Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Ecrit de culture générale
Bonour à tous,
Je prépare seule à l'aide d'annales le concours infirmier : je me suis inscrite à 4 concours. C'est la toute première fois que je tente ce concours.
J'ai bossé les tests psychotechniques mais j'ai des interrogations quant à l'épreuve écrite de culture générale.
1/ doit-on utiliser un ton neutre ou pouvons-nous écrire par exemple "on" ou "nous" ? Peut-on dire "comme l'indique l'auteur" ou "comme précisé dans le texte" ?
2/ Lorsque le nombre de lignes n'est pas précisé (dans de nombreux sujets) quel est le minimum ou le maximum autorisé ?
3/ Dans certains sujets, lorsqu'on demande de développer, on n'a pas toujours la situation suivante : arguments pour ou contre. Exemple : citez 3 thématiques de priorité de santé publique - 40 lignes. Selon les sujets, moi je fais intro-développement-conclusion.
Merci pour vos conseils ! je stresseeeeeeee
Je prépare seule à l'aide d'annales le concours infirmier : je me suis inscrite à 4 concours. C'est la toute première fois que je tente ce concours.
J'ai bossé les tests psychotechniques mais j'ai des interrogations quant à l'épreuve écrite de culture générale.
1/ doit-on utiliser un ton neutre ou pouvons-nous écrire par exemple "on" ou "nous" ? Peut-on dire "comme l'indique l'auteur" ou "comme précisé dans le texte" ?
2/ Lorsque le nombre de lignes n'est pas précisé (dans de nombreux sujets) quel est le minimum ou le maximum autorisé ?
3/ Dans certains sujets, lorsqu'on demande de développer, on n'a pas toujours la situation suivante : arguments pour ou contre. Exemple : citez 3 thématiques de priorité de santé publique - 40 lignes. Selon les sujets, moi je fais intro-développement-conclusion.
Merci pour vos conseils ! je stresseeeeeeee
- Mariiion56
- Messages : 13
- Inscription : 25 oct. 2011 12:38
- Localisation : Lorient
Re: Entraînement culture générale 2012
Bonjour !
L'un ou l'une d'entre vous a évoqué la judiciarisation de la médecine... est-ce que quelqu'un peut m'expliquer simplement ce fait, au risque de paraitre débile, je n'arrive pas à cerner le truc...
Je passe mon concours sur Lorient le 21 mars, et j'ai besoin d'être bien au clair avec les grands débats de ce type là au cas ou !
Merci d'avance
L'un ou l'une d'entre vous a évoqué la judiciarisation de la médecine... est-ce que quelqu'un peut m'expliquer simplement ce fait, au risque de paraitre débile, je n'arrive pas à cerner le truc...

Je passe mon concours sur Lorient le 21 mars, et j'ai besoin d'être bien au clair avec les grands débats de ce type là au cas ou !
Merci d'avance

ESI 2012-2015 IFSI de Lorient !
Re: Entraînement culture générale 2012
pour moi la judiciarisation de la médecine c'est la tendance à notre époque à vouloir aller systématiquement en justice, faire un procès contre un médecin/ personnel médical pour une erreur, une faute...
d'où l'importance des traçabilités, des papiers administratifs
d'où l'importance des traçabilités, des papiers administratifs
-
- Habitué
- Messages : 81
- Inscription : 18 oct. 2011 13:52
Re: Ecrit de culture générale
Bonjour,MANOU53 a écrit :Bonour à tous,
Je prépare seule à l'aide d'annales le concours infirmier : je me suis inscrite à 4 concours. C'est la toute première fois que je tente ce concours.
J'ai bossé les tests psychotechniques mais j'ai des interrogations quant à l'épreuve écrite de culture générale.
1/ doit-on utiliser un ton neutre ou pouvons-nous écrire par exemple "on" ou "nous" ? Peut-on dire "comme l'indique l'auteur" ou "comme précisé dans le texte" ?
2/ Lorsque le nombre de lignes n'est pas précisé (dans de nombreux sujets) quel est le minimum ou le maximum autorisé ?
3/ Dans certains sujets, lorsqu'on demande de développer, on n'a pas toujours la situation suivante : arguments pour ou contre. Exemple : citez 3 thématiques de priorité de santé publique - 40 lignes. Selon les sujets, moi je fais intro-développement-conclusion.
Merci pour vos conseils ! je stresseeeeeeee
Généralement dans une copie on utilise le nous ou nous. Jamais le "je".
C'est très bien d'indiqué l'auteur cela montre qu'on s’intéresse au texte et que l'on à vu si c'était un article ....
Quand le nombre de ligne n'est pas précisé tu as carte blanche dans la limite du raisonnable. Je ne pense pas que le correcteur soit d'accord si tu réponds à ta question en 4 pages. Sache que quand le nombre de ligne est précisé tu as 10% de marge d'erreur.
C'est bien de faire intro-développement-conclusion. Mais je ne sais pas si tu as déjà fait beaucoup de sujet.
La première question on te demande souvent de présenter brièvement le sujet et ensuite de dégager la problématique.
A la deuxième question : présentez les idées principales du texte. La réponse devra être structurée et ne devra pas dépasser 15 lignes. Commentez le passage en gras et donner un avis argumentée.
Ta première question tu peux en faire une introduction et amener le sujet, donner un fil conducteur pour répondre à la 2ème question qui sera ton développement.
C'est une astuce que l"on m'a donné.
ESI 2012-2015 

Re: Ecrit de culture générale
Merci pour les infos.
J'ai fait quelques 2 sujets dont 1 pour lequel j'attends une correction d'un professeur d'IFSI. Si j'ai bien compris, il faut structurer toutes ces questions. Pour ça, je pense que ça ira.
Mon interrogation : doit-on forcément avoir un argumentaire thèse - anti-thèse ?
Exemple :
Question 1 ( 6points )
Rappelez les conséquences sanitaires du réchauffement climatique, et indiquez les moyens préconisés par le forum humanitaire mondial pour améliorer la situation ( 15-20 lignes maximum
- là, les indications sont données.
Question 2 ( 5 points )
" Le réchauffement climatique n'est plus une menace virtuelle, mais une réalité d'ores et déjà responsable de 300 000 morts par ans ". Expliquez comment le changement climatique peut être à l'origine d'un tel impact humain (votre réponse ne devra pas excéder 20 à 30 lignes)
- idem pour cette question
Question 3 ( 7 points )
Ces sombres prévisions << menace des pays qui ne portent aucune responsabilité dans la situation actuelle >>. Commentez cette affirmation.
- là on peut envisager thèse-anti-thèse
J'ai fait quelques 2 sujets dont 1 pour lequel j'attends une correction d'un professeur d'IFSI. Si j'ai bien compris, il faut structurer toutes ces questions. Pour ça, je pense que ça ira.
Mon interrogation : doit-on forcément avoir un argumentaire thèse - anti-thèse ?
Exemple :
Question 1 ( 6points )
Rappelez les conséquences sanitaires du réchauffement climatique, et indiquez les moyens préconisés par le forum humanitaire mondial pour améliorer la situation ( 15-20 lignes maximum
- là, les indications sont données.
Question 2 ( 5 points )
" Le réchauffement climatique n'est plus une menace virtuelle, mais une réalité d'ores et déjà responsable de 300 000 morts par ans ". Expliquez comment le changement climatique peut être à l'origine d'un tel impact humain (votre réponse ne devra pas excéder 20 à 30 lignes)
- idem pour cette question
Question 3 ( 7 points )
Ces sombres prévisions << menace des pays qui ne portent aucune responsabilité dans la situation actuelle >>. Commentez cette affirmation.
- là on peut envisager thèse-anti-thèse
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- Habitué
- Messages : 81
- Inscription : 18 oct. 2011 13:52
Re: Actualités 2012
Nucléaire : Un nouveau convoi de déchets arrive en France
Un train transportant des déchets radioactifs néerlandais doit partir ce mardi des Pays-Bas. Il a pour destination finale Valognes (Manche) qu'il devrait rejoindre jeudi selon le réseau Sortir du nucléaire, qui appelle à des manifestations tout au long du trajet du convoi.
Nouvelle polémique en perspective. Alors que le nucléaire ne cesse de faire jaser depuis la catastrophe de Fukushima (Japon), il y a tout juste un an, un train transportant des déchets radioactifs néerlandais devrait s'acheminer en France ce jeudi. Ce convoi doit en effet quitter ce mardi les Pays-Bas pour rejoindre jeudi Valognes (Manche). C'est ce qu'indique ce lundi le réseau Sortir du nucléaire. Le collectif entend faire part de son désaccord et appelle donc à des manifestations tout au long du trajet. Plus précisément, le train, qui transporte « du combustible usé néerlandais hautement radioactif », devrait quitter Borssele (Pays-Bas) ce mardi, avant de traverser une partie des Pays-Bas, de la Belgique et douze départements français. Il s'agit du Nord, du Pas-de-Calais, de l'Aisne, de l'Oise, de la Seine-et-Marne, de la Seine-Saint-Denis, du Val d'Oise, des Yvelines, de l'Eure, de la Seine-Maritime, du Calvados et de la Manche, affirme Sortir du nucléaire dans un communiqué.
Le train chargé de déchets radioactifs devrait entrer sur le territoire français ce mardi aux alentours de 22 h 20, pour arriver à Valognes jeudi dans la matinée, est-il précisé dans le communiqué. Le collectif ajoute que ce convoi « pourrait transporter jusqu’à 1953 petabecquerel de radioactivité, ce qui est comparable à la radiation totale libérée lors de la catastrophe de Tchernobyl ». Afin de faire réagir les politiques et les populations le réseau Sortir du nucléaire, le syndicat Sud-Rail et le réseau belge "Nucléaire STOP" appellent à un rassemblement mardi à 21 h 15 en gare de Mouscron (Belgique). Le communiqué de Sortir du nucléaire précise en effet que « malgré les risques de ce transport, la population n’est pas informée du passage de ce train. Comme à leur habitude, les autorités et l’industrie nucléaire ont fait le choix du secret et de l’opacité, tenant les élus, les cheminots et les riverains dans l’ignorance la plus totale ».
Pas un cas isolé
D'autres manifestations sont prévues à Tourcoing et Wasquehal (Nord) dans la nuit de mardi à mercredi, puis dans la journée de mercredi à Sequedin (Nord), Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime), est-il indiqué sur le site internet de Sortir du nucléaire. Dans son communiqué toujours, le réseau dénonce dans le passage de ce convoi, « à quelques jours seulement du triste anniversaire de la catastrophe de Fukushima », le 11 mars, mais aussi « l'irresponsabilité des autorités, qui n'ont en rien tiré les conséquences de ce terrible accident nucléaire, en s'entêtant à enfermer la France dans l'impasse atomique ».
Le passage d'un train chargé en déchets radioactifs n'est pas une première en France. En novembre 2011 par exemple des militants antinucléaires avaient déjà tenté d'empêcher un convoi d'arriver à destination. De nombreux affrontements avaient eu lieu avec les forces de l'ordre. Des dizaines de personnes étaient allées jusqu'à s'enchaîner sur les rails pour ralentir le train. Le convoi qui part ce mardi est déjà le troisième d’une série de dix qui devrait traverser la France d’ici à la fin 2013.
France soir
Un train transportant des déchets radioactifs néerlandais doit partir ce mardi des Pays-Bas. Il a pour destination finale Valognes (Manche) qu'il devrait rejoindre jeudi selon le réseau Sortir du nucléaire, qui appelle à des manifestations tout au long du trajet du convoi.
Nouvelle polémique en perspective. Alors que le nucléaire ne cesse de faire jaser depuis la catastrophe de Fukushima (Japon), il y a tout juste un an, un train transportant des déchets radioactifs néerlandais devrait s'acheminer en France ce jeudi. Ce convoi doit en effet quitter ce mardi les Pays-Bas pour rejoindre jeudi Valognes (Manche). C'est ce qu'indique ce lundi le réseau Sortir du nucléaire. Le collectif entend faire part de son désaccord et appelle donc à des manifestations tout au long du trajet. Plus précisément, le train, qui transporte « du combustible usé néerlandais hautement radioactif », devrait quitter Borssele (Pays-Bas) ce mardi, avant de traverser une partie des Pays-Bas, de la Belgique et douze départements français. Il s'agit du Nord, du Pas-de-Calais, de l'Aisne, de l'Oise, de la Seine-et-Marne, de la Seine-Saint-Denis, du Val d'Oise, des Yvelines, de l'Eure, de la Seine-Maritime, du Calvados et de la Manche, affirme Sortir du nucléaire dans un communiqué.
Le train chargé de déchets radioactifs devrait entrer sur le territoire français ce mardi aux alentours de 22 h 20, pour arriver à Valognes jeudi dans la matinée, est-il précisé dans le communiqué. Le collectif ajoute que ce convoi « pourrait transporter jusqu’à 1953 petabecquerel de radioactivité, ce qui est comparable à la radiation totale libérée lors de la catastrophe de Tchernobyl ». Afin de faire réagir les politiques et les populations le réseau Sortir du nucléaire, le syndicat Sud-Rail et le réseau belge "Nucléaire STOP" appellent à un rassemblement mardi à 21 h 15 en gare de Mouscron (Belgique). Le communiqué de Sortir du nucléaire précise en effet que « malgré les risques de ce transport, la population n’est pas informée du passage de ce train. Comme à leur habitude, les autorités et l’industrie nucléaire ont fait le choix du secret et de l’opacité, tenant les élus, les cheminots et les riverains dans l’ignorance la plus totale ».
Pas un cas isolé
D'autres manifestations sont prévues à Tourcoing et Wasquehal (Nord) dans la nuit de mardi à mercredi, puis dans la journée de mercredi à Sequedin (Nord), Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime), est-il indiqué sur le site internet de Sortir du nucléaire. Dans son communiqué toujours, le réseau dénonce dans le passage de ce convoi, « à quelques jours seulement du triste anniversaire de la catastrophe de Fukushima », le 11 mars, mais aussi « l'irresponsabilité des autorités, qui n'ont en rien tiré les conséquences de ce terrible accident nucléaire, en s'entêtant à enfermer la France dans l'impasse atomique ».
Le passage d'un train chargé en déchets radioactifs n'est pas une première en France. En novembre 2011 par exemple des militants antinucléaires avaient déjà tenté d'empêcher un convoi d'arriver à destination. De nombreux affrontements avaient eu lieu avec les forces de l'ordre. Des dizaines de personnes étaient allées jusqu'à s'enchaîner sur les rails pour ralentir le train. Le convoi qui part ce mardi est déjà le troisième d’une série de dix qui devrait traverser la France d’ici à la fin 2013.
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Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Cancer : Des nanoparticules pour booster les radiothérapies
Les nanoparticules pourraient améliorer l'efficacité de la radiothérapie. Une start-up française mène un essai prometteur sur des patients souffrant de sarcomes.
Les nanoparticules, ces particules des millions de fois plus fines qu'un cheveu, sont souvent utilisées en électronique ou chimie. Elles apportent désormais un espoir dans le domaine de la médecine, en particulier pour combattre les cancers. Une start-up française, baptisée Nanobiotix, effectue depuis plusieurs mois des tests prometteurs sur des patients souffrant de sarcomes (tumeurs rares s'attaquant notamment aux muscles des membres). Les malades reçoivent des injections de nanoparticules destinées à décupler l'effet des radiothérapies.
Actuellement, la première phase d'essai clinique comporte 27 patients. Elle vise d'abord à vérifier l'inocuité de l'oxyde d'hafnium (HfO2), une nanoparticule qui, une fois dans la tumeur, devrait booster l'effet tueur des rayon X émis lors des radiothérapies, explique Laurent Levy, le président-fondateur de Nanobiotix. « On a ensuite prévu une deuxième phase sur beaucoup plus de patients pour démontrer l'efficacité » de ce procédé déjà testé avec succès sur des souris, explique Laurent Levy. Les premiers débouchés commerciaux sont attendus « d'ici à 2015 », ajoute-t-il.
Ce serait une vraie révolution thérapeutique
« Il y a eu une expérimentation in vivo sur l'animal très solide et on ne voit pas pourquoi ce modèle valable chez l'animal ne serait pas transposable chez l'homme », explique Jean-Michel Vannetzel, radiothérapeute à clinique Hartmann, à Neuilly-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine. « C'est très excitant et si cela marche ce serait une vraie révolution thérapeutique » trouvant comme débouché « tout un champ de tumeurs non opérables et difficiles à guérir par radiothérapie en raison de la présence d'organes autour. »
Un véritable espoir pour les malades souffrant des cancers de la prostate, du foie, du pancréas, du rectum, de l'oesophage ou même des tumeurs cérébrales.
France soir
Les nanoparticules pourraient améliorer l'efficacité de la radiothérapie. Une start-up française mène un essai prometteur sur des patients souffrant de sarcomes.
Les nanoparticules, ces particules des millions de fois plus fines qu'un cheveu, sont souvent utilisées en électronique ou chimie. Elles apportent désormais un espoir dans le domaine de la médecine, en particulier pour combattre les cancers. Une start-up française, baptisée Nanobiotix, effectue depuis plusieurs mois des tests prometteurs sur des patients souffrant de sarcomes (tumeurs rares s'attaquant notamment aux muscles des membres). Les malades reçoivent des injections de nanoparticules destinées à décupler l'effet des radiothérapies.
Actuellement, la première phase d'essai clinique comporte 27 patients. Elle vise d'abord à vérifier l'inocuité de l'oxyde d'hafnium (HfO2), une nanoparticule qui, une fois dans la tumeur, devrait booster l'effet tueur des rayon X émis lors des radiothérapies, explique Laurent Levy, le président-fondateur de Nanobiotix. « On a ensuite prévu une deuxième phase sur beaucoup plus de patients pour démontrer l'efficacité » de ce procédé déjà testé avec succès sur des souris, explique Laurent Levy. Les premiers débouchés commerciaux sont attendus « d'ici à 2015 », ajoute-t-il.
Ce serait une vraie révolution thérapeutique
« Il y a eu une expérimentation in vivo sur l'animal très solide et on ne voit pas pourquoi ce modèle valable chez l'animal ne serait pas transposable chez l'homme », explique Jean-Michel Vannetzel, radiothérapeute à clinique Hartmann, à Neuilly-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine. « C'est très excitant et si cela marche ce serait une vraie révolution thérapeutique » trouvant comme débouché « tout un champ de tumeurs non opérables et difficiles à guérir par radiothérapie en raison de la présence d'organes autour. »
Un véritable espoir pour les malades souffrant des cancers de la prostate, du foie, du pancréas, du rectum, de l'oesophage ou même des tumeurs cérébrales.
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Re: Actualités 2012
Santé : La liste des groupes sanguins s'aggrandit
Une collaboration internationale de chercheurs, dont des scientifiques français, a mis à jour la découverte récente de deux nouveaux groupes sanguins. Ceux-ci ne se retrouveraient que sur une très faible partie de la population. Mais leurs caractéristiques expliqueraient le rejet de certaines greffes.
Petite révolution dans le monde la science. Deux nouveaux groupes sanguins viennent d'être découverts. En plus des fameux A+, O+ ou encore AB, il y a désormais Junior et Langereis. Parmi la trentaine de groupes sanguins qui existent à ce jour, les deux derniers révélés concerneraient peu de gens. Cependant cette rareté n'est pas synonyme d'inutilité. En effet, leurs caractéristiques pourraient expliquer des difficultés consécutives à certaines transfusions sanguines, le rejet de certaines greffes, ainsi que des incompatibilités entre une mère et son enfant à naître comme l'indique Futura Sciences. Junior et Langereis ont été découverts récemment par une collaboration internationale de chercheurs, dont de nombreux scientifiques français de l’Institut national de la transfusion sanguine.
Un groupe sanguin est, selon Wikipédia, « une classification de sang reposant sur la présence ou l'absence de substance antigéniques héritées à la surface des globules rouges (hématies). Ces antigènes peuvent être des protéines, des glucides, des glycoprotéines ou des glycolipides, selon le système de groupe sanguin, et certains de ces antigènes sont également présents à la surface d'autres types de cellules de différents tissus ». Le plus célèbre classement connu est le système ABO, devant le système rhésus (plus ou moins). Avant l'arrivée de Junior et Langereis, la Société internationale de transfusion sanguine comptabilisait 29 groupes sanguins différents, la plupart du temps ignorés de tous.
Une découverte rare
À l’origine de ces nouveaux groupes, deux protéines nommées ABCB6 et ABCG2. Ces deux molécules sont également en ligne de mire dans la résistance aux traitements contre le cancer. Les chercheurs ont utilisé les antigènes des deux groupes et ont pu constater que certains échantillons de sang dont ils disposaient présentaient les anticorps spécifiques. Cette réaction immunitaire révèle donc la présence de deux nouveaux groupes sanguins, puisqu’il y a discrimination des cellules du sang.
Les problèmes associés à ces groupes sanguins sont très rares, mais il existe malgré tout quelques populations à risque. Parmi celles-ci, il y a une partie de la population japonaise et les Gitans d’Europe. Et il existe un danger pour ces personnes. En effet, il est possible que certaines greffes ou transfusions ne prennent pas ou même qu'une incompatibilité apparaisse entre une mère et son fœtus. Après cette découverte, les chercheurs ne comptent pas en rester là et vont tenter de trouver de nouveaux groupes sanguins. A l'heure actuelle, les scientifiques estiment qu'il en resterait une dizaine ou une quinzaine encore inconnus. Pour rappel, le dernier groupe sanguin mis à jour datait de presque dix ans. Ce qui montre l'importance de cette dernière découverte.
France soir
Une collaboration internationale de chercheurs, dont des scientifiques français, a mis à jour la découverte récente de deux nouveaux groupes sanguins. Ceux-ci ne se retrouveraient que sur une très faible partie de la population. Mais leurs caractéristiques expliqueraient le rejet de certaines greffes.
Petite révolution dans le monde la science. Deux nouveaux groupes sanguins viennent d'être découverts. En plus des fameux A+, O+ ou encore AB, il y a désormais Junior et Langereis. Parmi la trentaine de groupes sanguins qui existent à ce jour, les deux derniers révélés concerneraient peu de gens. Cependant cette rareté n'est pas synonyme d'inutilité. En effet, leurs caractéristiques pourraient expliquer des difficultés consécutives à certaines transfusions sanguines, le rejet de certaines greffes, ainsi que des incompatibilités entre une mère et son enfant à naître comme l'indique Futura Sciences. Junior et Langereis ont été découverts récemment par une collaboration internationale de chercheurs, dont de nombreux scientifiques français de l’Institut national de la transfusion sanguine.
Un groupe sanguin est, selon Wikipédia, « une classification de sang reposant sur la présence ou l'absence de substance antigéniques héritées à la surface des globules rouges (hématies). Ces antigènes peuvent être des protéines, des glucides, des glycoprotéines ou des glycolipides, selon le système de groupe sanguin, et certains de ces antigènes sont également présents à la surface d'autres types de cellules de différents tissus ». Le plus célèbre classement connu est le système ABO, devant le système rhésus (plus ou moins). Avant l'arrivée de Junior et Langereis, la Société internationale de transfusion sanguine comptabilisait 29 groupes sanguins différents, la plupart du temps ignorés de tous.
Une découverte rare
À l’origine de ces nouveaux groupes, deux protéines nommées ABCB6 et ABCG2. Ces deux molécules sont également en ligne de mire dans la résistance aux traitements contre le cancer. Les chercheurs ont utilisé les antigènes des deux groupes et ont pu constater que certains échantillons de sang dont ils disposaient présentaient les anticorps spécifiques. Cette réaction immunitaire révèle donc la présence de deux nouveaux groupes sanguins, puisqu’il y a discrimination des cellules du sang.
Les problèmes associés à ces groupes sanguins sont très rares, mais il existe malgré tout quelques populations à risque. Parmi celles-ci, il y a une partie de la population japonaise et les Gitans d’Europe. Et il existe un danger pour ces personnes. En effet, il est possible que certaines greffes ou transfusions ne prennent pas ou même qu'une incompatibilité apparaisse entre une mère et son fœtus. Après cette découverte, les chercheurs ne comptent pas en rester là et vont tenter de trouver de nouveaux groupes sanguins. A l'heure actuelle, les scientifiques estiment qu'il en resterait une dizaine ou une quinzaine encore inconnus. Pour rappel, le dernier groupe sanguin mis à jour datait de presque dix ans. Ce qui montre l'importance de cette dernière découverte.
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Re: Actualités 2012
Alzheimer : Bientôt un nouveau traitement ?
Une équipe de chercheurs a découvert des anticorps qui bloquent la désintégration des synapses entre les cellules cérébrales chez des souris, laissant augurer, à terme, un nouveau traitement pour les humains.
La lutte contre la maladie d'Alzheimer ne cesse de progresser, en voilà une nouvelle preuve. Des chercheurs britanniques ont découvert des anticorps capables, chez des souris, de bloquer la désintégration des synapses, entre les cellules cérébrales, résultant de la maladie d'Alzheimer, apprend-t-on ce mardi dans le Journal of Neuroscience, une publication médicale américaine.
Cette découverte pourrait à terme ouvrir la voie à un nouveau traitement chez les humains. La maladie d'Alzheimer est caractérisée par la formation de dépôts anormaux d'une forme de protéine, la peptide bêta-amyloïde, sur les synapses, qui les empêchent ainsi d'assurer leur rôle de communication entre les neurones.
Or, ces anticorps neutralisent le fonctionnement de la Dkk1, une protéine proche des bêta-amyloïdes, et bloquent ses effets toxiques sur les synapses, explique Patricia Salinas du département de biologie cellulaire de l'University College de Londres.
"Ces résultats font grandir l'espoir"
« Ces résultats font grandir l'espoir de la découverte d'un traitement et peut-être d'un moyen de prévention du déclin cognitif au tout début de la maladie, affirme la chercheuse. Des biopsies post-mortem de tissus cérébraux de personnes atteintes d'Alzheimer ont révélé des niveaux élevés de la protéine Dkk1 mais jusqu'alors personne ne savait ce que cela signifiait. »
Les chercheurs ont ainsi découvert que la peptide bêta-amyloïde entraîne la production de la protéine Dkk1 qui en retour provoque la désintégration des synapses dans l'hippocampe, une zone jouant un rôle clé dans l'apprentissage et la mémoire. Les expériences menées sur des cerveaux de souris ont démontré que toutes les synapses traitées avec ces anticorps étaient restés saines.
Malgré les avancées importantes dernièrement dans la compréhension des mécanismes moléculaires d'Alzheimer, aucun traitement efficace n'a été découvert à ce jour pour arrêter la progression de cette maladie dévastatrice
France soir
Une équipe de chercheurs a découvert des anticorps qui bloquent la désintégration des synapses entre les cellules cérébrales chez des souris, laissant augurer, à terme, un nouveau traitement pour les humains.
La lutte contre la maladie d'Alzheimer ne cesse de progresser, en voilà une nouvelle preuve. Des chercheurs britanniques ont découvert des anticorps capables, chez des souris, de bloquer la désintégration des synapses, entre les cellules cérébrales, résultant de la maladie d'Alzheimer, apprend-t-on ce mardi dans le Journal of Neuroscience, une publication médicale américaine.
Cette découverte pourrait à terme ouvrir la voie à un nouveau traitement chez les humains. La maladie d'Alzheimer est caractérisée par la formation de dépôts anormaux d'une forme de protéine, la peptide bêta-amyloïde, sur les synapses, qui les empêchent ainsi d'assurer leur rôle de communication entre les neurones.
Or, ces anticorps neutralisent le fonctionnement de la Dkk1, une protéine proche des bêta-amyloïdes, et bloquent ses effets toxiques sur les synapses, explique Patricia Salinas du département de biologie cellulaire de l'University College de Londres.
"Ces résultats font grandir l'espoir"
« Ces résultats font grandir l'espoir de la découverte d'un traitement et peut-être d'un moyen de prévention du déclin cognitif au tout début de la maladie, affirme la chercheuse. Des biopsies post-mortem de tissus cérébraux de personnes atteintes d'Alzheimer ont révélé des niveaux élevés de la protéine Dkk1 mais jusqu'alors personne ne savait ce que cela signifiait. »
Les chercheurs ont ainsi découvert que la peptide bêta-amyloïde entraîne la production de la protéine Dkk1 qui en retour provoque la désintégration des synapses dans l'hippocampe, une zone jouant un rôle clé dans l'apprentissage et la mémoire. Les expériences menées sur des cerveaux de souris ont démontré que toutes les synapses traitées avec ces anticorps étaient restés saines.
Malgré les avancées importantes dernièrement dans la compréhension des mécanismes moléculaires d'Alzheimer, aucun traitement efficace n'a été découvert à ce jour pour arrêter la progression de cette maladie dévastatrice
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Re: Actualités 2012
Toxicomanie : le boom des produits vétérinaires
INFO LE FIGARO - Un pharmacien parisien est accusé d'avoir délivré des médicaments sans precription.
Les affaires de stupéfiants impliquant les médicaments pour animaux détournés à des fins dopantes ou toxicomanes se multiplient en France depuis quelques années. L'exemple le plus frappant concerne la kétamine, un analgésique procurant une anesthésie de courte durée qui est indiqué notamment pour les interventions chirurgicales sur des animaux. Quant au Ventipulmin qui agit sur les affections respiratoires, il est utilisé pour les chevaux de course.
Une étude publié en juin 2004 par l'Observatoire français des drogues et toxicomanies notait que la kétamine a des propriétés hallucinatoires affectant les sens, le jugement et la coordination motrice. Cette dernière phase, appelée K-hole provoque des sensations apparentées à celles que produisent l'héroïne et le LSD. Dans ce cas, le liquide est transformé en poudre en le faisant chauffer au bain-marie, au micro-ondes ou même dans une poêle. Les modes de consommation les plus répandus sont l'inhalation par voie nasale ou l'ingestion après dilution dans de l'eau ou de l'alcool. Les effets secondaires sont essentiellement les altérations de la respiration pouvant provoquer une perte de connaissance ou un coma.
La dernière affaire en date de détournement de produits vétérinaires implique un pharmacien parisien, accusé de délivrance sans autorisation. Son procès doit s'ouvrir le 27 août prochain. Le Conseil de l'ordre des pharmaciens s'est constitué partie civile.
Le parquet de Paris poursuit ce praticien pour avoir délivré ces médicaments sans prescription d'un vétérinaire ainsi que deux acheteurs pour trafic de stupéfiants. Les acheteurs sont un ancien champion de boxe roumain dont l'identité aurait été usurpée pour obtenir ces molécules et un vendeur de parfums. Entre décembre 2007 et mai 2010, le pharmacien a délivré six coffrets de kétamine, un flacon et neuf pots de granulés de Ventipulmin. Le praticien qui n'a pas renseigné le nom du prescripteur (médecin ou vétérinaire) encourt deux ans d'emprisonnement, 30.000 euros d'amende ainsi qu‘une interdiction d'exercer ou une suspension de quelques mois.
Une délivrance très encadrée
En France, la délivrance de telles substances est, en théorie, très encadrée. Lors de la vente de médicaments vétérinaires de ce type, le pharmacien doit la reporter dans un registre comprenant notamment la quantité délivrée ainsi que le nom du prescripteur.
Tout manquement à ces dispositions est sanctionné par la loi. Dans le cas de ce pharmacien parisien, les enquêteurs estiment «qu'à trois reprises, ces délivrances ont été validées par une prescription censée avoir été rédigée par un médecin retraité alors qu'auraient dû être présentées des ordonnances rédigées par un vétérinaire inscrit à l'Ordre».
«En 30 ans d'exercice, ce pharmacien n'a jamais eu le moindre problème, explique son avocate, Me Delphine Meillet. Il refuse même de vendre du subutex (traitement de substitution pour les héroïnomanes, NDLR) en raison des détournements qui en sont faits. Il n'y a pas eu d'instruction, ce qui n'est pas normal. Il s'agit d'un acharnement inadmissible».
Cette histoire en rappelle une autre. En 2010, 19 personnes soupçonnées de trafic de stupéfiants avaient été arrêtées dans l'Eure et en Eure-et-Loir. Selon les enquêteurs, une partie de la kétamine était rapatriée d'Angleterre, pays où elle est vendue beaucoup moins chère qu'en France. Elle était revendue à des toxicomanes ou à des raveurs après avoir été modifiée. Sauf que dans ce cas, le parquet avait poursuivi les revendeurs mais les pharmaciens n'avaient pas été cités même s'ils ne s'étaient pas inquiétés des quantités écoulées.
Selon M. Frédéric Orion, spécialisé dans les affaires de stupéfiants et qui défendait le plus gros dealer de ce dossier, «il doit y avoir d'autres trafics en France. La kétamine est un produit qui circule beaucoup actuellement». Me Meillet estime de son côté qu'étant donné l'ampleur du phénomène en France, le Parquet de Paris a voulu «marquer le coup et faire un exemple de ce pharmacien».
Le figaro
INFO LE FIGARO - Un pharmacien parisien est accusé d'avoir délivré des médicaments sans precription.
Les affaires de stupéfiants impliquant les médicaments pour animaux détournés à des fins dopantes ou toxicomanes se multiplient en France depuis quelques années. L'exemple le plus frappant concerne la kétamine, un analgésique procurant une anesthésie de courte durée qui est indiqué notamment pour les interventions chirurgicales sur des animaux. Quant au Ventipulmin qui agit sur les affections respiratoires, il est utilisé pour les chevaux de course.
Une étude publié en juin 2004 par l'Observatoire français des drogues et toxicomanies notait que la kétamine a des propriétés hallucinatoires affectant les sens, le jugement et la coordination motrice. Cette dernière phase, appelée K-hole provoque des sensations apparentées à celles que produisent l'héroïne et le LSD. Dans ce cas, le liquide est transformé en poudre en le faisant chauffer au bain-marie, au micro-ondes ou même dans une poêle. Les modes de consommation les plus répandus sont l'inhalation par voie nasale ou l'ingestion après dilution dans de l'eau ou de l'alcool. Les effets secondaires sont essentiellement les altérations de la respiration pouvant provoquer une perte de connaissance ou un coma.
La dernière affaire en date de détournement de produits vétérinaires implique un pharmacien parisien, accusé de délivrance sans autorisation. Son procès doit s'ouvrir le 27 août prochain. Le Conseil de l'ordre des pharmaciens s'est constitué partie civile.
Le parquet de Paris poursuit ce praticien pour avoir délivré ces médicaments sans prescription d'un vétérinaire ainsi que deux acheteurs pour trafic de stupéfiants. Les acheteurs sont un ancien champion de boxe roumain dont l'identité aurait été usurpée pour obtenir ces molécules et un vendeur de parfums. Entre décembre 2007 et mai 2010, le pharmacien a délivré six coffrets de kétamine, un flacon et neuf pots de granulés de Ventipulmin. Le praticien qui n'a pas renseigné le nom du prescripteur (médecin ou vétérinaire) encourt deux ans d'emprisonnement, 30.000 euros d'amende ainsi qu‘une interdiction d'exercer ou une suspension de quelques mois.
Une délivrance très encadrée
En France, la délivrance de telles substances est, en théorie, très encadrée. Lors de la vente de médicaments vétérinaires de ce type, le pharmacien doit la reporter dans un registre comprenant notamment la quantité délivrée ainsi que le nom du prescripteur.
Tout manquement à ces dispositions est sanctionné par la loi. Dans le cas de ce pharmacien parisien, les enquêteurs estiment «qu'à trois reprises, ces délivrances ont été validées par une prescription censée avoir été rédigée par un médecin retraité alors qu'auraient dû être présentées des ordonnances rédigées par un vétérinaire inscrit à l'Ordre».
«En 30 ans d'exercice, ce pharmacien n'a jamais eu le moindre problème, explique son avocate, Me Delphine Meillet. Il refuse même de vendre du subutex (traitement de substitution pour les héroïnomanes, NDLR) en raison des détournements qui en sont faits. Il n'y a pas eu d'instruction, ce qui n'est pas normal. Il s'agit d'un acharnement inadmissible».
Cette histoire en rappelle une autre. En 2010, 19 personnes soupçonnées de trafic de stupéfiants avaient été arrêtées dans l'Eure et en Eure-et-Loir. Selon les enquêteurs, une partie de la kétamine était rapatriée d'Angleterre, pays où elle est vendue beaucoup moins chère qu'en France. Elle était revendue à des toxicomanes ou à des raveurs après avoir été modifiée. Sauf que dans ce cas, le parquet avait poursuivi les revendeurs mais les pharmaciens n'avaient pas été cités même s'ils ne s'étaient pas inquiétés des quantités écoulées.
Selon M. Frédéric Orion, spécialisé dans les affaires de stupéfiants et qui défendait le plus gros dealer de ce dossier, «il doit y avoir d'autres trafics en France. La kétamine est un produit qui circule beaucoup actuellement». Me Meillet estime de son côté qu'étant donné l'ampleur du phénomène en France, le Parquet de Paris a voulu «marquer le coup et faire un exemple de ce pharmacien».
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Re: Actualités 2012
Pour la génération Y, la parité progresse en entreprise
Un sondage révèle que les trois-quarts des femmes interrogées, âgées de 18 à 34 ans, estiment que la parité a «progressé en bien» par rapport à la génération de leur mère. Mais 80 % d'entre elles soulignent aussi qu'il reste des efforts à faire en matière de salaire.
Plafond de verre, inégalités, sexisme... Au travail, l'horizon de la génération Y semble s'éclaircir. Les trois-quarts des femmes de 18 à 34 ans estiment que la parité a «progressé en bien» par rapport à la génération de leur mère. 72% pensent que ce changement est lié à l'évolution générale de la société française et 57% l'expliquent par le plus grand accès des femmes à l'éducation supérieure, selon un sondage auprès d'un échantillon de 1000 femmes âgées de 18 à 34 ans mené par Harris Interactive pour Coca-Cola à l'occasion de la journée de la femme.
«Cela tend à s'améliorer mais il y a toujours des inégalités, notamment au niveau des salaires», relève une sondée. «Encore des progrès à faire», résume une autre. L'écrasante majorité des jeunes femmes interrogées (96 %) désignent l'égalité de salaire à poste équivalent comme le principal élément de la parité. Sur ce point, elles sont plus de 80 % à juger que la situation n'est pas satisfaisante. Elles citent ensuite la vitesse d'évolution professionnelle puis le recrutement. Elles pointent enfin la mauvaise représentation des femmes à certains postes de décision, notamment parmi les cadres supérieurs (76%) ou dans les conseils d'administration (74%).
Parfois, l'homme et la femme optent ensemble pour un temps partiel
Les 18-34 ans se montrent également très attentives à la parité dans la vie privée. La répartition des rôles dans le couple et le partage des tâches ménagères restent importants pour les «Y». Elles sont plutôt optimistes et estiment en majorité que la parité progresse également à la maison, notamment en matière d'éducation des enfants pour 60% d'entre elles.
«Cette génération ne tient pas de discours sur le plafond de verre. Dans le secteur des nouvelles technologies, j'ai croisé beaucoup de jeunes diplômées et aucune n'a évoqué de problème sexisme», avance Marie Desplat, auteur de Manager la génération Y. Si les questions de salaire et de l'évolution de leur carrière sont centrales, celle du partage du temps l'est également et il n'est pas rare que dans un couple de jeunes Y, les deux soient à temps partiel».
«La parité se mérite. Nous avons mis en place un plan volontariste pour faire bouger les lignes», avance Tristan Farabet, président de Coca-Cola Entreprise qui souhaite mettre en avant la politique de la société en matière d'égalité homme-femme. Concrètement, Coca-Cola en France s'est notamment engagé sur l'égalité de salaires avec la mise en place d'une enquête de rémunération détaillée annuelle pour chaque poste. «Nous ne constatons aucun écart de rémunération entre les hommes et les femmes lié au sexe», note Tristan Farabet.
Autre outil en faveur de la «diversité»: l'intégration obligatoire d'une femme dans la short list des trois derniers candidats retenus pour les postes de management. L'entreprise commanditaire du sondage peut afficher un pourcentage de 50% de «recrutements managers» chez les femmes en 2010 et 2011. On retrouve également 40% de femmes dans le conseil d'administration et 30% de femmes dans le comité exécutif. La Coca-Cola Company, pour sa part, met en avant sa présidence en France, exercée par Véronique Bourez. «Chez Coca-Cola, nous sommes persuadés que les femmes, elles aussi, peuvent faire bouger les choses. C'est pourquoi nous militons pour une entreprise plus égalitaire, juste et flexible», souligne cette dernière.
Le figaro
Un sondage révèle que les trois-quarts des femmes interrogées, âgées de 18 à 34 ans, estiment que la parité a «progressé en bien» par rapport à la génération de leur mère. Mais 80 % d'entre elles soulignent aussi qu'il reste des efforts à faire en matière de salaire.
Plafond de verre, inégalités, sexisme... Au travail, l'horizon de la génération Y semble s'éclaircir. Les trois-quarts des femmes de 18 à 34 ans estiment que la parité a «progressé en bien» par rapport à la génération de leur mère. 72% pensent que ce changement est lié à l'évolution générale de la société française et 57% l'expliquent par le plus grand accès des femmes à l'éducation supérieure, selon un sondage auprès d'un échantillon de 1000 femmes âgées de 18 à 34 ans mené par Harris Interactive pour Coca-Cola à l'occasion de la journée de la femme.
«Cela tend à s'améliorer mais il y a toujours des inégalités, notamment au niveau des salaires», relève une sondée. «Encore des progrès à faire», résume une autre. L'écrasante majorité des jeunes femmes interrogées (96 %) désignent l'égalité de salaire à poste équivalent comme le principal élément de la parité. Sur ce point, elles sont plus de 80 % à juger que la situation n'est pas satisfaisante. Elles citent ensuite la vitesse d'évolution professionnelle puis le recrutement. Elles pointent enfin la mauvaise représentation des femmes à certains postes de décision, notamment parmi les cadres supérieurs (76%) ou dans les conseils d'administration (74%).
Parfois, l'homme et la femme optent ensemble pour un temps partiel
Les 18-34 ans se montrent également très attentives à la parité dans la vie privée. La répartition des rôles dans le couple et le partage des tâches ménagères restent importants pour les «Y». Elles sont plutôt optimistes et estiment en majorité que la parité progresse également à la maison, notamment en matière d'éducation des enfants pour 60% d'entre elles.
«Cette génération ne tient pas de discours sur le plafond de verre. Dans le secteur des nouvelles technologies, j'ai croisé beaucoup de jeunes diplômées et aucune n'a évoqué de problème sexisme», avance Marie Desplat, auteur de Manager la génération Y. Si les questions de salaire et de l'évolution de leur carrière sont centrales, celle du partage du temps l'est également et il n'est pas rare que dans un couple de jeunes Y, les deux soient à temps partiel».
«La parité se mérite. Nous avons mis en place un plan volontariste pour faire bouger les lignes», avance Tristan Farabet, président de Coca-Cola Entreprise qui souhaite mettre en avant la politique de la société en matière d'égalité homme-femme. Concrètement, Coca-Cola en France s'est notamment engagé sur l'égalité de salaires avec la mise en place d'une enquête de rémunération détaillée annuelle pour chaque poste. «Nous ne constatons aucun écart de rémunération entre les hommes et les femmes lié au sexe», note Tristan Farabet.
Autre outil en faveur de la «diversité»: l'intégration obligatoire d'une femme dans la short list des trois derniers candidats retenus pour les postes de management. L'entreprise commanditaire du sondage peut afficher un pourcentage de 50% de «recrutements managers» chez les femmes en 2010 et 2011. On retrouve également 40% de femmes dans le conseil d'administration et 30% de femmes dans le comité exécutif. La Coca-Cola Company, pour sa part, met en avant sa présidence en France, exercée par Véronique Bourez. «Chez Coca-Cola, nous sommes persuadés que les femmes, elles aussi, peuvent faire bouger les choses. C'est pourquoi nous militons pour une entreprise plus égalitaire, juste et flexible», souligne cette dernière.
Le figaro
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Re: Actualités 2012
Peut-on faire confiance aux médicaments ?
AVIS D'EXPERT - Effets secondaires parfois graves, iatrogénie, fraudes sur Internet, Mediator, contrefaçons, ruptures de stocks… Le médicament n'aurait plus la confiance des Français. La sécurité d'emploi du médicament est-elle pour autant menacée? Les réponses du Dr Raphaël Moreau, membre de l'Académie nationale de pharmacie.
•Les médicaments ont vocation à soigner
Les médicaments sont de plus en plus efficaces et, de ce fait, même les plus courants peuvent entraîner des effets indésirables. C'est le rôle des autorités de santé d'évaluer ce risque en regard des bénéfices thérapeutiques pour le malade, étant entendu que moins la maladie est grave, plus le risque est inacceptable. Dans plus de la moitié des cas, les risques sont évitables, à condition de veiller à ne pas prendre n'importe quoi, à n'importe quelle dose, n'importe comment. Certaines associations médicamenteuses, notamment, ne sont pas recommandées selon l'âge, la maladie ou le cumul de pathologies. À partir de la prescription médicale, c'est au pharmacien d'informer, en alertant le patient ; c'est l'éducation thérapeutique. Il n'y a pas de bon conseil sans une bonne écoute, pas de bon usage du médicament sans contrôle de la compréhension de la prescription.
•Le dossier pharmaceutique permet une vraie coordination
Afin de vérifier les interactions potentiellement nocives entre les médicaments prescrits et ceux déjà pris par le patient, en fonction aussi de son état de santé, le pharmacien dispose d'un outil informatique d'information performant, le «dossier pharmaceutique» (DP), que lui seul aujourd'hui peut consulter, où sont enregistrées toutes les prescriptions et les médications utilisées par le patient depuis trois mois. Le DP permet ainsi une véritable coordination des 21.000 pharmacies d'officine raccordées à ce dispositif, et cette disposition va prochainement s'élargir aux pharmaciens hospitaliers. Chaque patient peut (et devrait avoir) son dossier pharmaceutique.
À l'hôpital comme en ville, le pharmacien est au cœur de ce circuit du médicament. L'informatisation garantit l'ensemble du processus: approvisionnement, prescription, analyse pharmaceutique, délivrance nominative, administration et signalement des événements indésirables. De plus, elle permet de libérer du temps pour mieux vérifier les circuits, adapter le traitement et répondre aux attentes des patients.
•Faux médicaments sur Internet et contrefaçons: un fléau
La vente de faux médicaments est un marché vingt-cinq fois plus important que celui de l'héroïne et cinq fois plus que la contrebande de cigarettes; il tue autant que celui des stupéfiants. Sur Internet, la moitié des médicaments ne sont que des leurres. En France, cette vente est interdite ; pour contourner la loi et ne pas avoir, notamment, à fournir une ordonnance, certains prennent le risque d'acheter des médicaments frelatés sur des sites étrangers.
Nos voisins européens ont plus que nous à faire face à la contrefaçon parce que leur système de distribution, du fabricant à l'officine, leur permet de faire appel à des intermédiaires non qualifiés. Cette rupture de compétence dans la «chaîne du médicament» fait prendre un risque majeur de pénétration de faux médicaments. Dans les pharmacies françaises, au contraire, la sécurisation du marché du médicament et la maîtrise du circuit fabricant-grossiste-pharmacien d'officine assurent une protection que vont encore renforcer les nouvelles applications codes-barres à deux dimensions (data-matrix) sur les conditionnements. C'est pourquoi l'Union européenne prend le «modèle français» comme référence pour lutter contre les contrefaçons.
La qualité industrielle du médicament fait l'objet de contrôles particulièrement rigoureux à tous les stades, de la production à la vente. L'industriel est le premier tenu d'y veiller dans le cadre de son système interne d'assurance qualité, et des inspections régulières des autorités sont réalisées systématiquement lors de la première mise sur le marché d'un médicament, mais aussi régulièrement tout au long de sa commercialisation.
•Vigilance, écoute, éducation thérapeutique
Le pharmacien d'officine est depuis toujours reconnu comme un interlocuteur privilégié de proximité. Dans le parcours de soins, c'est un professionnel de santé disponible, à l'écoute, et le mieux à même d'orienter le patient vers les professionnels et les structures de santé adaptées à chaque situation. Toute délivrance ou renouvellement d'ordonnance donne lieu à une analyse et un contrôle de la dispensation, avec l'aide de logiciels experts sur les effets secondaires ou les contre-indications éventuelles. Même pour les médicaments sans prescription, l'avis du pharmacien est indispensable, aux dires de la moitié des Français. Par ailleurs, l'allongement de la durée de vie, l'augmentation des maladies chroniques et souvent associées, ainsi que la diminution du nombre des médecins donnent au pharmacien un rôle clé dans notre système de santé. Le «PC»* instauré par la loi hôpital, patients, santé et territoires (HPST) voit aujourd'hui officiellement reconnu son champ d'action et de responsabilité, de la traditionnelle garantie de qualité et de sécurité de dispensation des médicaments à une mission élargie de santé publique (dépistages, suivi, prévention…).
* Le pharmacien correspondant (PC), institué par un décret paru en avril 2011, a vocation à accompagner le patient chronique (en ALD) qui en a fait le choix.
Le figaro
AVIS D'EXPERT - Effets secondaires parfois graves, iatrogénie, fraudes sur Internet, Mediator, contrefaçons, ruptures de stocks… Le médicament n'aurait plus la confiance des Français. La sécurité d'emploi du médicament est-elle pour autant menacée? Les réponses du Dr Raphaël Moreau, membre de l'Académie nationale de pharmacie.
•Les médicaments ont vocation à soigner
Les médicaments sont de plus en plus efficaces et, de ce fait, même les plus courants peuvent entraîner des effets indésirables. C'est le rôle des autorités de santé d'évaluer ce risque en regard des bénéfices thérapeutiques pour le malade, étant entendu que moins la maladie est grave, plus le risque est inacceptable. Dans plus de la moitié des cas, les risques sont évitables, à condition de veiller à ne pas prendre n'importe quoi, à n'importe quelle dose, n'importe comment. Certaines associations médicamenteuses, notamment, ne sont pas recommandées selon l'âge, la maladie ou le cumul de pathologies. À partir de la prescription médicale, c'est au pharmacien d'informer, en alertant le patient ; c'est l'éducation thérapeutique. Il n'y a pas de bon conseil sans une bonne écoute, pas de bon usage du médicament sans contrôle de la compréhension de la prescription.
•Le dossier pharmaceutique permet une vraie coordination
Afin de vérifier les interactions potentiellement nocives entre les médicaments prescrits et ceux déjà pris par le patient, en fonction aussi de son état de santé, le pharmacien dispose d'un outil informatique d'information performant, le «dossier pharmaceutique» (DP), que lui seul aujourd'hui peut consulter, où sont enregistrées toutes les prescriptions et les médications utilisées par le patient depuis trois mois. Le DP permet ainsi une véritable coordination des 21.000 pharmacies d'officine raccordées à ce dispositif, et cette disposition va prochainement s'élargir aux pharmaciens hospitaliers. Chaque patient peut (et devrait avoir) son dossier pharmaceutique.
À l'hôpital comme en ville, le pharmacien est au cœur de ce circuit du médicament. L'informatisation garantit l'ensemble du processus: approvisionnement, prescription, analyse pharmaceutique, délivrance nominative, administration et signalement des événements indésirables. De plus, elle permet de libérer du temps pour mieux vérifier les circuits, adapter le traitement et répondre aux attentes des patients.
•Faux médicaments sur Internet et contrefaçons: un fléau
La vente de faux médicaments est un marché vingt-cinq fois plus important que celui de l'héroïne et cinq fois plus que la contrebande de cigarettes; il tue autant que celui des stupéfiants. Sur Internet, la moitié des médicaments ne sont que des leurres. En France, cette vente est interdite ; pour contourner la loi et ne pas avoir, notamment, à fournir une ordonnance, certains prennent le risque d'acheter des médicaments frelatés sur des sites étrangers.
Nos voisins européens ont plus que nous à faire face à la contrefaçon parce que leur système de distribution, du fabricant à l'officine, leur permet de faire appel à des intermédiaires non qualifiés. Cette rupture de compétence dans la «chaîne du médicament» fait prendre un risque majeur de pénétration de faux médicaments. Dans les pharmacies françaises, au contraire, la sécurisation du marché du médicament et la maîtrise du circuit fabricant-grossiste-pharmacien d'officine assurent une protection que vont encore renforcer les nouvelles applications codes-barres à deux dimensions (data-matrix) sur les conditionnements. C'est pourquoi l'Union européenne prend le «modèle français» comme référence pour lutter contre les contrefaçons.
La qualité industrielle du médicament fait l'objet de contrôles particulièrement rigoureux à tous les stades, de la production à la vente. L'industriel est le premier tenu d'y veiller dans le cadre de son système interne d'assurance qualité, et des inspections régulières des autorités sont réalisées systématiquement lors de la première mise sur le marché d'un médicament, mais aussi régulièrement tout au long de sa commercialisation.
•Vigilance, écoute, éducation thérapeutique
Le pharmacien d'officine est depuis toujours reconnu comme un interlocuteur privilégié de proximité. Dans le parcours de soins, c'est un professionnel de santé disponible, à l'écoute, et le mieux à même d'orienter le patient vers les professionnels et les structures de santé adaptées à chaque situation. Toute délivrance ou renouvellement d'ordonnance donne lieu à une analyse et un contrôle de la dispensation, avec l'aide de logiciels experts sur les effets secondaires ou les contre-indications éventuelles. Même pour les médicaments sans prescription, l'avis du pharmacien est indispensable, aux dires de la moitié des Français. Par ailleurs, l'allongement de la durée de vie, l'augmentation des maladies chroniques et souvent associées, ainsi que la diminution du nombre des médecins donnent au pharmacien un rôle clé dans notre système de santé. Le «PC»* instauré par la loi hôpital, patients, santé et territoires (HPST) voit aujourd'hui officiellement reconnu son champ d'action et de responsabilité, de la traditionnelle garantie de qualité et de sécurité de dispensation des médicaments à une mission élargie de santé publique (dépistages, suivi, prévention…).
* Le pharmacien correspondant (PC), institué par un décret paru en avril 2011, a vocation à accompagner le patient chronique (en ALD) qui en a fait le choix.
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Re: Actualités 2012
Les risques mesurés des prothèses de hanche en métal
Par damien Mascret - le 05/03/2012
Les autorités françaises veulent rassurer les 70.000 personnes concernées après le scandale des prothèses défectueuses de marque ASR révélé il y a quelques jours.
Qui a raison? Les Français ou les Anglais? En tout cas, l'affaire n'a pas traîné! Deux jours seulement après le scandale des prothèses de hanche ASR révélé en France par Le Figaro le 27 février dernier, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) proposait un nouveau protocole de surveillance pour les patients concernés (380 environ). Elle proposait également un nouveau suivi pour tous les porteurs de prothèse de hanche métal/métal, quelle que soit la marque de leur implant. En revanche, les recommandations ne changent pas pour ceux qui ont des prothèses en polyéthylène ou en céramique.
Que doivent faire aujourd'hui les porteurs d'une prothèse de hanche? Première solution: patienter. Il est en effet possible d'attendre la consultation annuelle avec le chirurgien orthopédiste car il n'y a pas d'urgence. En principe, les porteurs de prothèse de hanche métal/métal bénéficient régulièrement d'un contrôle radiographique. On vérifie aussi à cette occasion qu'il n'y a pas de symptômes inquiétants tels qu'une douleur de hanche inhabituelle, un gonflement de l'articulation, l'apparition de difficultés à la marche ou une modification de l'état général, par exemple, une fatigue persistante.
Dans ces cas-là, il faut s'inquiéter. Pour le Pr Laurent Sedel, chirurgien orthopédiste (hôpital Lariboisière, Paris) et ancien directeur du laboratoire de recherche sur les biomatériaux du CNRS, «il faut faire alors un scanner ou une échographie car il peut y avoir des trous dans l'os et des réactions qui détruisent les muscles mais qui sont invisibles à la radiographie».
Une position prudente
Un scénario catastrophe mais qui ne concerne que la hanche. Or, des questions se posent aussi sur l'effet général pour l'organisme de la libération d'ions métalliques dans le sang en raison des frottements de la prothèse. «Aucune donnée conclusive n'est disponible sur ces potentiels effets», remarquait la Commission nationale de sécurité sanitaire des dispositifs médicaux de l'Afssaps lors de sa séance du 16 juin 2010.
L'agence française se veut néanmoins plutôt rassurante par rapport au risque général. Elle estime même qu'il n'est pas utile de doser les ions métalliques dans le sang. Au contraire des Anglais qui ont opté pour cet examen la semaine dernière, au nom du risque localisé, pour tous les patients ayant des symptômes, une prothèse ASR DePuy ou une grosse tête fémorale prothétique.
Pour l'agence anglaise, en effet, le risque de complications justifie la mesure: «La majorité des patients implantés avec une prothèse de hanche métal/métal ont une articulation fonctionnelle et ont peu de risque de développer de sérieux problème. Mais un petit nombre de patients implantés avec ces prothèses peut développer une réaction des tissus mous en réponse à la libération de débris métalliques.»
La position prudente de l'Afssaps n'est pas une surprise pour le Pr Alexandre Rochwerger, chirurgien orthopédiste (Hôpital de la Conception, Marseille) qui a présidé en 2007 le groupe de travail de la Haute Autorité de santé sur l'évaluation des prothèses de hanche. Lui aussi est réservé sur l'intérêt de doser les ions métalliques dans le sang des porteurs de prothèse de hanche en métal: «Il n'y a toujours pas d'arguments très clairs pour parler d'un seuil à partir duquel on pourrait prédire ce qui va se passer.»
Pourtant, le Pr Jean-Pierre Goullé, toxicologue à la faculté de médecine et de pharmacie de Rouen, reste convaincu de l'intérêt des dosages de chrome et de cobalt: «Si c'est élevé, cela doit alerter sur une usure anormale de la prothèse et d'éventuels problèmes à venir.»
Mais l'expert se veut rassurant: «Il ne faut pas confondre toxicité et élévation du taux des ions métalliques dans le sang. C'est vrai que l'on ne peut pas garantir que ça n'a pas d'effet sur la santé mais à ces taux-là on n'a pas d'indice de toxicité.»
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Les six marques en cause
Toutes les personnes ayant une prothèse de hanche métal/métal de l'une des marques suivantes sont concernées par les nouvelles recommandations de surveillance: Biomet, Depuy, Mathys, Smith and Nephew, Wright, Zimmer.
Contrairement à l'Australie ou la Grande-Bretagne, la France ne dispose malheureusement pas de registre exhaustif des prothèses implantées. C'est sans doute pourquoi au moment où le registre anglais identifiait des taux de révisions de 12-13 % dans les cinq ans suivant la pose d'une prothèse ASR, l'Afssaps observait encore un taux de 1,3 %! Il est vrai que les remontées d'informations sont notoirement insuffisantes.
Pour le Pr Moussa Hamadouche, chirurgien orthopédiste à l'hôpital Cochin (Paris): «Le seul moyen d'avoir un registre français complet des prothèses serait de conditionner le paiement de l'intervention à l'établissement au fait d'avoir correctement renseigné les informations du registre.»
Le figaro
Par damien Mascret - le 05/03/2012
Les autorités françaises veulent rassurer les 70.000 personnes concernées après le scandale des prothèses défectueuses de marque ASR révélé il y a quelques jours.
Qui a raison? Les Français ou les Anglais? En tout cas, l'affaire n'a pas traîné! Deux jours seulement après le scandale des prothèses de hanche ASR révélé en France par Le Figaro le 27 février dernier, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) proposait un nouveau protocole de surveillance pour les patients concernés (380 environ). Elle proposait également un nouveau suivi pour tous les porteurs de prothèse de hanche métal/métal, quelle que soit la marque de leur implant. En revanche, les recommandations ne changent pas pour ceux qui ont des prothèses en polyéthylène ou en céramique.
Que doivent faire aujourd'hui les porteurs d'une prothèse de hanche? Première solution: patienter. Il est en effet possible d'attendre la consultation annuelle avec le chirurgien orthopédiste car il n'y a pas d'urgence. En principe, les porteurs de prothèse de hanche métal/métal bénéficient régulièrement d'un contrôle radiographique. On vérifie aussi à cette occasion qu'il n'y a pas de symptômes inquiétants tels qu'une douleur de hanche inhabituelle, un gonflement de l'articulation, l'apparition de difficultés à la marche ou une modification de l'état général, par exemple, une fatigue persistante.
Dans ces cas-là, il faut s'inquiéter. Pour le Pr Laurent Sedel, chirurgien orthopédiste (hôpital Lariboisière, Paris) et ancien directeur du laboratoire de recherche sur les biomatériaux du CNRS, «il faut faire alors un scanner ou une échographie car il peut y avoir des trous dans l'os et des réactions qui détruisent les muscles mais qui sont invisibles à la radiographie».
Une position prudente
Un scénario catastrophe mais qui ne concerne que la hanche. Or, des questions se posent aussi sur l'effet général pour l'organisme de la libération d'ions métalliques dans le sang en raison des frottements de la prothèse. «Aucune donnée conclusive n'est disponible sur ces potentiels effets», remarquait la Commission nationale de sécurité sanitaire des dispositifs médicaux de l'Afssaps lors de sa séance du 16 juin 2010.
L'agence française se veut néanmoins plutôt rassurante par rapport au risque général. Elle estime même qu'il n'est pas utile de doser les ions métalliques dans le sang. Au contraire des Anglais qui ont opté pour cet examen la semaine dernière, au nom du risque localisé, pour tous les patients ayant des symptômes, une prothèse ASR DePuy ou une grosse tête fémorale prothétique.
Pour l'agence anglaise, en effet, le risque de complications justifie la mesure: «La majorité des patients implantés avec une prothèse de hanche métal/métal ont une articulation fonctionnelle et ont peu de risque de développer de sérieux problème. Mais un petit nombre de patients implantés avec ces prothèses peut développer une réaction des tissus mous en réponse à la libération de débris métalliques.»
La position prudente de l'Afssaps n'est pas une surprise pour le Pr Alexandre Rochwerger, chirurgien orthopédiste (Hôpital de la Conception, Marseille) qui a présidé en 2007 le groupe de travail de la Haute Autorité de santé sur l'évaluation des prothèses de hanche. Lui aussi est réservé sur l'intérêt de doser les ions métalliques dans le sang des porteurs de prothèse de hanche en métal: «Il n'y a toujours pas d'arguments très clairs pour parler d'un seuil à partir duquel on pourrait prédire ce qui va se passer.»
Pourtant, le Pr Jean-Pierre Goullé, toxicologue à la faculté de médecine et de pharmacie de Rouen, reste convaincu de l'intérêt des dosages de chrome et de cobalt: «Si c'est élevé, cela doit alerter sur une usure anormale de la prothèse et d'éventuels problèmes à venir.»
Mais l'expert se veut rassurant: «Il ne faut pas confondre toxicité et élévation du taux des ions métalliques dans le sang. C'est vrai que l'on ne peut pas garantir que ça n'a pas d'effet sur la santé mais à ces taux-là on n'a pas d'indice de toxicité.»
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Les six marques en cause
Toutes les personnes ayant une prothèse de hanche métal/métal de l'une des marques suivantes sont concernées par les nouvelles recommandations de surveillance: Biomet, Depuy, Mathys, Smith and Nephew, Wright, Zimmer.
Contrairement à l'Australie ou la Grande-Bretagne, la France ne dispose malheureusement pas de registre exhaustif des prothèses implantées. C'est sans doute pourquoi au moment où le registre anglais identifiait des taux de révisions de 12-13 % dans les cinq ans suivant la pose d'une prothèse ASR, l'Afssaps observait encore un taux de 1,3 %! Il est vrai que les remontées d'informations sont notoirement insuffisantes.
Pour le Pr Moussa Hamadouche, chirurgien orthopédiste à l'hôpital Cochin (Paris): «Le seul moyen d'avoir un registre français complet des prothèses serait de conditionner le paiement de l'intervention à l'établissement au fait d'avoir correctement renseigné les informations du registre.»
Le figaro
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Promouvoir les mères... et les pères
Trois cent cinquante entreprises, représentant trois millions de salariés, ont signé depuis 2008 la Charte de la parentalité en entreprise.
Elaboré par l'observatoire du même nom (OPE), ce document engage les entreprises signataires à sensibiliser les collaborateurs en interne, à aménager les conditions de travail et prévenir les discriminations à l'encontre des salariés-parents.
Une charte de plus pour se donner bonne conscience ? Son initiateur, Jérôme Ballarin, s'en défend : "Toutes les entreprises signataires ne sont pas sur la même ligne de départ, mais elles manifestent leur intention d'évoluer. De toute façon, il serait contre-productif pour elles de se limiter à une opération de communication. Elles savent qu'elles se mettent en danger vis-à-vis des salariés, des syndicats, du public... D'ailleurs, les entreprises ne se précipitent pas : au début, nous essuyions 80 % de refus de participer."
L'observatoire réfléchit cependant à la mise en place d'un label plus contraignant, lucide sur les endroits où il faut porter l'épée. "En France, nous sommes assez agiles en termes d'organisation du travail pour s'adapter lors d'un congé maternité, paternité ou parental. En revanche, nous sommes plutôt en retard en ce qui concerne le présentéisme et l'implication des pères."
Ce dernier point a fait l'objet d'un rapport remis en janvier par l'OPE au gouvernement et intitulé "Parentalité et égalité professionnelle hommes-femmes : comment impliquer les hommes ?", recensant bonnes pratiques et témoignages.
TABOUS
Il s'agit à la fois de questions d'organisation du travail et de représentations. Impossible encore aujourd'hui de couper aux regards curieux - quand ce n'est pas aux réflexions désobligeantes - lorsqu'un père décide de se consacrer plus largement à sa famille, notamment en sollicitant un congé paternité ou parental. "Tant que l'on ne fera pas davantage participer les hommes au congé maternité, ça restera un problème dans l'entreprise. Mais ce sont des tabous difficiles à débloquer", regrette Pascale Coton, secrétaire générale adjointe de la CFTC.
Pour lutter contre les stéréotypes de genre, l'OPE appuie des initiatives comme celle des "papas Orange". L'opérateur téléphonique a diffusé sur son site Internet consacré aux questions de ressources humaines les vidéos de trois salariés hommes témoignant de leur expérience de congé de paternité ou de congé parental, histoire de décomplexer la population masculine.
Sébastien Dumoulin
Le monde
Trois cent cinquante entreprises, représentant trois millions de salariés, ont signé depuis 2008 la Charte de la parentalité en entreprise.
Elaboré par l'observatoire du même nom (OPE), ce document engage les entreprises signataires à sensibiliser les collaborateurs en interne, à aménager les conditions de travail et prévenir les discriminations à l'encontre des salariés-parents.
Une charte de plus pour se donner bonne conscience ? Son initiateur, Jérôme Ballarin, s'en défend : "Toutes les entreprises signataires ne sont pas sur la même ligne de départ, mais elles manifestent leur intention d'évoluer. De toute façon, il serait contre-productif pour elles de se limiter à une opération de communication. Elles savent qu'elles se mettent en danger vis-à-vis des salariés, des syndicats, du public... D'ailleurs, les entreprises ne se précipitent pas : au début, nous essuyions 80 % de refus de participer."
L'observatoire réfléchit cependant à la mise en place d'un label plus contraignant, lucide sur les endroits où il faut porter l'épée. "En France, nous sommes assez agiles en termes d'organisation du travail pour s'adapter lors d'un congé maternité, paternité ou parental. En revanche, nous sommes plutôt en retard en ce qui concerne le présentéisme et l'implication des pères."
Ce dernier point a fait l'objet d'un rapport remis en janvier par l'OPE au gouvernement et intitulé "Parentalité et égalité professionnelle hommes-femmes : comment impliquer les hommes ?", recensant bonnes pratiques et témoignages.
TABOUS
Il s'agit à la fois de questions d'organisation du travail et de représentations. Impossible encore aujourd'hui de couper aux regards curieux - quand ce n'est pas aux réflexions désobligeantes - lorsqu'un père décide de se consacrer plus largement à sa famille, notamment en sollicitant un congé paternité ou parental. "Tant que l'on ne fera pas davantage participer les hommes au congé maternité, ça restera un problème dans l'entreprise. Mais ce sont des tabous difficiles à débloquer", regrette Pascale Coton, secrétaire générale adjointe de la CFTC.
Pour lutter contre les stéréotypes de genre, l'OPE appuie des initiatives comme celle des "papas Orange". L'opérateur téléphonique a diffusé sur son site Internet consacré aux questions de ressources humaines les vidéos de trois salariés hommes témoignant de leur expérience de congé de paternité ou de congé parental, histoire de décomplexer la population masculine.
Sébastien Dumoulin
Le monde
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