Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Méthodologie culture générale
C'est vrai que lorsqu'on arrive à son 1er concour on ne sait pas trop ce qu'il va se passer
Pour le 2ème on sait déja un peu plus comment ça va se dérouler tout en ayant peur ( c'est mon cas) de tomber en culture générale sur un sujet qui m'inspire pas
Pour le 3ème et les autres.....bah ça va mieux
Pour ma part je fais le 3ème et dernier mercredi prochain...bon j'avoue : Un peu de stress quand même


Pour le 2ème on sait déja un peu plus comment ça va se dérouler tout en ayant peur ( c'est mon cas) de tomber en culture générale sur un sujet qui m'inspire pas

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ESI 2014/2017 AP-HP
Re: Méthodologie culture générale
hahah et l'oral n'en parlons meme pas... en plus j'ai l'impression de ne rien savoir c'est horrible... peut etreque c'est parce qu'en réalité je sais rien. PANIQUE A BORD!!
Re: Actualités 2012
Déodorants : Attention aux sels d'aluminium
Certains déodorants antitranspirants dépasseraient la quantité préconisée de sels d'aluminium.
Une composition un peu trop salée. Le mensuel 60 Millions de Consommateurs a récemment testé 14 déodorants antitranspirants pour femme et pour homme et montré que 6 d'entre eux contenaient des concentrations en aluminium près de trois fois supérieures au taux préconisé par l'Agence des produits de santé (Afssaps).
A la différence des déodorants classiques qui ne font que masquer les odeurs, les antitranspirants réduisent la transpiration et ce, en utilisant des sels d'aluminium. Les résultats obtenus à l'issu des tests réalisés par 60 millions de consommateurs ont ainsi montré que des déodorants contenaient de l'aluminium dans des teneurs « très variables d'un produit à l'autre » et que celles-ci se situaient « entre 0,19% et 2% d'aluminium pur ». Et alors que l'Afssaps a préconisé en octobre dernier que les concentrations en aluminium n'excèdent pas 0,6%, six références (3 pour femme et 3 pour homme) ont affiché des concentrations supérieures à cette limite.
60 Millions de Consommateurs a par ailleurs testé un déodorant à la pierre d'alun naturelle, présentée comme une alternative à l'aluminium, montrant qu'il contenait aussi de l'aluminium (moins de 0,3%).
Quels risques ?
Et si dans un rapport intitulé « l'évaluation du risque lié à l'utilisation de l'aluminium dans les produits cosmétiques », l'Afssaps a relevé qu' « aucun élément pertinent ne permet de considérer l'exposition par voie cutanée à l'aluminium comme présentant un risque cancérogène », elle a toutefois recommandé de « restreindre la concentration d'aluminium dans les produits antitranspirants ou déodorants à 0,6% », mais aussi de « ne pas utiliser les produits cosmétiques contenant de l'aluminium sur peau lésée ».
De son côté, 60 Millions de Consommateurs a souligné que si « globalement, les modes d'emploi et précautions d'usage figurent bien sur les emballages (…) aucune référence ne fournit la mention complète recommandée par l'Afssaps "ne pas utiliser après le rasage ou en cas de lésion de la peau" ».
France soir
Certains déodorants antitranspirants dépasseraient la quantité préconisée de sels d'aluminium.
Une composition un peu trop salée. Le mensuel 60 Millions de Consommateurs a récemment testé 14 déodorants antitranspirants pour femme et pour homme et montré que 6 d'entre eux contenaient des concentrations en aluminium près de trois fois supérieures au taux préconisé par l'Agence des produits de santé (Afssaps).
A la différence des déodorants classiques qui ne font que masquer les odeurs, les antitranspirants réduisent la transpiration et ce, en utilisant des sels d'aluminium. Les résultats obtenus à l'issu des tests réalisés par 60 millions de consommateurs ont ainsi montré que des déodorants contenaient de l'aluminium dans des teneurs « très variables d'un produit à l'autre » et que celles-ci se situaient « entre 0,19% et 2% d'aluminium pur ». Et alors que l'Afssaps a préconisé en octobre dernier que les concentrations en aluminium n'excèdent pas 0,6%, six références (3 pour femme et 3 pour homme) ont affiché des concentrations supérieures à cette limite.
60 Millions de Consommateurs a par ailleurs testé un déodorant à la pierre d'alun naturelle, présentée comme une alternative à l'aluminium, montrant qu'il contenait aussi de l'aluminium (moins de 0,3%).
Quels risques ?
Et si dans un rapport intitulé « l'évaluation du risque lié à l'utilisation de l'aluminium dans les produits cosmétiques », l'Afssaps a relevé qu' « aucun élément pertinent ne permet de considérer l'exposition par voie cutanée à l'aluminium comme présentant un risque cancérogène », elle a toutefois recommandé de « restreindre la concentration d'aluminium dans les produits antitranspirants ou déodorants à 0,6% », mais aussi de « ne pas utiliser les produits cosmétiques contenant de l'aluminium sur peau lésée ».
De son côté, 60 Millions de Consommateurs a souligné que si « globalement, les modes d'emploi et précautions d'usage figurent bien sur les emballages (…) aucune référence ne fournit la mention complète recommandée par l'Afssaps "ne pas utiliser après le rasage ou en cas de lésion de la peau" ».
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Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités 2012
Climat : 2001-2011, décennie la plus chaude
La décennie la plus chaude jamais enregistrée au monde sur le plan climatique se situe entre 2001 et 2011.
Il a fait chaud. L'Organisation météorologique mondiale (OMM) a annoncé vendredi que 2001-2011 est sans conteste la décennie « la plus chaude jamais observée sur tous les continents du globe ». La température moyenne durant cette décennie a en effet été de 14,46 degrés C, contre 14,25 degrés en 1991-2000 et 14,12 degrés pour 1981-1990. « Le changement climaique s'est accéléré pendant cette décennie », a commenté l'OMM avant d'ajouter que « le rythme du réchauffement depuis 1971 est "remarquable". Des phénomènes atmosphériques comme La Nina "ont refroidi temporairement le climat certaines années", mais ils n'ont cependant pas interrompu "la tendance générale du réchauffement ».
L'Organisation a par ailleurs indiqué que « le recul spectaculaire et constant de la banquise de l'Arctique » est l'une des principales caractéristiques de l'évolution du climat au cours des dix dernières années. 2010 est, quant à elle, l'année la plus chaude jamais observée depuis 1850 avec une moyenne de 14,53 degrés.
Des phénomènes météo extrêmes
Pour parvenir à ces conclusions, l'OMM a étudié les données récoltées au cours de la décennie sur les phénomènes météo extrêmes comme les inondations, les sécheresses, les cyclones, les vagues de froid et de chaleur. Parmi eux figurent notamment les vagues de chaleur exceptionnelles qui ont respectivement frappé l'Europe et la Russie en 2003 et en 2010. Les conséquences de celles-ci avaient alors été catastrophiques. L'OMM a ainsi précisé que « des milliers de personnes en sont mortes » et que « les régions concernées ont dû faire face à des incendies de forêt dévastateurs ».
L'Organisation a également rappelé les inondations qui ont frappé l'Europe de l'Est en 2001 et 2005, ainsi que celles en Afrique (2008), au Pakistan et en Australie (2010).
A noter, les premiers relevés météorologiques datent de 1850. Ces données font partie d'un rapport qui sera publié dans son intégralité courant 2012.
France soir
La décennie la plus chaude jamais enregistrée au monde sur le plan climatique se situe entre 2001 et 2011.
Il a fait chaud. L'Organisation météorologique mondiale (OMM) a annoncé vendredi que 2001-2011 est sans conteste la décennie « la plus chaude jamais observée sur tous les continents du globe ». La température moyenne durant cette décennie a en effet été de 14,46 degrés C, contre 14,25 degrés en 1991-2000 et 14,12 degrés pour 1981-1990. « Le changement climaique s'est accéléré pendant cette décennie », a commenté l'OMM avant d'ajouter que « le rythme du réchauffement depuis 1971 est "remarquable". Des phénomènes atmosphériques comme La Nina "ont refroidi temporairement le climat certaines années", mais ils n'ont cependant pas interrompu "la tendance générale du réchauffement ».
L'Organisation a par ailleurs indiqué que « le recul spectaculaire et constant de la banquise de l'Arctique » est l'une des principales caractéristiques de l'évolution du climat au cours des dix dernières années. 2010 est, quant à elle, l'année la plus chaude jamais observée depuis 1850 avec une moyenne de 14,53 degrés.
Des phénomènes météo extrêmes
Pour parvenir à ces conclusions, l'OMM a étudié les données récoltées au cours de la décennie sur les phénomènes météo extrêmes comme les inondations, les sécheresses, les cyclones, les vagues de froid et de chaleur. Parmi eux figurent notamment les vagues de chaleur exceptionnelles qui ont respectivement frappé l'Europe et la Russie en 2003 et en 2010. Les conséquences de celles-ci avaient alors été catastrophiques. L'OMM a ainsi précisé que « des milliers de personnes en sont mortes » et que « les régions concernées ont dû faire face à des incendies de forêt dévastateurs ».
L'Organisation a également rappelé les inondations qui ont frappé l'Europe de l'Est en 2001 et 2005, ainsi que celles en Afrique (2008), au Pakistan et en Australie (2010).
A noter, les premiers relevés météorologiques datent de 1850. Ces données font partie d'un rapport qui sera publié dans son intégralité courant 2012.
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Re: Actualités 2012
Moustiques : des insectes surveillés de près
Le Point.fr - Publié le 26/03/2012 à 13:47 - Modifié le 26/03/2012 à 14:31
Même s'il n'y a pas d'épidémie de dengue et de chikungunya actuellement, la mobilisation nationale sera renforcée à partir du 1er mai.
Alors que les transports n'ont jamais été aussi nombreux et rapides entre les différents pays de la planète, il est indispensable non seulement de surveiller l'éventuelle apparition de nouvelles maladies, mais aussi de tout faire pour éviter leur propagation. C'est le constat dressé par les chercheurs internationaux réunis à Monaco vendredi dernier pour le premier forum sur l'impact des changements de l'environnement sur la santé humaine. Ils ont présenté les dernières études concernant notamment les effets du climat. Fruit d'une collaboration entre l'Institut Pasteur, la Fondation Prince Albert II et le centre scientifique de Monaco, cette réunion a été l'occasion de faire le point sur les risques de chikungunya et de dengue dans notre pays.
Pour mémoire, c'est en 2010 que, pour la première fois en France, des personnes ont été atteintes de la dengue et du chikungunya dans les Alpes-Martimes et le Var (à Nice et à Fréjus) sans avoir quitté le pays. Il s'agissait donc de cas "autochtones" - preuve que des moustiques contaminés les avaient piquées sur notre territoire -, et non de cas "importés" par des voyageurs venant de l'étranger (notamment des Antilles). Cette "mini-attaque" de moustiques tigre (Aedes albopictus) a déclenché une riposte immédiate, car, depuis l'épidémie qui a touché La Réunion en 2005 et 2006, les spécialistes sont sur leurs gardes et les procédures à respecter parfaitement codifiées.
Présent dans six départements
Il faut dire que le moustique tigre est redoutable. "D'origine asiatique où il pond dans des trous d'arbre, il a gagné l'Europe le plus souvent dans des pneus", explique le docteur Pascal Delaunay, entomologiste au CHU de Nice. "Les oeufs peuvent résister plusieurs mois en l'absence d'eau. Mais dès qu'il pleut, ils se transforment en larves, puis en moustiques qui vivent le jour, donc avec nous." La présence de cet insecte a déjà été détectée dans dix-sept pays d'Europe, et il est implanté dans douze. L'Italie est particulièrement touchée. De plus, cet insecte qui vit en ville est particulièrement agressif, il pique même à travers les vêtements.
"Aujourd'hui, le moustique tigre est présent dans six départements français, dont la Corse, et il se multiplie bien", ajoute le docteur Alexis Armengaud, spécialiste en santé publique et en épidémiologie, en charge de l'épidémiologie d'intervention et de surveillance des arboviroses (chikungunya, dengue, West Nile virus...) à la cellule interrégionale d'épidémiologie d'intervention sud. "La densité des moustiques est suffisante dans le Sud pour qu'une épidémie se déclenche rapidement si rien n'est fait." C'est pourquoi les agences régionales de santé (ARS), notamment celle de Paca, ont mis au point une surveillance renforcée à partir du 1er mai, à la fois dans les zones où le moustique est présent ou susceptible de s'implanter et auprès des voyageurs de retour de zones où ces types de virus circulent.
De plus, les personnes résidant dans les endroits où la présence du moustique est avérée sont invitées à détruire autour et dans leur habitat tous les points d'eau stagnante, qui sont des gîtes potentiels de reproduction. Et les spécialistes estiment qu'en cas d'épidémie de dengue ou de chikungunya dans une région du monde, il serait sensé d'inciter fortement les touristes à changer de destination. D'autant plus que, si les avions sont systématiquement traités pour éviter ce type de passagers clandestins, il n'en est pas de même pour les bagages des voyageurs. Or, il peut arriver qu'un insecte y soit enfermé. Un "souvenir de vacances" dont on se passerait volontiers...
Le Point.fr - Publié le 26/03/2012 à 13:47 - Modifié le 26/03/2012 à 14:31
Même s'il n'y a pas d'épidémie de dengue et de chikungunya actuellement, la mobilisation nationale sera renforcée à partir du 1er mai.
Alors que les transports n'ont jamais été aussi nombreux et rapides entre les différents pays de la planète, il est indispensable non seulement de surveiller l'éventuelle apparition de nouvelles maladies, mais aussi de tout faire pour éviter leur propagation. C'est le constat dressé par les chercheurs internationaux réunis à Monaco vendredi dernier pour le premier forum sur l'impact des changements de l'environnement sur la santé humaine. Ils ont présenté les dernières études concernant notamment les effets du climat. Fruit d'une collaboration entre l'Institut Pasteur, la Fondation Prince Albert II et le centre scientifique de Monaco, cette réunion a été l'occasion de faire le point sur les risques de chikungunya et de dengue dans notre pays.
Pour mémoire, c'est en 2010 que, pour la première fois en France, des personnes ont été atteintes de la dengue et du chikungunya dans les Alpes-Martimes et le Var (à Nice et à Fréjus) sans avoir quitté le pays. Il s'agissait donc de cas "autochtones" - preuve que des moustiques contaminés les avaient piquées sur notre territoire -, et non de cas "importés" par des voyageurs venant de l'étranger (notamment des Antilles). Cette "mini-attaque" de moustiques tigre (Aedes albopictus) a déclenché une riposte immédiate, car, depuis l'épidémie qui a touché La Réunion en 2005 et 2006, les spécialistes sont sur leurs gardes et les procédures à respecter parfaitement codifiées.
Présent dans six départements
Il faut dire que le moustique tigre est redoutable. "D'origine asiatique où il pond dans des trous d'arbre, il a gagné l'Europe le plus souvent dans des pneus", explique le docteur Pascal Delaunay, entomologiste au CHU de Nice. "Les oeufs peuvent résister plusieurs mois en l'absence d'eau. Mais dès qu'il pleut, ils se transforment en larves, puis en moustiques qui vivent le jour, donc avec nous." La présence de cet insecte a déjà été détectée dans dix-sept pays d'Europe, et il est implanté dans douze. L'Italie est particulièrement touchée. De plus, cet insecte qui vit en ville est particulièrement agressif, il pique même à travers les vêtements.
"Aujourd'hui, le moustique tigre est présent dans six départements français, dont la Corse, et il se multiplie bien", ajoute le docteur Alexis Armengaud, spécialiste en santé publique et en épidémiologie, en charge de l'épidémiologie d'intervention et de surveillance des arboviroses (chikungunya, dengue, West Nile virus...) à la cellule interrégionale d'épidémiologie d'intervention sud. "La densité des moustiques est suffisante dans le Sud pour qu'une épidémie se déclenche rapidement si rien n'est fait." C'est pourquoi les agences régionales de santé (ARS), notamment celle de Paca, ont mis au point une surveillance renforcée à partir du 1er mai, à la fois dans les zones où le moustique est présent ou susceptible de s'implanter et auprès des voyageurs de retour de zones où ces types de virus circulent.
De plus, les personnes résidant dans les endroits où la présence du moustique est avérée sont invitées à détruire autour et dans leur habitat tous les points d'eau stagnante, qui sont des gîtes potentiels de reproduction. Et les spécialistes estiment qu'en cas d'épidémie de dengue ou de chikungunya dans une région du monde, il serait sensé d'inciter fortement les touristes à changer de destination. D'autant plus que, si les avions sont systématiquement traités pour éviter ce type de passagers clandestins, il n'en est pas de même pour les bagages des voyageurs. Or, il peut arriver qu'un insecte y soit enfermé. Un "souvenir de vacances" dont on se passerait volontiers...
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Re: Actualités 2012
Environnement : pourquoi les alertes pollution ne sont pas efficaces
L’air étant saturé en particules fines, la vitesse était encore limitée hier en Ile-de-France. Une recommandation jugée peu efficace par les écologistes qui réclament, d’urgence, des mesures plus radicales.
Levez le pied sur le périph, différez vos déplacements en voiture, surveillez enfants asthmatiques et personnes âgées, évitez le sport… Pour le quatrième jour de suite, la préfecture de police et les autorités sanitaires ont réitéré hier les habituelles consignes de prévention en cas de pic de pollution, l’Ile-de-France étant piégée sous une chape de particules fines qui ne devrait pas se dissiper avant au moins jeudi.
L’abaissement des seuils autorisés a fait flamber le nombre d’alertes depuis janvier en région parisienne (23 déclenchements du seuil d’information contre 16 pour toute l’année 2011). Mais de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer l’inutilité de ces alertes et réclamer des mesures de fond. « On dépasse tellement souvent les seuils que l’on finit par banaliser la pollution et quand on dit aux automobilistes de lever le pied, ils n’y croient plus », regrette le porte-parole de France Nature Environnement, Benoît Hartmann.
« Il n’est pas admissible que l’on se contente de dire aux victimes potentielles de rester cloîtrées et de ne pas respirer », fulmine l’adjoint au maire de Paris Denis Baupin, qui demande à l’Etat « d’obliger les poids lourds à contourner le centre de la métropole ».
L’Europe menace la France d’une amende record
Le ministère de l’Ecologie étudie actuellement cette mesure radicale. La candidate écologiste, Eva Joly, a jugé hier urgente sa « mise en œuvre dans toutes les agglomérations françaises ». Car Paris n’est pas la seule affectée. Hier, les seuils étaient dépassés également en Haute-Normandie ou dans les Pays de la Loire. Menacée d’une amende record de 240000 € par jour par la Cour de justice européenne pour non-respect de la qualité de l’air, l’Etat mise sur les zones d’actions prioritaires pour l’air (Zapa), testées d’ici quelques mois dans huit agglomérations, pour bouter hors des villes les véhicules les plus polluants. Mais le ministère de l’Ecologie pointe aussi la responsabilité des élus locaux, « seuls habilités à aménager des parkings relais aux abords des agglomérations ou à créer des péages urbains ».
Les mesures en cas de pic
Alors que la pollution atmosphérique devrait se poursuivre aujourd’hui, la préfecture de police conseille à nouveau de lever le
pied sur la route. La situation s’améliorant légèrement, les vitesses ne seront pas limitées, les autorités se contentant de
préconiser aux automobilistes de réduire leur vitesse de 20 km/h sur les autoroutes et voies rapides. Une recommandation
malheureusement peu suivie d’effet. Ces derniers jours, peu de conducteurs ont en effet respecté l’obligation de rouler à 60 km/h
sur le périphérique. « Réduire sa vitesse de 20 km/h permet pourtant de diminuer de 8% les émissions polluantes » souligne-t-on au
ministère de l’Ecologie. La préfecture a toutefois décidé de renforcer les contrôles de vitesse et les contrôles de pollution des
véhicules. Elle a par ailleurs interdit les épandages agricoles par pulvérisation et le brûlage des déchets verts en plein air.
Le Parisien
L’air étant saturé en particules fines, la vitesse était encore limitée hier en Ile-de-France. Une recommandation jugée peu efficace par les écologistes qui réclament, d’urgence, des mesures plus radicales.
Levez le pied sur le périph, différez vos déplacements en voiture, surveillez enfants asthmatiques et personnes âgées, évitez le sport… Pour le quatrième jour de suite, la préfecture de police et les autorités sanitaires ont réitéré hier les habituelles consignes de prévention en cas de pic de pollution, l’Ile-de-France étant piégée sous une chape de particules fines qui ne devrait pas se dissiper avant au moins jeudi.
L’abaissement des seuils autorisés a fait flamber le nombre d’alertes depuis janvier en région parisienne (23 déclenchements du seuil d’information contre 16 pour toute l’année 2011). Mais de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer l’inutilité de ces alertes et réclamer des mesures de fond. « On dépasse tellement souvent les seuils que l’on finit par banaliser la pollution et quand on dit aux automobilistes de lever le pied, ils n’y croient plus », regrette le porte-parole de France Nature Environnement, Benoît Hartmann.
« Il n’est pas admissible que l’on se contente de dire aux victimes potentielles de rester cloîtrées et de ne pas respirer », fulmine l’adjoint au maire de Paris Denis Baupin, qui demande à l’Etat « d’obliger les poids lourds à contourner le centre de la métropole ».
L’Europe menace la France d’une amende record
Le ministère de l’Ecologie étudie actuellement cette mesure radicale. La candidate écologiste, Eva Joly, a jugé hier urgente sa « mise en œuvre dans toutes les agglomérations françaises ». Car Paris n’est pas la seule affectée. Hier, les seuils étaient dépassés également en Haute-Normandie ou dans les Pays de la Loire. Menacée d’une amende record de 240000 € par jour par la Cour de justice européenne pour non-respect de la qualité de l’air, l’Etat mise sur les zones d’actions prioritaires pour l’air (Zapa), testées d’ici quelques mois dans huit agglomérations, pour bouter hors des villes les véhicules les plus polluants. Mais le ministère de l’Ecologie pointe aussi la responsabilité des élus locaux, « seuls habilités à aménager des parkings relais aux abords des agglomérations ou à créer des péages urbains ».
Les mesures en cas de pic
Alors que la pollution atmosphérique devrait se poursuivre aujourd’hui, la préfecture de police conseille à nouveau de lever le
pied sur la route. La situation s’améliorant légèrement, les vitesses ne seront pas limitées, les autorités se contentant de
préconiser aux automobilistes de réduire leur vitesse de 20 km/h sur les autoroutes et voies rapides. Une recommandation
malheureusement peu suivie d’effet. Ces derniers jours, peu de conducteurs ont en effet respecté l’obligation de rouler à 60 km/h
sur le périphérique. « Réduire sa vitesse de 20 km/h permet pourtant de diminuer de 8% les émissions polluantes » souligne-t-on au
ministère de l’Ecologie. La préfecture a toutefois décidé de renforcer les contrôles de vitesse et les contrôles de pollution des
véhicules. Elle a par ailleurs interdit les épandages agricoles par pulvérisation et le brûlage des déchets verts en plein air.
Le Parisien
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Re: Méthodologie culture générale
En général, c'est ça:
1ère question: thème+ problématique ou idées principales
2eme question: idées principales (si c'est pas demandé dans la 1ere question) ou commentez phrase en gras (ou encore analysez, expliquez)
3ème question: question qui demande un développement avec idées personnelles
J'espère que ça vous sera utile!
1ère question: thème+ problématique ou idées principales
2eme question: idées principales (si c'est pas demandé dans la 1ere question) ou commentez phrase en gras (ou encore analysez, expliquez)
3ème question: question qui demande un développement avec idées personnelles
J'espère que ça vous sera utile!

Re: Méthodologie culture générale
Merci je pense que c'est ça aussi, mais moi j'ai toujours peur de la synthèse et du résumer car ça me semble un peu pareilstepit42 a écrit :En général, c'est ça:
1ère question: thème+ problématique ou idées principales
2eme question: idées principales (si c'est pas demandé dans la 1ere question) ou commentez phrase en gras (ou encore analysez, expliquez)
3ème question: question qui demande un développement avec idées personnelles
J'espère que ça vous sera utile!

C'est quand un Homme ne sourit plus qu'il est le plus gravement malade ...
Puéricultrice 2016 ♥
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Re: Entraînement culture générale 2012
Pour l'accès aux soins devient un luxe j'aurai finis sur la France : on dit que "la santé n'a pas de prix, elle a un coût" 

C'est quand un Homme ne sourit plus qu'il est le plus gravement malade ...
Puéricultrice 2016 ♥
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Ecrit du conconours infimiers demain
Bonsoir, je passe l'écrit demain, c'est mon 3eme.
L'année dernière j'ai eu l'écrit mais pas l'oral et là je tente plusieurs villes.
Donc demain je passe encore un écrit, seulement j'ai un doute, concernant la compétence écrite, est ce que quand on nous demande la problématique, c'est une question forcément ?? et est ce que l'on doit annoncer l'intro, le plan et la conclusion en introduisant des mots comme " premièrement (intro), deuxièment (devellopement) et enfin (conclusion) directement après la problématique????
Ou doit on écrire la problematique uniquement, et ensuite faire intro-dev-conclusion dans la question suivante ?
L'année dernière il me semble avoir uniquement posé la pbmatique sans developper et sans annoncer de plan mais j'ai parlé avec quelques candidats qui eux avaient ecrit le plan à la première question (question qui demande d'expliquer le sujet du texte...)
MERCIIIIIII de me répondre !!!!! bonne soirée à tous

L'année dernière j'ai eu l'écrit mais pas l'oral et là je tente plusieurs villes.
Donc demain je passe encore un écrit, seulement j'ai un doute, concernant la compétence écrite, est ce que quand on nous demande la problématique, c'est une question forcément ?? et est ce que l'on doit annoncer l'intro, le plan et la conclusion en introduisant des mots comme " premièrement (intro), deuxièment (devellopement) et enfin (conclusion) directement après la problématique????

Ou doit on écrire la problematique uniquement, et ensuite faire intro-dev-conclusion dans la question suivante ?
L'année dernière il me semble avoir uniquement posé la pbmatique sans developper et sans annoncer de plan mais j'ai parlé avec quelques candidats qui eux avaient ecrit le plan à la première question (question qui demande d'expliquer le sujet du texte...)
MERCIIIIIII de me répondre !!!!! bonne soirée à tous


Re: Entraînement culture générale 2012
Bonsoiiir
Alors vous vous sentez prêt a affronter ce fameux concours ?????

Alors vous vous sentez prêt a affronter ce fameux concours ?????

IFSI SAINT DENIS : ADMIS !
Contactez moi si vous aussi !
Contactez moi si vous aussi !
Re: Ecrit du conconours infimiers demain
Si on te demande la problématique, tu écris ta question et rien d'autre. Tu n'as pas besoin de faire de plan, du moins je ne crois pas !
Re: Entraînement culture générale 2012
Prête ou pas prête je compte bien me donner au maximum lors des épreuves. Bien que je pense être prête on ne peut jamais savoir ce que nous réserve l'avenir 

__ ESI 2016.
Re: Actualités 2012
"Nous pouvons arriver à mettre un terme à l'épidémie du Sida"
Cette semaine, je rencontre des ministres des finances venus de toute l'Afrique pour leur demander de faire des investissements judicieux. Ils sont face à un choix : investir intelligemment dans la riposte au sida aujourd'hui ou payer un prix plus élevé plus tard et pour toujours.
Pourquoi devraient-ils m'écouter ? Cela tient en trois mots : résultats, résultats et résultats. Le travail intense qui a été effectué dans le cadre de la riposte au sida, en particulier durant la décennie écoulée, a permis de mettre en place davantage de systèmes de santé, et les résultats obtenus ont considérablement changé la donne. Peu à peu, dans tous les pays d'Afrique et d'Asie, des millions d'hommes et de femmes recouvrent la santé et sont désormais en mesure de reprendre le travail, de s'occuper de leurs enfants et de prendre soin des personnes âgées. Il y a seulement dix ans, les rôles étaient inversés : tandis que le sida décimait les familles, les personnes âgées et les enfants se retrouvaient obligés de s'occuper des personnes vivant avec le VIH.
Le nombre des décès liés au sida a rapidement diminué au cours des cinq dernières années. Aujourd'hui, 6,6 millions de personnes, des Africains pour la plupart, suivent un traitement contre le VIH, le virus responsable du sida. Cependant, il y a encore 7 millions de personnes qui attendent avec impatience de pouvoir reconstruire leur vie à leur tour. Alors que le nombre de personnes nouvellement infectées est en baisse, les besoins thérapeutiques continuent à devancer les efforts de prévention.
C'est pourquoi mon attention se tourne vers les ministres des finances. Nous devons mettre en place des systèmes de financement novateurs et pérennes pour éviter que la situation ne régresse. Il n'y a pas de meilleur moment pour continuer à investir dans la riposte au sida. La reprise économique en Asie a été rapide et le PIB de l'Afrique croît de 6 % par an, d'où une augmentation des recettes publiques. En fonction de la gravité de l'épidémie, l'Onusida recommande de consacrer entre 0,5 % et 3 % des recettes publiques à la riposte au sida.
Il existe des précédents dans l'histoire de la lutte contre le sida. Bien que la taxe sida instaurée au Zimbabwe ne constitue pas une panacée, nous pouvons tirer des enseignements de cette expérience. Le parlement a créé un prélèvement sida qui représente 3% de l'impôt sur le revenu des particuliers et des sociétés. Aujourd'hui, alors que l'économie du Zimbabwe se développe, le pays est en train de récolter les dividendes de cette politique. En 2011, ce sont 26 millions de dollars qui ont été collectés. Cette année, on prévoit un montant de 30 millions de dollars. Grâce à cet argent, le pays envisage de placer 70 000 Zimbabwéens supplémentaires sous traitement antirétroviral.
Les premières années, le prélèvement a généré peu de recettes, lesquelles ont par ailleurs perdu pratiquement toute valeur en raison de taux d'inflation élevés. L'Organisation des Nations unies a pu en convertir une partie en dollars américains à des taux favorables, afin d'aider le pays à importer des médicaments antirétroviraux. Du fait d'un rebond de l'économie et de la dollarisation de la devise nationale, les investissements intérieurs dans la lutte contre le VIH sont passés de la modique somme de 354 000 dollars en 2008, à 7 millions de dollars en 2009, pour atteindre plus de 26 millions de dollars en 2011. Si l'on considère l'Indice des priorités en matière d'investissements intérieurs de l'Onusida, le zimbabwe est passé de 1,4 % en 2009 à environ 10 % en 2011.
Le Zimbabwe est maintenant à égalité avec le Botswana, le pays qui consacre la plus grande part de ses recettes à la lutte contre le sida. Le pays a créé une plate-forme pour faire en sorte que les ressources destinées aux actions contre le sida soient prévisibles.
Le Zimbabwe mérite de la reconnaissance, pas seulement pour la mise en place d'un impôt sida, mais pour son action contre l'épidémie de manière générale. Le pays attire l'attention sur la nécessité d'adopter une approche globale. La prévalence du VIH chez les adultes est passée de 29 % en 1997 à 16 % en 2007, grâce en grande partie à des changements de comportements. Des changements dans les comportements sexuels - moins de partenaires, usage accru du préservatif, des jeunes qui choisissent de repousser l'âge des premiers rapports - ont entraîné une diminution rapide du nombre des nouvelles infections.
Même pendant les années d'instabilité politique, le dynamisme et la résilience des communautés ont permis de conserver la prévention du VIH en tête des priorités. Avec peu de ressources, le Zimbabwe a réussi à maintenir le taux des nouvelles infections à VIH stable à environ 1 %. Avec les changements politiques qui ont suivi, le pays a été en mesure d'accélérer ses efforts en matière de traitements, ce qui a permis de faire baisser encore davantage le nombre des nouvelles infections. Ainsi que l'ont montré des recherches récentes, le fait de traiter les personnes vivant avec le VIH contribue également à réduire la propagation du virus.
L'épidémie de sida au Zimbabwe est loin d'être terminée. Elle n'est terminée ni en Afrique, ni en Asie, ni ailleurs dans le monde. Cela dit, nous avons une chance réelle de parvenir à y mettre un terme. Alors que les pays investissent davantage, de nouvelles manières de mobiliser des ressources sont nécessaires comme, par exemple, un impôt sida, une taxe sur les transactions financières et les téléphones portables, une taxe sur le transport aérien et même davantage d'organisations philanthropiques. À l'heure où la riposte au sida s'engage définitivement sur la voie de la réussite, ne laissons pas le manque de ressources devenir un obstacle.
Michel Sidibé, directeur exécutif du Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et Secrétaire général adjoint des Nations unies
Le monde
Cette semaine, je rencontre des ministres des finances venus de toute l'Afrique pour leur demander de faire des investissements judicieux. Ils sont face à un choix : investir intelligemment dans la riposte au sida aujourd'hui ou payer un prix plus élevé plus tard et pour toujours.
Pourquoi devraient-ils m'écouter ? Cela tient en trois mots : résultats, résultats et résultats. Le travail intense qui a été effectué dans le cadre de la riposte au sida, en particulier durant la décennie écoulée, a permis de mettre en place davantage de systèmes de santé, et les résultats obtenus ont considérablement changé la donne. Peu à peu, dans tous les pays d'Afrique et d'Asie, des millions d'hommes et de femmes recouvrent la santé et sont désormais en mesure de reprendre le travail, de s'occuper de leurs enfants et de prendre soin des personnes âgées. Il y a seulement dix ans, les rôles étaient inversés : tandis que le sida décimait les familles, les personnes âgées et les enfants se retrouvaient obligés de s'occuper des personnes vivant avec le VIH.
Le nombre des décès liés au sida a rapidement diminué au cours des cinq dernières années. Aujourd'hui, 6,6 millions de personnes, des Africains pour la plupart, suivent un traitement contre le VIH, le virus responsable du sida. Cependant, il y a encore 7 millions de personnes qui attendent avec impatience de pouvoir reconstruire leur vie à leur tour. Alors que le nombre de personnes nouvellement infectées est en baisse, les besoins thérapeutiques continuent à devancer les efforts de prévention.
C'est pourquoi mon attention se tourne vers les ministres des finances. Nous devons mettre en place des systèmes de financement novateurs et pérennes pour éviter que la situation ne régresse. Il n'y a pas de meilleur moment pour continuer à investir dans la riposte au sida. La reprise économique en Asie a été rapide et le PIB de l'Afrique croît de 6 % par an, d'où une augmentation des recettes publiques. En fonction de la gravité de l'épidémie, l'Onusida recommande de consacrer entre 0,5 % et 3 % des recettes publiques à la riposte au sida.
Il existe des précédents dans l'histoire de la lutte contre le sida. Bien que la taxe sida instaurée au Zimbabwe ne constitue pas une panacée, nous pouvons tirer des enseignements de cette expérience. Le parlement a créé un prélèvement sida qui représente 3% de l'impôt sur le revenu des particuliers et des sociétés. Aujourd'hui, alors que l'économie du Zimbabwe se développe, le pays est en train de récolter les dividendes de cette politique. En 2011, ce sont 26 millions de dollars qui ont été collectés. Cette année, on prévoit un montant de 30 millions de dollars. Grâce à cet argent, le pays envisage de placer 70 000 Zimbabwéens supplémentaires sous traitement antirétroviral.
Les premières années, le prélèvement a généré peu de recettes, lesquelles ont par ailleurs perdu pratiquement toute valeur en raison de taux d'inflation élevés. L'Organisation des Nations unies a pu en convertir une partie en dollars américains à des taux favorables, afin d'aider le pays à importer des médicaments antirétroviraux. Du fait d'un rebond de l'économie et de la dollarisation de la devise nationale, les investissements intérieurs dans la lutte contre le VIH sont passés de la modique somme de 354 000 dollars en 2008, à 7 millions de dollars en 2009, pour atteindre plus de 26 millions de dollars en 2011. Si l'on considère l'Indice des priorités en matière d'investissements intérieurs de l'Onusida, le zimbabwe est passé de 1,4 % en 2009 à environ 10 % en 2011.
Le Zimbabwe est maintenant à égalité avec le Botswana, le pays qui consacre la plus grande part de ses recettes à la lutte contre le sida. Le pays a créé une plate-forme pour faire en sorte que les ressources destinées aux actions contre le sida soient prévisibles.
Le Zimbabwe mérite de la reconnaissance, pas seulement pour la mise en place d'un impôt sida, mais pour son action contre l'épidémie de manière générale. Le pays attire l'attention sur la nécessité d'adopter une approche globale. La prévalence du VIH chez les adultes est passée de 29 % en 1997 à 16 % en 2007, grâce en grande partie à des changements de comportements. Des changements dans les comportements sexuels - moins de partenaires, usage accru du préservatif, des jeunes qui choisissent de repousser l'âge des premiers rapports - ont entraîné une diminution rapide du nombre des nouvelles infections.
Même pendant les années d'instabilité politique, le dynamisme et la résilience des communautés ont permis de conserver la prévention du VIH en tête des priorités. Avec peu de ressources, le Zimbabwe a réussi à maintenir le taux des nouvelles infections à VIH stable à environ 1 %. Avec les changements politiques qui ont suivi, le pays a été en mesure d'accélérer ses efforts en matière de traitements, ce qui a permis de faire baisser encore davantage le nombre des nouvelles infections. Ainsi que l'ont montré des recherches récentes, le fait de traiter les personnes vivant avec le VIH contribue également à réduire la propagation du virus.
L'épidémie de sida au Zimbabwe est loin d'être terminée. Elle n'est terminée ni en Afrique, ni en Asie, ni ailleurs dans le monde. Cela dit, nous avons une chance réelle de parvenir à y mettre un terme. Alors que les pays investissent davantage, de nouvelles manières de mobiliser des ressources sont nécessaires comme, par exemple, un impôt sida, une taxe sur les transactions financières et les téléphones portables, une taxe sur le transport aérien et même davantage d'organisations philanthropiques. À l'heure où la riposte au sida s'engage définitivement sur la voie de la réussite, ne laissons pas le manque de ressources devenir un obstacle.
Michel Sidibé, directeur exécutif du Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et Secrétaire général adjoint des Nations unies
Le monde
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Déodorants à l'aluminium : «Il y a des alternatives plus sûres»
Par Caroline Piquet - le 27/03/2012
INTERVIEW - Une enquête du mensuel 60 millions de consommateurs dénonçant des taux trop élevés d'aluminium dans les déodorants antitranspirants relance un vieux débat sur la toxicité de ces cosmétiques à usage quotidien. En novembre, l'Agence française du médicament (Afssaps) écartait tout risque cancérogène, tout en fixant une concentration d'aluminium maximale à 0,6% dans ces produits et en déconseillant leur application sur peau lésée. André Picot, toxicochimiste et expert français honoraire auprès de l'Union européenne, est plus catégorique.
Pourquoi utilise-t-on de l'aluminium dans les déodorants dits anti-transpirants?
L'aluminium a cette capacité de capter l'eau et de diminuer l'ouverture des pores des glandes qui sécrètent la sueur. Il stoppe ainsi efficacement la transpiration. Les déodorants dépourvus d'aluminium ne font que masquer les odeurs.
Les produits contenant de l'aluminium sont-il dangereux pour la santé?
Depuis très longtemps, je mets en garde contre l'effet du trichlorure d'aluminium contenu dans les produits car l'aluminium est déjà en soi un métal toxique. De plus, les sels d'aluminium sont solubles dans les graisses et dans l'eau, donc ils peuvent pénétrer l'organisme par la peau très facilement. Et cela, de manière encore plus rapide si on vient de s'épiler ou de se raser.
Pourtant, dans un rapport rendu en novembre, l'Afssaps estime qu'on ne peut mettre en évidence de lien entre cancer et exposition à l'aluminium par voie cutanée...
Je ne suis pas d'accord. Pour moi, il y a un lien entre les cancers du sein et le trichlorure d'aluminium. En appliquant un déodorant contenant de l'aluminium, le trichlorure passe par les réseaux lymphatiques situés au niveau des aisselles et part vers les seins composés de graisse où il s'accumule. Toutefois, on ne peut pas affirmer que les sels d'aluminium vont provoquer à coup sûr des cancers du sein car il n'existe pas assez d'études épidémiologiques pour le déclarer. Je dirais plutôt que cet élément s'ajoute à d'autres facteurs et participe au développement du cancer.
L'aluminium présente-t-il d'autres risques pour la santé?
A plus longue échéance, le cerveau peut aussi être une cible. L'aluminium accélère le vieillissement des cellules au niveau cérébral, conduisant à des maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson, quoique beaucoup moins que le plomb ou le mercure.
Le taux d'aluminium dans les déodorants autorisé par l'Afssaps est de 0,6% maximum. Pensez-vous que cela soit suffisant?
Je trouve que c'est une petite précaution. Je préconiserais qu'on supprime tous les sels d'aluminium dans les déodorants. Ils ne doivent pas être en contact avec la peau.
Pourrait-on utiliser d'autres produits?
Bien sûr. Le zirconium est un composé qui pourrait être aussi efficace mais il coûte plus cher que l'aluminium. Il a les mêmes propriétés et n'est pas toxique - jusqu'à nouvel ordre. La pierre d'alun de synthèse (amonium) ou naturelle (potassium) est composée de sels complexes qui sont peu solubles dans les graisses et dans l'eau, et n'est donc pas dangereuse. En revanche, les huiles essentielles ne sont pas très efficaces: elles viennent de végétaux et sont donc essentiellement composées d'eau.
Le figaro
Par Caroline Piquet - le 27/03/2012
INTERVIEW - Une enquête du mensuel 60 millions de consommateurs dénonçant des taux trop élevés d'aluminium dans les déodorants antitranspirants relance un vieux débat sur la toxicité de ces cosmétiques à usage quotidien. En novembre, l'Agence française du médicament (Afssaps) écartait tout risque cancérogène, tout en fixant une concentration d'aluminium maximale à 0,6% dans ces produits et en déconseillant leur application sur peau lésée. André Picot, toxicochimiste et expert français honoraire auprès de l'Union européenne, est plus catégorique.
Pourquoi utilise-t-on de l'aluminium dans les déodorants dits anti-transpirants?
L'aluminium a cette capacité de capter l'eau et de diminuer l'ouverture des pores des glandes qui sécrètent la sueur. Il stoppe ainsi efficacement la transpiration. Les déodorants dépourvus d'aluminium ne font que masquer les odeurs.
Les produits contenant de l'aluminium sont-il dangereux pour la santé?
Depuis très longtemps, je mets en garde contre l'effet du trichlorure d'aluminium contenu dans les produits car l'aluminium est déjà en soi un métal toxique. De plus, les sels d'aluminium sont solubles dans les graisses et dans l'eau, donc ils peuvent pénétrer l'organisme par la peau très facilement. Et cela, de manière encore plus rapide si on vient de s'épiler ou de se raser.
Pourtant, dans un rapport rendu en novembre, l'Afssaps estime qu'on ne peut mettre en évidence de lien entre cancer et exposition à l'aluminium par voie cutanée...
Je ne suis pas d'accord. Pour moi, il y a un lien entre les cancers du sein et le trichlorure d'aluminium. En appliquant un déodorant contenant de l'aluminium, le trichlorure passe par les réseaux lymphatiques situés au niveau des aisselles et part vers les seins composés de graisse où il s'accumule. Toutefois, on ne peut pas affirmer que les sels d'aluminium vont provoquer à coup sûr des cancers du sein car il n'existe pas assez d'études épidémiologiques pour le déclarer. Je dirais plutôt que cet élément s'ajoute à d'autres facteurs et participe au développement du cancer.
L'aluminium présente-t-il d'autres risques pour la santé?
A plus longue échéance, le cerveau peut aussi être une cible. L'aluminium accélère le vieillissement des cellules au niveau cérébral, conduisant à des maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson, quoique beaucoup moins que le plomb ou le mercure.
Le taux d'aluminium dans les déodorants autorisé par l'Afssaps est de 0,6% maximum. Pensez-vous que cela soit suffisant?
Je trouve que c'est une petite précaution. Je préconiserais qu'on supprime tous les sels d'aluminium dans les déodorants. Ils ne doivent pas être en contact avec la peau.
Pourrait-on utiliser d'autres produits?
Bien sûr. Le zirconium est un composé qui pourrait être aussi efficace mais il coûte plus cher que l'aluminium. Il a les mêmes propriétés et n'est pas toxique - jusqu'à nouvel ordre. La pierre d'alun de synthèse (amonium) ou naturelle (potassium) est composée de sels complexes qui sont peu solubles dans les graisses et dans l'eau, et n'est donc pas dangereuse. En revanche, les huiles essentielles ne sont pas très efficaces: elles viennent de végétaux et sont donc essentiellement composées d'eau.
Le figaro
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie