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stepit42
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par stepit42 »

Mercii Nanouu! :D
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sixela95
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par sixela95 »

Merci Nanouu!
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DonLyco
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Re: Actualités 2012

Message par DonLyco »

Un témoignage inquiétant sur l'état des hôpitaux même à PARIS...

http://lesoubliesdelactu.fr/WordPress3/ ... h-de-paris
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Sebcbien
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Re: Actualités 2012

Message par Sebcbien »

DonLyco a écrit :Un témoignage inquiétant sur l'état des hôpitaux même à PARIS...

http://lesoubliesdelactu.fr/WordPress3/ ... h-de-paris
tu comptes spammer tout le forum ?
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naturelle
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Re: Actualités 2012

Message par naturelle »

bonsoir a tous

n'ayant pas trop eu le temps de réviser, pour la culture générale j'ai appris :

les plan d'action
les lois principales
et quelque définition

je vous met les sujet que j'ai réviser:
l'alzheimer, le tabagisme, les infection nosocomiale, l'alcoolisme, les lois bioéthique, les cancers, les MCV

est-ce suffisant pour l'écrit ?

merci d'avance.
Memo
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Les cellules souches, au cœur du débat scientifique et idéologique

Les cellules souches ont la capacité de pouvoir se différencier en cellules adultes spécialisées spécifiques d'un tissu (neurone, cellules musculaire, cardiaque, hépatique…). Celles dotées des capacités de différenciation les plus étendues, dites "pluripotentes", n'existent que chez l'embryon et sont, de ce fait appelées, cellules souches embryonnaires.

D'autres, dotées de potentialité de transformation limitées à certains types cellulaires, sont encore présente chez l'adulte, par exemple dans la moelle osseuse. Elles vont permettre tout au long de la vie de produire les différentes lignées de cellules sanguines (globules rouges, globules blancs, plaquettes) et sont utilisées pour des greffes de moelle.

PERSPECTIVES THÉRAPEUTIQUES IMMENSES

De plus, en 2007, des chercheurs ont réussi à reprogrammer en laboratoire des cellules adultes (prélevées dans la peau), c'est-à-dire à les faire remonter à un état encore non différencié où elles retrouvaient leurs capacités d'évolution. Ces dernières sont appelées cellules "iPS" (sigle anglais pour "cellules souches pluripotentes induites").

Les cellules souches ont ouvert des perspectives thérapeutiques immenses en raison de deux de leurs caractéristiques. Puisqu'elles possèdent le pouvoir de donner n'importe quel type cellulaire, elles pourraient servir à remplacer des cellules mortes ou défectueuses et régénérer ainsi un tissu humain : muscle cardiaque après un infarctus, rétine atteinte par une dégénérescence, moelle épinière lésée, pancréas d'un diabétique ne sécrétant pas d'insuline, repousse d'un os sectionné… La liste paraît inépuisable, mais les travaux scientifiques n'en sont encore qu'à l'état expérimental.

A cette première caractéristique s'ajoute celle de constituer une source inépuisable : à chacune de ses divisions, une cellule souche donne une cellule fille et une autre cellule souche, qui à son tour va se diviser de la même manière.

Est-ce à dire que les cellules souches pluripotentes constituent l'arme parfaite pour la médecine régénérative ? Une réserve s'impose quant à leur sécurité : le risque d'évolution cancéreuse n'est pas écarté. En effet, dans une tumeur, la cellule cancéreuse a perdu son caractère différencié normal et prolifère indéfiniment.

INCERTITUDES

La question a notamment été soulevée dans plusieurs articles scientifiques récents à propos des cellules reprogrammées (iPS) qui présentent des anomalies génétiques multiples, plus fréquentes que dans les cellules souches embryonnaires. Certaines concernent notamment des gènes impliqués dans les mécanismes de protection contre la cancérisation et pourraient alors favoriser l'évolution tumorale.

Les cellules iPS ont les faveurs des opposants à l'utilisation de cellules provenant d'embryons surnuméraires conçus dans le cadre de la procréation médicalement assistée. A l'inverse, des chercheurs, qui travaillent sur les deux types de cellules souches pluripotentes, estiment que les incertitudes plus grandes pesant sur les cellules iPS imposent de ne pas renoncer aux travaux sur les cellules souches embryonnaires. Le débat scientifique croise donc le débat idéologique.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »


Les antidépresseurs chez l'enfant en débat


Par Aude Rambaud - le 22/02/2012
Une étude doute du risque de suicide lié à l'absorption de ces médicaments. Mais, selon les spécialistes, leur usage doit rester très limité.

L'utilisation des antidépresseurs chez les enfants et les adolescents est un art difficile. Depuis quelques années, la prescription de ces médicaments chez les enfants fait l'objet d'une mise en garde sérieuse, certaines études ayant mis en évidence un risque de suicide accru chez ceux ainsi traités.

Une nouvelle étude américaine publiée le 6 février dernier dans The archives of General Psychiatry sur ce sujet se veut plus rassurante. Les auteurs ont réétudié quatre essais cliniques portant sur l'administration de fluoxétine chez des enfants et des adolescents et montrent, en intégrant différents critères d'évaluation, qu'il n'y a finalement pas de relation significative entre ce traitement et les idées et comportements suicidaires chez les 7-18 ans, même en cas d'efficacité du médicament sur les symptômes dépressifs.

Aucune étude ne permet aujourd'hui de prouver le lien de cause à effet entre un antidépresseur et le risque suicidaire mais, en l'état actuel des connaissances, «il est déconseillé de prescrire un antidépresseur en première intention à un mineur, clarifie le Pr Marie-Michèle Bourrat (Limoges), présidente de la Société française de psychiatrie de l'enfant, de l'adolescent et des disciplines associées, notamment en raison des effets indésirables de ces molécules: risque cardiaque, céphalées, insomnies, désinhibitions, etc.». La psychothérapie reste la référence.

Des consultations en urgence

Dans certaines situations très précises de dépression majeure, la prescription demeure possible mais «doit être très raisonnée et effectuée par un spécialiste pour une évaluation rigoureuse de l'état du patient. Des consultations en urgence sont proposées pour cela dans des centres de psychiatrie», insiste-t-elle.

En outre, «c'est tout un ensemble de mesures de soins et d'accompagnement, pouvant inclure le traitement antidépresseur, qui va créer des conditions de sécurité et de confiance, pour essayer de prévenir au mieux les éventuels risques de passage à l'acte», renchérit le Pr Jean-Philippe Raynaud, chef du service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent au CHU de Toulouse.

Cette nouvelle étude ne serait pas dénuée de critiques. «C'est une erreur scientifique d'intégrer dans un même échantillon des jeunes de 7 à 18 ans,précise le Pr Maurice Corcos. Les enfants et les adolescents ont des comportements et des réponses très différentes aux traitements et chaque individu réagit lui-même de façon indépendante à la maladie ou à sa prise en charge au sein de chaque tranche d'âge. Chez la personne âgée, la dépression est un facteur de risque majeur de suicide mais chez l'adolescent c'est beaucoup plus complexe. Les facteurs individuels psychologiques et environnementaux sont prédominants. Des jeunes non dépressifs se suicident par exemple sans crier gare.»

En 2004, l'analyse des effets indésirables de 25 études cliniques portant sur huit antidépresseurs de la classe des inhibiteurs de recapture de la sérotonine utilisées dans différentes tranches d'âges avait interpellé l'Agence américaine du médicament. Elle révélait une augmentation du risque d'idées et de comportements suicidaires chez les mineurs ayant pris ces traitements, même si aucun passage à l'acte n'avait été à déplorer. Deux ans plus tard, l'agence étendait son alerte aux jeunes adultes jusqu'à 25 ans.

Un effet paradoxal

Branle-bas de combat outre-Atlantique. Des médicaments censés réduire le risque de suicide et qui semblent au contraire l'augmenter! L'Agence américaine du médicament a alors imposé à tous les fabricants un gros cadre noir appelé black box warning sur les notices, signifiant clairement ce risque aux utilisateurs. Selon l'Agence du médicament américaine, ces médicaments augmenteraient le risque d'idées suicidaires entre 8 et 18 ans, voir 25 ans, y compris en cas de bénéfice sur les symptômes dépressifs. Cet effet, qui peut sembler paradoxal, est montré du doigt depuis 2004.

En 2006, l'Agence française du médicament émet ses propres recommandations et déconseille l'usage des antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de sérotonine à l'exception de la fluoxétine dans le traitement de la dépression chez l'enfant et l'adolescent en raison d'un risque de comportement suicidaire (idées suicidaires, tentatives de suicide) et/ou hostile (agressivité, comportement d'opposition, colère). «Les antidépresseurs sont théoriquement susceptibles d'augmenter le risque d'idées et de gestes suicidaires en début de traitement en raison de la levée de l'inhibition liée à la maladie. Les patients sortent d'une phase de ralentissement psychique et physique et cela peut expliquer un passage à l'acte», explique le Pr Maurice Corcos, chef du département de psychiatrie de l'adolescent à l'Institut Montsouris, à Paris.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Délinquance : 313 bandes recensées en France en 2012

Selon un décompte de la police et de la gendarmerie, il y aurait 313 bandes en France au 1er janvier 2012. Elles se se sont affrontées à 331 reprises en 2011.

En matière de délinquance, les chiffres donnés sont nombreux. Le ministère de l'Intérieur les diffuse sans cesse. Mais en voilà un publié jeudi qui est à souligner. 313. C'est le nombre de bandes recensées en France, au 1er janvier 2012 et qui se sont affrontées à 331 reprises en 2011. Six décès ont été constatés (contre 7 en 2010) à l'issue de ces affrontements entre bandes et 252 blessés ont été recensés (contre 196 en 2010), selon ce décompte. Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant effectue vendredi un déplacement dans le Val-d'Oise sur ce thème, et il devrait y faire « des annonces » en matière de lutte contre « le phénomène de bandes », a-t-on indiqué jeudi soir Place Beauvau.




Une bande, précisent les analystes de l'Intérieur, « est un groupe d'au minimum trois personnes dont la structure peut varier, qui comprend au moins un noyau stable de membres qui se considèrent ou sont considérés par les membres occasionnels comme étant une bande ». La présence régulière de groupes plus ou moins organisés, capables de passer à l'action pour contrôler leur quartier, s'opposer aux services de police ou même s'opposer entre eux « est un fait communément reconnu et observé par les forces de sécurité », ajoute-t-on de même source.

L'Ile de France, région la plus exposée

Au total, « 313 bandes sont répertoriées sur le territoire métropolitain au 1er janvier 2012, contre 607 en 2010 », selon le décompte, qui confirme une information du Figaro. Parmi elles, « 246 ont été recensées en zone police (Sécurité Publique), 48 dans l'agglomération parisienne et 19 en zone gendarmerie ». 331 affrontements entre bandes ont été répertoriés au cours de l'année 2011, contre 401 l'année précédente. L'Ile-de-France demeure « la région la plus exposée avec 237 faits, soit 71,60% des faits enregistrés », part en baisse au regard de 2010, lorsqu'elle avait atteint 77,80%. Cette surreprésentation s'explique, selon la même source, par « la concentration des quartiers d'habitat social en Ile-de-France ».

Les départements de l'agglomération parisienne les plus touchés ont été la Seine-Saint-Denis (41 faits) et les Hauts-de-Seine (29 faits), tandis qu'en grande couronne, le Val d'Oise est le département le plus concerné avec 44 faits recensés. En province, 82 affrontements ont eu lieu, soit 24,77 % des faits recensés, dont la Seine-Maritime, avec 15 faits, le département le plus touché, suivi de l'Eure et du Haut-Rhin (5 faits chacun). Outre-mer, 12 affrontements entre bandes ont été recensés, 4 sur l'île de la Réunion, 3 en Guyane, devant Saint-Martin, la Nouvelle Calédonie, la Guadeloupe, la Martinique et Mayotte (un chacun).
France soir
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Fécondation in vitro : Amandine fête ses 30 ans !

Le Point.fr - Publié le 23/02/2012 à 16:45 - Modifié le 24/02/2012 à 07:00

C'est aujourd'hui qu'Amandine, premier bébé-éprouvette français, fête son anniversaire. Que de progrès en trois décennies !

Ces dernières décennies ont radicalement transformé la vie des couples désireux d'avoir des enfants et qui n'arrivaient pas à connaître les joies de la maternité. Car depuis ce 24 février 1982, et la naissance d'Amandine, le premier bébé-éprouvette français - quatre ans après la naissance de Louise Brown, premier bébé au monde né grâce à la fécondation in vitro - les techniques d'assistance médicale à la procréation (AMP) n'ont cessé d'évoluer.

Dans le Quotidien du médecin, l'équipe du Pr René Frydman, ancien chef du service de gynécologie-obstétrique de l'hôpital Antoine-Béclère, à Clamart (Hauts-de-Seine), et du biologiste Jacques Testart, se souvient de l'ambiance après l'accouchement. "La mère était censée être ma cousine. Donc quoi de plus normal que la chef sage-femme et le Pr Frydman passent la voir" en salle des naissances, raconte Violaine Kerbrat. "Pour la sortie incognito d'Amandine et sa maman, je portais le bébé et, avec sa mère en robe de chambre, nous avons rejoint l'ambulance par des couloirs du sous-sol." Aujourd'hui, Amandine dit avoir "les mêmes défauts, qualités, questionnements que chacun. La FIV a forcément influencé mes parents, ça leur a rendu service, mais moi, ça n'aura aucunement influencé ma vie", explique-t-elle.

Prouesse technique et médicale


Selon le dossier publié pour l'occasion par l'agence de la biomédecine, un couple sur sept consulte un médecin aujourd'hui parce qu'il rencontre des difficultés pour concevoir un enfant. Et environ un couple sur dix est traité pour des problèmes d'infertilité. D'autres chiffres sont plus parlants, même s'ils remontent à 2009 (ce sont les plus récents) : cette année-là, 21 759 enfants sont nés après une AMP, soit 2,6 % des naissances. 94 % des tentatives se sont faites en intraconjugal, c'est-à-dire avec les gamètes du couple. Il y a eu près de 74 500 tentatives de fécondation in vitro et l'AMP avec tiers-donneur a représenté 6 % des fécondations in vitro. 190 enfants sont nés grâce à un don d'ovocytes et 1 110 grâce à un don de spermatozoïdes.

Si l'AMP a longtemps été considérée comme une prouesse technique et médicale, elle est devenue aujourd'hui un ensemble de possibilités bien codifiées et efficaces permettant à de nombreux couples de devenir parents, que l'infertilité vienne des hommes ou des femmes. Mais le chemin est souvent long, difficile, et le succès n'est malheureusement jamais garanti. "Aujourd'hui, l'AMP n'est pas qu'une affaire d'éprouvette, mais une prise en charge adaptée par une équipe pluridisciplinaire compétente. Chaque couple a son propre parcours et les techniques qui lui sont proposées sont spécifiquement adaptées à sa situation", précise le dossier de l'agence de la biomédecine. Il faut rappeler que la France est l'un des rares pays où les tentatives d'AMP sont prises en charge par l'Assurance maladie, à hauteur de quatre tentatives pour chaque enfant désiré, jusqu'aux 42 ans révolus de la femme.

Autosuffisance nationale


Dans ses perspectives de développement, l'agence de la biomédecine a lancé des campagnes pour recruter plus de femmes et d'hommes acceptant de donner leurs gamètes, et donc à tendre vers l'autosuffisance nationale. Elle précise que la vitrification ovocytaire est une source d'espoir dans le cadre de la préservation de la fertilité, qui aura un effet bénéfique sur le don d'ovocytes, en évitant notamment la synchronisation de cycles actuellement très lourds. Elle rappelle ses conseils concernant les bonnes pratiques et notamment le nombre d'embryons à transférer (limité à deux, voire un seul dans certaines situations).

Quant à René Frydman, il va lancer un blog pour la création d'une fondation - en principe en septembre prochain - visant à informer et promouvoir la recherche sur la prévention et la lutte contre la stérilité. Malgré ses multiples succès et combats, il déplore le retard français en matière de médecine de la reproduction, dû aux faibles moyens et à une position "floue" sur le plan légal (concernant en particulier la recherche sur l'embryon et la rémunération du don d'ovocytes).
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

La perpétuation de l'espèce humaine en danger ?

Le Point.fr - Publié le 21/02/2012 à 12:42 - Modifié le 21/02/2012 à 13:25

Le "Bulletin épidémiologique hebdomadaire" relève ce matin que les hommes subissent une forte baisse de leur fertilité.

D'emblée, Alfred Spira, de l'Institut de recherche en santé publique (Paris), rappelle dans le BEH qu'au cours du dernier quart de siècle la dégradation de l'environnement et les risques qu'elle fait peser tant sur la santé humaine, animale et sur la biodiversité ont atteint un niveau inégalé dans l'histoire humaine. Et que les craintes concernant la capacité des individus à se reproduire sont plus vives que jamais. D'où la multiplication de travaux pour tenter de savoir si notre espèce va réussir longtemps à se perpétuer.

Premier constat : près d'un quart des couples ne parvient pas à avoir un enfant après un an de tentatives et plus de 10 % n'y arrivent toujours pas au bout de deux ans. Pour arriver à cette estimation, l'équipe de Rémy Slama (Inserm Grenoble) s'est appuyée sur l'Enquête nationale périnatale (ENP) de 2003, comprenant 14 187 femmes venant d'accoucher, et sur l'Observatoire épidémiologique de la fertilité en France (Obseff) réalisé en 2007-2008 auprès de 867 couples n'utilisant pas de contraception. Il en ressort que la fréquence de "l'infécondité involontaire après 12 mois sans contraception" était estimée à 18 % par l'ENP et à 24 % par l'Obseff. Au bout de 24 mois, ces proportions étaient respectivement de 8 et 11 %.

Le BEH s'intéresse également à la qualité du sperme et à son évolution. On peut y lire les résultats de trois études menées dans des Cecos (Centre d'étude et de conservation des oeufs et du sperme humains) français. La première a été réalisée au centre Paris-Bicêtre sur le don de 1 351 hommes entre 1973 et 1992. Une baisse significative de la concentration de spermatozoïdes, de l'ordre de 2,1 % par an, a été constatée. Le nombre total de spermatozoïdes dans l'éjaculat, meilleur reflet du rendement de la spermatogenèse, a diminué d'un tiers au cours de la période d'étude. Il existait aussi une baisse significative du pourcentage de spermatozoïdes mobiles et de spermatozoïdes morphologiquement normaux, notamment chez les hommes jeunes.

De fortes disparités régionales


La seconde étude, qui a eu lieu au Cecos de Toulouse, donne un résultat bien différent. Elle ne montre pas de diminution temporelle de la concentration de spermatozoïdes chez les 302 hommes féconds résidant dans le Sud-Ouest durant la période étudiée (1977-1992). Toutefois, la concentration moyenne de spermatozoïdes sur l'ensemble des périodes d'étude était notablement plus basse qu'à Paris, ce qui suggère, selon les chercheurs, "l'existence de différences régionales de la production spermatique". Enfin, le dernier travail a analysé les caractéristiques du sperme de 1 114 hommes du Cecos de Tours entre 1976 et 2009. Cette analyse sur une période de 34 ans a mis en évidence une nette diminution du nombre de spermatozoïdes. Le pourcentage de spermatozoïdes mobiles est passé de 64 à 44 %, celui de spermatozoïdes vivants de 88 à 80 %.

Plus globalement, une trentaine d'études rétrospectives dans des populations variées d'hommes ont été effectuées dans le monde depuis le milieu des années 1990. Seize montrent une diminution de la concentration des spermatozoïdes avec le temps, alors que douze ne montrent pas d'évolution significative et cinq concluent à une augmentation. Les différences dans le type de populations recrutées, la taille des échantillons, les périodes d'études, la prise en compte ou non dans l'analyse d'autres variables susceptibles de modifier le sperme de l'homme rendent difficile une interprétation synthétique, estiment les auteurs. Néanmoins, ces variations notables d'une région du monde à l'autre, dans des sous-populations grossièrement comparables, "ont fait émerger le postulat que, indépendamment de facteurs génétiques ou ethniques, ces variations pouvaient aussi être liées à des facteurs environnementaux". Reste à les identifier avec précision et à mesurer leurs influences respectives.

Par Anne Jeanblanc
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

"Le deuil n'est pas une maladie !"

Le Point.fr - Publié le 22/02/2012 à 18:13

Levée de boucliers des spécialistes devant le fait que la tristesse consécutive au décès d'un proche puisse être assimilée à une dépression.

Dans l'éditorial accompagnant son dernier numéro, la revue scientifique The Lancet soulève un lièvre de taille : le futur DSM-V (Diagnostic & Statistical Manual of Mental Disorders, la "bible" élaborée par l'American Psychiatric Association et utilisée dans de nombreux pays) considérerait que le chagrin après un deuil est une forme de dépression. Bref que le sentiment de tristesse, de perte, le manque de sommeil, les pleurs, l'incapacité à se concentrer, la fatigue et le manque d'appétit souvent observés en pareilles circonstances mériteraient bien un traitement médicamenteux...

Interrogée à ce sujet, la psychiatre parisienne Sylvie Angel est formelle : "Le deuil n'est pas une maladie.Cette spécialiste rappelle qu'il dure en moyenne trois mois, avec des fluctuations en fonction de l'âge du défunt ainsi que des circonstances de son décès, et que, enfin, il ne peut être considéré comme une pathologie qu'au-delà de six mois. "Auparavant, et dans un passé encore récent, le deuil était accompagné", remarque-t-elle. "Et le partage de la souffrance avec la famille, les amis, les voisins permettait de verbaliser sa souffrance et de mieux la supporter. Certains rituels religieux existent encore pour accompagner le deuil. Mais le pire, c'est la solitude.

Individualisme de nos sociétés


Faut-il donc prescrire des médicaments pour compenser les effets de l'individualisme caractéristique de nos sociétés ? "On peut proposer une aide médicamenteuse brève, ponctuelle, par exemple donner un anxiolytique pour aider quelqu'un à supporter la cérémonie des obsèques, répond le Dr Angel. En revanche, il n'est pas question de prescrire des antidépresseurs, sauf évidemment en cas de deuil pathologique.Et elle insiste sur l'intérêt des groupes de partage de deuil et des ritualisations religieuses pour aider ceux qui souffrent.

Les auteurs de l'édito du Lancet ne préconisent pas autre chose : "Médicaliser le chagrin, de façon à légitimer l'administration régulière d'un traitement antidépresseur par exemple, est non seulement dangereusement simpliste, mais aussi faux", écrivent-ils. Selon eux, il n'existe aucune preuve d'effets bénéfiques des traitements antidépresseurs chez les individus ayant récemment subi le décès d'un proche. De plus, "chez de nombreuses personnes, le chagrin peut constituer une réponse nécessaire au deuil qui ne devrait pas être supprimée ou éliminée".

Intérêts économiques


Et pourtant, en pratique, il n'est pas rare que le deuil soit médicalisé. "Ce ne sont pas les psychiatres qui donnent le plus d'antidépresseurs aux personnes victimes d'un aléa de la vie, mais les médecins généralistes, remarque Sylvie Angel. Ils n'ont pas le temps d'écouter longuement leurs patients, ils ne sont pas formés pour cela et ils estiment que les médicaments vont aider ceux qui vont mal." Or les psychiatres insistent sur la nécessité de proposer un accompagnement psychologique, en même temps que tout traitement antidépresseur.

La prochaine édition du DSM est prévue en mai 2013. Et, compte tenu des réactions des spécialistes, rien ne dit que le chagrin lié au deuil sera alors présenté comme une forme de dépression. Mais, pour Antoine Vial, membre du collectif Europe et Médicaments, cette tentative de modification montre, une fois de plus, "le poids de l'industrie pharmaceutique, qui cherche à créer des maladies pour recycler ses médicaments". Comme il l'avait déjà fait dans le documentaire Maladies à vendre, diffusé en novembre dernier sur Arte, il espère que les intérêts économiques ne primeront pas sur ceux des patients.
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par Nanouu »

De rien :D
C'est quand un Homme ne sourit plus qu'il est le plus gravement malade ...

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Re: Fiches culture générale 2012

Message par Mathy36 »

Salut les amis ! :)

Dites, ca vous fait combien de pages vos fiches de culture générale ?
Moi sur le Mega Guide j'ai 36 sujets. J'en suis à mon 29 ème sujet et j'ai déjà 20 pages Oo

C'est normal que j'en ai autant là ?
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par Memo »

Salut à tous!!

J'ai pas eu trop le temps de me connecter ces temps ci. Alors je vous mets mon travail sur le texte "la maladie un voyage au bout de soi". Je regarde vos réponses tout de suite après!! :clin:

1/Dégager les idées principales
=>L'annonce de la maladie
=>La réaction du malade: Il faut se battre
=>Décalage entre 2 réalité: celle vue par le médecin et celle vécu par le malade
=>Le patient toujours objet de soin
=>La rémission n'est pas un retour à la vie d'avant
=>La maturité que les patient en retire sur un plan psychologique
=>Besoin de faire quelque chose de concret de sa vie
=>Deuil de la maladie
2. « consentir à abandonner son coprs aux équipes soignantes. » Que vous évoque cette phrase extraite du texte ?
Abandonner son corps au personnel soignant revient à rendre le patient objet de soin et non acteur de sa maladie. Une série de loi a alors été voté pour remettre le patient au cœur du soin. Ainsi, les lois Kouchner et Leonetti visent à réaffirmer les droits des malades. En effet, les professionnel de santé sont tenus de délivrer à leurs patients les informations concernant leurs maladies de manière claire et spécifique dans les cas où les malades sont sourds ou tout simplement si il ne parle qu'un français approximatif. Ces informations doivent permettre au patient de donner au médecin son consentement éclairé. Mais malgré les informations issue du médecin et les recherches du patient, il sera dur pour lui de comprendre le jargon médical. C'est pourquoi, la relation de confiance qui s'installe entre le patient et le médecin est très importante. C'est au médecin de proposer les choix possibles au patient en lui donnant son avis sur ceux qui lui conviendraient le mieux mais c'est au patient de choisir quel traitement il prendra. Ainsi, le patient doit avoir confiance dans son médecin et les traitements qu'il lui proposera. Tandis que le médecin devra faire confiance aux informations que lui donnera le patient sur les conséquences du traitement pour pouvoir l'adapter en cas de complication.
Pour conclure, la relation médecin-patient est cruciale pour une bonne prise en charge du malade.
3. « guérir n'est pas revenir. »
La maladie entraine des conséquences physiques et psychologiques mais aussi socio-professionel.
En effet, il existe une série de conséquences physiques qu'elles soient temporaires, les séquelles dû à l’hospitalisation de longue durée entrainant la fonte des muscles et la difficulté à se tenir debout, ou qu'elles soient définitives, suite à des opérations tel que la masectomie. Et il existe aussi de nombreuses conséquences psychiques. Après l'annonce de la maladie comme après l'annonce de la rémission, l'individu fait face à une série d'étapes le conduisant du déni à l'acceptation parallèlement à plusieurs émotions allant de la peur à la joie. Une fois la rémission commencé, le malade auparavant si entouré par l'équipe médicale se retrouve seul. Il doit alors accepter les conséquences issue de l'opération et avancer.
Or la maladie a eu des conséquences socio professionel importante. En effet d'un point de vue professionnel, les traitements souvent trop lourd poussent les patients atteint à demander des mi temps thérapeutique ou des réaménagement de poste ou même à arrêter leur travail. Et une fois la maladie vaincue, ils doivent retrouver un travail, le même si possible ou un différent suite à des séquelles physique définitive ou à un changement d'orientation.
Ainsi, guérir n'est pas revenir en arrière car c'est impossible. Mais bel et bien d'aller de l'avant malgré les conséquences issues de la maladie.
« Il ne s’agit pas tant de guérir que de vivre, ni tant de « privilégier l’essentiel » que de renouer avec l’accessoire, petits conflits et jolies saveurs qui tissent la trame du quotidien. »
Les malades qui suivent de lourdes thérapies ont souvent du mal à se déplacer et à manger.En effet, les médicaments ayant de nombreux effets secondaires tendent à les fatiguer plus que nécessaire et à leur faire perdre l'appétit. Ainsi, il est difficile pour eux de sortir de l'hôpital que ce soit pour des raisons professionnel ou personnel. Cependant, une fois sortie de l’hôpital après une bonne rééducation ils pourront de nouveau devenir autonome et vivre leur vie tranquillement en reprenant leurs sorties.
Mais rien que le fait de retourner chez eux et de retrouver des lieux et des visages familiers leur apportera un grand réconfort. Quand l'auteur dit qu'"il ne s'agit pas tant de guérir que de vivre", le cas des patients de soins palliatif l'illustre parfaitement. Plusieurs hôpitaux mettent en place des projets de vie qui correspondent le plus souvent à organiser le retour d'une personne chez elle. Ce n'est pas la guérison qui leur est proposé mais vivre les derniers moments pleinement et non enfermé dans une chambre d’hôpital coupé de tout.
Ainsi, ce n'est pas guérir le plus important mais vivre les petites choses du quotidien.
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par Memo »

Stepit!!
La 3ème question tu as traité les deux citations ensemble?? Si tu pouvais juste me remettre les arguments pour la deuxième citation...Qui était vraiment pas facile!!
Ensuite pour les idées principales je trouve que tu t'en ai bien tiré il n'y a pas de Hors Sujet pour moi. :D

Kaiss 33!!
Quand tu dis que la question 3 ne parle que d'après la maladie je ne suis pas totalement d'accord. Je pense qu'il parler un peu du vécu de la maladie et du traitement pour pouvoir passer aux conséquences. Mais je suis d'accord qu'il ne faut pas s'attarder sur le sujet!! :clin:
Pour ta deuxième partie prévention tu voulais parler de la prévention de la récidive???
Et je voulais savoir si tu avais une correction ou un plan sur les questions parce que je sais que dans certaines prépas ils retraitent des sujets déjà tombé et qu'ils donnent des petites corrections... :oops:
En tout cas merci pour le texte!! :D

Nannou!!
Je n'avais pas pensée la deuxième question comme toi. "Revenir à la vie normale" mais comme Stepit "Revenir à la vie d'avant". Mais je pense que tu aurais pu en parler dans ta conclusion...
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