Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Entraînement culture générale 2012
Voilà mes réponses!!
Mets nous les corrections quand tu peux Mouchou. Ne t'inquiètes pas pour ça!!
1/ Autoriser l’adoption pour les couples homosexuels en France permettrait aux parents de même sexe d’avoir d’office les mêmes droits parentaux que les couples hétérosexuels sans avoir à passer devant les tribunaux comme c’est actuellement le cas. En effet, de nos jours, c’est le juge qui décide de donné l’autorité parentale au conjoint de même sexe si il remplit certaines conditions. De plus, les enfants issus d’un précédent mariage pourraient être adoptés par le nouveau conjoint comme c’est le cas pour les couples de sexe opposé. Pour finir, cela permettrait aux enfants d’avoir plus facilement accès à l’héritage de leurs deux parents en leur reconnaissant un droit filiale. Ainsi, ils pourraient porter le nom de leurs deux parents comme les enfants issus de couple hétérosexuel.
2/ Les familles ont de plus en plus tendance à vouloir adopté un enfant dès sa naissance, or en France, il existe un délai de rétractation de 2 mois. Ainsi, la mère naturelle peut récupérer son nourrisson, le placement du nouveau-né n’est que provisoire. De plus, les familles qui adoptent à l’étranger ont le sentiment d’accomplir un acte humanitaire en recueillant un enfant très souvent après des catastrophes naturelles. Ils ont ainsi le sentiment d’apporter une véritable aide autre qu’économique à travers leurs dons. Pour finir, les délais d’attente souvent trop long en France peuvent être raccourcis à l’étranger.
3/ Les jeunes très influençable voulant ressembler à leurs modèles recopient chacune de leur action or les tatouages et les piercings sont souvent présent sur les top model ou sur les chanteurs. De plus, encourager par leurs pairs, ils sont tentés de se lancer à l’eau que ce soit pour des raisons esthétiques ou pour montrer qu’ils peuvent le faire et ainsi affirmer leur appartenance au groupe. Mais ils peuvent aussi avoir envie de braver les règles imposées par leurs parents.
4/L’adolescence est une période correspondant au passage entre l’enfance et la vie adulte. Ainsi, c’est l’âge où les enfants vont tenter de découvrir qui ils sont vraiment. Ils vont alors se chercher que ce soit d’un point de vue physique, vestimentaire et intellectuel. Ainsi ils vont passer par une période de transition où ils vont tenter de s’imprégner de différentes cultures pour trouver leurs identités.
5/Les jeunes sont plus influençables et surtout plus sensibles à développer des addictions que ce soient à la drogue, à l’alcool ou au tabac. Mais ils sont aussi soumis à un fort taux de suicide et de délinquance.
6/Tout d’abord, l’espérance de vie à augmenté ainsi on observe de nos jours plus de personnes âgées qu’au début du siècle. De plus, si avant la femme était cantonné à un rôle domestique elle a désormais accès au monde de travail. Les couples disposent alors de moins de temps à consacrer à leur ainées et ne peuvent plus aussi souvent les prendre en charge. Par ailleurs, au fil des années les personnes âgées sont devenus de plus en plus dépendante, ils nécessitent une prise en charge constante or l’hospitalisation à domicile ne peut avoir lieu que dans des cadres précis obligeant les personnes les plus dépendantes à aller en institution. Qui plus est, certaines d’entre elles prévoit selon leurs économies d’avoir accès à un certain standing de maison de repos. Ce qui leur permet de vivre tranquillement en collectivité sans déranger leurs enfants ou petits-enfants.
7/D’un point de vue sociale, l’absence totale d’activité, surtout pour une personne seule peut devenir pesant quand celle-ci reste enfermé chez elle ou qu’elle ne peut plus se déplacer. D’un point de vue économique, l’absence de prime à la fin de l’année ou de certains privilèges accordés aux salariés tel que les ticket restaurant peut compliqué la vie des retraités.

Mets nous les corrections quand tu peux Mouchou. Ne t'inquiètes pas pour ça!!

1/ Autoriser l’adoption pour les couples homosexuels en France permettrait aux parents de même sexe d’avoir d’office les mêmes droits parentaux que les couples hétérosexuels sans avoir à passer devant les tribunaux comme c’est actuellement le cas. En effet, de nos jours, c’est le juge qui décide de donné l’autorité parentale au conjoint de même sexe si il remplit certaines conditions. De plus, les enfants issus d’un précédent mariage pourraient être adoptés par le nouveau conjoint comme c’est le cas pour les couples de sexe opposé. Pour finir, cela permettrait aux enfants d’avoir plus facilement accès à l’héritage de leurs deux parents en leur reconnaissant un droit filiale. Ainsi, ils pourraient porter le nom de leurs deux parents comme les enfants issus de couple hétérosexuel.
2/ Les familles ont de plus en plus tendance à vouloir adopté un enfant dès sa naissance, or en France, il existe un délai de rétractation de 2 mois. Ainsi, la mère naturelle peut récupérer son nourrisson, le placement du nouveau-né n’est que provisoire. De plus, les familles qui adoptent à l’étranger ont le sentiment d’accomplir un acte humanitaire en recueillant un enfant très souvent après des catastrophes naturelles. Ils ont ainsi le sentiment d’apporter une véritable aide autre qu’économique à travers leurs dons. Pour finir, les délais d’attente souvent trop long en France peuvent être raccourcis à l’étranger.
3/ Les jeunes très influençable voulant ressembler à leurs modèles recopient chacune de leur action or les tatouages et les piercings sont souvent présent sur les top model ou sur les chanteurs. De plus, encourager par leurs pairs, ils sont tentés de se lancer à l’eau que ce soit pour des raisons esthétiques ou pour montrer qu’ils peuvent le faire et ainsi affirmer leur appartenance au groupe. Mais ils peuvent aussi avoir envie de braver les règles imposées par leurs parents.
4/L’adolescence est une période correspondant au passage entre l’enfance et la vie adulte. Ainsi, c’est l’âge où les enfants vont tenter de découvrir qui ils sont vraiment. Ils vont alors se chercher que ce soit d’un point de vue physique, vestimentaire et intellectuel. Ainsi ils vont passer par une période de transition où ils vont tenter de s’imprégner de différentes cultures pour trouver leurs identités.
5/Les jeunes sont plus influençables et surtout plus sensibles à développer des addictions que ce soient à la drogue, à l’alcool ou au tabac. Mais ils sont aussi soumis à un fort taux de suicide et de délinquance.
6/Tout d’abord, l’espérance de vie à augmenté ainsi on observe de nos jours plus de personnes âgées qu’au début du siècle. De plus, si avant la femme était cantonné à un rôle domestique elle a désormais accès au monde de travail. Les couples disposent alors de moins de temps à consacrer à leur ainées et ne peuvent plus aussi souvent les prendre en charge. Par ailleurs, au fil des années les personnes âgées sont devenus de plus en plus dépendante, ils nécessitent une prise en charge constante or l’hospitalisation à domicile ne peut avoir lieu que dans des cadres précis obligeant les personnes les plus dépendantes à aller en institution. Qui plus est, certaines d’entre elles prévoit selon leurs économies d’avoir accès à un certain standing de maison de repos. Ce qui leur permet de vivre tranquillement en collectivité sans déranger leurs enfants ou petits-enfants.
7/D’un point de vue sociale, l’absence totale d’activité, surtout pour une personne seule peut devenir pesant quand celle-ci reste enfermé chez elle ou qu’elle ne peut plus se déplacer. D’un point de vue économique, l’absence de prime à la fin de l’année ou de certains privilèges accordés aux salariés tel que les ticket restaurant peut compliqué la vie des retraités.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Entraînement culture générale 2012
Voilàmouchou64 a écrit :Les familles sociologiques contemporaines
Les rôles de la famille(je n'ai rien)
L'enfance (je n'ai rien)
L'adolescence
L'homme et la femme(rien)
La personne âgée
Peut être que vous trouverez des questions sur les chapitres où je n'ai rien dans le topic sur l'oral de l'année dernière...
Je mets toute les questions parce que je ne suis pas sur de pouvoir corriger mercredi(ce sera peut être plus en fin de semaine).Bon courage et bonne révisions!!![]()
Je n'ai pas mis de petites questions de connaissances,je pense que les développées sont plus utiles..
Questions dévelloppées
1)D'après vous,quels sont les arguments en faveur de l'adoption par un couple homosexuel?
Les homosexuels sont des êtres humains et peuvent très bien avoir avoir le désir d'élever un enfant comme toute autre personne hétérosexuelle. Un couple homosexuel est tout à fait capable d'élever cet enfant dans l'amour et la joie . S'ils se préoccupent du bien être des enfant et qu'ils sont prêts à les élever comme il se doit alors eux aussi ont droit à cette chance.
2)Qu'est ce qui pousse les familles à adopter des enfants à l'étranger?
A l'étranger il est plus simple d'adopter des enfants au sens où la résolution des papiers va plus vite qu'en France donc les délais sont beucoup plus rapides. De plus il y a une question humaine qui intervient c'est-à-dire le fait de savoir que ces couples vont sortir un petit enfant d'une misère et d'un destin qui peut être tragique.
3)Comment expliquez vous la mode des tatouages et du piercing chez les jeunes?
Les tatouages et les piercings sont un phénomène de mode , parfois certaines personnes s'en font pour être accepter dans un groupe ou alors c'est parce qu'un tatouage ( ou piercing )en particulier représente une bande qu'ils voudraient intégrer. Mais aussi les jeunes veulent ressembler à leur idole ( et avoir leur idole dans la peau ) le plus possible donc ils les reproduisent. Mais c'est aussi une façon pour eux de se rebeller contre la société et les règles qui leurs sont imposés .
4)En quoi l'adolescence est elle une période "culturelle"?
On pourrait dire que c'est une période culturelle parce que c'est la période où l'adolescent se construit, trouver sa place dans la société tant au niveau culturel justement qu'au niveau scolaire . C'est la période où il est influençable et où il va essayer plusieurs choses ( style musical, vestimentaire ...) pour se trouver et se définir.
5)A quels risques sont particulièrement exposés les adolescents?
Les adolescents sont exposés aux substances illicites ( cannabis,hachich...), à l'alcool . Et comme on l'a dit à la question précédente ils sont influençables , du coup s'ils n'ont pas assez de caractère pour refuser de participer à des actes violents par exemple, ils peuvent tomber dans cette violence et ne plus pouvoir en sortir et peut être cela peut les conduire à la prison.
6)La majorité des personnes âgées vieillissent en institution alors qu'autrefois elles finissaient leur vie chez elle.Pourquoi?
Tout d'abord on peut parler des maladies comme l'Alzheimer qui touchent beaucoup plus qu'avant les personnes âgées ( 5% de la population de plus de 65 ans qui est touchée par l' Alzheimer en 2011 ). De plus les personnes âgées sont de plus en plus dépendantes donc les instituts sont appropriés au sens où on s'occupent d'eux , qu'ils ont l'aide dont ils besoins en temps réel et ce qui rassure les familles c'est qu'ils ne sont pas tous seul , les personnes âgées gardent ainsi contact avec la société. En effet les familles préfèreraient ,généralement , s'occuper de leurs parent, grand-parent eux même mais ils en n'ont pas forcément le temps avec le travail.
7)En quoi le passage à la retraite peut il être une période difficile?
Le passage à la retraite correspond au passage de la vie active à la vie non active.Les futurs retraités peuvent appréhender cette retraite car ils y aura une absence d'activités qui qui peut être dur à supporter . Cette absence de contact social peut ainsi les conduire à une dépression et au suicide. Mais aussi il y à l'inquiétude économique en effet la moyenne du revenu mensuel pour un retraité est de 700 euros ce qui est difficile pour vivre correctement.

Se faire battre est excusable,se faire surprendre est inexcusable Napoléon
La sagesse de la vie est toujours plus large et plus profonde que celle des hommes Maxime Gorki
ESI 12/15:S1/S2 validés
La sagesse de la vie est toujours plus large et plus profonde que celle des hommes Maxime Gorki
ESI 12/15:S1/S2 validés
Re: Actualités 2012
Je suis pas encore au point question grammaire/orthographe donc je vais laisser quelqu'un d'autre répondre....
Faire du sport pour lutter contre le cancer
J'avais besoin d'un exutoire à ma colère", c'est ainsi que Nadège, qui veut rester anonyme, décrit les cours de karaté. Elle les a démarrés quand elle a appris qu'elle avait un cancer du sein en 2010. "Ce sport a été une révélation. Cela m'a permis de prendre l'initiative, d'être actrice de ma santé, plutôt que d'être spectatrice du ballet des soignants. Après le traitement, on a l'impression d'être abandonné, explique cette jeune femme de 37 ans, le fait de pouvoir crier, de faire le fameux kiai ("le cri de combat qui précède ou accompagne l'application d'une technique") soulage."
Le sport est utile en termes de prévention du cancer, mais aussi en cours de traitement. Une note de l'Institut national du cancer (INCa), publiée le 14 février, dresse l'état des connaissances actuelles. Elle indique que l'activité physique est associée à une diminution de 25 % à 30 % de survenue des cancers du sein (surtout après la ménopause), du cancer du côlon et de l'endomètre. Des publications mentionnent l'effet protecteur de l'activité physique pour d'autres cancers (poumon, pancréas, prostate, ovaire), mais "les données sont encore insuffisantes pour en tirer des conclusions", précise l'INCa.
Une conférence s'est tenue sur ce sujet le 1er février, à Paris, lors du 7e Forum francophone de cancérologie, organisée par l'association Cancer, arts martiaux et information (CAMI), créée en 2000 par le docteur Thierry Bouillet, cancérologue au CHU Avicenne, à Bobigny (Seine-Saint-Denis), et Jean-Marc Descotes, professeur de karaté.
Le bénéfice de l'activité physique après le diagnostic du cancer est démontré par de nombreuses études en termes de survie et d'amélioration de la qualité de vie, avec une réduction du risque de mortalité et de récidive. "La pratique d'une activité modérée trois heures par semaine ou d'une activité intense de trois fois vingt minutes par semaine diminue de 30 % le risque de mortalité prématurée", souligne le docteur Thierry Bouillet.
"Les études montrent un "effet dose" : plus on fait de sport, mieux c'est. Souvent, les personnes qui pratiquent une activité sportive ont une alimentation plus saine, fument moins, etc. Ce sont autant de facteurs protecteurs contre la maladie", explique le professeur Martine Duclos, chef du service médecine du sport au CHU de Clermont-Ferrand. "Pendant longtemps, on a dit au patient, "reposez-vous" ; or, le fait de pratiquer une activité physique permet de lutter contre la fatigue", constate le professeur Michel Pavic, de l'hôpital d'instruction des armées Desgenettes à Lyon. Un symptôme qui affecte environ 80 % des patients tout au long de la maladie.
Au-delà des effets prouvés sur la maladie, "la pratique d'un sport amoindrit les symptômes dépressifs, améliore l'image corporelle, permet d'avoir accès, dans la panoplie des traitements, à quelque chose de plaisant, cela peut aussi être rassurant pour les proches en renvoyant une image de normalité", souligne Sarah Dauchy, psycho-oncologue à l'Institut Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne).
"Quand on a un cancer, on en veut à son corps qui a trahi. L'estime de soi que l'on retrouve à travers le sport est fondamentale, j'ai eu le sentiment de m'être réapproprié mon corps, constate Cécile Monthiers, atteinte d'un cancer du sein. Le sport m'a permis de garder l'énergie pour ne pas sombrer."
Des initiatives commencent à se développer. L'association CAMI offre, outre le karaté, de la danse, du tai-chi. Elle a débuté son activité au CHU Avicenne, et est aujourd'hui présente dans une vingtaine de lieux, en ville ou à l'hôpital. D'autres associations, comme la Fédération française d'éducation physique et de gymnastique volontaire (FFEPGV) ou les comités départementaux de la Ligue contre le cancer, sont actifs.
De même, l'Institut Curie, à Paris, en partenariat avec l'association Siel Bleu (Sport, initiative et loisirs) a lancé fin janvier un programme pilote d'activité physique à la fin du traitement. "Lorsqu'on m'a proposé de faire du sport, j'ai été surprise, mais lorsqu'on m'a dit que c'était bénéfique et que cela diminuait le risque de récidive, il n'y avait plus à réfléchir", explique Monique Rocher. Agée de 62 ans, opérée en décembre 2010 d'un cancer du sein, elle a démarré les cours de step à l'Institut Curie. Plusieurs patients mettent en avant l'intérêt des cours collectifs.
"Le sport est important pour être bien dans son corps et dans sa tête, et faire autre chose que de lutter contre la maladie", explique aussi Nathalie Bordas, âgée de 39 ans, suivie à Curie. "Il est généralement admis que les personnes malades ne peuvent pas faire de sport. C'est une erreur, lance le docteur Bouillet.
Mais attention, la pratique du sport pendant et après un traitement doit être encadrée, estiment les soignants. "Il faut être très vigilant. Le patient doit adhérer, avoir le goût pour cette activité physique, et être autonome", estime Jean-Marc Descotes. Un diplôme "sport et cancer" a été créé à l'université Paris-XIII.
Mais dans les faits, combien de médecins parlent de la pratique du sport à leurs patients ? "Oui, il faut bouger, oui, les médecins doivent être des prescripteurs", lance Cécile Monthiers, qui avoue mettre sur son agenda "kiné" et pas "sport", car ce serait considéré comme un luxe.
Les pouvoirs publics sont encore peu sensibilisés à cette question. Selon le docteur Bouillet, "l'Etat devrait faciliter la mise en place d'un réseau avec des associations labellisées, ce qui permettrait en outre d'économiser de lourdes dépenses à l'assurance-maladie".
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Pascale Santi
Le monde

Faire du sport pour lutter contre le cancer
J'avais besoin d'un exutoire à ma colère", c'est ainsi que Nadège, qui veut rester anonyme, décrit les cours de karaté. Elle les a démarrés quand elle a appris qu'elle avait un cancer du sein en 2010. "Ce sport a été une révélation. Cela m'a permis de prendre l'initiative, d'être actrice de ma santé, plutôt que d'être spectatrice du ballet des soignants. Après le traitement, on a l'impression d'être abandonné, explique cette jeune femme de 37 ans, le fait de pouvoir crier, de faire le fameux kiai ("le cri de combat qui précède ou accompagne l'application d'une technique") soulage."
Le sport est utile en termes de prévention du cancer, mais aussi en cours de traitement. Une note de l'Institut national du cancer (INCa), publiée le 14 février, dresse l'état des connaissances actuelles. Elle indique que l'activité physique est associée à une diminution de 25 % à 30 % de survenue des cancers du sein (surtout après la ménopause), du cancer du côlon et de l'endomètre. Des publications mentionnent l'effet protecteur de l'activité physique pour d'autres cancers (poumon, pancréas, prostate, ovaire), mais "les données sont encore insuffisantes pour en tirer des conclusions", précise l'INCa.
Une conférence s'est tenue sur ce sujet le 1er février, à Paris, lors du 7e Forum francophone de cancérologie, organisée par l'association Cancer, arts martiaux et information (CAMI), créée en 2000 par le docteur Thierry Bouillet, cancérologue au CHU Avicenne, à Bobigny (Seine-Saint-Denis), et Jean-Marc Descotes, professeur de karaté.
Le bénéfice de l'activité physique après le diagnostic du cancer est démontré par de nombreuses études en termes de survie et d'amélioration de la qualité de vie, avec une réduction du risque de mortalité et de récidive. "La pratique d'une activité modérée trois heures par semaine ou d'une activité intense de trois fois vingt minutes par semaine diminue de 30 % le risque de mortalité prématurée", souligne le docteur Thierry Bouillet.
"Les études montrent un "effet dose" : plus on fait de sport, mieux c'est. Souvent, les personnes qui pratiquent une activité sportive ont une alimentation plus saine, fument moins, etc. Ce sont autant de facteurs protecteurs contre la maladie", explique le professeur Martine Duclos, chef du service médecine du sport au CHU de Clermont-Ferrand. "Pendant longtemps, on a dit au patient, "reposez-vous" ; or, le fait de pratiquer une activité physique permet de lutter contre la fatigue", constate le professeur Michel Pavic, de l'hôpital d'instruction des armées Desgenettes à Lyon. Un symptôme qui affecte environ 80 % des patients tout au long de la maladie.
Au-delà des effets prouvés sur la maladie, "la pratique d'un sport amoindrit les symptômes dépressifs, améliore l'image corporelle, permet d'avoir accès, dans la panoplie des traitements, à quelque chose de plaisant, cela peut aussi être rassurant pour les proches en renvoyant une image de normalité", souligne Sarah Dauchy, psycho-oncologue à l'Institut Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne).
"Quand on a un cancer, on en veut à son corps qui a trahi. L'estime de soi que l'on retrouve à travers le sport est fondamentale, j'ai eu le sentiment de m'être réapproprié mon corps, constate Cécile Monthiers, atteinte d'un cancer du sein. Le sport m'a permis de garder l'énergie pour ne pas sombrer."
Des initiatives commencent à se développer. L'association CAMI offre, outre le karaté, de la danse, du tai-chi. Elle a débuté son activité au CHU Avicenne, et est aujourd'hui présente dans une vingtaine de lieux, en ville ou à l'hôpital. D'autres associations, comme la Fédération française d'éducation physique et de gymnastique volontaire (FFEPGV) ou les comités départementaux de la Ligue contre le cancer, sont actifs.
De même, l'Institut Curie, à Paris, en partenariat avec l'association Siel Bleu (Sport, initiative et loisirs) a lancé fin janvier un programme pilote d'activité physique à la fin du traitement. "Lorsqu'on m'a proposé de faire du sport, j'ai été surprise, mais lorsqu'on m'a dit que c'était bénéfique et que cela diminuait le risque de récidive, il n'y avait plus à réfléchir", explique Monique Rocher. Agée de 62 ans, opérée en décembre 2010 d'un cancer du sein, elle a démarré les cours de step à l'Institut Curie. Plusieurs patients mettent en avant l'intérêt des cours collectifs.
"Le sport est important pour être bien dans son corps et dans sa tête, et faire autre chose que de lutter contre la maladie", explique aussi Nathalie Bordas, âgée de 39 ans, suivie à Curie. "Il est généralement admis que les personnes malades ne peuvent pas faire de sport. C'est une erreur, lance le docteur Bouillet.
Mais attention, la pratique du sport pendant et après un traitement doit être encadrée, estiment les soignants. "Il faut être très vigilant. Le patient doit adhérer, avoir le goût pour cette activité physique, et être autonome", estime Jean-Marc Descotes. Un diplôme "sport et cancer" a été créé à l'université Paris-XIII.
Mais dans les faits, combien de médecins parlent de la pratique du sport à leurs patients ? "Oui, il faut bouger, oui, les médecins doivent être des prescripteurs", lance Cécile Monthiers, qui avoue mettre sur son agenda "kiné" et pas "sport", car ce serait considéré comme un luxe.
Les pouvoirs publics sont encore peu sensibilisés à cette question. Selon le docteur Bouillet, "l'Etat devrait faciliter la mise en place d'un réseau avec des associations labellisées, ce qui permettrait en outre d'économiser de lourdes dépenses à l'assurance-maladie".
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Pascale Santi
Le monde
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Re: Actualités 2012
Dix pour cent des couples souffrent d'infertilité
Par Patrick Rambaud - le 20/02/2012
Après deux ans d'essai, 10% des couples n'arrivent pas à avoir d'enfant.
Près d'un quart des couples ne parvient pas à avoir un enfant après un an de tentatives sans contraception et plus de 10% n'y parviennent toujours pas deux ans après. C'est ce que révèle une étude de l'Inserm parue dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire du 21 février, consacré à l'environnement et l'infertilité.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont suivi deux populations de femmes. Les unes, 14.187 Françaises ayant accouché dans l'ensemble des maternités publiques ou privées (enquête périnatalité), les autres, 867 femmes de 18 à 44 ans ayant des rapports sexuels réguliers sans contraception et recrutées de façon aléatoire (Observatoire épidémiologique de la fertilité en France, réalisé 2007-2008), régulièrement interrogées sur le délai écoulé sans grossesse depuis l'arrêt de la contraception.
Un phénomène en progressionAinsi, il apparaît que 26% des femmes ayant accouché sont tombées enceintes dès le premier mois, soit environ un quart, mais 32% des grossesses sont survenues plus de 6 mois après. Parmi elles, 18% ont attendu un an et 8% ont patienté deux ans. Les chiffres de l'Observatoire sont un peu plus pessimistes mais probablement plus proches de la réalité puisqu'ils permettent d'inclure les couples non recrutés en maternité qui n'auront jamais d'enfant et abandonnent leur projet parental. Ainsi, 46% des couples n'ont pas obtenu de grossesse 6 mois après l'arrêt de la contraception, 24% après un an et 11% après deux ans.
Au final, un couple sur quatre à un couple sur six doit donc patienter au moins un an pour avoir un enfant. L'infertilité est-elle en progression? Difficile de le dire, par manque de données antérieures. Cependant, plusieurs études suggèrent une augmentation des problèmes de fertilité dans le monde et en France au cours des dernières années. Cela peut-il être lié à la baisse du nombre de spermatozoïdes évoquée par certaines études?
Facteurs environnementauxEn France, la qualité du sperme des donneurs baisse dans certaines régions comme Paris. Et diminue également chez les partenaires de couples faisant appel à l'assistance médicale à la procréation sur la période 1989-1994, particulièrement chez les hommes nés après 1950. Il faut cependant rester prudents sur l'interprétation de ces données, selon le Dr Joëlle Belaïsch-Allart, chef du service de fertilité au centre hospitalier des Quatre Villes (Sèvres, 92): «Les normes de qualité du sperme ont changé depuis 2010, explique-t-elle.
Face à l'augmentation importante du nombre de spermogrammes considérés comme anormaux, l'Organisation mondiale de la santé a fixé de nouvelles normes à partir d'échantillons d'hommes fertiles. Aujourd'hui un spermogramme présentant 15% de spermatozoïdes typiques est normal alors qu'il y a quelques années, il en fallait 60%!».
Malgré tout, des facteurs comportementaux et environnementaux sont de plus en plus suspectés d'affecter la fertilité. «Chez les femmes, l'âge plus avancé, le surpoids ou encore le tabagisme pendant la grossesse ou non sont des facteurs de risque bien démontrés», tranche Joëlle Bellaïsch-Allart. Et des soupçons pèsent sur certains métaux lourds comme le plomb, des polluants organiques persistants, des perturbateurs endocriniens comme le bisphénol pendant la vie intra-utérine ou après la naissance, des composés perfluorés ou encore la pollution atmosphérique (fumée de diesel, etc.).
Un problème de santé publique et de sociétéÀ ce titre, instaurer un suivi de la fertilité des couples dans le temps pourrait servir de fonction sentinelle, témoin de l'impact sanitaire des modifications de l'environnement ou des comportements. Pour les auteurs de l'étude, il serait pertinent pour la santé publique en tant qu'indicateur de santé mais également pour prévoir l'évolution de la demande en terme de procréation médicalement assistée».
L'Observatoire épidémiologique de la fertilité montre par exemple que près de 10% des femmes consultent pour infertilité après un an de tentatives infructueuses. «Ce travail pourrait être le point de départ d'un tel suivi», estime Rémy Slama. Selon lui, un système de surveillance de la fertilité pourrait reposer sur des études de population comme celles-ci, en complément du suivi de facteurs biologiques de reproduction féminin et masculin (taux d'hormones, qualité du sperme, etc.) afin de tenir compte de l'ensemble de la population en âge de procréer et pas seulement des couples désirant un enfant.
Désormais c'est aux pouvoirs publics de décider si le fait que près d'un quart des couples n'ait pas d'enfant au bout d'un an est un problème de santé et de société et si ce suivi est nécessaire.
Le figaro
Par Patrick Rambaud - le 20/02/2012
Après deux ans d'essai, 10% des couples n'arrivent pas à avoir d'enfant.
Près d'un quart des couples ne parvient pas à avoir un enfant après un an de tentatives sans contraception et plus de 10% n'y parviennent toujours pas deux ans après. C'est ce que révèle une étude de l'Inserm parue dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire du 21 février, consacré à l'environnement et l'infertilité.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont suivi deux populations de femmes. Les unes, 14.187 Françaises ayant accouché dans l'ensemble des maternités publiques ou privées (enquête périnatalité), les autres, 867 femmes de 18 à 44 ans ayant des rapports sexuels réguliers sans contraception et recrutées de façon aléatoire (Observatoire épidémiologique de la fertilité en France, réalisé 2007-2008), régulièrement interrogées sur le délai écoulé sans grossesse depuis l'arrêt de la contraception.
Un phénomène en progressionAinsi, il apparaît que 26% des femmes ayant accouché sont tombées enceintes dès le premier mois, soit environ un quart, mais 32% des grossesses sont survenues plus de 6 mois après. Parmi elles, 18% ont attendu un an et 8% ont patienté deux ans. Les chiffres de l'Observatoire sont un peu plus pessimistes mais probablement plus proches de la réalité puisqu'ils permettent d'inclure les couples non recrutés en maternité qui n'auront jamais d'enfant et abandonnent leur projet parental. Ainsi, 46% des couples n'ont pas obtenu de grossesse 6 mois après l'arrêt de la contraception, 24% après un an et 11% après deux ans.
Au final, un couple sur quatre à un couple sur six doit donc patienter au moins un an pour avoir un enfant. L'infertilité est-elle en progression? Difficile de le dire, par manque de données antérieures. Cependant, plusieurs études suggèrent une augmentation des problèmes de fertilité dans le monde et en France au cours des dernières années. Cela peut-il être lié à la baisse du nombre de spermatozoïdes évoquée par certaines études?
Facteurs environnementauxEn France, la qualité du sperme des donneurs baisse dans certaines régions comme Paris. Et diminue également chez les partenaires de couples faisant appel à l'assistance médicale à la procréation sur la période 1989-1994, particulièrement chez les hommes nés après 1950. Il faut cependant rester prudents sur l'interprétation de ces données, selon le Dr Joëlle Belaïsch-Allart, chef du service de fertilité au centre hospitalier des Quatre Villes (Sèvres, 92): «Les normes de qualité du sperme ont changé depuis 2010, explique-t-elle.
Face à l'augmentation importante du nombre de spermogrammes considérés comme anormaux, l'Organisation mondiale de la santé a fixé de nouvelles normes à partir d'échantillons d'hommes fertiles. Aujourd'hui un spermogramme présentant 15% de spermatozoïdes typiques est normal alors qu'il y a quelques années, il en fallait 60%!».
Malgré tout, des facteurs comportementaux et environnementaux sont de plus en plus suspectés d'affecter la fertilité. «Chez les femmes, l'âge plus avancé, le surpoids ou encore le tabagisme pendant la grossesse ou non sont des facteurs de risque bien démontrés», tranche Joëlle Bellaïsch-Allart. Et des soupçons pèsent sur certains métaux lourds comme le plomb, des polluants organiques persistants, des perturbateurs endocriniens comme le bisphénol pendant la vie intra-utérine ou après la naissance, des composés perfluorés ou encore la pollution atmosphérique (fumée de diesel, etc.).
Un problème de santé publique et de sociétéÀ ce titre, instaurer un suivi de la fertilité des couples dans le temps pourrait servir de fonction sentinelle, témoin de l'impact sanitaire des modifications de l'environnement ou des comportements. Pour les auteurs de l'étude, il serait pertinent pour la santé publique en tant qu'indicateur de santé mais également pour prévoir l'évolution de la demande en terme de procréation médicalement assistée».
L'Observatoire épidémiologique de la fertilité montre par exemple que près de 10% des femmes consultent pour infertilité après un an de tentatives infructueuses. «Ce travail pourrait être le point de départ d'un tel suivi», estime Rémy Slama. Selon lui, un système de surveillance de la fertilité pourrait reposer sur des études de population comme celles-ci, en complément du suivi de facteurs biologiques de reproduction féminin et masculin (taux d'hormones, qualité du sperme, etc.) afin de tenir compte de l'ensemble de la population en âge de procréer et pas seulement des couples désirant un enfant.
Désormais c'est aux pouvoirs publics de décider si le fait que près d'un quart des couples n'ait pas d'enfant au bout d'un an est un problème de santé et de société et si ce suivi est nécessaire.
Le figaro
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Re: Actualités 2012
UE/OGM: Paris veut suspendre le MON810
Le gouvernement français a demandé une nouvelle fois à l'Europe de suspendre l'autorisation de mise en culture du maïs OGM MON810, de la firme agrochimique Monsanto, en s'appuyant sur de nouvelles études scientifiques, a annoncé le ministère de l'environnement. Un premier moratoire sur les cultures OGM, lancé par la France en février 2008, avait été invalidé par la Cour européenne de justice de Luxembourg et le Conseil d'Etat. La ministre de l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet s'était engagée récemment à redemander l'interdiction de ce type de maïs avant fin février.
Le gouvernement avait annoncé le 28 novembre son opposition à la mise en culture du maïs MON810, et la ministre de l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet s'était engagée récemment à en redemander l'interdiction avant fin février. Cette demande, indique le ministère dans un communiqué, "s'appuie sur les dernières études scientifiques", et notamment sur un avis de l'Agence européenne de sécurité alimentaire (AESA), publié le 8 décembre 2011, qui "montrent que la culture de ce maïs présente des risques importants pour l'environnement".
«On peut prendre une clause de sauvegarde»
L'avis de l'AESA porte sur le maïs OGM Bt11, mais "on argumente que nombre de problèmes soulevés par le Bt11 sont transposables au Monsanto 810", a souligné la ministre à l'AFP. "Si l'Union européenne n'agit pas, on peut prendre une clause de sauvegarde", comme l'ont déjà fait six autres pays européens, a-t-elle indiqué.
"Quand le Président de la république m'a demandé d'assurer le poste de porte-parole de sa campagne, j'ai demandé quelques jours pour mener à bien cette décision-là avant de partir, une décision majeure", a dit encore la ministre.
Le figaro
Le gouvernement français a demandé une nouvelle fois à l'Europe de suspendre l'autorisation de mise en culture du maïs OGM MON810, de la firme agrochimique Monsanto, en s'appuyant sur de nouvelles études scientifiques, a annoncé le ministère de l'environnement. Un premier moratoire sur les cultures OGM, lancé par la France en février 2008, avait été invalidé par la Cour européenne de justice de Luxembourg et le Conseil d'Etat. La ministre de l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet s'était engagée récemment à redemander l'interdiction de ce type de maïs avant fin février.
Le gouvernement avait annoncé le 28 novembre son opposition à la mise en culture du maïs MON810, et la ministre de l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet s'était engagée récemment à en redemander l'interdiction avant fin février. Cette demande, indique le ministère dans un communiqué, "s'appuie sur les dernières études scientifiques", et notamment sur un avis de l'Agence européenne de sécurité alimentaire (AESA), publié le 8 décembre 2011, qui "montrent que la culture de ce maïs présente des risques importants pour l'environnement".
«On peut prendre une clause de sauvegarde»
L'avis de l'AESA porte sur le maïs OGM Bt11, mais "on argumente que nombre de problèmes soulevés par le Bt11 sont transposables au Monsanto 810", a souligné la ministre à l'AFP. "Si l'Union européenne n'agit pas, on peut prendre une clause de sauvegarde", comme l'ont déjà fait six autres pays européens, a-t-elle indiqué.
"Quand le Président de la république m'a demandé d'assurer le poste de porte-parole de sa campagne, j'ai demandé quelques jours pour mener à bien cette décision-là avant de partir, une décision majeure", a dit encore la ministre.
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Dernière modification par Memo le 21 févr. 2012 09:16, modifié 1 fois.
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Re: Actualités 2012
La France toujours opposée aux OGM
Le gouvernement a transmis à Bruxelles une nouvelle demande l'interdiction du maïs MON810.
Sans surprise, le gouvernement a demandé, lundi soir, à la Commission européenne de suspendre une seconde fois l'autorisation de cultiver du maïs génétiquement modifié MON810, de la firme Monsanto. Prise dans la foulée du Grenelle de l'environnement, en février 2008, l'interdiction de ce maïs génétiquement résistant à des insectes parasites, produit par la firme Monsanto, a été cassée cet automne par deux décisions de justice, émanant de la cour de justice de Luxembourg et du Conseil d'État.
La ministre de l'Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet s'était aussitôt engagée, notamment auprès des militants anti-OGM, à redemander l'interdiction du MON810 avant la fin de ce mois-ci. Autrement dit, «avant la période des semailles (qui débute vers la mi-mars, NDLR), mais pas trop tôt avant, pour que la Commission européenne n'ait pas le temps de la remettre en cause», comme cela s'était produit avec le précédent moratoire, déclarait-elle fin janvier.
«Promesse tenue»
«Nous venons de recevoir la requête du gouvernement français. Elle demande de suspendre d'urgence les autorisations de semis du maïs génétiquement modifié MON810 dans toute l'UE, et fonde sa requête sur de nouvelles études scientifiques», a confirmé dans la soirée, Frédéric Vincent, le porte-parole du commissaire en charge de la Santé, John Dalli. «Nous allons étudier les données scientifiques mises en avant et nous fournirons notre réponse dans les délais prévus», a-t-il ajouté.
N. Kosciusko-Morizet
✔@nk_m Notification à Bruxelles de notre demande d'interdiction du Mais OGM Monsanto 810 aujourd'hui même. Promesse tenue. ../...
20 Févr 12 RépondreRetweeterFavori
La ministre de l'Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé la requête française via un communiqué de son ministère et un message sur son compte twitter. «Notification à Bruxelles de notre demande d'interdiction du maïs génétiquement modifié Monsanto 810 aujourd'hui même. Promesse tenue. Je tenais beaucoup à le faire avant de présenter ma démission. Elle interviendra cette semaine, pour éviter tout mélange des genres», a-t-elle écrit.
La requête française n'est pas une nouvelle clause de sauvegarde, mais une demande d'interdiction pure et simple de la culture du MON810. Elle «s'appuie sur les dernières études scientifiques», et notamment sur un avis de l'Agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa), publié le 8 décembre 2011, qui «montrent que la culture de ce maïs présente des risques importants pour l'environnement», précise le communiqué du ministère.
Risque d'apparition de résistance à la toxine
L'avis de l'Aesa porte sur le maïs GM Bt11, mais «nombre de problèmes soulevés par le Bt11 sont transposables au Monsanto 810», a souligné la ministre auprès de l'AFP. En particulier, les risques que fait porter ce type de maïs à l'environnement, et notamment à la faune «avec l'apparition de résistances à la toxine». En outre, a-t-elle indiqué, l'Aesa recommande la mise en place de zones-refuge pour les insectes, des mesures qui n'existent pas pour le MON810. La ministre avait cité également en novembre quatre études qui faisaient valoir notamment que la protéine insecticide Bt comprise dans le maïs Monsanto 810 touchait d'autres types d'insectes que les ravageurs du maïs ciblés.
L'Association générale des producteurs de maïs (AGPM) a annoncé qu'elle attaquera en référé l'arrêté d'interdiction qui, selon nos informations, doit être publié début mars. Avec, semble-t-il, de bonnes chances d'obtenir gain de cause. Les études scientifiques sur lesquelles se base le gouvernement et que le Figaro a consultées, n'apportent pas la preuve que la culture du Mon810 «présente un risque important mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l'environnement». Elles ne démontrent pas non plus«l'urgence» d'une mesure d'interdiction, comme l'exige la réglementation européenne.
Le figaro
Le gouvernement a transmis à Bruxelles une nouvelle demande l'interdiction du maïs MON810.
Sans surprise, le gouvernement a demandé, lundi soir, à la Commission européenne de suspendre une seconde fois l'autorisation de cultiver du maïs génétiquement modifié MON810, de la firme Monsanto. Prise dans la foulée du Grenelle de l'environnement, en février 2008, l'interdiction de ce maïs génétiquement résistant à des insectes parasites, produit par la firme Monsanto, a été cassée cet automne par deux décisions de justice, émanant de la cour de justice de Luxembourg et du Conseil d'État.
La ministre de l'Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet s'était aussitôt engagée, notamment auprès des militants anti-OGM, à redemander l'interdiction du MON810 avant la fin de ce mois-ci. Autrement dit, «avant la période des semailles (qui débute vers la mi-mars, NDLR), mais pas trop tôt avant, pour que la Commission européenne n'ait pas le temps de la remettre en cause», comme cela s'était produit avec le précédent moratoire, déclarait-elle fin janvier.
«Promesse tenue»
«Nous venons de recevoir la requête du gouvernement français. Elle demande de suspendre d'urgence les autorisations de semis du maïs génétiquement modifié MON810 dans toute l'UE, et fonde sa requête sur de nouvelles études scientifiques», a confirmé dans la soirée, Frédéric Vincent, le porte-parole du commissaire en charge de la Santé, John Dalli. «Nous allons étudier les données scientifiques mises en avant et nous fournirons notre réponse dans les délais prévus», a-t-il ajouté.
N. Kosciusko-Morizet
✔@nk_m Notification à Bruxelles de notre demande d'interdiction du Mais OGM Monsanto 810 aujourd'hui même. Promesse tenue. ../...
20 Févr 12 RépondreRetweeterFavori
La ministre de l'Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé la requête française via un communiqué de son ministère et un message sur son compte twitter. «Notification à Bruxelles de notre demande d'interdiction du maïs génétiquement modifié Monsanto 810 aujourd'hui même. Promesse tenue. Je tenais beaucoup à le faire avant de présenter ma démission. Elle interviendra cette semaine, pour éviter tout mélange des genres», a-t-elle écrit.
La requête française n'est pas une nouvelle clause de sauvegarde, mais une demande d'interdiction pure et simple de la culture du MON810. Elle «s'appuie sur les dernières études scientifiques», et notamment sur un avis de l'Agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa), publié le 8 décembre 2011, qui «montrent que la culture de ce maïs présente des risques importants pour l'environnement», précise le communiqué du ministère.
Risque d'apparition de résistance à la toxine
L'avis de l'Aesa porte sur le maïs GM Bt11, mais «nombre de problèmes soulevés par le Bt11 sont transposables au Monsanto 810», a souligné la ministre auprès de l'AFP. En particulier, les risques que fait porter ce type de maïs à l'environnement, et notamment à la faune «avec l'apparition de résistances à la toxine». En outre, a-t-elle indiqué, l'Aesa recommande la mise en place de zones-refuge pour les insectes, des mesures qui n'existent pas pour le MON810. La ministre avait cité également en novembre quatre études qui faisaient valoir notamment que la protéine insecticide Bt comprise dans le maïs Monsanto 810 touchait d'autres types d'insectes que les ravageurs du maïs ciblés.
L'Association générale des producteurs de maïs (AGPM) a annoncé qu'elle attaquera en référé l'arrêté d'interdiction qui, selon nos informations, doit être publié début mars. Avec, semble-t-il, de bonnes chances d'obtenir gain de cause. Les études scientifiques sur lesquelles se base le gouvernement et que le Figaro a consultées, n'apportent pas la preuve que la culture du Mon810 «présente un risque important mettant en péril de façon manifeste la santé humaine, la santé animale ou l'environnement». Elles ne démontrent pas non plus«l'urgence» d'une mesure d'interdiction, comme l'exige la réglementation européenne.
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Re: Actualités 2012
Bientôt des patchs contre les allergies alimentaires
La dernière fois qu’Aurélie, 26 ans, a atterri en urgence à l’hôpital à cause de son allergie alimentaire, c’était parce qu’un copain lui avait fait la bise après avoir mangé des cacahuètes. Elle n’en avait même pas ingurgité elle-même! En France, près de 4% des adultes et 8% des enfants souffrent d’une intolérance sévère à un produit alimentaire (œuf, fraise, lait, amande, cacahuète, crustacés, etc. ) et sont condamnés à surveiller leur assiette à vie.
A ce jour, en dehors de l’éviction des aliments incriminés, il n’existe pour eux aucun traitement. La désensibilisation en injection, comprimés ou gouttes faisant passer l’allergène dans le sang afin de créer une tolérance progressive comporte trop de risques pour être utilisée en routine. Toutefois, d’ici quelques années, grâce aux recherches de DBV Technologies, peut-être qu’Aurélie pourra enfin goûter à la saveur des fruits à coque sans risquer l’œdème de Quincke. Cette société est en effet la première qui est en train de mettre au point des patchs qui pourraient représenter une véritable révolution pour les allergiques.
Bien tolérés par les patients
En effet, depuis 2010, ce laboratoire français, dont le siège est à Bagneux (Hauts-de-Seine), mène plusieurs essais internationaux (dont l’un en France dans 7 centres de l’AP-HP) contre le traitement de l’allergie à l’arachide chez l’adulte et l’enfant. Nommé Viaskin Peanut, le produit désensibilisant testé se présente sous la forme d’un patch, procédé totalement innovant. Contrairement à ce qui se fait actuellement, Viaskin Peanut permet de faire passer l’allergène dans le corps sans qu’il pénètre dans la circulation sanguine, ce qui minimise les risques de choc anaphylactique (la conséquence la plus grave d’une intolérance).
« Contrairement aux autres patchs médicaux, le nôtre n’est pas transcutané mais épicutané », résume Pierre-Henri Benhamou, pédiatre et fondateur de DBV Technologies. L’allergène, disposé au centre du patch sous la forme d’une petite molécule capable de rester à la surface de la peau, est en fait capté par des cellules spéciales de l’épiderme, appelées Langerhans, qui le présentent aux cellules du système immunitaire au niveau des ganglions lymphatiques. Le patch est changé tous les jours sur une durée qui reste à déterminer mais qui devrait être assez longue (deux à trois ans).
Les résultats de l’essai clinique mené en France sont attendus pour le début de l’année 2013. Testé chez une centaine de patients aux Etats-Unis, et d’après les premiers résultats en matière de sécurité, Viaskin Peanut s’avère très bien toléré. La firme DBV Technologies, qui bénéficie d’une procédure accélérée (« fast track ») pour le développement de ce médicament aux Etats-Unis, vise une demande d’autorisation de mise sur le marché en 2016.
Par ailleurs des essais pour tester Viaskin Milk (patch contre l’allergie au lait) et Viaskin HDM (contre les acariens) devraient être lancés en 2013. Aurélie espère bien que ces patchs verront le jour. Tout comme DBV Technologies, qui estime le marché potentiel de ces trois produits à 5 milliards de dollars…
Le parisien
La dernière fois qu’Aurélie, 26 ans, a atterri en urgence à l’hôpital à cause de son allergie alimentaire, c’était parce qu’un copain lui avait fait la bise après avoir mangé des cacahuètes. Elle n’en avait même pas ingurgité elle-même! En France, près de 4% des adultes et 8% des enfants souffrent d’une intolérance sévère à un produit alimentaire (œuf, fraise, lait, amande, cacahuète, crustacés, etc. ) et sont condamnés à surveiller leur assiette à vie.
A ce jour, en dehors de l’éviction des aliments incriminés, il n’existe pour eux aucun traitement. La désensibilisation en injection, comprimés ou gouttes faisant passer l’allergène dans le sang afin de créer une tolérance progressive comporte trop de risques pour être utilisée en routine. Toutefois, d’ici quelques années, grâce aux recherches de DBV Technologies, peut-être qu’Aurélie pourra enfin goûter à la saveur des fruits à coque sans risquer l’œdème de Quincke. Cette société est en effet la première qui est en train de mettre au point des patchs qui pourraient représenter une véritable révolution pour les allergiques.
Bien tolérés par les patients
En effet, depuis 2010, ce laboratoire français, dont le siège est à Bagneux (Hauts-de-Seine), mène plusieurs essais internationaux (dont l’un en France dans 7 centres de l’AP-HP) contre le traitement de l’allergie à l’arachide chez l’adulte et l’enfant. Nommé Viaskin Peanut, le produit désensibilisant testé se présente sous la forme d’un patch, procédé totalement innovant. Contrairement à ce qui se fait actuellement, Viaskin Peanut permet de faire passer l’allergène dans le corps sans qu’il pénètre dans la circulation sanguine, ce qui minimise les risques de choc anaphylactique (la conséquence la plus grave d’une intolérance).
« Contrairement aux autres patchs médicaux, le nôtre n’est pas transcutané mais épicutané », résume Pierre-Henri Benhamou, pédiatre et fondateur de DBV Technologies. L’allergène, disposé au centre du patch sous la forme d’une petite molécule capable de rester à la surface de la peau, est en fait capté par des cellules spéciales de l’épiderme, appelées Langerhans, qui le présentent aux cellules du système immunitaire au niveau des ganglions lymphatiques. Le patch est changé tous les jours sur une durée qui reste à déterminer mais qui devrait être assez longue (deux à trois ans).
Les résultats de l’essai clinique mené en France sont attendus pour le début de l’année 2013. Testé chez une centaine de patients aux Etats-Unis, et d’après les premiers résultats en matière de sécurité, Viaskin Peanut s’avère très bien toléré. La firme DBV Technologies, qui bénéficie d’une procédure accélérée (« fast track ») pour le développement de ce médicament aux Etats-Unis, vise une demande d’autorisation de mise sur le marché en 2016.
Par ailleurs des essais pour tester Viaskin Milk (patch contre l’allergie au lait) et Viaskin HDM (contre les acariens) devraient être lancés en 2013. Aurélie espère bien que ces patchs verront le jour. Tout comme DBV Technologies, qui estime le marché potentiel de ces trois produits à 5 milliards de dollars…
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Re: Actualités 2012
Attention à la fraude du «chèque de l'amitié» !
Encaisser un chèque pour un ami qui a un besoin urgent de liquidités et lui donner en échange la somme en liquide. Cela arrive très souvent lors des transactions commerciales ou parfois pour dépanner un ami. Mais attention, nous dit l'Association française des usagers des banques (Afub). Vous pourriez être victime d'une nouvelle forme de fraude qui se développe, dite «fraude au chèque de l'amitié».
Selon le secrétaire général de l'association Serge Maître, ce mécanisme de fraude est apparu il y environ un an et demi. «Le stratagème est simple: il consiste pour le fraudeur à dire qu'il a un chèque qu'il ne souhaite pas déposer sur son compte, par exemple parce qu'il a besoin de l'argent immédiatement et que la somme mettrait trop de temps à être créditée sur son livret A», explique M. Maître.
Le fraudeur «demande à un ami de prendre le chèque pour le déposer sur son compte» et de lui rendre une somme équivalente en espèces ou par virement une fois le chèque crédité sur le compte, ce qui se produit «3 ou 4 jours après le dépôt.» « Sauf qu'une semaine plus tard, la banque appelle celui qui a déposé le chèque pour dire qu'il s'agit d'un chèque volé ou en bois » et le compte de ce dernier est débité. Ce type de fraude, qui touchait au début principalement des étudiants pour des sommes allant de 500 à 1000 euros, s'est depuis étendu, selon M. Maître.
Trois fois plus de plaintes
L'Afub constate «un systématisme depuis quelques mois, avec des montants préoccupants», parfois supérieurs à 5000 euros par fraude. Dans ces cas, il s'agit plutôt de personnes flouées au cours de relations commerciales. En six mois, l'association a reçu 150 plaintes liées à ce type d'escroquerie, soit trois fois plus qu'au cours des six mois précédents. Selon ses estimations, 4000 personnes en auraient été victimes.
L'Afub conseille donc d'être prudent. «La confiance, ça se mérite, il ne faut pas l'accorder trop légèrement», rappelle Serge Maître, et «ce n'est pas parce que l'argent apparaît sur son compte que l'on en a la disponibilité car une banque se reconnaît au moins trente jours pour annuler une écriture». «Dans certains cas, les victimes peuvent se retourner contre la banque si cette dernière omet de préciser que le compte est crédité sous réserve d'encaissement», précise-t-il.
LeParisien.fr
Encaisser un chèque pour un ami qui a un besoin urgent de liquidités et lui donner en échange la somme en liquide. Cela arrive très souvent lors des transactions commerciales ou parfois pour dépanner un ami. Mais attention, nous dit l'Association française des usagers des banques (Afub). Vous pourriez être victime d'une nouvelle forme de fraude qui se développe, dite «fraude au chèque de l'amitié».
Selon le secrétaire général de l'association Serge Maître, ce mécanisme de fraude est apparu il y environ un an et demi. «Le stratagème est simple: il consiste pour le fraudeur à dire qu'il a un chèque qu'il ne souhaite pas déposer sur son compte, par exemple parce qu'il a besoin de l'argent immédiatement et que la somme mettrait trop de temps à être créditée sur son livret A», explique M. Maître.
Le fraudeur «demande à un ami de prendre le chèque pour le déposer sur son compte» et de lui rendre une somme équivalente en espèces ou par virement une fois le chèque crédité sur le compte, ce qui se produit «3 ou 4 jours après le dépôt.» « Sauf qu'une semaine plus tard, la banque appelle celui qui a déposé le chèque pour dire qu'il s'agit d'un chèque volé ou en bois » et le compte de ce dernier est débité. Ce type de fraude, qui touchait au début principalement des étudiants pour des sommes allant de 500 à 1000 euros, s'est depuis étendu, selon M. Maître.
Trois fois plus de plaintes
L'Afub constate «un systématisme depuis quelques mois, avec des montants préoccupants», parfois supérieurs à 5000 euros par fraude. Dans ces cas, il s'agit plutôt de personnes flouées au cours de relations commerciales. En six mois, l'association a reçu 150 plaintes liées à ce type d'escroquerie, soit trois fois plus qu'au cours des six mois précédents. Selon ses estimations, 4000 personnes en auraient été victimes.
L'Afub conseille donc d'être prudent. «La confiance, ça se mérite, il ne faut pas l'accorder trop légèrement», rappelle Serge Maître, et «ce n'est pas parce que l'argent apparaît sur son compte que l'on en a la disponibilité car une banque se reconnaît au moins trente jours pour annuler une écriture». «Dans certains cas, les victimes peuvent se retourner contre la banque si cette dernière omet de préciser que le compte est crédité sous réserve d'encaissement», précise-t-il.
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- constance36
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Re: Actualités 2012
Documentaire sur les bébés éprouvettes ce soir sur France 2 à 20h35
Synopsis : Au sommaire : *Un bébé nommé désir* Un documentaire français d'Adrien Soland et Laurence Beauvillard. Trente ans après la naissance d'Amandine, le premier bébé éprouvette français, on estime qu'un enfant par classe de maternelle est né grâce à la science. Aujourd'hui, 70 000 fécondations in vitro sont réalisées chaque année en France et 20 000 enfants voient le jour grâce à une technique médicale. Il est possible à des couples stériles de devenir parents, des hommes et des femmes seules ou des couples homosexuels peuvent espérer un enfant. La loi est devenue le «garde-fou» de cette science de la procréation. Etat des lieux. *Mère à tout prix, le combat continue* Un débat animé par Benoît Duquesne. Le journaliste, avec la participation de Florence Pernel et la collaboration de René Frydman, répond aux questions suscitées par le documentaire.
Synopsis : Au sommaire : *Un bébé nommé désir* Un documentaire français d'Adrien Soland et Laurence Beauvillard. Trente ans après la naissance d'Amandine, le premier bébé éprouvette français, on estime qu'un enfant par classe de maternelle est né grâce à la science. Aujourd'hui, 70 000 fécondations in vitro sont réalisées chaque année en France et 20 000 enfants voient le jour grâce à une technique médicale. Il est possible à des couples stériles de devenir parents, des hommes et des femmes seules ou des couples homosexuels peuvent espérer un enfant. La loi est devenue le «garde-fou» de cette science de la procréation. Etat des lieux. *Mère à tout prix, le combat continue* Un débat animé par Benoît Duquesne. Le journaliste, avec la participation de Florence Pernel et la collaboration de René Frydman, répond aux questions suscitées par le documentaire.
Infirmière depuis le 17/07/2015
En réanimation neurologique
En réanimation neurologique
Re: Entraînement culture générale 2012
bonjour
je vous propose un sujet CG concours 2010, j'ai zappé la première question qui consistait à dégager les idées principales...
La maladie un voyage au bout de soi
Toute annonce d’une maladie grave est un coup de poing. Elle brutalise, révulse et sidère. Rien n’y prépare, rien n’en protège. Installés dans le confort de leur existence à durée indéterminée, les malades et leurs proches se voient soudain confrontés à l’impensé : la précarité de la vie.
Passé le choc de l’annonce, toute personne atteinte d’une maladie grave se trouve confronté à une nécessité vitale : il faut « se battre ». Le corps médical emploie très régulièrement un lexique guerrier, que le malade ne comprend pas toujours. Comment lutter quand on est épuisé par la maladie, assommé par les traitements, voire mutilé par la chirurgie ?
Il est courant qu’un malade tente de devenir expert de sa propre maladie. Il apprend le jargon médical, étudie les statistiques, recueille toutes les informations médicales possibles. Il reprend ainsi le contrôle, passant du statut de « patient » passif à celui de sujet actif. Mais la volonté de savoir se heurte au décalage entre la représentation médicale de la maladie et le vécu du malade. Cette dissonance apparaît invariablement dans les récits de malades : il arrive un moment où ils prennent conscience que la réalité vivante et douloureuse de la maladie déborde de part en part le discours froid et figé de la clinique .
La reconquête de soi doit donc passer par autre chose que la stricte anticipation médicale de l’évolution de la pathologie. Elle suppose de consentir à abandonner son corps aux équipes soignantes, le temps du soin. Les philosophes Claire Marin et Jean-Luc Nancy évoquent tous deux une expérience de « dépossession ». Tout se passe comme s’ils s’étaient trouvés expropriés d’eux-mêmes à mesure que leur corps devenait objet d’analyse, d’auscultation, de palpation, d’expérimentation, de normalisation. Le geste médical tend en prime à morceler ce corps, réduisant l’individu à la défaillance de l’un de ses organes.
Que reste-t-il de cette expérience quand la menace vitale s’éloigne et quand se profile l’horizon d’un « retour à la vie normale » ? La philosophie, depuis Sénèque, insiste sur ce paradoxe : la maladie a pour vertu de réveiller l’existence. Souffrir, c’est ressentir. La vie, qui se déroule comme une évidence quand tout va bien, fait l’objet de questionnements intenses quand le corps se dérobe. La sensibilité explose. Des disputes violentes et des rencontres magnifiques aboutissent à une recomposition du cercle amical. L’état d’esprit à l’égard de l’avenir n’est plus le même : beaucoup d’anciens malades, une fois rétablis, disent vouloir « privilégier l’essentiel », parfois se réaliser dans un tout autre métier, ou vivre dans un tout autre environnement, que ceux d’avant la maladie. Le corps, lui aussi, a changé : les muscles ont fondu ou le corps a gonflé, le visage s’est transformé, un sein ou une prostate ont été sacrifiés sur l’autel de la guérison. L’image de soi s’est brouillée. Pour toutes ces raisons, la guérison biologique ne se résume jamais à un simple retour à la « vie d’avant ». « Guérir n’est pas revenir… », note Georges Canguilhem .
L’une des attitudes les plus communes consiste en une « spiritualisation de la maladie » (Friedrich Nietzsche). Beaucoup d’anciens malades cherchent ainsi à tirer de la maladie une leçon de vie. Forts de leur expérience de la faiblesse, ils déclarent avoir accès à une connaissance plus approfondie de soi, des autres et du monde. L’un des exemples les plus célèbres est celui de Nietzsche, qui affirme être devenu philosophe grâce à la maladie, et même avoir bâti toute sa pensée sur la « volonté de vivre » ressentie au plus près de la mort.
Son expérience rejoint celle que vivent aujourd’hui de nombreux malades : il apparaît vital de réinscrire la maladie dans la cohérence d’une existence personnelle, d’« en faire quelque chose » pour la renaissance à venir. Cela peut passer par l’écriture, l’art, la spiritualité, un engagement associatif…
Une autre attitude, qui succède parfois à la précédente, consiste à chercher les clés pour guérir de la guérison. Il ne s’agit plus de « faire quelque chose » de sa maladie, mais au contraire d’en faire le deuil. Non pas rayer la maladie de son histoire, mais la restituer à sa juste place : une parenthèse douloureuse, subie et non voulue, qui doit se refermer. Dans les hôpitaux, des services psychologiques peuvent accompagner les anciens patients.
Il ne s’agit pas tant de guérir que de vivre, ni tant de « privilégier l’essentiel » que de renouer avec l’accessoire, petits conflits et jolies saveurs qui tissent la trame du quotidien.
Questions :
2. « consentir à abandonner son coprs aux équipes soignantes. » Que vous évoque cette phrase extraite du texte ?
3. « guérir n'est pas revenir. » et « Il ne s’agit pas tant de guérir que de vivre, ni tant de « privilégier l’essentiel » que de renouer avec l’accessoire, petits conflits et jolies saveurs qui tissent la trame du quotidien. » Que vous suggèrent ces deux phrases ? Commentez votre propos.
je vous propose un sujet CG concours 2010, j'ai zappé la première question qui consistait à dégager les idées principales...
La maladie un voyage au bout de soi
Toute annonce d’une maladie grave est un coup de poing. Elle brutalise, révulse et sidère. Rien n’y prépare, rien n’en protège. Installés dans le confort de leur existence à durée indéterminée, les malades et leurs proches se voient soudain confrontés à l’impensé : la précarité de la vie.
Passé le choc de l’annonce, toute personne atteinte d’une maladie grave se trouve confronté à une nécessité vitale : il faut « se battre ». Le corps médical emploie très régulièrement un lexique guerrier, que le malade ne comprend pas toujours. Comment lutter quand on est épuisé par la maladie, assommé par les traitements, voire mutilé par la chirurgie ?
Il est courant qu’un malade tente de devenir expert de sa propre maladie. Il apprend le jargon médical, étudie les statistiques, recueille toutes les informations médicales possibles. Il reprend ainsi le contrôle, passant du statut de « patient » passif à celui de sujet actif. Mais la volonté de savoir se heurte au décalage entre la représentation médicale de la maladie et le vécu du malade. Cette dissonance apparaît invariablement dans les récits de malades : il arrive un moment où ils prennent conscience que la réalité vivante et douloureuse de la maladie déborde de part en part le discours froid et figé de la clinique .
La reconquête de soi doit donc passer par autre chose que la stricte anticipation médicale de l’évolution de la pathologie. Elle suppose de consentir à abandonner son corps aux équipes soignantes, le temps du soin. Les philosophes Claire Marin et Jean-Luc Nancy évoquent tous deux une expérience de « dépossession ». Tout se passe comme s’ils s’étaient trouvés expropriés d’eux-mêmes à mesure que leur corps devenait objet d’analyse, d’auscultation, de palpation, d’expérimentation, de normalisation. Le geste médical tend en prime à morceler ce corps, réduisant l’individu à la défaillance de l’un de ses organes.
Que reste-t-il de cette expérience quand la menace vitale s’éloigne et quand se profile l’horizon d’un « retour à la vie normale » ? La philosophie, depuis Sénèque, insiste sur ce paradoxe : la maladie a pour vertu de réveiller l’existence. Souffrir, c’est ressentir. La vie, qui se déroule comme une évidence quand tout va bien, fait l’objet de questionnements intenses quand le corps se dérobe. La sensibilité explose. Des disputes violentes et des rencontres magnifiques aboutissent à une recomposition du cercle amical. L’état d’esprit à l’égard de l’avenir n’est plus le même : beaucoup d’anciens malades, une fois rétablis, disent vouloir « privilégier l’essentiel », parfois se réaliser dans un tout autre métier, ou vivre dans un tout autre environnement, que ceux d’avant la maladie. Le corps, lui aussi, a changé : les muscles ont fondu ou le corps a gonflé, le visage s’est transformé, un sein ou une prostate ont été sacrifiés sur l’autel de la guérison. L’image de soi s’est brouillée. Pour toutes ces raisons, la guérison biologique ne se résume jamais à un simple retour à la « vie d’avant ». « Guérir n’est pas revenir… », note Georges Canguilhem .
L’une des attitudes les plus communes consiste en une « spiritualisation de la maladie » (Friedrich Nietzsche). Beaucoup d’anciens malades cherchent ainsi à tirer de la maladie une leçon de vie. Forts de leur expérience de la faiblesse, ils déclarent avoir accès à une connaissance plus approfondie de soi, des autres et du monde. L’un des exemples les plus célèbres est celui de Nietzsche, qui affirme être devenu philosophe grâce à la maladie, et même avoir bâti toute sa pensée sur la « volonté de vivre » ressentie au plus près de la mort.
Son expérience rejoint celle que vivent aujourd’hui de nombreux malades : il apparaît vital de réinscrire la maladie dans la cohérence d’une existence personnelle, d’« en faire quelque chose » pour la renaissance à venir. Cela peut passer par l’écriture, l’art, la spiritualité, un engagement associatif…
Une autre attitude, qui succède parfois à la précédente, consiste à chercher les clés pour guérir de la guérison. Il ne s’agit plus de « faire quelque chose » de sa maladie, mais au contraire d’en faire le deuil. Non pas rayer la maladie de son histoire, mais la restituer à sa juste place : une parenthèse douloureuse, subie et non voulue, qui doit se refermer. Dans les hôpitaux, des services psychologiques peuvent accompagner les anciens patients.
Il ne s’agit pas tant de guérir que de vivre, ni tant de « privilégier l’essentiel » que de renouer avec l’accessoire, petits conflits et jolies saveurs qui tissent la trame du quotidien.
Questions :
2. « consentir à abandonner son coprs aux équipes soignantes. » Que vous évoque cette phrase extraite du texte ?
3. « guérir n'est pas revenir. » et « Il ne s’agit pas tant de guérir que de vivre, ni tant de « privilégier l’essentiel » que de renouer avec l’accessoire, petits conflits et jolies saveurs qui tissent la trame du quotidien. » Que vous suggèrent ces deux phrases ? Commentez votre propos.
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Re: Fiches culture générale 2012
oui j'ai vu que secbien a dit la meme chose mais nanouu a écrit "on commence?" et j'ai pensé qu'elle n'avait pas vu! Oui c'est bien de lire: je n'ai rien contre ça! 

Re: Entraînement culture générale 2012
juju02250 a écrit :Je vais tenter de répondre aux dernières questions posées :
1) Les homosexuels sont des personnes comme les autres, elles devraient donc pouvoir adopter un enfant. De plus ils sont capables tout autant que les hétérosexuels d'aimer un enfant. Ils ne sont pas plus toucher que les autres par la précarité, ils peuvent donc avoir les moyens de s'occuper d'un enfant.
2) Les français tendent à adopter à l'étranger car l'attente pour adopter est longue en France, les papiers sont très longs à faire tandis qu'à l'étranger ce n'est pas le cas.Ils veulent peut être aussi libérer les enfants de la pauvreté dans laquelle ils vivent.
3) Les jeunes sont attirés par les tatouages et les piercings pour suivre la mode qui courent, ou bien pour suivre leur star préféré ou bien seulement leur ami(e)s. Ceci sert à certains pour se sentir mieux dans son corps et s'intégrer aux autres.
4) Pendant l'adolescence, le jeune suit les autres (ses ami(e)s), les tendances, il est donc perpétuellement soumis à la culture qui l'entoure. Ceci lui permet de se trouver une identité ou bien même de s'intégrer parmi les autres.
5) Les adolescent sont exposés à la violence (celle de leur parents parfois, ou même au lycée avec leur camarade). Ils sont aussi exposés au risque de l'alcool (accident de voiture ou autres, ou même viol). Ils peuvent être dans un état de mal être qui les conduit pour certains jusqu'au suicide.
6) L'âge moyen de décès est plus élevé qu'il y a quelques années, ce qui a conduit à découvrir de nouvelles maladies qui ne se développent qu'à partir d'un certain âge. Ces maladies ayant besoin de soins, les personnes âgées sont donc obligés de se retrouver en établissement de soin. De plus les femmes travaillant de plus en plus ne peuvent plus s'occuper de leur parents.
7) L'arrivée en maison de retraite peut faire un choc aux personnes âgées parce qu'elles quittent leur maison qu'elles ont peut être habité pendant de nombreuses années. Elles perdent donc tout leur repères. Elles perdent aussi leur intimité car des personnels soignant vont et viennent régulièrement de plus elles perdent leur dignité ainsi que leur humanité dans certains instituts car le personnel soignant doit effectuer un nombre de tâches particulier dans la journée ce qui les amène à traiter les patients comme des objets plutôt que comme des êtres humains.
Voili voilouj'attends de voir ce que vous en pensez. (selon moi ce serait bon mais bon...)
Juju je me permet de faire une remarque: pour la question 7, tu as mal compris la question!! En effet, on te demande "en quoi le passage à la retraite peut etre une période difficile?" et toi tu parles du passage en maison de retraite!! Ce n'est pas pareil!! ATTENTION!!

Re: Entraînement culture générale 2012
Oui en effet j'ai mal compris j'ai vu ça en lisant ce qu'a écrit celui qui a posté juste après moi;; 

Infirmière DE (Nov 2015)
A la recherche d'un poste...
En mode préparation du concours infirmière scolaire 2016 !!

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Re: Entraînement culture générale 2012
kaiss33 a écrit :bonjour
je vous propose un sujet CG concours 2010, j'ai zappé la première question qui consistait à dégager les idées principales...
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Toute annonce d’une maladie grave est un coup de poing. Elle brutalise, révulse et sidère. Rien n’y prépare, rien n’en protège. Installés dans le confort de leur existence à durée indéterminée, les malades et leurs proches se voient soudain confrontés à l’impensé : la précarité de la vie.
Passé le choc de l’annonce, toute personne atteinte d’une maladie grave se trouve confronté à une nécessité vitale : il faut « se battre ». Le corps médical emploie très régulièrement un lexique guerrier, que le malade ne comprend pas toujours. Comment lutter quand on est épuisé par la maladie, assommé par les traitements, voire mutilé par la chirurgie ?
Il est courant qu’un malade tente de devenir expert de sa propre maladie. Il apprend le jargon médical, étudie les statistiques, recueille toutes les informations médicales possibles. Il reprend ainsi le contrôle, passant du statut de « patient » passif à celui de sujet actif. Mais la volonté de savoir se heurte au décalage entre la représentation médicale de la maladie et le vécu du malade. Cette dissonance apparaît invariablement dans les récits de malades : il arrive un moment où ils prennent conscience que la réalité vivante et douloureuse de la maladie déborde de part en part le discours froid et figé de la clinique .
La reconquête de soi doit donc passer par autre chose que la stricte anticipation médicale de l’évolution de la pathologie. Elle suppose de consentir à abandonner son corps aux équipes soignantes, le temps du soin. Les philosophes Claire Marin et Jean-Luc Nancy évoquent tous deux une expérience de « dépossession ». Tout se passe comme s’ils s’étaient trouvés expropriés d’eux-mêmes à mesure que leur corps devenait objet d’analyse, d’auscultation, de palpation, d’expérimentation, de normalisation. Le geste médical tend en prime à morceler ce corps, réduisant l’individu à la défaillance de l’un de ses organes.
Que reste-t-il de cette expérience quand la menace vitale s’éloigne et quand se profile l’horizon d’un « retour à la vie normale » ? La philosophie, depuis Sénèque, insiste sur ce paradoxe : la maladie a pour vertu de réveiller l’existence. Souffrir, c’est ressentir. La vie, qui se déroule comme une évidence quand tout va bien, fait l’objet de questionnements intenses quand le corps se dérobe. La sensibilité explose. Des disputes violentes et des rencontres magnifiques aboutissent à une recomposition du cercle amical. L’état d’esprit à l’égard de l’avenir n’est plus le même : beaucoup d’anciens malades, une fois rétablis, disent vouloir « privilégier l’essentiel », parfois se réaliser dans un tout autre métier, ou vivre dans un tout autre environnement, que ceux d’avant la maladie. Le corps, lui aussi, a changé : les muscles ont fondu ou le corps a gonflé, le visage s’est transformé, un sein ou une prostate ont été sacrifiés sur l’autel de la guérison. L’image de soi s’est brouillée. Pour toutes ces raisons, la guérison biologique ne se résume jamais à un simple retour à la « vie d’avant ». « Guérir n’est pas revenir… », note Georges Canguilhem .
L’une des attitudes les plus communes consiste en une « spiritualisation de la maladie » (Friedrich Nietzsche). Beaucoup d’anciens malades cherchent ainsi à tirer de la maladie une leçon de vie. Forts de leur expérience de la faiblesse, ils déclarent avoir accès à une connaissance plus approfondie de soi, des autres et du monde. L’un des exemples les plus célèbres est celui de Nietzsche, qui affirme être devenu philosophe grâce à la maladie, et même avoir bâti toute sa pensée sur la « volonté de vivre » ressentie au plus près de la mort.
Son expérience rejoint celle que vivent aujourd’hui de nombreux malades : il apparaît vital de réinscrire la maladie dans la cohérence d’une existence personnelle, d’« en faire quelque chose » pour la renaissance à venir. Cela peut passer par l’écriture, l’art, la spiritualité, un engagement associatif…
Une autre attitude, qui succède parfois à la précédente, consiste à chercher les clés pour guérir de la guérison. Il ne s’agit plus de « faire quelque chose » de sa maladie, mais au contraire d’en faire le deuil. Non pas rayer la maladie de son histoire, mais la restituer à sa juste place : une parenthèse douloureuse, subie et non voulue, qui doit se refermer. Dans les hôpitaux, des services psychologiques peuvent accompagner les anciens patients.
Il ne s’agit pas tant de guérir que de vivre, ni tant de « privilégier l’essentiel » que de renouer avec l’accessoire, petits conflits et jolies saveurs qui tissent la trame du quotidien.
Questions :
2. « consentir à abandonner son coprs aux équipes soignantes. » Que vous évoque cette phrase extraite du texte ?
3. « guérir n'est pas revenir. » et « Il ne s’agit pas tant de guérir que de vivre, ni tant de « privilégier l’essentiel » que de renouer avec l’accessoire, petits conflits et jolies saveurs qui tissent la trame du quotidien. » Que vous suggèrent ces deux phrases ? Commentez votre propos.
2) Une maladie apparait soudainement, le malade rencontre donc le personnel soignant pour bien souvent la première fois. Dans le texte on nous dit qu'il doit "consentir à abandonner son corps aux équipes soignantes". Cet acte ne doit pas être facile car c'est un peu comme laisser son corps à des inconnus, sachant que l'on ne pourra pas se défendre. Cependant le personnel soignant, en général, se présente au patient et de plus reste les mêmes pour toute la durée de la guérison, ce qui peut réconforter le malade et le rassurer.
3) Pendant une maladie, le malade change car il est confronté à la mort, il se rend compte du risque que l'on vit chaque jours, et à chaque instants.
Selon moi, lorsque Georges Canguilhem dit que "guérir n'est pas revenir", il veut dire que lorsque l'on subit la maladie, on en sort toujours différent car l'on se trouve amener à réfléchir sur nos conditions d'existence, sur la vie et la mort. En sortant d'une maladie, la malade ne redevient pas à l'identique de celui qu'il était avant cette épreuve.
Par contre la deuxième citation je ne l'ai pas compris même en la relisant plusieurs fois...
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Re: Entraînement culture générale 2012
Coucou 
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