Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Préparation de concours
Anna, je te comprends, en plus avec le travail ça ne doit pas être simple!
C'est vrai que la culture générale c'est vaste et c'est pareil, je fais aussi des fiches de maths, mais là j'ai vraiment du mal à m'y mettre!
Enfin, c'est sur que c'est pas simple, mais il faut néanmoins rester motivé!
C'est vrai que la culture générale c'est vaste et c'est pareil, je fais aussi des fiches de maths, mais là j'ai vraiment du mal à m'y mettre!

Enfin, c'est sur que c'est pas simple, mais il faut néanmoins rester motivé!

Infirmière Diplômée d’État
Re: Fiches Culture Générale 2013
Coucou tout le monde!!!
Coment vas avec ce beau week end pluivieux
?
Qui pour faire la synthèse de la R26 pour dimanche?
La L1 pour mecredi tous ok?
A plus tard
Coment vas avec ce beau week end pluivieux

Qui pour faire la synthèse de la R26 pour dimanche?
La L1 pour mecredi tous ok?
A plus tard

-
- Forcené
- Messages : 338
- Inscription : 05 sept. 2012 18:09
Re: Fiches Culture Générale 2013
coucou chany
en fait on rend tous nos R26 dimanche donc oui il faut un volontaire pour faire la R26 mais on peut lui laisser plus de temps car il aura toutes les R26 que dimanche
En gros on rend les fiches les mercredi et les dimanches et les résumés au plus vite mais par forcément le jour même c'est plus logique qu'en penses tu? qu'en pensez vous?
Moi je mets le résumé de la R25 ce soir
Et L1 pour mercredi oui et avant R26 pour dimanche
Bisous
en fait on rend tous nos R26 dimanche donc oui il faut un volontaire pour faire la R26 mais on peut lui laisser plus de temps car il aura toutes les R26 que dimanche

En gros on rend les fiches les mercredi et les dimanches et les résumés au plus vite mais par forcément le jour même c'est plus logique qu'en penses tu? qu'en pensez vous?
Moi je mets le résumé de la R25 ce soir
Et L1 pour mercredi oui et avant R26 pour dimanche
Bisous
-
- Forcené
- Messages : 338
- Inscription : 05 sept. 2012 18:09
Re: Fiches Culture Générale 2013
re coucou
Voici le résumé de la R25 j'ai essayé de faire court car nos fiches sont trop longues je trouve en même temps c'est trop difficile!!!!
Résumé R25 : ASSISTANCE MEDICALE A LA PROCREATION (AMP)
I) DEFINITION/ OBJECTIFS
Définition :
AMP : Ensemble des pratiques biologiques et cliniques permettant la conception "in vitro" le transfert d'embryon, l'insémination artificielle, ainsi que toute technique à effets équivalent permettant la procréation en dehors du processus naturel.
Elle peut être pratiquée que dans des centres agréés AMP.
Objectifs :
• Remédier à l’infertilité d’un couple
• Eviter qu’un enfant soit atteint par une maladie génétique incurable.
• Elle peut être pratiquée que dans des centres agréés AMP.
Autres définitions techniques :
=>« Bébé médicament » ou « bébé du double espoir » obtenu par sélection d’embryon indemne de maladie et compatible avec l’enfant malade, puis implantation dans l’utérus de la future mère et prélèvement de sang de cordon à la naissance dans lequel se trouve des cellules souches capables peut être de guérir son frère ou sa sœur.
En février 2011 est né le premier « bébé-médicament » Umut-Talha, a permis de guérir sa grande sœur d’une maladie génétique grave du sang.
=>auto greffe du tissu ovarien:
Prélèvement d'une partie des ovaires chez les petites filles pour une greffe antérieure en raison d'une maladie grave de l'enfant et peut conduire à une stérilité à l'âge adulte.
=>Les gamètes:
Cellules sexuelles qui permettent la reproduction humaine:
-les spermatozoïdes chez l'homme
-les ovules (ovocytes) chez la femme
=>Cecos : centre d’étude et de conservation des ovules et du sperme
II) LES PRINCIPALES CAUSES DE L’INFERTILITÉ
INFERTILITE MASCULINE (21% des infertilités)
•L’Azoospermie (absence de sperme dans l'éjaculat pour diverses raisons)
•Altération du nombre et de la mobilité des spermatozoïdes.
• La Présence d'auto-anticorps antispermatozoïdes (ICSI)
INFERTILITE FEMININE (33% des infertilités)
• Anomalie de l'ovulation
• Anomalies des trompes
• Anomalies utérines
• Endométriose (formation d’endomètre en dehors de l’utérus)
• Anomalies de la qualité de la glaire
• Ovaires polykystiques
• Anomalie du caryotype
Causes « indirectes » :
• Le tabac
• L’excès d’alcool, chez la femme comme chez l’homme
• La prise de drogues : cannabis, héroïne, cocaïne, hallucinogènes
• L’excès de poids et la maigreur excessive chez la femme
• Age
• Facteurs psychologiques (traumatismes...)
• Facteurs environnementaux (expositions à certains produits toxiques)
• Diverses pathologies génétiques ou non et/ou leurs traitements
INFERTILITE MIXTE (40% des infertilités)
Majeure partie des infertilités dans le couple. Composée d'un facteur masculin et féminin.
INFERTILITE INEXPLIQUEE (6% des infertilités)
Aucune anomalie décelée visibles. Approche difficile car causes peuvent être multifactorielles.
III) LES DIFFÉRENTES TECHNIQUES
==>L’insémination artificielle (IA) : technique la plus simple de l’AMP
•Utilisée pour remédier l’infertilité masculine :
Traitement de stimulation préalable prescrit à la femme pour obtenir l’ovulation
Le sperme du conjoint est recueilli et congelé dans un Cecos.
Elle est réalisée sans hospitalisation.
Le médecin, à l’aide d’un fin cathéter, dépose les spermatozoïdes à l’intérieur de l’utérus.
Taux de réussite : 75% sur une année (pour 12 IA) 10 à 15% pour la 1ère IA.
•2 méthodes possibles :
Insémination avec le sperme congelé d’un donneur (IAD):
Quand carence totale ou insuffisance de spermatozoïdes. Le sperme vient donc d’un donneur.
La plus fréquente. Pratiquée depuis 1972.
Insémination avec le sperme congelé du conjoint (IAC):
Plus rare, quand l’homme atteint d’une grave maladie (de cancer par ex) ou qu’il est peu fertile.
==>La Fécondation in vitro (FIV) et transfert d’embryon (FIVETE)
• Utilisée en cas de stérilité masculine ou féminine (obturation des trompes).
Cette technique obtient 15 à 20 % de réussite dont 27 % de naissances multiples. En France, 11 000 naissances sur 750 000 sont dues au FIVETE.
• Plusieurs étapes :
- Stimulation ovarienne ou don d’ovocyte.
- Ovocytes prélevés par coelioscopie Ponction réalisée par voie vaginale sous contrôle échographique, et sous anesthésie générale ou locale.
- Fécondation de ces ovocytes dans un tube in vitro :
Soit (depuis 1982) par le sperme du conjoint prélevé en laboratoire : en cas d’infertilité féminine
Soit (depuis 1992) par ICSI : injection intra-cytoplasmique de spermatozoïde à l’intérieur de l’ovocyte : en cas de spermatozoïde trop peu nombreux ou peu mobiles
Dès qu'un spermatozoïde entre dans un ovule, un œuf est conçu. Deux jours plus tard 2 à 3 embryons (jamais plus de 5) sont formés.
- Transfère de 1 ou 2 embryons ainsi créés (maximum 5 embryons sont formés, certains congelés pour conservation) dans la cavité utérine.
• Dons d'ovocytes :
Lorsque la femme n'a pas d'ovaire, est ménopausée précocement ou est atteinte d'une maladie héréditaire ; son utérus est fonctionnel; et lorsque le conjoint est fertile.
Une fécondation in vitro (FIV) est réalisée avec l'ovocyte d'une donneuse et le sperme du mari, puis l'embryon est réimplanté dans l'utérus de la femme stérile
• Dons d'embryons :
Quand le couple est stérile mais que l'utérus de la femme est fonctionnel.
On réalise une FIV avec du sperme et des ovocytes de donneurs, puis on implante l'embryon dans l'utérus de la mère.
Le taux de réussite n'est que d'environ 10 à 15 % de grossesse par transfert.
Le don strictement anonyme.
• Un diagnostic préimplantatoire (DPI) peut être réalisé. Permet d’étudier l’ADN des embryons obtenus in vivo, pour détection de maladie grave et incurable ou une anomalie chromosomique et réimplantation des embryons indemnes.
IV) COUT et CHIFFRES
Cout :
IAC : 700 à 1200 euros
FIV/ICSI : 3300 à 4700 euros
FIV : 3100 à 4100 euros
Quelques chiffres :
En France 30000 couples se rendent chaque année dans un centre de PMA.
Le taux de réussite moyen de ces méthodes est de 20%.
En 2012 le nombre de naissance par AMP représente 1% du total des naissances annuelles.
En 2009 plus de 21000 enfants sont nés par AMP
En 2010 :
- 1331 enfants nés de dons de gamètes et dons ou « accueil » d’embryons
- 60357 inséminations artificielles
- 59876 tentatives de FIV et FIV avec ICSI
- 19111 transferts d’embryons congelés
V) LE CADRE LEGISLATIF
==>Historique :
1978 : Naissance de Louise Brown, les bébés suivant seront appelés « bébés éprouvettes »
1983 : Création du Comité Consultatif National d’Éthique pour les sciences de la vie et de la santé par François Mitterrand.
1990 : Chiffre record avec 2500 enfants sur 800 000 naissances nés par FIV
1994 : première lois Française adoptés sur la Bioéthique. Cela présentant les conditions d'accès au PMA. Elles fixent aussi les droits et les devoirs des médecins.
1997 : adoption de la convention dOviedo pour la protection des droits de l'homme et le la dignité de l'être humain à l'égard de la biologie et de la médecine.
2004 : Modification de la loi de 1994.
==>Les grands principes juridiques de l’assistance médicale à la procréation : Selon les lois de bioéthique du 6 août 2004 modifiée par la Loi de bioéthique du 7 juillet 2011 :
• L’AMP est indiquée dans les cas suivants :
Le couple se trouve face à une infertilité médicalement constatée
Pour éviter la transmission d’une maladie grave à l’enfant ou à l’un des membres du couple
Pour permettre la naissance d’un enfant qui servira de « médicament » à un frère ou une sœur atteint d’une maladie génétique grave.
• L’anonymat, la gratuité et le volontariat sont les grands principes sur lesquels reposent le don de gamètes et l’accueil d’embryons.
• Se pratique dans des établissements autorisés et par des praticiens compétents pour ces activités.
• Doit être demandée par un homme et une femme en âge de procréer et en couple (quelque soit le statut du couple critère assouplis depuis 2011)
• Les cas « d’infertilité sociale » (couples homosexuels, célibataires) exclus de l’AMP et de l’adoption
• La gestation pour autrui (mères porteuses) est interdite en France.
Et depuis 2011 :
• Dons de gamètes ouverts aux hommes et aux femmes n’ayant pas d’enfant
• DPI étendu à une liste de maladies considérés comme particulièrement graves, le choix du sexe du l’enfant reste interdit
• Transfert d’embryon post mortem autorisé si le père y avait consenti et au max 18 mois après sa mort
• Recherches sur l’embryon et cellules souches embryonnaires interdites mais peuvent être autorisées au si cela permet des progrès médicaux, et plus seulement thérapeutiques, majeurs.
• Autorisation de la congélation ovocytaires ultra rapide
==>La conservation des embryons surnuméraires:
Avec l’accord écrit préalable du couple, Il est possible de féconder un nombre d’ovocytes tel que le couple peut obtenir des embryons surnuméraires de bonne qualité, qui seront congelés pour un transfert ultérieur. Leur sort dépend du couple.
Le couple consulté chaque année par écrit sur le devenir de ses embryons congelés :
• Poursuite de la conservation en vue d’un transfert ultérieur
• Accueil de ses embryons par un autre couple, r
• Recherches
• Arrêt de leur conservation
Arrêt de la conservation des embryons possible si pas de nouvelles du couples depuis au moins 5 ans.
==>La filiation des enfants selon les cas :
Procréation intraconjugale :
Les règles de filiation sont celles qui régissent toute naissance.
Don de gamètes :
Le couple receveur donne son consentement au juge, ce qui interdit par la suite toutes actions pour établir ou contester la filiation (sauf si démontré que l’enfant pas issu de l’AMP ou si consentement invalide).
Accueil d’embryons :
Le couple receveur donne son consentement au juge, qui a aussi une mission de contrôle des conditions d’accueil que le couple est susceptible d’offrir à l’enfant à naître sur le plan familial, éducatif et psychologique et ce pendant 3 ans.
VI) PROBLEMES
==> Pratiques banalisées :
De plus en plus de couple ont recours à l’AMP causes :
• Baisse de fécondité (âge moyen première maternité à 29,9 ans, comportements à risques,
• Désir croissant d’enfant
Conséquences :
•Grossesses multiples
•Grands prématurés : longs séjours couteux à l’hôpital et parfois lourd handicap toute la vie
•Echecs fréquents : 20 à 25% de réussite
•AMP long parcours éprouvant
•Future mère lourdement mise à contribution sur le plan physique
•Coût élevé pour la sécurité sociale qui rembourse 6 tentatives d’IA et 4 de FIV pour femmes < à 43 ans
==> Des problèmes éthiques :
« Exode procréatif » des couples car législations plus stricte en France que chez nos voisins européens exemples :
• Mères porteuses autorisées aux Pays-bas, Royaume-Uni, Grèce, Canada…
• Les couples célibataires et les couples homosexuels peuvent bénéficier de l’AMP en Grande Bretagne, Espagne, Grèce, Belgique, Finlande, Pays-Bas
Etc…
==> Problèmes lié aux dons de gamètes :
• Enfants nés d’un don de gamètes ne peuvent pas connaître leur origine biologique
• Raréfaction des dons de spermes et l’ interdiction de cette pratique aux femmes célibataires et aux couples homosexuels entrainant des IA hors des contrôles sanitaires, vente de sperme sur catalogue.
• La pénurie d’ovocytes : la donneuse lourdement mise à contribution et non rémunérée…
==> Problèmes posés par la FIV :
• Réduction embryonnaire difficile à vivre
• 149000 embryons conservés par congélation 40% à l’abandon
• Dérives eugéniques du DPI ?
VII) REMÈDES
==> Agence de la biomédecine permet un suivi médical à long terme des enfants conçus par AMP
==> Campagnes de sensibilisation pour inciter au don de gamètes et à avoir enfant pas trop tardivement
==> La loi de bioéthique de Juillet 2011
Enfin, de par les religions :
L'Islam :
L'IA et la FIV sont permis, mais seulement pour couple hétérosexuel, marié, et que le spermatozoïde et l'ovule proviennent bien du même couple désirant un enfant. La sélection du sexe du bébé est interdite, sauf par certains savants, dans le cas où une maladie génétique touche exclusivement un des deux sexes. Le DPI est autorisé seulement s'il est à visée thérapeutique.
Le Catholicisme :
L'Église s'oppose à la AMP. Le Vatican dit que l'enfant doit être considéré comme un "don" de Dieu et conseille plutôt l’adoption. Pour l'Église, un enfant doit être uniquement le fruit de la relation sexuelle d'un couple marié. Dans certains cas bien précis, l'IA est permise. La position officielle de l'Église catholique romaine a été exprimée en 1987.
Le Protestantisme :
Visiblement la religion la plus ouverte en ce qui concerne l’AMP. La plupart des techniques sont autorisées. Les seules restrictions : AMP que pour couple hétérosexuel et qu'il ne doit pas y avoir d'autre intérêt financier que celui de donner la vie à un enfant.
Le Judaïsme :
Le Judaïsme est plus permissif que le catholicisme, il autorise les IA (mais seulement avec le sperme du conjoint, le contraire étant considéré comme un adultère), la FIV, la congélation d'embryons, et le DPI. Cependant ces techniques doivent être réservées à un couple hétérosexuel.
Voilou j'espère que ça ira
Bisous et à dimanche pour la R26
Voici le résumé de la R25 j'ai essayé de faire court car nos fiches sont trop longues je trouve en même temps c'est trop difficile!!!!
Résumé R25 : ASSISTANCE MEDICALE A LA PROCREATION (AMP)
I) DEFINITION/ OBJECTIFS
Définition :
AMP : Ensemble des pratiques biologiques et cliniques permettant la conception "in vitro" le transfert d'embryon, l'insémination artificielle, ainsi que toute technique à effets équivalent permettant la procréation en dehors du processus naturel.
Elle peut être pratiquée que dans des centres agréés AMP.
Objectifs :
• Remédier à l’infertilité d’un couple
• Eviter qu’un enfant soit atteint par une maladie génétique incurable.
• Elle peut être pratiquée que dans des centres agréés AMP.
Autres définitions techniques :
=>« Bébé médicament » ou « bébé du double espoir » obtenu par sélection d’embryon indemne de maladie et compatible avec l’enfant malade, puis implantation dans l’utérus de la future mère et prélèvement de sang de cordon à la naissance dans lequel se trouve des cellules souches capables peut être de guérir son frère ou sa sœur.
En février 2011 est né le premier « bébé-médicament » Umut-Talha, a permis de guérir sa grande sœur d’une maladie génétique grave du sang.
=>auto greffe du tissu ovarien:
Prélèvement d'une partie des ovaires chez les petites filles pour une greffe antérieure en raison d'une maladie grave de l'enfant et peut conduire à une stérilité à l'âge adulte.
=>Les gamètes:
Cellules sexuelles qui permettent la reproduction humaine:
-les spermatozoïdes chez l'homme
-les ovules (ovocytes) chez la femme
=>Cecos : centre d’étude et de conservation des ovules et du sperme
II) LES PRINCIPALES CAUSES DE L’INFERTILITÉ
INFERTILITE MASCULINE (21% des infertilités)
•L’Azoospermie (absence de sperme dans l'éjaculat pour diverses raisons)
•Altération du nombre et de la mobilité des spermatozoïdes.
• La Présence d'auto-anticorps antispermatozoïdes (ICSI)
INFERTILITE FEMININE (33% des infertilités)
• Anomalie de l'ovulation
• Anomalies des trompes
• Anomalies utérines
• Endométriose (formation d’endomètre en dehors de l’utérus)
• Anomalies de la qualité de la glaire
• Ovaires polykystiques
• Anomalie du caryotype
Causes « indirectes » :
• Le tabac
• L’excès d’alcool, chez la femme comme chez l’homme
• La prise de drogues : cannabis, héroïne, cocaïne, hallucinogènes
• L’excès de poids et la maigreur excessive chez la femme
• Age
• Facteurs psychologiques (traumatismes...)
• Facteurs environnementaux (expositions à certains produits toxiques)
• Diverses pathologies génétiques ou non et/ou leurs traitements
INFERTILITE MIXTE (40% des infertilités)
Majeure partie des infertilités dans le couple. Composée d'un facteur masculin et féminin.
INFERTILITE INEXPLIQUEE (6% des infertilités)
Aucune anomalie décelée visibles. Approche difficile car causes peuvent être multifactorielles.
III) LES DIFFÉRENTES TECHNIQUES
==>L’insémination artificielle (IA) : technique la plus simple de l’AMP
•Utilisée pour remédier l’infertilité masculine :
Traitement de stimulation préalable prescrit à la femme pour obtenir l’ovulation
Le sperme du conjoint est recueilli et congelé dans un Cecos.
Elle est réalisée sans hospitalisation.
Le médecin, à l’aide d’un fin cathéter, dépose les spermatozoïdes à l’intérieur de l’utérus.
Taux de réussite : 75% sur une année (pour 12 IA) 10 à 15% pour la 1ère IA.
•2 méthodes possibles :
Insémination avec le sperme congelé d’un donneur (IAD):
Quand carence totale ou insuffisance de spermatozoïdes. Le sperme vient donc d’un donneur.
La plus fréquente. Pratiquée depuis 1972.
Insémination avec le sperme congelé du conjoint (IAC):
Plus rare, quand l’homme atteint d’une grave maladie (de cancer par ex) ou qu’il est peu fertile.
==>La Fécondation in vitro (FIV) et transfert d’embryon (FIVETE)
• Utilisée en cas de stérilité masculine ou féminine (obturation des trompes).
Cette technique obtient 15 à 20 % de réussite dont 27 % de naissances multiples. En France, 11 000 naissances sur 750 000 sont dues au FIVETE.
• Plusieurs étapes :
- Stimulation ovarienne ou don d’ovocyte.
- Ovocytes prélevés par coelioscopie Ponction réalisée par voie vaginale sous contrôle échographique, et sous anesthésie générale ou locale.
- Fécondation de ces ovocytes dans un tube in vitro :
Soit (depuis 1982) par le sperme du conjoint prélevé en laboratoire : en cas d’infertilité féminine
Soit (depuis 1992) par ICSI : injection intra-cytoplasmique de spermatozoïde à l’intérieur de l’ovocyte : en cas de spermatozoïde trop peu nombreux ou peu mobiles
Dès qu'un spermatozoïde entre dans un ovule, un œuf est conçu. Deux jours plus tard 2 à 3 embryons (jamais plus de 5) sont formés.
- Transfère de 1 ou 2 embryons ainsi créés (maximum 5 embryons sont formés, certains congelés pour conservation) dans la cavité utérine.
• Dons d'ovocytes :
Lorsque la femme n'a pas d'ovaire, est ménopausée précocement ou est atteinte d'une maladie héréditaire ; son utérus est fonctionnel; et lorsque le conjoint est fertile.
Une fécondation in vitro (FIV) est réalisée avec l'ovocyte d'une donneuse et le sperme du mari, puis l'embryon est réimplanté dans l'utérus de la femme stérile
• Dons d'embryons :
Quand le couple est stérile mais que l'utérus de la femme est fonctionnel.
On réalise une FIV avec du sperme et des ovocytes de donneurs, puis on implante l'embryon dans l'utérus de la mère.
Le taux de réussite n'est que d'environ 10 à 15 % de grossesse par transfert.
Le don strictement anonyme.
• Un diagnostic préimplantatoire (DPI) peut être réalisé. Permet d’étudier l’ADN des embryons obtenus in vivo, pour détection de maladie grave et incurable ou une anomalie chromosomique et réimplantation des embryons indemnes.
IV) COUT et CHIFFRES
Cout :
IAC : 700 à 1200 euros
FIV/ICSI : 3300 à 4700 euros
FIV : 3100 à 4100 euros
Quelques chiffres :
En France 30000 couples se rendent chaque année dans un centre de PMA.
Le taux de réussite moyen de ces méthodes est de 20%.
En 2012 le nombre de naissance par AMP représente 1% du total des naissances annuelles.
En 2009 plus de 21000 enfants sont nés par AMP
En 2010 :
- 1331 enfants nés de dons de gamètes et dons ou « accueil » d’embryons
- 60357 inséminations artificielles
- 59876 tentatives de FIV et FIV avec ICSI
- 19111 transferts d’embryons congelés
V) LE CADRE LEGISLATIF
==>Historique :
1978 : Naissance de Louise Brown, les bébés suivant seront appelés « bébés éprouvettes »
1983 : Création du Comité Consultatif National d’Éthique pour les sciences de la vie et de la santé par François Mitterrand.
1990 : Chiffre record avec 2500 enfants sur 800 000 naissances nés par FIV
1994 : première lois Française adoptés sur la Bioéthique. Cela présentant les conditions d'accès au PMA. Elles fixent aussi les droits et les devoirs des médecins.
1997 : adoption de la convention dOviedo pour la protection des droits de l'homme et le la dignité de l'être humain à l'égard de la biologie et de la médecine.
2004 : Modification de la loi de 1994.
==>Les grands principes juridiques de l’assistance médicale à la procréation : Selon les lois de bioéthique du 6 août 2004 modifiée par la Loi de bioéthique du 7 juillet 2011 :
• L’AMP est indiquée dans les cas suivants :
Le couple se trouve face à une infertilité médicalement constatée
Pour éviter la transmission d’une maladie grave à l’enfant ou à l’un des membres du couple
Pour permettre la naissance d’un enfant qui servira de « médicament » à un frère ou une sœur atteint d’une maladie génétique grave.
• L’anonymat, la gratuité et le volontariat sont les grands principes sur lesquels reposent le don de gamètes et l’accueil d’embryons.
• Se pratique dans des établissements autorisés et par des praticiens compétents pour ces activités.
• Doit être demandée par un homme et une femme en âge de procréer et en couple (quelque soit le statut du couple critère assouplis depuis 2011)
• Les cas « d’infertilité sociale » (couples homosexuels, célibataires) exclus de l’AMP et de l’adoption
• La gestation pour autrui (mères porteuses) est interdite en France.
Et depuis 2011 :
• Dons de gamètes ouverts aux hommes et aux femmes n’ayant pas d’enfant
• DPI étendu à une liste de maladies considérés comme particulièrement graves, le choix du sexe du l’enfant reste interdit
• Transfert d’embryon post mortem autorisé si le père y avait consenti et au max 18 mois après sa mort
• Recherches sur l’embryon et cellules souches embryonnaires interdites mais peuvent être autorisées au si cela permet des progrès médicaux, et plus seulement thérapeutiques, majeurs.
• Autorisation de la congélation ovocytaires ultra rapide
==>La conservation des embryons surnuméraires:
Avec l’accord écrit préalable du couple, Il est possible de féconder un nombre d’ovocytes tel que le couple peut obtenir des embryons surnuméraires de bonne qualité, qui seront congelés pour un transfert ultérieur. Leur sort dépend du couple.
Le couple consulté chaque année par écrit sur le devenir de ses embryons congelés :
• Poursuite de la conservation en vue d’un transfert ultérieur
• Accueil de ses embryons par un autre couple, r
• Recherches
• Arrêt de leur conservation
Arrêt de la conservation des embryons possible si pas de nouvelles du couples depuis au moins 5 ans.
==>La filiation des enfants selon les cas :
Procréation intraconjugale :
Les règles de filiation sont celles qui régissent toute naissance.
Don de gamètes :
Le couple receveur donne son consentement au juge, ce qui interdit par la suite toutes actions pour établir ou contester la filiation (sauf si démontré que l’enfant pas issu de l’AMP ou si consentement invalide).
Accueil d’embryons :
Le couple receveur donne son consentement au juge, qui a aussi une mission de contrôle des conditions d’accueil que le couple est susceptible d’offrir à l’enfant à naître sur le plan familial, éducatif et psychologique et ce pendant 3 ans.
VI) PROBLEMES
==> Pratiques banalisées :
De plus en plus de couple ont recours à l’AMP causes :
• Baisse de fécondité (âge moyen première maternité à 29,9 ans, comportements à risques,
• Désir croissant d’enfant
Conséquences :
•Grossesses multiples
•Grands prématurés : longs séjours couteux à l’hôpital et parfois lourd handicap toute la vie
•Echecs fréquents : 20 à 25% de réussite
•AMP long parcours éprouvant
•Future mère lourdement mise à contribution sur le plan physique
•Coût élevé pour la sécurité sociale qui rembourse 6 tentatives d’IA et 4 de FIV pour femmes < à 43 ans
==> Des problèmes éthiques :
« Exode procréatif » des couples car législations plus stricte en France que chez nos voisins européens exemples :
• Mères porteuses autorisées aux Pays-bas, Royaume-Uni, Grèce, Canada…
• Les couples célibataires et les couples homosexuels peuvent bénéficier de l’AMP en Grande Bretagne, Espagne, Grèce, Belgique, Finlande, Pays-Bas
Etc…
==> Problèmes lié aux dons de gamètes :
• Enfants nés d’un don de gamètes ne peuvent pas connaître leur origine biologique
• Raréfaction des dons de spermes et l’ interdiction de cette pratique aux femmes célibataires et aux couples homosexuels entrainant des IA hors des contrôles sanitaires, vente de sperme sur catalogue.
• La pénurie d’ovocytes : la donneuse lourdement mise à contribution et non rémunérée…
==> Problèmes posés par la FIV :
• Réduction embryonnaire difficile à vivre
• 149000 embryons conservés par congélation 40% à l’abandon
• Dérives eugéniques du DPI ?
VII) REMÈDES
==> Agence de la biomédecine permet un suivi médical à long terme des enfants conçus par AMP
==> Campagnes de sensibilisation pour inciter au don de gamètes et à avoir enfant pas trop tardivement
==> La loi de bioéthique de Juillet 2011
Enfin, de par les religions :
L'Islam :
L'IA et la FIV sont permis, mais seulement pour couple hétérosexuel, marié, et que le spermatozoïde et l'ovule proviennent bien du même couple désirant un enfant. La sélection du sexe du bébé est interdite, sauf par certains savants, dans le cas où une maladie génétique touche exclusivement un des deux sexes. Le DPI est autorisé seulement s'il est à visée thérapeutique.
Le Catholicisme :
L'Église s'oppose à la AMP. Le Vatican dit que l'enfant doit être considéré comme un "don" de Dieu et conseille plutôt l’adoption. Pour l'Église, un enfant doit être uniquement le fruit de la relation sexuelle d'un couple marié. Dans certains cas bien précis, l'IA est permise. La position officielle de l'Église catholique romaine a été exprimée en 1987.
Le Protestantisme :
Visiblement la religion la plus ouverte en ce qui concerne l’AMP. La plupart des techniques sont autorisées. Les seules restrictions : AMP que pour couple hétérosexuel et qu'il ne doit pas y avoir d'autre intérêt financier que celui de donner la vie à un enfant.
Le Judaïsme :
Le Judaïsme est plus permissif que le catholicisme, il autorise les IA (mais seulement avec le sperme du conjoint, le contraire étant considéré comme un adultère), la FIV, la congélation d'embryons, et le DPI. Cependant ces techniques doivent être réservées à un couple hétérosexuel.
Voilou j'espère que ça ira
Bisous et à dimanche pour la R26
Re: Préparation de concours
C'est la première fois que vous préparez le concours ?
Re: Préparation de concours
Pour moi, ou c'est la première fois que je prépare le concours! Et toi?
Infirmière Diplômée d’État
Re: Préparation de concours
Aussi, tu fais ça chez toi ou dans une prépa type Greta ?
Re: Préparation de concours
Non je le prépare seule chez moi, et aussi en révision de groupe! (2/3 personnes)
Infirmière Diplômée d’État
Re: Préparation de concours
La classe ! Si seulement je connaissais des gens de mon coin qui le préparent...
Re: Fiches Culture Générale 2013
bonjour
Voici ma fiche r 26 sur l'euthanasie.
Euthanasie
euthanasie=mourir dans de bonne condition, abréger une mort douloureuse.
Sens moderne: pratique visant à provoquer la mort d'un individu atteint d'une maladie incurable affligeant des souffrances morales et/ou physiques intolérables.
"L’acharnement thérapeutique":poursuivre abusivement un traitement disproportionné par rapport à l'état de santé du patient(pas d'amélioration ou stabilisation d'un état physiologique jugé précaire).
Distinction:
Euthanasie active:abréger la vie d'un patient par injection d'une dose létale
Euthanasie passive:arrêt du traitement, mort naturel
Euthanasie indirecte: administration d'un produit mortifère dont la conséquence recherchée est la décès du patient.
Aide au suicide(différent de l incitation au suicide): mettre un poison dans une seringue et faire faire injection.
L'euthanasie, peut être:
=>volontaire:le malade à la capacité mentale et physique de demander une aide pour mourir
=>non volontaire:lorsqu'on ne connait pas la volonté du patient
=>involontaire:effectué contre le gré du patient qui est conscient et qui s'oppose formellement à cette décision.
Arguments pour:
=>dignité humaine
=>la fin de la souffrance
=>liberté individuelle
=>la liberté de choix
Cela permettrai aussi d'éviter l’acharnement thérapeutique régi et interdit par la loi kouchner en mars 2004.
Arguments contre:
=>interdit par de nbreuses religions
=>risques de dérapage:
.pressions financières( cout élévé des soins,...)
.pressions morales de la part des proches
.difficulté de changer d'avis à partir d'un certain point: l’inconscience
.idéal pour masquer un meurtre
=>risques de dérives:
.eugénisme
.instrumentalisation sociale
.accélération de la mort par les héritiers
.inutile,la solution les soins palliatifs
.incapacité de décision du patient
. ....
La loi léonetti: 25 avril 2005:
=> renforce la place des soins palliatifs-> refus de l'acharnement
=>respect de la volonté individuelle du mourant
=>concertation et collégialité médicale
=>possibilité désignation d'une personne de confiance-> témoin de la conviction du personnelle du malade sur sa fin de vie.
=>....
Les 5 principes fondamentaux à retenir de la loi:
=> interdiction fondamentale de donner délibérément la mort à autrui
=> interdiction de l'obstination déraisonnable
=> le respect de la volonté des patients
=> préservation de la dignité des patients et l'obligation de leur dispenser des soins palliatifs
=> la protection des différents acteurs est assurée par la traçabilité des procédures suivies.
loi du 4 mars 2004:notion de consentement libre et éclairé du patient, relative aux droits des malades:
=> possibilité pour le malade de refuser un traitement,même si cela pourrait prolonger sa vie.
L'observatoire de fin de vie, crée en février 2010, mission:
=>mieux connaitre les conditions et les pratiques d'accompagnement de la fin de vie.
Voili voilou
Bonne soirée tout le monde !!
Voici ma fiche r 26 sur l'euthanasie.
Euthanasie
euthanasie=mourir dans de bonne condition, abréger une mort douloureuse.
Sens moderne: pratique visant à provoquer la mort d'un individu atteint d'une maladie incurable affligeant des souffrances morales et/ou physiques intolérables.
"L’acharnement thérapeutique":poursuivre abusivement un traitement disproportionné par rapport à l'état de santé du patient(pas d'amélioration ou stabilisation d'un état physiologique jugé précaire).
Distinction:
Euthanasie active:abréger la vie d'un patient par injection d'une dose létale
Euthanasie passive:arrêt du traitement, mort naturel
Euthanasie indirecte: administration d'un produit mortifère dont la conséquence recherchée est la décès du patient.
Aide au suicide(différent de l incitation au suicide): mettre un poison dans une seringue et faire faire injection.
L'euthanasie, peut être:
=>volontaire:le malade à la capacité mentale et physique de demander une aide pour mourir
=>non volontaire:lorsqu'on ne connait pas la volonté du patient
=>involontaire:effectué contre le gré du patient qui est conscient et qui s'oppose formellement à cette décision.
Arguments pour:
=>dignité humaine
=>la fin de la souffrance
=>liberté individuelle
=>la liberté de choix
Cela permettrai aussi d'éviter l’acharnement thérapeutique régi et interdit par la loi kouchner en mars 2004.
Arguments contre:
=>interdit par de nbreuses religions
=>risques de dérapage:
.pressions financières( cout élévé des soins,...)
.pressions morales de la part des proches
.difficulté de changer d'avis à partir d'un certain point: l’inconscience
.idéal pour masquer un meurtre
=>risques de dérives:
.eugénisme
.instrumentalisation sociale
.accélération de la mort par les héritiers
.inutile,la solution les soins palliatifs
.incapacité de décision du patient
. ....
La loi léonetti: 25 avril 2005:
=> renforce la place des soins palliatifs-> refus de l'acharnement
=>respect de la volonté individuelle du mourant
=>concertation et collégialité médicale
=>possibilité désignation d'une personne de confiance-> témoin de la conviction du personnelle du malade sur sa fin de vie.
=>....
Les 5 principes fondamentaux à retenir de la loi:
=> interdiction fondamentale de donner délibérément la mort à autrui
=> interdiction de l'obstination déraisonnable
=> le respect de la volonté des patients
=> préservation de la dignité des patients et l'obligation de leur dispenser des soins palliatifs
=> la protection des différents acteurs est assurée par la traçabilité des procédures suivies.
loi du 4 mars 2004:notion de consentement libre et éclairé du patient, relative aux droits des malades:
=> possibilité pour le malade de refuser un traitement,même si cela pourrait prolonger sa vie.
L'observatoire de fin de vie, crée en février 2010, mission:
=>mieux connaitre les conditions et les pratiques d'accompagnement de la fin de vie.
Voili voilou

Bonne soirée tout le monde !!
Re: Préparation de concours
c'est grace au forum que j'en ai rencontré sinon je ne conaissais personne dans mon secteur
Infirmière Diplômée d’État
-
- Messages : 4
- Inscription : 03 nov. 2012 22:23
Re: Fiches Culture Générale 2013
bonjour, je suis nouvelle sur ce site. j'aimerai avoir des conseils de votre part, je trouve cette liste très intéressante j'aimerai l'utiliser au mieux mais je ne sais pas par quel bout commencer,ni comment mis prendre pour traiter tout les sujets et récupérer le plus d'infos sur chacun.
si l'un d'entre vous a une méthode efficace cela m'aiderai beaucoup
si l'un d'entre vous a une méthode efficace cela m'aiderai beaucoup
Re: Fiches Culture Générale 2013
Coucou louloute
pas encore o lit
!!


-
- Forcené
- Messages : 338
- Inscription : 05 sept. 2012 18:09
Re: Fiches Culture Générale 2013
voici ma fiche R26
Bisous
R26 : EUTHANASIE, FIN DE VIE, MORT
Les malades et la fin de vie quelque soit l’âge de la personne concernée est un des domaines de la bioéthique
I) Définitions :
Euthanasie : Permet d’anticiper ou de provoquer la mort pour abréger l’agonie d’un malade incurable ou lui épargner des souffrances extrêmes que la thérapeutique ne parvient pas à atténuer. Cette « mort provoquée », à la demande du malade, se pratique plus souvent avec l’assistance un médecin.
On distingue :
Euthanasie passive : arrêt des thérapeutiques qui permettraient de prolonger la vie d’un malade incurable et souffrant
Euthanasie active : acte donnant la mort
Acharnement thérapeutique : Imposition de soins parfois contre la volonté du patient alors que les chances de guérison sont exclues.
Le terme a été remplacé dans la loi par celui d' « obstination déraisonnable » et de « traitement jugé déraisonnable ».
Sédation : Procédé médicamenteux par lequel un patient est endormi, plongé dans un coma artificiel, pour être soulagé de ses douleurs physiques et psychiques. La sédation est terminale quand elle plonge dans l'inconscient le patient incurable jusqu'à sa mort.
Suicide médicalement assisté : Contrairement à l'euthanasie, où une personne tierce réalise le geste qui entraînera la mort, cet acte consiste pour le malade lui-même à mettre fin à ses jours, avec l’aide d’un tierce personne (en général un médecin) qui lui en fournit les moyens
II) Situation et loi en France et en Europe :
1. En France :
==>En France l’Euthanasie n’est pas autorisée mais le débat a évolué, notamment sous l’impulsion de Bernard Kouchner ancien ministre de la santé.
==>En septembre 2003, l’ « affaire Humbert » a relancé le débat (son médecin et sa mère de mis en examen suite à son décès pourtant souhaité par lui-même). Un non lieu a été rendu en 2006.
Suite à cette affaire une loi est votée en avril 2005, la loi Léonetti :
==> Loi « Léonetti » du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie qui instaure un « droit à laisser mourir un personne en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable » :Ses principes et les questions qui en découlent :
Les deux grands principes :
•Le droit au « laisser mourir » est autorisé:
Elle permet, quand il n'y a plus d'espoir de guérison et qu'un patient le souhaite, de limiter ou d'arrêter les traitements qui le maintiennent en vie ou de lui donner un traitement visant à soulager ses souffrances mais susceptible d’abréger la vie. Le médecin est alors tenu de dispenser des soins palliatifs.
• Le « faire mourir » ou euthanasie active est interdite.
Les autres principes :
• Elle introduit la notion de directives anticipées que peut donner le patient, peuvent être utilisées en cas de perte de la capacité d'expression. Elles doivent dater de moins de trois ans avant l'état d'inconscience du patient. Elles sont révocables à tout moment.
L'Observatoire national sur la fin de vie (ONFV) a constaté que moins de 1,5 % des Français avaient rédigé des directives anticipées.
• Si patient est « hors d'état d'exprimer sa volonté » elle autorise la mise en place d'une procédure collégiale (consultation des directives anticipées, de la personne de confiance, de l'équipe de soins et d'au moins un deuxième médecin) pour décider de la suite d'un traitement.
• Obstination déraisonnable et abandon médical sont combattus à parts égales par les unités de soins palliatifs et par l'esprit de la loi Léonetti.
==> Le CCNE (comité consultatif national d’éthique crée en 1983) est hostile à une simple dépénalisation, mais a recommandé en 2000, la reconnaissance d’une « exception d’euthanasie »
Recommandation prise en s’appuyant sur le fait que les demandes d'euthanasie restent exceptionnelles et ne concerneraient que quelques cas chaque année en France.
==> Le suicide médicalement assisté n'est pas pénalisable en France, mais la provocation au suicide est un délit et la non-assistance à personne en danger autorise les poursuites.
==> Sans tout résoudre, les soins palliatifs, proposées aux malades en fin de vie se sont développés et visent à proposer une réelle alternative à l’euthanasie.
==> La désignation d'une personne de confiance est peu utilisée et souvent confondue, lors d'une hospitalisation, avec la "personne de contact". La personne de confiance est celle qui pourra aiguiller les médecins sur la volonté du patient en cas de perte d'autonomie.
2. En Europe et plus loin:
La plupart des législations refusent l’euthanasie sauf 3 qui l’ont légalisé :
- Les Pays-Bas, (2000)
- La Belgique, (2002)
- Le Luxembourg, (2009)
- En Suisse, suicide médicalement assisté autorisé mais euthanasie interdite
- Le suicide médicalement assisté est également légal dans quelques Etats américains : en Oregon depuis 1997, dans l'Etat de Washington et dans le Montana depuis 2009.
III) Les arguments pour et contre une dépénalisation:
Arguments contre:
- la loi Léonetti est déjà un grand progrès vers une médecine plus humaine
- Dépénaliser l’euthanasie active serait remettre en cause l’interdit fondamental de donner la mort. Cela donnerait bien des pouvoirs au médecin et pourrait entrainer des dérives.
- Cela pourrait détruire le lien de confiance médecin-malade. Car fonction du médecin est de soigner en toutes circonstances et pas de faire mourir.
- les applications sont individuelles et parfois il y a des non lieu en cas de suicide médicalement assisté
- il vaut mieux développer les réseaux de soins palliatifs à domicile (SPAD) qui permettent au patient de continuer à vivre dans la dignité (avant de penser à sa mort), de finir sa vie sans être dépossédé de ses repères.
Arguments en faveur:
- liberté fondamentale que de choisir sa mort
- rôle du médecin que de porter assistance à son patient en toutes circonstances
- l’euthanasie est déjà pratiquée dans la clandestinité de façon anarchique
- laisser mourir lentement, en arrêtant de son alimentation et hydratation une personne même si elle a le désire de mourir est une solution bien peu humaine.
- parfois la survie de certains malades ne dépend pas d’un traitement à arrêter, dan ce cas il faut établir un cadre pour les exceptions d’euthanasie. Mais à savoir qui déciderait et selon quels critères accorder une exception à une demande?
IV) Pour faire avancer le débat : action du gouvernement :
7 ans après la loi Léonetti, le Président de la République a demandé la création d’une commission présidée par le Pr. Didier SICARD (médecin, président d’honneur du CCNE) afin d’aller au devant des questions posées par les citoyens sur la fin de la vie. Le rapport devra être rendu le 22/12/12.
Les 1ers débats ont eu lieu à Strasbourg, puis à Besançon. Ce qui en ressort :
- c’est qu’il manque l’avis de patients en fin de vie qui, pour l’instant n’ont pas été interrogés.
- il y a des inégalités face à la mort car ça dépend des moyens étant donné que certains vont à l’étranger pour mourir avec assistance……
Conclusion : Les demandes d'euthanasie restent exceptionnelles et ne concerneraient que quelques cas chaque année en France. Le débat est donc bien plus large que juste l’euthanasie
Voilou bonne soirée et bon week end
Bisous
R26 : EUTHANASIE, FIN DE VIE, MORT
Les malades et la fin de vie quelque soit l’âge de la personne concernée est un des domaines de la bioéthique
I) Définitions :
Euthanasie : Permet d’anticiper ou de provoquer la mort pour abréger l’agonie d’un malade incurable ou lui épargner des souffrances extrêmes que la thérapeutique ne parvient pas à atténuer. Cette « mort provoquée », à la demande du malade, se pratique plus souvent avec l’assistance un médecin.
On distingue :
Euthanasie passive : arrêt des thérapeutiques qui permettraient de prolonger la vie d’un malade incurable et souffrant
Euthanasie active : acte donnant la mort
Acharnement thérapeutique : Imposition de soins parfois contre la volonté du patient alors que les chances de guérison sont exclues.
Le terme a été remplacé dans la loi par celui d' « obstination déraisonnable » et de « traitement jugé déraisonnable ».
Sédation : Procédé médicamenteux par lequel un patient est endormi, plongé dans un coma artificiel, pour être soulagé de ses douleurs physiques et psychiques. La sédation est terminale quand elle plonge dans l'inconscient le patient incurable jusqu'à sa mort.
Suicide médicalement assisté : Contrairement à l'euthanasie, où une personne tierce réalise le geste qui entraînera la mort, cet acte consiste pour le malade lui-même à mettre fin à ses jours, avec l’aide d’un tierce personne (en général un médecin) qui lui en fournit les moyens
II) Situation et loi en France et en Europe :
1. En France :
==>En France l’Euthanasie n’est pas autorisée mais le débat a évolué, notamment sous l’impulsion de Bernard Kouchner ancien ministre de la santé.
==>En septembre 2003, l’ « affaire Humbert » a relancé le débat (son médecin et sa mère de mis en examen suite à son décès pourtant souhaité par lui-même). Un non lieu a été rendu en 2006.
Suite à cette affaire une loi est votée en avril 2005, la loi Léonetti :
==> Loi « Léonetti » du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie qui instaure un « droit à laisser mourir un personne en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable » :Ses principes et les questions qui en découlent :
Les deux grands principes :
•Le droit au « laisser mourir » est autorisé:
Elle permet, quand il n'y a plus d'espoir de guérison et qu'un patient le souhaite, de limiter ou d'arrêter les traitements qui le maintiennent en vie ou de lui donner un traitement visant à soulager ses souffrances mais susceptible d’abréger la vie. Le médecin est alors tenu de dispenser des soins palliatifs.
• Le « faire mourir » ou euthanasie active est interdite.
Les autres principes :
• Elle introduit la notion de directives anticipées que peut donner le patient, peuvent être utilisées en cas de perte de la capacité d'expression. Elles doivent dater de moins de trois ans avant l'état d'inconscience du patient. Elles sont révocables à tout moment.
L'Observatoire national sur la fin de vie (ONFV) a constaté que moins de 1,5 % des Français avaient rédigé des directives anticipées.
• Si patient est « hors d'état d'exprimer sa volonté » elle autorise la mise en place d'une procédure collégiale (consultation des directives anticipées, de la personne de confiance, de l'équipe de soins et d'au moins un deuxième médecin) pour décider de la suite d'un traitement.
• Obstination déraisonnable et abandon médical sont combattus à parts égales par les unités de soins palliatifs et par l'esprit de la loi Léonetti.
==> Le CCNE (comité consultatif national d’éthique crée en 1983) est hostile à une simple dépénalisation, mais a recommandé en 2000, la reconnaissance d’une « exception d’euthanasie »
Recommandation prise en s’appuyant sur le fait que les demandes d'euthanasie restent exceptionnelles et ne concerneraient que quelques cas chaque année en France.
==> Le suicide médicalement assisté n'est pas pénalisable en France, mais la provocation au suicide est un délit et la non-assistance à personne en danger autorise les poursuites.
==> Sans tout résoudre, les soins palliatifs, proposées aux malades en fin de vie se sont développés et visent à proposer une réelle alternative à l’euthanasie.
==> La désignation d'une personne de confiance est peu utilisée et souvent confondue, lors d'une hospitalisation, avec la "personne de contact". La personne de confiance est celle qui pourra aiguiller les médecins sur la volonté du patient en cas de perte d'autonomie.
2. En Europe et plus loin:
La plupart des législations refusent l’euthanasie sauf 3 qui l’ont légalisé :
- Les Pays-Bas, (2000)
- La Belgique, (2002)
- Le Luxembourg, (2009)
- En Suisse, suicide médicalement assisté autorisé mais euthanasie interdite
- Le suicide médicalement assisté est également légal dans quelques Etats américains : en Oregon depuis 1997, dans l'Etat de Washington et dans le Montana depuis 2009.
III) Les arguments pour et contre une dépénalisation:
Arguments contre:
- la loi Léonetti est déjà un grand progrès vers une médecine plus humaine
- Dépénaliser l’euthanasie active serait remettre en cause l’interdit fondamental de donner la mort. Cela donnerait bien des pouvoirs au médecin et pourrait entrainer des dérives.
- Cela pourrait détruire le lien de confiance médecin-malade. Car fonction du médecin est de soigner en toutes circonstances et pas de faire mourir.
- les applications sont individuelles et parfois il y a des non lieu en cas de suicide médicalement assisté
- il vaut mieux développer les réseaux de soins palliatifs à domicile (SPAD) qui permettent au patient de continuer à vivre dans la dignité (avant de penser à sa mort), de finir sa vie sans être dépossédé de ses repères.
Arguments en faveur:
- liberté fondamentale que de choisir sa mort
- rôle du médecin que de porter assistance à son patient en toutes circonstances
- l’euthanasie est déjà pratiquée dans la clandestinité de façon anarchique
- laisser mourir lentement, en arrêtant de son alimentation et hydratation une personne même si elle a le désire de mourir est une solution bien peu humaine.
- parfois la survie de certains malades ne dépend pas d’un traitement à arrêter, dan ce cas il faut établir un cadre pour les exceptions d’euthanasie. Mais à savoir qui déciderait et selon quels critères accorder une exception à une demande?
IV) Pour faire avancer le débat : action du gouvernement :
7 ans après la loi Léonetti, le Président de la République a demandé la création d’une commission présidée par le Pr. Didier SICARD (médecin, président d’honneur du CCNE) afin d’aller au devant des questions posées par les citoyens sur la fin de la vie. Le rapport devra être rendu le 22/12/12.
Les 1ers débats ont eu lieu à Strasbourg, puis à Besançon. Ce qui en ressort :
- c’est qu’il manque l’avis de patients en fin de vie qui, pour l’instant n’ont pas été interrogés.
- il y a des inégalités face à la mort car ça dépend des moyens étant donné que certains vont à l’étranger pour mourir avec assistance……
Conclusion : Les demandes d'euthanasie restent exceptionnelles et ne concerneraient que quelques cas chaque année en France. Le débat est donc bien plus large que juste l’euthanasie
Voilou bonne soirée et bon week end
-
- Forcené
- Messages : 338
- Inscription : 05 sept. 2012 18:09
Re: Fiches Culture Générale 2013
coucou non je voulais mettre la R26!! et toi? tu bosses à cet heure ci
moi vais regarder finir de regarder un film
bisous chany
au fait chany tu habites où? moi suis sur marseille
moi vais regarder finir de regarder un film
bisous chany
au fait chany tu habites où? moi suis sur marseille