territoire français, on estime leur nombre à environ 6.000 MIE. Leur prise en charge a coûté 35 millions d'euros, soit 20% du budget consacré à l'enfance dans ce département pauvre, selon le conseil général
France soir
Le conseil général de Seine-Saint-Denis a annoncé, dimanche, reprendre dès lundi l'accueil des mineurs isolés étrangers (MIE) arrivant dans le département
Le bras de fer durait depuis un peu plus d'un mois. Le premier septembre dernier, le département de la Seine-Saint-Denis décidait de ne plus accueillir de MIE, estimant qu'il « n'est plus en situation de les accueillir dignement. » Dès lors, le conseil général bataillait ferme avec l'État pour parvenir à un accord.
L'Assemblée des départements de France soutenait le conseil général de Seine-Saint-Denis depuis le début du bras de fer. Le 5 octobre dernier, Claudy Lebreton, président de l'ADF accompagné de Claude Bartolone, avaient été reçus par le Garde des Sceaux, Michel Mercier. À cette occasion, le président de l'ADF n'avait pas hésité à rappeler le pouvoir à l'ordre : « la question des mineurs étrangers isolés est avant tout un sujet lié à l’immigration et qu’à ce titre, le gouvernement ne saurait s’exonérer de ses responsabilités ». Lui et Claude Bartolone ont été entendus.
943 mineurs étrangers isolés confiés
Dimanche, le ministère de la Justice a « officialisé l'accord » d'une « répartition » des mineurs entre les départements", une « péréquation de un sur dix » sur le grand bassin francilien qui sera « mise en place à partir de demain (lundi) », a expliqué à l'AFP l'entourage du président PS du conseil général, Claude Bartolone. Le département sera donc chargé de l'accueil d'un MIE sur dix, tandis que les neuf autres seront répartis par le parquet de Paris sur le reste du territoire.
La Seine-Saint-Denis, un des départements les plus pauvres de l'Hexagone, doit faire face à un afflux beaucoup plus massif des MIE causé par la présence sur son territoire de l'aéroport de Roissy. En 2010, en Seine-Saint-Denis, 943 mineurs étrangers isolés ont été confiés à l'aide sociale à l'enfance. Sur l'ensemble du territoire français, on estime leur nombre à environ 6.000 MIE. Leur prise en charge a coûté 35 millions d'euros, soit 20% du budget consacré à l'enfance dans ce département pauvre, selon le conseil général
France soir
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Re: Fiches culture générale 2012
Bonjour, voici ma fiche sur la démographie française:
Espérance de vie
= durée de vie moyenne qu’une pop peut espérer vivre en fonction Du taux de mortalité du moment
Actuellement +75 ans pour homme et 83 ans pour femmes (femmes = records européen de longévité)
Causes :
-Plus grande dureté des travaux confiés aux hommes
-Alcoolisme plus important chez l’homme que la femme
-Plus grande fragilité biologique des femmes
-Nombre + important de mort violente (accident route, suicide)
Fécondité et Natalité :
-Fertilité = capacité physiologique pour une femme d’avoir un enfant => s’oppose à stérilité (= incapacité d’une femme ou d’un homme d’avoir des enfants) ; Dépend de facteurs physios, âge + mode de vie. Etude relève de la bio ou santé publique.
-Fécondité = état constaté, se mesure par rapport à un indice du nombre de naissance vivante pendant une année de la pop de femmes de 15-49 ans.
-Natalité : Taux pour 1000 hab. = nb enfants nés pendant une année donnée
Taux de fécondité = 1.8
Taux de natalité = 13‰
Mariage:
La vie de couple de nos jours ne commence pas dans la plupart des cas par un mariage :
Hors mariage = +80% des cas = cohabitation
Mariage = regain d’intérêt = acte social important
Nb mariage = enregistré par administration municipale d’état civil = Taux de nuptialité=nb mariage célébrés dans l’année à la pop moyenne totale vivant dans le même territoire
-Evolution nuptiale par âge et par sexe
-Age moyen 1er mariage
-Taux de célibat par âge
Mariage = en baisse (54000 en 1995 = taux le plus bas de la période contemporaine), en baisse depuis 1973
Recul de l’âge de mariage : 26.7 pour femmes et 28.7 pour hommes
Divorce:
=Jugement qui à comme conséquence principale la dissolution du mariage => pas totalement « libre » car aspect juridique et réglementaire
-Taux de divortialité = nb divorce prononcé pendant une année civile à la pop totale moyen =>2
-Nb divorce pour 1000 couples mariés (en divisant nb divorce prononcé par année civile par la pop moyenne des femmes mariées durant la même année => 10‰ mariages la même année
40% des mariages finissent en divorce
Mortalité :
-Déclaration de décès de l’état civile= obligatoire dans les 48 h
-= Nb mort dans une pop durant 1 période donnée (an)
-Répartition des morts par sexe, âge ou année de naissance
-Déclaration obligatoire du médecin accordant le permis d’inhumer permet d’analyser la cause.
INED= Institut National des Etudes Démographiques=> enquêtes socio-éco = analyse mortalité en fonction catégorie social socio-pro, du type d’habitat…
Taux de mortalité générale = rapport entre nb mort et la pop moyenne d’un pays pour une année donnée
Taux de mortalité infantile = rapport entre nb mort enfants moins de 1 an et nb naissance vivantes pour la même période pour 1000 hab.
En France :
-Nb mort = 530 000 / an => 9‰
-Ce chiffre diminue régulièrement en raison du progrès au niveau hygiène, médecine et santé publique (eau courante, chauffage, vaccination, nouveaux médocs efficaces, meilleure prévention..) Taux de mortalité infantile diminue aussi 56‰ en 1948 et 4‰ en 2000
Espérance de vie
= durée de vie moyenne qu’une pop peut espérer vivre en fonction Du taux de mortalité du moment
Actuellement +75 ans pour homme et 83 ans pour femmes (femmes = records européen de longévité)
Causes :
-Plus grande dureté des travaux confiés aux hommes
-Alcoolisme plus important chez l’homme que la femme
-Plus grande fragilité biologique des femmes
-Nombre + important de mort violente (accident route, suicide)
Fécondité et Natalité :
-Fertilité = capacité physiologique pour une femme d’avoir un enfant => s’oppose à stérilité (= incapacité d’une femme ou d’un homme d’avoir des enfants) ; Dépend de facteurs physios, âge + mode de vie. Etude relève de la bio ou santé publique.
-Fécondité = état constaté, se mesure par rapport à un indice du nombre de naissance vivante pendant une année de la pop de femmes de 15-49 ans.
-Natalité : Taux pour 1000 hab. = nb enfants nés pendant une année donnée
Taux de fécondité = 1.8
Taux de natalité = 13‰
Mariage:
La vie de couple de nos jours ne commence pas dans la plupart des cas par un mariage :
Hors mariage = +80% des cas = cohabitation
Mariage = regain d’intérêt = acte social important
Nb mariage = enregistré par administration municipale d’état civil = Taux de nuptialité=nb mariage célébrés dans l’année à la pop moyenne totale vivant dans le même territoire
-Evolution nuptiale par âge et par sexe
-Age moyen 1er mariage
-Taux de célibat par âge
Mariage = en baisse (54000 en 1995 = taux le plus bas de la période contemporaine), en baisse depuis 1973
Recul de l’âge de mariage : 26.7 pour femmes et 28.7 pour hommes
Divorce:
=Jugement qui à comme conséquence principale la dissolution du mariage => pas totalement « libre » car aspect juridique et réglementaire
-Taux de divortialité = nb divorce prononcé pendant une année civile à la pop totale moyen =>2
-Nb divorce pour 1000 couples mariés (en divisant nb divorce prononcé par année civile par la pop moyenne des femmes mariées durant la même année => 10‰ mariages la même année
40% des mariages finissent en divorce
Mortalité :
-Déclaration de décès de l’état civile= obligatoire dans les 48 h
-= Nb mort dans une pop durant 1 période donnée (an)
-Répartition des morts par sexe, âge ou année de naissance
-Déclaration obligatoire du médecin accordant le permis d’inhumer permet d’analyser la cause.
INED= Institut National des Etudes Démographiques=> enquêtes socio-éco = analyse mortalité en fonction catégorie social socio-pro, du type d’habitat…
Taux de mortalité générale = rapport entre nb mort et la pop moyenne d’un pays pour une année donnée
Taux de mortalité infantile = rapport entre nb mort enfants moins de 1 an et nb naissance vivantes pour la même période pour 1000 hab.
En France :
-Nb mort = 530 000 / an => 9‰
-Ce chiffre diminue régulièrement en raison du progrès au niveau hygiène, médecine et santé publique (eau courante, chauffage, vaccination, nouveaux médocs efficaces, meilleure prévention..) Taux de mortalité infantile diminue aussi 56‰ en 1948 et 4‰ en 2000
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
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S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Actualités concours 2012
L'enjeu du dépistage de l'anévrisme de l'aorte
La rupture brutale de cette artère est responsable, chaque année, de plusieurs milliers de décès.
Il fait plus de morts que les accidents de la route -entre 6000 et 8000 par an-, et pourtant on en parle rarement. Peut-être parce que l'anévrisme de l'aorte est un tueur sournois: aucun symptôme ne prévient du danger que peut faire courir cette dilatation qui fragilise la paroi de la plus importante artère de l'organisme, celle qui, au sortir du cœur, va par ses ramifications transporter le sang oxygéné au corps entier.
Découvert tôt, l'anévrisme de l'aorte est surveillé et au besoin opéré. Sinon, il ne se manifeste qu'au moment de la rupture. Au mieux des douleurs abdominales annoncent-elles l'imminence de celle-ci. Or 80% des ruptures d'anévrisme de l'aorte aboutissent au décès par hémorragie interne massive: une fois sur deux, la mort survient hors de l'hôpital, et la moitié des malades hospitalisés d'urgence décèdent.
Pourtant, la population à risque est connue: 5% des hommes de plus de 65 ans sont porteurs d'un anévrisme de l'aorte abdominale, le plus fréquent (85% des cas). Les femmes sont cinq fois moins touchées. «Cet anévrisme siège le plus souvent sous les artères rénales mais peut avoir d'autres localisations. L'athérosclérose, en altérant la paroi de l'aorte, joue un rôle important dans sa formation. Outre l'âge et l'hypertension, l'anévrisme de l'aorte abdominale a pour facteurs de risque principaux le tabagisme et des antécédents familiaux d'anévrisme, car il existe un terrain génétique , indique le Pr Jean-Noël Fabiani, chirurgien cardio-vasculaire (HEGP, Paris). Les anévrismes de l'aorte thoracique, plus rares, ont surtout une origine génétique, comme une maladie de Marfan, ou sont liés à une malformation congénitale des valvules aortiques, la bicuspidie. Ils touchent des personnes plus jeunes.»
Silencieux, cet anévrisme est découvert neuf fois sur dix par hasard, souvent à l'occasion d'une échographie réalisée sur un autre organe, comme la prostate. «Il serait souhaitable que les cardiologues le recherchent systématiquement, estime le Pr Fabiani. Un dépistage ciblé sur les sujets à risque est en cours d'évaluation par l'HAS qui, malgré les arguments en sa faveur, ne semble pas s'orienter vers cette recommandation», regrette le Pr Jean-Pierre Becquemin, chirurgien vasculaire (CHU Henri-Mondor, Créteil).
Le risque est lié au diamètre
Le diagnostic est confirmé par l'échographie, qui permet d'évaluer le risque, directement lié au diamètre de l'anévrisme qui augmente de 1 à 2 mm par an. «L'aorte normale a un diamètre de 2 cm. Il n'y avait aucun bénéfice à opérer un anévrisme de moins de 5 cm de diamètre, car le risque de rupture est inférieur à 1 %. Il suffit de le surveiller tous les six mois par échographie», explique le Pr Reda Hassen-Khodja, chirurgien vasculaire (CHU de Nice). L'arrêt du tabac peut suffire à ralentir sa croissance. «Au-delà de 5 cm ou s'il grossit de plus de 1 cm par an, il faut opérer, car le risque de rupture augmente de 10 % par an.» Les autres atteintes de l'athérosclérose, en particulier coronaires, sont traitées avant l'opération.
Quand celle-ci est décidée, «le choix de la technique se fonde sur l'angio-scanner, qui permet par ses multiples coupes une reconstitution très précise en trois dimensions de l'anévrisme et de son environnement», ajoute le chirurgien. L'intervention supprime la pression du sang sur la paroi de l'anévrisme, donc le risque de rupture. Dans la technique classique, le chirurgien ouvre l'abdomen et interrompt la circulation dans l'aorte. L'anévrisme est ouvert, mis à plat, le caillot ôté et les deux extrémités de la prothèse -un tube en dacron- sont cousues en haut et en bas à l'aorte saine, puis la paroi aortique recousue par-dessus.
Par voie endovasculaire, l'endoprothèse - un stent recouvert de dacron - est guidée sous contrôle radiologique après incision de l'aine depuis l'artère fémorale jusqu'à l'anévrisme où elle est déployée et plaquée en haut et en bas contre la paroi saine de l'aorte, à laquelle elle se fixe par des crochets. «Le principal critère de choix est anatomique: il faut, pour pouvoir asseoir l'endoprothèse, une portion d'aorte saine, non dilatée, suffisante au-dessus, et des artères iliaques non dilatées en dessous», indique le Pr Fabiani. De nouvelles endoprothèses élargissent cette technique à des anévrismes plus complexes ou plus étendus.
L'opération par voie endovasculaire, moins lourde, permet de quitter l'hôpital après quatre ou cinq jours, contre sept à dix jours pour la voie classique. Mais elle demande un suivi plus régulier. Les deux techniques, leurs avantages et leurs inconvénients sont donc discutés selon l'état de chaque patient. Reste la rupture d'anévrisme soudaine. Des services comme SOS Aorte, à l'HEGP, essaient d'apporter une réponse adaptée à ces superurgences. «Un numéro de téléphone unique permet aux médecins et aux Samu de joindre en continu une équipe chirurgicale pluridisciplinaire très entraînée, spécialisée dans cette prise en charge», explique le Pr Fabiani. Autre progrès, les endoprothèses. Selon le Pr Becquemin, «utilisées en urgence, elles permettent d'arrêter l'hémorragie et de diminuer les pertes sanguines, réduisant la mortalité par rupture de 47% à 17%.»
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Les perspectives des endoprothèses
Conçues pour traiter les anévrismes complexes, les endoprothèses sont adaptées aux particularités anatomiques de chaque patient. Crédits photo : GARO/PHANIE/phanie
Longtemps réservé aux seuls patients à très haut risque chirurgical, le traitement par endoprothèse des anévrismes de l'aorte abdominale est désormais pris en charge plus largement si l'anévrisme du patient répond aux critères anatomiques requis pour cette technique.
Certains chirurgiens vasculaires vont plus loin, comme le Pr Stéphane Haulon (CHU de Lille), qui élargit l'usage des endoprothèses au traitement d'anévrismes complexes de l'aorte. «Une nouvelle génération d'endoprothèses permet d'étendre la chirurgie endovasculaire à certains anévrismes qui étaient il y a cinq ans des contre-indications pour cette voie, et de traiter les anévrismes complexes, y compris thoraco-abdominaux étendus, en englobant si nécessaire les artères rénales et les artères viscérales dans la prothèse. Ces nouvelles endoprothèses sont en effet munies de fenêtres et de courtes branches par lesquelles on peut faire passer de petits stents recouverts de polyester qui assurent par l'intérieur l'articulation des diverses artères sur la partie principale de l'endoprothèse».
Un risque «d'endofuites»
Une technique de haut vol car le déploiement de l'ensemble se fait dans la circulation artérielle. «On recrée ainsi complètement l'aorte de l'intérieur, avec une bonne étanchéité», explique le chirurgien. Cette prothèse sur mesure, adaptée aux particularités anatomiques et pathologiques de chaque patient, demande quelques semaines de préparation et n'est possible que pour des interventions programmées. «Mais à terme, l'objectif est de développer aussi des modèles plus standardisés pour pouvoir également traiter en urgence les ruptures de ces anévrismes complexes».
Comparé à la chirurgie classique, le traitement endovasculaire divise par trois la mortalité opératoire immédiate. «En revanche, des incertitudes subsistent sur le long terme, c'est pourquoi je pense qu'il faut plutôt réserver cette technique à des patients fragiles», estime le Pr Haulon. Un avis que partage le Pr Becquemin: «Les patients très âgés, insuffisants rénaux, avec des antécédents cardiaques ou respiratoires, ont un risque opératoire élevé et relèvent plutôt d'une prise en charge endovasculaire. Elle réduit le risque de mortalité immédiate, mais celle-ci redevient identique pour les deux techniques après cinq ou six ans. Peut-être simplement parce que tous ces patients sont âgés, avec souvent d'autres atteintes athéromateuses ou d'autres pathologies…»
Les suites opératoires aussi sont différentes. La chirurgie classique s'accompagne de complications éventuelles qui ne concernent presque jamais l'anévrisme - brides cicatricielles, occclusions intestinales, hernies - mais peuvent conduire à réintervenir. «Les complications de la voie endovasculaire sont surtout des endofuites. Un déplacement de l'endoprothèse, une artère collatérale peuvent parfois réalimenter ou remettre en pression l'anévrisme, d'où 15% de réinterventions souvent mineures. C'est pourquoi, la surveillance d'une endoprothèse est plus attentive», explique le Pr Becquemin.
Pour le Pr Haulon, un autre développement s'amorce déjà à plus long terme: «Des endoprothèses branchées destinées aux anévrismes de la crosse aortique, donc impliquant des artères qui alimentent le cerveau. Seule une vingtaine de patients à très haut risque de rupture, dont l'état n'aurait pas supporté la chirurgie classique très lourde de ces anévrismes, ont été jusqu'à présent traités par cette technique qui n'en est qu'à ses premiers pas».
Le figaro
La rupture brutale de cette artère est responsable, chaque année, de plusieurs milliers de décès.
Il fait plus de morts que les accidents de la route -entre 6000 et 8000 par an-, et pourtant on en parle rarement. Peut-être parce que l'anévrisme de l'aorte est un tueur sournois: aucun symptôme ne prévient du danger que peut faire courir cette dilatation qui fragilise la paroi de la plus importante artère de l'organisme, celle qui, au sortir du cœur, va par ses ramifications transporter le sang oxygéné au corps entier.
Découvert tôt, l'anévrisme de l'aorte est surveillé et au besoin opéré. Sinon, il ne se manifeste qu'au moment de la rupture. Au mieux des douleurs abdominales annoncent-elles l'imminence de celle-ci. Or 80% des ruptures d'anévrisme de l'aorte aboutissent au décès par hémorragie interne massive: une fois sur deux, la mort survient hors de l'hôpital, et la moitié des malades hospitalisés d'urgence décèdent.
Pourtant, la population à risque est connue: 5% des hommes de plus de 65 ans sont porteurs d'un anévrisme de l'aorte abdominale, le plus fréquent (85% des cas). Les femmes sont cinq fois moins touchées. «Cet anévrisme siège le plus souvent sous les artères rénales mais peut avoir d'autres localisations. L'athérosclérose, en altérant la paroi de l'aorte, joue un rôle important dans sa formation. Outre l'âge et l'hypertension, l'anévrisme de l'aorte abdominale a pour facteurs de risque principaux le tabagisme et des antécédents familiaux d'anévrisme, car il existe un terrain génétique , indique le Pr Jean-Noël Fabiani, chirurgien cardio-vasculaire (HEGP, Paris). Les anévrismes de l'aorte thoracique, plus rares, ont surtout une origine génétique, comme une maladie de Marfan, ou sont liés à une malformation congénitale des valvules aortiques, la bicuspidie. Ils touchent des personnes plus jeunes.»
Silencieux, cet anévrisme est découvert neuf fois sur dix par hasard, souvent à l'occasion d'une échographie réalisée sur un autre organe, comme la prostate. «Il serait souhaitable que les cardiologues le recherchent systématiquement, estime le Pr Fabiani. Un dépistage ciblé sur les sujets à risque est en cours d'évaluation par l'HAS qui, malgré les arguments en sa faveur, ne semble pas s'orienter vers cette recommandation», regrette le Pr Jean-Pierre Becquemin, chirurgien vasculaire (CHU Henri-Mondor, Créteil).
Le risque est lié au diamètre
Le diagnostic est confirmé par l'échographie, qui permet d'évaluer le risque, directement lié au diamètre de l'anévrisme qui augmente de 1 à 2 mm par an. «L'aorte normale a un diamètre de 2 cm. Il n'y avait aucun bénéfice à opérer un anévrisme de moins de 5 cm de diamètre, car le risque de rupture est inférieur à 1 %. Il suffit de le surveiller tous les six mois par échographie», explique le Pr Reda Hassen-Khodja, chirurgien vasculaire (CHU de Nice). L'arrêt du tabac peut suffire à ralentir sa croissance. «Au-delà de 5 cm ou s'il grossit de plus de 1 cm par an, il faut opérer, car le risque de rupture augmente de 10 % par an.» Les autres atteintes de l'athérosclérose, en particulier coronaires, sont traitées avant l'opération.
Quand celle-ci est décidée, «le choix de la technique se fonde sur l'angio-scanner, qui permet par ses multiples coupes une reconstitution très précise en trois dimensions de l'anévrisme et de son environnement», ajoute le chirurgien. L'intervention supprime la pression du sang sur la paroi de l'anévrisme, donc le risque de rupture. Dans la technique classique, le chirurgien ouvre l'abdomen et interrompt la circulation dans l'aorte. L'anévrisme est ouvert, mis à plat, le caillot ôté et les deux extrémités de la prothèse -un tube en dacron- sont cousues en haut et en bas à l'aorte saine, puis la paroi aortique recousue par-dessus.
Par voie endovasculaire, l'endoprothèse - un stent recouvert de dacron - est guidée sous contrôle radiologique après incision de l'aine depuis l'artère fémorale jusqu'à l'anévrisme où elle est déployée et plaquée en haut et en bas contre la paroi saine de l'aorte, à laquelle elle se fixe par des crochets. «Le principal critère de choix est anatomique: il faut, pour pouvoir asseoir l'endoprothèse, une portion d'aorte saine, non dilatée, suffisante au-dessus, et des artères iliaques non dilatées en dessous», indique le Pr Fabiani. De nouvelles endoprothèses élargissent cette technique à des anévrismes plus complexes ou plus étendus.
L'opération par voie endovasculaire, moins lourde, permet de quitter l'hôpital après quatre ou cinq jours, contre sept à dix jours pour la voie classique. Mais elle demande un suivi plus régulier. Les deux techniques, leurs avantages et leurs inconvénients sont donc discutés selon l'état de chaque patient. Reste la rupture d'anévrisme soudaine. Des services comme SOS Aorte, à l'HEGP, essaient d'apporter une réponse adaptée à ces superurgences. «Un numéro de téléphone unique permet aux médecins et aux Samu de joindre en continu une équipe chirurgicale pluridisciplinaire très entraînée, spécialisée dans cette prise en charge», explique le Pr Fabiani. Autre progrès, les endoprothèses. Selon le Pr Becquemin, «utilisées en urgence, elles permettent d'arrêter l'hémorragie et de diminuer les pertes sanguines, réduisant la mortalité par rupture de 47% à 17%.»
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Les perspectives des endoprothèses
Conçues pour traiter les anévrismes complexes, les endoprothèses sont adaptées aux particularités anatomiques de chaque patient. Crédits photo : GARO/PHANIE/phanie
Longtemps réservé aux seuls patients à très haut risque chirurgical, le traitement par endoprothèse des anévrismes de l'aorte abdominale est désormais pris en charge plus largement si l'anévrisme du patient répond aux critères anatomiques requis pour cette technique.
Certains chirurgiens vasculaires vont plus loin, comme le Pr Stéphane Haulon (CHU de Lille), qui élargit l'usage des endoprothèses au traitement d'anévrismes complexes de l'aorte. «Une nouvelle génération d'endoprothèses permet d'étendre la chirurgie endovasculaire à certains anévrismes qui étaient il y a cinq ans des contre-indications pour cette voie, et de traiter les anévrismes complexes, y compris thoraco-abdominaux étendus, en englobant si nécessaire les artères rénales et les artères viscérales dans la prothèse. Ces nouvelles endoprothèses sont en effet munies de fenêtres et de courtes branches par lesquelles on peut faire passer de petits stents recouverts de polyester qui assurent par l'intérieur l'articulation des diverses artères sur la partie principale de l'endoprothèse».
Un risque «d'endofuites»
Une technique de haut vol car le déploiement de l'ensemble se fait dans la circulation artérielle. «On recrée ainsi complètement l'aorte de l'intérieur, avec une bonne étanchéité», explique le chirurgien. Cette prothèse sur mesure, adaptée aux particularités anatomiques et pathologiques de chaque patient, demande quelques semaines de préparation et n'est possible que pour des interventions programmées. «Mais à terme, l'objectif est de développer aussi des modèles plus standardisés pour pouvoir également traiter en urgence les ruptures de ces anévrismes complexes».
Comparé à la chirurgie classique, le traitement endovasculaire divise par trois la mortalité opératoire immédiate. «En revanche, des incertitudes subsistent sur le long terme, c'est pourquoi je pense qu'il faut plutôt réserver cette technique à des patients fragiles», estime le Pr Haulon. Un avis que partage le Pr Becquemin: «Les patients très âgés, insuffisants rénaux, avec des antécédents cardiaques ou respiratoires, ont un risque opératoire élevé et relèvent plutôt d'une prise en charge endovasculaire. Elle réduit le risque de mortalité immédiate, mais celle-ci redevient identique pour les deux techniques après cinq ou six ans. Peut-être simplement parce que tous ces patients sont âgés, avec souvent d'autres atteintes athéromateuses ou d'autres pathologies…»
Les suites opératoires aussi sont différentes. La chirurgie classique s'accompagne de complications éventuelles qui ne concernent presque jamais l'anévrisme - brides cicatricielles, occclusions intestinales, hernies - mais peuvent conduire à réintervenir. «Les complications de la voie endovasculaire sont surtout des endofuites. Un déplacement de l'endoprothèse, une artère collatérale peuvent parfois réalimenter ou remettre en pression l'anévrisme, d'où 15% de réinterventions souvent mineures. C'est pourquoi, la surveillance d'une endoprothèse est plus attentive», explique le Pr Becquemin.
Pour le Pr Haulon, un autre développement s'amorce déjà à plus long terme: «Des endoprothèses branchées destinées aux anévrismes de la crosse aortique, donc impliquant des artères qui alimentent le cerveau. Seule une vingtaine de patients à très haut risque de rupture, dont l'état n'aurait pas supporté la chirurgie classique très lourde de ces anévrismes, ont été jusqu'à présent traités par cette technique qui n'en est qu'à ses premiers pas».
Le figaro
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Re: Actualités concours 2012

Voilà l'image qui va avec l'article!!!!

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Re: Actualités concours 2012
Comment ralentir
le vieillissement
musculaire
L'alimentation et l'activité physique peuvent freiner le processus.
À force de se focaliser sur la graisse, on en oublierait presque que la moitié du poids de notre corps est formé par les muscles ! Pourtant, dès la quarantaine, l'homme commence à perdre du muscle, sans s'en rendre compte, c'est la sarcopénie. Plus étonnant encore, le mécanisme s'accélère insidieusement au détour de la soixantaine.
«On peut très bien avoir l'impression de conserver un poids stable alors que la composition du corps a changé, explique le Dr Christophe De Jaeger, auteur d'un livre récent sur Le Muscle, le Sport et la Longévité (Éditions Odile Jacob), en réalité, on a moins de muscle et plus de graisse ! Or, la graisse est un facteur de risque tandis que le muscle est un facteur de protection.» Chercheur à l'Institut de myologie (Paris), le Dr Vincent Mouly rappelle que « le vieillissement musculaire est caractérisé par une perte de volume, de masse et de force des muscles. On parle de fonte musculaire, comme la fonte de neiges ».
Pour aggraver encore les choses, l'âge venant, le muscle se met à fonctionner moins bien : «Les qualités de contraction du muscle sont altérées», insiste le Pr Marc Bonnefoy, professeur de gériatrie aux Hospices civils de Lyon (université Claude-Bernard). C'est le vieillissement cellulaire : «Il existe chez l'homme une horloge interne qui compte les divisions des cellules. Plus elles se divisent, moins elles sont efficaces», rappelle le Dr Mouly.
Inutile de se précipiter sur des compléments alimentaires visant à renforcer les muscles
Un mécanisme que les scientifiques ne cessent de décortiquer. Le mois dernier, des chercheurs de l'université de Californie ont expliqué dans la revue Chemistry & Biology comment ils étaient justement parvenus à rajeunir des cellules musculaires en faisant reculer cette horloge interne. Mais la cure de jouvence est délicate car si l'on remonte trop loin dans le temps cellulaire, on risque d'immortaliser ces cellules et de provoquer des cancers.
En réalité, il y a plus simple pour aider nos muscles à « ralentir » leur vieillissement et cela passe par l'alimentation et l'activité physique. À condition de ne pas faire n'importe quoi ! Inutile de se précipiter, par exemple, sur des compléments alimentaires visant à renforcer les muscles et qui encombrent de plus en plus les rayons des pharmacies. En dépit de résultats de recherche encourageants avec certains acides aminés, on manque encore de preuves d'efficacité chez les sujets âgés.
Perte de poids
« Il n'y a pas de poudre miracle contre le vieillissement ! Ces compléments ne sont pas toujours utiles et ils ne doivent être pris que sous surveillance médicale , met en garde le D r Mouly. En revanche, il est essentiel d'avoir un apport protéique suffisant. Au moins 1,2 gramme par kilo de poids et par jour (soit 70 g/j si l'on pèse 70 kg, NDLR) et avec un apport calorique d'au moins 30 kcal par kilo de poids et par jour (2 100 kcal/j si l'on pèse 70 kg), détaille le P r Bonnefoy. Le manque de protéines risque en effet d'accélérer la perte de muscle et le manque de calories de provoquer un amaigrissement. Mais, sauf raison médicale, un régime est souvent risqué après 65 ans. Car l'amaigrissement se fait alors surtout au détriment du muscle et non de la masse grasse. Perdre 1 kilo à 70 ans, c'est d'abord perdre 750 grammes de muscle ! À l'inverse, avoir une alimentation riche en protéines et en énergie en association avec de l'exercice physique améliore la fabrication de muscles.» D'ailleurs, une perte de poids chez un senior peut être une «fausse bonne nouvelle», si elle se fait essentiellement au détriment des muscles !
Grâce à un appareil capable de mesurer précisément la composition de l'organisme (le DXA), le Dr De Jaeger met sous les yeux du patient l'effet réel de son activité physique sur sa masse grasse, mais aussi sur sa masse musculaire : «On recommande, à juste titre, de faire une demi-heure d'activité physique par jour, note le médecin, mais on oublie de dire qu'il faut le faire à la bonne intensité, sinon ça ne sert à rien ! »
D'autant qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire, on sait désormais que même des nonagénaires peuvent regagner durablement de la masse musculaire avec un programme raisonnable d'exercices physiques. L'idéal étant de reprendre un sport adapté à son âge et son état de santé dès les premiers signes de sarcopénie : «Mettre plus de 5 secondes pour parcourir les 4 mètres d'un couloir est un signe d'alerte», note ainsi le Pr Bonnefoy. Le signe qu'il est temps d'agir. «Même si l'activité peut parfois être pénible chez la personne âgée, conclut Vincent Mouly, c'est le prix à payer pour maintenir son indépendance physique.»
Le figaro
le vieillissement
musculaire
L'alimentation et l'activité physique peuvent freiner le processus.
À force de se focaliser sur la graisse, on en oublierait presque que la moitié du poids de notre corps est formé par les muscles ! Pourtant, dès la quarantaine, l'homme commence à perdre du muscle, sans s'en rendre compte, c'est la sarcopénie. Plus étonnant encore, le mécanisme s'accélère insidieusement au détour de la soixantaine.
«On peut très bien avoir l'impression de conserver un poids stable alors que la composition du corps a changé, explique le Dr Christophe De Jaeger, auteur d'un livre récent sur Le Muscle, le Sport et la Longévité (Éditions Odile Jacob), en réalité, on a moins de muscle et plus de graisse ! Or, la graisse est un facteur de risque tandis que le muscle est un facteur de protection.» Chercheur à l'Institut de myologie (Paris), le Dr Vincent Mouly rappelle que « le vieillissement musculaire est caractérisé par une perte de volume, de masse et de force des muscles. On parle de fonte musculaire, comme la fonte de neiges ».
Pour aggraver encore les choses, l'âge venant, le muscle se met à fonctionner moins bien : «Les qualités de contraction du muscle sont altérées», insiste le Pr Marc Bonnefoy, professeur de gériatrie aux Hospices civils de Lyon (université Claude-Bernard). C'est le vieillissement cellulaire : «Il existe chez l'homme une horloge interne qui compte les divisions des cellules. Plus elles se divisent, moins elles sont efficaces», rappelle le Dr Mouly.
Inutile de se précipiter sur des compléments alimentaires visant à renforcer les muscles
Un mécanisme que les scientifiques ne cessent de décortiquer. Le mois dernier, des chercheurs de l'université de Californie ont expliqué dans la revue Chemistry & Biology comment ils étaient justement parvenus à rajeunir des cellules musculaires en faisant reculer cette horloge interne. Mais la cure de jouvence est délicate car si l'on remonte trop loin dans le temps cellulaire, on risque d'immortaliser ces cellules et de provoquer des cancers.
En réalité, il y a plus simple pour aider nos muscles à « ralentir » leur vieillissement et cela passe par l'alimentation et l'activité physique. À condition de ne pas faire n'importe quoi ! Inutile de se précipiter, par exemple, sur des compléments alimentaires visant à renforcer les muscles et qui encombrent de plus en plus les rayons des pharmacies. En dépit de résultats de recherche encourageants avec certains acides aminés, on manque encore de preuves d'efficacité chez les sujets âgés.
Perte de poids
« Il n'y a pas de poudre miracle contre le vieillissement ! Ces compléments ne sont pas toujours utiles et ils ne doivent être pris que sous surveillance médicale , met en garde le D r Mouly. En revanche, il est essentiel d'avoir un apport protéique suffisant. Au moins 1,2 gramme par kilo de poids et par jour (soit 70 g/j si l'on pèse 70 kg, NDLR) et avec un apport calorique d'au moins 30 kcal par kilo de poids et par jour (2 100 kcal/j si l'on pèse 70 kg), détaille le P r Bonnefoy. Le manque de protéines risque en effet d'accélérer la perte de muscle et le manque de calories de provoquer un amaigrissement. Mais, sauf raison médicale, un régime est souvent risqué après 65 ans. Car l'amaigrissement se fait alors surtout au détriment du muscle et non de la masse grasse. Perdre 1 kilo à 70 ans, c'est d'abord perdre 750 grammes de muscle ! À l'inverse, avoir une alimentation riche en protéines et en énergie en association avec de l'exercice physique améliore la fabrication de muscles.» D'ailleurs, une perte de poids chez un senior peut être une «fausse bonne nouvelle», si elle se fait essentiellement au détriment des muscles !
Grâce à un appareil capable de mesurer précisément la composition de l'organisme (le DXA), le Dr De Jaeger met sous les yeux du patient l'effet réel de son activité physique sur sa masse grasse, mais aussi sur sa masse musculaire : «On recommande, à juste titre, de faire une demi-heure d'activité physique par jour, note le médecin, mais on oublie de dire qu'il faut le faire à la bonne intensité, sinon ça ne sert à rien ! »
D'autant qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire, on sait désormais que même des nonagénaires peuvent regagner durablement de la masse musculaire avec un programme raisonnable d'exercices physiques. L'idéal étant de reprendre un sport adapté à son âge et son état de santé dès les premiers signes de sarcopénie : «Mettre plus de 5 secondes pour parcourir les 4 mètres d'un couloir est un signe d'alerte», note ainsi le Pr Bonnefoy. Le signe qu'il est temps d'agir. «Même si l'activité peut parfois être pénible chez la personne âgée, conclut Vincent Mouly, c'est le prix à payer pour maintenir son indépendance physique.»
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Re: Actualités concours 2012
Les ados sont influencés
quand il s'agit d'alcool
Les adolescents sont de plus en plus dépendants à l'alcool et influencés par leur groupe dans leur consommation.
Pourquoi les adolescents ont-ils une consommation excessive d'alcool ? Quels sont les déterminants du binge drinking , cette pratique qui consiste en une alcoolisation aiguë dans un court laps de temps ? Un comportement inquiétant qui se développe partout dans les pays industrialisés, avec un risque accru de coma éthylique et d'accident.
S'il est certain que les pairs, les amis, le groupe jouent un rôle incitatif clair ou au contraire dissuasif, d'autres déterminants sont aussi en cause. En particulier, en tout cas selon des recherches menées aux États-Unis, le «partenaire romantique», selon la terminologie américaine, aurait une influence notable sur la consommation d'alcool. Des chercheurs viennent en effet de calculer que le fait d'avoir un «flirt» soumis à une alcoolisation excessive multiplie par deux le risque d'être soi-même victime d'un engouement pathologique pour l'alcool, par rapport à ceux dont seuls les simples ami(e)s boivent trop.
Une vaste enquête dite «National Longitudinal Study Adolescent Health» s'est intéressée à de jeunes adolescents non engagés dans une relation sentimentale, puis à ces mêmes adolescents, deux ans plus tard, une fois impliqués dans une histoire d'amour. Leurs conclusions publiées en octobre dans la revue American Sociological Review apportent des éléments tout à fait intéressants. D'une part, il apparaît que les amis d'un adolescent se recrutent dans le même milieu, et sont souvent du même sexe. En revanche le «partenaire romantique», apparaît souvent d'un horizon autre, confrontant l'adolescent à de nouveaux comportements, notamment vis-à-vis de l'alcool. « Avoir une histoire avec quelqu'un qui a tendance à boire beaucoup, incite un adolescent à boire beaucoup à son tour, conclut Derek Kreager (université de Pennsylvanie) au terme d'une analyse approfondie des données de l'enquête. Cela est valable à la fois pour le binge drinking et pour la consommation chronique d'alcool. » Ce travail ne précise pas si un partenaire romantique allergique à l'alcool peut influencer favorablement un adolescent buvant trop.
Le figaro
quand il s'agit d'alcool
Les adolescents sont de plus en plus dépendants à l'alcool et influencés par leur groupe dans leur consommation.
Pourquoi les adolescents ont-ils une consommation excessive d'alcool ? Quels sont les déterminants du binge drinking , cette pratique qui consiste en une alcoolisation aiguë dans un court laps de temps ? Un comportement inquiétant qui se développe partout dans les pays industrialisés, avec un risque accru de coma éthylique et d'accident.
S'il est certain que les pairs, les amis, le groupe jouent un rôle incitatif clair ou au contraire dissuasif, d'autres déterminants sont aussi en cause. En particulier, en tout cas selon des recherches menées aux États-Unis, le «partenaire romantique», selon la terminologie américaine, aurait une influence notable sur la consommation d'alcool. Des chercheurs viennent en effet de calculer que le fait d'avoir un «flirt» soumis à une alcoolisation excessive multiplie par deux le risque d'être soi-même victime d'un engouement pathologique pour l'alcool, par rapport à ceux dont seuls les simples ami(e)s boivent trop.
Une vaste enquête dite «National Longitudinal Study Adolescent Health» s'est intéressée à de jeunes adolescents non engagés dans une relation sentimentale, puis à ces mêmes adolescents, deux ans plus tard, une fois impliqués dans une histoire d'amour. Leurs conclusions publiées en octobre dans la revue American Sociological Review apportent des éléments tout à fait intéressants. D'une part, il apparaît que les amis d'un adolescent se recrutent dans le même milieu, et sont souvent du même sexe. En revanche le «partenaire romantique», apparaît souvent d'un horizon autre, confrontant l'adolescent à de nouveaux comportements, notamment vis-à-vis de l'alcool. « Avoir une histoire avec quelqu'un qui a tendance à boire beaucoup, incite un adolescent à boire beaucoup à son tour, conclut Derek Kreager (université de Pennsylvanie) au terme d'une analyse approfondie des données de l'enquête. Cela est valable à la fois pour le binge drinking et pour la consommation chronique d'alcool. » Ce travail ne précise pas si un partenaire romantique allergique à l'alcool peut influencer favorablement un adolescent buvant trop.
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Re: Actualités concours 2012
La méningite à pneumocoques gagne du terrain en France
INFO LE FIGARO - Une évolution préoccupante alors que paradoxalement 85% des nourrissons sont vaccinés par le Prevenar, en prévention.
En France, le pneumocoque est une des principales bactéries responsables de méningite. Pour cette raison depuis 2003, le Prevenar, vaccin contre 7 types différents de pneumocoques a été recommandé pour tous les enfants de moins de 2 ans. En 2008, 85% des petits de cette tranche d'âge avaient bénéficié du vaccin. Or une enquête française présentée par le professeur Didier Guillemot (pharmaco-épidémiologiste, Institut Pasteur, Inserm, université de Versailles) et son équipe, le 3 octobre à Chicago lors du congrès mondial sur les maladies infectieuses (ICAAC) vient de montrer que loin d'avoir disparu sous l'effet de la vaccination, le nombre de cas de méningite à pneumocoques a augmenté en France. Ces données qui vont être publiées dans une revue spécialisée, soulèvent de nombreuses questions. En particulier, quelle est la cause de l'augmentation de ces méningites? Le vaccin a-t-il contribué à sélectionner des souches de pneumocoques pathogènes contre lequel il ne protège pas? À moins que la campagne contre l'usage abusif des antibiotiques lancée en 2002 et qui a contribué à réduire de 25% les prescriptions dans les rhinites, les angines, les otites notamment, soit en cause dans cette évolution. Toujours est-il qu'il devient urgent de se pencher sur les questions de santé publique soulevées désormais par le Prevenar. Les autorités sanitaires françaises ont reçu les conclusions de l'étude française et sont en train de réfléchir à cette question.
Les pneumocoques, dont il existe plus de 90 types différents, sont des bactéries très répandues. Les enfants sont souvent «porteurs sains». Ils se transmettent facilement par les gouttelettes de salive, lors de la toux et des éternuements. Pour des raisons mystérieuses, certains pneumocoques peuvent passer dans le sang, provoquer des pneumonies, et surtout dans quelques cas des méningites redoutables, avec un risque de décès de 10% ou de séquelles non négligeables. Pour ces raisons, un vaccin contre sept types différents est proposé à tous les enfants de moins de 2 ans et depuis juin 2010, celui-ci vaccine contre 13 types différents. «Selon les données du PMSI, il y avait en France en 2002-2003, un peu moins de 600 méningites à pneumocoques chaque année. Ce chiffre est passé à un peu plus de 800 par an en 2008-2009, a expliqué le professeur Didier Guillemot à Chicago. Le centre national de référence des pneumocoques retrouve une évolution similaire, avec une vraie tendance à l'augmentation à partir de 2006.» Le nombre de méningites était de 0,93 pour 100.000 habitants en 2002-2003. Il est de 1,25 pour 100.000 en 2008-2009. En valeur absolue, 200 cas en plus par an ont été observés entre ces deux périodes.
Toutes les tranches d'âge
Le groupe de recherche de Didier Guillemot va maintenant s'attacher à comprendre les causes de cette augmentation paradoxale, alors que la vaccination a monté en puissance. «Nous avons observé une diminution des méningites à pneumocoques contre lesquelles le vaccin protège. En revanche est apparue une augmentation de ces méningites liées à des sérotypes non vaccinaux et sensibles aux antibiotiques, ajoute le chercheur. Or tout le monde attendait de la vaccination une réduction des méningites à pneumocoques.» Cette croissance concerne toutes les tranches d'âge, les moins de 2 ans et les personnes âgées qui se contaminent au contact de leurs petits-enfants. Des résultats similaires ont été observés ailleurs en Europe, et notamment en Espagne.
Comment expliquer cette évolution? «Lors du lancement de la vaccination, certains experts étaient inquiets se demandant si les sérotypes non vaccinaux n'allaient pas se développer et prendre la place des sérotypes vaccinaux. Le vaccin a été construit pour prévenir les pneumocoques les plus pathogènes et résistants aux antibiotiques», ajoute Didier Guillemot. Deux hypothèses sont proposées pour expliquer la situation actuelle: soit les souches non vaccinales (et plus sensibles) sont devenues plus épidémiques. Et avec la réduction de consommation d'antibiotiques, elles se sont mises à diffuser plus largement dans la population. Soit, sous l'effet du seul vaccin, les souches non vaccinales occupent plus largement le terrain et sont devenues plus pathogènes, expliquant l'évolution à la hausse des méningites à méningocoques.
Certes, le vaccin contre le pneumocoque en 2010 protège contre 13 sérotypes et plus seulement contre 7. Mais vu la multiplicité des souches, d'autres phénomènes adaptatifs ne sont pas exclus. D'où l'urgence de maintenir une surveillance très pointue des méningites à pneumocoques. Et de lancer une réflexion de fond sur cette vaccination.
Le figaro
INFO LE FIGARO - Une évolution préoccupante alors que paradoxalement 85% des nourrissons sont vaccinés par le Prevenar, en prévention.
En France, le pneumocoque est une des principales bactéries responsables de méningite. Pour cette raison depuis 2003, le Prevenar, vaccin contre 7 types différents de pneumocoques a été recommandé pour tous les enfants de moins de 2 ans. En 2008, 85% des petits de cette tranche d'âge avaient bénéficié du vaccin. Or une enquête française présentée par le professeur Didier Guillemot (pharmaco-épidémiologiste, Institut Pasteur, Inserm, université de Versailles) et son équipe, le 3 octobre à Chicago lors du congrès mondial sur les maladies infectieuses (ICAAC) vient de montrer que loin d'avoir disparu sous l'effet de la vaccination, le nombre de cas de méningite à pneumocoques a augmenté en France. Ces données qui vont être publiées dans une revue spécialisée, soulèvent de nombreuses questions. En particulier, quelle est la cause de l'augmentation de ces méningites? Le vaccin a-t-il contribué à sélectionner des souches de pneumocoques pathogènes contre lequel il ne protège pas? À moins que la campagne contre l'usage abusif des antibiotiques lancée en 2002 et qui a contribué à réduire de 25% les prescriptions dans les rhinites, les angines, les otites notamment, soit en cause dans cette évolution. Toujours est-il qu'il devient urgent de se pencher sur les questions de santé publique soulevées désormais par le Prevenar. Les autorités sanitaires françaises ont reçu les conclusions de l'étude française et sont en train de réfléchir à cette question.
Les pneumocoques, dont il existe plus de 90 types différents, sont des bactéries très répandues. Les enfants sont souvent «porteurs sains». Ils se transmettent facilement par les gouttelettes de salive, lors de la toux et des éternuements. Pour des raisons mystérieuses, certains pneumocoques peuvent passer dans le sang, provoquer des pneumonies, et surtout dans quelques cas des méningites redoutables, avec un risque de décès de 10% ou de séquelles non négligeables. Pour ces raisons, un vaccin contre sept types différents est proposé à tous les enfants de moins de 2 ans et depuis juin 2010, celui-ci vaccine contre 13 types différents. «Selon les données du PMSI, il y avait en France en 2002-2003, un peu moins de 600 méningites à pneumocoques chaque année. Ce chiffre est passé à un peu plus de 800 par an en 2008-2009, a expliqué le professeur Didier Guillemot à Chicago. Le centre national de référence des pneumocoques retrouve une évolution similaire, avec une vraie tendance à l'augmentation à partir de 2006.» Le nombre de méningites était de 0,93 pour 100.000 habitants en 2002-2003. Il est de 1,25 pour 100.000 en 2008-2009. En valeur absolue, 200 cas en plus par an ont été observés entre ces deux périodes.
Toutes les tranches d'âge
Le groupe de recherche de Didier Guillemot va maintenant s'attacher à comprendre les causes de cette augmentation paradoxale, alors que la vaccination a monté en puissance. «Nous avons observé une diminution des méningites à pneumocoques contre lesquelles le vaccin protège. En revanche est apparue une augmentation de ces méningites liées à des sérotypes non vaccinaux et sensibles aux antibiotiques, ajoute le chercheur. Or tout le monde attendait de la vaccination une réduction des méningites à pneumocoques.» Cette croissance concerne toutes les tranches d'âge, les moins de 2 ans et les personnes âgées qui se contaminent au contact de leurs petits-enfants. Des résultats similaires ont été observés ailleurs en Europe, et notamment en Espagne.
Comment expliquer cette évolution? «Lors du lancement de la vaccination, certains experts étaient inquiets se demandant si les sérotypes non vaccinaux n'allaient pas se développer et prendre la place des sérotypes vaccinaux. Le vaccin a été construit pour prévenir les pneumocoques les plus pathogènes et résistants aux antibiotiques», ajoute Didier Guillemot. Deux hypothèses sont proposées pour expliquer la situation actuelle: soit les souches non vaccinales (et plus sensibles) sont devenues plus épidémiques. Et avec la réduction de consommation d'antibiotiques, elles se sont mises à diffuser plus largement dans la population. Soit, sous l'effet du seul vaccin, les souches non vaccinales occupent plus largement le terrain et sont devenues plus pathogènes, expliquant l'évolution à la hausse des méningites à méningocoques.
Certes, le vaccin contre le pneumocoque en 2010 protège contre 13 sérotypes et plus seulement contre 7. Mais vu la multiplicité des souches, d'autres phénomènes adaptatifs ne sont pas exclus. D'où l'urgence de maintenir une surveillance très pointue des méningites à pneumocoques. Et de lancer une réflexion de fond sur cette vaccination.
Le figaro
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Fiches culture générale 2012
Mouvement migratoires
Immigration = Mouvement migratoire extérieur :
Définitions
L'immigration désigne aujourd'hui l'entrée, dans un pays, de personnes étrangères qui y viennent pour y séjourner ou s'y installer. Le mot immigration vient du latin migratio qui signifie « passage d'un lieu à l'autre ». Elle correspond, vue du côté du pays de départ, à l'émigration.
Dans le cas des frontaliers, les migrations peuvent être quotidiennes.
Immigré: personne résidant en France et née étrangère, dans un pays étranger
Etranger: personne qui réside en France et ne possède pas la nationalité française
Réfugié : personne ayant quitté son pays par crainte de persécution de la part des autorités de son pays.
Solde migratoire: différence entre le flux d'immigrés et le flux d'émigrants au cours d'une année
Raisons :
•Professionnelle et études ;
•Politique (réfugié politique ) ;
•Sécuritaire, notamment en cas de guerre ;
•Économique (habitant de pays pauvres cherchant un meilleur niveau de vie dans les pays riches) ;
•Personnelle (volonté de s'installer dans un pays par goût) ;
•Familiale (rejoindre le conjoint, l'enfant déjà installé).
•Fiscale
Pour les États, l'immigration peut permettre de faire face à un déficit des naissances ou encore assurer une quantité ou qualité de main-d'œuvre suffisante.
Statistiques:
France= pays d'immigration massive (concentration massive des pop immigrées dans 3 régions=Ile de France = 40%, Rhône-Alpes = 11% et PACA=Provence-Alpes-Côte d’Azur = 9%)
- Immigration irrégulière +++ : étrangers illégaux 200 000 à 400 000, beaucoup de sans-papiers vivent en France depuis10 ans.
En France : nb clandestin = inconnu
Selon la définition française, en 2007= 5,25 millions d’immigrés
= 8,3 % de la population totale.
40 % de nationalité française, acquis par naturalisation ou par mariage.
Naturalisation (+100 000/ an) Selon l'INED, près de 14 millions de Français = 15 Millions de français avaient en 1999 un parent ou un grand-parent immigré, soit 23 % de la population.
Les plus nb = portugais et algériens puis marocains, italiens, esp, tunisiens et turcs
Surtout du Maghreb (1/3 des immigrés =30%) mais nouveaux arrivants viennent surtout d’Asie (14%) et d'Afrique subsaharienne (11%).
France ne peut pas accueillir toute la misère du monde : oui c'est la misère mais aussi persécutions, guerres qui sont les ressorts de l'immigration MAIS aussi les moins pauvres ou les mieux armés socialement ou intellectuellement qui émigrent.
Historique :
France = pays d’accueil depuis la préhistoire, qui a connu deux grandes vagues.
Après la première guerre mondiale puis après 1945. Après 1974, la crise économique a entrainé l'arrêt officiel de l'immigration, sauf pour les cas de regroupement familial.
L'immigration répondait autrefois à un besoin de main-d’œuvre. Aujourd'hui, elle est souvent liée au regroupement familial.
Les immigrés résident plutôt en agglomérations et sont plus touchés par le chômage.
XXème siècle : immigrés écos et politique venu de pays plus pauvre
-1974 : Crise éco => immigration éco = devient interdite, reste immigration politique + regroupement familiale (famille rejoigne es travailleurs déjà installé) => naissance de la clandestinité (1981 régularisation, 1986 et 1993 = durcissement lois Pasqua, 1998 régul…)
-XXIème s : ctrl immigration = affaire européenne => ctrl aux frontières de l’union (accords de Schengen)
-2005 : politique française = politique d’immigration choisie = n’accueille que étranger avec niveau de formation élevé ou compétence dont la France manque ;
Législation :
- loi nov. 2006 relative au contrôle de la validité des mariages.=>lutte contre les mariages de complaisance.
- loi du 24 juillet 2006 relative à l'immigration et à l'intégration=>mettre de nouveaux moyens permettant de mieux réguler l'immigration, de lutter contre les détournements de procédure et de promouvoir une intégration réussie.
Problèmes:
-Immigration légale : continue de progresser même si elle est de moins en moins forte. L'immigration pour motif familial est la plus fréquente (75%). L'immigration au travail qui est quasi suspendue et ne représente plus que 5% des nouveaux arrivants. L'immigration accordée au titre du droit d'asile qui représente 8% des titres de séjours accordés. La France reste un des pays les moins accueillants avec moins de 10% des demandes accordées
-Immigration clandestine = illégale : Soit un étranger est entré de manière clandestine sur le territoire, soit il est demeuré après l'expiration de son titre de séjour=> pb de travail clandestin, esclavage (domestique, sexuel ...).
Intégration insuffisante :
-emploi et de revenus
-culturels
-Discrimination à l'accès au logement
-Santé
-scolarisation
-Étudiants étrangers : 11% des étudiants en France
-délinquance avec une surreprésentation des immigrés dans la population délinquante et carcérale.
Racisme et xénophobie
Pratiques discriminatoires fréquentes notamment à l'égard des maghrébins et des turcs en matière de logement, emploi, de rapports avec la police, d'accès aux discothèques. De plus, en raison du contexte international l'intolérance à l'égard de l'islam progresse.
Atteintes aux droits de l'homme
-Inhumanité des zones d'attente et des centres de rétention
- « chasse au faciès », difficultés croissantes pour un simple renouvellement de CI,
Solutions:
-Création de ZEP (zone d'éducation prioritaire)
-Développement des logements sociaux
-Actions de formations professionnelles
-Lutte contre le travail clandestin
-[b]Loi sur l'immigration et l'intégration de 2006[/b]
oMeilleur contrôle des flux migratoires
Renforcement lutte vs immigration clandestine
Limitation de l'immigration subie
Immigration de travail choisie
oAides à l'intégration
Meilleur accueil des primo-arrivants:
Régularisation de certaines familles à titre exceptionnel, dans un but humanitaire Lutte contre discriminations et le racisme:
olois contre discriminations à l'embauche, carrière professionnelle, rémunération.
oloi qui a fait du racisme une circonstance aggravante.
oLoi pour l'égalité des chances a renforcé les capacités d'actions de la HALDE (légalisation de la pratique du testing).
oMise en place d'un numéro vert anti discrimination, de spots tv ou encore la signature d'une charte de la diversité signée par entreprises
Migration interne :
-Pop Nord vers régions sud
-Régions les + attractives = croissant périphérique de la Bretagne à l’Alsace
1975-2000= régions septentrional +IDF = moins 2 millions d’hab. Alors que 5 régions méridionales en gagnaient autant
due à nouvelle localisation activité + héliotropisme
évolution distribution pop = lente
Pop Nord Pas de Calais augmente lentement : natalité +++ malgré crise industrielle+ forte migration
Auvergne + Limousin = moins de naissance par rapport aux mort mais migration +++
Immigration = Mouvement migratoire extérieur :
Définitions
L'immigration désigne aujourd'hui l'entrée, dans un pays, de personnes étrangères qui y viennent pour y séjourner ou s'y installer. Le mot immigration vient du latin migratio qui signifie « passage d'un lieu à l'autre ». Elle correspond, vue du côté du pays de départ, à l'émigration.
Dans le cas des frontaliers, les migrations peuvent être quotidiennes.
Immigré: personne résidant en France et née étrangère, dans un pays étranger
Etranger: personne qui réside en France et ne possède pas la nationalité française
Réfugié : personne ayant quitté son pays par crainte de persécution de la part des autorités de son pays.
Solde migratoire: différence entre le flux d'immigrés et le flux d'émigrants au cours d'une année
Raisons :
•Professionnelle et études ;
•Politique (réfugié politique ) ;
•Sécuritaire, notamment en cas de guerre ;
•Économique (habitant de pays pauvres cherchant un meilleur niveau de vie dans les pays riches) ;
•Personnelle (volonté de s'installer dans un pays par goût) ;
•Familiale (rejoindre le conjoint, l'enfant déjà installé).
•Fiscale
Pour les États, l'immigration peut permettre de faire face à un déficit des naissances ou encore assurer une quantité ou qualité de main-d'œuvre suffisante.
Statistiques:
France= pays d'immigration massive (concentration massive des pop immigrées dans 3 régions=Ile de France = 40%, Rhône-Alpes = 11% et PACA=Provence-Alpes-Côte d’Azur = 9%)
- Immigration irrégulière +++ : étrangers illégaux 200 000 à 400 000, beaucoup de sans-papiers vivent en France depuis10 ans.
En France : nb clandestin = inconnu
Selon la définition française, en 2007= 5,25 millions d’immigrés
= 8,3 % de la population totale.
40 % de nationalité française, acquis par naturalisation ou par mariage.
Naturalisation (+100 000/ an) Selon l'INED, près de 14 millions de Français = 15 Millions de français avaient en 1999 un parent ou un grand-parent immigré, soit 23 % de la population.
Les plus nb = portugais et algériens puis marocains, italiens, esp, tunisiens et turcs
Surtout du Maghreb (1/3 des immigrés =30%) mais nouveaux arrivants viennent surtout d’Asie (14%) et d'Afrique subsaharienne (11%).
France ne peut pas accueillir toute la misère du monde : oui c'est la misère mais aussi persécutions, guerres qui sont les ressorts de l'immigration MAIS aussi les moins pauvres ou les mieux armés socialement ou intellectuellement qui émigrent.
Historique :
France = pays d’accueil depuis la préhistoire, qui a connu deux grandes vagues.
Après la première guerre mondiale puis après 1945. Après 1974, la crise économique a entrainé l'arrêt officiel de l'immigration, sauf pour les cas de regroupement familial.
L'immigration répondait autrefois à un besoin de main-d’œuvre. Aujourd'hui, elle est souvent liée au regroupement familial.
Les immigrés résident plutôt en agglomérations et sont plus touchés par le chômage.
XXème siècle : immigrés écos et politique venu de pays plus pauvre
-1974 : Crise éco => immigration éco = devient interdite, reste immigration politique + regroupement familiale (famille rejoigne es travailleurs déjà installé) => naissance de la clandestinité (1981 régularisation, 1986 et 1993 = durcissement lois Pasqua, 1998 régul…)
-XXIème s : ctrl immigration = affaire européenne => ctrl aux frontières de l’union (accords de Schengen)
-2005 : politique française = politique d’immigration choisie = n’accueille que étranger avec niveau de formation élevé ou compétence dont la France manque ;
Législation :
- loi nov. 2006 relative au contrôle de la validité des mariages.=>lutte contre les mariages de complaisance.
- loi du 24 juillet 2006 relative à l'immigration et à l'intégration=>mettre de nouveaux moyens permettant de mieux réguler l'immigration, de lutter contre les détournements de procédure et de promouvoir une intégration réussie.
Problèmes:
-Immigration légale : continue de progresser même si elle est de moins en moins forte. L'immigration pour motif familial est la plus fréquente (75%). L'immigration au travail qui est quasi suspendue et ne représente plus que 5% des nouveaux arrivants. L'immigration accordée au titre du droit d'asile qui représente 8% des titres de séjours accordés. La France reste un des pays les moins accueillants avec moins de 10% des demandes accordées
-Immigration clandestine = illégale : Soit un étranger est entré de manière clandestine sur le territoire, soit il est demeuré après l'expiration de son titre de séjour=> pb de travail clandestin, esclavage (domestique, sexuel ...).
Intégration insuffisante :
-emploi et de revenus
-culturels
-Discrimination à l'accès au logement
-Santé
-scolarisation
-Étudiants étrangers : 11% des étudiants en France
-délinquance avec une surreprésentation des immigrés dans la population délinquante et carcérale.
Racisme et xénophobie
Pratiques discriminatoires fréquentes notamment à l'égard des maghrébins et des turcs en matière de logement, emploi, de rapports avec la police, d'accès aux discothèques. De plus, en raison du contexte international l'intolérance à l'égard de l'islam progresse.
Atteintes aux droits de l'homme
-Inhumanité des zones d'attente et des centres de rétention
- « chasse au faciès », difficultés croissantes pour un simple renouvellement de CI,
Solutions:
-Création de ZEP (zone d'éducation prioritaire)
-Développement des logements sociaux
-Actions de formations professionnelles
-Lutte contre le travail clandestin
-[b]Loi sur l'immigration et l'intégration de 2006[/b]
oMeilleur contrôle des flux migratoires
Renforcement lutte vs immigration clandestine
Limitation de l'immigration subie
Immigration de travail choisie
oAides à l'intégration
Meilleur accueil des primo-arrivants:
Régularisation de certaines familles à titre exceptionnel, dans un but humanitaire Lutte contre discriminations et le racisme:
olois contre discriminations à l'embauche, carrière professionnelle, rémunération.
oloi qui a fait du racisme une circonstance aggravante.
oLoi pour l'égalité des chances a renforcé les capacités d'actions de la HALDE (légalisation de la pratique du testing).
oMise en place d'un numéro vert anti discrimination, de spots tv ou encore la signature d'une charte de la diversité signée par entreprises
Migration interne :
-Pop Nord vers régions sud
-Régions les + attractives = croissant périphérique de la Bretagne à l’Alsace
1975-2000= régions septentrional +IDF = moins 2 millions d’hab. Alors que 5 régions méridionales en gagnaient autant
due à nouvelle localisation activité + héliotropisme
évolution distribution pop = lente
Pop Nord Pas de Calais augmente lentement : natalité +++ malgré crise industrielle+ forte migration
Auvergne + Limousin = moins de naissance par rapport aux mort mais migration +++
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Actualités concours 2012
L'accueil chirurgical de nuit réorganisé en Ile-de-France
Après un an de concertation, l'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France devait présenter, lundi 10 octobre, sa proposition de réorganisation de l'accueil chirurgical de nuit pour la région. Les difficultés croissantes de recrutement de médecins dans certaines zones et des problèmes de sécurité ont conduit à préconiser une mutualisation des forces, qui devrait être mise en place au 1er janvier 2012. Le sujet est sensible, car certains hôpitaux pourraient ne plus prendre en charge les opérations la nuit. Il y a tout juste un an, la publication dans la presse d'un document de travail qui prévoyait un seul bloc opératoire par département ouvert la nuit avait suscité la colère. Au final, il devrait y en avoir plus, mais malgré tout moins qu'aujourd'hui.
Les chiffres plaident pour la réorganisation. En période dite de "nuit profonde", l'activité est faible mais coûte cher car elle mobilise des troupes, souvent pour rien. En moyenne, sur la région, moins de 30 opérations sont pratiquées sur les 87 sites disposant d'un bloc ouvert. Excepté Paris, chaque département réalise en moyenne 2,8 interventions par "nuit profonde". Près de 60 % des établissements enregistrent moins de 3 interventions pas semaine. Et parfois aucune pendant plusieurs semaines d'affilée.
Selon l'ARS, les professionnels sont unanimes : la situation n'est plus tenable. Claude Evin, directeur de l'agence et ancien ministre socialiste de la santé, décrit "un bricolage" quotidien, et des responsables de SAMU qui n'adressent plus de patients à certains établissements dont les blocs sont pourtant déclarés ouverts, conscients que la présence d'une équipe de qualité aussitôt opérationnelle n'est pas garantie.
La mutualisation en cours concerne pour l'instant les activités de chirurgie adulte traumatologique, orthopédique, digestive et viscérale. L'idée est de limiter la prise en charge de 22 h 30 à 8 h 30, mais de maintenir l'activité en première partie de nuit, où elle est encore forte. Les pôles retenus seraient répartis sur l'ensemble du territoire. On en compterait 1 pour 400 000 à 600 000 habitants. Hors Paris, entre 20 et 30 sites pourraient être retenus et ainsi percevoir des financements. L'idée est de fonctionner par réseaux, avec des hôpitaux clairement identifiés, pour offrir une meilleure lisibilité aux services d'urgence et aux transporteurs sanitaires.
Les établissements retenus ne devront refuser aucun patient et devront s'engager à assurer une prise en charge sans délai, ce qui permettra aux services de régulation de ne plus avoir à gérer les "fastidieuses et multiples recherches de places". Un registre sera créé pour analyser les dysfonctionnements, avec risque de retrait d'agrément. Certains sites, devant un cahier des charges exigeant, ont choisi de ne pas se porter candidat.
Vacances de postes
Une réalité a beaucoup compté dans cette réorganisation : les ressources médicales, "devenues rares", et qu'il faut donc éviter de trop mobiliser la nuit pour ne pas en manquer le jour. Si la région reste privilégiée sur le plan national, avec un taux de vacance de postes inférieur à la moyenne, et une densité médicale supérieure, elle n'est pas épargnée par le phénomène. Hors Assistance publique-Hôpitaux de Paris, dont les établissements sont préservés, il y a 33 % de postes vacants chez les anesthésistes et 35 % en chirurgie, et, dans ces deux spécialités, les plus de 55 ans sont nombreux. Les départements loin de Paris et les petits établissements, notamment en Seine-et-Marne, peinent à attirer des médecins. L'objectif est donc aussi, pour motiver les candidats, d'offrir des postes où l'activité est soutenue, car opérer suffisamment est une garantie de sécurité.
Le choix des sites doit être entériné d'ici à la fin de l'année, en pleine campagne présidentielle. "Qu'il faille tenir compte des échéances électorales et du contexte local, bien sûr, mais ce qui nous préoccupe principalement, c'est la sécurité des patients. Il ne serait pas acceptable de ne pas traiter cette question au motif qu'il y a un risque d'agitation", juge M. Evin.
Pour cette réorganisation, l'ARS s'est appuyée sur les organisations professionnelles. Ce qui devrait limiter les débats, qui ne manqueront néanmoins probablement pas.
Laetitia Clavreul
Le monde
Après un an de concertation, l'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France devait présenter, lundi 10 octobre, sa proposition de réorganisation de l'accueil chirurgical de nuit pour la région. Les difficultés croissantes de recrutement de médecins dans certaines zones et des problèmes de sécurité ont conduit à préconiser une mutualisation des forces, qui devrait être mise en place au 1er janvier 2012. Le sujet est sensible, car certains hôpitaux pourraient ne plus prendre en charge les opérations la nuit. Il y a tout juste un an, la publication dans la presse d'un document de travail qui prévoyait un seul bloc opératoire par département ouvert la nuit avait suscité la colère. Au final, il devrait y en avoir plus, mais malgré tout moins qu'aujourd'hui.
Les chiffres plaident pour la réorganisation. En période dite de "nuit profonde", l'activité est faible mais coûte cher car elle mobilise des troupes, souvent pour rien. En moyenne, sur la région, moins de 30 opérations sont pratiquées sur les 87 sites disposant d'un bloc ouvert. Excepté Paris, chaque département réalise en moyenne 2,8 interventions par "nuit profonde". Près de 60 % des établissements enregistrent moins de 3 interventions pas semaine. Et parfois aucune pendant plusieurs semaines d'affilée.
Selon l'ARS, les professionnels sont unanimes : la situation n'est plus tenable. Claude Evin, directeur de l'agence et ancien ministre socialiste de la santé, décrit "un bricolage" quotidien, et des responsables de SAMU qui n'adressent plus de patients à certains établissements dont les blocs sont pourtant déclarés ouverts, conscients que la présence d'une équipe de qualité aussitôt opérationnelle n'est pas garantie.
La mutualisation en cours concerne pour l'instant les activités de chirurgie adulte traumatologique, orthopédique, digestive et viscérale. L'idée est de limiter la prise en charge de 22 h 30 à 8 h 30, mais de maintenir l'activité en première partie de nuit, où elle est encore forte. Les pôles retenus seraient répartis sur l'ensemble du territoire. On en compterait 1 pour 400 000 à 600 000 habitants. Hors Paris, entre 20 et 30 sites pourraient être retenus et ainsi percevoir des financements. L'idée est de fonctionner par réseaux, avec des hôpitaux clairement identifiés, pour offrir une meilleure lisibilité aux services d'urgence et aux transporteurs sanitaires.
Les établissements retenus ne devront refuser aucun patient et devront s'engager à assurer une prise en charge sans délai, ce qui permettra aux services de régulation de ne plus avoir à gérer les "fastidieuses et multiples recherches de places". Un registre sera créé pour analyser les dysfonctionnements, avec risque de retrait d'agrément. Certains sites, devant un cahier des charges exigeant, ont choisi de ne pas se porter candidat.
Vacances de postes
Une réalité a beaucoup compté dans cette réorganisation : les ressources médicales, "devenues rares", et qu'il faut donc éviter de trop mobiliser la nuit pour ne pas en manquer le jour. Si la région reste privilégiée sur le plan national, avec un taux de vacance de postes inférieur à la moyenne, et une densité médicale supérieure, elle n'est pas épargnée par le phénomène. Hors Assistance publique-Hôpitaux de Paris, dont les établissements sont préservés, il y a 33 % de postes vacants chez les anesthésistes et 35 % en chirurgie, et, dans ces deux spécialités, les plus de 55 ans sont nombreux. Les départements loin de Paris et les petits établissements, notamment en Seine-et-Marne, peinent à attirer des médecins. L'objectif est donc aussi, pour motiver les candidats, d'offrir des postes où l'activité est soutenue, car opérer suffisamment est une garantie de sécurité.
Le choix des sites doit être entériné d'ici à la fin de l'année, en pleine campagne présidentielle. "Qu'il faille tenir compte des échéances électorales et du contexte local, bien sûr, mais ce qui nous préoccupe principalement, c'est la sécurité des patients. Il ne serait pas acceptable de ne pas traiter cette question au motif qu'il y a un risque d'agitation", juge M. Evin.
Pour cette réorganisation, l'ARS s'est appuyée sur les organisations professionnelles. Ce qui devrait limiter les débats, qui ne manqueront néanmoins probablement pas.
Laetitia Clavreul
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Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Dépassement d’honoraires : les mutuelles rejettent l’utlimatum de Xavier Bertrand
Depuis l’augmentation d’un peu plus de 3 % de la taxation des complémentaires santé, rien ne va plus entre le gouvernement et les mutuelles santé. Pour montrer leur mécontentement, ces dernières ont décidé de ne pas ratifier l’accord signé avec les médecins sur la création d’un « secteur optionnel » prévoyant des dépassements d’honoraires encadrés. Devant ce refus, point de discussion possible, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, leur a donné jusqu’à la fin du mois de septembre pour revenir sur leur position.
Le texte, qui est au cœur de vives discussions entre les mutuelles et l’État, le président Sarkozy ayant réaffirmé hier, l’importance d’arriver à un arrangement dans un entretien paru dans le Quotidien du médecin, prévoit la création d'un secteur tarifaire dit optionnel. Ce qui permettrait aux praticiens qui y adhéreraient d’alléger une partie de leurs charges, à la condition d’accepter de limiter leurs honoraires. Dans cette configuration, selon les termes de l’accord, ce serait aux complémentaires de rembourser aux patients les dépassements plafonnés nationalement.
Alors que la situation semblait inextricables, les mutuelles ayant du mal à digérer l’augmentation de la taxation sur les complémentaires santé et l’ultimatum de ministre de la Santé, l’Union nationale des organismes d’assurance-maladie complémentaires (UNOCAM) a fait un pas en avant en demandant la tenue d’une réunion dès début octobre entre les financeurs de l’assurance-maladie, afin de sortir au plus vite de cette crise la tête haute. Affaire à suivre …
Information hospitalière
Depuis l’augmentation d’un peu plus de 3 % de la taxation des complémentaires santé, rien ne va plus entre le gouvernement et les mutuelles santé. Pour montrer leur mécontentement, ces dernières ont décidé de ne pas ratifier l’accord signé avec les médecins sur la création d’un « secteur optionnel » prévoyant des dépassements d’honoraires encadrés. Devant ce refus, point de discussion possible, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, leur a donné jusqu’à la fin du mois de septembre pour revenir sur leur position.
Le texte, qui est au cœur de vives discussions entre les mutuelles et l’État, le président Sarkozy ayant réaffirmé hier, l’importance d’arriver à un arrangement dans un entretien paru dans le Quotidien du médecin, prévoit la création d'un secteur tarifaire dit optionnel. Ce qui permettrait aux praticiens qui y adhéreraient d’alléger une partie de leurs charges, à la condition d’accepter de limiter leurs honoraires. Dans cette configuration, selon les termes de l’accord, ce serait aux complémentaires de rembourser aux patients les dépassements plafonnés nationalement.
Alors que la situation semblait inextricables, les mutuelles ayant du mal à digérer l’augmentation de la taxation sur les complémentaires santé et l’ultimatum de ministre de la Santé, l’Union nationale des organismes d’assurance-maladie complémentaires (UNOCAM) a fait un pas en avant en demandant la tenue d’une réunion dès début octobre entre les financeurs de l’assurance-maladie, afin de sortir au plus vite de cette crise la tête haute. Affaire à suivre …
Information hospitalière
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Re: Actualités concours 2012
Santé mentale : une journée pour ne pas oublier
Pourquoi consacrer une journée à la santé mentale ? Tout simplement parce qu'au cours de sa vie, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une personne sur quatre aura recours à des soins dans ce domaine. Ainsi, chaque année, des centaines de millions de personnes souffrent de dépression ou d'autres troubles qui mènent souvent à l’isolation sociale et à une mauvaise qualité de vie. Il est donc nécessaire de sensibiliser régulièrement le grand public aux troubles mentaux, neurologiques, ou du comportement, et à leur prévention.
Véritables parents pauvres de la médecine, au niveau mondial, les dépenses moyennes pour la santé mentale seraient inférieures à 3 euros par habitant et par an, selon le tout nouvel Atlas de la santé mentale que l'OMS vient de publier à l'occasion de la Journée mondiale de la Santé mentale qui a lieu aujourd'hui.
Alors que la plupart des pays n’attribuent que 2% des ressources du secteur de la santé aux services de santé mentale, le plus souvent, les sommes allouées seraient mal réparties, selon les experts. En effet, une majeure partie des ressources est consacrée au fonctionnement des hôpitaux psychiatriques. Si ces dernières dépenses sont évidemment nécessaires, elles sont faites au détriment des soins primaires et de la prévention. Une prise en charge "en amont" des maladies mentales permettrait de réduire considérablement les besoins en soins médicaux à l’hôpital, particulièrement coûteux.
L’atlas de la santé 2011 dénonce aussi l’utilisation trop fréquente de substances psychoactives qui permettent de soulager les patients, mais pas de le soigner. Il est donc important de profiter de cette journée pour sensibiliser pouvoirs publics et population à propos de ces maladies, qui handicapent au quotidien….
Information hospitalière
Pourquoi consacrer une journée à la santé mentale ? Tout simplement parce qu'au cours de sa vie, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une personne sur quatre aura recours à des soins dans ce domaine. Ainsi, chaque année, des centaines de millions de personnes souffrent de dépression ou d'autres troubles qui mènent souvent à l’isolation sociale et à une mauvaise qualité de vie. Il est donc nécessaire de sensibiliser régulièrement le grand public aux troubles mentaux, neurologiques, ou du comportement, et à leur prévention.
Véritables parents pauvres de la médecine, au niveau mondial, les dépenses moyennes pour la santé mentale seraient inférieures à 3 euros par habitant et par an, selon le tout nouvel Atlas de la santé mentale que l'OMS vient de publier à l'occasion de la Journée mondiale de la Santé mentale qui a lieu aujourd'hui.
Alors que la plupart des pays n’attribuent que 2% des ressources du secteur de la santé aux services de santé mentale, le plus souvent, les sommes allouées seraient mal réparties, selon les experts. En effet, une majeure partie des ressources est consacrée au fonctionnement des hôpitaux psychiatriques. Si ces dernières dépenses sont évidemment nécessaires, elles sont faites au détriment des soins primaires et de la prévention. Une prise en charge "en amont" des maladies mentales permettrait de réduire considérablement les besoins en soins médicaux à l’hôpital, particulièrement coûteux.
L’atlas de la santé 2011 dénonce aussi l’utilisation trop fréquente de substances psychoactives qui permettent de soulager les patients, mais pas de le soigner. Il est donc important de profiter de cette journée pour sensibiliser pouvoirs publics et population à propos de ces maladies, qui handicapent au quotidien….
Information hospitalière
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie