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kysa
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par kysa »

De rien :)
Puis là à vous lire, vos êtes tous en stress, mais respirez un grand coup, et vous verrez que vous savez comment on fait, vous perdez juste vos moyens avec le stress! Alors un seul conseil, prennez du temps pour vous détendre ça ne pourra que marcher ;)
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Cherry Bomb
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par Cherry Bomb »

J'ai besoin qu'on éclaire ma lanterne :D

Je révise le Développement Durable car j'ai vu que le thème était tombé plusieurs fois au concours cette année.

Je vous mets mon petit texte qui résume le développement durable a l'échelle du consommateur (nous). Avec les modifications que l'on a apporté a notre quotidien et les choses qu'on a encore du mal a encrer.

Notre planète va mal et c’est notre faute. Le développement durable tend à améliorer cela, en répondant aux besoins présents sans compromettre les générations futures à répondre aux leurs. Les ménages/consommateurs font de nombreux efforts toutefois certaines habitudes restent difficiles a modifier.

Dans notre vie quotidienne l’écologie prend une place importante. Et on le remarque de plus en plus. En effet, nombreux sont les foyers participant au tri des déchets. Certaines villes en Europe comme Bruxelles ont instaurées des amendes afin d’inciter les habitants. Pour contribuer a la réduction des gaz a effet de serre, il est nécessaire de privilégier les transports en commun ou encore le covoiturage. D’ailleurs, les fréquentations du site covoiturage.com sont en net augmentation. Les voitures hybrides et électriques vont dans ce sens. Depuis peu, les maisons écologiques et les panneaux solaires prennent place dans notre paysage.

Des difficultés subsistent. L’eau reste est le problème majeur. Il est difficile pour les foyers de limiter leur consommation, notamment a causes des appareils électroménagers modernes comme la machine à laver, ou encore lors de l’hygiène quotidienne, où le robinet reste ouvert lors du brossage de dents par exemple. De plus, notre société nous incite à consommer, alors que les produits n’ont qu’une durée de conservation limitée. Ce qui amène un gaspillage de nourriture. Environ 40% des déchets sont gaspiller dans les pays en développement. Avec la campagne 2012, le Made In France est prôné. Pourtant nous nous obstinons à consommer étranger. L’explication est toute simple, notre pouvoir d’achat et en baisse et paradoxalement le Made In France coûte cher.

Les consommateurs sont de plus en plus sensibles à cette cause. Toutefois il reste difficile de modifier nos habitudes qui sont bien encré dans notre façon de consommer mais aussi par un manque évident de moyen. L’investissement des politiques et des industriels est important. A notre échelle, pouvons-nous intervenir sur l’écologie, sommes nous capable de modifier notre style de vie sans grandes décisions prises par les Etats ?

J'aimerais maintenant avoir une partie coté industriels et politique mais j'avoue que je n'ai pas tellement didée. C'est un peu trop fouilli dans ma tête.
J'aimerais savoir qu'est ce qui au aujourd'hui fait que les industrie "refusent" d'adhérer au développement durable ?
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Zackfair
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par Zackfair »

par exemple les pays en voie de développement comme le Maroc refusent d'y adhérer parce qu'ils partent du principe qu'ils doivent se développer et pour cela ils doivent polluer du coup il n'y aurais que les pays riches comme la triade qui a eu " la chance " de se développer au détriment de la planète . J'espère que tu vois ce que je veux dire
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Joyce228
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par Joyce228 »

Zackfair : Euuh ... Franchement pas du tout ! Et toi ?
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Coca et Pepsi vont devoir modifier leurs recettes secrètes !

Amateurs de boissons au cola (Coca-Cola et Pepsi), l'heure est grave. Le soda le plus populaire et le plus vendu au monde va devoir modifier sa recette secrète selon le journal en ligne Discoverynews. L'un de ses composants, le 4-methylimidazole (4-MEI), qui sert à colorer la boisson, serait cancérigène. Dans la composition, il apparait sous les termes colorants caramels E150c et E150d.

D'autres sodas, les sauces soja et certaines bières seraient aussi concernées par la présence de cette substance chimique selon le Monde.fr.

C'est une association américaine de défense des consommateurs, le Centre pour la science dans l'intérêt du public (CSPI), qui a donné l'alerte en février 2011 et a demandé son interdiction. La Californie a ajouté cette substance à sa liste de produits cancérigènes. Ainsi, dans cet Etat, le niveau maximum conseillé de 4-MEI à consommer sur une journée est de 29 microgrammes. Si ce seuil est dépassé, le fabricant est obligé de placer un message d'avertissement sur le produit. Or, d'après la CSPI, une canette de 33 cl de Coca-Cola contient 142 à 146 microgrammes de 4-MEI, un chiffre qui s'établit à 103 à 113 microgrammes pour le Coca-Cola Light.

Pas sûr que les firmes d'Atlanta (Coca) et de Purchase (Pepsi) voient d'un bon oeil l'inscription sur leurs canettes et autres bouteilles de la mention «cancérigène».

Une législation moins contraignante en Europe

En Europe, la législation est moins contraignante et ces «changements techniques» d'après les propres termes de Coca-Cola, ne seraient donc pas nécessaires sur le Vieux Continent. En 2008, l'Union européenne, dans une directive établissant les critères de pureté scientifiques pour les colorants pouvant être utilisés dans les denrées alimentaire, a fixé la limite légale à 250 milligrammes de 4-MEI par kilogramme (ce qui ferait plus de 80 000 microgrammes par canette).

Le produit cancérigène animal-MEI est soupçonné de toucher le foie, le poumon, la thyroïde et le sang. Mais sa toxicité fait encore débat dans la communauté scientifique. La molécule en question n'est pas listée par le programme national toxicologique américain comme un cancérigène humain potentiel. Mais la démarche de l'association CSPI a suffi pour semer le doute et troubler la confiance dans le breuvage le plus consommé au monde.

Coca-Cola s'est engagé à changer sa recette. «La compagnie a demandé à ses fournisseurs de caramel de faire le nécessaire afin de satisfaire les exigences de l'Etat de Californie», a indiqué Diana Garza Ciarlante, une porte-parole du groupe. Pour autant, Coca-Cola nie fermement que le 4-MEI soit dangereux pour la santé. Les consommateurs américains ne s'apercevront pas, au goût, que la composition du Coca a été modifiée selon la firme.



Sprite et Nestea changent leur recette pour utiliser la stévia

Deux ans et demi après l'autorisation de la stévia en France, Coca-Cola France opère une deuxième petite révolution au sein de sa gamme de sodas et change la recette de ses Sprite et Nestea. La stévia sera désormais utilisée pour remplacer en partie le sucre traditionnel injecté dans ces boissons. Cet édulcorant naturel dispose d'un pouvoir 200 à 300 fois plus sucrant que le sucre lui-même, sans apporter de calories.

A noter que les gammes "light" de ces sodas ne sont pas concernées.
Contrairement au Fanta Still qui propose deux recettes, dont une à base de stévia, les sodas Sprite et Nestea remplaceront partiellement leur sucre par l'édulcorant naturel ce mois-ci. Le géant américain précise que ces deux marques n'ont pas été choisies par hasard pour convenir à ce changement, leur goût se mariant mieux à celui de la stévia. Tous les contenants, que ce soit les canettes ou les bouteilles, se prêteront à cette nouvelle recette moins calorique.

Pour rappel, la boisson Sprite a été importée en France en 1984, tandis que Nestea est arrivée en 1995.

Depuis l'autorisation de la stévia en France en septembre 2009, les marques s'affairent à en ajouter dans leurs produits. Aujourd'hui, l'édulcorant naturel est intégré dans des recettes de tablettes de chocolat ou de sodas, et s'est aussi transformé en simples morceaux de


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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Des collégiennes privées de jupes et renvoyées chez elles

Des collégiennes qui avaient organisé une «Journée de la jupe» ont été priées de changer de tenue. L'association Ni putes ni soumises critique l'attitude du collège.


Pas de jupe pour la Journée de la femme… Jeudi, à l'occasion du 8 mars, une trentaine d'élèves du collège Roger-Vailland de Poncin, dans l'Ain, avaient délaissé leur jean pour une tenue plus féminine. L'initiative a inquiété la direction de l'établissement qui a invité les collégiennes, âgées de 13 à 15 ans, à aller se changer. «En raison d'agressions verbales dont certaines ont été victimes, un membre de l'équipe de direction leur a proposé d'adopter une autre tenue», a expliqué vendredi Sylvain Weisse, le principal du collège.

Taille de la jupe

Mais les adolescentes de 4e et de 3e ont refusé d'obtempérer. Soutenues par quelques enseignants, elles ont fait circuler une pétition qui a retenu près de 80 signatures pour soutenir leur action, rapporte le quotidien Le Progrès , qui a dévoilé l'histoire.

Provocation de lolita ou acte féministe: la réponse est-elle à trouver dans la taille de la jupe? En plein débat sur l'hypersexualisation de la société après la remise d'un rapport de la sénatrice Chantal Jouanno, la direction du collège a-t-elle jugé nécessaire de calmer le jeu? Interrogés par l'observatoire Orange Terrafemina, les parents plébiscitent pour leur part à 83% l'interdiction des tenues indécentes à l'école. En juin dernier, une élève de 11 ans d'un collège de Villeparisis (Seine-et-Marne) avait également été rappelée à l'ordre par une surveillante qui avait jugée sa jupe trop courte.

«Régression du droit des femmes»

«J'avais une jupe à fleurs qui m'arrivait un peu au dessus du genoux. Ce n'était pas de la provocation. C'était un peu aberrant que l'on nous demande d'enlever notre jupe parceque l'on ne peut pas travailler avec une jupe», a rapporté une élève du collège Roger-Vailland sur RTL. «Il faut que l'on réeduque le regard des garçons, des hommes et même de la société», a également plaidé la mère d'une collégienne.

L'association Ni putes ni soumises, à l'origine du lancement de la Journée de la jupe, organisée tous les 25 novembre pour encourager les filles à oser se montrer féminines et à faire fi des préjugés, se dit choquée par cette réaction. «Je la trouve dégradante. C'est scandaleux, s'offusque sa présidente, Asma Guenifi. Ce genre d'attitude laisse penser que la provocation vient de la fille qui porte la jupe. On cautionne l'idée que cette fille est une ------. C'est très symptomatique de la régression du droit des femmes et des jeusnes filles.» Ce faisant, l'école ne fait pas son travail et va à l'encontre des valeurs de la République dénonce également l'association. «C'est là qu'il faut aborder les rapports fille garçon, parler du sexisme, lutter contre les préjugés», avance Asma Guenifi.

«Cet incident sera l'opportunité pour l'établissement de poursuivre une action engagée depuis des années autour des thèmes du recpect d'autui et des relations entre les filles et les garçons» convient le principal de Roger-Vailland. La volonté des élèves s'inscrit dans une démarche positive et reconnue comme telle par l'établissement. Des actions pédagogiques et éducatives seront très prochainement conduites avec les élèves et leurs familles», promet-il pour apaiser les tensions.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

L'ecstasy attaque le cœur, comme le Mediator

Par Martine Perez - le 08/03/2012
Cette drogue, présentée à tort comme récréative, provoquerait une altération des valves cardiaques.

Il y a deux ans, un jeune homme de 33 ans était hospitalisé en urgence à la clinique des Cèdres de Toulouse pour des douleurs thoraciques, un essoufflement, une grande fatigue. Après une batterie d'examens, et notamment une échocardiographie, il s'est avéré que ce patient souffrait d'une altération importante des valves mitrales. Après interrogatoire, le malade en question s'est révélé être un toxicomane consommant régulièrement de l'ecstasy.

Dans un article publié cette semaine sur le site Internet du British Journal of Clinical Pharmacology (1), les cardiologues de la clinique, avec l'équipe d'addictovigilance du CHU de Toulouse, annoncent que l'altération des valves cardiaques dans ce cas est consécutive à la prise d'ecstasy. Et que les lésions observées sont similaires à celles produites par le Mediator. Cette publication devrait contribuer à alerter les consommateurs d'ecstasy des risques cardiaques qu'ils encourent.

Plusieurs comprimés par semaine depuis plusieurs années

Contrairement au discours véhiculé par les marchands de drogues illicites, l'ecstasy est un produit dangereux. Des effets neurologiques ont déjà été décrits. Mais pour la première fois, un impact sur le cœur vient d'être découvert. Cette première observation devrait contribuer à prendre la mesure du phénomène en renforçant la vigilance.

Le jeune homme consommait plusieurs comprimés d'ecstasy par semaine depuis plusieurs années, a-t-il expliqué aux deux cardiologues, Guillaume Montastruc et Philippe Vigneux, de la clinique des Cèdres, qui l'interrogeaient à la recherche de prise de médicaments comme le Mediator, susceptibles d'expliquer cette altération des valves mitrales, exceptionnelle à cet âge-là. Rien sur le plan des médicaments, juste cette prise d'ecstasy. C'est en opérant le malade pour la pose de prothèses valvulaires que les chirurgiens eurent la grande surprise de constater que ses valves mitrales présentaient les mêmes altérations (des lésions bourgeonnantes) que celles observées sur les valves de certains patients ayant pris du Mediator.

Contacté, le centre d'addictovigilance de Toulouse a confirmé que l'on pouvait retenir l'imputabilité entre l'ecstasy et la maladie. Le Pr Patrick Bruneval, meilleur expert français d'anatomopathologie en la matière (hôpital Georges-Pompidou, Paris) a confirmé, après avoir examiné les prélèvements, que les lésions étaient typiques de celles provoquées par le Mediator et de manière générale par les médicaments de la famille des fenfluramines. Aucun autre facteur de risque n'a pu être mis en évidence.

Études systématiques

«C'est la première observation clinique d'un lien entre valvulopathie et ecstasy, assure le Pr Jean-Louis Montastruc du centre de pharmacovigilance de Toulouse. Des données expérimentales ont déjà mis en évidence que l'ecstasy pouvait induire des anomalies cardiaques. En Belgique, il y a quelques années, un médecin avait suggéré, après avoir réalisé des échographies cardiaques systématiques chez des toxicomanes, un risque accru de valvulopathie, sans être certain de l'association. C'est la première démonstration totale du lien entre ecstasy et valvulopathie.»

L'ecstasy, qui aurait des similitudes structurelles avec les amphétamines, agirait sur le même récepteur sérotoninergique au niveau du cœur que le Mediator et les fenfluramines. Par ailleurs, cette substance attaquerait aussi les neurones sérotoninergiques du cerveau, avec des risques neurologiques à long terme. Cette observation devrait conduire à rechercher la prise d'ecstasy chez les personnes souffrant de maladies des valves cardiaques. Et à mener des études systématiques sur ce sujet afin d'évaluer plus précisément le risque. Enfin, il faut désormais sensibiliser encore plus les jeunes aux dangers de l'ecstasy, présenté comme une drogue récréative, mais qui peut avoir des conséquences désastreuses sur l'organisme. Près de 800.000 personnes auraient expérimenté ce produit en France, et notamment 3,8 % des 24-35 ans, selon un rapport de l'Observatoire des drogues et des toxicomanies de 2008.
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Re: Actualités 2012

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Seine-et-Marne : Trop de pesticides dans l'eau du robinet

La qualité de l'eau potable est altérée en Seine-et-Marne par la présence de pesticides. A l'échelle de l'Ile-de-France, elle reste cependant "bonne ou excellente".

Les 12 millions d'habitants d'Ile-de-France peuvent boire l'eau du robinet les yeux fermés… ou presque. « D'une façon générale, l'eau distribuée est de bonne qualité », a assuré mercredi Laurent Chambaud, directeur de la santé publique au sein de l'agence régionale de santé (ARS), à l'occasion de la présentation du bilan de la qualité de l'eau du robinet en Ile-de-France.

Seule la Seine-et-Marne affiche quelques mauvais résultats. « La situation en matière de pesticides n’est pas satisfaisante », dans ce département où sont installés de gros exploitants agricoles, souligne Laurent Chambaud. « Une eau non conforme n'est pas pour autant dangereuse à boire », rappellent cependant les scientifiques de l'agence. Tout en reconnaissant que, sur le long terme, les pesticides peuvent provoquer des effets cancérigènes.




En 2010, 7.451 personnes ont été exposées à ue eau trop riche en nitrates et 17.182 personnes ont subi des restrictions d'usage à cause d'une concentration de produits phytosanitaires supérieure aux normes fixées. Ainsi, 27 communes de Seine-et-Marne ont franchi les limites concernant les pesticides.

Normes bactériologiques respectées à 99,9%

Pour autant, sur l'ensemble de la région les résultats sont excellents. 99,9 % des Franciliens ont pu boire une eau conforme aux normes bactériologiques, alors que la moyenne nationale s'élève à 96,8%. Et 94,6% ont accédé à une eau dont la teneur en pesticide est en règle.

Pour réaliser cette étude annuelle, l'ARS a effectué plus de 25.000 prélèvements inopinés en 2010 dans toute la région. Quatre types de paramètres (odeur, saveur, température; présence de bactéries; présence de calcium, de magnésium; présence de pollution due aux activités humaines notamment pesticides et nitrates) ont été pris en compte.

La population peut s’informer sur la qualité de l’eau ville par ville en consultant la rubrique dédiée à l'eau potable sur le site du ministère de la santé.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

La folle journée de l’infirmière


Comment rester 7 minutes chez une personne âgée dont vous êtes la seule visite de la journée, en gardant votre manteau sur le dos, pas le temps de se déshabiller, et malgré tout discuter un brin, dispenser réconfort et bonne humeur ? Comment « Faire du qualitatif dans un temps court », insoluble et quotidien dilemme de Nathalie Thiriet, infirmière libérale à Sceaux.

Une matinée de tournée avec cette quasi-quinquagénaire, toute sympathique quelle soit, c’est bigrement long ! Départ 7h30, retour 14h00. Pourtant, elle ne lambine pas… Dans l’intervalle, elle aura vu dix-sept patients. « Et encore, je suis une infirmière cool, s’amuse-t-elle, devant notre perplexité lorsqu’au petit matin elle nous annonce le programme. Une collègue de Montrouge commence à 5h30 et voit cinquante patients. Moi je ne peux pas, je n’aurais plus de plaisir à travailler, ce serait trop frustrant ».


Pose de bas de contention. L'opération se répète fréquemment au cours de la tournée de Nathalie Thiriet. © Elodie Ratsimbazafy

Voir 17 patients d’affilée impose d’être dans une répétition assez usante, réalise-t-on à la suivre. Répétition de gestes mécaniques. S’habiller, descendre des escaliers, monter dans la voiture, mettre sa ceinture, rouler, défaire sa ceinture, ouvrir des portes, monter des escaliers, sonner, « Bonjour madame untel ! », se déshabiller etc. Répétition de gestes médicaux, aussi, puisque ses patients, quasiment tous âgés, souffrent souvent des mêmes pathologies.

Contrôles et injections d’insuline, sondages urinaires, pansements d’ulcères, changements de poches de colostomie, mise de bas de contention… Pourtant, chaque visite diffère, vaut plongée dans un univers domestique singulier – sublimes maisons ou appartements décatis. Entrée en relation avec des personnes elles-aussi singulières, et elles aussi plus ou moins sublimes... L’infirmière avoue « des accointances avec certaines plus que d’autres ». Récemment, elle a été très affectée par le décès d’un homme de 52 ans atteint de sclérose en plaques. « Je le sondais trois ou quatre fois par jour. Un type brillant, généreux… ». Cela ne la dissuadera pas de prendre en charge ces pathologies lourdes. Loin de là. « Les gens sont alors dans une grande authenticité, on va au cœur des choses, chaque instant est essentiel. »

Démarrage de la tournée. On commence par une maison dont elle a les clés, pour ne pas obliger sa propriétaire, qu’elle voit matin et soir depuis huit ans pour des injections d’insuline, à se déplacer. Cette dernière l’accueille encore en robe de chambre, cheveux blancs en bataille, l’air déboussolé. « Alors, ce déménagement ? », s’enquiert l’infirmière. Elle sait que la vieille dame partira bientôt vivre chez sa fille. « Je ne dors plus. Ça fait 35 ans que je vis ici, ça me fait de la peine de quitter ». Mme Thiriet prend quelques minutes pour la rassurer. Patiente suivante, autre injection d’insuline, une presque centenaire dont le mari ouvre la porte de l’appartement. Recroquevillée en position fœtale sur le minuscule canapé de son salon, elle peine à lever la tête pour saluer la soignante. Qui nous explique en partant : « Elle termine toutes ses nuits sur le canapé. Chacun trouve ses stratégies de bien-être ».


"Faire du qualitatif en un temps court", c'est la quadrature du cercle que Nathalie Thiriet parvient à résoudre lors de sa tournée. © Elodie Ratsimbazafy

Résidence Les Imbergères, un foyer-logements pour personnes âgées. « Là je me frotte les mains ! » Plusieurs patients s’enchaînent, sans qu’il soit besoin de reprendre la voiture. « Madame B… bonjour ! Comment ça va ce matin ? Les étourdissements d’hier ? Asseyez-vous, je vais vous tourner autour ! » Nathalie Thiriet virevolte, en terrain connu, elle ouvre la porte de l’armoire pour se saisir d’un verre. Sort les médicaments qu’elle a amenés avec elle – c’est le cas pour de nombreux patients, qui risque de s’emmêler dans leurs prises. Sur les murs du studio, des arbres généalogiques sophistiqués et des patchworks de photos faits par les sept enfants de la vieille dame en peignoir rose. « On se voit demain, je vous donnerai une petite douche ? » Ah !, elle allait oublier : « Je vois vos copains tout à l’heure, vous voulez que je leur dise quelque chose ? ». « Vous les embrassez... ». « Je le ferai ! ».

Quelques marches et couloirs plus loin, c’est au tour d’un monsieur avec un tuyau transparent dans le nez, relié à une énorme machine à oxygène. Par trop silencieuse, l’infirmière vérifie qu’elle fonctionne bien. L’octogénaire a mal dormi, trop toussé, mais il trouve l’énergie de la faire rire. « Je suis au niveau 2 de l’appareil. Quand je passe à 4, j’appelle les pompes funèbres ! » Sa voisine, 90 ans, prostrée dans son lit à hauteur variable, paraît bien faible. Elle a subi une colostomie. Tout en changeant sa poche, opération hautement délicate et perturbante pour le patient, l’infirmière lui parle d’une pièce de théâtre vue la veille au soir. Elle sait à qui elle a affaire. « Je trouve Télérama un peu moraliste dans ses critiques », enchaîne la patiente, qui reprend doucement vie.

Dans son appartement qui semble attendre rénovation depuis les années 1960, un vieux monsieur nous accueille en marcel et bas de pyjama. Un peu désorienté, il rentre tout juste de l’hôpital. Du doigt, il désigne une lettre qui attend sur la petite table de la cuisine, couverte d’une nappe plastique avec des citrons pour motifs. « C’est ma fille, je ne sais pas ce qu’elle a mis. Mais elle veut traîner le vieux en vacances en Bretagne ! ». La fille se demande si elle doit prévoir une infirmière. « Dîtes-lui surtout d’anticiper. Je vais lui écrire, il faut aussi renouveler le stock de bandelettes réactives», conseille Nathalie Thiriet. La lettre se conclut d’un « Merci de votre gentillesse, notre père est votre plus grand fan!».

Un contrôle glycémique. « 1,05 c’est parfait, félicitations ! ». Une suggestion à propos du frigo antédiluvien, dont elle vient de remarquer qu’il était plein d’eau. Et le patient ragaillardi se met à lui faire un numéro de charme, évoquant tantôt la « beauté qu’il y a en elle », tantôt sa « fermeté », son mérite à « supporter des gens emmerdants ». Elle le quitte rassurée. « Je fais attention à ce que je porte et je me maquille un peu, nous glisse-t-elle. Les vieux messieurs ouvrent les yeux, cela leur fait du bien ».

Des patients, encore et encore. Jusqu’à ce couple, qui nous marque. « Des crèmes », dit d’eux l’infirmière. Le mari, 86 ans, a subi trente anesthésies, il a eu un cancer du colon et des problèmes de rein, le voilà bardé de sondes et de poches, installé sur un lit hospitalier à télécommande dans une chambre envahie de boîtes de fournitures médicales. Nathalie Thiriet s’adresse d’abord à sa femme, 83 ans: « J’ai un message de madame B… qui vous embrasse. Donc je vous embrasse ! ». « Vous le lui rendrez! Elle m’appelle souvent pour savoir où on en est ». Puis l’infirmière s’active autour du malade, secondée par l’épouse, qui trotte d’une pièce à l’autre, cuvette ou bas de contention en main. « C’est moi qui ai réparé, là, le petit fil bleu… Je ne sais pas si j’ai fait comme il faut? ». « Mais si, et je vous donne le diplôme d’infirmière ! »

Les trois enfants, neuf petits enfants, six arrière-petits-enfants, sont très présents, prenant sans cesse le relais les uns des autres. « Je me cramponne, nous confie la vieille dame. Tant que je tiens le coup, on restera là, on est tellement bien, quand il fait beau on profite du balcon. Avec les poches attachées aux jambes, mon mari peut venir s'y installer… ». On perçoit, tout proche, l’épuisement. « Le jour, la nuit, ça éclate, ces poches. Faut être là, nettoyer, tenir le coup. Il y a des femmes qui prennent le large. Nous, on fêtera nos 60 années de mariage en juillet». Depuis sa chambre, le mari a entendu. « Heureusement que j’ai une femme comme elle, elle en fait beaucoup, beaucoup », murmure-t-il, ému. Ces deux-là, l’infirmière les chérit. « La femme fait tout, elle est toujours gentille, douce. Il y a vraiment des gens exceptionnels. Lui aussi, qui subit tout cela. On sent l’amour entre eux ».

On sort bouleversée de cet appartement. Avec cette question en tête : comment fait-elle pour ne pas déprimer, confrontée ainsi, toute la journée, à la maladie qui ravage, à la déchéance physique de la grande vieillesse ? Il y a, répond-elle, ce sentiment si puissant d’être utile. « De tels retours ! Une gratitude qui m’émeut. Et qui transcende tout ». Et l’art, dont elle se nourrit, pour oublier la maladie et la mort qu’elle a « touchées de près », adolescente, passant six mois à l’hôpital. « Il faut goûter à la vie, se faire plaisir, chaque instant compte ! »


Ce que Nathalie Thiriet apprécie le plus dans son métier : la gratitude dont font preuve ses patients, "qui l'émeut". © Elodie Ratsimbazafy

Surtout qu’à 10h30, elle doit faire un crochet d’une demi-heure à son cabinet, près du RER Robinson, pour recevoir quelques patients valides. Avant de reprendre la tournée jusqu’à 14h00. Déjeuner rapide puis formalités administratives sur l’ordinateur – il faut rentrer les ordonnances des patients, télétransmettre la facturation des actes… De 16h30 à 20 heures, rebelote, la voilà repartie auprès des patients. « Nous sommes deux au cabinet, nous alternons une semaine sur deux, week-end compris. Certaines travaillent seules, c’est de la folie pure».

Une injection est payée 3,15 euros brut, le déplacement est indemnisé 2,30 euros. «Soit, pour aller chez quelqu’un faire une piqure, 5,45 euros dont on retire 45% en net. C’est délirant ! On s’engage quotidiennement auprès des gens, c’est très contraignant, certains ont des sondages urinaires trois fois par jour. On a une responsabilité lourde, on injecte des produits, on doit exercer une grande vigilance, mais rien de tout cela n’est reconnu ». Nathalie Thiriet nous raconte qu’une fois, en faisant les vérifications d’usage avant une injection, elle s’est aperçue que le pharmacien avait délivré par erreur une dose dix fois supérieure à la prescription. « Si j’avais injecté, la personne, je l’aurais tuée ».
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Méthodologie culture générale

Message par ladodiedu13 »

Bonjour tout le monde,

Je présente donc le concours IFSI à Aix en Provence cette année, j'ai acheté toute une batterie de bouquins de prépa et mon problème est le suivant car ils ne répondent pas à ma question :

Comment fait-on pour intégrer les questions de la Culture Générale dans la méthodologie ?

exemple :
-La question 1 sert de d'introduction.
-La question 2 de développement.
-La question 3 de conclusion.

Ou bien rien à voir et on fait une "dissertation" pour chaque question ? :roll:

J'avoue que je suis assez perdue à ce niveau là car les bouqins que j'ai achetés n'expliquent pas, ils corrigent que les gros points qu'il faut citer mais c'est tout.

Si quelqu'un peut m'aider je vous en remercie d'avance. :D

Elodie
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Nanouu
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Re: Méthodologie culture générale

Message par Nanouu »

Ca a rien à voir pour les 3 questions ;)
C'est quand un Homme ne sourit plus qu'il est le plus gravement malade ...

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zenzoo
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Re: Méthodologie culture générale

Message par zenzoo »

les 3 questions st indépendantes. Svt, la 1ere question, c'est une synthèse a faire. Les 2 autres, il faut les développer dc intro, développement puis conclusion
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ladodiedu13
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Re: Méthodologie culture générale

Message par ladodiedu13 »

Ok, merci beaucoup ! ! ! :D c'est super gentil d'avoir répondu aussi rapidement
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manuela.d
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Re: Actualités 2012

Message par manuela.d »

Colorant cancérigène : Coca-Cola obligé de modifier sa recette _ leMonde

Le soda le plus vendu au monde va devoir modifier sa recette secrète, nous apprend Discoverynews. En cause : une substance chimique, le 4-methylimidazole (4-MEI), qui sert à colorer la boisson, mais également d'autres sodas, les sauces soja et certaines bières.

C'est le Centre pour la science dans l'intérêt du public (CSPI), une association américaine de défense des consommateurs qui a donné l'alerte il y a plus d'un an. En février 2011, l'association demandait à l'administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments (FDA) de l'interdire purement et simplement de tout produit alimentaire.

DÉSACCORD CHEZ LES SCIENTIFIQUES

Le problème, c'est que la communauté scientifique n'arrive pas à se mettre d'accord sur la dangerosité du 4-MEI. En s'appuyant sur une étude menée chez des rongeurs, l'administration américaine indique qu'il faudrait boire plus de 1 000 canettes par jour pour être exposé. De son côté, le CSPI avance de nouveaux tests, qui prouveraient au contraire la nocivité de la substance. Selon l'association, la substance cancérigène se formerait lorsque l'ammoniac et/ou les sulfites sont utilisés avec le 4-MEI pour donner aux sodas leur couleur brune.

Le CSPI a effectué des prélevements d'échantillons de différents sodas achetés à Washington. D'après ces résultats, le Coca-Cola contiendrait de 142 à 146 microgrammes de 4-MEI dans l'équivalent d'une canette américaine (12 onces, soit 35 cl), le Coca-Cola light de 103 à 113 microgrammes et le Pepsi de 145 à 153 microgrammes. Bien au-dessus des nouvelles limites fixées par l'État de Californie, pour qui le niveau maximum conseillée est de 29 microgrammes consommé sur l'ensemble d'une journée. Au-delà de cette limite, le fabriquant doit faire apparaître une message d'avertissement sur le produit.

En Europe, la législation est moins contraignante. En 2008, l'Union européenne, dans une directive établissant les critères de pureté scientifiques pour les colorants pouvant être utilisés dans les denrées alimentaire, a fixé la limite légale à 250 milligrammes de 4-MEI par kilogramme (ce qui ferait plus de 80 000 microgrammes par canette !). Une réglementation des colorants caramels qui a été rééxaminée par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) en mars 2011. A la suite d'un examen de la littérature scientifique sur le 4-MEI, l'EFSA a estimé que les concentrations maximales établies par l'Union européenne offrait "un niveau de protection suffisant".

"TOUT SAUF DU CARAMEL ORDINAIRE"

A des fins de plus grande transparence, le CSPI demande que la lumière soit faite sur les étiquettes. Et de renommer le colorant contenant du 4-MEI "colorant caramel issu de l'ammoniac et du sulfite" ou "colorant de caramel chimiquement modifiée". "En lisant 'colorant caramel', de nombreux consommateurs pensent que c'est coloré avec du caramel, mais cet ingrédient n'a rien voir avec un caramel ordinaire", explique Michael Jacobson, le président de l'association de défense des consommateurs CSPI. "C'est un concentré de produits chimiques brun foncé qui n'existe pas de manière naturelle", poursuit-il.

Face à cette levée de bouclier, mais surtout pour éviter de voir apparaître des messages d'avertissement sur ces cannettes, Coca-Cola s'est engagé à changer sa recette. "La compagnie a demandé à ses fournisseurs de caramel de faire le nécessaire afin de satisfaire les exigences de l'Etat de Californie", a indiqué Diana Garza Ciarlante, une porte-parole du groupe. Pour autant, Coca-Cola nie fermement que le 4-MEI soit dangereux pour la santé.

Si la recette évolue aux États-Unis, pas question pour autant de retirer le 4-MEI. Les fournisseurs de Coca-Cola ont expliqué qu'ils modifieraient le processus de fabrication de manière à réduire simplement sa présence et respecter la législation. Les consommateurs ne devrait même pas sentir la différence, assure le géant américain.
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manuela.d
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Re: Actualités 2012

Message par manuela.d »

Santé : Prendre du LSD soignerait de l'alcoolisme _ francesoir

Le LSD ou acide lysergique diéthylamide, un psychotrope hallucinogène puissant, pourrait bien « aider » les personnes souffrant d'alcoolisme à arrêter de boire, selon une étude de la Norwegian University of Science and Technology (NTNU) et de la Harvard Medical School publiée dans le Journal of Psychopharmacology.

Ce n'est pas une plaisanterie de mauvais goût. Le LSD guérirait de l'alcoolisme ! L'information peut surprendre mais c'est une réalité tout à fait sérieuse. C'est en tout cas ce qu'affirme une étude de deux chercheurs de la Norwegian University of Science and Technology (NTNU) récemment publiée dans le Journal of Psychopharmacology. Ainsi, pris à petite dose, l'acide lysergique diéthylamide pourrait venir en aide aux personnes atteintes de dépendance à l'alcool. Les scientifiques norvégiens ont en fait repris l'analyse de six études menées il y a plus de quarante ans au moment où le LSD était monnaie courant, notamment dans les communautés hippies.

Le LSD est un puissant psychotrope hallucinogène mis au point en 1938 par les chimistes suisses Arthur Stoll et Albert Hofmann puis commercialisé par Sandoz (aujourd’hui Novartis). A ses débuts, cette pilule suscitait de nombreux espoirs médicaux car elle était utilisée au cours de nombreuses expérimentations. Ainsi, dans les années 1960, cette drogue a notamment été utilisée pour traiter certains troubles psychiatriques ainsi que des névroses anxieuses et certaines phobies jusqu'à ce que les médecins se rendent compte qu'elle causait certains préjudices à long terme. Désormais, le LSD est considéré comme un produit illicite.

59% de résultats positifs

Mais, le travail des deux scientifiques norvégiens fournit de nouvelles lumières sur cette molécule. Ces deux chercheurs ont, en effet, découvert que le traitement des personnes devenues alcooliques avec des doses individuelles de LSD (associées à des interventions psychosociales) pouvaient aider à prendre en charge leur dépendance. Et d'après les résultats de leur rapport, 59 % des patients ont vu leur consommation d'alcool réduire dans les mois qui ont suivi. Les experts justifient leur conclusion en expliquant que « soigner l’alcoolisme nécessite de changer radicalement le regard que l’on porte sur soi-même. Et c’est ce que le LSD permet ».

Le LSD permettrait de mieux comprendre leur comportement mais aussi d’être plus motivés à construire et à maintenir un nouveau mode de vie, sobre. Au total, les tests ont été faits sur 536 personnes âgées de 30 à 50 ans. Après tirage au sort, près de deux sur trois recevaient du LSD et les autres un placebo. Tous étaient en demande d’un traitement contre leur alcoolisme. Ces essais démontrent à moyen terme une probabilité accrue et pratiquement double, de réduction de l'abus d'alcool avec un traitement par LSD par rapport au placebo.

Les chercheurs concluent leur étude en disant qu'une dose de LSD, donnée dans le cadre expérimental d'un programme de sevrage, permet une diminution de la consommation d'alcool. Mais, ils nuancent leurs propos en indiquant qu'il s'agit d'un comportment à risque car les conséquences d'un tel traitement sur le long terme ne sont pas connues. existe toutefois des risques. Mais sachant que l'alcool tue près d'un million de personnes dans le monde chaque année et qu'il n'existe toujours pas de remèdes efficaces pour soigner durablement ce fléau, de véritables tests cliniques vont-ils être lancés ? Avec les résultats d'une telle étude, cette possibilité n'est plus à exclure.
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