Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Fiches culture générale 2012
Glurps , je cumule un temps de travail qui rend difficile le suivit de l'actu , j'ai egalement des lacunes sur les quelques années precedentes ; c'est decidé chaque jour je me debrouillerais pour lire le journal !!
Re: Fiches culture générale 2012
En effet, il y a des sujets qu'il n'y a pas sur les livres! Je vous dirais sur quel sujet je suis tombé vous resterez bouche ouverte! avec la chance que j'ai et les sujets qui tombent ici c'est toujours compliqué! 

Re: Entraînement culture générale 2012
Secbien merci je ne savais pas qu'il fallait comprendre dans ce sens!
Ce que je sais:
* "présentez": date, source, auteur,...
* "analysez": là on fait intro, développement, conclusion. (je me trompe?)
* et pour "expliquez": faut-il faire un plan?
Ce que je sais:
* "présentez": date, source, auteur,...
* "analysez": là on fait intro, développement, conclusion. (je me trompe?)
* et pour "expliquez": faut-il faire un plan?
Re: Entraînement culture générale 2012
Pour expliquez oui tu peux faire un plan mais je ne pense pas que ce soit obligatoire contrairement aux argumentez, analyser ou commentez ou c'est fortement conseillé!
J'ai remarqué que pas mal de questions pas rapport a la culture G peuvent être traités majoritairement avec le texte seul et les informations contenus dedans non?
Je dis pas qu'il ne faut pas réviser au contraire c'est dur de reussir sans connaîre un peu les grands axes mais c'est bien vrai que pas mal de questions peuvent être répondus avec surtout le texte non?
J'ai remarqué que pas mal de questions pas rapport a la culture G peuvent être traités majoritairement avec le texte seul et les informations contenus dedans non?
Je dis pas qu'il ne faut pas réviser au contraire c'est dur de reussir sans connaîre un peu les grands axes mais c'est bien vrai que pas mal de questions peuvent être répondus avec surtout le texte non?
Bordeaux ADMIS!! en LP Mont de Marsan ADMIS!! en LP Toulouse ADMIS!! en LP Béziers ADMIS!! en LP Cahors ADMIS!! en LP
sera ESI à Béziers 2012-2015
!
sera ESI à Béziers 2012-2015

Re: Entraînement culture générale 2012
oui mais tu peux tomber sur une question ou il te demande par exemple de t'aider du texte mais aussi de tes connaissances.kotake a écrit :Pour expliquez oui tu peux faire un plan mais je ne pense pas que ce soit obligatoire contrairement aux argumentez, analyser ou commentez ou c'est fortement conseillé!
J'ai remarqué que pas mal de questions pas rapport a la culture G peuvent être traités majoritairement avec le texte seul et les informations contenus dedans non?
Je dis pas qu'il ne faut pas réviser au contraire c'est dur de reussir sans connaîre un peu les grands axes mais c'est bien vrai que pas mal de questions peuvent être répondus avec surtout le texte non?
ESI 2012-2015 CRF Toulouse
dernière ligne droite
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Re: Entraînement culture générale 2012
Pour la question sur le sport...
Dans le sport de haut niveau,on associe parfois le suivi médical au dopage,suite aux différents scandales dans les milieux du cyclisme,de l'athlétisme,etc.Toutefois,l'entourage médical du sportif a de nombreux avantages :
-la détection des aptitudes et des limites de l'athlète;
-l'amélioration des performances,par la kinésithérapie, la nutrition ;
-l'amélioration de la récupération
-la protection et la prévention contre les accidents ou les problèmes graves tels que les infarctus...
Chez les sportifs amateurs,le suivi médical est tout aussi important.Une visite médicale annuelle est obligatoire pour l'obtention d'une licence dans toute fédération sportive,quel que soit l'âge ou le niveau du pratiquant.
La pratique est bénéfique,mais elle doit être encadrée médicalement si l'on ne veut pas qu'elle devienne dangereuse.
Voila j'ai finis avec mes questions!plus qu'une semaine avant le premier concours pour moi
Dans le sport de haut niveau,on associe parfois le suivi médical au dopage,suite aux différents scandales dans les milieux du cyclisme,de l'athlétisme,etc.Toutefois,l'entourage médical du sportif a de nombreux avantages :
-la détection des aptitudes et des limites de l'athlète;
-l'amélioration des performances,par la kinésithérapie, la nutrition ;
-l'amélioration de la récupération
-la protection et la prévention contre les accidents ou les problèmes graves tels que les infarctus...
Chez les sportifs amateurs,le suivi médical est tout aussi important.Une visite médicale annuelle est obligatoire pour l'obtention d'une licence dans toute fédération sportive,quel que soit l'âge ou le niveau du pratiquant.
La pratique est bénéfique,mais elle doit être encadrée médicalement si l'on ne veut pas qu'elle devienne dangereuse.
Voila j'ai finis avec mes questions!plus qu'une semaine avant le premier concours pour moi

J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Re: Actualités 2012
Cannabis : Nocif pour la mémoire
Une étude publiée par l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) révèle que la consommation de cannabis nuit gravement à la mémoire.
Cannabis et mémoire ne font pas bon ménage. Dans une étude publiée ce vendredi dans la revue Cell, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) met en évidence le fait que la consommation de cannabis altère la mémoire dite « du travail ».
En effet, l'équipe de Giovanni Marsicano (unité Inserm 862 « Neurocentre Magendie » à l'Université Bordeaux Segalen), en collaboration avec l'équipe de Xia Zhang ( Université d'Ottawa, Canada), a révélé de quelle manière cette drogue agit sur les connexions s'établissant entre les neurones du cerveau.
Une première
Et si le caractère néfaste de la consommation de cannabis sur l'organisme n'est plus un mystère depuis plusieurs années, les chercheurs ont cette fois-ci découvert qu'elle altérait la mémoire du travail. « Pour découvrir les mécanismes d'action des cannabinoïdes, les chercheurs ont évalué la mémoire de travail spatiale chez l'animal en présence de THC ( le cannabinoïde le plus connu) », peut-on ainsi lire dans l'étude.
Les scientifiques ont ainsi composé deux groupes de souris et leur ont, à tous les deux, supprimé les récepteurs CB1, dits « récepteurs cannabinoïdes » – particulièrement abondant au niveau des terminaisons nerveuses du cerveau – sur les cellules astrogliales de l'hippocampe ou sur les neurones.
Les consommateurs moins bons en calcul ?
Les travaux ont ensuite mis en évidence que les « récepteurs CB1 localisé au niveau des cellules astrogliales sont responsables des effets délétères du THC » sur la mémoire servant notamment au calcul et à la lecture. Lorsqu'ils sont liés à leurs récepteurs, les cannabinoïdes diminuent en effet l'intensité des connexions entre les neurones et ce, au niveau de l'hippocampe.
Pour Giovanni Marsicano, ces résultats « montre de façon surprenante, in vitro et in vivo, l'importance de l'activation des récepteurs CB1 des cellules astrogliales, et non des neurones, dans la médiation des effets des cannabinoïdes sur la mémoire de travail ».
France soir
Une étude publiée par l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) révèle que la consommation de cannabis nuit gravement à la mémoire.
Cannabis et mémoire ne font pas bon ménage. Dans une étude publiée ce vendredi dans la revue Cell, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) met en évidence le fait que la consommation de cannabis altère la mémoire dite « du travail ».
En effet, l'équipe de Giovanni Marsicano (unité Inserm 862 « Neurocentre Magendie » à l'Université Bordeaux Segalen), en collaboration avec l'équipe de Xia Zhang ( Université d'Ottawa, Canada), a révélé de quelle manière cette drogue agit sur les connexions s'établissant entre les neurones du cerveau.
Une première
Et si le caractère néfaste de la consommation de cannabis sur l'organisme n'est plus un mystère depuis plusieurs années, les chercheurs ont cette fois-ci découvert qu'elle altérait la mémoire du travail. « Pour découvrir les mécanismes d'action des cannabinoïdes, les chercheurs ont évalué la mémoire de travail spatiale chez l'animal en présence de THC ( le cannabinoïde le plus connu) », peut-on ainsi lire dans l'étude.
Les scientifiques ont ainsi composé deux groupes de souris et leur ont, à tous les deux, supprimé les récepteurs CB1, dits « récepteurs cannabinoïdes » – particulièrement abondant au niveau des terminaisons nerveuses du cerveau – sur les cellules astrogliales de l'hippocampe ou sur les neurones.
Les consommateurs moins bons en calcul ?
Les travaux ont ensuite mis en évidence que les « récepteurs CB1 localisé au niveau des cellules astrogliales sont responsables des effets délétères du THC » sur la mémoire servant notamment au calcul et à la lecture. Lorsqu'ils sont liés à leurs récepteurs, les cannabinoïdes diminuent en effet l'intensité des connexions entre les neurones et ce, au niveau de l'hippocampe.
Pour Giovanni Marsicano, ces résultats « montre de façon surprenante, in vitro et in vivo, l'importance de l'activation des récepteurs CB1 des cellules astrogliales, et non des neurones, dans la médiation des effets des cannabinoïdes sur la mémoire de travail ».
France soir
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Rapport Bur : Les associations anti-tabac unanimement favorables
Les associations anti-tabac ont salué vendredi les mesures “incontournables” pour protéger la santé des Français émises par le rapport Bur, remis jeudi dernier à Xavier Bertrand.
L'association Alliance contre le tabac a salué vendredi les « mesures incontournables pour protéger la santé des Français » réunies dans le rapport Bur, dont l'objectif est de diviser par deux la consommation de tabac en France d'ici à 2025 et de réduire en conséquence les maladies qui en découlent, à commencer par le cancer.
« Ce rapport dessine un tableau sans concession de la situation actuelle catastrophique du contrôle du tabac en France », a déclaré dans un communiqué l'Alliance contre le tabac, qui rassemble plusieurs associations intervenant dans la lutte contre le tabagisme.
L'Alliance contre le tabac a d'ailleurs décidé d'interpeller dans les prochaines semaines les candidats à la présidence de la République sur leurs objectifs concernant le contrôle du tabac et sa mise en oeuvre.
“Une autre politique contre le tabac doit s'imposer”
« Le tabac coûte en vies humaines et plombe nos comptes publics : aucun responsable politique ne pourra désormais rester inactif », a aussi réagi le Comité national contre le tabagisme dans un autre communiqué.
Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, qui a pris connaissance du rapport Bur jeudi, s'est réjoui dans un communiqué des nouvelles pistes avancées par le rapport Bur : « Xavier Bertrand a salué l'approche inédite de ce rapport, qui, pour la première fois, met en perspective, de façon globale et complète, l'ensemble des éléments de la Convention Cadre de Lutte contre le Tabagisme (CCLAT), ratifiée par la France en 2004. »
De son côté, Jean-Marie Le Guen, député PS de Paris a dit approuver « très largement » les propositions du député UMP du Bas-Rhin Yves Bur : « Une autre politique contre le tabac doit s'imposer, plus ambitieuse et certainement plus radical », a-t-il a déclaré dans un communiqué, en condamnant « fermement l'inaction du gouvernement et, pire encore, sa complaisance envers l'industrie du tabac ».
France soir
Les associations anti-tabac ont salué vendredi les mesures “incontournables” pour protéger la santé des Français émises par le rapport Bur, remis jeudi dernier à Xavier Bertrand.
L'association Alliance contre le tabac a salué vendredi les « mesures incontournables pour protéger la santé des Français » réunies dans le rapport Bur, dont l'objectif est de diviser par deux la consommation de tabac en France d'ici à 2025 et de réduire en conséquence les maladies qui en découlent, à commencer par le cancer.
« Ce rapport dessine un tableau sans concession de la situation actuelle catastrophique du contrôle du tabac en France », a déclaré dans un communiqué l'Alliance contre le tabac, qui rassemble plusieurs associations intervenant dans la lutte contre le tabagisme.
L'Alliance contre le tabac a d'ailleurs décidé d'interpeller dans les prochaines semaines les candidats à la présidence de la République sur leurs objectifs concernant le contrôle du tabac et sa mise en oeuvre.
“Une autre politique contre le tabac doit s'imposer”
« Le tabac coûte en vies humaines et plombe nos comptes publics : aucun responsable politique ne pourra désormais rester inactif », a aussi réagi le Comité national contre le tabagisme dans un autre communiqué.
Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, qui a pris connaissance du rapport Bur jeudi, s'est réjoui dans un communiqué des nouvelles pistes avancées par le rapport Bur : « Xavier Bertrand a salué l'approche inédite de ce rapport, qui, pour la première fois, met en perspective, de façon globale et complète, l'ensemble des éléments de la Convention Cadre de Lutte contre le Tabagisme (CCLAT), ratifiée par la France en 2004. »
De son côté, Jean-Marie Le Guen, député PS de Paris a dit approuver « très largement » les propositions du député UMP du Bas-Rhin Yves Bur : « Une autre politique contre le tabac doit s'imposer, plus ambitieuse et certainement plus radical », a-t-il a déclaré dans un communiqué, en condamnant « fermement l'inaction du gouvernement et, pire encore, sa complaisance envers l'industrie du tabac ».
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Re: Actualités 2012
«Amygdales, végétations, faut-il opérer les enfants?»
Par Patrice Tran Ba Huy - le 22/02/2012
Le Pr Patrice Tran Ba Huy, membre de l'Académie nationale de médecine, vous répond.
Cette opération a longtemps été considérée comme l'acte chirurgical emblématique de l'oto-rhino-laryngologie et a, par ailleurs, largement contribué à sa réputation de discipline plutôt rudoyante: de fait, l'intervention conduite en série consistait, sur des enfants solidement immobilisés par une aide-soignante, discrètement endormis au masque de chlorure d'éthyle, à arracher les amygdales et à gratter les végétations. Les victimes ensanglantées et hurlantes s'accumulaient dans les salles dites «de repos», attendant la révision de leur gorge avant de pouvoir regagner le domicile familial.
La justification de ce type de sacrifice, un temps quasi rituel, reposait sur la notion que ces structures lymphoïdes gorgées de pus sous les assauts répétés des bactéries et virus ayant pénétré par la bouche ou le nez constituaient une source d'ensemencement permanent des voies respiratoires et un obstacle au libre passage de l'air. Dans l'esprit de l'époque, leur exérèse constituait le viatique obligé vers un avenir meilleur.
Une pratique de plus en plus rare
Plusieurs facteurs ont contribué à raréfier sa pratique: d'abord le risque d'accidents postopératoires essentiellement hémorragiques ainsi que celui, largement médiatisé quoique rarissime, de décès ; ensuite, l'absence désormais avérée d'efficacité de l'adénoïdectomie sur la survenue d'otites ou de rhino-bronchites ; enfin, les nouvelles réglementations concernant la pratique de la chirurgie pédiatrique jointes -détail trivial quoique non négligeable- à une cotation peu alléchante ayant eu pour effet de réorienter vers les services hospitaliers déjà surchargés une intervention qui faisait les beaux jours des tableaux opératoires des cliniques privées.
Par ailleurs, de nombreuses études cliniques et fondamentales ont permis de mieux cerner la fonction immunitaire des amygdales et végétations. Placées aux avant-postes de défense, elles étaient censées protéger l'organisme de l'enfant contre les invasions bactériennes ou virales. En réalité, ce rôle apparaît bien mineur. À titre d'illustration, si une feuille A4 représentait l'ensemble du système immunitaire, les amygdales n'y occuperaient qu'une surface d'1 cm2: c'est dire qu'une amygdalectomie et/ou une adénoïdectomie ne sauraient provoquer non plus que guérir un problème immunitaire. Que reste-t-il donc alors des indications de ces interventions chez l'enfant? L'ablation des végétations n'est aujourd'hui réalisée qu'avec parcimonie et le plus souvent en complément de la pose d'aérateurs transtympaniques pour otite séreuse traînante ou en cas d'hypertrophie documentée.
Rassurer les parents
L'amygdalectomie, pour sa part, reconnaît deux indications principales. D'abord l'hypertrophie obstructive des amygdales, lorsqu'elle provoque chez l'enfant une respiration bouche ouverte en permanence pouvant à terme retentir sur la croissance de la face ou surtout lorsqu'elle en vient à bloquer la respiration la nuit: l'enfant doit se réveiller pour prendre son souffle, manque d'oxygène, est fatigué le jour, grandit mais ne grossit plus. L'intervention transformera l'enfant. En cas d'hésitation, l'enregistrement vidéo du sommeil de l'enfant par les parents peut être d'une grande utilité pour la prise de décision.
La seconde indication est représentée par les angines récidivantes à la condition qu'il s'agisse non pas de pharyngites -inflammation diffuse de la gorge- mais bien d'angines ou plus précisément d'amygdalites dûment attestées par un médecin.
L'amygdalectomie garde donc des indications. Reste à rassurer les parents quant aux modalités techniques de son exécution. Elle est aujourd'hui pratiquée sous anesthésie générale avec intubation pour protéger les voies aériennes, exérèse soigneuse et contrôlée, passage en salle de réveil et traitement de la douleur. Ces principes de sécurité ne doivent pas faire oublier qu'il y a toujours un risque de saignement en particulier entre le 6e et le 15e jour, lors de la chute des «croûtes», éventuels saignements qui nécessitent une consultation en urgence.
Si le soir de l'intervention l'enfant est en bonne forme locale et générale, que les parents demeurent à proximité d'une structure d'hospitalisation, qu'ils ont le téléphone, cette amygdalectomie peut être réalisée en ambulatoire, ce qui est le cas pour plus de la moitié des amygdalectomies réalisées aujourd'hui. De cet épisode chirurgical, les enfants ne gardent en règle aucun souvenir pénible. Ainsi n'y a-t-il plus à craindre chez eux les «complexes caractériels ultérieurs» que décrivaient nos maîtres en ORL pédiatrique.
Le figaro
Par Patrice Tran Ba Huy - le 22/02/2012
Le Pr Patrice Tran Ba Huy, membre de l'Académie nationale de médecine, vous répond.
Cette opération a longtemps été considérée comme l'acte chirurgical emblématique de l'oto-rhino-laryngologie et a, par ailleurs, largement contribué à sa réputation de discipline plutôt rudoyante: de fait, l'intervention conduite en série consistait, sur des enfants solidement immobilisés par une aide-soignante, discrètement endormis au masque de chlorure d'éthyle, à arracher les amygdales et à gratter les végétations. Les victimes ensanglantées et hurlantes s'accumulaient dans les salles dites «de repos», attendant la révision de leur gorge avant de pouvoir regagner le domicile familial.
La justification de ce type de sacrifice, un temps quasi rituel, reposait sur la notion que ces structures lymphoïdes gorgées de pus sous les assauts répétés des bactéries et virus ayant pénétré par la bouche ou le nez constituaient une source d'ensemencement permanent des voies respiratoires et un obstacle au libre passage de l'air. Dans l'esprit de l'époque, leur exérèse constituait le viatique obligé vers un avenir meilleur.
Une pratique de plus en plus rare
Plusieurs facteurs ont contribué à raréfier sa pratique: d'abord le risque d'accidents postopératoires essentiellement hémorragiques ainsi que celui, largement médiatisé quoique rarissime, de décès ; ensuite, l'absence désormais avérée d'efficacité de l'adénoïdectomie sur la survenue d'otites ou de rhino-bronchites ; enfin, les nouvelles réglementations concernant la pratique de la chirurgie pédiatrique jointes -détail trivial quoique non négligeable- à une cotation peu alléchante ayant eu pour effet de réorienter vers les services hospitaliers déjà surchargés une intervention qui faisait les beaux jours des tableaux opératoires des cliniques privées.
Par ailleurs, de nombreuses études cliniques et fondamentales ont permis de mieux cerner la fonction immunitaire des amygdales et végétations. Placées aux avant-postes de défense, elles étaient censées protéger l'organisme de l'enfant contre les invasions bactériennes ou virales. En réalité, ce rôle apparaît bien mineur. À titre d'illustration, si une feuille A4 représentait l'ensemble du système immunitaire, les amygdales n'y occuperaient qu'une surface d'1 cm2: c'est dire qu'une amygdalectomie et/ou une adénoïdectomie ne sauraient provoquer non plus que guérir un problème immunitaire. Que reste-t-il donc alors des indications de ces interventions chez l'enfant? L'ablation des végétations n'est aujourd'hui réalisée qu'avec parcimonie et le plus souvent en complément de la pose d'aérateurs transtympaniques pour otite séreuse traînante ou en cas d'hypertrophie documentée.
Rassurer les parents
L'amygdalectomie, pour sa part, reconnaît deux indications principales. D'abord l'hypertrophie obstructive des amygdales, lorsqu'elle provoque chez l'enfant une respiration bouche ouverte en permanence pouvant à terme retentir sur la croissance de la face ou surtout lorsqu'elle en vient à bloquer la respiration la nuit: l'enfant doit se réveiller pour prendre son souffle, manque d'oxygène, est fatigué le jour, grandit mais ne grossit plus. L'intervention transformera l'enfant. En cas d'hésitation, l'enregistrement vidéo du sommeil de l'enfant par les parents peut être d'une grande utilité pour la prise de décision.
La seconde indication est représentée par les angines récidivantes à la condition qu'il s'agisse non pas de pharyngites -inflammation diffuse de la gorge- mais bien d'angines ou plus précisément d'amygdalites dûment attestées par un médecin.
L'amygdalectomie garde donc des indications. Reste à rassurer les parents quant aux modalités techniques de son exécution. Elle est aujourd'hui pratiquée sous anesthésie générale avec intubation pour protéger les voies aériennes, exérèse soigneuse et contrôlée, passage en salle de réveil et traitement de la douleur. Ces principes de sécurité ne doivent pas faire oublier qu'il y a toujours un risque de saignement en particulier entre le 6e et le 15e jour, lors de la chute des «croûtes», éventuels saignements qui nécessitent une consultation en urgence.
Si le soir de l'intervention l'enfant est en bonne forme locale et générale, que les parents demeurent à proximité d'une structure d'hospitalisation, qu'ils ont le téléphone, cette amygdalectomie peut être réalisée en ambulatoire, ce qui est le cas pour plus de la moitié des amygdalectomies réalisées aujourd'hui. De cet épisode chirurgical, les enfants ne gardent en règle aucun souvenir pénible. Ainsi n'y a-t-il plus à craindre chez eux les «complexes caractériels ultérieurs» que décrivaient nos maîtres en ORL pédiatrique.
Le figaro
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Re: Actualités 2012
La mortalité par cancer devrait diminuer en 2012
Par Martine Perez - le 29/02/2012
Selon des prévisions statistiques, elle devrait baisser de 10% pour les hommes et de 7% pour les femmes.
La surveillance du nombre de cas de cancer et de la mortalité qui s'y rattache est importante pour planifier les campagnes de prévention et de dépistage, mesurer leurs effets et détecter les évolutions épidémiologiques inédites liées éventuellement à un changement d'environnement. Cette semaine, la revue Annals of Oncologypublie les résultats d'une analyse faite par le Centre hospitalier universitaire vaudois de Lausanne qui indique que la mortalité due aux cancers devrait baisser cette année dans l'Union européenne, sauf pour le cancer du pancréas et du poumon.
Selon ce travail réalisé par des chercheurs suisses et italiens, 1,3 million de décès dus à une tumeur cancéreuse sont à prévoir pour l'année 2012 dans l'Union européenne, soit un recul de 10% pour les hommes et 7% pour les femmes par rapport à l'année 2007.
Taux de mortalité différent selon le sexe
Chez les hommes, le taux de décès devrait diminuer dans toutes les catégories de cancer et chez les femmes également, sauf pour celui du poumon, où les chercheurs s'attendent à une progression de 7% par rapport à 2007. Cette hausse traduit une exposition plus forte des femmes à la fumée des cigarettes au cours des trente dernières années. Par ailleurs le taux de mortalité des femmes jeunes souffrant d'un cancer du sein a baissé de 17%. Ce taux devrait continuer à s'infléchir dans tous les pays de l'UE, sauf en Pologne.
Pour ce qui est du cancer du pancréas, les taux de mortalité devraient rester inchangés, traduisant l'absence d'innovations thérapeutiques ces dernières années. Au total en 2012, 717.000 hommes et 566.000 femmes devraient décéder, en Europe, des suites d'un cancer. Le taux de mortalité, toutes tumeurs confondues, est différent selon le sexe: 139 pour 100.000 chez les hommes, contre 85 pour 100.000 chez les femmes.
De meilleurs traitements
Pour la France, les chercheurs s'attendent à 161.000 cas de décès dus au cancer en 2012, avec en tête celui du poumon. Selon le professeur Fabio Levi, coauteur de cette étude et chef de l'unité d'épidémiologie à l'Institut universitaire de Lausanne, «en France, 95.000 décès par cancer toucheront des hommes et 66.000 des femmes en 2012. En nombre de décès, les tumeurs ne sont devancées que par les maladies cardio-vasculaires mais sont la principale cause d'années de vie perdues, car elles surviennent à un âge plus jeune que les maladies cardio-vasculaires».
En France, pour l'année 2012, 32.000 décès dus au cancer du poumon seront à déplorer, dont plus de 85% liés au tabac, 19.000 seront liés au cancer du côlon, 12.000 dus au cancer du sein, 10.000 au cancer du pancréas, 9000 à celui de la prostate et 6000 dus à une leucémie. Le cancer du sein reste la principale cause de décès par tumeur chez la femme dans les pays de l'UE, à l'exception du Royaume-Uni et de la Pologne, où la plus fréquente est celle du poumon. Selon les chercheurs, la réduction de la mortalité par cancer du sein serait due surtout à l'amélioration des traitements, plutôt qu'au dépistage par mammographie.
Le figaro
Par Martine Perez - le 29/02/2012
Selon des prévisions statistiques, elle devrait baisser de 10% pour les hommes et de 7% pour les femmes.
La surveillance du nombre de cas de cancer et de la mortalité qui s'y rattache est importante pour planifier les campagnes de prévention et de dépistage, mesurer leurs effets et détecter les évolutions épidémiologiques inédites liées éventuellement à un changement d'environnement. Cette semaine, la revue Annals of Oncologypublie les résultats d'une analyse faite par le Centre hospitalier universitaire vaudois de Lausanne qui indique que la mortalité due aux cancers devrait baisser cette année dans l'Union européenne, sauf pour le cancer du pancréas et du poumon.
Selon ce travail réalisé par des chercheurs suisses et italiens, 1,3 million de décès dus à une tumeur cancéreuse sont à prévoir pour l'année 2012 dans l'Union européenne, soit un recul de 10% pour les hommes et 7% pour les femmes par rapport à l'année 2007.
Taux de mortalité différent selon le sexe
Chez les hommes, le taux de décès devrait diminuer dans toutes les catégories de cancer et chez les femmes également, sauf pour celui du poumon, où les chercheurs s'attendent à une progression de 7% par rapport à 2007. Cette hausse traduit une exposition plus forte des femmes à la fumée des cigarettes au cours des trente dernières années. Par ailleurs le taux de mortalité des femmes jeunes souffrant d'un cancer du sein a baissé de 17%. Ce taux devrait continuer à s'infléchir dans tous les pays de l'UE, sauf en Pologne.
Pour ce qui est du cancer du pancréas, les taux de mortalité devraient rester inchangés, traduisant l'absence d'innovations thérapeutiques ces dernières années. Au total en 2012, 717.000 hommes et 566.000 femmes devraient décéder, en Europe, des suites d'un cancer. Le taux de mortalité, toutes tumeurs confondues, est différent selon le sexe: 139 pour 100.000 chez les hommes, contre 85 pour 100.000 chez les femmes.
De meilleurs traitements
Pour la France, les chercheurs s'attendent à 161.000 cas de décès dus au cancer en 2012, avec en tête celui du poumon. Selon le professeur Fabio Levi, coauteur de cette étude et chef de l'unité d'épidémiologie à l'Institut universitaire de Lausanne, «en France, 95.000 décès par cancer toucheront des hommes et 66.000 des femmes en 2012. En nombre de décès, les tumeurs ne sont devancées que par les maladies cardio-vasculaires mais sont la principale cause d'années de vie perdues, car elles surviennent à un âge plus jeune que les maladies cardio-vasculaires».
En France, pour l'année 2012, 32.000 décès dus au cancer du poumon seront à déplorer, dont plus de 85% liés au tabac, 19.000 seront liés au cancer du côlon, 12.000 dus au cancer du sein, 10.000 au cancer du pancréas, 9000 à celui de la prostate et 6000 dus à une leucémie. Le cancer du sein reste la principale cause de décès par tumeur chez la femme dans les pays de l'UE, à l'exception du Royaume-Uni et de la Pologne, où la plus fréquente est celle du poumon. Selon les chercheurs, la réduction de la mortalité par cancer du sein serait due surtout à l'amélioration des traitements, plutôt qu'au dépistage par mammographie.
Le figaro
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Re: Actualités 2012
IVG : «on croit encore que les femmes doivent souffrir»
Par Caroline Piquet - le 27/02/2012
Si la pratique de l'avortement reste un sujet tabou en France, l'accompagnement médical l'est encore plus. Au détour d'un planning familial ou d'un service d'orthogénie, on parle des difficultés rencontrées, mais toujours discrètement.
90.000 avortements par an chez les moins de 25 ans. C'est ce que révèle un rapport sur la sexualité des adolescents remis par le gynécologue Israël Nisand à Jeannette Bougrab, secrétaire d'État à la Jeunesse et à la Vie associative en février dernier. «Des chiffres en augmentation de 5% chaque année depuis 20 ans», explique le professeur. Derrière ces chiffres alarmants, c'est aussi une pratique de l'IVG qui se heurte à des difficultés, tant sur le plan organisationnel qu'humain.
En France, la loi prévoit le choix entre deux méthodes d'interruption volontaire de grossesse (IVG). La méthode chirurgicale consiste à aspirer le contenu de l'utérus sous anesthésie locale ou générale, possible jusqu'à la douzième semaine de grossesse. La seconde méthode médicamenteuse, réalisée entre la cinquième et la septième semaine, consiste à la prise de deux médicaments: le premier interrompt la grossesse, le second permet l'évacuation de l'oeuf par contractions.
Au planning familial de Paris, Isabelle admet que «même si la loi prévoit que les femmes puissent choisir entre les deux méthodes d'IVG, on leur impose souvent la méthode médicamenteuse». À Strasbourg, le planning familial fait le même constat. «La méthode chirurgicale mobilise plus de professionnels de la santé, c'est pourquoi on les oriente plus facilement vers une méthode médicamenteuse, qui peut se dérouler à domicile».
«Si la majorité des filles a recours à la méthode médicamenteuse, c'est parce qu'elles ne souhaitent pas se faire opérer et elles ont bel et bien le choix», rétorque le Pr Israël Nisand, gynécologue obstétricien au CHU de Strasbourg. Au planning de Strasbourg, on préfère dire que «ça dépend de la manière dont les deux méthodes sont présentées...»
Les limites de la clause de conscience
Le code de la santé publique stipule qu'«un médecin n'est jamais tenu de pratiquer une interruption volontaire de grossesse» et qu'«aucune sage-femme, aucun infirmier ou infirmière, aucun auxiliaire médical, quel qu'il soit, n'est tenu de concourir à une interruption de grossesse». Le personnel médical bénéficie donc d'une clause de conscience qu'il n'est pas toujours facile de faire valoir.
Déjà, en 2007, la sénatrice Marie-Thérèse Hermange avait pointé du doigt «l'ambiguïté de la pratique». Pour échapper à une certaine forme de discrimination à l'embauche, «des candidats déclarent explicitement ne pas souhaiter exercer ce droit», quitte à être en désaccord avec leurs convictions, rapporte la sénatrice dans une question orale.
«Il arrive qu'il y ait des dysfonctionnements ponctuels, admet le Pr Israël Nisand, dans mon service, j'ai déjà eu un jeune interne qui menaçait discrètement les jeunes femmes, en leur disant qu'elles allaient mourir en enfer si elles avortaient. Nous faisons tout pour éviter ce genre de situation, notamment grâce à l'observatoire de l'IVG que nous avons mis en place».
Pas toujours en accord avec la pratique de l'avortement, «le personnel médical peut être froid à l'égard des patientes et les antidouleurs donnés ne sont pas toujours à la hauteur de la souffrance subie», révèle une infirmière qui a voulu garder l'anonymat. «En France, la sexualité reste un tabou, commente Isabelle du planning familial de Paris, et on croit encore que les femmes doivent souffrir quand elles avortent. Parce qu'elles ont oublié leur pilule, parce qu'elles n'ont pas utilisé de contraception, elles sont fautives. Et le plus étonnant, c'est que les femmes elles-mêmes ont intégré cette dimension là. Elles tolèrent des souffrances bien plus élevées qu'elles ne le devraient».
Un défaut de formation
«Les infirmières râlent car elles n'ont pas toujours suivi de formation pour faire face aux situations de l'avortement», raconte-t-on au planning familial de Strasbourg. Conscient de ce problème, le Pr Nisand nuance en rappelant que «l'accueil d'une femme en IVG reste un exercice de style, on est face à une femme qui culpabilise, il y a un réel accompagnement à faire et dans certains endroits, il peut parfois y avoir un manque de formation de la part du personnel médical. Dans mon service, ce sont les sages-femmes qui forment les internes».
De longs délais d'attente
Dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, c'est la question des délais d'attente qui pose problème. Camille Portelli, la directrice du Planning familial du Var, en sait quelque chose. «En ce qui concerne notre département, il est impossible pour les filles que nous recevons d'obtenir un premier rendez-vous à la maternité de Seyne-sur-Mer et à l'hôpital de Toulon, il faut attendre trois semaines minimum». Pour que les jeunes filles soient prises en charge le plus vite possible, «nous passons parfois une après-midi entière à passer des coups de fil pour qu'elles soient rapidement accueillies».
Plus gênant, ces semaines d'attentes réduisent le choix de l'IVG des patientes. «Quand elles ont dépassé la limite des cinq semaines de grossesse, elles sont obligées d'opter pour la méthode par aspiration», déplore la directrice du planning du Var. «Et quand elles arrivent à l'hôpital, elles ont souvent le droit à un accueil culpabilisant», ajoute une conseillère conjugale. Régulièrement en contact avec l'hôpital de Toulon, Camille Portelli ne manque pas d'anecdotes à ce sujet. «J'ai déjà entendu dire un médecin à une patiente prête à avorter, “à votre âge, il serait temps de faire un enfant”, ou alors ce sont les secrétaires qui font de la résistance en faisant trainer les rendez-vous».
En 2009, 222.100 IVG ont été pratiquées en France, selon un bulletin de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques.
Le figaro
Par Caroline Piquet - le 27/02/2012
Si la pratique de l'avortement reste un sujet tabou en France, l'accompagnement médical l'est encore plus. Au détour d'un planning familial ou d'un service d'orthogénie, on parle des difficultés rencontrées, mais toujours discrètement.
90.000 avortements par an chez les moins de 25 ans. C'est ce que révèle un rapport sur la sexualité des adolescents remis par le gynécologue Israël Nisand à Jeannette Bougrab, secrétaire d'État à la Jeunesse et à la Vie associative en février dernier. «Des chiffres en augmentation de 5% chaque année depuis 20 ans», explique le professeur. Derrière ces chiffres alarmants, c'est aussi une pratique de l'IVG qui se heurte à des difficultés, tant sur le plan organisationnel qu'humain.
En France, la loi prévoit le choix entre deux méthodes d'interruption volontaire de grossesse (IVG). La méthode chirurgicale consiste à aspirer le contenu de l'utérus sous anesthésie locale ou générale, possible jusqu'à la douzième semaine de grossesse. La seconde méthode médicamenteuse, réalisée entre la cinquième et la septième semaine, consiste à la prise de deux médicaments: le premier interrompt la grossesse, le second permet l'évacuation de l'oeuf par contractions.
Au planning familial de Paris, Isabelle admet que «même si la loi prévoit que les femmes puissent choisir entre les deux méthodes d'IVG, on leur impose souvent la méthode médicamenteuse». À Strasbourg, le planning familial fait le même constat. «La méthode chirurgicale mobilise plus de professionnels de la santé, c'est pourquoi on les oriente plus facilement vers une méthode médicamenteuse, qui peut se dérouler à domicile».
«Si la majorité des filles a recours à la méthode médicamenteuse, c'est parce qu'elles ne souhaitent pas se faire opérer et elles ont bel et bien le choix», rétorque le Pr Israël Nisand, gynécologue obstétricien au CHU de Strasbourg. Au planning de Strasbourg, on préfère dire que «ça dépend de la manière dont les deux méthodes sont présentées...»
Les limites de la clause de conscience
Le code de la santé publique stipule qu'«un médecin n'est jamais tenu de pratiquer une interruption volontaire de grossesse» et qu'«aucune sage-femme, aucun infirmier ou infirmière, aucun auxiliaire médical, quel qu'il soit, n'est tenu de concourir à une interruption de grossesse». Le personnel médical bénéficie donc d'une clause de conscience qu'il n'est pas toujours facile de faire valoir.
Déjà, en 2007, la sénatrice Marie-Thérèse Hermange avait pointé du doigt «l'ambiguïté de la pratique». Pour échapper à une certaine forme de discrimination à l'embauche, «des candidats déclarent explicitement ne pas souhaiter exercer ce droit», quitte à être en désaccord avec leurs convictions, rapporte la sénatrice dans une question orale.
«Il arrive qu'il y ait des dysfonctionnements ponctuels, admet le Pr Israël Nisand, dans mon service, j'ai déjà eu un jeune interne qui menaçait discrètement les jeunes femmes, en leur disant qu'elles allaient mourir en enfer si elles avortaient. Nous faisons tout pour éviter ce genre de situation, notamment grâce à l'observatoire de l'IVG que nous avons mis en place».
Pas toujours en accord avec la pratique de l'avortement, «le personnel médical peut être froid à l'égard des patientes et les antidouleurs donnés ne sont pas toujours à la hauteur de la souffrance subie», révèle une infirmière qui a voulu garder l'anonymat. «En France, la sexualité reste un tabou, commente Isabelle du planning familial de Paris, et on croit encore que les femmes doivent souffrir quand elles avortent. Parce qu'elles ont oublié leur pilule, parce qu'elles n'ont pas utilisé de contraception, elles sont fautives. Et le plus étonnant, c'est que les femmes elles-mêmes ont intégré cette dimension là. Elles tolèrent des souffrances bien plus élevées qu'elles ne le devraient».
Un défaut de formation
«Les infirmières râlent car elles n'ont pas toujours suivi de formation pour faire face aux situations de l'avortement», raconte-t-on au planning familial de Strasbourg. Conscient de ce problème, le Pr Nisand nuance en rappelant que «l'accueil d'une femme en IVG reste un exercice de style, on est face à une femme qui culpabilise, il y a un réel accompagnement à faire et dans certains endroits, il peut parfois y avoir un manque de formation de la part du personnel médical. Dans mon service, ce sont les sages-femmes qui forment les internes».
De longs délais d'attente
Dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, c'est la question des délais d'attente qui pose problème. Camille Portelli, la directrice du Planning familial du Var, en sait quelque chose. «En ce qui concerne notre département, il est impossible pour les filles que nous recevons d'obtenir un premier rendez-vous à la maternité de Seyne-sur-Mer et à l'hôpital de Toulon, il faut attendre trois semaines minimum». Pour que les jeunes filles soient prises en charge le plus vite possible, «nous passons parfois une après-midi entière à passer des coups de fil pour qu'elles soient rapidement accueillies».
Plus gênant, ces semaines d'attentes réduisent le choix de l'IVG des patientes. «Quand elles ont dépassé la limite des cinq semaines de grossesse, elles sont obligées d'opter pour la méthode par aspiration», déplore la directrice du planning du Var. «Et quand elles arrivent à l'hôpital, elles ont souvent le droit à un accueil culpabilisant», ajoute une conseillère conjugale. Régulièrement en contact avec l'hôpital de Toulon, Camille Portelli ne manque pas d'anecdotes à ce sujet. «J'ai déjà entendu dire un médecin à une patiente prête à avorter, “à votre âge, il serait temps de faire un enfant”, ou alors ce sont les secrétaires qui font de la résistance en faisant trainer les rendez-vous».
En 2009, 222.100 IVG ont été pratiquées en France, selon un bulletin de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques.
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Re: Actualités 2012
L'infarctus n'est pas toujours précédé de symptômes visibles
Par damien Mascret - le 01/03/2012
Pour 42 % des femmes et 30 % des hommes, l'infarctus se traduit par des troubles atypiques.
Les symptômes typiques de l'infarctus, une douleur en étau dans la poitrine qui doit immédiatement inciter à alerter les secours, sont loin d'être toujours aussi stéréotypés. Une analyse de plus d'un million de patients américains relève l'absence de douleur ou gêne thoracique dans un tiers des cas d'infarctus. «C'est une très belle étude mais les chiffres sont surprenants. On a l'impression que ça ne correspond pas à la réalité», s'étonne le Pr Hervé Douard, cardiologue au CHU de Bordeaux. L'étude en question montre qu'un patient sur trois hospitalisé pour un infarctus du myocarde n'a pas eu de symptôme thoracique (douleur ou gêne dans la poitrine). Elle résulte d'un registre d'envergure puisqu'il regroupe les données d'environ 1500 hôpitaux américains, soit plus d'un million d'infarctus survenus entre 1994 et 2006.
«Habituellement, on considère que 20% des infarctus sont silencieux (sans symptôme) et c'est déjà beaucoup», rappelle le Pr Douard. Dans l'étude publiée par le Journal of the American Medical Association du 22 février, l'absence de symptômes thoracique atteint 35%. D'autres symptômes sont cependant présents. «Il y a énormément de formes atypiques.», explique le Dr David Decroix, cardiologue à Avignon, «On peut avoir mal au ventre ou à l'estomac, d'autres fois ce sont des douleurs dans le dos, dans les épaules, dans le cou. Un essoufflement inhabituel, pour des efforts de la vie quotidienne, peut aussi être un signe d'infarctus. Et parfois, il n'y a aucun symptôme.», ce sont les examens qui permettent alors de poser le diagnostic.«En cas de doute, il faut faire un électrocardiogramme et éventuellement des dosages d'enzymes dans le sang», détaille le Dr Decroix. Les médecins ont tendance à sous-estimer le risque lorsqu'il s'agit d'une femme et a fortiori si elle est jeune. Pourtant l'étude américaine montre que c'est justement dans ce cas que les infarctus sans symptôme thoracique sont les plus fréquents: 42% des femmes pour 30% des hommes.
Plus tardif chez les femmes
En fait, ce travail dévoile également que cette différence entre les hommes et les femmes s'estompe à mesure qu'une femme vieillit, en particulier à partir de 65 ans. De plus, l'infarctus du myocarde survient souvent plus tard chez les femmes, sans doute en raison d'un profil hormonal différent: en moyenne à 74 ans contre 66 ans et demi pour les hommes. «L'infarctus avant 50 ans ce n'est pas très fréquent chez une femme et dans ce cas, le tabac est très largement impliqué», ajoute l'expert. Avec les trois autres facteurs de risque cardio-vasculaire que représentent l'hypertension artérielle, la dyslipidémie (cholestérol) et le diabète, le tabac ferait plus que sextupler le risque d'infarctus pour une femme.
Les chercheurs américains précisent toutefois que: «La douleur ou gêne thoracique est le signe d'infarctus du myocarde le plus fréquent à la fois chez les femmes (58%) et chez les hommes (69%).» Ils ajoutent que ce symptôme reste un signe d'alerte majeur. En France, les médecins urgentistes insistent régulièrement pour que l'on appelle «le 15» (Samu) en cas de douleur thoracique. C'est toujours vrai.
Le figaro
Par damien Mascret - le 01/03/2012
Pour 42 % des femmes et 30 % des hommes, l'infarctus se traduit par des troubles atypiques.
Les symptômes typiques de l'infarctus, une douleur en étau dans la poitrine qui doit immédiatement inciter à alerter les secours, sont loin d'être toujours aussi stéréotypés. Une analyse de plus d'un million de patients américains relève l'absence de douleur ou gêne thoracique dans un tiers des cas d'infarctus. «C'est une très belle étude mais les chiffres sont surprenants. On a l'impression que ça ne correspond pas à la réalité», s'étonne le Pr Hervé Douard, cardiologue au CHU de Bordeaux. L'étude en question montre qu'un patient sur trois hospitalisé pour un infarctus du myocarde n'a pas eu de symptôme thoracique (douleur ou gêne dans la poitrine). Elle résulte d'un registre d'envergure puisqu'il regroupe les données d'environ 1500 hôpitaux américains, soit plus d'un million d'infarctus survenus entre 1994 et 2006.
«Habituellement, on considère que 20% des infarctus sont silencieux (sans symptôme) et c'est déjà beaucoup», rappelle le Pr Douard. Dans l'étude publiée par le Journal of the American Medical Association du 22 février, l'absence de symptômes thoracique atteint 35%. D'autres symptômes sont cependant présents. «Il y a énormément de formes atypiques.», explique le Dr David Decroix, cardiologue à Avignon, «On peut avoir mal au ventre ou à l'estomac, d'autres fois ce sont des douleurs dans le dos, dans les épaules, dans le cou. Un essoufflement inhabituel, pour des efforts de la vie quotidienne, peut aussi être un signe d'infarctus. Et parfois, il n'y a aucun symptôme.», ce sont les examens qui permettent alors de poser le diagnostic.«En cas de doute, il faut faire un électrocardiogramme et éventuellement des dosages d'enzymes dans le sang», détaille le Dr Decroix. Les médecins ont tendance à sous-estimer le risque lorsqu'il s'agit d'une femme et a fortiori si elle est jeune. Pourtant l'étude américaine montre que c'est justement dans ce cas que les infarctus sans symptôme thoracique sont les plus fréquents: 42% des femmes pour 30% des hommes.
Plus tardif chez les femmes
En fait, ce travail dévoile également que cette différence entre les hommes et les femmes s'estompe à mesure qu'une femme vieillit, en particulier à partir de 65 ans. De plus, l'infarctus du myocarde survient souvent plus tard chez les femmes, sans doute en raison d'un profil hormonal différent: en moyenne à 74 ans contre 66 ans et demi pour les hommes. «L'infarctus avant 50 ans ce n'est pas très fréquent chez une femme et dans ce cas, le tabac est très largement impliqué», ajoute l'expert. Avec les trois autres facteurs de risque cardio-vasculaire que représentent l'hypertension artérielle, la dyslipidémie (cholestérol) et le diabète, le tabac ferait plus que sextupler le risque d'infarctus pour une femme.
Les chercheurs américains précisent toutefois que: «La douleur ou gêne thoracique est le signe d'infarctus du myocarde le plus fréquent à la fois chez les femmes (58%) et chez les hommes (69%).» Ils ajoutent que ce symptôme reste un signe d'alerte majeur. En France, les médecins urgentistes insistent régulièrement pour que l'on appelle «le 15» (Samu) en cas de douleur thoracique. C'est toujours vrai.
Le figaro
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Re: Actualités 2012
Attention, médicaments à ne pas prendre à la légère
Par Caroline Piquet - le 29/02/2012
Le ministère de la Santé lance une campagne nationale le 2 mars pour sensibiliser les Français au bon usage des médicaments et aux risques d'une mauvaise utilisation.
«Les médicaments, ne les prenez pas n'importe comment». C'est le message, simple et direct que souhaite faire passer le ministère de la Santé aux Français, qui restent les premiers en Europe en terme de consommation de médicaments, selon une étude de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees). L'objectif est double: sensibiliser la population au bon usage du médicament et lui rappeler qu'il «n'est pas un produit comme les autres».
Du 2 au 24 mars 2012, un spot publicitaire sera diffusé sur 22 chaînes, des témoignages de patients, de professionnels de la santé et d'experts circuleront sur les ondes nationales et régionales pour rappeler les risques liés à la banalisation de la prise de médicament.
Le médicament peut nuire à la santé
Le médicament est d'abord là pour soigner mais s'il est mal utilisé, il peut être dangereux pour la santé. En effet, il contient des substances actives qui ont des effets sur l'organisme afin de traiter une maladie mais des effets indésirables peuvent survenir. «Toute prise de médicament comporte des risques potentiels mais ça vaut toujours le coup d'en prendre quand on en a réellement besoin», explique Bernard Bégaud, médecin et pharmacologue, spécialiste des médicaments et de leurs effets. En revanche, «si l'on prend un médicament sans en avoir besoin, les risques deviennent inacceptables!»
La prise de médicament est donc loin d'être un geste anodin. Par exemple, le paracétamol, «c'est un très bon médicament que l'on prescrit très souvent. Mais si l'on augmente les doses, il va y avoir des inconvénients qui peuvent être graves», prévient le Dr François Liard. Même des médicaments très connus comme l'ibuprofène peuvent avoir des effets secondaires comme des maux d'estomac ou encore l'augmentation de la pression artérielle. Il est donc important de consulter un professionnel de la santé pour consommer un produit en toute connaissance de cause.
La prise simultanée de médicaments est aussi à prendre en compte. L'addition de plusieurs produits peut diminuer l'efficacité d'un traitement et s'avérer toxique pour le patient. Les aliments associés à certains médicaments peuvent aussi avoir des effets indésirables. Par exemple, les choux, brocolis ou épinards, riches en vitamine K peuvent potentiellement diminuer l'efficacité de certains médicaments anticoagulants.
Les risques de l'automédication
La campagne de sensibilisation pointe du doigt le danger de s'informer et de se soigner seul. En ligne de mire, les sites internet qui regorgent de forums et de conseils de santé, bien souvent alimentés par des internautes peu compétents en la matière. Certains sites proposent même l'achat de médicaments en ligne, souvent contrefaits, ce qui est totalement interdit en France.
Les 5 bonnes habitudes à prendre
• Suivre les conseils de son médecin et de son pharmacien.
• Lire l'ensemble de la notice et bien la conserver.
• Ne pas acheter de médicaments sur Internet, ni même l'utiliser comme unique source d'information.
• Prendre en compte les effets indésirables et les signaler à un professionnel de la santé en cas de doute.
• Vérifier les dates de péremption et lire les indications sur la boîte pour s'assurer d'un bon usage du médicament.
Selon une étude de la DREES publiée en 2010, les Français consomment 40% de médicaments de plus que l'Allemagne, l'Espagne ou l'Italie par an. En 2010, chaque Français a consommé en moyenne 48 boîtes de médicaments.
Le figaro
Par Caroline Piquet - le 29/02/2012
Le ministère de la Santé lance une campagne nationale le 2 mars pour sensibiliser les Français au bon usage des médicaments et aux risques d'une mauvaise utilisation.
«Les médicaments, ne les prenez pas n'importe comment». C'est le message, simple et direct que souhaite faire passer le ministère de la Santé aux Français, qui restent les premiers en Europe en terme de consommation de médicaments, selon une étude de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees). L'objectif est double: sensibiliser la population au bon usage du médicament et lui rappeler qu'il «n'est pas un produit comme les autres».
Du 2 au 24 mars 2012, un spot publicitaire sera diffusé sur 22 chaînes, des témoignages de patients, de professionnels de la santé et d'experts circuleront sur les ondes nationales et régionales pour rappeler les risques liés à la banalisation de la prise de médicament.
Le médicament peut nuire à la santé
Le médicament est d'abord là pour soigner mais s'il est mal utilisé, il peut être dangereux pour la santé. En effet, il contient des substances actives qui ont des effets sur l'organisme afin de traiter une maladie mais des effets indésirables peuvent survenir. «Toute prise de médicament comporte des risques potentiels mais ça vaut toujours le coup d'en prendre quand on en a réellement besoin», explique Bernard Bégaud, médecin et pharmacologue, spécialiste des médicaments et de leurs effets. En revanche, «si l'on prend un médicament sans en avoir besoin, les risques deviennent inacceptables!»
La prise de médicament est donc loin d'être un geste anodin. Par exemple, le paracétamol, «c'est un très bon médicament que l'on prescrit très souvent. Mais si l'on augmente les doses, il va y avoir des inconvénients qui peuvent être graves», prévient le Dr François Liard. Même des médicaments très connus comme l'ibuprofène peuvent avoir des effets secondaires comme des maux d'estomac ou encore l'augmentation de la pression artérielle. Il est donc important de consulter un professionnel de la santé pour consommer un produit en toute connaissance de cause.
La prise simultanée de médicaments est aussi à prendre en compte. L'addition de plusieurs produits peut diminuer l'efficacité d'un traitement et s'avérer toxique pour le patient. Les aliments associés à certains médicaments peuvent aussi avoir des effets indésirables. Par exemple, les choux, brocolis ou épinards, riches en vitamine K peuvent potentiellement diminuer l'efficacité de certains médicaments anticoagulants.
Les risques de l'automédication
La campagne de sensibilisation pointe du doigt le danger de s'informer et de se soigner seul. En ligne de mire, les sites internet qui regorgent de forums et de conseils de santé, bien souvent alimentés par des internautes peu compétents en la matière. Certains sites proposent même l'achat de médicaments en ligne, souvent contrefaits, ce qui est totalement interdit en France.
Les 5 bonnes habitudes à prendre
• Suivre les conseils de son médecin et de son pharmacien.
• Lire l'ensemble de la notice et bien la conserver.
• Ne pas acheter de médicaments sur Internet, ni même l'utiliser comme unique source d'information.
• Prendre en compte les effets indésirables et les signaler à un professionnel de la santé en cas de doute.
• Vérifier les dates de péremption et lire les indications sur la boîte pour s'assurer d'un bon usage du médicament.
Selon une étude de la DREES publiée en 2010, les Français consomment 40% de médicaments de plus que l'Allemagne, l'Espagne ou l'Italie par an. En 2010, chaque Français a consommé en moyenne 48 boîtes de médicaments.
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Re: Actualités 2012
Vers un meilleur contrôle des épidémies de dengue
Par Jean-Luc Nothias - le 01/03/2012
Un vaste projet international entend lancer une offensive contre cette «grippe tropicale» qui s'étend maintenant dans le monde entier.
La dengue (prononcez «dingue») est une maladie virale transmise par la salive des moustiques du genre Aedes lorsqu'ils piquent leur infortunée proie. Les symptômes de la maladie varient de quelques courbatures sans gravité à une fièvre hémorragique mortelle. L'OMS estime à 50 millions le nombre de cas annuels, dont 500.000 cas de dengue hémorragique qui, faute de traitement, sont mortels dans 20% des cas. Mais pour environ 90% des personnes infectées, la maladie ne se remarque absolument pas. Pourquoi ces personnes sont-elles contagieuses? C'est, entre autres, l'un des objectifs d'un nouveau programme international baptisé Denfree (Dengue research Framework for Resisting Epidemics), qui implique 14 institutions partenaires dans huit pays sur trois continents.
La dengue a longtemps été limitée à l'Asie du Sud-est (440.000 cas en Chine en 1980, 200.000 cas en Thaïlande en 1987). Aujourd'hui, elle ne cesse de s'étendre à l'Océan Indien, au Pacifique Sud (32.800 cas à Tahiti et Moorea, en Polynésie Française, en 2001), aux Antilles françaises (2003 et 2006-2008 et 2009-2010), et à l'Amérique Latine, où les cas annuels rapportés ont été multipliés par 60 entre 1989 et 1993 comparativement à la période précédente (1984-1988).
Depuis fin 2009, la maladie sévit sur un mode épidémique aux Antilles, où, en septembre 2010, avaient été rapportés plus de 40.000 cas évocateurs de la maladie et près de 5500 cas confirmés, selon l'Institut de veille sanitaire (InVS). En septembre 2010, la dengue a également fait son apparition en France, avec les premiers cas de dengue autochtones observés en métropole.
Mieux contrôler la maladie
D'où cet effort international pour mieux comprendre et donc contenir ces épidémies. «Le projet Denfree est très ambitieux. Il va nous permettre d'étudier la dengue sous différents aspects: de l'épidémiologie à l'immunologie, en passant par la climatologie et la géographie, explique le Pr Anavaj Sakuntabhai, coordonnateur du projet à l'Institut Pasteur à Paris. Cette association de compétences est très enrichissante et nous permettra de répondre de façon plus approfondie à de nombreuses questions fondamentales pour contrôler efficacement la maladie».
Les chercheurs espèrent pouvoir mettre au point des modèles prédictifs pour anticiper des épidémies, déterminer quelles méthodes de contrôle des moustiques sont efficaces, et de mettre au point un kit de diagnostic plus simple et plus sensible que celui existant. Avec en ligne de mire, l'un des graals de la médecine, un vaccin…
Le figaro
Par Jean-Luc Nothias - le 01/03/2012
Un vaste projet international entend lancer une offensive contre cette «grippe tropicale» qui s'étend maintenant dans le monde entier.
La dengue (prononcez «dingue») est une maladie virale transmise par la salive des moustiques du genre Aedes lorsqu'ils piquent leur infortunée proie. Les symptômes de la maladie varient de quelques courbatures sans gravité à une fièvre hémorragique mortelle. L'OMS estime à 50 millions le nombre de cas annuels, dont 500.000 cas de dengue hémorragique qui, faute de traitement, sont mortels dans 20% des cas. Mais pour environ 90% des personnes infectées, la maladie ne se remarque absolument pas. Pourquoi ces personnes sont-elles contagieuses? C'est, entre autres, l'un des objectifs d'un nouveau programme international baptisé Denfree (Dengue research Framework for Resisting Epidemics), qui implique 14 institutions partenaires dans huit pays sur trois continents.
La dengue a longtemps été limitée à l'Asie du Sud-est (440.000 cas en Chine en 1980, 200.000 cas en Thaïlande en 1987). Aujourd'hui, elle ne cesse de s'étendre à l'Océan Indien, au Pacifique Sud (32.800 cas à Tahiti et Moorea, en Polynésie Française, en 2001), aux Antilles françaises (2003 et 2006-2008 et 2009-2010), et à l'Amérique Latine, où les cas annuels rapportés ont été multipliés par 60 entre 1989 et 1993 comparativement à la période précédente (1984-1988).
Depuis fin 2009, la maladie sévit sur un mode épidémique aux Antilles, où, en septembre 2010, avaient été rapportés plus de 40.000 cas évocateurs de la maladie et près de 5500 cas confirmés, selon l'Institut de veille sanitaire (InVS). En septembre 2010, la dengue a également fait son apparition en France, avec les premiers cas de dengue autochtones observés en métropole.
Mieux contrôler la maladie
D'où cet effort international pour mieux comprendre et donc contenir ces épidémies. «Le projet Denfree est très ambitieux. Il va nous permettre d'étudier la dengue sous différents aspects: de l'épidémiologie à l'immunologie, en passant par la climatologie et la géographie, explique le Pr Anavaj Sakuntabhai, coordonnateur du projet à l'Institut Pasteur à Paris. Cette association de compétences est très enrichissante et nous permettra de répondre de façon plus approfondie à de nombreuses questions fondamentales pour contrôler efficacement la maladie».
Les chercheurs espèrent pouvoir mettre au point des modèles prédictifs pour anticiper des épidémies, déterminer quelles méthodes de contrôle des moustiques sont efficaces, et de mettre au point un kit de diagnostic plus simple et plus sensible que celui existant. Avec en ligne de mire, l'un des graals de la médecine, un vaccin…
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Re: Actualités 2012
Contamination radioactive dans un immeuble lyonnais
Par Cyrille Vanlerberghe - le 01/03/2012
L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) va mener une enquête pour comprendre comment le hall d'entrée d'un immeuble a pu être contaminé par des poussières radioactives lors d'une intervention de routine.
«Nous avons découvert une contamination radioactive dans l'entrée d'un immeuble à Lyon, à l'extérieur de la zone de chantier qui avait été isolée», explique au Figaro Didier Champion, directeur de la crise à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). «Les deux techniciens qui se trouvaient dans le hall n'étaient pas protégés, et ont été potentiellement exposés à la contamination».
Les deux hommes font partie d'une équipe de quatre spécialistes de l'IRSN qui participaient à une opération de récupération d'anciennes sources radioactives médicales au radium utilisées dans le passé par un cabinet de radiologie et laissées à l'abandon depuis des années dans une cave d'un immeuble de Lyon.
Les premiers examens réalisés mercredi soir avec les appareils de mesure de la centrale nucléaire de Bugey n'ont pas relevé de contamination interne, qui aurait pu être provoquée par inhalation ou ingestion de poussières radioactives. «Ces premiers résultats sont rassurants, mais nous allons tout de même procéder à des tests plus sensibles avec d'autres analyses pour nous assurer de l'absence de tout risque», précise Didier Champion.
Contamination au radium
La contamination est probablement due à des poussières de radium, un élément extrêmement radioactif qui a été très largement utilisé pour des usages médicaux (lutte contre le cancer) entre les années 1920 et 1950. «Le radium avait probablement servi avant-guerre» estime Didier Champion.
Même après un stockage aussi long, le radium reste très radioactif, car il a une demi-vie de désintégration très longue de 1602 ans. «Le radium est étérnel à l'échelle d'une vie humaine» résume Didier Champion.
Les deux techniciens qui travaillaient dans la cave au contact des sources portaient des masques et des combinaisons, alors que ceux qui étaient resté hors de la zone du chantier n'auraient pas dû être exposés et ne portaient pas de protection particulière. «Il n'est pas normal que de la poussière radioactive soit sortie de la cave, alors que des procédures qui nous semblent adéquates ont été mises en place pour éviter cela,» remarque Didier Champion. «Nous allons enquêter et effectuer d'autres mesures pour comprendre ce qui a pu se passer.»
L'IRSN procède régulièrement à des interventions pour récupérer et mettre en sûreté d'anciennes sources radioactives oubliées. En région parisienne, une opération appelée «diagnostic radium» effectue un travail de recherche historique pour retrouver toutes les adresses où du radium a été utilisé dans le passé.
Les occupants de l'immeuble contaminé ont été évacués et relogés par la mairie de Lyon dans l'attente d'opérations de décontamination. «Cet événement ne présente pas de risque sanitaire pour les riverains» assure le cabinet du préfet.
Le figaro
Par Cyrille Vanlerberghe - le 01/03/2012
L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) va mener une enquête pour comprendre comment le hall d'entrée d'un immeuble a pu être contaminé par des poussières radioactives lors d'une intervention de routine.
«Nous avons découvert une contamination radioactive dans l'entrée d'un immeuble à Lyon, à l'extérieur de la zone de chantier qui avait été isolée», explique au Figaro Didier Champion, directeur de la crise à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). «Les deux techniciens qui se trouvaient dans le hall n'étaient pas protégés, et ont été potentiellement exposés à la contamination».
Les deux hommes font partie d'une équipe de quatre spécialistes de l'IRSN qui participaient à une opération de récupération d'anciennes sources radioactives médicales au radium utilisées dans le passé par un cabinet de radiologie et laissées à l'abandon depuis des années dans une cave d'un immeuble de Lyon.
Les premiers examens réalisés mercredi soir avec les appareils de mesure de la centrale nucléaire de Bugey n'ont pas relevé de contamination interne, qui aurait pu être provoquée par inhalation ou ingestion de poussières radioactives. «Ces premiers résultats sont rassurants, mais nous allons tout de même procéder à des tests plus sensibles avec d'autres analyses pour nous assurer de l'absence de tout risque», précise Didier Champion.
Contamination au radium
La contamination est probablement due à des poussières de radium, un élément extrêmement radioactif qui a été très largement utilisé pour des usages médicaux (lutte contre le cancer) entre les années 1920 et 1950. «Le radium avait probablement servi avant-guerre» estime Didier Champion.
Même après un stockage aussi long, le radium reste très radioactif, car il a une demi-vie de désintégration très longue de 1602 ans. «Le radium est étérnel à l'échelle d'une vie humaine» résume Didier Champion.
Les deux techniciens qui travaillaient dans la cave au contact des sources portaient des masques et des combinaisons, alors que ceux qui étaient resté hors de la zone du chantier n'auraient pas dû être exposés et ne portaient pas de protection particulière. «Il n'est pas normal que de la poussière radioactive soit sortie de la cave, alors que des procédures qui nous semblent adéquates ont été mises en place pour éviter cela,» remarque Didier Champion. «Nous allons enquêter et effectuer d'autres mesures pour comprendre ce qui a pu se passer.»
L'IRSN procède régulièrement à des interventions pour récupérer et mettre en sûreté d'anciennes sources radioactives oubliées. En région parisienne, une opération appelée «diagnostic radium» effectue un travail de recherche historique pour retrouver toutes les adresses où du radium a été utilisé dans le passé.
Les occupants de l'immeuble contaminé ont été évacués et relogés par la mairie de Lyon dans l'attente d'opérations de décontamination. «Cet événement ne présente pas de risque sanitaire pour les riverains» assure le cabinet du préfet.
Le figaro
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