Culture Générale
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Re: Actualités concours 2012
Fraude : Arnaque record à la Sécu
Au moment où Nicolas Sarkozy déclare la guerre aux fraudes sociales, la cour d’appel de Paris juge une spectaculaire arnaque à la Sécurité sociale s’élevant à 2 millions d’euros.
L’affaire « du réseau yougoslave », dont le procès en appel s’est ouvert mercredi à Paris avec l’audition d’un médecin soupçonné d’avoir fourni de faux certificats médicaux, apporte de l’eau au moulin du gouvernement qui intensifie la bataille contre les fraudes sociales. Cette escroquerie de grande ampleur à la Sécurité sociale, constitue un record à ce jour : 2 millions d’euros.
En déplacement mardi dernier à Bordeaux, le chef de l’Etat avait fait du détournement des fraudes sociales l’une des cibles prioritaires du gouvernement en ces temps d’austérité budgétaire. « La fraude, c’est la plus terrible et la plus insidieuse des trahisons de l’esprit de 1945 […]. Nous devons être sans indulgence contre les fraudeurs et les tricheurs », a ainsi martelé Nicolas Sarkozy lors de son discours mardi matin à Bordeaux.
En avril 2009, cette escroquerie à grande échelle éclate au grand jour. Les Caisses primaires d’assurance maladie (CPAM) de Paris et des départements limitrophes soupçonnaient depuis un certain temps une centaine d’assurés d’avoir frauduleusement perçu des indemnités journalières entre 2000 et 2005, notamment en se faisant prescrire des arrêts maladie injustifiés. En première instance, devant le tribunal correctionnel, des peines allant de 2 mois avec sursis d’emprisonnement avec obligation de rembourser les sommes indûment perçues pour les bénéficiaires à 2 ans ferme avaient été prononcées à l’encontre du « cerveau » présumé du réseau, Selimir Ivanovic.
Jusqu’à 2.241 € par mois à des faux malades
Une véritable escroquerie en bande organisée. Le commanditaire présumé aurait ainsi créé de toutes pièces des entreprises pour établir de faux bulletins de salaires. Deux médecins étaient alors chargés de rédiger de faux certificats médicaux pour que les fraudeurs soient indemnisés par la Sécurité sociale. Devant le juge, l’un des bénéficiaires de ces arrêts de travail abusifs révélait les rouages du système : « Je suis arrivé à Paris. On m’a orienté vers le médecin. J’ai donné 50 € au docteur, 5 € de pourboires à la secrétaire. Il ne m’a pas examiné et il a signé mon arrêt de travail », pouvait-on entendre hier sur RTL qui rapportait ses propos. Les caisses d’assurance maladie auraient ainsi versé de façon abusive jusqu’à 2.241 € par mois à des faux malades, selon le dossier d’instruction.
L’un des deux médecins, Claude Tahar, qui avait fait appel de sa condamnation à vingt mois d’emprisonnement avec sursis, nie toujours avoir participé à l’escroquerie. Il a d’ailleurs jugé « mensongère » les déclarations de plusieurs témoins qui ont assuré, au cours de l’instruction, avoir obtenu parfois jusqu’à une vingtaine de prolongations de leur arrêt, sans jamais avoir vu le moindre médecin-conseil de la Sécurité sociale. Son avocate, Me Marie Santiard, a d’ailleurs tenu à rappeler que le fait de délivrer des arrêts maladie de complaisance « n’est pas répréhensible pénalement et ne déclenchent aucun dommage économique s’ils ne sont pas alliés à des attestations de salaire d’un employeur », a-t-elle insisté.
Un renforcement des contrôles
Alors que le gouvernement vient de donner son feu vert à l’instauration d’un jour de carence maladie pour les fonctionnaires et un quatrième jour pour les salariés du privé, les faux arrêts de travail sont aujourd’hui dans le collimateur. « Les contrôles vont être beaucoup plus importants et, en plus, si vous êtes pris, vous rembourserez », a averti dimanche dernier au micro de RTL le ministre du Travail et de l’Emploi, Xavier Bertrand. « Voler la Sécurité sociale, c’est trahir la confiance des Français », a renchéri mardi le président de la République.
L’an dernier, 170.000 arrêts maladie injustifiés ont été détectés, ce qui a permis d’économiser 400 millions d’euros à l’assurance maladie, selon le député UMP Yves Bur. Mais leur coût global reste encore difficile à évaluer. Des expérimentations viennent d’être lancées pour assurer un meilleur contrôle. Ainsi, l’une d’elles vise à permettre aux caisses primaires d’avoir accès aux ressources déclarées à l’administration fiscale afin de vérifier leur concordance. Des actions sont également menées à l’encontre des « méga-consommateurs » de soins (plus de 45 jours) et des professionnels de santé « hyperactifs », qui facture un nombre élevé de consultations, laissant supposé une fraude. Dans son dernier rapport, la Cour des comptes épingle « 120 médecins » facturant plus de 18.000 consultations par an, ce qui équivaut à cinq consultations par heure, dix heures par jour, 360 jours par an. L’un d’entre eux détient peut-être le prochain record !
Les Français moins “absents” que leurs voisins
En 2010, les Français ont connu en moyenne 14,5 jours d’arrêt de travail dans le privé (contre 17,8 en 2009) et 18,6 jours en moyenne dans la fonction publique, selon le cabinet Alma Consulting. Une autre étude de l’assurance maladie révèle que l’an dernier 37 % des arrêts maladies étaient d’une durée inférieure à 8 jours, 22 % de 8 à 14 jours, 15 % de 1 à 3 mois et près de 11 % au-delà. Leur coût s’élève dans le privé à 8,7 milliards d’euros en 2010 pour l’assurance maladie, et à 6,4 milliards d’euros dans la fonction publique. Une enquête menée en 2010 sous l’égide du CNRS montre toutefois qu’en 2001, le taux d’absence sur un mois (pour raisons de santé ou non d’ailleurs) atteignait à peine 11 % en France, quand il culminait à 29 % au Danemark ou 18 % aux Pays-Bas.
“Je suis arrivé à Paris. On m’a orienté vers le médecin. J’ai donné 50 € au docteur, 5 euros de pourboires à la secrétaire. Il ne m’a pas examiné et il a signé mon arrêt de travail
France soir
Au moment où Nicolas Sarkozy déclare la guerre aux fraudes sociales, la cour d’appel de Paris juge une spectaculaire arnaque à la Sécurité sociale s’élevant à 2 millions d’euros.
L’affaire « du réseau yougoslave », dont le procès en appel s’est ouvert mercredi à Paris avec l’audition d’un médecin soupçonné d’avoir fourni de faux certificats médicaux, apporte de l’eau au moulin du gouvernement qui intensifie la bataille contre les fraudes sociales. Cette escroquerie de grande ampleur à la Sécurité sociale, constitue un record à ce jour : 2 millions d’euros.
En déplacement mardi dernier à Bordeaux, le chef de l’Etat avait fait du détournement des fraudes sociales l’une des cibles prioritaires du gouvernement en ces temps d’austérité budgétaire. « La fraude, c’est la plus terrible et la plus insidieuse des trahisons de l’esprit de 1945 […]. Nous devons être sans indulgence contre les fraudeurs et les tricheurs », a ainsi martelé Nicolas Sarkozy lors de son discours mardi matin à Bordeaux.
En avril 2009, cette escroquerie à grande échelle éclate au grand jour. Les Caisses primaires d’assurance maladie (CPAM) de Paris et des départements limitrophes soupçonnaient depuis un certain temps une centaine d’assurés d’avoir frauduleusement perçu des indemnités journalières entre 2000 et 2005, notamment en se faisant prescrire des arrêts maladie injustifiés. En première instance, devant le tribunal correctionnel, des peines allant de 2 mois avec sursis d’emprisonnement avec obligation de rembourser les sommes indûment perçues pour les bénéficiaires à 2 ans ferme avaient été prononcées à l’encontre du « cerveau » présumé du réseau, Selimir Ivanovic.
Jusqu’à 2.241 € par mois à des faux malades
Une véritable escroquerie en bande organisée. Le commanditaire présumé aurait ainsi créé de toutes pièces des entreprises pour établir de faux bulletins de salaires. Deux médecins étaient alors chargés de rédiger de faux certificats médicaux pour que les fraudeurs soient indemnisés par la Sécurité sociale. Devant le juge, l’un des bénéficiaires de ces arrêts de travail abusifs révélait les rouages du système : « Je suis arrivé à Paris. On m’a orienté vers le médecin. J’ai donné 50 € au docteur, 5 € de pourboires à la secrétaire. Il ne m’a pas examiné et il a signé mon arrêt de travail », pouvait-on entendre hier sur RTL qui rapportait ses propos. Les caisses d’assurance maladie auraient ainsi versé de façon abusive jusqu’à 2.241 € par mois à des faux malades, selon le dossier d’instruction.
L’un des deux médecins, Claude Tahar, qui avait fait appel de sa condamnation à vingt mois d’emprisonnement avec sursis, nie toujours avoir participé à l’escroquerie. Il a d’ailleurs jugé « mensongère » les déclarations de plusieurs témoins qui ont assuré, au cours de l’instruction, avoir obtenu parfois jusqu’à une vingtaine de prolongations de leur arrêt, sans jamais avoir vu le moindre médecin-conseil de la Sécurité sociale. Son avocate, Me Marie Santiard, a d’ailleurs tenu à rappeler que le fait de délivrer des arrêts maladie de complaisance « n’est pas répréhensible pénalement et ne déclenchent aucun dommage économique s’ils ne sont pas alliés à des attestations de salaire d’un employeur », a-t-elle insisté.
Un renforcement des contrôles
Alors que le gouvernement vient de donner son feu vert à l’instauration d’un jour de carence maladie pour les fonctionnaires et un quatrième jour pour les salariés du privé, les faux arrêts de travail sont aujourd’hui dans le collimateur. « Les contrôles vont être beaucoup plus importants et, en plus, si vous êtes pris, vous rembourserez », a averti dimanche dernier au micro de RTL le ministre du Travail et de l’Emploi, Xavier Bertrand. « Voler la Sécurité sociale, c’est trahir la confiance des Français », a renchéri mardi le président de la République.
L’an dernier, 170.000 arrêts maladie injustifiés ont été détectés, ce qui a permis d’économiser 400 millions d’euros à l’assurance maladie, selon le député UMP Yves Bur. Mais leur coût global reste encore difficile à évaluer. Des expérimentations viennent d’être lancées pour assurer un meilleur contrôle. Ainsi, l’une d’elles vise à permettre aux caisses primaires d’avoir accès aux ressources déclarées à l’administration fiscale afin de vérifier leur concordance. Des actions sont également menées à l’encontre des « méga-consommateurs » de soins (plus de 45 jours) et des professionnels de santé « hyperactifs », qui facture un nombre élevé de consultations, laissant supposé une fraude. Dans son dernier rapport, la Cour des comptes épingle « 120 médecins » facturant plus de 18.000 consultations par an, ce qui équivaut à cinq consultations par heure, dix heures par jour, 360 jours par an. L’un d’entre eux détient peut-être le prochain record !
Les Français moins “absents” que leurs voisins
En 2010, les Français ont connu en moyenne 14,5 jours d’arrêt de travail dans le privé (contre 17,8 en 2009) et 18,6 jours en moyenne dans la fonction publique, selon le cabinet Alma Consulting. Une autre étude de l’assurance maladie révèle que l’an dernier 37 % des arrêts maladies étaient d’une durée inférieure à 8 jours, 22 % de 8 à 14 jours, 15 % de 1 à 3 mois et près de 11 % au-delà. Leur coût s’élève dans le privé à 8,7 milliards d’euros en 2010 pour l’assurance maladie, et à 6,4 milliards d’euros dans la fonction publique. Une enquête menée en 2010 sous l’égide du CNRS montre toutefois qu’en 2001, le taux d’absence sur un mois (pour raisons de santé ou non d’ailleurs) atteignait à peine 11 % en France, quand il culminait à 29 % au Danemark ou 18 % aux Pays-Bas.
“Je suis arrivé à Paris. On m’a orienté vers le médecin. J’ai donné 50 € au docteur, 5 euros de pourboires à la secrétaire. Il ne m’a pas examiné et il a signé mon arrêt de travail
France soir
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Re: Actualités concours 2012
Tunisie : les islamistes dirigeront le gouvernement
Les deux principaux partis de gauche (CPR et Ettakatol) et les islamistes d'Ennahda victorieux lors du premier scrutin de l'après Ben Ali, le 23 octobre, se sont enfin entendus pour le partage du pouvoir en Tunisie. Ils ont conclu vendredi un accord de principe attribuant la présidence de la République à Moncef Marzouki (CPR), l'Assemblée constituante à Mustapha Ben Jaafar (Ettakatol) et le gouvernement à Hamadi Jebali (Ennahda), ont annoncé des sources politiques.
Hamadi Jebali, numéro 2 d'Ennahda, le parti islamiste, dirigera donc le futur gouvernement, a ajouté Me Matar, représentant du CPR aux discussions politiques engagées depuis le lendemain du scrutin entre les trois partis.
Moncef Marzouki, qui devrait donc être nommé président de la République, est un ancien opposant au régime de Ben Ali. Médecin de formation, âgé de 66 ans, il a vécu pendant 10 ans en exil en France avant de revenir en Tunisie après la Révolution. Son parti se qualifie de gauche nationaliste.
Mustapha Ben Jaafar, futur président de la Constituante, est également un ancien opposant à Ben Ali. Agé de 71 ans, médecin lui aussi, il dirige le parti de gauche Ettakatol (Forum).
Hamadi Jebali, islamiste du premier cercle d'Ennahda, a passé plus de 15 ans dans les geôles de Ben Ali. Sa candidature au poste de premier ministre avait été annoncée par Ennahda quelques jours après le scrutin du 23 octobre, dès lors que ce mouvement avait raflé la première position.
L'accord tripartite «reste sous réserve de validation par la Constituante souveraine qui tiendra sa première réunion mardi prochain. Les trois partis doivent annoncer officiellement ces nominations «d'ici lundi», les discussions se poursuivant ce week end sur la répartition des portefeuilles du gouvernemen. Par ailleurs, les pourparlers entre les principales formations arrivées en tête de ce premier scrutin ont porté, jusqu'à présent, sur le nouvel exécutif qui dirigera le pays jusqu'aux prochaines élections générales.
L'Assemblée constituante doit se réunir pour la première fois mardi. Sa principale mission est de rédiger une nouvelle constitution pour le pays, après la chute de l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali, chassé par un soulèvement populaire le 14 janvier dernier. Depuis, l'ex-président tunisien, malade, est réfugié en Arabie Saoudite.
LeParisien.fr
Les deux principaux partis de gauche (CPR et Ettakatol) et les islamistes d'Ennahda victorieux lors du premier scrutin de l'après Ben Ali, le 23 octobre, se sont enfin entendus pour le partage du pouvoir en Tunisie. Ils ont conclu vendredi un accord de principe attribuant la présidence de la République à Moncef Marzouki (CPR), l'Assemblée constituante à Mustapha Ben Jaafar (Ettakatol) et le gouvernement à Hamadi Jebali (Ennahda), ont annoncé des sources politiques.
Hamadi Jebali, numéro 2 d'Ennahda, le parti islamiste, dirigera donc le futur gouvernement, a ajouté Me Matar, représentant du CPR aux discussions politiques engagées depuis le lendemain du scrutin entre les trois partis.
Moncef Marzouki, qui devrait donc être nommé président de la République, est un ancien opposant au régime de Ben Ali. Médecin de formation, âgé de 66 ans, il a vécu pendant 10 ans en exil en France avant de revenir en Tunisie après la Révolution. Son parti se qualifie de gauche nationaliste.
Mustapha Ben Jaafar, futur président de la Constituante, est également un ancien opposant à Ben Ali. Agé de 71 ans, médecin lui aussi, il dirige le parti de gauche Ettakatol (Forum).
Hamadi Jebali, islamiste du premier cercle d'Ennahda, a passé plus de 15 ans dans les geôles de Ben Ali. Sa candidature au poste de premier ministre avait été annoncée par Ennahda quelques jours après le scrutin du 23 octobre, dès lors que ce mouvement avait raflé la première position.
L'accord tripartite «reste sous réserve de validation par la Constituante souveraine qui tiendra sa première réunion mardi prochain. Les trois partis doivent annoncer officiellement ces nominations «d'ici lundi», les discussions se poursuivant ce week end sur la répartition des portefeuilles du gouvernemen. Par ailleurs, les pourparlers entre les principales formations arrivées en tête de ce premier scrutin ont porté, jusqu'à présent, sur le nouvel exécutif qui dirigera le pays jusqu'aux prochaines élections générales.
L'Assemblée constituante doit se réunir pour la première fois mardi. Sa principale mission est de rédiger une nouvelle constitution pour le pays, après la chute de l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali, chassé par un soulèvement populaire le 14 janvier dernier. Depuis, l'ex-président tunisien, malade, est réfugié en Arabie Saoudite.
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Re: Actualités concours 2012
Humanitaire : une chanson et un dîner pour la Corne de l'Afrique
Enregistrée par une soixantaine d’artistes au profit de l’Unicef, la chanson « Les Ricochets » fait déjà un tabac. Tandis qu’un grand dîner de lever de fonds pour Action contre la faim est organisé le 20 novembre à Paris. Objectif : sensibiliser l’opinion sur la famine en Afrique.
Artistes, écrivains, responsables politiques, chefs d’entreprise et sportifs, les «peoples» commencent à se mobiliser pour venir en aide aux populations de la Corne de l’Afrique durement touchées par la pire sècheresse depuis un demi-siècle. Il y a urgence : la famine a déjà fait des milliers de victimes, surtout des enfants. En août, bouleversés par les images de Somalie, Ethiopie, Kenya et Djibouti, Nathalie André (directrice de l’unité jeux et divertissements de France 2), Roberto Ciuerlo (directeur de Goom Radio) et Alain Weille, patron de Warner Music, décident de se mobiliser. Ils réunissent une soixantaine d’artistes français et internationaux, dont Jenifer, Tiken Jah Fakoly, Nolwenn Leroy, Christophe Willem, Alpha Blondy, Amel Bent, VV Brown…pour enregistrer « Ricochets », une chanson écrite par Patrice Guiaro et Fred Chateau.
« Ricochets », qui tourne sur les radios depuis 15 jours, est téléchargeable pour 1,29 € sur itune, le clip passe déjà en boucle sur les chaînes de télé et un album réunissant en outre des chansons de chacun des artistes sortira dans les bacs des disquaires le 5 décembre. Tous les bénéfices seront reversés à l’Unicef. « La campagne promo de la chanson a commencé depuis une semaine sur France Télévision, ça démarre très bien », se félicite Nathalie André. «Ricochets est déjà en 5è position des titres français les plus téléchargés. Ca va être un énorme carton mais en plus cela va inciter les gens à donner pour l’Unicef car le clip montre plus d’images sur la Somalie que toutes les chaines d’info confondues. C’est ça le petit miracle», se félicite Roberto Ciuerlo. La dernière grande initiative de ce genre en France remonte à 1985 avec la chanson SOS Ethiopie chantée par Renaud et une pléiade de vedettes.
Une formule à l'américaine
Une autre initiative parallèle est en préparation, lancée par trois jeunes femmes : Safia Otokoré, une élue de Bourgogne d’origine somalienne, Elsa Maarek, chef d’entreprise et Fleur Pellerin, magistrate à la Cour des comptes et présidente du club XXIè siècle. Le 29 novembre, elles organisent dans un grand hôtel parisien un dîner destiné à lever des fonds. La soirée sera animée par Stéphane Bern et Sophia Aram et le repas élaboré par le chef étoilé Alain Passard. Le Français Alain Chamfort et l’Américaine Grace chanteront à cette occasion. Baptisé « Ne les oublions pas », l’événement a reçu le soutien de l’écrivain Marc Lévy et de deux poids lourds politiques de bords opposés, le député Pierre Moscovici, bras droit de François Hollande, et la ministre des Solidarités Roselyne Bachelot. Tous les bénéfices seront intégralement reversés à Action contre la Faim (ACF), une des rares ONG encore présentes dans la Corne de l’Afrique.
Pour généreuse qu’elle soit, cette formule à l’américaine a provoqué quelques remous. Laurent Ruquier s’est emporté dans l’une de ses émissions: « Moi ça me gonfle ces bonnes intentions là ! ». Réplique du tac au tac des organisatrices : « Nous, ce qui nous gonfle c’est de rester sans rien faire face à une des pires famines ». Trait d’union entre les artistes et les organisateurs, Steevy Gustave, également engagé dans l’opération « Ricochets » réagit : « Ce sont toujours les gens qui ne font rien qui critiquent. Pour moi qui suis à la fois de culture américaine et africaine, le problème ne se pose pas : aux Etats-Unis tout le monde trouve normal ces grands dîners de charité et en Afrique on connait l’importance sociale des repas.» « Même si ce type d’événement peine à s’acclimater en France, nous sommes convaincus de son utilité, à la fois pour lever des fonds et surtout pour mobiliser l’opinion par le relai de personnalités connues », argumente Valérie Daher, la directrice de la communication d’ACF. Comme pour « Ricochets», l’objectif n’est donc pas seulement de recueillir 500 000 euros au soir du 29 novembre mais de secourir les victimes africaines de la famine.
Le Parisien
Enregistrée par une soixantaine d’artistes au profit de l’Unicef, la chanson « Les Ricochets » fait déjà un tabac. Tandis qu’un grand dîner de lever de fonds pour Action contre la faim est organisé le 20 novembre à Paris. Objectif : sensibiliser l’opinion sur la famine en Afrique.
Artistes, écrivains, responsables politiques, chefs d’entreprise et sportifs, les «peoples» commencent à se mobiliser pour venir en aide aux populations de la Corne de l’Afrique durement touchées par la pire sècheresse depuis un demi-siècle. Il y a urgence : la famine a déjà fait des milliers de victimes, surtout des enfants. En août, bouleversés par les images de Somalie, Ethiopie, Kenya et Djibouti, Nathalie André (directrice de l’unité jeux et divertissements de France 2), Roberto Ciuerlo (directeur de Goom Radio) et Alain Weille, patron de Warner Music, décident de se mobiliser. Ils réunissent une soixantaine d’artistes français et internationaux, dont Jenifer, Tiken Jah Fakoly, Nolwenn Leroy, Christophe Willem, Alpha Blondy, Amel Bent, VV Brown…pour enregistrer « Ricochets », une chanson écrite par Patrice Guiaro et Fred Chateau.
« Ricochets », qui tourne sur les radios depuis 15 jours, est téléchargeable pour 1,29 € sur itune, le clip passe déjà en boucle sur les chaînes de télé et un album réunissant en outre des chansons de chacun des artistes sortira dans les bacs des disquaires le 5 décembre. Tous les bénéfices seront reversés à l’Unicef. « La campagne promo de la chanson a commencé depuis une semaine sur France Télévision, ça démarre très bien », se félicite Nathalie André. «Ricochets est déjà en 5è position des titres français les plus téléchargés. Ca va être un énorme carton mais en plus cela va inciter les gens à donner pour l’Unicef car le clip montre plus d’images sur la Somalie que toutes les chaines d’info confondues. C’est ça le petit miracle», se félicite Roberto Ciuerlo. La dernière grande initiative de ce genre en France remonte à 1985 avec la chanson SOS Ethiopie chantée par Renaud et une pléiade de vedettes.
Une formule à l'américaine
Une autre initiative parallèle est en préparation, lancée par trois jeunes femmes : Safia Otokoré, une élue de Bourgogne d’origine somalienne, Elsa Maarek, chef d’entreprise et Fleur Pellerin, magistrate à la Cour des comptes et présidente du club XXIè siècle. Le 29 novembre, elles organisent dans un grand hôtel parisien un dîner destiné à lever des fonds. La soirée sera animée par Stéphane Bern et Sophia Aram et le repas élaboré par le chef étoilé Alain Passard. Le Français Alain Chamfort et l’Américaine Grace chanteront à cette occasion. Baptisé « Ne les oublions pas », l’événement a reçu le soutien de l’écrivain Marc Lévy et de deux poids lourds politiques de bords opposés, le député Pierre Moscovici, bras droit de François Hollande, et la ministre des Solidarités Roselyne Bachelot. Tous les bénéfices seront intégralement reversés à Action contre la Faim (ACF), une des rares ONG encore présentes dans la Corne de l’Afrique.
Pour généreuse qu’elle soit, cette formule à l’américaine a provoqué quelques remous. Laurent Ruquier s’est emporté dans l’une de ses émissions: « Moi ça me gonfle ces bonnes intentions là ! ». Réplique du tac au tac des organisatrices : « Nous, ce qui nous gonfle c’est de rester sans rien faire face à une des pires famines ». Trait d’union entre les artistes et les organisateurs, Steevy Gustave, également engagé dans l’opération « Ricochets » réagit : « Ce sont toujours les gens qui ne font rien qui critiquent. Pour moi qui suis à la fois de culture américaine et africaine, le problème ne se pose pas : aux Etats-Unis tout le monde trouve normal ces grands dîners de charité et en Afrique on connait l’importance sociale des repas.» « Même si ce type d’événement peine à s’acclimater en France, nous sommes convaincus de son utilité, à la fois pour lever des fonds et surtout pour mobiliser l’opinion par le relai de personnalités connues », argumente Valérie Daher, la directrice de la communication d’ACF. Comme pour « Ricochets», l’objectif n’est donc pas seulement de recueillir 500 000 euros au soir du 29 novembre mais de secourir les victimes africaines de la famine.
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Re: Actualités concours 2012
Quand les médicaments rendent malades
Le Point.fr - Publié le 18/11/2011 à 12:48
Une vaste campagne sur la sécurité des patients est lancée. La tâche est immense.
"Engageons-nous pour des soins plus sûrs", précise le dossier de présentation du ministère de la Santé. Cela ne s'invente pas alors que des lots périmés d'un médicament anticancéreux pour les enfants auraient été utilisés après falsification de leur date de péremption. Dans le même temps, on apprend que la stérilisation de biberons, de tétines et de téterelles (accessoires servant à l'allaitement) avec l'oxyde d'éthylène, considéré comme cancérogène, inquiète toutes les mères ou que le risque d'accouchement prématuré des femmes enceintes consommatrices d'aspartam est de nouveau évoqué. Quant au dossier Mediator, il est loin d'être clos. Il est vraiment temps de s'engager...
Cette fameuse semaine de la sécurité est présentée comme une opération sans précédent en France (ce type de manifestations existe en Grande-Bretagne, au Canada ou aux États-Unis) et avec un objectif fort, celui de "créer une dynamique associant patients, usagers et professionnels de santé, pour une meilleure communication autour des soins et de leur sécurité". Manifestement, la tâche est immense. C'est sans doute pourquoi plus de 1 500 professionnels et structures - établissements de santé et médico-sociaux, professionnels hospitaliers et libéraux, ARS, réseaux de santé, officines de pharmacie, voire lycées et collectivités locales - se sont lancés dans l'opération 2011.
Bon usage du médicament
Parmi les trois thèmes retenus figure en premier lieu le bon usage du médicament. Pour cela, il est demandé aux patients de devenir acteurs de leur prise en charge et de déclarer les effets indésirables. Il serait temps, en effet, que les patients lisent les notices, ne prennent pas n'importe quoi, par exemple pour maigrir, ou encore ne fassent pas de forcing auprès de leur médecin pour qu'il leur délivre "le" médicament recommandé sur Internet ! Quant aux professionnels, ils vont recevoir un "aide-mémoire sur les étapes-clés" pour "permettre d'améliorer la qualité de la prise en charge médicamenteuse". Nous voilà rassurés...
Ce même médicament est au coeur des préoccupations de la Haute Autorité de santé (HAS), qui organise depuis jeudi ses Rencontres annuelles à Lyon, toujours dans le but d'améliorer la sécurité des soins. Un guide réalisé sur la base de travaux internationaux, et des résultats du guichet des erreurs médicamenteuses de l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), ainsi qu'un site internet ont été élaborés à cette occasion pour sécuriser l'administration du médicament à l'hôpital.
"La moitié des évènements indésirables graves à l'hôpital provient d'une erreur médicamenteuse et 57 % de ces erreurs sont des erreurs d'administration", précise la HAS. Ses préoccupations majeures portent sur les spécialités à risque (pédiatrie, gériatrie, anesthésie-réanimation), les médicaments à risques, pour lesquels une erreur de posologie peut être mortelle, les injectables (12 % des erreurs médicamenteuses) et la chimiothérapie. Cette mobilisation tous azimuts rendra-t-elle le médicament plus sûr ? Les autorités sanitaires semblent, en tout cas, décidées à agir.
Le Point.fr - Publié le 18/11/2011 à 12:48
Une vaste campagne sur la sécurité des patients est lancée. La tâche est immense.
"Engageons-nous pour des soins plus sûrs", précise le dossier de présentation du ministère de la Santé. Cela ne s'invente pas alors que des lots périmés d'un médicament anticancéreux pour les enfants auraient été utilisés après falsification de leur date de péremption. Dans le même temps, on apprend que la stérilisation de biberons, de tétines et de téterelles (accessoires servant à l'allaitement) avec l'oxyde d'éthylène, considéré comme cancérogène, inquiète toutes les mères ou que le risque d'accouchement prématuré des femmes enceintes consommatrices d'aspartam est de nouveau évoqué. Quant au dossier Mediator, il est loin d'être clos. Il est vraiment temps de s'engager...
Cette fameuse semaine de la sécurité est présentée comme une opération sans précédent en France (ce type de manifestations existe en Grande-Bretagne, au Canada ou aux États-Unis) et avec un objectif fort, celui de "créer une dynamique associant patients, usagers et professionnels de santé, pour une meilleure communication autour des soins et de leur sécurité". Manifestement, la tâche est immense. C'est sans doute pourquoi plus de 1 500 professionnels et structures - établissements de santé et médico-sociaux, professionnels hospitaliers et libéraux, ARS, réseaux de santé, officines de pharmacie, voire lycées et collectivités locales - se sont lancés dans l'opération 2011.
Bon usage du médicament
Parmi les trois thèmes retenus figure en premier lieu le bon usage du médicament. Pour cela, il est demandé aux patients de devenir acteurs de leur prise en charge et de déclarer les effets indésirables. Il serait temps, en effet, que les patients lisent les notices, ne prennent pas n'importe quoi, par exemple pour maigrir, ou encore ne fassent pas de forcing auprès de leur médecin pour qu'il leur délivre "le" médicament recommandé sur Internet ! Quant aux professionnels, ils vont recevoir un "aide-mémoire sur les étapes-clés" pour "permettre d'améliorer la qualité de la prise en charge médicamenteuse". Nous voilà rassurés...
Ce même médicament est au coeur des préoccupations de la Haute Autorité de santé (HAS), qui organise depuis jeudi ses Rencontres annuelles à Lyon, toujours dans le but d'améliorer la sécurité des soins. Un guide réalisé sur la base de travaux internationaux, et des résultats du guichet des erreurs médicamenteuses de l'Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), ainsi qu'un site internet ont été élaborés à cette occasion pour sécuriser l'administration du médicament à l'hôpital.
"La moitié des évènements indésirables graves à l'hôpital provient d'une erreur médicamenteuse et 57 % de ces erreurs sont des erreurs d'administration", précise la HAS. Ses préoccupations majeures portent sur les spécialités à risque (pédiatrie, gériatrie, anesthésie-réanimation), les médicaments à risques, pour lesquels une erreur de posologie peut être mortelle, les injectables (12 % des erreurs médicamenteuses) et la chimiothérapie. Cette mobilisation tous azimuts rendra-t-elle le médicament plus sûr ? Les autorités sanitaires semblent, en tout cas, décidées à agir.
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Re: Actualités concours 2012
Un patient sur deux diffère ses soins pour des raisons économiques
Le Point.fr - Publié le 18/11/2011 à 08:09
Selon une étude, près d'un quart "n'ont jamais été aussi attentifs aux coûts de la santé".
Les professions libérales de santé affirment qu'un patient sur deux (53 %) repousse certains soins pour des raisons économiques et qu'un quart d'entre eux discutent le prix, selon une étude commandée par la société financière CMV Médiforce. Selon cette étude, qui va devenir annuelle et prendre la forme d'un observatoire des professions libérales de santé, ce sont les pharmaciens (75 %), les vétérinaires (75 %) et les chirurgiens-dentistes (63 %) qui constatent le report des soins ou des achats de produits de santé pour les patients ou leur animal de compagnie.
Près d'un quart (24 %) des patients "n'ont jamais été aussi attentifs aux coûts de la santé" et "se placent même en situation de négociateurs", indique l'étude. Ces discussions du prix des soins sont les plus fréquentes chez les kinés (30 % des patients), les médecins spécialistes (28 %) et les dentistes (27 %). Seulement 23 % des professionnels estiment que "les patients acceptent comme avant les traitements et les soins proposés". Cette étude a été menée auprès de 450 professionnels de santé travaillant en libéral : médecins généralistes et spécialistes, chirurgiens-dentistes, infirmiers, kinésithérapeutes et vétérinaires.
Professionnels libéraux inquiets pour leurs revenus
L'étude CMV Médiforce montre aussi que les professionnels libéraux de santé sont inquiets pour leurs revenus, compte tenu de la crise et des difficultés financières des patients. L'échantillon interrogé des 350 000 libéraux de santé donne une note mitigée de 5,8/10 à la situation actuelle de leur profession, et une note encore plus basse (5,1/10) quand ils envisagent leur avenir. Infirmiers et chirurgiens-dentistes mettent en avant l'augmentation des charges qui pèsent sur leur activité.
Les kinés, pour 46 % d'entre eux, ont une sensation de dévalorisation et se plaignent d'une surcharge de travail. Pour plus d'un vétérinaire sur deux, c'est la menace de l'achat de médicaments sur Internet qui préoccupe le plus. Ce sujet monte également très fort dans l'esprit des pharmaciens. Les infirmiers et les infirmières installés en libéral sont les plus optimistes et donnent une note de 7,1/10 à leur situation professionnelle.
Le Point.fr - Publié le 18/11/2011 à 08:09
Selon une étude, près d'un quart "n'ont jamais été aussi attentifs aux coûts de la santé".
Les professions libérales de santé affirment qu'un patient sur deux (53 %) repousse certains soins pour des raisons économiques et qu'un quart d'entre eux discutent le prix, selon une étude commandée par la société financière CMV Médiforce. Selon cette étude, qui va devenir annuelle et prendre la forme d'un observatoire des professions libérales de santé, ce sont les pharmaciens (75 %), les vétérinaires (75 %) et les chirurgiens-dentistes (63 %) qui constatent le report des soins ou des achats de produits de santé pour les patients ou leur animal de compagnie.
Près d'un quart (24 %) des patients "n'ont jamais été aussi attentifs aux coûts de la santé" et "se placent même en situation de négociateurs", indique l'étude. Ces discussions du prix des soins sont les plus fréquentes chez les kinés (30 % des patients), les médecins spécialistes (28 %) et les dentistes (27 %). Seulement 23 % des professionnels estiment que "les patients acceptent comme avant les traitements et les soins proposés". Cette étude a été menée auprès de 450 professionnels de santé travaillant en libéral : médecins généralistes et spécialistes, chirurgiens-dentistes, infirmiers, kinésithérapeutes et vétérinaires.
Professionnels libéraux inquiets pour leurs revenus
L'étude CMV Médiforce montre aussi que les professionnels libéraux de santé sont inquiets pour leurs revenus, compte tenu de la crise et des difficultés financières des patients. L'échantillon interrogé des 350 000 libéraux de santé donne une note mitigée de 5,8/10 à la situation actuelle de leur profession, et une note encore plus basse (5,1/10) quand ils envisagent leur avenir. Infirmiers et chirurgiens-dentistes mettent en avant l'augmentation des charges qui pèsent sur leur activité.
Les kinés, pour 46 % d'entre eux, ont une sensation de dévalorisation et se plaignent d'une surcharge de travail. Pour plus d'un vétérinaire sur deux, c'est la menace de l'achat de médicaments sur Internet qui préoccupe le plus. Ce sujet monte également très fort dans l'esprit des pharmaciens. Les infirmiers et les infirmières installés en libéral sont les plus optimistes et donnent une note de 7,1/10 à leur situation professionnelle.
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Re: Entraînement culture générale 2012
Désolé, j'étais sûr de t'avoir déjà répondu.
Mets ce que tu as. Et ce qui sera plus facile pour toi à corriger!!
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Re: Fiches culture générale 2012
Coucou tout le monde! J'ai fais ma fiche sur la violence mais pas trop le temps de la taper !
Je sais plus si ca avait était dit, mais en prépa on nous l'a dit
2010 : Grande cause nationale des violences faites aux femmes
1997 Grande cause nationale de la protection de l'enfant (plus lointain moins important)
20.11.1989 Convention Internationale des Droits de l'enfant
Désolé si c'est répétitif ! J'essai de m'avancer ce WE !!
Je sais plus si ca avait était dit, mais en prépa on nous l'a dit

2010 : Grande cause nationale des violences faites aux femmes
1997 Grande cause nationale de la protection de l'enfant (plus lointain moins important)
20.11.1989 Convention Internationale des Droits de l'enfant
Désolé si c'est répétitif ! J'essai de m'avancer ce WE !!
INFIRMIERE D.E
Re: Fiches culture générale 2012
Merci Debella pour les infos!!
Au fait autant vous prévenir, pour la fiche sur les droit de l'homme j'ai juste trouvé la déclaration. Je sais pas si vous l'avez déjà commencé..
Je pense qu'on aurait pu l'integrer à la fiche sur la citoyenneté..

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Re: Actualités concours 2012
Vidéo choc : torture de volailles chez un fournisseur de McDonald's
Le géant américain de la restauration rapide McDonald's a été contraint de couper tout lien avec un fournisseur d'oeufs après la publication vendredi 19 novembre d'une vidéo choc, filmée par une organisation de défense des animaux, montrant des actes de cruauté envers les volailles.
Ce document vidéo a été réalisé par l'organisation Mercy for Animals (Pitié pour les animaux), qui a pu s'infiltrer à l'intérieur d'un élevage de volailles du Minnesota (nord), Sparboe Egg Farms, qui approvisionne en oeufs un des fournisseurs de McDonald's, Cargill.
L'une des séquences montre un employé en train de faire tournoyer autour de lui un poulet vivant accroché à une corde. Sur une autre, une personne semble tenter, par jeu, de mettre un animal dans la poche de sa combinaison de travail. La vidéo se poursuit avec d'autres exemples de torture, montrant des cadavres d'animaux abandonnés pendant des jours dans des cages dans lesquelles sont entassés plusieurs volatiles.
"Malheureusement, la plupart des abus que nous avons recensés sont non seulement fréquents, mais aussi tout à fait légaux", a observé le directeur de Mercy for Animals, Nathan Runkle. Il n'existe, selon lui, aucune loi fédérale réglementant la manière dont sont traitées les volailles dans les élevages américains et la plupart des Etats font preuve d'une grande souplesse envers les exploitations.
"Les comportements exposés dans cette vidéo sont choquants et inacceptables", a réagi McDonald's dans un communiqué. "McDonald's tient à assurer à nos clients que nous exigeons de nos fournisseurs un traitement décent des animaux. Nous prenons cette responsabilité, de même que la confiance de nos clients, très au sérieux".
Le groupe a affirmé avoir demandé à Cargill de cesser de s'approvisionner chez Sparboe. L'élevage a de son côté indiqué qu'une enquête interne avait été lancée et que quatre employés avaient été licenciés
Le monde
Le géant américain de la restauration rapide McDonald's a été contraint de couper tout lien avec un fournisseur d'oeufs après la publication vendredi 19 novembre d'une vidéo choc, filmée par une organisation de défense des animaux, montrant des actes de cruauté envers les volailles.
Ce document vidéo a été réalisé par l'organisation Mercy for Animals (Pitié pour les animaux), qui a pu s'infiltrer à l'intérieur d'un élevage de volailles du Minnesota (nord), Sparboe Egg Farms, qui approvisionne en oeufs un des fournisseurs de McDonald's, Cargill.
L'une des séquences montre un employé en train de faire tournoyer autour de lui un poulet vivant accroché à une corde. Sur une autre, une personne semble tenter, par jeu, de mettre un animal dans la poche de sa combinaison de travail. La vidéo se poursuit avec d'autres exemples de torture, montrant des cadavres d'animaux abandonnés pendant des jours dans des cages dans lesquelles sont entassés plusieurs volatiles.
"Malheureusement, la plupart des abus que nous avons recensés sont non seulement fréquents, mais aussi tout à fait légaux", a observé le directeur de Mercy for Animals, Nathan Runkle. Il n'existe, selon lui, aucune loi fédérale réglementant la manière dont sont traitées les volailles dans les élevages américains et la plupart des Etats font preuve d'une grande souplesse envers les exploitations.
"Les comportements exposés dans cette vidéo sont choquants et inacceptables", a réagi McDonald's dans un communiqué. "McDonald's tient à assurer à nos clients que nous exigeons de nos fournisseurs un traitement décent des animaux. Nous prenons cette responsabilité, de même que la confiance de nos clients, très au sérieux".
Le groupe a affirmé avoir demandé à Cargill de cesser de s'approvisionner chez Sparboe. L'élevage a de son côté indiqué qu'une enquête interne avait été lancée et que quatre employés avaient été licenciés
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Re: Actualités concours 2012
La prévention de l'alcoolisme dès l'âge tendre
Par Marielle Court - le 18/11/2011
Pour être efficaces, les campagnes de prévention doivent commencer dès l'entrée à l'école primaire, estiment des chercheurs français.
Plus on consomme de l'alcool jeune, plus grands sont les risques ultérieurs de dépendance. «Une prévention précoce est donc souhaitable, par exemple dès l'âge de l'entrée à l'école primaire», ont conclu dix chercheurs et cliniciens français dans une étude publiée à l'issue de la journée scientifique de l'Ireb (Institut de recherche scientifique sur les boissons).
Au plan épidémiologique, les études sur la population générale montrent non seulement une relation claire entre précocité des premières consommations d'alcool et dépendance. Elles révèlent aussi des risques accrus d'ivresse régulière et de consommation d'autres substances telles que le tabac et le cannabis. «Ceci est particulièrement important puisque l'âge moyen déclaré des premières consommation d'alcool baisse en moyenne d'un mois par an depuis les années 2000», rappelle l'étude. Il est passé de 12,5 à 11,2 ans pour les garçons et de 12,8 à 11,7 ans pour les filles. Pour autant, les constats actuels montrent que l'âge de la première ivresse n'a pas changé - 14,1 et 14,3 ans.
Les jeunes en danger repérables tôt«C'est bien de dire qu'il faut de la prévention dès l'école primaire», estime le Professeur Michel Lejoyeux qui préside la Société française d'alcoologie, « mais il faudrait surtout que soit menée une politique globale de santé publique contre l'alcool, qu'elle démarre chez l'enfant et qu'elle soit poursuivie tout au long de la vie». Il ne faudrait pas en effet qu'au prétexte de s'occuper des jeunes enfants, on organise insidieusement une sorte de dédouanement des adultes, estime ce spécialiste de l'addictologie, qui garde ses distances avec l'Ireb, un institut financé par les producteurs d'alcool. Selon lui, un discours scolaire n'a que peu d'effets si l'enfant est par ailleurs confronté à des parents qui boivent.
«L'institut est certes financé par les alcooliers mais son comité scientifique est totalement indépendant et ses membres ne sont pas payés», rétorque l'épidémiologiste Marie Choquet qui préside ce comité. Et si cette grande spécialiste de la santé des adolescents adhère totalement à l'idée que la prévention doit se faire tout au long de la vie, elle insiste sur la petite enfance. «Les jeunes qui ont des difficultés ou qui sont en danger sont identifiables de façon précoce. Et il faut agir tôt», insiste-t-elle. «Il est évident que l'école ne peut pas tout mais elle a un rôle, c'est une question de complémentarité».
L'alcoolisation précoce a un impact sur le cerveau «qui n'arrive pas à maturité avant l'âge de 20 ans», rappelle encore Marie Choquet. «La neuro-imagerie montre un effet direct de la précocité de la consommation sur le cerveau et donc des fonctions cognitives», précise de son côté l'étude. Quand à l'exposition prénatale à l'alcool, «elle est la première cause de retard mental en France». Une enquête menée par Michel Lejoyeux montre également que «10 % des personnes qui sont examinées aux urgences sont des alcoolo-dépendants». Un véritable scandale à ses yeux au regard de la très grande tolérance en France vis-à-vis de l'alcool en général et des campagnes publicitaires en particulier.
Le figaro
Par Marielle Court - le 18/11/2011
Pour être efficaces, les campagnes de prévention doivent commencer dès l'entrée à l'école primaire, estiment des chercheurs français.
Plus on consomme de l'alcool jeune, plus grands sont les risques ultérieurs de dépendance. «Une prévention précoce est donc souhaitable, par exemple dès l'âge de l'entrée à l'école primaire», ont conclu dix chercheurs et cliniciens français dans une étude publiée à l'issue de la journée scientifique de l'Ireb (Institut de recherche scientifique sur les boissons).
Au plan épidémiologique, les études sur la population générale montrent non seulement une relation claire entre précocité des premières consommations d'alcool et dépendance. Elles révèlent aussi des risques accrus d'ivresse régulière et de consommation d'autres substances telles que le tabac et le cannabis. «Ceci est particulièrement important puisque l'âge moyen déclaré des premières consommation d'alcool baisse en moyenne d'un mois par an depuis les années 2000», rappelle l'étude. Il est passé de 12,5 à 11,2 ans pour les garçons et de 12,8 à 11,7 ans pour les filles. Pour autant, les constats actuels montrent que l'âge de la première ivresse n'a pas changé - 14,1 et 14,3 ans.
Les jeunes en danger repérables tôt«C'est bien de dire qu'il faut de la prévention dès l'école primaire», estime le Professeur Michel Lejoyeux qui préside la Société française d'alcoologie, « mais il faudrait surtout que soit menée une politique globale de santé publique contre l'alcool, qu'elle démarre chez l'enfant et qu'elle soit poursuivie tout au long de la vie». Il ne faudrait pas en effet qu'au prétexte de s'occuper des jeunes enfants, on organise insidieusement une sorte de dédouanement des adultes, estime ce spécialiste de l'addictologie, qui garde ses distances avec l'Ireb, un institut financé par les producteurs d'alcool. Selon lui, un discours scolaire n'a que peu d'effets si l'enfant est par ailleurs confronté à des parents qui boivent.
«L'institut est certes financé par les alcooliers mais son comité scientifique est totalement indépendant et ses membres ne sont pas payés», rétorque l'épidémiologiste Marie Choquet qui préside ce comité. Et si cette grande spécialiste de la santé des adolescents adhère totalement à l'idée que la prévention doit se faire tout au long de la vie, elle insiste sur la petite enfance. «Les jeunes qui ont des difficultés ou qui sont en danger sont identifiables de façon précoce. Et il faut agir tôt», insiste-t-elle. «Il est évident que l'école ne peut pas tout mais elle a un rôle, c'est une question de complémentarité».
L'alcoolisation précoce a un impact sur le cerveau «qui n'arrive pas à maturité avant l'âge de 20 ans», rappelle encore Marie Choquet. «La neuro-imagerie montre un effet direct de la précocité de la consommation sur le cerveau et donc des fonctions cognitives», précise de son côté l'étude. Quand à l'exposition prénatale à l'alcool, «elle est la première cause de retard mental en France». Une enquête menée par Michel Lejoyeux montre également que «10 % des personnes qui sont examinées aux urgences sont des alcoolo-dépendants». Un véritable scandale à ses yeux au regard de la très grande tolérance en France vis-à-vis de l'alcool en général et des campagnes publicitaires en particulier.
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Re: Actualités concours 2012
Biberons et tétines cancérogènes restent distribués
Faute d'instruction de l'Afssaps et malgré la demande de Xavier Bertrand, les biberons et tétines stérilisés avec un gaz cancérogène n'ont toujours pas été retirés des dizaines de maternités françaises fournies par les groupes Cair et Bledico.
L’hôpital de Troyes a reconnu que, «comme de nombreux hôpitaux en France», il est concerné par les biberons et tétines qui ont été stérilisés avec un gaz cancérogène. Pourtant, en dépit de l’enquête diligentée par le ministre de la Santé, il n’est pas question de modifier quoi que ce soit dans les habitudes. En effet, la direction explique n’avoir «reçu aucune consigne, ni de directive émanant de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé». Et de justifier : «c’est notre donneur d’ordre et nous attendons la marche à suivre comme il est d’usage en pareil cas».
Etonnant alors que, dès jeudi, Xavier Bertrand qui ne comprenait pas comment «un tel dysfonctionnement a pu se produire», affirmait que les «biberons et tétines incriminés» devaient être «retirés dans les plus brefs délais».
Si l’on sait que les groupes Cair et Bledico fournissent la moitié des maternités de l’Hexagone, on ignore encore quels sont les hôpitaux concernés. En 2010, 4 millions de tétines ont été vendues.
L’oxyde d’éthylène est «par définition un cancérogène actif dès la première molécule», selon André Picot, expert auprès de l’Union européenne pour les normes chimiques. L’Afssaps rappelle que ce gaz inerte est autorisé pour traiter du matériel médical. En revanche, son utilisation est interdite pour «tout ce qui est contact alimentaire direct». L’oxyde d’éthylène pourrait être responsable de cancers du sang et de l’estomac.
France soir
Faute d'instruction de l'Afssaps et malgré la demande de Xavier Bertrand, les biberons et tétines stérilisés avec un gaz cancérogène n'ont toujours pas été retirés des dizaines de maternités françaises fournies par les groupes Cair et Bledico.
L’hôpital de Troyes a reconnu que, «comme de nombreux hôpitaux en France», il est concerné par les biberons et tétines qui ont été stérilisés avec un gaz cancérogène. Pourtant, en dépit de l’enquête diligentée par le ministre de la Santé, il n’est pas question de modifier quoi que ce soit dans les habitudes. En effet, la direction explique n’avoir «reçu aucune consigne, ni de directive émanant de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé». Et de justifier : «c’est notre donneur d’ordre et nous attendons la marche à suivre comme il est d’usage en pareil cas».
Etonnant alors que, dès jeudi, Xavier Bertrand qui ne comprenait pas comment «un tel dysfonctionnement a pu se produire», affirmait que les «biberons et tétines incriminés» devaient être «retirés dans les plus brefs délais».
Si l’on sait que les groupes Cair et Bledico fournissent la moitié des maternités de l’Hexagone, on ignore encore quels sont les hôpitaux concernés. En 2010, 4 millions de tétines ont été vendues.
L’oxyde d’éthylène est «par définition un cancérogène actif dès la première molécule», selon André Picot, expert auprès de l’Union européenne pour les normes chimiques. L’Afssaps rappelle que ce gaz inerte est autorisé pour traiter du matériel médical. En revanche, son utilisation est interdite pour «tout ce qui est contact alimentaire direct». L’oxyde d’éthylène pourrait être responsable de cancers du sang et de l’estomac.
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Re: Actualités concours 2012
Egalité-Violences : Ce que veulent les femmes
Oui, la France est encore sexiste, affirme les femmes : les fréquentes violences qu’elles subissent ne sont pas assez combattues, les inégalités de salaires restent scandaleusement importantes… et les responsables politiques n’y changent pas grand chose!
Voilà ce que les Françaises clament haut et fort dans une vaste enquête d’opinion menée par l’Ifop pour l’association Paroles de Femmes en vue de la journée internationale des violences faites aux femmes le 25 novembre.
Un sondage dérangeant : les jeunes générations, que l’on espérerait mieux protégées, grâce au changement supposé des mentalités, s’en plaignent en réalité tout autant. Toutes générations confondues, plus d’un quart des femmes avouent avoir été victimes de harcèlement, et près d’une sur deux connait dans son entourage une victime. Un quart, aussi, a reçu les confidences d’une amie ou parente victime d’agression sexuelle, et plus d’une sur dix l’a directement subie. Le viol ? Chez les 18-25 ans, une jeune femme sur cinq connaît intimement au moins une victime. Un chiffre incroyable, et pire, en hausse.
Ces violences, les femmes continuent de les juger si dramatiquement banales qu’elles se tournent d’abord et avant tout vers la justice : à 70%, elles réclament prioritairement que l’on applique des peines exemplaires contre les crimes, sans remise de peine pour bonne conduite. A 42%, elles demandent l’allongement du délai de prescription des agressions sexuelles de 3 à 10 ans : c’est la deuxième mesure concrète et urgence mise en avant par le sondage, et l’on pourrait s’en étonner si la forte médiatisation de l’affaire DSK- Tristane Banon n’avait rappelé récemment l’impossibilité de juger l’accusation d’agression à cause du délai de prescription.
Au fond, les femmes trouvent le féminisme diablement d’actualité. Mais pas pour faire des manifestations (1% trouvent cela efficace…), ni pour exiger que l’on supprime le terme « mademoiselle » sur les papiers administratifs (remisé en queue de liste des mesures utiles). Rien que du concret, du précis : des logements prioritaires, pas exemples, pour secourir les femmes.
Les inégalités de salaires quant à elles, apparaissent comme un archaïsme insupportable. Pas de quartiers, crient 92% des femmes en désignant les entreprises à la vindicte pour réclamer l’application immédiate des sanctions contre celles qui ne respectent pas l’égalité salariale.
Et qui peut défendre le mieux ces droits ? Là, un ange passe : presque un tiers des femmes ne voient pas du tout quel responsable politique peuit incarner ce combat. L’inaltérable Simone Veil apparaît donc comme la meilleure vigie (15% des opinions). Mais Martine Aubry et Ségolène Royale se tiennent dans un mouchoir, loin derrière. Tandis que Nicolas Sarkozy se traine avec Marine Le Pen(3%), François Hollande tenant la lanterne rouge avec Christine Boutin et Eva Joly (1%). Quant à Roselyne Bachelot , en charge du dossier au gouvernement, elle n’apparaît même pas.
Pour l’association Parole de Femmes, en revanche, cette enquête vient confirmer des convictions très fortes : « Il est utile de savoir que notre combat pour l’allongement du délai de prescription des agressions sexuelles, ou encore notre action pour obtenir des logements-relais, est pleinement en phase avec l’opinion. C’est ce féminisme moderne et concret que réclament les femmes, elles ont soif de justice » analyse Olivia Cattan, sa présidente
France soir
Oui, la France est encore sexiste, affirme les femmes : les fréquentes violences qu’elles subissent ne sont pas assez combattues, les inégalités de salaires restent scandaleusement importantes… et les responsables politiques n’y changent pas grand chose!
Voilà ce que les Françaises clament haut et fort dans une vaste enquête d’opinion menée par l’Ifop pour l’association Paroles de Femmes en vue de la journée internationale des violences faites aux femmes le 25 novembre.
Un sondage dérangeant : les jeunes générations, que l’on espérerait mieux protégées, grâce au changement supposé des mentalités, s’en plaignent en réalité tout autant. Toutes générations confondues, plus d’un quart des femmes avouent avoir été victimes de harcèlement, et près d’une sur deux connait dans son entourage une victime. Un quart, aussi, a reçu les confidences d’une amie ou parente victime d’agression sexuelle, et plus d’une sur dix l’a directement subie. Le viol ? Chez les 18-25 ans, une jeune femme sur cinq connaît intimement au moins une victime. Un chiffre incroyable, et pire, en hausse.
Ces violences, les femmes continuent de les juger si dramatiquement banales qu’elles se tournent d’abord et avant tout vers la justice : à 70%, elles réclament prioritairement que l’on applique des peines exemplaires contre les crimes, sans remise de peine pour bonne conduite. A 42%, elles demandent l’allongement du délai de prescription des agressions sexuelles de 3 à 10 ans : c’est la deuxième mesure concrète et urgence mise en avant par le sondage, et l’on pourrait s’en étonner si la forte médiatisation de l’affaire DSK- Tristane Banon n’avait rappelé récemment l’impossibilité de juger l’accusation d’agression à cause du délai de prescription.
Au fond, les femmes trouvent le féminisme diablement d’actualité. Mais pas pour faire des manifestations (1% trouvent cela efficace…), ni pour exiger que l’on supprime le terme « mademoiselle » sur les papiers administratifs (remisé en queue de liste des mesures utiles). Rien que du concret, du précis : des logements prioritaires, pas exemples, pour secourir les femmes.
Les inégalités de salaires quant à elles, apparaissent comme un archaïsme insupportable. Pas de quartiers, crient 92% des femmes en désignant les entreprises à la vindicte pour réclamer l’application immédiate des sanctions contre celles qui ne respectent pas l’égalité salariale.
Et qui peut défendre le mieux ces droits ? Là, un ange passe : presque un tiers des femmes ne voient pas du tout quel responsable politique peuit incarner ce combat. L’inaltérable Simone Veil apparaît donc comme la meilleure vigie (15% des opinions). Mais Martine Aubry et Ségolène Royale se tiennent dans un mouchoir, loin derrière. Tandis que Nicolas Sarkozy se traine avec Marine Le Pen(3%), François Hollande tenant la lanterne rouge avec Christine Boutin et Eva Joly (1%). Quant à Roselyne Bachelot , en charge du dossier au gouvernement, elle n’apparaît même pas.
Pour l’association Parole de Femmes, en revanche, cette enquête vient confirmer des convictions très fortes : « Il est utile de savoir que notre combat pour l’allongement du délai de prescription des agressions sexuelles, ou encore notre action pour obtenir des logements-relais, est pleinement en phase avec l’opinion. C’est ce féminisme moderne et concret que réclament les femmes, elles ont soif de justice » analyse Olivia Cattan, sa présidente
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Re: Actualités concours 2012
Bourses étudiantes : Il faudra attendre jusqu'à la semaine prochaine
La question épineuse des bourses étudiantes revient dans l'actualité après un retard massif des versements du mois de novembre. Une situation préoccupante pour bon nombre de jeunes...
Le doute plane. Beaucoup d'étudiants se retrouvent dans une situation délicate alors qu'un retard de la plupart des versements de bourses est à constater. Selon nos sources, le Centre régional des œuvres universitaires et scolaires subirait les effets de la mauvaise organisation concernant l'instauration d'un dixième mois de bourse (au lieu de neuf mois et demi auparavant) acté par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche. Apportée par Laurent Wauquiez, cette mesure avait été vivement contestée par le ministre du Budget, François Baroin. La colère des étudiants boursiers a finalement obligé le ministre à ne pas faire machine arrière.
Les bourses versées « en milieu de la semaine prochaine »
Cette situation met en péril la situation de beaucoup d'étudiants. Ainsi, bon nombre d'entre eux doivent attendre pour faire leurs courses ou effectuer d'autres achats nécessaires. « Je trouve dommage qu'on donne l'illusion à l'étudiant de l'aider en lui accordant un dixième mois alors qu'une nouvelle fois on se retrouve pris en otage par un versement aléatoire », attaque Carole, étudiante à l’Université de Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne). En tout, quelques 560.000 jeunes ont reçu un mois de bourse plein en septembre. Mais dans Libération, Thibault Servant, vice-président de la Fage, affirme que « ce demi-mois supplémentaire n'a pas été budgété dans la loi de finances de 2011. Aucune rallonge n'a été prévue ». Les syndicats dénonce un gouvernement qui « joue la montre ». Néanmoins, le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche réfute cette hypothèse. « Tout sera sur les comptes bancaires pour le milieu de la semaine prochaine, comme à peu près à la même date tous les mois », promet-on
France soir
La question épineuse des bourses étudiantes revient dans l'actualité après un retard massif des versements du mois de novembre. Une situation préoccupante pour bon nombre de jeunes...
Le doute plane. Beaucoup d'étudiants se retrouvent dans une situation délicate alors qu'un retard de la plupart des versements de bourses est à constater. Selon nos sources, le Centre régional des œuvres universitaires et scolaires subirait les effets de la mauvaise organisation concernant l'instauration d'un dixième mois de bourse (au lieu de neuf mois et demi auparavant) acté par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche. Apportée par Laurent Wauquiez, cette mesure avait été vivement contestée par le ministre du Budget, François Baroin. La colère des étudiants boursiers a finalement obligé le ministre à ne pas faire machine arrière.
Les bourses versées « en milieu de la semaine prochaine »
Cette situation met en péril la situation de beaucoup d'étudiants. Ainsi, bon nombre d'entre eux doivent attendre pour faire leurs courses ou effectuer d'autres achats nécessaires. « Je trouve dommage qu'on donne l'illusion à l'étudiant de l'aider en lui accordant un dixième mois alors qu'une nouvelle fois on se retrouve pris en otage par un versement aléatoire », attaque Carole, étudiante à l’Université de Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne). En tout, quelques 560.000 jeunes ont reçu un mois de bourse plein en septembre. Mais dans Libération, Thibault Servant, vice-président de la Fage, affirme que « ce demi-mois supplémentaire n'a pas été budgété dans la loi de finances de 2011. Aucune rallonge n'a été prévue ». Les syndicats dénonce un gouvernement qui « joue la montre ». Néanmoins, le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche réfute cette hypothèse. « Tout sera sur les comptes bancaires pour le milieu de la semaine prochaine, comme à peu près à la même date tous les mois », promet-on
France soir
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Re: Actualités concours 2012
Ecotaxe : Une belle ristourne pour la région
Déploré par les écologistes, un amendement minore l’écotaxe poids lourds.
France nature environnement (FNE) regrette que les députés aient décidé de minorer le taux de l’écotaxe poids lourds pour la Bretagne. Les élus bretons souhaitaient que leur région, qu’ils estiment excentrée par rapport à d’autres, paie un taux moindre. Un amendement que les députés viennent d’adopter précise que « la minoration des taux kilométriques est portée à 40 % pour les régions qui ne disposent pas d’autoroute dont l’usage fait l’objet d’un péage », au lieu de 25 % actuellement. Les autoroutes ne sont pas payantes en Bretagne. Michel Dubromel, vice-président de FNE en charge des transports, estime que ce « coup de rabot met en péril le dispositif », puisque l’avantage compétitif sera « rétabli pour le transport routier ». Il relève encore que « les recettes prévues pour la taxe kilométrique poids lourds sont déjà faibles au regard de ce qui est pratiqué chez nos voisins ».
Le principe de l’écotaxe, votée en 2009 dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, avait fait fortement réagir les patrons bretons, au point de les mener dans la rue pour aller manifester. Pour les transporteurs, la Bretagne, première région agricole et agro-alimentaire française, contribuerait trois fois plus que la moyenne des autres régions du fait de sa situation géographique. Il n’en fallait pas plus pour que Pierre Méhaignerie, député d’Ille-et-Vilaine, défende la spécificité de la région dans l’Hémicycle. Si l’amendement adopté cette semaine est contestable pour FNE, la ristourne qu’il implique est une belle victoire pour le lobby breton
France soir
Déploré par les écologistes, un amendement minore l’écotaxe poids lourds.
France nature environnement (FNE) regrette que les députés aient décidé de minorer le taux de l’écotaxe poids lourds pour la Bretagne. Les élus bretons souhaitaient que leur région, qu’ils estiment excentrée par rapport à d’autres, paie un taux moindre. Un amendement que les députés viennent d’adopter précise que « la minoration des taux kilométriques est portée à 40 % pour les régions qui ne disposent pas d’autoroute dont l’usage fait l’objet d’un péage », au lieu de 25 % actuellement. Les autoroutes ne sont pas payantes en Bretagne. Michel Dubromel, vice-président de FNE en charge des transports, estime que ce « coup de rabot met en péril le dispositif », puisque l’avantage compétitif sera « rétabli pour le transport routier ». Il relève encore que « les recettes prévues pour la taxe kilométrique poids lourds sont déjà faibles au regard de ce qui est pratiqué chez nos voisins ».
Le principe de l’écotaxe, votée en 2009 dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, avait fait fortement réagir les patrons bretons, au point de les mener dans la rue pour aller manifester. Pour les transporteurs, la Bretagne, première région agricole et agro-alimentaire française, contribuerait trois fois plus que la moyenne des autres régions du fait de sa situation géographique. Il n’en fallait pas plus pour que Pierre Méhaignerie, député d’Ille-et-Vilaine, défende la spécificité de la région dans l’Hémicycle. Si l’amendement adopté cette semaine est contestable pour FNE, la ristourne qu’il implique est une belle victoire pour le lobby breton
France soir
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Re: Actualités concours 2012
Proxénétisme: plongée dans les coulisses du Carlton
Devant les enquêteurs, des responsables du palace ont détaillé le système favorisant le recours aux prostituées.
Au Carlton comme à l’Hôtel des Tours, deux établissements luxueux situés en plein cœur de Lille, les « amis » en quête de bon temps pouvaient compter sur un trio bien rodé. Hervé Franchois, 70 ans, propriétaire des deux établissements, Francis Henrion, 45 ans, gérant des Tours et gestionnaire du Carlton, et René Kojfer, 69 ans, responsable des relations publiques au carnet d’adresses long comme le bras.
Les trois hommes, dont deux d’entre eux, Kojfer et Henrion, appartiennent à la franc-maçonnerie, ont été mis en examen pour « proxénétisme aggravé » et « association de malfaiteurs » dans le cadre de l’enquête des juges lillois. Francis Henrion a été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Hervé Franchois et René Kojfer sont toujours écroués.
Les policiers les soupçonnent d’avoir organisé et/ou couvert la venue de prostituées pour satisfaire une certaine clientèle et ainsi gonfler l’activité. Au premier trimestre 2009, « M. Franchois a demandé à M. Kojfer de faire du chiffre d’affaires, relate Francis Henrion sur procès-verbal. Pour M. Kojfer, cela ne signifiait pas forcément faire des séminaires, des salons… Personne n’était dupe, car M. Franchois et moi connaissions le carnet d’adresses de M. Kojfer, ses relations avec la gent féminine et ce qu’il pouvait en faire. »
Des tarifs préférentiels, avec ou sans « dossier »
Selon Francis Henrion, Kojfer se chargeait de recruter les prostituées en les abordant directement dans la rue ou en faisant appel au réseau belge de son ami proxénète Dodo la Saumure, qu’Hervé Franchois se souvient avoir vu deux fois à l’hôtel, « il y a cinq ou six ans ». Les écoutes en témoignent : pour désigner ces drôles de dames, les trois hommes utilisaient, entre eux, l’élégant sobriquet de « dossiers ». Hervé Franchois assure avoir tout ignoré de ces pratiques qui auraient couru de 2008 à 2011. Impossible, s’insurge Henrion. « Lorsque René Kojfer parlait de dossiers, nous savions tous qu’il s’agissait de filles. »
Devant les enquêteurs, Francis Henrion détaille le système. Première possibilité : le client réserve la chambre lui-même, puis prend contact avec René Kojfer pour obtenir une prostituée. Deuxième possibilité : René Kojfer réserve la chambre à la demande du client qui se présente ensuite à la réception avec une fille. Troisième cas de figure : René Kojfer réserve une chambre au prénom d’une fille (Sonia ou Pauline, par exemple) que le client, après s’être renseigné auprès de la réception, monte rejoindre.
Un système bien huilé et efficace, destiné à « faire du chiffre d’affaires », et qui s’accompagnait de tarifs préférentiels. « En général, le prix était de 130 €, mais, pour les amis de René, on le baissait à sa demande à 80 € », témoigne ainsi un réceptionniste de l’Hôtel des Tours devant les enquêteurs. Durant sa garde à vue, l’ex-Monsieur Relations-Publiques a admis qu’il percevait 10% sur les chambres louées, pourcentage reversé sous forme de frais professionnels. « Le comptable n’était pas d’accord, mais il n’avait pas le choix vis-à-vis de M. Franchois », précise Francis Henrion, qui assure n’avoir jamais touché de commissions dans l’affaire.
Surplombant l’hôtel, la « coupole » ou « chambre 507 ». Dans ce duplex de 100 m2 à la vue imprenable, équipé d’un jacuzzi et d’un hammam, les locataires se voient proposer des « boissons à discrétion ». Un lieu idéal pour des rencontres libertines. Prix affiché : 1200 € ou 1300 €. « Les employés qui effectuaient la réservation de cette chambre percevaient 10% sur le tarif », précise un ancien stagiaire du Carlton. En mai 2011, Jean-Christophe Lagarde, policier mis en examen dans ce dossier, demande à sa « relation » Kojfer d’y faire une réservation pour Fabrice Paszkowski, un des deux entrepreneurs écroués. Le 26, Francis Henrion appelle le réceptionniste, l’avertit que le prix sera de 800 €, et précise que Paszkowski est un « protégé » de Dominique Strauss-Kahn. Sur les écoutes, le réceptionniste répond, en riant, qu’il faudra éviter de faire appel à une femme de ménage. « Une plaisanterie par rapport au Sofitel », indique Francis Henrion. « Mon tort a été de fermer les yeux, d’être complètement naïf », admet-il devant la juge, en se défendant d’être un proxénète. Tout comme René Kojfer, qui affirme finalement « n’avoir jamais fixé de tarif ni touché de commission ».
Le Parisien
Devant les enquêteurs, des responsables du palace ont détaillé le système favorisant le recours aux prostituées.
Au Carlton comme à l’Hôtel des Tours, deux établissements luxueux situés en plein cœur de Lille, les « amis » en quête de bon temps pouvaient compter sur un trio bien rodé. Hervé Franchois, 70 ans, propriétaire des deux établissements, Francis Henrion, 45 ans, gérant des Tours et gestionnaire du Carlton, et René Kojfer, 69 ans, responsable des relations publiques au carnet d’adresses long comme le bras.
Les trois hommes, dont deux d’entre eux, Kojfer et Henrion, appartiennent à la franc-maçonnerie, ont été mis en examen pour « proxénétisme aggravé » et « association de malfaiteurs » dans le cadre de l’enquête des juges lillois. Francis Henrion a été remis en liberté sous contrôle judiciaire. Hervé Franchois et René Kojfer sont toujours écroués.
Les policiers les soupçonnent d’avoir organisé et/ou couvert la venue de prostituées pour satisfaire une certaine clientèle et ainsi gonfler l’activité. Au premier trimestre 2009, « M. Franchois a demandé à M. Kojfer de faire du chiffre d’affaires, relate Francis Henrion sur procès-verbal. Pour M. Kojfer, cela ne signifiait pas forcément faire des séminaires, des salons… Personne n’était dupe, car M. Franchois et moi connaissions le carnet d’adresses de M. Kojfer, ses relations avec la gent féminine et ce qu’il pouvait en faire. »
Des tarifs préférentiels, avec ou sans « dossier »
Selon Francis Henrion, Kojfer se chargeait de recruter les prostituées en les abordant directement dans la rue ou en faisant appel au réseau belge de son ami proxénète Dodo la Saumure, qu’Hervé Franchois se souvient avoir vu deux fois à l’hôtel, « il y a cinq ou six ans ». Les écoutes en témoignent : pour désigner ces drôles de dames, les trois hommes utilisaient, entre eux, l’élégant sobriquet de « dossiers ». Hervé Franchois assure avoir tout ignoré de ces pratiques qui auraient couru de 2008 à 2011. Impossible, s’insurge Henrion. « Lorsque René Kojfer parlait de dossiers, nous savions tous qu’il s’agissait de filles. »
Devant les enquêteurs, Francis Henrion détaille le système. Première possibilité : le client réserve la chambre lui-même, puis prend contact avec René Kojfer pour obtenir une prostituée. Deuxième possibilité : René Kojfer réserve la chambre à la demande du client qui se présente ensuite à la réception avec une fille. Troisième cas de figure : René Kojfer réserve une chambre au prénom d’une fille (Sonia ou Pauline, par exemple) que le client, après s’être renseigné auprès de la réception, monte rejoindre.
Un système bien huilé et efficace, destiné à « faire du chiffre d’affaires », et qui s’accompagnait de tarifs préférentiels. « En général, le prix était de 130 €, mais, pour les amis de René, on le baissait à sa demande à 80 € », témoigne ainsi un réceptionniste de l’Hôtel des Tours devant les enquêteurs. Durant sa garde à vue, l’ex-Monsieur Relations-Publiques a admis qu’il percevait 10% sur les chambres louées, pourcentage reversé sous forme de frais professionnels. « Le comptable n’était pas d’accord, mais il n’avait pas le choix vis-à-vis de M. Franchois », précise Francis Henrion, qui assure n’avoir jamais touché de commissions dans l’affaire.
Surplombant l’hôtel, la « coupole » ou « chambre 507 ». Dans ce duplex de 100 m2 à la vue imprenable, équipé d’un jacuzzi et d’un hammam, les locataires se voient proposer des « boissons à discrétion ». Un lieu idéal pour des rencontres libertines. Prix affiché : 1200 € ou 1300 €. « Les employés qui effectuaient la réservation de cette chambre percevaient 10% sur le tarif », précise un ancien stagiaire du Carlton. En mai 2011, Jean-Christophe Lagarde, policier mis en examen dans ce dossier, demande à sa « relation » Kojfer d’y faire une réservation pour Fabrice Paszkowski, un des deux entrepreneurs écroués. Le 26, Francis Henrion appelle le réceptionniste, l’avertit que le prix sera de 800 €, et précise que Paszkowski est un « protégé » de Dominique Strauss-Kahn. Sur les écoutes, le réceptionniste répond, en riant, qu’il faudra éviter de faire appel à une femme de ménage. « Une plaisanterie par rapport au Sofitel », indique Francis Henrion. « Mon tort a été de fermer les yeux, d’être complètement naïf », admet-il devant la juge, en se défendant d’être un proxénète. Tout comme René Kojfer, qui affirme finalement « n’avoir jamais fixé de tarif ni touché de commission ».
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