Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Fiches culture générale 2012
Ca vous dirait de faire une fiche sur chaque thème de santé qui a vraiment marqué l'année 2011? Je parle des prothèses PIP, médiator, l'euthanasie etc ... 

C'est quand un Homme ne sourit plus qu'il est le plus gravement malade ...
Puéricultrice 2016 ♥
Puéricultrice 2016 ♥
Consignes épreuves cultures générales!
Bonjour,
Je suppose que ma question a été déjà posé mais je n'y ai pas trouvé de réponses récentes.
Bref, j'aimerai savoir quels sont les attentes du jury sur l'épreuve de culture générale?
- Faut-il être concis et aller directement au but? ou au contraire développer au maximum ces idées?
- Y a t-il une exigence sur le nombre de lignes?
- Sur le style, doit-on utiliser des mots de liaisons ou de simples tirets peuvent-ils convenir?
Voila, merci par avance pour vos réponses. Et bon courage pour vos révisions.
A très bientôt
Je suppose que ma question a été déjà posé mais je n'y ai pas trouvé de réponses récentes.
Bref, j'aimerai savoir quels sont les attentes du jury sur l'épreuve de culture générale?
- Faut-il être concis et aller directement au but? ou au contraire développer au maximum ces idées?
- Y a t-il une exigence sur le nombre de lignes?
- Sur le style, doit-on utiliser des mots de liaisons ou de simples tirets peuvent-ils convenir?
Voila, merci par avance pour vos réponses. Et bon courage pour vos révisions.
A très bientôt
ESI Bordeaux Pellegrin 2012/2015
S1: Chirurgie Générale
S1: Chirurgie Générale
Re: Fiches culture générale 2012
oui se serait bien, car les prothèse PIP j'ais du mal à résumé!
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
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Re: Fiches culture générale 2012
sixela tu ne tomberas pas sur un sujet concernant les prothèses PIP l'actualité en cours polémique n'est jamais traitée. Cependant tu peux te retrouver face à un sujet plus général.
C'est comme l'année dernière tout le monde s'était penché sur le médiator et il n'est tombé à aucun concours. Cependant tu pouvais avoir quelques questions concernant la pharmacovigilance.
C'est comme l'année dernière tout le monde s'était penché sur le médiator et il n'est tombé à aucun concours. Cependant tu pouvais avoir quelques questions concernant la pharmacovigilance.
ESI 2012-2015 CRF Toulouse
dernière ligne droite
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Re: Consignes épreuves cultures générales!
Bonjour
Très souvent il y a un nombre de lignes à respecter, ce qui fait que tu essaies de bien t'exprimer mais d'éviter les tournures à rallonge pour pouvoir mettre un maximum d'idées
Il faut éviter les tirets, déjà car ça te fait perdre de la place (tu reviens à la ligne) et car on te demande une rédaction, donc avec quelques mots de liaison, un mini plan + mini intro + mini conclusion quand la question s'y prête.
Très souvent il y a un nombre de lignes à respecter, ce qui fait que tu essaies de bien t'exprimer mais d'éviter les tournures à rallonge pour pouvoir mettre un maximum d'idées

Promo 2009-2012
Re: Fiches culture générale 2012
ok merci, c'est bien ce qui me semblait.
En plus les sujets sont finis il me semble vers mi décembre et fin décembre c'était encore dans l'actu.
Mais à la journée porte ouverte de St Quentin les formateurs nous ont parlés de ce sujet qui pourrait tombé au concours, ainsi que le médiator.
Mais je pense comme toi qu'il faut généralisé aux pharmacovigilances ou encore sur l'addiction à la chirurgie esthétique.
En plus les sujets sont finis il me semble vers mi décembre et fin décembre c'était encore dans l'actu.
Mais à la journée porte ouverte de St Quentin les formateurs nous ont parlés de ce sujet qui pourrait tombé au concours, ainsi que le médiator.
Mais je pense comme toi qu'il faut généralisé aux pharmacovigilances ou encore sur l'addiction à la chirurgie esthétique.
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
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Re: Entraînement culture générale 2012
J'ai lu vos textes et je n'apporte aucun argument en plus...
Stepit pour le cannabis=drogue douce=>non injectable quelqu'un d'autre m'a fait la remarque donc je crois que vous avez raison...
Mouchou, Merci encore pour tes exos!!!!
Stepit pour le cannabis=drogue douce=>non injectable quelqu'un d'autre m'a fait la remarque donc je crois que vous avez raison...
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Fiches culture générale 2012
sixela95 a écrit :ok merci, c'est bien ce qui me semblait.
En plus les sujets sont finis il me semble vers mi décembre et fin décembre c'était encore dans l'actu.
Mais à la journée porte ouverte de St Quentin les formateurs nous ont parlés de ce sujet qui pourrait tombé au concours, ainsi que le médiator.
Mais je pense comme toi qu'il faut généralisé aux pharmacovigilances ou encore sur l'addiction à la chirurgie esthétique.
exactement !!! car les questions que l'on te posera seront de cet ordre là !!!
ESI 2012-2015 CRF Toulouse
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Re: Fiches culture générale 2012
Sixelas, je suis d'accord avec Sebcbien!!
Stepit, Debella, Marie
I/L'autisme et le traitement
Ce que Stepit à fait.
II/Les avancées permises car c'est une grande cause nationale
_Au niveau de la prévention des personnels scolaires
_Au niveau du dépistage par les personnels de santé
_Au niveau du traitement qui fait encore polémique/ Avancé au niveau de la recherche d'un nouveau traitement
_Au niveau de leur prise en charge scolaire
Donc j'aurais plus dévellopé ta conclusion Debella!!
Marie si tu pouvais plus dévelloper tes grandes idées: ton 1 et ton 2. Parce que si toi tu sais ce que tu vas mettre dedans nous non...
Je te demande pas de développer comme Stepit non plus, certains on moins de temps que d'autre mais juste de développer un peu plus tes idées.
Stepit, Debella, Marie
Moi j'aurais fais une première partie:L'autisme grande cause nationale. Que pouvez-vous en dire?
I/L'autisme et le traitement
Ce que Stepit à fait.
II/Les avancées permises car c'est une grande cause nationale
_Au niveau de la prévention des personnels scolaires
_Au niveau du dépistage par les personnels de santé
_Au niveau du traitement qui fait encore polémique/ Avancé au niveau de la recherche d'un nouveau traitement
_Au niveau de leur prise en charge scolaire
Donc j'aurais plus dévellopé ta conclusion Debella!!
Marie si tu pouvais plus dévelloper tes grandes idées: ton 1 et ton 2. Parce que si toi tu sais ce que tu vas mettre dedans nous non...
Je te demande pas de développer comme Stepit non plus, certains on moins de temps que d'autre mais juste de développer un peu plus tes idées.

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Re: Fiches culture générale 2012
Le suicide augmente. Qu'en pensez-vous?
Stepit je suis d'accord avec tes idées. Mais je les aurais mises différemments.
I_Le suicide
_Définition
_Différent mode
_Les causes qui poussent au suicide
II_Le suicide augmente
_J'aurais parlé de l'augmentation de l'espérance de vie qui augmente
Qu'on a une augmentation du nombre de suicide chez les personnes agées en parallèle en parlant des causes spécifiques aux personnes agées!!
_Sujet tabou pas de vrai prévention comme on a avec les accidents de la route ou le tabac.
III_Solution
Tu l'as bien développé je trouve.
Stepit je suis d'accord avec tes idées. Mais je les aurais mises différemments.
I_Le suicide
_Définition
_Différent mode
_Les causes qui poussent au suicide
II_Le suicide augmente
_J'aurais parlé de l'augmentation de l'espérance de vie qui augmente
Qu'on a une augmentation du nombre de suicide chez les personnes agées en parallèle en parlant des causes spécifiques aux personnes agées!!
_Sujet tabou pas de vrai prévention comme on a avec les accidents de la route ou le tabac.
III_Solution
Tu l'as bien développé je trouve.
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Re: Consignes épreuves cultures générales!
merci Siaana!!!!
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S1: Chirurgie Générale
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Re: Actualités 2012
Autisme : la technique du "packing", enjeu d'un violent conflit
Lille, Envoyée spéciale - Florian s'est déshabillé de lui-même. En maillot de bain dans la petite salle, il est venu s'allonger sur le lit. Céline et Yann, les psychologues qui sont avec lui, entourent doucement ses jambes d'un linge blanc. Puis tout le corps, tête exceptée. Florian, attentif, se laisse emmailloter et recouvrir de couvertures. Les deux thérapeutes s'assoient près de lui, un de chaque côté. Dans la demi-heure suivante, ce grand garçon de 10 ans, diagnostiqué autiste profond, va rire, dialoguer, rire encore, dans un moment d'intense communication et de détente. Au Centre médico-psychologique pour enfants et adolescents du CHRU de Lille, nous venons, cet après-midi de janvier, d'assister à une séance de "packing". Et cela n'a vraiment rien à voir avec une séance de torture.
Le packing ? Une technique d'"enveloppements humides" réservée aux cas d'autisme les plus sévères, avec automutilation répétée. Pratiquée par plusieurs dizaines d'équipes en France, elle consiste à envelopper le patient dans des serviettes humides et froides (10 à 15°), puis à induire un réchauffement rapide. Pour ses défenseurs, les séances permettent de lutter contre les "angoisses de morcellement" et facilitent la relation thérapeutique. Pour ses détracteurs, dont les plus virulents sont l'association de parents Vaincre l'autisme, il s'agit d'un "acte de torture". Le symbole maléfique de la prise en charge psychiatrique de l'autisme. La bête à abattre.
"HARCÈLEMENT PROFESSIONNEL"
"Je me sens remis en cause, calomnié, disqualifié. Pour ma pratique vis-à-vis des enfants que je soigne et de leurs parents, c'est terrible." Le professeur Pierre Delion, chef du service de pédopsychiatrie au CHRU de Lille et premier promoteur du packing en France, s'estime victime d'un "harcèlement professionnel". Reconnu par ses pairs pour son humanisme et son esprit d'ouverture, ce spécialiste de l'autisme devait comparaître, jeudi 16 février, devant le conseil départemental du Nord de l'ordre des médecins, suite à une plainte déposée contre lui par Vaincre l'autisme pour manquement à l'éthique médicale. Une plainte similaire a été déposée à l'encontre du professeur David Cohen, chef du service de psychiatrie enfants et adolescents de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris).
Leur délit ? Pratiquer le packing quand ils l'estiment nécessaire. Et soutenir le principe d'une recherche scientifique portant sur l'efficacité de cette méthode, menée depuis 2008 dans le cadre d'un programme hospitalier de recherche clinique national (PHRC). Un comité de soutien s'est constitué pour défendre les deux hommes, sous la forme d'une "lettre ouverte au conseil de l'ordre des médecins et aux familles de personnes autistes". Mise en ligne il y a quelques semaines, elle a réuni à ce jour plusieurs milliers de signatures de professionnels de la santé.
Révélateur paroxystique du conflit qui oppose les associations de parents au pouvoir médical, le packing va-t-il être jeté avec l'eau de la tempête ? Son efficacité thérapeutique, il est vrai, n'a jamais été prouvée autrement que de façon empirique. C'était précisément l'objet de l'essai clinique lancé en 2008, que le Pr Delion affirme avoir appelé de ses vœux pendant de nombreuses années. Mais cette recherche est devenue, de fait, irréalisable.
"Depuis son lancement, il y a eu une telle publicité contre cette technique qu'un certain nombre de collègues et de parents ont refusé d'y participer. On est donc au point mort", se désole le Pr Delion, qui rappelle que "l'alternative à cette technique, ce sont les neuroleptiques à très fortes doses". Dans l'épreuve, il trouve un élément de consolation : "Aucun des parents des enfants sur lesquels j'ai pratiqué ces approches intégratives ne fait partie de cette vendetta. C'est la seule chose qui me réconforte."
Catherine Vincent
Le monde
Lille, Envoyée spéciale - Florian s'est déshabillé de lui-même. En maillot de bain dans la petite salle, il est venu s'allonger sur le lit. Céline et Yann, les psychologues qui sont avec lui, entourent doucement ses jambes d'un linge blanc. Puis tout le corps, tête exceptée. Florian, attentif, se laisse emmailloter et recouvrir de couvertures. Les deux thérapeutes s'assoient près de lui, un de chaque côté. Dans la demi-heure suivante, ce grand garçon de 10 ans, diagnostiqué autiste profond, va rire, dialoguer, rire encore, dans un moment d'intense communication et de détente. Au Centre médico-psychologique pour enfants et adolescents du CHRU de Lille, nous venons, cet après-midi de janvier, d'assister à une séance de "packing". Et cela n'a vraiment rien à voir avec une séance de torture.
Le packing ? Une technique d'"enveloppements humides" réservée aux cas d'autisme les plus sévères, avec automutilation répétée. Pratiquée par plusieurs dizaines d'équipes en France, elle consiste à envelopper le patient dans des serviettes humides et froides (10 à 15°), puis à induire un réchauffement rapide. Pour ses défenseurs, les séances permettent de lutter contre les "angoisses de morcellement" et facilitent la relation thérapeutique. Pour ses détracteurs, dont les plus virulents sont l'association de parents Vaincre l'autisme, il s'agit d'un "acte de torture". Le symbole maléfique de la prise en charge psychiatrique de l'autisme. La bête à abattre.
"HARCÈLEMENT PROFESSIONNEL"
"Je me sens remis en cause, calomnié, disqualifié. Pour ma pratique vis-à-vis des enfants que je soigne et de leurs parents, c'est terrible." Le professeur Pierre Delion, chef du service de pédopsychiatrie au CHRU de Lille et premier promoteur du packing en France, s'estime victime d'un "harcèlement professionnel". Reconnu par ses pairs pour son humanisme et son esprit d'ouverture, ce spécialiste de l'autisme devait comparaître, jeudi 16 février, devant le conseil départemental du Nord de l'ordre des médecins, suite à une plainte déposée contre lui par Vaincre l'autisme pour manquement à l'éthique médicale. Une plainte similaire a été déposée à l'encontre du professeur David Cohen, chef du service de psychiatrie enfants et adolescents de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris).
Leur délit ? Pratiquer le packing quand ils l'estiment nécessaire. Et soutenir le principe d'une recherche scientifique portant sur l'efficacité de cette méthode, menée depuis 2008 dans le cadre d'un programme hospitalier de recherche clinique national (PHRC). Un comité de soutien s'est constitué pour défendre les deux hommes, sous la forme d'une "lettre ouverte au conseil de l'ordre des médecins et aux familles de personnes autistes". Mise en ligne il y a quelques semaines, elle a réuni à ce jour plusieurs milliers de signatures de professionnels de la santé.
Révélateur paroxystique du conflit qui oppose les associations de parents au pouvoir médical, le packing va-t-il être jeté avec l'eau de la tempête ? Son efficacité thérapeutique, il est vrai, n'a jamais été prouvée autrement que de façon empirique. C'était précisément l'objet de l'essai clinique lancé en 2008, que le Pr Delion affirme avoir appelé de ses vœux pendant de nombreuses années. Mais cette recherche est devenue, de fait, irréalisable.
"Depuis son lancement, il y a eu une telle publicité contre cette technique qu'un certain nombre de collègues et de parents ont refusé d'y participer. On est donc au point mort", se désole le Pr Delion, qui rappelle que "l'alternative à cette technique, ce sont les neuroleptiques à très fortes doses". Dans l'épreuve, il trouve un élément de consolation : "Aucun des parents des enfants sur lesquels j'ai pratiqué ces approches intégratives ne fait partie de cette vendetta. C'est la seule chose qui me réconforte."
Catherine Vincent
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Re: Actualités 2012
Un décret rend possible l'alternance dès la classe de quatrième
Un décret paru vendredi 17 février au Journal officiel rend possible pour les collégiens de suivre des "dispositifs d'alternance", et ce dès la classe de quatrième. Une décision dénoncée par l'UNSA Education comme "un retour du tri en fin de cinquième". Selon ce décret, peuvent être proposés aux élèves de quatrième et de troisième "des dispositifs d'alternance personnalisés permettant une découverte approfondie des métiers et des formations et comprenant notamment le suivi de stages (...) dans des centres de formation d'apprentis et des sections d'apprentissage".
D'application immédiate, le décret est une traduction de la loi dite "Cherpion", du 28 juillet 2011, "pour le développement de l'alternance et la sécurisation des parcours professionnels". Dans un communiqué, l'UNSA Education, deuxième fédération syndicale du monde éducatif, écrit que "contrairement aux dispositifs d'éviction précoce du collège, elle considère qu'il faut reconstruire une éducation fondamentale pour tous" et donc "réaffirme son opposition farouche au tri d'élèves en fin de cinquième qu'organise" le décret.
"ÉVITER L'ORIENTATION PRÉCOCE"
Pour l'UNSA Education, ce dispositif s'inscrit en effet "dans la mise en pièces de la scolarité commune jusqu'à la fin du collège. L'alternance y est présentée comme voie de remédiation de la difficulté scolaire, alors même que les entreprises sont demandeuses de qualifications plus élevées", ajoute-t-elle.
La fédération syndicale rappelle aussi que le texte avait été très largement rejeté en décembre par le Conseil supérieur de l'éducation (CSE), instance consultative de la communauté éducative, avec quatre voix pour, trente-deux contre et une abstention.
Dans un rapport, le 9 février, l'OCDE faisait "cinq recommandations pour améliorer l'équité dans les systèmes éducatifs afin d'aider les élèves désavantagés", parmi lesquelles "éviter l'orientation précoce, qui pénalise les élèves placés dans des filières moins sélectives, sans pour autant améliorer les résultats d'ensemble".
Le monde
Un décret paru vendredi 17 février au Journal officiel rend possible pour les collégiens de suivre des "dispositifs d'alternance", et ce dès la classe de quatrième. Une décision dénoncée par l'UNSA Education comme "un retour du tri en fin de cinquième". Selon ce décret, peuvent être proposés aux élèves de quatrième et de troisième "des dispositifs d'alternance personnalisés permettant une découverte approfondie des métiers et des formations et comprenant notamment le suivi de stages (...) dans des centres de formation d'apprentis et des sections d'apprentissage".
D'application immédiate, le décret est une traduction de la loi dite "Cherpion", du 28 juillet 2011, "pour le développement de l'alternance et la sécurisation des parcours professionnels". Dans un communiqué, l'UNSA Education, deuxième fédération syndicale du monde éducatif, écrit que "contrairement aux dispositifs d'éviction précoce du collège, elle considère qu'il faut reconstruire une éducation fondamentale pour tous" et donc "réaffirme son opposition farouche au tri d'élèves en fin de cinquième qu'organise" le décret.
"ÉVITER L'ORIENTATION PRÉCOCE"
Pour l'UNSA Education, ce dispositif s'inscrit en effet "dans la mise en pièces de la scolarité commune jusqu'à la fin du collège. L'alternance y est présentée comme voie de remédiation de la difficulté scolaire, alors même que les entreprises sont demandeuses de qualifications plus élevées", ajoute-t-elle.
La fédération syndicale rappelle aussi que le texte avait été très largement rejeté en décembre par le Conseil supérieur de l'éducation (CSE), instance consultative de la communauté éducative, avec quatre voix pour, trente-deux contre et une abstention.
Dans un rapport, le 9 février, l'OCDE faisait "cinq recommandations pour améliorer l'équité dans les systèmes éducatifs afin d'aider les élèves désavantagés", parmi lesquelles "éviter l'orientation précoce, qui pénalise les élèves placés dans des filières moins sélectives, sans pour autant améliorer les résultats d'ensemble".
Le monde
Montpellier: Admise sur LP!!
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Re: Actualités 2012
L'aide spécialisée aux élèves menacée de disparition
Elodie Launay est une spécialiste de la difficulté scolaire. Elle se déplace d'école en école dans le département des Hauts-de-Seine, aux côtés de rééducateurs et de psychologues scolaires, dans le cadre d'un des réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté, les Rased. Leur mission : mettre sur les rails des enfants pour qui l'école ne va pas de soi. Des enfants qui, s'ils ne règlent pas leurs difficultés maintenant, risquent de les traîner toute leur scolarité durant.
Dans sa salle, à l'école primaire Elsa-Triolet de Nanterre, pas de pupitre ni de tableau noir, mais une petite table ronde. Aujourd'hui, Elodie Launay accueille Medhi, Myriam et Elliott. Trois élèves de CE2 qui "ne sont pas encore totalement rentrés dans les apprentissages", explique-t-elle. C'est par le jeu qu'elle va tenter de leur faire dépasser leurs difficultés à "se représenter et anticiper les choses". A raisonner, en somme.
"Qu'est-ce qu'on va faire aujourd'hui ?, demande-t-elle.
- Le jeu des embouteillages !, répond Elliott, enthousiaste.
- Pour quoi faire ?
- Pour apprendre à bien réfléchir.
- Et comment fais-tu pour bien réfléchir ?
- J'imagine les voitures dans ma tête et je les fais bouger."
Le "jeu des embouteillages", c'est une feuille quadrillée sur laquelle sont disposées des voitures de différentes couleurs. Le but : les imaginer en mouvement de façon à permettre à la voiture rouge d'atteindre la sortie.
Alertée d'abord par leur instituteur, l'enseignante spécialisée a "diagnostiqué" chez ces enfants certains "troubles" les empêchant de s'atteler à la résolution de problèmes arithmétiques : "Elliott et Myriam sont impulsifs, ils ne réfléchissent pas avant d'agir." Medhi, lui, est un enfant très introverti. Et a oublié, un quart d'heure après le début du jeu, quelles en étaient les règles.
"DES SITUATIONS QUI NE SE RÈGLENT PAS DANS UNE CLASSE DE 30 ÉLÈVES"
Ancienne professeure des écoles, la jeune femme de 30 ans a décidé de suivre une formation spécialisée en 2008, le jour où elle s'est rendu compte qu'"il y a des situations qui ne se règlent pas dans une classe de trente ni même de vingt élèves. Même si je tentais de m'adapter le plus possible à chaque enfant, je me sentais démunie face à certains." Soit parce que ces élèves n'ont pas acquis les méthodes de travail et se retrouvent perdus dans le champ des savoirs ; soit parce que leur peur de grandir, leur histoire, les empêchent de "devenir élèves" et les rendent indisponibles pour apprendre.
Mais difficile d'être Rased quand les élèves en difficulté sont de plus en plus nombreux - plus d'un quart des élèves quittent le primaire avec des acquis jugés "fragiles" ou "insuffisants" - et que le nombre d'enseignants spécialisés diminue au gré des budgets successifs. A Nanterre, le réseau d'aide a été contraint de faire des choix. La priorité est donnée aux élèves de CE2 "non lecteurs", aux redoublants et aux CP. Et les autres ? "Je suis parfois obligée de dire non", regrette Elodie Launay.
A l'école Elsa-Triolet de Nanterre, une élève en difficulté s'essaie au jeu du labyrinthe, destiné à donner aux enfants le goût d'apprendre.Carolina Arantes pour Le Monde
Les Rased sont dans le collimateur de l'Etat depuis 2008. Quand Xavier Darcos, alors ministre de l'éducation nationale, a décidé de les amputer de 3 000 postes - sur 15 000 - et de les remplacer par une aide personnalisée, effectuée en dehors du temps scolaire par les professeurs des écoles.
La "purge" que dénoncent les syndicats d'enseignants et les associations de maîtres spécialisés devrait reprendre de plus belle à la rentrée 2012. Selon le Snuipp-FSU, le principal syndicat du premier degré, 2 500 postes - sur 12 500 - pourraient être supprimés à la rentrée prochaine. La raison est mathématique : contraints par la promesse présidentielle, en juin 2011, de s'en tenir à un solde nul d'ouvertures et de fermetures de classes, les recteurs d'académie n'ont d'autres choix que de couper dans les postes dits "hors classe", les Rased en premier lieu.
L'INSTITUTION N'A JAMAIS VRAIMENT CRU EN L'EFFICACITÉ DES RASED
Sont-ils voués à disparaître ? "On diminue en effet le nombre de maîtres spécialisés, mais on ne touche pas aux psychologues scolaires, se défend Jean-Michel Blanquer, directeur général de l'enseignement scolaire. L'idée est d'élargir la palette des réponses apportées à la difficulté scolaire ; de se concentrer et de développer l'aide personnalisée." Problème : pour les défenseurs des Rased, l'aide personnalisée n'a pas grand-chose à voir avec l'aide spécialisée des réseaux. "L'aide personnalisée consiste à refaire en petit groupe ce qui a été fait en classe. C'est ce que l'on appelle du "soutien scolaire", considère Daniel Calin, ancien formateur de maîtres spécialisés. Elle convient éventuellement pour traiter une difficulté ponctuelle. Mais rien à voir avec la difficulté prise en charge par les Rased !"
Au fond, l'institution n'a jamais vraiment cru en l'efficacité des Rased. Certains, au sein de l'administration, glissent que les réseaux sont "une planque", que les enseignants spécialisés passent "plus de temps dans leur voiture que devant les élèves". Qu'en travaillant sur le temps scolaire, ils font prendre aux élèves du retard sur le programme. Ou encore qu'ils ont laissé la difficulté scolaire s'aggraver ces dix dernières années.
"Mais comment répondre à 15 % d'échec quand on ne peut s'occuper que d'à peine 5 % d'élèves !", s'indigne Francis Jauset, président de la Fédération nationale des associations de rééducateurs de l'éducation nationale (Fnaren). "En réalité, l'institution n'a jamais reconnu qu'on puisse aider les élèves en difficulté autrement qu'en rajoutant des heures de maths et de français, estime M. Jauset. Nous, on offre une aide par le détour, par le biais du jeu, de la parole, de la créativité."
Pour Daniel Calin, les critiques de l'institution à l'égard des Rased ont "quelque chose de culturel : les Rased heurtent le mythe français selon lequel tous les élèves peuvent avancer au même rythme, il suffit de dérouler le programme." "La France sait très bien produire une élite, et sait aussi laisser sur le bord de la route beaucoup d'élèves", explique-t-il. La Finlande, qui a développé une approche plus individualisée de son enseignement, compte un enseignant spécialisé pour près de 300 élèves, selon la Fnaren, contre 530 élèves en moyenne en France. Dans certaines zones, y compris d'éducation prioritaire, le ratio tourne autour d'un pour 1 500, voire 2 000 élèves.
Le monde
Elodie Launay est une spécialiste de la difficulté scolaire. Elle se déplace d'école en école dans le département des Hauts-de-Seine, aux côtés de rééducateurs et de psychologues scolaires, dans le cadre d'un des réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté, les Rased. Leur mission : mettre sur les rails des enfants pour qui l'école ne va pas de soi. Des enfants qui, s'ils ne règlent pas leurs difficultés maintenant, risquent de les traîner toute leur scolarité durant.
Dans sa salle, à l'école primaire Elsa-Triolet de Nanterre, pas de pupitre ni de tableau noir, mais une petite table ronde. Aujourd'hui, Elodie Launay accueille Medhi, Myriam et Elliott. Trois élèves de CE2 qui "ne sont pas encore totalement rentrés dans les apprentissages", explique-t-elle. C'est par le jeu qu'elle va tenter de leur faire dépasser leurs difficultés à "se représenter et anticiper les choses". A raisonner, en somme.
"Qu'est-ce qu'on va faire aujourd'hui ?, demande-t-elle.
- Le jeu des embouteillages !, répond Elliott, enthousiaste.
- Pour quoi faire ?
- Pour apprendre à bien réfléchir.
- Et comment fais-tu pour bien réfléchir ?
- J'imagine les voitures dans ma tête et je les fais bouger."
Le "jeu des embouteillages", c'est une feuille quadrillée sur laquelle sont disposées des voitures de différentes couleurs. Le but : les imaginer en mouvement de façon à permettre à la voiture rouge d'atteindre la sortie.
Alertée d'abord par leur instituteur, l'enseignante spécialisée a "diagnostiqué" chez ces enfants certains "troubles" les empêchant de s'atteler à la résolution de problèmes arithmétiques : "Elliott et Myriam sont impulsifs, ils ne réfléchissent pas avant d'agir." Medhi, lui, est un enfant très introverti. Et a oublié, un quart d'heure après le début du jeu, quelles en étaient les règles.
"DES SITUATIONS QUI NE SE RÈGLENT PAS DANS UNE CLASSE DE 30 ÉLÈVES"
Ancienne professeure des écoles, la jeune femme de 30 ans a décidé de suivre une formation spécialisée en 2008, le jour où elle s'est rendu compte qu'"il y a des situations qui ne se règlent pas dans une classe de trente ni même de vingt élèves. Même si je tentais de m'adapter le plus possible à chaque enfant, je me sentais démunie face à certains." Soit parce que ces élèves n'ont pas acquis les méthodes de travail et se retrouvent perdus dans le champ des savoirs ; soit parce que leur peur de grandir, leur histoire, les empêchent de "devenir élèves" et les rendent indisponibles pour apprendre.
Mais difficile d'être Rased quand les élèves en difficulté sont de plus en plus nombreux - plus d'un quart des élèves quittent le primaire avec des acquis jugés "fragiles" ou "insuffisants" - et que le nombre d'enseignants spécialisés diminue au gré des budgets successifs. A Nanterre, le réseau d'aide a été contraint de faire des choix. La priorité est donnée aux élèves de CE2 "non lecteurs", aux redoublants et aux CP. Et les autres ? "Je suis parfois obligée de dire non", regrette Elodie Launay.
A l'école Elsa-Triolet de Nanterre, une élève en difficulté s'essaie au jeu du labyrinthe, destiné à donner aux enfants le goût d'apprendre.Carolina Arantes pour Le Monde
Les Rased sont dans le collimateur de l'Etat depuis 2008. Quand Xavier Darcos, alors ministre de l'éducation nationale, a décidé de les amputer de 3 000 postes - sur 15 000 - et de les remplacer par une aide personnalisée, effectuée en dehors du temps scolaire par les professeurs des écoles.
La "purge" que dénoncent les syndicats d'enseignants et les associations de maîtres spécialisés devrait reprendre de plus belle à la rentrée 2012. Selon le Snuipp-FSU, le principal syndicat du premier degré, 2 500 postes - sur 12 500 - pourraient être supprimés à la rentrée prochaine. La raison est mathématique : contraints par la promesse présidentielle, en juin 2011, de s'en tenir à un solde nul d'ouvertures et de fermetures de classes, les recteurs d'académie n'ont d'autres choix que de couper dans les postes dits "hors classe", les Rased en premier lieu.
L'INSTITUTION N'A JAMAIS VRAIMENT CRU EN L'EFFICACITÉ DES RASED
Sont-ils voués à disparaître ? "On diminue en effet le nombre de maîtres spécialisés, mais on ne touche pas aux psychologues scolaires, se défend Jean-Michel Blanquer, directeur général de l'enseignement scolaire. L'idée est d'élargir la palette des réponses apportées à la difficulté scolaire ; de se concentrer et de développer l'aide personnalisée." Problème : pour les défenseurs des Rased, l'aide personnalisée n'a pas grand-chose à voir avec l'aide spécialisée des réseaux. "L'aide personnalisée consiste à refaire en petit groupe ce qui a été fait en classe. C'est ce que l'on appelle du "soutien scolaire", considère Daniel Calin, ancien formateur de maîtres spécialisés. Elle convient éventuellement pour traiter une difficulté ponctuelle. Mais rien à voir avec la difficulté prise en charge par les Rased !"
Au fond, l'institution n'a jamais vraiment cru en l'efficacité des Rased. Certains, au sein de l'administration, glissent que les réseaux sont "une planque", que les enseignants spécialisés passent "plus de temps dans leur voiture que devant les élèves". Qu'en travaillant sur le temps scolaire, ils font prendre aux élèves du retard sur le programme. Ou encore qu'ils ont laissé la difficulté scolaire s'aggraver ces dix dernières années.
"Mais comment répondre à 15 % d'échec quand on ne peut s'occuper que d'à peine 5 % d'élèves !", s'indigne Francis Jauset, président de la Fédération nationale des associations de rééducateurs de l'éducation nationale (Fnaren). "En réalité, l'institution n'a jamais reconnu qu'on puisse aider les élèves en difficulté autrement qu'en rajoutant des heures de maths et de français, estime M. Jauset. Nous, on offre une aide par le détour, par le biais du jeu, de la parole, de la créativité."
Pour Daniel Calin, les critiques de l'institution à l'égard des Rased ont "quelque chose de culturel : les Rased heurtent le mythe français selon lequel tous les élèves peuvent avancer au même rythme, il suffit de dérouler le programme." "La France sait très bien produire une élite, et sait aussi laisser sur le bord de la route beaucoup d'élèves", explique-t-il. La Finlande, qui a développé une approche plus individualisée de son enseignement, compte un enseignant spécialisé pour près de 300 élèves, selon la Fnaren, contre 530 élèves en moyenne en France. Dans certaines zones, y compris d'éducation prioritaire, le ratio tourne autour d'un pour 1 500, voire 2 000 élèves.
Le monde
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Re: Actualités 2012
Menacés de disparition, les Rased sont pourtant utiles pour les élèves en difficulté
Les réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased) sont-ils efficaces ? Difficile d'en apprécier l'action, vu le peu d'évaluations réalisées sur le dispositif. Un "défaut d'évaluation" d'ailleurs "très significatif", pointent deux députés UMP - Gérard Gaudron et Xavier Breton - dans leur rapport sur les Rased rendu public en octobre 2011, car "il reflète l'abandon de ce dispositif par l'éducation nationale". Et les députés de préciser que "cette attitude doit être jugée sévèrement".
La seule évaluation officielle remonte à 1997. Soit sept ans après la création des Rased, en 1990. Elle est signée par un inspecteur général honoraire, Bernard Gossot, et rend des conclusions mitigées : sur le plan des résultats scolaires, les réseaux, écrit l'inspecteur, ont des effets "bénéfiques". Plus que le dispositif antérieur d'aide aux élèves en difficulté, les GAPP (groupements d'aide psychopédagogique). Ainsi, 78 % des 2 156 élèves ayant bénéficié de l'aide d'un rééducateur étaient admis au cours supérieur en 1995, contre 58 % des élèves suivis par les GAPP.
"COUP DE MAIN"
En revanche, Bernard Gossot rapporte des "avis réservés" sur le fait que la prise en charge des réseaux est "trop légère", "trop ponctuelle". Il souligne aussi que le retrait de l'élève hors de la classe, pour des séances avec un maître spécialisé, pose le "problème du rattrapage des séances pédagogiques perdues".
Depuis cette évaluation, plus rien. Rien, en tout cas, qui n'ait été publié par l'institution. Il faut attendre 2009 pour qu'un professeur de l'université Paris-Descartes, Jean-Jacques Guillarmé, pose une nouvelle fois la question : "A quoi servent les Rased ?" Ce professeur de psychopathologie et ancien directeur du département de la formation spécialisée à l'IUFM de Paris s'est adressé aux enseignants. Il leur a demandé de comparer les effets, sur les élèves, de l'aide personnalisée, effectuée par les enseignants eux-mêmes, en général pendant la pause déjeuner ou en fin de journée après la classe, avec les effets de l'aide apportée par les maîtres spécialisés des Rased de l'autre.
L'étude a porté sur 300 enfants. Et tend à démontrer que l'aide personnalisée améliore les résultats scolaires de 20 % d'élèves. "Cette aide fonctionne pour les enfants qui n'ont pas de difficultés à "être élèves", mais qui ne parviennent pas à être le "bon élève" qu'on attend d'eux, explique M. Guillarmé. Ils ont besoin d'un coup de main, d'un soutien scolaire, et c'est précisément ce qu'apporte l'aide personnalisée."
L'aide spécialisée de type Rased est plus efficace pour les 80 % d'enfants restants. Des enfants qui "portent en eux une histoire les empêchant d'être élèves, poursuit le chercheur. Parfois, la distance entre le monde de l'école et leur univers social, familial, culturel est telle qu'ils n'arrivent pas à se mettre en situation d'apprenant." Ces enfants-là, conclut-il, "on sait les repérer très tôt et, pour eux, les Rased donnent de bons résultats".
Le monde
Les réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased) sont-ils efficaces ? Difficile d'en apprécier l'action, vu le peu d'évaluations réalisées sur le dispositif. Un "défaut d'évaluation" d'ailleurs "très significatif", pointent deux députés UMP - Gérard Gaudron et Xavier Breton - dans leur rapport sur les Rased rendu public en octobre 2011, car "il reflète l'abandon de ce dispositif par l'éducation nationale". Et les députés de préciser que "cette attitude doit être jugée sévèrement".
La seule évaluation officielle remonte à 1997. Soit sept ans après la création des Rased, en 1990. Elle est signée par un inspecteur général honoraire, Bernard Gossot, et rend des conclusions mitigées : sur le plan des résultats scolaires, les réseaux, écrit l'inspecteur, ont des effets "bénéfiques". Plus que le dispositif antérieur d'aide aux élèves en difficulté, les GAPP (groupements d'aide psychopédagogique). Ainsi, 78 % des 2 156 élèves ayant bénéficié de l'aide d'un rééducateur étaient admis au cours supérieur en 1995, contre 58 % des élèves suivis par les GAPP.
"COUP DE MAIN"
En revanche, Bernard Gossot rapporte des "avis réservés" sur le fait que la prise en charge des réseaux est "trop légère", "trop ponctuelle". Il souligne aussi que le retrait de l'élève hors de la classe, pour des séances avec un maître spécialisé, pose le "problème du rattrapage des séances pédagogiques perdues".
Depuis cette évaluation, plus rien. Rien, en tout cas, qui n'ait été publié par l'institution. Il faut attendre 2009 pour qu'un professeur de l'université Paris-Descartes, Jean-Jacques Guillarmé, pose une nouvelle fois la question : "A quoi servent les Rased ?" Ce professeur de psychopathologie et ancien directeur du département de la formation spécialisée à l'IUFM de Paris s'est adressé aux enseignants. Il leur a demandé de comparer les effets, sur les élèves, de l'aide personnalisée, effectuée par les enseignants eux-mêmes, en général pendant la pause déjeuner ou en fin de journée après la classe, avec les effets de l'aide apportée par les maîtres spécialisés des Rased de l'autre.
L'étude a porté sur 300 enfants. Et tend à démontrer que l'aide personnalisée améliore les résultats scolaires de 20 % d'élèves. "Cette aide fonctionne pour les enfants qui n'ont pas de difficultés à "être élèves", mais qui ne parviennent pas à être le "bon élève" qu'on attend d'eux, explique M. Guillarmé. Ils ont besoin d'un coup de main, d'un soutien scolaire, et c'est précisément ce qu'apporte l'aide personnalisée."
L'aide spécialisée de type Rased est plus efficace pour les 80 % d'enfants restants. Des enfants qui "portent en eux une histoire les empêchant d'être élèves, poursuit le chercheur. Parfois, la distance entre le monde de l'école et leur univers social, familial, culturel est telle qu'ils n'arrivent pas à se mettre en situation d'apprenant." Ces enfants-là, conclut-il, "on sait les repérer très tôt et, pour eux, les Rased donnent de bons résultats".
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