Culture Générale

Le forum de l'admission en IFSI

Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI

Répondre
mati26
Insatiable
Insatiable
Messages : 589
Inscription : 29 oct. 2011 13:02

Re: Entraînement culture générale 2012

Message par mati26 »

Par contre, est-ce qu'au niveau du résumé il faut bien précisé l'auteur et le style de document, si on en a la source. Par exemple , ce texte de Robert X paru dans Libé ... ou il faut directement attaquer les points principaux ?

Et aussi, quant est-il de la question "argumentez"..Faut-il la encore faire une intro, developpement (2 ou plusieurs parties), conclusion ou tout simplement donner ses arguments ?
IDE
Avatar de l’utilisateur
missdu33
Insatiable
Insatiable
Messages : 413
Inscription : 26 mars 2011 20:15

Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Adopter la moustache contre le cancer de la prostate

Par Cyrille Vanlerberghe, - le 08/11/2011 lefigaro.fr

Lancée comme une blague en 2004, la campagne de prévention «Movember» rencontre un succès grandissant dans le monde anglo-saxon.
En novembre, se laisser pousser la moustache peut aider à lutter contre le cancer de la prostate ainsi que d'autres maladies masculines. Ce n'est pas une blague, mais une opération très sérieuse lancée en Australie sous le nom de Movember, une contraction en anglais de november et de mo, argot pour moustache.
Le principe est simple : les participants se rasent de près le 1er novembre, puis se laissent pousser la moustache jusqu'à la fin du mois. L'apparition de poils au-dessus de la lèvre supérieure provoque la surprise des interlocuteurs et permet de lancer spontanément la conversation sur Movember, puis de faire parler des maladies masculines, cancer de la prostate en tête, et enfin de lever des fonds pour la recherche et l'accompagnement de ces maladies.
«Cette campagne est un moyen amusant et humoristique de faire passer un message tout à fait sérieux», résume Bill McIntyre, porte-parole de Movember à Londres. Le mouvement a démarré un peu comme une blague au sein d'un groupe d'amis à Adélaïde, en Australie, avant d'être repris depuis 2004 par la fondation caritative Movember, qui gère l'expansion du mouvement dans quatorze pays. Cette année, près de 590.000 hommes se sont inscrits sur le site movember.com pour essayer de récolter des dons, un chiffre en croissance de plus de 30 % en un an.
» Vidéo annonçant l'opération «Movember 2011» :
Le mouvement est déjà très actif dans le monde anglo-saxon, où il a récolté à ce jour 123 millions d'euros, mais fait son arrivée dans d'autres pays, comme la Belgique et l'Espagne. «Nous sentons un intérêt croissant en France, et nous avons l'intention d'y lancer sérieusement Movember l'année prochaine», promet Bill McIntyre.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Le Sénat retoque la taxation doublée des complémentaires santé

Le Sénat, désormais contrôlé par la gauche, a retoqué, mardi 8 novembre, le doublement de la taxation des contrats complémentaires santé voulu par le gouvernement pour revenir au niveau de taxation de 3,5 %, dans le cadre de l'examen du budget 2012 de la Sécurité sociale.
Le Sénat a ainsi confirmé en séance ce qu'il avait déjà voté la semaine dernière en commission : la suppression du doublement – de 3,5 % à 7 % – de la taxe sur les contrats "responsables et solidaires" (mutuelles, assurances, institutions de prévoyance) censé rapporter 1,1 milliard d'euros.

>> Lire : Budget de la Sécu : au Sénat, la gauche imprime sa marque

Les sénateurs ont adopté par 180 voix contre 164 deux amendements, l'un socialiste, l'autre communiste, demandant l'abrogation du doublement de la taxe sur les mutuelles complémentaires. Quatre UMP (Alain Fouché, Michel Doublet, Daniel Laurent et Catherine Procaccia) ont voté pour les amendements de la nouvelle majorité sénatoriale.

La mesure prévue par le gouvernement, annoncée par le premier ministre en août et incluse dans la loi de finances rectificative 2011, avait provoqué la colère de l'opposition. La Mutualité française avait contre-attaqué en affirmant que les mutuelles seraient contraintes d'augmenter en moyenne leurs tarifs de 4,7 % en 2012.

Les sénateurs ont proposé de compenser la perte occasionnée (1,1 milliard d'euros) pour moitié par une hausse du forfait social d'environ trois points et pour moitié par une hausse du prélèvement social sur les revenus du capital (soit une hausse de 0,5 point de ce taux, qui serait ainsi porté à 3,9 %).

LE monde
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Cancer : Pourquoi rester assis est un facteur de risque

Une étude américaine montre qu'en moyenne nous passons trop de temps assis. Cette mauvaise habitude accroît le risque de cancer.

Mettre les pieds sur le bureau pour s'étirer et relancer la circulation sanguine, traîner dans les couloirs ou encore aller à la machine à café plus que ce n'est déjà le cas... Autant de conseils que l'American Institute for Cancer Research (AICR) vient de livrer à l'intention de ses compatriotes. Cependant, pas sûr que tous les employeurs apprécient ces recommandations... Et pourtant, celles-ci permettraient de limiter les risques de cancer. Une petite marche d'une ou deux minutes toutes les heures diminuerait, en effet, les conséquences nocives sur la santé liées à un temps trop élevé à être resté assis. 

Si l'étude est américaine – elle a été réalisée d'après 46 analyses publiées entre 1996 et janvier 2011 outre-Atlantique –, ses conclusions peuvent tout à fait s'adapter aux Français dont le rythme de vie commence à ressembler de plus en plus à celui des Etat-Unis. Même si les Américains resteraient encore plus sédentaires que nos compatriotes.

60 % de notre journée assis
Selon cette étude, le temps moyen passé assis durant notre journée est de 60 % (transports en commun, télévision, ordinateur...). Le chiffre monte encore à 75 % en moyenne pour les employés de bureau. Ces 46 analyses médicales ont repris trois indicateurs connus pour montrer le risque de cancer accru à savoir le tour de hanches des volontaires, la résistance à l’insuline et un marqueur de l’inflammation. La résistance à l'insuline entraîne une accumulation de glucose dans le sang et à termes un diabète de type 2. Par ailleurs, la sédentarité entre aussi en jeu dans les risques de rechute, pour les personnes en rémission.

Autre révélation de l'étude : les deux heures de sport par semaine, pratiquées le week-end par exemple, ne suffisent pas à diminuer les risques de cancer. Elles ne compensent pas, en effet, les dangers de la position assise trop prolongée. La tâche est donc quotidienne. Tous les jours, levez-vous donc de votre siège le plus souvent possible

France soir
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Sortie du nucléaire : «Un million d’emplois mis en péril», selon le PDG d'EDF

Face à nos lecteurs, Henri Proglio, PDG d’EDF, a, durant deux heures, répondu lundi à leurs questions sur les prix de l’électricité, l’ouverture à la concurrence du marché, la sécurité du parc nucléaire français, les leçons de la catastrophe de Fukushima. Il a, surtout, mis en garde contre les conséquences d’une sortie du nucléaire.


Jean-Luc Delcros. On évoque des risques de pénurie d’électricité pour cet hiver du fait notamment de l’arrêt de centrales nucléaire en Allemagne d’où nous importons du courant. Qu’en est-il ?

Un avis sur la sécurité de notre approvsionnement sera remis mercredi - aujourd’hui. NDLR - aux pouvoirs publics. En toute hypothèse, la France ne manquera pas d’électricité cet hiver (....). Nous avons été exporteur d’électricité l’an dernier, nous le serons encore cette année. (...) La France est l’un sinon le seul pays européen à avoir assuré son indépendance énergétique grâce à sa production nucléaire. S’y ajoute des moyens de production complémentaires, comme les énergies renouvelables qui sont et resteront encore un moment marginales pour des raisons de compétitivité. Nous n’avons donc pas de besoins d’importation de pays étranger quel qu’il soit, aussi bien l’Allemagne que l’Italie, l’Espagne ou tout autre. Cela n’exclue en revanche pas, mais pour des raisons strictement liées à l’optimisation, que nous puissions à certains moments bien précis, comme les heures de pointe par exemple, exporter et importer en même temps.



Elise Cokelaer-Detavenier. Comment justifiez-vous une augmentation de 30 % des tarifs en 5 ans, et le fait que l’on prévoit de nouvelles augmentations dans les années à venir ?

Ces hausses éventuelles ne sont qu’envisagées puisque rien n’a été annoncé pour le moment. La raison en est simple : en France, les tarifs sont régulés, et le resteront au moins jusqu’en 2015. Pour les particuliers, il est d’ailleurs fort à parier qu’ils le soient encore bien au-delà de cette date. En matière de tarifs, EDF soumet ses demandes, mais c’est l’Etat qui en dernier lieu décide. Il ne faut pas oublier que l’électricité française demeure de loin la moins chère d’Europe, 30 % en dessous de la moyenne dans les pays voisins, grâce à notre parc nucléaire et hydraulique. Evidemment, ce sont des infrastructures qui nécessitent des investissement très lourds, surtout dans un monde où l’énergie se fait de plus en plus rare, où les coûts de productions sont toujours plus élevés, et où la protection de l’environnement devient une préoccupation primordiale. Notre rôle est donc, malgré l’importance de ces investissement, de continuer d’assurer aux Français une évolution modérée et contrôlée des prix de l’électricité, je dirais de l’ordre de 2 à 3 % par an en euros constants. Grâce à ses choix audacieux, la France restera encore longtemps largement favorisée par rapport à bon nombre d’autres pays européens.

Taoufik Moumini. Les centrales nucléaires françaises resteront elles sûres, même si l’on prolonge leur durée de vie ?

S’il est arrivé pour des raisons économiques ou comptables que le groupe retarde ses investissements, dans la production mais également dans la distribution, EDF n’a pour autant jamais sacrifié la sûreté de ses centrales. En cas d’accident, l’entreprise n’y survivrait pas. Les centrales étaient initialement prévues pour durer 40 ans. Un peu partout dans le monde, les pouvoirs publics ont pris la décision d’étendre cette durée de vie. Aux Etats-Unis par exemple, elles ont été prolongées jusqu’à 70 ans et on parle même de les prolonger de 10 voire 20 ans de plus. En France, on parle de 60 ans. Il faut savoir que dans une centrale tous les équipement ont vocation a être remplacés, optimisés ou modernisés. Elles n’ont plus rien à voir aujourd’hui avec ce qu’elles étaient il y a trente ans. De nouveaux tests sont d’ailleurs actuellement en cours pour vérifier leur bon état.

Taoufik Moumini. En quoi les compteurs Linky sont-ils une avancées positives pour les consommateurs ? seront ils gratuits ? Peut-on être sûr que les données resteront confidentielles ?

Linky est un compteur intelligent et interractif. En traitant à distance un certain nombre de sujets, il autorise une lecture en temps réel et à distance des données et évite par exemple les écarts entre les estimations et votre consommation réelle, source d’encore trop d’erreurs. Après avoir été expérimenté sur 300 000 foyers, Linky se trouve désormais en situation de pouvoir être généralisé à toute la France, soit 35 millions de foyers, ce qui représente un investissement de 4,5 à 5 milliards d’euros ! Doit-il pour autant être facturé à nos clients ? Je ne pense pas. EDF peut largement se financer grâce aux économies et aux gains de productivité que permettra ce compteur. Mais à la condition que la règlementation soit revue afin de garantir pour mon entreprise un retour sur investissement. Sauf qu’actuellement, je suis dans l’obligation de le facturer au consommateur, à hauteur de 200 à 300 euros par foyer. Alors qu’on pourrait l’éviter par une évolution réglementaire nécessaire, et en faire cadeau à nos clients. Il faut savoir qu’aujourd’hui, les compteurs appartiennent au réseau qui appartient lui aux collectivités territoriales. Nous ne sommes que gestionnaire. Or je veux bien investir des milliards d’euros à la condition d’avoir devant moi la durée nécessaire pour amortir ces investissements et récupérer ma mise. Pour cela, il me semble normal de considérer que le nouveau compteur Linky m’appartient et que si une collectivité met fin au contrat de délégation de service, elle me rembourse les sommes non amorties.

Alain Bozarik. Pensez vous que les plus pauvres pourraient un jour bénéficier de l’électricité gratuitement ?

Je ne pense pas que cela soit souhaitable. Tout service, et l’électricité en est un, mérite d’être respecté. D’ailleurs, les gens les plus modestes sont souvent ceux qui revendiquent le moins la gratuité. Il y a un respect du service public. Et le respect passe par une contribution, fusse-t-elle modeste. Il est donc en revanche nécessaire d’avoir des tarifs sociaux. Nous en avons d’ailleurs demandé l’automatisation. 650 000 personnes en bénéficient aujourd’hui mais ce chiffre pourrait facilement être doublé. Nous venons également de signer un accord de coopération avec les pouvoirs publics et nous avons débloqué 50 millions d’euros pour permettre d’aider à la réhabilitation de logements pour les plus démunis. Si nous sommes à 100 % une entreprise, nous sommes également et peut-être avant tout un opérateur de service public, avec toutes les valeurs que cela comporte.

Jean-Luc Delcros. On évoque des risques de pénurie d’électricité pour cet hiver du fait notamment de l’arrêt de centrales nucléaire en Allemagne d’où nous importons du courant. Qu’en est-il ?

Un avis sur la sécurité de notre approvisionnement sera remis mercredi - aujourd’hui. NDLR - aux pouvoirs publics. En toute hypothèse, la France ne manquera pas d’électricité cet hiver (....). Nous avons été exporteur d’électricité l’an dernier, nous le serons encore cette année. (...) La France est l’un sinon le seul pays européen à avoir assuré son indépendance énergétique grâce à sa production nucléaire. S’y ajoutent des moyens de production complémentaires, comme les énergies renouvelables qui sont et resteront encore un moment marginales pour des raisons de compétitivités .

Taoufik Moumini. Les centrales nucléaires françaises resteront elles sûres si l’on prolonge leur durée de vie ?

EDF n’a jamais sacrifié la sûreté de ses centrales car, en cas d’accident, l’entreprise n’y survivrait pas. Elles étaient initialement prévues pour durer 40 ans. Un peu partout dans le monde, les pouvoirs publics ont pris la décision d’étendre cette durée de vie. Aux Etats-Unis par exemple, elles ont été prolongées jusqu’à 70 ans. En France, on parle de 60 ans. Il faut savoir que dans une centrale tous les équipement ont vocation a être remplacés, optimisés ou modernisés. Elles n’ont plus rien à avoir aujourd’hui avec ce qu’elles étaient il y a trente ans.

Jean-François Bouilly. La centrale de Fessenheim est la plus ancienne en France. Elle est, de plus, située dans une zone sismique. N’est-il pas dangereux de la laisser en service ?

Non, il n’y a aucune raison industrielle. A Fessenheim, le risque sismique a été réactualisé. La centrale pourrait résister à un tremblement de terre deux fois supérieur au séïsme historique qui a frappé la région auXIVe siècle. La tranche numéro 1 de Fessenheim a passé avec succès l’audit de l’Autorité de sûreté nucélaire (ASN) qui a autorisé sa prolongation pour dix ans. J’espère que l’avis de l’ASN sera de même nature pour la tranche numéro 2. Enfin, nous aurons d’ici trois mois des audits de sûreté «post-Fukushima». Les Français pourront alors se faire une opinion sur la sûreté de cette centrale.

Jean-Luc Delcros. Quelles leçons avez-vous tiré de Fukushima ?

A Fukushima, il y a eu 30 000 morts victimes du tsunami et deux morts causées par une explosion de gaz dans la centrale. Mon propos n’est pas de minimiser l’accident nucléaire. Si la centrale a résisté au tremblement de terre, c’est bien le tsunami qui a coupé les sources de refroidissement provoquant le réchauffement puis la fusion des coeurs de la centrale. Les systèmes français et japonais sont très différents. Au japon, l’opérateur Tepco gérait une centrale livrée clefs en main par l’Américain GE. En France, EDF est à la fois concepteur et exploitant et tous les accidents dans le monde sont analysés pour améliorer en permanence la sûreté de nos centrales qui sont reconnues comme étant les plus sûres. Plus globalement, Fukushima nous a appris que la sûreté nucléaire repose sur deux acteurs. Les autorités publiques et l’opérateur. D’ailleurs, le Premier ministre japonais a démissionné et Tepco ne survivra probablement pas à la catastrophe. Tous les pays qui aujourd’hui ont décidé de continuer leur programme nucléaire ont bien sûr tiré les leçons de Fukushima. La Grande-Bretagne, la Hollande, les pays d’Europe centrale, le Brésil, le Chili, la Turquie, l’Afrique du Sud, la Russie, le Vietnam, les Etats-Unis, la Chine ont considéré que le nucléaire faisait partie de leur mix énergétique pour les années qui viennent.

Jean-Luc Delcros. Des pays comme l’Allemagne, la Belgique, la Suisse ou l’Autriche ont abandonné le nucléaire après Fukushima....

L’Autriche est très proche historiquement de l’Allemagne. En Belgique, le sujet est différent. Il s’agit d’un désaccord financier avec son opérateur. On peut difficilement en tirer des conclusions. La Suisse dit vouloir sortir du nucléaire mais sans préciser quand. Quant à l’Italie, la décision a été prise à la suite d’un référendum qui mélangeait plusieurs questions. Et je le répète de très nombreux pays ont décidé de renforcer leur programme nucléaire après Fukushima.

Alain Bozaric. Si jamais il y avait une décision politique en France de sortir du nucléaire, quelles en seraient les conséquences ?

Je vous donne ma conviction, ensuite à chacun de se faire une opinion. D’abord, cela augmenterait probablement de 50% les émissions de gaz à effet de serre à cause de l’utilisation du charbon, du gaz et du pétrole pour remplacer le nucléaire. C’est ce que fait l’Allemgagne. En France, cela impliquerait aussi un investissement de 400 milliards d’euros pour remplacer le parc existant par des moyens de production alternatifs, ce qui se traduirait par un doublement de la facture d’électricité. J’ajoute qu’une telle décision menacerait 400.000 emplois directs et indirects de la filière nucléaire, 500.000 emplois dans les entreprises actuellement localisées en France et très gourmandes en énergie, comme l’aluminium, qui risquerait de partir à l’étranger. Il faut y ajouter 100.000 emplois futurs provenant du développement du nucléaire mondial à partir de la France. Au total, 1 million d’emplois seraient mis en péril et cela coûterait entre 0,5 et 1 point de PIB. Rien de tout cela n’est inimaginable. Techniquement, c’est faisable et on peut très bien choisir de le faire, voilà ce que cela impliquerait.

Elise Cokelaer-Detavenier. Pourquoi le chantier de l’EPR de Flamanville a-t-il pris autant de retard ?

L’EPR de Flamanville est la tête de série d’un réacteur de nouvelle génération, le premier construit en France. Cela fait vingt ans que la France n’avait pas construit de centrale nucléaire.Il faut un certain temps pour relancer les compétences non pas chez EDF mais chez les entreprises sous-traitantes. Cette période de mise au point sera gommé ensuite par l’effet de série. Nous construison deux EPR en Chine et nous allons en construire deux autres en Grande-Bretagne. En France, l’EPR de Flamanville sera mis en service en 2016 avec quatre ans de retard. Le projet initial était assez irréaliste puisque l’on prévoyait de construire une centrale de nouvelle génération en 40 mois. cela ne s’est jamais fait dans l’histoire du nucléaire mondial. C’est un problème de rôdage. Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain et considérer que, parce que c’est compliqué de redémarrer une filière, il faut condamner les évolutions du nucléaire.

Alain Bozaric. Quels sont actuellement les grands investissements d’EDF dans la recherche et l’innovation ?

Ils sont nombreux. Nous avons plus de 2 000 chercheurs. Nous disposons du plus grand centre de recherche du monde mais EDF n’est pas que dans l’industrie électro-nucléaire. Nous nous intéressons aux grands projets hydrauliques, aux ressources et aux technologies d’énergies nouvelles comme le photovoltaïque, les énergies marines, les hydrauliennes en cours de test en Bretagne. Nous travaillons aussi sur les systèmes intelligents de transmission d’optimisation ou encore le stockage de l’énergie. Je veux souligner que l’un des grands enjeux d’EDF concerne le défi du renouvellement des compétences. La moitié de notre effectif va partir à la retraite dans les cinq ans qui viennent et dans les quatre ans en matière de nucléaire. Nous allons donc recruter et former plus de 5 000 personnes par an dans les trois ans à venir.

Elise Cokelaer-Detavenier. Quel est le salaire du PDG d’EDF ? Pensez-vous que les les grands patrons sont trop bien payés ?

Ce que je gagne est connu. J’ai une rémunération fixe de 1 million par an et une part variable qui peut atteindre les 600 000 euros. Je suis le patron le moins payé du CAC 40 alors quEDF est la deuxième entreprise française. Je suis loin aussi d’être le premier revenu d’EDF. Est-ce que les dirigeants sont trop payés ? Je ne fais pas de comparaison avec les vedettes du show-biz, ni du sport. Il y a parmi les dirigeants quelques exagérations mais je ne les citerai pas. Je ne fais pas partie de ceux pour qui le baromètre de la réussite passe par l’argent. Ce que je peux dire c’est que mes rémunérations sont votées par assemblées générales, par le conseil, tout le monde y a accès, à commencer par les salariés du groupe et leurs représentants et qu’il est naturel qu’il en soit ainsi.

Elise Cokelaer-Detavenier. Vous êtes proche de Nicolas Sarkozy. Si la gauche arrive au pouvoir en 2012, pensez-vous rester à la tête d’EDF ?

Je n’ai pas d’angoisse particulière à ce sujet. J’ai un actionnaire principal, l’Etat, qui décidera si je dois ou pas rester à la tête d’EDF. Je suis révocable comme n’importe quel président d’entreprise. J’en accepte le principe. J’avais quarante ans d’ancienneté dans mon activité précédente. Je suis venu sans aucune garantie pour occuper ce poste en me disant qu’il m’appartenait de faire la preuve par mon action de ce que je pouvais apporter à l’entreprise. Je connais le président de la République comme, de part mes anciennes fonctions à la tête d’un groupe de service public aux collectivités territoriales, je connais à peu près tout ce que la France compte d’élus de tous bords.

Le Parisien
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Yonne et Haute-Loire : deux élèves meurent d'un arrêt cardiaque en cours de sport

Deux drames successifs ont eut lieu dans des établissements scolaires à l'occasion d'un cours de sport. Un enfant de neuf ans est mort lundi d'un malaise cardiaque à Cuy, dans l'Yonne, durant son cours de sport. C'est le maire de cette commune de 800 habitants qui a révélé la nouvelle. Des faits similaires se sont produits dans un collège de Saint-Didier en Velay (Haute-Loire) toujours lundi. Cette fois, c'est un élève de 14 ans qui a trouvé la mort, toujours après son cours d'EPS.

Dans l'Yonne, l'enfant de 9 ans s'est plaint de douleurs dans la poitrine. «Ca s'est produit hier après-midi pendant le cours de sport des CM1-CM2. En début de séance, cet enfant s'est plaint de douleurs à la poitrine puis a fait un malaise. Une infirmière présente sur place a tenté de le ranimer sans succès avant l'arrivée du Smur», a déclaré à l'AFP François Sylvestre, le maire de Cuy, confirmant une information de l'Yonne Républicaine.

«Etant donné les circonstances de la mort, le rapport du médecin et le résultat des analyses sanguines, aucune suite pénale n'a été demandée», indique-t-on au parquet de Sens. Une cellule de soutien psychologique a été mise en place dans l'école, a précisé le maire.

Dans la Haute-Loire, le collégien de 14 ans s'écroule après un effort sportif. «L'accident est survenu vers 15h10, nous avons tout fait pour le récupérer, en vain», ont indiqué les pompiers, confirmant une information du quotidien Le Progrès. «Après un effort sportif, ce collégien s'est senti mal, a perdu connaissance et est décédé dans les minutes qui ont suivi», a précisé le parquet, soulignant que «c'est très douloureux pour la famille».

Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de la mort, a-t-il ajouté.

Une autopsie et des examens médicaux doivent être pratiqués mercredi à Saint-Etienne.




LeParisien.fr
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Courbevoie : une grand-mère attachée par sa famille

La garde à vue de deux sexagénaires et de leur fils a été prolongée, hier, à Courbevoie. Ils sont soupçonnés d’avoir maltraité leur mère et grand-mère en l’attachant sur une chaise longue.

Lundi midi, une femme de 83 ans était découverte, ligotée, au domicile qu’elle partage avec son ex-belle fille et son petit-fils âgé d’une vingtaine d’années. Son fils, un homme de 60 ans déjà connu des services de police, occupait lui aussi régulièrement l’appartement, bien que divorcé depuis plusieurs années.
La victime habitait depuis environ six mois dans ce logement au premier étage d’un bâtiment qui en compte cinq. Depuis quelques jours, une fuite d’eau imposait l’intervention d’un plombier. C’est ce hasard qui a lui valu d’être découverte par la gardienne accompagnée de l’artisan.

« Nous sommes montés peu avant midi, se souvient la gardienne. A priori, il n’y avait personne mais on a entendu des gémissements et des toussotements. Nous sommes entrés avec mon double des clés et on l’a vue, attachée sur une sorte de chaise longue derrière la porte de la salle à manger. Elle avait un peu de sang aux lèvres. On est restés tétanisés avant d’appeler les secours. »

Choquée, affaiblie, l’octogénaire a été emmenée au centre hospitalier de Neuilly-Courbevoie. Hier, l’hypothèse d’un agresseur extérieur était écartée par les enquêteurs. A l’inverse, la piste familiale est une quasi-certitude. Lundi, les policiers du commissariat ont cueilli les trois suspects dans l’après-midi quand ils ont réintégré leur logement.

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’octogénaire souffrait d’incontinence. Si cette pathologie est fréquente à un âge avancé, elle est aussi un véritable calvaire pour les proches. C’est, semble-t-il, ce qui a poussé son fils à l’attacher la nuit sur un transat afin qu’elle ne souille pas les draps de son lit. Elle était maintenue avec une ceinture de robe de chambre et une écharpe. D’après les constatations, les liens, sans être très serrés, suffisaient à entraver la victime. Celle-ci présentait par ailleurs un hématome sur une joue, mais seuls les examens du centre médico-judiciaire de Garches permettront d’en établir la cause.

Hier matin, tout l’immeuble bruissait de cette affaire. « La découvrir comme ça a été un tel choc, je n’en ai pas dormi de la nuit… » soupire la gardienne. Si chacun a son commentaire, un élément est absolument certain : le fils de la victime n’était pas apprécié. « Il était bruyant, colérique, agressif, franchement pas aimable. Il s’énervait pour un rien », lâche un voisin.

« On a déjà appelé la police à cause de lui. A la fin, j’avais peur d’eux », ajoute un autre. « La vieille dame n’était pas là depuis très longtemps. C’est curieux qu’elle ait été hébergée chez son ancienne belle-fille. On ne la voyait quasiment jamais, résume une locataire. En fait, ces gens, on les croisait mais sans les connaître. Ils ne parlaient avec personne. »



Le Parisien
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Savez-vous que les règles d’orthographe ont changé ?

Depuis 1990, on ne doit plus écrire nénuphar mais nénufar. Pourtant, cette réforme, qui introduit d’autres changements, n’est pas vraiment appliquée. Notamment… dans les manuels scolaires.

Delphine Guichard, institutrice dans le Loiret, a décidé de mettre les points sur les i. Lassée de constater que la plupart des manuels scolaires ne tenaient pas compte de la réforme de l’orthographe, elle vient de lancer sur son blog, Charivari à l’école, un manifeste invitant ses collègues à écrire aux éditeurs pour leur demander d’appliquer enfin les nouvelles règles.
Dans une logique de simplification approuvée par l’Académie française, l’orthographe avait été en partie revue et corrigée en 1990, faisant par exemple disparaître l’accent circonflexe sur le i et le u, métamorphosant nénuphar en nénufar.

Problème : ces nouvelles règles ne sont jamais entrées dans les mœurs. Ce sont pourtant elles que les professeurs, conformément aux instructions officielles, sont censés transmettre à leurs élèves. Un « Bulletin officiel » (BO) du ministère de l’Education de juin 2008 stipule clairement qu’à l’école « l’orthographe révisée est la référence ».
Seulement voilà, rares sont les manuels, dans le primaire comme dans le secondaire, à s’être adaptés à ces directives. Et c’est bien ça qui « agace » Delphine Guichard. Elle a noté que dans le manuel de français de CE1 d’Hachette Education qui affiche pourtant sur la couverture « Nouvelle édition. Programmes 2008 », le nom « maîtresse » prend encore un accent circonflexe. Ou que dans le livre de mathématiques de CE2 d’Hatier, des traits d’union manquent à l’appel dans les nombres composés. « Les rectifications ne sont déjà pas très faciles à faire passer. Si, en plus, les élèves et leurs parents ont le sentiment que nous disons le contraire de ce qui est écrit dans le manuel, la tâche est encore plus grande. Les correcteurs orthographiques sont à jour, les dictionnaires commencent à l’être, alors pourquoi pas les manuels? » s’étonne l’enseignante, qui a sa petite idée : « Les éditeurs savent que la réforme n’est pas très populaire chez les profs. Ils pensent que, s’ils l’appliquent, ils ne choisiront pas leurs bouquins. »

Sylvie Marcé, vice-présidente du Syndicat national de l’édition, à la tête du groupe des éditeurs scolaires, réfute cet argument. « Il n’y a pas de front du refus face à ces nouvelles règles mais une introduction progressive au rythme des usages courants. Pour que cette réforme puisse s’appliquer vraiment, il faudrait un message directif plus fort des autorités. Si elle doit s’imposer, elle doit s’imposer partout, dans les journaux, les livres… », insiste celle qui est aussi patronne des Editions Belin.

Les nouvelles règles soulèvent aussi un autre problème pour les éditeurs. « Enormément de nos livres sont construits à partir de textes d’auteurs. Est-ce qu’on modifie ceux-ci pour les adapter aux nouvelles règles? » poursuit-elle. La maison d’édition Bordas a tranché. Dans sa réponse envoyée aux enseignants qui ont déjà suivi l’appel à la mobilisation de Delphine Guichard, Bordas explique : « Afin de ne pas confronter les élèves à des mots écrits sous deux formes différentes, le choix a été fait d’unifier l’orthographe des mots selon les normes traditionnelles. » En clair : de ne pas tenir compte de la réforme !

Le Parisien
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Le don de sang "éthique" préservé en France

Le Point.fr - Publié le 07/11/2011 à 09:41 - Modifié le 08/11/2011 à 13:31
Comme l'annonçait Le Point.fr lundi, le gouvernement avait envisagé d'importer du plasma issu de dons rémunérés. Il a finalement reculé.


Le ministère de la Santé a finalement tranché : le don du sang en France restera "éthique". Comme le révélait lundi Le Point.fr, alors que l'Hexagone risque une pénurie de plasma, le ministère de la Santé a bien envisagé d'importer ce produit sanguin de l'étranger. Cela aurait été une première en France, où le don de sang est extrêmement encadré, en particulier depuis l'affaire du sang contaminé, et notamment régi par un principe - jusqu'ici - inaltérable : la gratuité. Un principe qui fonde l'essence même du don "éthique" français.


Mais devant le tollé suscité par cette hypothèse, jusque-là non révélée, le gouvernement a reculé. Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, s'est montré rassurant, mardi sur France 2 : "Les conditions de dons à l'étranger ne respectent pas les principes français (don anonyme et gratuit)." Et d'affirmer avoir saisi le Haut Conseil de santé publique afin qu'il donne "un avis précis sur comment se fournir dans les mois à venir", "si jamais les problèmes" d'approvisionnement demeurent.

Gratuité

Pour pallier le risque de pénurie, l'Établissement français du sang (EFS), établissement public opérateur de la transfusion sanguine en France, avait proposé plusieurs scénarios qui permettaient d'éviter l'importation de plasma. Mais le ministère de la Santé, qui n'en a validé aucun à ce jour, s'était dans un premier temps orienté vers cette option. Une réflexion assez avancée, à tel point que les organisations syndicales de l'EFS avaient été averties dès le 4 novembre de la probable décision du ministère.


La France se serait alors tournée vers une entreprise basée en Suisse, Octapharma. Mais celui qui se revendique "leader européen des médicaments dérivés du plasma" ne peut garantir que son plasma est "100 % éthique", puisqu'il est en partie obtenu par des dons rémunérés. Un problème à même de remettre en cause ce principe fondateur de santé publique auquel les donneurs et le personnel travaillant en transfusion sont très attachés.

Car l'objectif de la gratuité est double. D'abord affirmer un choix philosophique : le corps ne peut se vendre, il est inaliénable, seul un don est possible. Mais aussi optimiser la sécurité : si le don de sang était rémunéré, il serait à craindre que certains donneurs, motivés par l'appât du gain, ne biaisent leurs réponses au questionnaire et à l'entretien préalable au prélèvement. Or celui-ci permet au médecin de déceler de potentiels risques pour le donneur ou pour la personne à qui est destiné le sang recueilli. La règle de la gratuité n'a ainsi jamais été remise en cause depuis la première loi régissant la transfusion sanguine, en 1952.


Pénurie

Le risque de pénurie n'est pas pour autant résolu. La France "fabrique" son propre plasma, en le rendant, après prélèvement, inoffensif sur le plan viral. Le plasma peut être "inactivé" par trois méthodes. La première, utilisée pour 75 % du plasma français et appelée SD, n'est possible que grâce au "solvant détergent" produit dans une usine située à Bordeaux... qui est actuellement en arrêt technique. Une autre possibilité est de traiter le plasma au bleu de méthylène (BM) : une méthode caduque depuis une décision publiée dans le JO du 3 novembre dernier, interdisant le "plasma bleu". L'arrêt concomitant de la fabrication de ces deux plasmas conduit donc inévitablement à une pénurie.

La Direction générale de la Santé (DGS) précisait mardi que la France disposait de stocks de plasma thérapeutique "nécessaires pour répondre à tous les besoins". Mais afin de garantir le maintien de ces stocks à un niveau adéquat, il a été demandé à l'EFS d'étendre la production de plasma IA, obtenu par la troisième méthode d'inactivation. Parallèlement, la DGS explique que la production et la cession de plasma BM, qui reste autorisée jusqu'au 1er mars 2012, va se poursuivre. En attendant de trouver une solution pérenne, qui garantisse un plasma 100 % éthique.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Tous malades pour les labos

Le Point.fr - Publié le 07/11/2011 à 12:32
Un documentaire mardi sur Arte montre que l'industrie pharmaceutique, faute d'inventer de nouveaux médicaments, invente... des maladies.

Maladies à vendre est un documentaire édifiant à regarder absolument demain mardi à 21 h 40 sur Arte pour devenir des "acteurs de santé" responsables, informés des manipulations possibles. Du cholestérol trop élevé à la dysfonction érectile en passant par la dépression et le trouble bipolaire, ce document démontre les stratégies mises en oeuvre, avec la complicité plus ou moins passive des experts médicaux et des autorités de santé, pour nous transformer en consommateurs de médicaments. Mikkel Borch-Jacobsen (philosophe et historien de la psychiatrie, professeur à l'université de Washington) et Anne Georget y interrogent de nombreux experts.

"La promotion de maladie, appelée condition branding par les spécialistes, est en passe de changer la médecine moderne en une vaste entreprise de marketing où la science est mise au service de l'industrie, et non plus des patients", dénoncent-ils. Exemple avec le Prozac, ce traitement de la dépression. Alors qu'on arrive en bout de brevet, il faut lui trouver une nouvelle indication. Une idée fuse : le syndrome dysphorique prémenstruel ! Un mot grec pour décrire un phénomène connu depuis toujours chez les femmes : un peu de tension, d'irritation, voire d'angoisse avant les règles.

"Diaboliquement malin" (professeur Philippe Even)


Le professeur Philippe Even, ancien doyen de la faculté Necker et coauteur avec le professeur Bernard Debré d'un récent rapport sur les médicaments, raconte : "Cent articles sont publiés sur le sujet pendant un an dans trente journaux. Des visiteurs médicaux vont distribuer des extraits pour apprendre aux médecins ce syndrome qu'ils ne connaissaient pas. Puis apparaît la solution : la nouvelle molécule... C'est la même que le Prozac, exactement, sauf la couleur. Qu'on va vendre quatre fois plus cher. C'est bien normal, puisqu'on ne se traite que pendant cinq jours par mois. Il faut rentrer dans ses frais. Voilà ! C'est renversant et diaboliquement malin."

Autre exemple, développé par le docteur Bruno Toussaint, le directeur de la rédaction de la revue Prescrire. Il concerne cette fois non plus la création d'une nouvelle maladie, mais l'élargissement du marché des médicaments destinés à traiter l'hypertension artérielle. Car plus on abaisse le seuil choisi pour parler de maladie, plus le nombre de "clients" augmente. En pratique, si 1 000 adultes qui ont une hypertension (une tension supérieure à 16/9) prennent bien leur traitement, 10 à 20 auront évité un accident cardio-vasculaire au bout de 4 à 5 ans. "Pour ces personnes-là, c'est très bien", affirme Bruno Toussaint. "Mais, la grande majorité des personnes auront pris le médicament, sans bénéfice pour leur santé. Bénéfice pour la firme, oui. Et si on baisse encore le seuil de l'hypertension, on va traiter encore plus de gens qui auront encore moins de bénéfices. Par contre, on va augmenter le nombre de gens exposés aux effets indésirables des médicaments."


Statines pour tous


Même chose pour le taux de cholestérol. Que celui-ci augmente avec l'âge est normal. "En poussant les choses à l'extrême, l'industrie pharmaceutique a réussi à nous convaincre que le taux de cholestérol des gens de 25 ans doit être la norme pour tous", regrette le docteur David Healy, historien de la psychopharmacologie et professeur à l'université de Cardiff. "Mais, en prenant ce taux pour référence, on constate que 95 % des Français et des Allemands, par exemple, sont techniquement malades. Du point de vue de l'industrie, c'est merveilleux, c'est un marché phénoménal." D'ailleurs, les experts dénoncent la "mafia du cholestérol", qui conduit les médecins à prescrire des traitements (statines) à des personnes qui devraient juste bouger plus et manger moins...
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Memo
VIP
VIP
Messages : 3384
Inscription : 13 juil. 2011 16:41

Re: Entraînement culture générale 2012

Message par Memo »

mati26 a écrit :Par contre, est-ce qu'au niveau du résumé il faut bien précisé l'auteur et le style de document, si on en a la source. Par exemple , ce texte de Robert X paru dans Libé ... Non, pas pour le résumé!! ça c'est quand on te demande de présenter le document!! Donc oui tu attaque directement les points principaux ou il faut directement attaquer les points principaux ?

Et aussi, quant est-il de la question "argumentez"..Faut-il la encore faire une intro, developpement (2 ou plusieurs parties), conclusion ou tout simplement donner ses arguments ? Tu as toujours une intro, developpement, conclusion sauf pour les résumés!! Donc oui pour argumenter et commenter tu fais une intro, un dev et une conclu
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Avatar de l’utilisateur
Zackfair
Accro
Accro
Messages : 1073
Inscription : 14 mai 2011 17:29

Re: Entraînement culture générale 2012

Message par Zackfair »

Bonjour,

Je vous remet un autre sujet qui me semble important et intéressant :
Exercice 20 ( série 2),Type oral

Il existe une paupérisation de la population française. Expliquez pourquoi ?
Memo a écrit
Merci c'est bien hypochondriaque!! :D
Et oui je crois que tu peux parler du déremboursement à toi de voir comment l'integrer...
Tant que ton plan est structuré je crois que tu peux apporter plein d'idée!!
Merci angelito pour avantage inconvénients j'y avais pas pensée, pourtant c'est le plus simple à faire!! :D
de rien et en faite j'ai mis le déficit de la sécurité sociale dans les points négatifs donc dans la deuxième partie et j'ai parlé aussi de la tarification à l'activité.

:D
Se faire battre est excusable,se faire surprendre est inexcusable Napoléon
La sagesse de la vie est toujours plus large et plus profonde que celle des hommes Maxime Gorki

ESI 12/15:S1/S2 validés
Avatar de l’utilisateur
kysa
Insatiable
Insatiable
Messages : 422
Inscription : 06 nov. 2011 12:40

Re: Fiches culture générale 2012

Message par kysa »

Bon moi je vais vous donnez des fiches de SSH, c'est la culture G qu'on aborde rapidement en médecine, même si ce n'est pas au concours, ça peut toujours lancer quelques pistes :)
Fin de vie

On ne meurt plus chez soi, on meurt à l'hôpital ou dans des services spécialisés (maisons de retraites). A la fin de vie, développe des techniques sur le bien mourir (abréger ou prolonger la durée de vie), mais aussi sur la réanimation. Cherche à fuir la mort.

Acharnement thérapeutique
Depuis 1950, réanimation, survie artificielle (en état végétatif). Poursuivre les soins au-delà du raisonnable n'est-ce pas là une forme de violence inutile à l'égard du sujet ? On utilise de manière systématique tous les moyens médicaux pour maintenir en vie, par exemple des traitements pour prolonger la vie sans en tirer des bénéfices (soins palliatif) plus rien de thérapeutique, pas d'amélioration, résultat nul...
On peut parler d'acharnement thérapeutique lorsque le patient décède suite à l'obstination du médecin. Mais si cela marche, aura-t-il eu tort de s'acharner ou raison de s'obstiner? Les pronostique ne sont toujours pas exactes. On ne peut pas justifier l'acharnement mais il existe pourtant bien. Argument ? Respect de la vie, maintenir la vie (base de la médecine) pouvoir faire encore quelque chose pour le patient. Bénéfice pour la personne. Prolongement simplement organique, intérêt ? Plus d'aptitude sociale, simple survie biologique. Il faut voir la vie de la personne dans son ensemble pas seulement l'être biologique. Mais aussi prendre en compte la qualité de vie. Voir les bénéfiques pour la personne globalement. Futilité des soins, inutile de continuer le traitement car impossibilité de rémission. Il faut que la durée et la qualité de vie soi acceptable. Pronostique bon ?
Déterminé quel état de vie, pronostique, l'attente à un rôle majeur pour le dressage d'un diagnostic. Pour ensuite construire une décision. Absence d'avenir ou avenir non assuré.
(Service néonatal obligation de sauvé la vie,) critère pour évaluation de qualité et durée de vie : autonomie, acquisition intellectuelle, vie relationnelle.
Passage du soin curatif à palliatif, si on a fait le maximum, si irréversible, ou limité les soins par le médecin. Tenir compte avec la famille des désirs réels du malade, la décision revient au médecin.

Le refus de l'acharnement est une reconnaissance de la limite de la médecine, reconnaît que l'homme meurt et ne guérit pas toujours

Euthanasie du grec Eu-thanatos : bonne mort, mort volontaire et douce. Devoir du médecin, assisté l'agonie des patients, soin palliatif : adoucir la fin de vie des malade.
Sens actuel : procurer la mort délibérément (connotation négative) acte de procurer la mort par compassion pour un patient souffrant indéniablement.
Active : provoquer activement, directement délibérément la mort = faire mourir
Passivement : interrompre un soin, laissé mourir
Même finalité, active= peut continuer de vivre, passive= en fin de vie
Patient doit être volontaire, agit avec son consentement pour en finir avec les souffrances.
Suicide médicalement assisté interdit : donner les moyens médicaux pour se suicider, proche de l'euthanasie active mais indirecte, c'est le patient qui fait l'acte.

Loi du 22 avril 2005 : pour les personnes en fin de vie, phase avancé ou terminal, maladie rare ou incurable avec pronostic vital engagé, reconnaissance de l'euthanasie passive, arrêt des soins.
Essayer de convaincre et persuadé le patient pour continuer les soins, son choix doit être respecté (autonomie du patient). Directive anticipé pour patient ne pouvant pas manifester leur dernière volonté (personne de confiance)
Décision d'arrêt de soin : il faut le respect individuel du patient et une procédure collégiale. Lors d'une phase avancé ou stade terminal, médecin peut arrêter pour plusieurs conditions : concertation médical avec l'équipe de soin le médecin traitant et un avis d'un consultant (médecin qualifier) étranger à l'équipe médicale. Mais la décision revient toujours au médecin en charge du patient.
Recherche du souhait du patient (directive anticipé), tenu de consulter. Compromis équilibré.
Double effet : soulage la douleur même si cela a pour effet de précipiter la mort, en fin de vie (augmentation de la dose de morphine), confort pour les médecins, intention pour soulager la souffrance la mort étant un effet second. Transparence

Refus de soin, éthique sur le principe de ne pas nuire et de l'autonomie (respect du désir de la volonté). Respecter le refus de soin mais en essayant de persuader. Doit informer des conséquences. Vocation première : droit du patient à vivre sa vie (autonomie). Respect de son refus et de sa volonté.
Refus du traitement => refus de la vie ? Demande de mort ?
Souvent la volonté du patient n'est pas respecter, directive anticipé trop peu connu, famille laissé en dehors car incompétence médicale et la situation peut les influencer.

Légalisation de l'euthanasie
Ambiguïté de la demande, irréversibilité du geste.
Liberté de mourir : acte de liberté et dignité de vivre. Libre juge de sa vie
Refuser par la société car protection de la vie (paternalisme), la bienveillance est plus forte que la liberté.
Suicide acte de liberté ? Acte de détresse de personne malade, traduction de la pression, auto dépréciation, fuite dans la mort. Demande différente du désir/vouloir.

Culture palliatif, loi suffit lors de la fin de vie (double effet), soulager les souffrances, sédation en phrase terminal, pas d'agonie.
Exception dur à définir.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
Avatar de l’utilisateur
kysa
Insatiable
Insatiable
Messages : 422
Inscription : 06 nov. 2011 12:40

Re: Fiches culture générale 2012

Message par kysa »

Etre malade

La médecine n'est pas seulement organique, touche notre conscience au-delà de notre corps, change l'individu par rapport aux autres. Être malade est une expérience bouleversant la relation avec son entourage, les lieux d'existence. Être malade redéfinit les liens sociaux et perturbe même la personnalité.

Une expérience unique.
La maladie met en jeu l'identité du sujet physiquement, physiologiquement, socialement. Il y a une relation entre le patient et son corps.
La maladie peut causer un remaniement du corps, redessine l'apparence que ce soit à cause de la maladie ou des traitements comme en chimiothérapie où les cheveux ne poussent plus. La maladie touche le corps qui nous constitue, qui nous définit. Être son corps, c'est la représentation que l'on a de nous-même, c'est la relation qu'on a avec le monde. Au début de la vie, le nourrisson n'a pas de représentation de lui-même, et se sépare de plus en plus de sa mère lorsqu'il grandit. La maladie touche les bases de la représentation de nous-même. La maladie est l'expérience de la rupture, de la différence avec soi-même. La maladie affecte le sentiment de soi, comme lors d'une amputation où il y aura une infériorisation.
Une rupture biographique majeure comme le SIDA, implique un bouleversement total. Les séropositifs doivent prendre de nombreux médicaments affectant la vie du patient. La maladie limite les capacités à se projeter dans le futur à cause de la mort qui est soudainement bien plus proche. La maladie oblige le sujet à avoir l'identité de la maladie.
Pour les malades chroniques, vivant leur maladie, il y a une requalification de soi-même. Leur maladie étant incurable, les malades intègrent les contraintes et les aléas. Il y a une renonciation de l'identité sociale, professionnelle, entraînant une perte de statut social. Les patients sont alors définis par leur maladie. Certain s'adapte avec leur maladie, pour conserver un statut social et une identité, pour ne pas simplement être réduit comme une personne malade.
Le sujet se questionne sur les sens de sa maladie pour la combattre et l'accepter. La recherche du sens de la maladie est un mécanisme interprétatif visant à intégrer la maladie au malade, l'aidant pour la compréhension. Le patient cherche les origines de sa maladie dans des événements antérieures débouchant à des théories non rationnelles. Le sujet cherche un sens dans sa maladie car c'est une épreuve qu'il vit individuellement l'affectant à tous les plans. Par exemple, son statut social est redéfinit lors de l'arrivé de la maladie. Lorsque le sujet était sain il participait à la société, la maladie est représentée comme un obstacle dans sa vie. La médecine juge alors le malade pour définir s'il est socialement valide. La médecine crée la réalité sociale de la maladie. Le médecin donne le nom de la maladie, prescrit des médicaments, et définit socialement le sujet. Ce statut est variable selon l'époque, la société, il peut être réintroduit ou alors mis en marge. La maladie interrompt l'activité, c'est un handicap dans la vie sociale (exemple : mis en place l'arrêt de travail) donc la maladie empêche de tenir sa position social au sein de la société. La maladie redéfinit des nouvelles normes de vie. Certaines maladies sont proies à des réactions violentes de la société. Le malade doit subir le regard social. L’étiquetage social est un handicap pour le sujet. Si la pathologie est visible, le regard social est d'autant plus violent. Être malade peut être un désavantage social, un obstacle à la participation de la société.
Stigmate : E. Goffman : Est stigmate une personne lorsque celle-ci porte un attribut qui va le disqualifier. Exemple : stigmatisation du SIDA en Amérique, qui était perçu comme un cancer homosexuel. Ils étaient mis à distance de peur de contaminer la société.



Santé/ maladie n'est pas seulement biologique. C'est une expérience individuelle avant tout, qui régit les normes sociales. Être en bonne santé est une valeur positive et idéale.
Certain malade passe leur vie à se soigner et d'autre se soigne pour vivre.
DE 2015
IBO en Guadeloupe
Avatar de l’utilisateur
kysa
Insatiable
Insatiable
Messages : 422
Inscription : 06 nov. 2011 12:40

Re: Fiches culture générale 2012

Message par kysa »

Maladie

Réalité plurielle. Fait du corps : pathologie d'organe ou de système, lésion, anomalie, signe objectif qualifiable avec une norme statistiquement définie.
Selon qui la considère (médecin, société), il y a autant de représentations que d'acteurs. Pour le malade et son entourage c'est une gêne qui interrompt l'ordinaire. Lors d'une pathologie grave, c'est une rupture majeure envahissant tous les secteurs. La maladie n'affecte pas seulement la personne malade, mais aussi le rapport avec les autres et le statut dans la société. Être malade est un rôle qui doit être assuré par le malade, pour avoir accès aux médicaments et aux arrêts maladie. Être malade est un statut socialement reconnu. La maladie fait rencontrer 2 acteurs différents, le médecin et le malade. Ces 2 acteurs sont différents sur plusieurs plans : les attentes, les savoirs.

Il y a une différence entre être malade et se sentir malade. On peut se sentir malade et ne pas l'être tout comme on peut être malade sans se sentir malade. Une bonne santé apparente ne veut pas forcément dire qu'une personne va bien. Cet état dépend de la pathologie, en effet une personne ayant un cancer peut ne pas le ressentir directement. Il y a les personnes qui se sentent malade sans l'être, comme les hypocondriaques par exemple, ce sont des personnes qui se croit malade tout le temps mais qui ne le sont réellement pas. La maladie diffère selon le point de vue du malade et du médecin. Il y a 3 différents points de vue. En anglais, ces trois points de vues sont définit par trois mots bien distinct qui sont illness, disease et sickness.
Illness signifie le point de vue du malade, c'est ce que vit et ressent le patient lorsqu'il est malade. C'est l'expérience personnelle, l'interprétation de la maladie par le malade.
Disease est la maladie du point de vue du médecin. C'est une connaissance scientifique, attestable dans la structure et le fonctionnement. Il est relégué par la subjectivité du malade.
Enfin, sickness est la maladie du point de vue social, la reconnaissance de la maladie désigné par le médecin après un diagnostic. Donc la maladie est une réalité sociale, donnant au malade des droits (arrêt maladie) et des devoirs (prise de traitement). Être malade selon le patient, c'est en premier temps avoir le sentiment d'une anomalie, le malade ressent des symptômes subjectifs comme la présence d'une douleur signe d'une rupture du quotidien. Lors d'un diagnostic, grâce à la sémiologie (étude des signes cliniques), le médecin donne un nom à la pathologie. La maladie bouleverse le mode de vie, les activités et le rapport social qu'entretient le patient avec les autres. Le malade cherche en premier temps ce qui lui arrive, il cherche les causes de sa maladie.
Le médecin et le patient sont donc différents et lors de la rencontre de ces deux acteurs, il y a une confrontation.

Il peut y avoir une incompréhension entre le médecin et le malade. Ils ne parlent pas avec les mêmes mots, le même vocabulaire. Le malade se plaint de ses symptômes, souvent imaginé (avoir une boule au ventre). Le médecin doit alors interpréter les symptômes donnés et les traduire grâce à son savoir scientifique pour obtenir un diagnostic. Souvent, la plainte n'est pas toujours comprise par le médecin. Le patient se plaint de sa maladie pour se faire écouter et compris, mais elle peut cacher une autre demande ou une autre attente. Seules les lésions sont contestables par le médecin, mais il est possible qu'aucune maladie ne correspond aux symptômes donnés par le malade. Pour que la plainte soit reçue, elle doit être identifiée.
Les plaintes peuvent être incompréhensibles pour différente raisons. La catégorie social ou les cultures peuvent ne pas être les mêmes. Certaines cultures ressente les maladies différemment, les exprimes d'une autre manière ou exprime une autre souffrance. La description des maux du patient fait référence à sa culture, ce qui peut être une source de quiproquo. Les symptômes sont « codés » par la culture, or s'il y a une interculturalité, les plaintes ne pourront pas rencontrer les connaissances du médecin ce qui conclura à un mauvais diagnostique. C'est pour cela qu'il faut que les relations médecin-malade soit unique et individualiser.

Empathie (du grec en : dans ; pathie : souffrance): se décentrer pour comprendre ce qu'une autre personne ressent, ces réactions psychologiques
DE 2015
IBO en Guadeloupe
Répondre