Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2012
Le vaccin antigrippe est moins efficace cette année
Les autorités sanitaires sont confrontées à un souci particulier cette année avec le vaccin contre la grippe. La « souche » virale qu’il contient correspond à peu près — mais à peu près seulement — au virus qui circule en ce moment. Le vaccin est donc moins efficace cette année que les années précédentes, même s’il n’est pas inutile.
Cette situation alarmante est évoquée noir sur blanc dans un mail envoyé le 23 février par l’agence régionale de santé d’Ile-de-France aux directeurs d’établissements d’hébergement de personnes âgées dépendantes (Ehpad), que nous nous sommes procuré.
On y parle des risques qu’entraîne cette « souche majoritaire AH3N2 touchant particulièrement les personnes âgées, avec un risque de mortalité accrue ». Autre inquiétude avouée, « la protection vaccinale vis-à-vis de cette souche n’est pas absolue ». Les mêmes informations ont été diffusées au niveau national par les différentes agences régionales de santé.
Pour expliquer ce phénomène, il faut comprendre que, comme tous les ans, les experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) mettent au point, six mois à l’avance, la composition du vaccin grippal en fonction de la circulation supposée du virus un semestre plus tard. Une forme de pari, qui d’habitude réussit, mais qui là se révèle moins performant.
L’explication est liée à une mutation partielle du virus. Dominique Rousset, virologue à l’Institut Pasteur, souligne que « lorsque l’on analyse la composition génomique des souches H3N2 qui circulent, on s’aperçoit qu’une partie d’entre elles a muté. Cela peut entraîner des échecs partiels de vaccination ». Il existe donc des virus grippaux « cousins » du H3N2, qui sont parfaitement résistants au vaccin grippal.
Toute la question est de savoir quelle est la proportion des mutants et des non-mutants. « Les H3N2 mutants sont minoritaires, mais on cherche à quantifier cela de façon précise », ajoute Dominique Rousset. Selon cette experte, cette difficulté ne remet pas en cause le bénéfice de la vaccination, en particulier pour les sujets à risque. Mais en prévision de la prochaine campagne vaccinale, dans six mois pour les pays de l’hémisphère Sud, l’OMS a déjà décidé de changer la composition du vaccin en incluant dans sa composition une nouvelle souche, plus proche de la H3N2 « mutante ».
Au cours des deux hivers précédents, c’était surtout le virus H1N1 qui avait circulé en Europe. Après la forte alerte en 2009-2010, avec le risque de pandémie grippale, il s’était avéré finalement assez peu grave, et avait circulé de façon atténuée au cours de l’hiver suivant.
Le Parisien
Les autorités sanitaires sont confrontées à un souci particulier cette année avec le vaccin contre la grippe. La « souche » virale qu’il contient correspond à peu près — mais à peu près seulement — au virus qui circule en ce moment. Le vaccin est donc moins efficace cette année que les années précédentes, même s’il n’est pas inutile.
Cette situation alarmante est évoquée noir sur blanc dans un mail envoyé le 23 février par l’agence régionale de santé d’Ile-de-France aux directeurs d’établissements d’hébergement de personnes âgées dépendantes (Ehpad), que nous nous sommes procuré.
On y parle des risques qu’entraîne cette « souche majoritaire AH3N2 touchant particulièrement les personnes âgées, avec un risque de mortalité accrue ». Autre inquiétude avouée, « la protection vaccinale vis-à-vis de cette souche n’est pas absolue ». Les mêmes informations ont été diffusées au niveau national par les différentes agences régionales de santé.
Pour expliquer ce phénomène, il faut comprendre que, comme tous les ans, les experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) mettent au point, six mois à l’avance, la composition du vaccin grippal en fonction de la circulation supposée du virus un semestre plus tard. Une forme de pari, qui d’habitude réussit, mais qui là se révèle moins performant.
L’explication est liée à une mutation partielle du virus. Dominique Rousset, virologue à l’Institut Pasteur, souligne que « lorsque l’on analyse la composition génomique des souches H3N2 qui circulent, on s’aperçoit qu’une partie d’entre elles a muté. Cela peut entraîner des échecs partiels de vaccination ». Il existe donc des virus grippaux « cousins » du H3N2, qui sont parfaitement résistants au vaccin grippal.
Toute la question est de savoir quelle est la proportion des mutants et des non-mutants. « Les H3N2 mutants sont minoritaires, mais on cherche à quantifier cela de façon précise », ajoute Dominique Rousset. Selon cette experte, cette difficulté ne remet pas en cause le bénéfice de la vaccination, en particulier pour les sujets à risque. Mais en prévision de la prochaine campagne vaccinale, dans six mois pour les pays de l’hémisphère Sud, l’OMS a déjà décidé de changer la composition du vaccin en incluant dans sa composition une nouvelle souche, plus proche de la H3N2 « mutante ».
Au cours des deux hivers précédents, c’était surtout le virus H1N1 qui avait circulé en Europe. Après la forte alerte en 2009-2010, avec le risque de pandémie grippale, il s’était avéré finalement assez peu grave, et avait circulé de façon atténuée au cours de l’hiver suivant.
Le Parisien
J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Re: Entraînement culture générale 2012
Bonsoir tous le monde !
Tout d'abord merci pour tous vos conseils, vos exercices car ça aide beaucoup.
Quand je lis vos reponses aux questions posées , je me rend compte que je ne suis pas sorti de l'auberge parce q'au niveau conaissances, j'ai un gros problème, j'oublie très vite les dates, les chiffres....
Donc à votre avis , quels sont les chiffres et dates super importants sur lesquels il ne faudrait en aucun cas faire d'impasse ??!
Et si vous avez des conseils , je prend tout ! Merci !
Tout d'abord merci pour tous vos conseils, vos exercices car ça aide beaucoup.
Quand je lis vos reponses aux questions posées , je me rend compte que je ne suis pas sorti de l'auberge parce q'au niveau conaissances, j'ai un gros problème, j'oublie très vite les dates, les chiffres....

Donc à votre avis , quels sont les chiffres et dates super importants sur lesquels il ne faudrait en aucun cas faire d'impasse ??!
Et si vous avez des conseils , je prend tout ! Merci !
Re: Actualités 2012
La moitié des escroqueries bancaires sont liées à Internet
INFOGRAPHIE - Une étude révèle l'ampleur de cette délinquance qui touche surtout les achats sur le Web.
L'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), présidé par le Pr Alain Bauer, lève le voile sur l'ampleur des escroqueries bancaires. Dans une étude à laquelle a eu accès Le Figaro, ses statisticiens révèlent que «500.000 ménages ont été victimes de ce type de délits au cours de l'année 2010». Le directeur de l'ONDRP, Christophe Soullez, précise que «dans la moitié des cas, le dernier débit frauduleux est la conséquence d'un achat effectué sur Internet».
Ces chiffres ne sont pas ceux de la police et de la gendarmerie, qui ont tendance à nettement sous-évaluer le phénomène, notamment en raison de consignes explicites du ministère de la Justice visant à ne plus enregistrer en plaintes un nombre important de faits d'escroquerie à la carte bancaire. Ils proviennent de la dernière enquête «Cadre de vie et sécurité» de l'Insee. Un sondage de grande envergue effectué auprès de 17.000 ménages.
Pour la première fois, une question spécifique sur la fraude bancaire a pu être posée par les sondeurs: «Est-il arrivé en 2009 ou en 2010 qu'un débit frauduleux soit effectué sur l'un de vos comptes?», étant bien précisé que devront être exclus les cas de litige ou les débits résultant d'un vol de carte de paiement. On apprend alors qu'en dehors des arnaques sur la Toile, 14% des escroqueries sont réalisées dans des commerces traditionnels et autant sous la forme d'un retrait à un distributeur de billets. Par ailleurs, 8% des débits frauduleux consistent en un virement illicite effectué depuis le compte bancaire de la victime. Enfin, 12% des escroqueries déclarées ont lieu lors d'une transaction par un autre procédé, comme un rechargement de téléphone portable.
Opérations à l'étranger
Les montants prélevés sont généralement faibles. La moyenne des débits déclarés est inférieure à 250 euros. Mais sur Internet, tout comme aux distributeurs de billets, 20% des débits déclarés sont supérieurs à 1.000 euros. Plus d'une victime sur trois sur la Toile ou à l'occasion d'un retrait ou d'un virement bancaire déclare que l'opération frauduleuse a été effectuée à l'étranger. Et lorsque l'arnaque a été effectuée au moyen d'une carte bancaire dans un magasin traditionnel, le commerce se trouve à l'étranger dans presque deux tiers des cas.
La supercherie est généralement découverte en épluchant les relevés d'opérations de la famille. Une victime sur trois croit savoir avec exactitude comment elle s'est fait escroquer. «Les modes opératoires décrits sont très hétérogènes», constate l'ONDRP. «12% des ménages victimes déclarent que l'auteur a obtenu les informations bancaires au cours d'un achat ou d'une réservation sur Internet», «7% d'entre eux affirment que les informations bancaires ont été dérobées lors d'un achat dans un commerce traditionnel et 6% alors qu'ils retiraient de l'argent à un distributeur automatique de billets».
Le plus inquiétant est que près de «60% des victimes ne savent pas du tout comment les délinquants ont procédé», complète Christophe Soullez. «Il y a visiblement, selon lui, beaucoup de pédagogie à faire sur les réflexes à acquérir pour éviter les pièges.»
Le figaro
INFOGRAPHIE - Une étude révèle l'ampleur de cette délinquance qui touche surtout les achats sur le Web.
L'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), présidé par le Pr Alain Bauer, lève le voile sur l'ampleur des escroqueries bancaires. Dans une étude à laquelle a eu accès Le Figaro, ses statisticiens révèlent que «500.000 ménages ont été victimes de ce type de délits au cours de l'année 2010». Le directeur de l'ONDRP, Christophe Soullez, précise que «dans la moitié des cas, le dernier débit frauduleux est la conséquence d'un achat effectué sur Internet».
Ces chiffres ne sont pas ceux de la police et de la gendarmerie, qui ont tendance à nettement sous-évaluer le phénomène, notamment en raison de consignes explicites du ministère de la Justice visant à ne plus enregistrer en plaintes un nombre important de faits d'escroquerie à la carte bancaire. Ils proviennent de la dernière enquête «Cadre de vie et sécurité» de l'Insee. Un sondage de grande envergue effectué auprès de 17.000 ménages.
Pour la première fois, une question spécifique sur la fraude bancaire a pu être posée par les sondeurs: «Est-il arrivé en 2009 ou en 2010 qu'un débit frauduleux soit effectué sur l'un de vos comptes?», étant bien précisé que devront être exclus les cas de litige ou les débits résultant d'un vol de carte de paiement. On apprend alors qu'en dehors des arnaques sur la Toile, 14% des escroqueries sont réalisées dans des commerces traditionnels et autant sous la forme d'un retrait à un distributeur de billets. Par ailleurs, 8% des débits frauduleux consistent en un virement illicite effectué depuis le compte bancaire de la victime. Enfin, 12% des escroqueries déclarées ont lieu lors d'une transaction par un autre procédé, comme un rechargement de téléphone portable.
Opérations à l'étranger
Les montants prélevés sont généralement faibles. La moyenne des débits déclarés est inférieure à 250 euros. Mais sur Internet, tout comme aux distributeurs de billets, 20% des débits déclarés sont supérieurs à 1.000 euros. Plus d'une victime sur trois sur la Toile ou à l'occasion d'un retrait ou d'un virement bancaire déclare que l'opération frauduleuse a été effectuée à l'étranger. Et lorsque l'arnaque a été effectuée au moyen d'une carte bancaire dans un magasin traditionnel, le commerce se trouve à l'étranger dans presque deux tiers des cas.

La supercherie est généralement découverte en épluchant les relevés d'opérations de la famille. Une victime sur trois croit savoir avec exactitude comment elle s'est fait escroquer. «Les modes opératoires décrits sont très hétérogènes», constate l'ONDRP. «12% des ménages victimes déclarent que l'auteur a obtenu les informations bancaires au cours d'un achat ou d'une réservation sur Internet», «7% d'entre eux affirment que les informations bancaires ont été dérobées lors d'un achat dans un commerce traditionnel et 6% alors qu'ils retiraient de l'argent à un distributeur automatique de billets».
Le plus inquiétant est que près de «60% des victimes ne savent pas du tout comment les délinquants ont procédé», complète Christophe Soullez. «Il y a visiblement, selon lui, beaucoup de pédagogie à faire sur les réflexes à acquérir pour éviter les pièges.»
Le figaro
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Internet vient en aide aux ados souffrant de fatigue chronique
Accusé de biens des maux, Internet pourrait avoir aussi des vertus thérapeutiques. C’est ce que révèle une expérience menée aux Pays-Bas et dont les conclusions viennent d’être publiées dans la revue britannique The Lancet. Des chercheurs néerlandais ont en effet mis au point un programme, nommé « FitNET » (Fatigue In Teenagers on the Internet), qui permettrait de soigner les adolescents souffrant de fatigue chronique.
La plupart des études épidémiologiques et sociologiques le montrent, les ados sont pour la plupart "accros" à Internet (jeux en ligne, réseaux sociaux, etc.). Sanne Nijhof et ses collègues du centre médical de l’Université d’Utrecht ont donc décidé de mettre à profit cette addiction pour soigner les adolescents atteints du syndrome de fatigue chronique. Ce trouble toucherait un jeune sur 100 et se caractériserait par une léthargie, une baisse de concentration et des douleurs aux niveaux des muscles et des articulations. Ce trouble serait particulièrement handicapant, empêchant parfois l’adolescent d’avoir une scolarité normale. Actuellement, seule la thérapie comportementale a un effet bénéfique.
Baptisé Fitnet pour "Fatigue in teenagers on the Internet", le programme mis au point par les chercheurs néerlandais, adapte la thérapie cognitive et comportementale à la souplesse d’Internet. L’ado est suivi en ligne, grâce notamment à un échange de mails entre lui et un psychothérapeute, ainsi qu'à des consultations virtuelles. Composé de 21 modules, le programme a été testé sur 135 jeunes Hollandais, âgés de 12 à 18 ans, souffrant de fatigue chronique depuis au moins 2 ans.
Les résultats publiés hier dans The Lancet, montrent que 63 % des ados étaient presque totalement guéris après six mois de « cure » Fitnet. D’après les chercheurs néerlandais, le programme internet serait huit fois plus efficace que le traitement standard. De nouveaux essais cliniques devront être menés afin d’affiner la technique et permettre de développer cette nouvelle thérapie via Internet…
Information hospitalière
Accusé de biens des maux, Internet pourrait avoir aussi des vertus thérapeutiques. C’est ce que révèle une expérience menée aux Pays-Bas et dont les conclusions viennent d’être publiées dans la revue britannique The Lancet. Des chercheurs néerlandais ont en effet mis au point un programme, nommé « FitNET » (Fatigue In Teenagers on the Internet), qui permettrait de soigner les adolescents souffrant de fatigue chronique.
La plupart des études épidémiologiques et sociologiques le montrent, les ados sont pour la plupart "accros" à Internet (jeux en ligne, réseaux sociaux, etc.). Sanne Nijhof et ses collègues du centre médical de l’Université d’Utrecht ont donc décidé de mettre à profit cette addiction pour soigner les adolescents atteints du syndrome de fatigue chronique. Ce trouble toucherait un jeune sur 100 et se caractériserait par une léthargie, une baisse de concentration et des douleurs aux niveaux des muscles et des articulations. Ce trouble serait particulièrement handicapant, empêchant parfois l’adolescent d’avoir une scolarité normale. Actuellement, seule la thérapie comportementale a un effet bénéfique.
Baptisé Fitnet pour "Fatigue in teenagers on the Internet", le programme mis au point par les chercheurs néerlandais, adapte la thérapie cognitive et comportementale à la souplesse d’Internet. L’ado est suivi en ligne, grâce notamment à un échange de mails entre lui et un psychothérapeute, ainsi qu'à des consultations virtuelles. Composé de 21 modules, le programme a été testé sur 135 jeunes Hollandais, âgés de 12 à 18 ans, souffrant de fatigue chronique depuis au moins 2 ans.
Les résultats publiés hier dans The Lancet, montrent que 63 % des ados étaient presque totalement guéris après six mois de « cure » Fitnet. D’après les chercheurs néerlandais, le programme internet serait huit fois plus efficace que le traitement standard. De nouveaux essais cliniques devront être menés afin d’affiner la technique et permettre de développer cette nouvelle thérapie via Internet…
Information hospitalière
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
En bref : le virus de Schmallenberg sûrement inoffensif pour l’Homme
Les autorités sanitaires allemandes et britanniques ont confirmé que le virus de Schmallenberg, qui ravage les élevages ovins, bovins et caprins en Europe, ne devrait pas selon toute vraisemblance représenter de danger pour l’Homme. Que ce soit en risques d’infection ou de consommation.
Si les animaux d’élevage en pâtissent, les Hommes devraient être épargnés. Étant données les connaissances actuelles, l’Institut Friedrich Loeffler, le principal organisme de recherche en santé animale d’Allemagne, rappelle dans un communiqué de presse que la probabilité que le virus de Schmallenberg se transmette à l’Homme est très faible. Effectivement, il est très proche génétiquement d’autres orthobunyavirus, comme les virus Akabane, Aino et Shamonda qui n’infectent pas l’espèce humaine. D’ailleurs, aucun malade n’a à ce jour été déclaré.
De son côté, la Food Standards Agency, l’organisme chargé de la santé alimentaire en Grande-Bretagne, vient de déclarer dans un communiqué de presse qu’à la lumière des connaissances actuelles, rien ne présuppose également que le virus de Schmallenberg puisse présenter des risques pour les consommateurs de viande contaminée. Un communiqué qui tend à rassurer la population dans un pays qui a connu ces dernières décennies le scandale de la vache folle.
Le virus de Schmallenberg, découvert en fin d’année passée dans une ville allemande qui lui vaut son nom, contamine les mammifères d’élevage en Europe. Lors d’une infection, les animaux adultes ne présentent que des symptômes mineurs, mais le virus provoque en revanche de nombreuses malformations fœtales à l’origine de néomortalité. L’Allemagne, le pays le plus touché, comptait 772 exploitations concernées au 28 février, tandis que la France annonçait 277 élevages contaminés le 23 février. Le virus serait transmis par des pucerons du genre culicoïdes ou des moustiques.
Futura science
Les autorités sanitaires allemandes et britanniques ont confirmé que le virus de Schmallenberg, qui ravage les élevages ovins, bovins et caprins en Europe, ne devrait pas selon toute vraisemblance représenter de danger pour l’Homme. Que ce soit en risques d’infection ou de consommation.
Si les animaux d’élevage en pâtissent, les Hommes devraient être épargnés. Étant données les connaissances actuelles, l’Institut Friedrich Loeffler, le principal organisme de recherche en santé animale d’Allemagne, rappelle dans un communiqué de presse que la probabilité que le virus de Schmallenberg se transmette à l’Homme est très faible. Effectivement, il est très proche génétiquement d’autres orthobunyavirus, comme les virus Akabane, Aino et Shamonda qui n’infectent pas l’espèce humaine. D’ailleurs, aucun malade n’a à ce jour été déclaré.
De son côté, la Food Standards Agency, l’organisme chargé de la santé alimentaire en Grande-Bretagne, vient de déclarer dans un communiqué de presse qu’à la lumière des connaissances actuelles, rien ne présuppose également que le virus de Schmallenberg puisse présenter des risques pour les consommateurs de viande contaminée. Un communiqué qui tend à rassurer la population dans un pays qui a connu ces dernières décennies le scandale de la vache folle.
Le virus de Schmallenberg, découvert en fin d’année passée dans une ville allemande qui lui vaut son nom, contamine les mammifères d’élevage en Europe. Lors d’une infection, les animaux adultes ne présentent que des symptômes mineurs, mais le virus provoque en revanche de nombreuses malformations fœtales à l’origine de néomortalité. L’Allemagne, le pays le plus touché, comptait 772 exploitations concernées au 28 février, tandis que la France annonçait 277 élevages contaminés le 23 février. Le virus serait transmis par des pucerons du genre culicoïdes ou des moustiques.
Futura science
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Un Français sur deux favorable à l'adoption pour les couples homosexuels
Un Français sur deux (51%) est aujourd'hui favorable à l'adoption pour les couples homosexuels, indique un sondage Ifop pour Femme actuelle et Enfant magazine publié lundi. En 2005, 46% des Français y étaient déjà favorables. Sans surprise, l'adoption homoparentale est rejetée par la majorité des personnes les plus âgées, des catholiques, et des personnes situées à droite de l'échiquier politique.
La majorité des personnes âgées de 50 ans et plus (59%) mais aussi des catholiques, qu'ils soient pratiquants réguliers (78%) pratiquants occasionnels (65%) ou non pratiquants (52%), rejettent l'adoption homoparentale. Si l'on prend en compte la couleur politique des personnes interrogées, 36% des sympathisants de gauche y sont opposés, contre 59% des sympathisants du Modem, 65% des sympathisants de la droite parlementaire et 70% des sympathisants FN, souligne le sondage. Rappelons que le candidat socialiste Français Hollande s'est dit favorable au mariage et à l'adoption par les couples homosexuels, alors que le président Nicolas Sarkozy s'y est déclaré opposé.
D'autres sujets font l'unanimité
L'égalité des droits entre couples homosexuels et hétérosexuels fait en revanche l'objet d'un large assentiment en matière de fiscalité (78%) et de droits de succession (79%), souligne aussi le sondage.
Plus de huit Français sur dix (83%) sont aussi favorables à un véritable statut du beau-parent dans les familles recomposées (droit de visites, obligation de subvenir aux besoins des enfants...), soit une proportion en nette hausse par rapport à celle mesurée il y a quatre ans (67%).
Par ailleurs, dans le contexte de crise économique actuelle, la proportion de Français favorables à la suppression des prestations familiales pour les foyers aux plus hauts revenus atteint un niveau record (77%), souligne le sondage. A titre de comparaison, le nombre de personnes souhaitant un plafonnement des allocations familiales était de 72% il y a dix ans (2002) et de 70% il y a vingt ans (1992), est-il rappelé.
LeParisien.fr
Un Français sur deux (51%) est aujourd'hui favorable à l'adoption pour les couples homosexuels, indique un sondage Ifop pour Femme actuelle et Enfant magazine publié lundi. En 2005, 46% des Français y étaient déjà favorables. Sans surprise, l'adoption homoparentale est rejetée par la majorité des personnes les plus âgées, des catholiques, et des personnes situées à droite de l'échiquier politique.
La majorité des personnes âgées de 50 ans et plus (59%) mais aussi des catholiques, qu'ils soient pratiquants réguliers (78%) pratiquants occasionnels (65%) ou non pratiquants (52%), rejettent l'adoption homoparentale. Si l'on prend en compte la couleur politique des personnes interrogées, 36% des sympathisants de gauche y sont opposés, contre 59% des sympathisants du Modem, 65% des sympathisants de la droite parlementaire et 70% des sympathisants FN, souligne le sondage. Rappelons que le candidat socialiste Français Hollande s'est dit favorable au mariage et à l'adoption par les couples homosexuels, alors que le président Nicolas Sarkozy s'y est déclaré opposé.
D'autres sujets font l'unanimité
L'égalité des droits entre couples homosexuels et hétérosexuels fait en revanche l'objet d'un large assentiment en matière de fiscalité (78%) et de droits de succession (79%), souligne aussi le sondage.
Plus de huit Français sur dix (83%) sont aussi favorables à un véritable statut du beau-parent dans les familles recomposées (droit de visites, obligation de subvenir aux besoins des enfants...), soit une proportion en nette hausse par rapport à celle mesurée il y a quatre ans (67%).
Par ailleurs, dans le contexte de crise économique actuelle, la proportion de Français favorables à la suppression des prestations familiales pour les foyers aux plus hauts revenus atteint un niveau record (77%), souligne le sondage. A titre de comparaison, le nombre de personnes souhaitant un plafonnement des allocations familiales était de 72% il y a dix ans (2002) et de 70% il y a vingt ans (1992), est-il rappelé.
LeParisien.fr
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
PROTECTION SOCIALE : 24/02/2012
Pour Médecins du Monde, le système de santé solidaire français est malade
Le système de santé solidaire français "est malade", a dit le 21 février 2012 Médecins du Monde, en invitant les candidats à l'élection présidentielle à appliquer un "traitement d'urgence" pour répondre à l'"urgence sanitaire".
"Le système de santé français longtemps présenté comme 'le meilleur au monde' est malade et ce sont les personnes précaires qui en souffrent le plus", affirme dans un communiqué MdM, qui "prescrit un traitement aux candidats (...) pour mettre fin aux politiques qui rendent malades".
"Un produit de luxe" pour les plus démunis
Parmi les personnes reçues par MdM, "un patient sur quatre vient se soigner trop tardivement, deux tiers des enfants de moins de 7 ans ne sont pas à jour dans leurs vaccinations, 68% des femmes enceintes n'ont pas accès aux soins prénataux et 85% des patients n'ont aucune couverture maladie", a déclaré à l'AFP le président de l'association, le Dr Olivier Bernard. "La crise économique n'explique pas tout", estime-t-il.
"La santé est devenue un produit de luxe" pour les plus démunis, qui retardent leurs soins ou y renoncent, déclare MdM. Le droit aux soins des étrangers pâtit de la récente instauration d'un droit d'entrée de 30 euros pour l'accès à l'Aide médicale d'Etat (AME). "Pourtant, sacrifier la santé publique est un non sens économique", car "se soigner plus tard pour des soins plus lourds revient plus cher à la collectivité", souligne l'association.
Primauté de la politique sécuritaire
"Les personnes vulnérables subissent une politique de harcèlement systématique qui les éloigne du soin", affirme MdM, en évoquant la politique concernant les prostituées, les Roms, les SDF, les sans-papiers ou les usagers de drogue. Pour l'ONG, "les enjeux de santé publique passent en second derrière les impératifs sécuritaires". La crise de l'hébergement d'urgence a également de graves conséquences sanitaires, ajoute MdM.
Parmi les "traitements" proposés par l'ONG: instaurer une couverture maladie unique pour les plus précaires, supprimer les 30 euros d'accès à l'AME, abroger le délit de racolage passif, abriter les SDF toute l'année, arrêter les expulsions sans solution de relogement et créer des dispositifs innovants pour les usagers de drogue.
Avec l'AFP
Pour Médecins du Monde, le système de santé solidaire français est malade
Le système de santé solidaire français "est malade", a dit le 21 février 2012 Médecins du Monde, en invitant les candidats à l'élection présidentielle à appliquer un "traitement d'urgence" pour répondre à l'"urgence sanitaire".
"Le système de santé français longtemps présenté comme 'le meilleur au monde' est malade et ce sont les personnes précaires qui en souffrent le plus", affirme dans un communiqué MdM, qui "prescrit un traitement aux candidats (...) pour mettre fin aux politiques qui rendent malades".
"Un produit de luxe" pour les plus démunis
Parmi les personnes reçues par MdM, "un patient sur quatre vient se soigner trop tardivement, deux tiers des enfants de moins de 7 ans ne sont pas à jour dans leurs vaccinations, 68% des femmes enceintes n'ont pas accès aux soins prénataux et 85% des patients n'ont aucune couverture maladie", a déclaré à l'AFP le président de l'association, le Dr Olivier Bernard. "La crise économique n'explique pas tout", estime-t-il.
"La santé est devenue un produit de luxe" pour les plus démunis, qui retardent leurs soins ou y renoncent, déclare MdM. Le droit aux soins des étrangers pâtit de la récente instauration d'un droit d'entrée de 30 euros pour l'accès à l'Aide médicale d'Etat (AME). "Pourtant, sacrifier la santé publique est un non sens économique", car "se soigner plus tard pour des soins plus lourds revient plus cher à la collectivité", souligne l'association.
Primauté de la politique sécuritaire
"Les personnes vulnérables subissent une politique de harcèlement systématique qui les éloigne du soin", affirme MdM, en évoquant la politique concernant les prostituées, les Roms, les SDF, les sans-papiers ou les usagers de drogue. Pour l'ONG, "les enjeux de santé publique passent en second derrière les impératifs sécuritaires". La crise de l'hébergement d'urgence a également de graves conséquences sanitaires, ajoute MdM.
Parmi les "traitements" proposés par l'ONG: instaurer une couverture maladie unique pour les plus précaires, supprimer les 30 euros d'accès à l'AME, abroger le délit de racolage passif, abriter les SDF toute l'année, arrêter les expulsions sans solution de relogement et créer des dispositifs innovants pour les usagers de drogue.
Avec l'AFP
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Actualités 2012
Fonction publique : 01/03/2012
Adoption par le Parlement du texte sur la précarité des fonctionnaires
Le Parlement a définitivement adopté le 1er mars 2012, un projet de loi réduisant la précarité dans la Fonction publique et imposant progressivement des quotas de femmes parmi les hauts fonctionnaires, aujourd'hui très majoritairement des hommes. L'UMP, le Nouveau centre et le PS ont voté pour, tandis que le Front de Gauche s'est abstenu.
Le projet de loi avait été voté en première lecture en des termes différents par l'Assemblée et le Sénat, mais une commission mixte paritaire (composée de représentants des deux chambres) est parvenue à un texte commun, approuvé le 20 février par les sénateurs et jeudi par les députés.
L'ensemble du projet de loi devrait déboucher sur 40 à 50.000 titularisations et sur la transformation des CDD de 100.000 agents en CDI. Etat, collectivités et hôpitaux emploient 891.000 contractuels, près de 17% de l'ensemble des agents. Le texte découle d'un accord signé le 31 mars 2011 entre le gouvernement et six syndicats de fonctionnaires (CGT, CFDT, FO, Unsa, CFTC et CFE-CGC).
A l'initiative du gouvernement, le projet de loi prévoit aussi l'instauration progressive d'ici 2018 d'un quota de 40% de femmes parmi les hauts fonctionnaires nommés chaque année. Ceux-ci sont aujourd'hui très majoritairement des hommes, les femmes, bien qu'elle constituent 60% des effectifs de la fonction publique, ne représentant que 10% des hauts fonctionnaires.
Les administrations, collectivités locales, hôpitaux qui ne respecteront pas les quotas se verront imposer des pénalités financières, dont le montant sera fixé par un décret.
Avec l'AFP
Adoption par le Parlement du texte sur la précarité des fonctionnaires
Le Parlement a définitivement adopté le 1er mars 2012, un projet de loi réduisant la précarité dans la Fonction publique et imposant progressivement des quotas de femmes parmi les hauts fonctionnaires, aujourd'hui très majoritairement des hommes. L'UMP, le Nouveau centre et le PS ont voté pour, tandis que le Front de Gauche s'est abstenu.
Le projet de loi avait été voté en première lecture en des termes différents par l'Assemblée et le Sénat, mais une commission mixte paritaire (composée de représentants des deux chambres) est parvenue à un texte commun, approuvé le 20 février par les sénateurs et jeudi par les députés.
L'ensemble du projet de loi devrait déboucher sur 40 à 50.000 titularisations et sur la transformation des CDD de 100.000 agents en CDI. Etat, collectivités et hôpitaux emploient 891.000 contractuels, près de 17% de l'ensemble des agents. Le texte découle d'un accord signé le 31 mars 2011 entre le gouvernement et six syndicats de fonctionnaires (CGT, CFDT, FO, Unsa, CFTC et CFE-CGC).
A l'initiative du gouvernement, le projet de loi prévoit aussi l'instauration progressive d'ici 2018 d'un quota de 40% de femmes parmi les hauts fonctionnaires nommés chaque année. Ceux-ci sont aujourd'hui très majoritairement des hommes, les femmes, bien qu'elle constituent 60% des effectifs de la fonction publique, ne représentant que 10% des hauts fonctionnaires.
Les administrations, collectivités locales, hôpitaux qui ne respecteront pas les quotas se verront imposer des pénalités financières, dont le montant sera fixé par un décret.
Avec l'AFP
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Actualités 2012
JUSTICE DES MINEURS : 01/03/2012
L'encadrement de type militaire des mineurs délinquants peut débuter
Un décret du ministère de la Défense sur l'encadrement de type militaire des mineurs délinquants a été publié jeudi au Journal Officiel (JO), permettant la mise en oeuvre de ce dispositif.
La loi du 26 décembre 2011, issue d'une proposition de loi du député UMP Eric Ciotti, a prévu que l'Etablissement Public d'Insertion de la Défense (Epide), qui accueille depuis 2005 dans ses centres de jeunes majeurs en difficulté, s'ouvre aux mineurs de 16-18 ans ayant commis des faits de faible gravité, pour un "service citoyen" de six à douze mois.
La mesure sera prononcée par les juges, dans le cadre par exemple d'une peine avec sursis et mise à l'épreuve, mais l'accord des mineurs sera nécessaire. Le décret précise les modalités d'application de la loi, notamment les règles de discipline qui vont s'appliquer aux mineurs, dénommés "volontaires pour un contrat de service".
"Les services de la protection judiciaire de la jeunesse sont associés par l'Epide au suivi" de ces jeunes. Ils sont "soumis à l'obligation d'assiduité durant les horaires d'enseignement ainsi que durant toutes les activités organisées par le centre de formation", précise le décret. Des sanctions peuvent être prononcées contre eux, allant de l'exclusion provisoire de certaines activités à la cessation anticipée de leur contrat. En cas de dégradation du matériel, une retenue peut être prélevée sur leur prime.
Un second décret prévoit en effet que ces jeunes mineurs percevront une prime à la fin de leur contrat, dont le montant dépend du nombre de mois accomplis et est fixé par le directeur général de l'Epide.
Actuellement, les majeurs déjà accueillis en Epide perçoivent une allocation mensuelle (que ne toucheront pas les mineurs délinquants) et une prime, dont le montant cumulé ne peut excéder 300 euros par mois.
Pour en savoir plus
Consultez notre dossier sur le quotidien d'une prison pour mineurs
Avec l'AFP
L'encadrement de type militaire des mineurs délinquants peut débuter
Un décret du ministère de la Défense sur l'encadrement de type militaire des mineurs délinquants a été publié jeudi au Journal Officiel (JO), permettant la mise en oeuvre de ce dispositif.
La loi du 26 décembre 2011, issue d'une proposition de loi du député UMP Eric Ciotti, a prévu que l'Etablissement Public d'Insertion de la Défense (Epide), qui accueille depuis 2005 dans ses centres de jeunes majeurs en difficulté, s'ouvre aux mineurs de 16-18 ans ayant commis des faits de faible gravité, pour un "service citoyen" de six à douze mois.
La mesure sera prononcée par les juges, dans le cadre par exemple d'une peine avec sursis et mise à l'épreuve, mais l'accord des mineurs sera nécessaire. Le décret précise les modalités d'application de la loi, notamment les règles de discipline qui vont s'appliquer aux mineurs, dénommés "volontaires pour un contrat de service".
"Les services de la protection judiciaire de la jeunesse sont associés par l'Epide au suivi" de ces jeunes. Ils sont "soumis à l'obligation d'assiduité durant les horaires d'enseignement ainsi que durant toutes les activités organisées par le centre de formation", précise le décret. Des sanctions peuvent être prononcées contre eux, allant de l'exclusion provisoire de certaines activités à la cessation anticipée de leur contrat. En cas de dégradation du matériel, une retenue peut être prélevée sur leur prime.
Un second décret prévoit en effet que ces jeunes mineurs percevront une prime à la fin de leur contrat, dont le montant dépend du nombre de mois accomplis et est fixé par le directeur général de l'Epide.
Actuellement, les majeurs déjà accueillis en Epide perçoivent une allocation mensuelle (que ne toucheront pas les mineurs délinquants) et une prime, dont le montant cumulé ne peut excéder 300 euros par mois.
Pour en savoir plus
Consultez notre dossier sur le quotidien d'une prison pour mineurs
Avec l'AFP
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Actualités 2012
BILAN : 02/03/2012
Droits des patients : Il reste tant à faire !
Dix ans après l'adoption de la loi du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, ceux-ci gagneraient à être mieux connus. C'est ce qui ressort de l'édition 2012 du « baromètre LH2-CISS sur les droits des malades » (*).
Car si 88% des Français interrogés pensent que « l'information délivrée par leur médecin sur leur état de santé est de qualité, de même que la prise en compte par celui-ci de leurs demandes et attentes dans la prescription des soins et des traitements », les besoins d'informations restent nombreux. 86% des personnes interrogées souhaiteraient ainsi pouvoir se référer à des critères de qualité pour choisir un établissement dans le cadre d'une hospitalisation programmée.
Méconnaissance des recours
Plus inquiétant, lorsque se pose la question du recours après un problème lié à un soin, moins d'un tiers des sondés a « entendu parler » de l'existence des Commissions régionales de conciliation et d'indemnisation (CRCI) ou des Commissions des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (CRUQPC).
Quant au dispositif AERAS, qui vise à faciliter l'accès à l'assurance et à l'emprunt des personnes présentant un risque de santé aggravé, 47% ignorent son existence parmi les sondés qui se sont vus eux-mêmes ou un de leurs proches refuser un crédit ou contraints de payer une surprime d'assurance.
Enfin, il ressort de ce sondage que les trois organisations désignées comme les plus légitimes pour représenter les malades et les usagers du système de santé en 2012 sont les complémentaires santé (mutuelles et assurances, à 53%, +3 points par rapport à 2011), les administrations et institutions publiques (à 45%, + 5 points par rapport à 2011) et les associations (à 40%, - 7 points par rapport à 2011).
Pour le CISS, « ces éléments renforcent [sa] conviction selon laquelle il est prioritaire que les pouvoirs publics apportent les moyens de faire connaître et appliquer par le plus grand nombre les dispositions existantes en matière de droits des malades, qu'il s'agisse des droits individuels ou collectifs. Il serait aujourd'hui contre-productif de se hâter à de nouvelles dispositions législatives, alors que nombre de droits et de dispositifs ne sont toujours pas ancrés dans les pratiques ni des Français, ni même de l'ensemble des acteurs du système de santé ».
(*) Sondage LH2 pour le CISS, réalisé les 17 et 18 février 2012 par téléphone auprès d'un échantillon de 1005 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.
Droits des patients : Il reste tant à faire !
Dix ans après l'adoption de la loi du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, ceux-ci gagneraient à être mieux connus. C'est ce qui ressort de l'édition 2012 du « baromètre LH2-CISS sur les droits des malades » (*).
Car si 88% des Français interrogés pensent que « l'information délivrée par leur médecin sur leur état de santé est de qualité, de même que la prise en compte par celui-ci de leurs demandes et attentes dans la prescription des soins et des traitements », les besoins d'informations restent nombreux. 86% des personnes interrogées souhaiteraient ainsi pouvoir se référer à des critères de qualité pour choisir un établissement dans le cadre d'une hospitalisation programmée.
Méconnaissance des recours
Plus inquiétant, lorsque se pose la question du recours après un problème lié à un soin, moins d'un tiers des sondés a « entendu parler » de l'existence des Commissions régionales de conciliation et d'indemnisation (CRCI) ou des Commissions des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (CRUQPC).
Quant au dispositif AERAS, qui vise à faciliter l'accès à l'assurance et à l'emprunt des personnes présentant un risque de santé aggravé, 47% ignorent son existence parmi les sondés qui se sont vus eux-mêmes ou un de leurs proches refuser un crédit ou contraints de payer une surprime d'assurance.
Enfin, il ressort de ce sondage que les trois organisations désignées comme les plus légitimes pour représenter les malades et les usagers du système de santé en 2012 sont les complémentaires santé (mutuelles et assurances, à 53%, +3 points par rapport à 2011), les administrations et institutions publiques (à 45%, + 5 points par rapport à 2011) et les associations (à 40%, - 7 points par rapport à 2011).
Pour le CISS, « ces éléments renforcent [sa] conviction selon laquelle il est prioritaire que les pouvoirs publics apportent les moyens de faire connaître et appliquer par le plus grand nombre les dispositions existantes en matière de droits des malades, qu'il s'agisse des droits individuels ou collectifs. Il serait aujourd'hui contre-productif de se hâter à de nouvelles dispositions législatives, alors que nombre de droits et de dispositifs ne sont toujours pas ancrés dans les pratiques ni des Français, ni même de l'ensemble des acteurs du système de santé ».
(*) Sondage LH2 pour le CISS, réalisé les 17 et 18 février 2012 par téléphone auprès d'un échantillon de 1005 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Actualités 2012
Les génériques font une nouvelle fois l’objet d’une controverse28.2.2012
[hopital.fr] Alors que leur consommation connaît pour la première fois en France un recul, l’Académie nationale de médecine vient de publier un rapport très critique sur les médicaments génériques. Explications.
Le Pr Charles Joël Menkès de l’Académie nationale de médecine vient de publier un rapport de sept pages affirmant que les médicaments génériques ne sont "pas la copie conforme de la spécialité princeps", c’est-à-dire du médicament original. Ces derniers contiennent certes le même principe actif que l’original mais leurs excipients – les autres substances entrant dans la composition - peuvent différer.
Or, indique le rapport, « le changement d’excipient peut occasionner des réactions allergiques plus ou moins sévères », tandis que les changements de présentation (le passage du format « comprimé » en format « gélule » par exemple) peuvent désorienter les malades âgés.
L'Académie nationale de médecine appelle donc à la précaution concernant l'utilisation de ces médicaments, notamment la non-substitution. L'Académie nationale de médecine insiste sur le fait que "la demande de non substitution (par le médecin), médicalement justifiée, doit être obligatoirement respectée par le pharmacien. (…) Son maintien est indispensable à une médecine personnalisée tenant compte des situations à risques". Surtout dans le cas des traitements chroniques ou de l'utilisation simultanée de plusieurs types de médicaments, l'Académie estime "souhaitable" que les patients "puissent se procurer toujours la même marque de générique.
L’Académie conclut son rapport avec cinq recommandations :
Promouvoir par une pédagogie appropriée, s’adressant aux patients comme aux médecins et aux pharmaciens, la prescription et la délivrance des médicaments génériques ;
Appliquer formellement les dispositions réglementaires de contrôle de qualité ;
Rapprocher le plus possible la présentation du générique de celle du princeps aussi bien pour l’aspect extérieur, que par la mise à disposition des différents dosages utilisés, en évitant les excipients à effet notoire ;
Appliquer les règles de la pharmacovigilance et de la pharmaco-épidémiologie aux médicaments génériques de la même façon qu’aux médicaments référents ;
Définir les principes actifs indispensables que la France doit avoir à sa disposition.
Pour en savoir plus : http://www.academie-medecine.fr/Upload/GÉNÉRIQUES.pdf
[hopital.fr] Alors que leur consommation connaît pour la première fois en France un recul, l’Académie nationale de médecine vient de publier un rapport très critique sur les médicaments génériques. Explications.
Le Pr Charles Joël Menkès de l’Académie nationale de médecine vient de publier un rapport de sept pages affirmant que les médicaments génériques ne sont "pas la copie conforme de la spécialité princeps", c’est-à-dire du médicament original. Ces derniers contiennent certes le même principe actif que l’original mais leurs excipients – les autres substances entrant dans la composition - peuvent différer.
Or, indique le rapport, « le changement d’excipient peut occasionner des réactions allergiques plus ou moins sévères », tandis que les changements de présentation (le passage du format « comprimé » en format « gélule » par exemple) peuvent désorienter les malades âgés.
L'Académie nationale de médecine appelle donc à la précaution concernant l'utilisation de ces médicaments, notamment la non-substitution. L'Académie nationale de médecine insiste sur le fait que "la demande de non substitution (par le médecin), médicalement justifiée, doit être obligatoirement respectée par le pharmacien. (…) Son maintien est indispensable à une médecine personnalisée tenant compte des situations à risques". Surtout dans le cas des traitements chroniques ou de l'utilisation simultanée de plusieurs types de médicaments, l'Académie estime "souhaitable" que les patients "puissent se procurer toujours la même marque de générique.
L’Académie conclut son rapport avec cinq recommandations :
Promouvoir par une pédagogie appropriée, s’adressant aux patients comme aux médecins et aux pharmaciens, la prescription et la délivrance des médicaments génériques ;
Appliquer formellement les dispositions réglementaires de contrôle de qualité ;
Rapprocher le plus possible la présentation du générique de celle du princeps aussi bien pour l’aspect extérieur, que par la mise à disposition des différents dosages utilisés, en évitant les excipients à effet notoire ;
Appliquer les règles de la pharmacovigilance et de la pharmaco-épidémiologie aux médicaments génériques de la même façon qu’aux médicaments référents ;
Définir les principes actifs indispensables que la France doit avoir à sa disposition.
Pour en savoir plus : http://www.academie-medecine.fr/Upload/GÉNÉRIQUES.pdf
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Actualités 2012
« Ne les prenez pas n’importe comment », une campagne sur le bon usage du médicament01.3.2012
[hopital.fr] Selon une étude de la DREES parue en 2010, la France est le premier consommateur européen de médicaments. Pour cette raison, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, Xavier Bertrand, vient de lancer une campagne de sensibilisation sur le bon usage quantitatif et qualitatif du médicament.
Intrinsèquement ambivalent, si l’on s’en réfère à son étymologie grecque qui signifie tout à la fois remède et poison, faut-il le rappeler, est une substance active dont la consommation est sujette à caution.
En France, le médicament – qui obéit à une réglementation stricte – est officiellement défini par le code de la Santé publique dans l’article L.5111-1 : « On entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l'égard des maladies humaines ou animales, ainsi que toute substance ou composition pouvant être utilisée chez l'homme ou chez l'animal ou pouvant leur être administrée, en vue d'établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique, immunologique ou métabolique. »
Cette définition souligne bien que l’utilisation du médicament doit être maîtrisée afin d’éviter tout mésusage comme l’automédication ou toute surconsommation nocive de substances.
Frapper vite et fortPour encourager les changements de comportements, le ministère de la Santé met en place, du 2 au 24 mars, un dispositif d’information conséquent comprenant spot TV, spot radio, annonce presse, espace web.
Ces éléments de communication ont pour objectif de rappeler les bons comportements à adopter face aux médicaments :
Suivre l’avis de son médecin et les conseils de son pharmacien ;
Lire l’ensemble des informations qui figurent sur la boîte et la notice ;
Ne jamais acheter de médicaments sur Internet ni en faire son unique source d’information ;
Etre attentif aux effets indésirables et les signaler à son médecin et/ou à son pharmacien ;
Utiliser son armoire à pharmacie avec prudence (ne pas prendre les médicaments prescrits pour d’autres, vérifier les dates de péremption, etc.).
Pour en savoir plus sur la campagne, rendez-vous sur le site du ministère : http://www.sante.gouv.fr/medicament
[hopital.fr] Selon une étude de la DREES parue en 2010, la France est le premier consommateur européen de médicaments. Pour cette raison, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, Xavier Bertrand, vient de lancer une campagne de sensibilisation sur le bon usage quantitatif et qualitatif du médicament.
Intrinsèquement ambivalent, si l’on s’en réfère à son étymologie grecque qui signifie tout à la fois remède et poison, faut-il le rappeler, est une substance active dont la consommation est sujette à caution.
En France, le médicament – qui obéit à une réglementation stricte – est officiellement défini par le code de la Santé publique dans l’article L.5111-1 : « On entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l'égard des maladies humaines ou animales, ainsi que toute substance ou composition pouvant être utilisée chez l'homme ou chez l'animal ou pouvant leur être administrée, en vue d'établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique, immunologique ou métabolique. »
Cette définition souligne bien que l’utilisation du médicament doit être maîtrisée afin d’éviter tout mésusage comme l’automédication ou toute surconsommation nocive de substances.
Frapper vite et fortPour encourager les changements de comportements, le ministère de la Santé met en place, du 2 au 24 mars, un dispositif d’information conséquent comprenant spot TV, spot radio, annonce presse, espace web.
Ces éléments de communication ont pour objectif de rappeler les bons comportements à adopter face aux médicaments :
Suivre l’avis de son médecin et les conseils de son pharmacien ;
Lire l’ensemble des informations qui figurent sur la boîte et la notice ;
Ne jamais acheter de médicaments sur Internet ni en faire son unique source d’information ;
Etre attentif aux effets indésirables et les signaler à son médecin et/ou à son pharmacien ;
Utiliser son armoire à pharmacie avec prudence (ne pas prendre les médicaments prescrits pour d’autres, vérifier les dates de péremption, etc.).
Pour en savoir plus sur la campagne, rendez-vous sur le site du ministère : http://www.sante.gouv.fr/medicament
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Actualités 2012
La loi sur le droit des malades fête son 10e anniversaire05.3.2012
[hopital.fr] Il y a 10 ans, le 4 mars 2002 exactement, paraissait la loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, dite "loi Kouchner". Alors que paraît un communiqué de presse officiel, le Collectif inter-associatif sur la santé (CISS) publie son édition annuelle du baromètre sur les droits des malades. Détails.
Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé rappelle, à travers un communiqué, les principales mesures et avancées de cette loi qui vise à « rendre le patient acteur de sa santé et de sa prise en charge » :
L'accès direct des patients à leur dossier médical sans passer par l'intermédiaire d'un médecin ;
La participation des représentants des usagers dans les instances des établissements de santé et médico-sociaux ;
La fin des poursuites envers les médecins en cas d’aléa thérapeutique. La loi permet désormais de faire reposer l’indemnisation d’accident sans faute sur la solidarité nationale ;
La généralisation de l’obligation de signalements des événements indésirables;
La recherche par le médecin du consentement aux soins du patient.
Peut mieux faireXavier Bertrand et Nora Berra notent cependant que : « Dix ans après la loi de 2002, le constat est paradoxal : les droits des patients sont nombreux mais encore trop peu connus, aussi bien des intéressés eux-mêmes que des professionnels de santé. »
Cette appréciation est aussi ce qui ressort du baromètre 2012 LH2-CISS. Si les Français se disent, dans leur très grande majorité, satisfaits par l’information qu’ils reçoivent sur la qualité des soins, ils sont 86 % à souhaiter pouvoir se référer à des critères de qualité pour s’orienter vers l’établissement de leur choix dans le cadre d’une hospitalisation programmée. Si les trois quarts des personnes interrogées (74%) pensent être bien informés sur les actions à mener en cas de problème suite à un acte de soin, ils ne sont en fait que moins d’un tiers à déclarer avoir déjà ne serait-ce que « entendu parler » de l’existence des Commissions régionales de conciliation et d’indemnisation (CRCI) ou des Commissions des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (CRUQPC).
Par ailleurs, des associations de patients souhaiteraient, pour régler tous les conflit, la création d'un "guichet unique". Elles souhaiteraient également une meilleure reconnaissance.
Les suites à donner à la loi« Une nouvelle étape doit être franchie pour mieux reconnaître et respecter le droit des patients et de leurs proches, estiment Xavier Bertrand et Nora Berra, qu’il s’agisse de la création d’un portail internet unique d’information en santé « GPS Santé » permettant de faciliter l’orientation des usagers dans notre système de santé, du renforcement de la démocratie sanitaire ou encore de la formation des personnels de santé sur les droits des malades, en collaboration avec le Défenseur des droits. »
Pour en savoir plus :
Le texte de la loi sur le site Légifrance
Les résultats du baromètre du CISS sur http://www.leciss.org/sites/default/fil ... r-CISS.pdf
[hopital.fr] Il y a 10 ans, le 4 mars 2002 exactement, paraissait la loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, dite "loi Kouchner". Alors que paraît un communiqué de presse officiel, le Collectif inter-associatif sur la santé (CISS) publie son édition annuelle du baromètre sur les droits des malades. Détails.
Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé rappelle, à travers un communiqué, les principales mesures et avancées de cette loi qui vise à « rendre le patient acteur de sa santé et de sa prise en charge » :
L'accès direct des patients à leur dossier médical sans passer par l'intermédiaire d'un médecin ;
La participation des représentants des usagers dans les instances des établissements de santé et médico-sociaux ;
La fin des poursuites envers les médecins en cas d’aléa thérapeutique. La loi permet désormais de faire reposer l’indemnisation d’accident sans faute sur la solidarité nationale ;
La généralisation de l’obligation de signalements des événements indésirables;
La recherche par le médecin du consentement aux soins du patient.
Peut mieux faireXavier Bertrand et Nora Berra notent cependant que : « Dix ans après la loi de 2002, le constat est paradoxal : les droits des patients sont nombreux mais encore trop peu connus, aussi bien des intéressés eux-mêmes que des professionnels de santé. »
Cette appréciation est aussi ce qui ressort du baromètre 2012 LH2-CISS. Si les Français se disent, dans leur très grande majorité, satisfaits par l’information qu’ils reçoivent sur la qualité des soins, ils sont 86 % à souhaiter pouvoir se référer à des critères de qualité pour s’orienter vers l’établissement de leur choix dans le cadre d’une hospitalisation programmée. Si les trois quarts des personnes interrogées (74%) pensent être bien informés sur les actions à mener en cas de problème suite à un acte de soin, ils ne sont en fait que moins d’un tiers à déclarer avoir déjà ne serait-ce que « entendu parler » de l’existence des Commissions régionales de conciliation et d’indemnisation (CRCI) ou des Commissions des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (CRUQPC).
Par ailleurs, des associations de patients souhaiteraient, pour régler tous les conflit, la création d'un "guichet unique". Elles souhaiteraient également une meilleure reconnaissance.
Les suites à donner à la loi« Une nouvelle étape doit être franchie pour mieux reconnaître et respecter le droit des patients et de leurs proches, estiment Xavier Bertrand et Nora Berra, qu’il s’agisse de la création d’un portail internet unique d’information en santé « GPS Santé » permettant de faciliter l’orientation des usagers dans notre système de santé, du renforcement de la démocratie sanitaire ou encore de la formation des personnels de santé sur les droits des malades, en collaboration avec le Défenseur des droits. »
Pour en savoir plus :
Le texte de la loi sur le site Légifrance
Les résultats du baromètre du CISS sur http://www.leciss.org/sites/default/fil ... r-CISS.pdf
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Fiches culture générale 2012
tu passes où ton concours ?stepit42 a écrit :En effet, il y a des sujets qu'il n'y a pas sur les livres! Je vous dirais sur quel sujet je suis tombé vous resterez bouche ouverte! avec la chance que j'ai et les sujets qui tombent ici c'est toujours compliqué!
Se faire battre est excusable,se faire surprendre est inexcusable Napoléon
La sagesse de la vie est toujours plus large et plus profonde que celle des hommes Maxime Gorki
ESI 12/15:S1/S2 validés
La sagesse de la vie est toujours plus large et plus profonde que celle des hommes Maxime Gorki
ESI 12/15:S1/S2 validés
Re: Actualités 2012
Obésité : une anomalie génétique présente dans 60 % des cas _ information hospitalière
Fléau des temps modernes, l’obésité est au cœur de nombreuses recherches qui tentent d’en percer les mystères dans le but d’enrayer la pandémie. C’est dans cette dynamique que s’inscrivent les travaux d’une équipe franco-anglo-japonaise, qui vient de montrer que 60 % des personnes en très fort surpoids porteraient la même anomalie génétique. Cette dernière entraînerait l'apparition de capteurs de graisse défectueux, à l’origine de l’obésité et de certaines maladies du foie. C’est que ce que suggère une étude publiée dans la revue Nature.
Bien que la France soit encore en partie épargnée par cette épidémie, d’après l’OMS, un peu plus d’un adulte sur dix dans le monde serait en surpoids ou obèse. Pour les experts, le seul bon indicateur pour détecter les problèmes de surpoids reste l’IMC (indice de masse corporel calculé en fonction du poids et de la taille). Un IMC compris entre 25 et 29,9 correspond à un surpoids, au-delà, on parle d’obésité.
En étudiant l’impact de certaines mutations génétiques chez les souris, Philippe Froguel de la School of Public Health de l’Imperial College de Londres et ses collègues du CNRS ont constaté que les rongeurs qui ne produisaient pas correctement une protéine, nommée GPR120, avaient une forte susceptibilité à devenir obèse quand leur régime alimentaire est riche en graisses.
D’après les chercheurs, la protéine GPR120, que l’on trouve à la surface des cellules de l’intestin et du foie, joue un rôle important dans la reconnaissance par l’organisme des acides gras saturés et sur la façon de les traiter. Par ailleurs, en analysant le profil génétique de 7 654 personnes atteintes d’obésité et 6 942 personnes ayant un IMC normal, ils ont découvert qu’une mutation similaire chez l’homme entraînait les mêmes maux dans 60 % des cas.
Après une étude plus approfondie chez la souris, les chercheurs estiment que, privés de protéines GPR120 normales, les rongeurs ont du mal à stocker la graisse en raison d’une diminution des cellules adipeuses qui, du coup, s’installent autour de certains organes, entraînant une obésité malsaine.
par ailleurs, suite à cette découverte, les chercheurs ont réussi à mettre en évidence le rôle-clé des omégas 3 dans la régulation du poids et du métabolisme. En effet, privés de protéine GPR120, les omégas 3 ne sont pas reconnus par l'organisme et sont traités comme des graisses ...
Fléau des temps modernes, l’obésité est au cœur de nombreuses recherches qui tentent d’en percer les mystères dans le but d’enrayer la pandémie. C’est dans cette dynamique que s’inscrivent les travaux d’une équipe franco-anglo-japonaise, qui vient de montrer que 60 % des personnes en très fort surpoids porteraient la même anomalie génétique. Cette dernière entraînerait l'apparition de capteurs de graisse défectueux, à l’origine de l’obésité et de certaines maladies du foie. C’est que ce que suggère une étude publiée dans la revue Nature.
Bien que la France soit encore en partie épargnée par cette épidémie, d’après l’OMS, un peu plus d’un adulte sur dix dans le monde serait en surpoids ou obèse. Pour les experts, le seul bon indicateur pour détecter les problèmes de surpoids reste l’IMC (indice de masse corporel calculé en fonction du poids et de la taille). Un IMC compris entre 25 et 29,9 correspond à un surpoids, au-delà, on parle d’obésité.
En étudiant l’impact de certaines mutations génétiques chez les souris, Philippe Froguel de la School of Public Health de l’Imperial College de Londres et ses collègues du CNRS ont constaté que les rongeurs qui ne produisaient pas correctement une protéine, nommée GPR120, avaient une forte susceptibilité à devenir obèse quand leur régime alimentaire est riche en graisses.
D’après les chercheurs, la protéine GPR120, que l’on trouve à la surface des cellules de l’intestin et du foie, joue un rôle important dans la reconnaissance par l’organisme des acides gras saturés et sur la façon de les traiter. Par ailleurs, en analysant le profil génétique de 7 654 personnes atteintes d’obésité et 6 942 personnes ayant un IMC normal, ils ont découvert qu’une mutation similaire chez l’homme entraînait les mêmes maux dans 60 % des cas.
Après une étude plus approfondie chez la souris, les chercheurs estiment que, privés de protéines GPR120 normales, les rongeurs ont du mal à stocker la graisse en raison d’une diminution des cellules adipeuses qui, du coup, s’installent autour de certains organes, entraînant une obésité malsaine.
par ailleurs, suite à cette découverte, les chercheurs ont réussi à mettre en évidence le rôle-clé des omégas 3 dans la régulation du poids et du métabolisme. En effet, privés de protéine GPR120, les omégas 3 ne sont pas reconnus par l'organisme et sont traités comme des graisses ...
IDE depuis Juillet 2015