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Le Figaro.fr - MARC MENNESSIER. Publié le 11 juillet 2007
Le vaccin contre cette maladie infectieuse qui touche neuf personnes sur 100 000 en France ne sera prescrit qu'aux sujets à risque.
LE MINISTRE de la Santé, Roselyne Bachelot, devrait annoncer ce matin, à l'occasion du lancement du plan de lutte 2007-2009 contre la tuberculose, la « suspension » de l'obligation de vaccination par le BCG et un recentrage de la prévention sur les sujets à risque.
L'efficacité de ce vaccin emblématique, obligatoire en France depuis 1950 pour les enfants de moins de 6 ans avant leur entrée en collectivité (crèche, école) est revue à la baisse depuis une quinzaine d'années. Selon plusieurs études, notamment celle publiée dans le Journal of the Americain Medical Association (Jama), en 1994, le niveau de protection ne serait que de 50 % chez l'enfant. Mais, le BCG permet d'éviter (à 75 %) les méningites et les miliaires, l'une des formes graves de la maladie. À l'inverse, il peut engendrer des effets secondaires comme l'adénite bénigne (inflammation des ganglions) qui survient dans 0,1 à 0,5 % des cas.
En octobre 2005, l'Académie de médecine préconisait de réserver le vaccin aux « 100 000 nourrissons à très haut risque » ayant besoin de cette protection au lieu de le prescrire à 750 000 bambins chaque année, comme c'est le cas aujourd'hui. Il s'agit d'enfants dont des ascendants ou des proches ont été victimes du bacille de Koch, l'agent infectieux de la maladie, ou issus d'une famille provenant de pays à forte prévalence (Afrique subsaharienne, Asie, Amérique du Sud).
Avec 5 374 cas déclarés en 2005, selon l'Institut de veille sanitaire (InVS), la tuberculose touche 9 personnes sur 100 000 en France (contre 60 pour 100 000 en 1972...), et provoque environ 900 décès par an, avec des différences marquées d'une région à l'autre. Les taux de prévalence les plus élevés concernent l'Ile-de-France, qui représente 40 % des cas déclarés, et la Guyane. La maladie touche principalement les personnes âgées, les populations en situation de précarité et de promiscuité et les migrants. En 2004, 47 % des sujets atteints étaient de nationalité étrangère et 48 % étaient nés à l'étranger.
À l'instar de l'Académie de médecine, plusieurs instances, comme la Société française de santé publique, qui a organisé une audition publique sur le sujet en novembre dernier, ont recommandé l'arrêt de la vaccination systématique.
Complications bénignes
De son côté, le Conseil national de pédiatrie met en avant les complications bénignes (1 à 3 % des cas) induites par le nouveau mode d'application du BCG par voie intradermique qui a remplacé depuis janvier 2006 l'ancienne bague de multipuncture. Selon ces médecins, la balance bénéfice/risque de la vaccination n'est désormais favorable que chez les sujets à risque.
Seul le Comité consultatif national d'éthique a mis en garde contre le danger de stigmatisation des populations à risque. Un avis que ne partage pas la Haute Autorité de lutte contre les discriminations, pour qui des mesures de ciblage « n'ont pas en elles-mêmes un caractère discriminatoire ». En outre, de nombreux pays européens comme le Royaume-Uni, la Belgique, le Danemark, l'Italie, l'Espagne, la Norvège et la Suède réservent déjà le BCG aux personnes à risque.
Une chose est sûre, la suppression de l'obligation vaccinale devra s'accompagner de « la mise en oeuvre rapide et de la pérennisation du programme de lutte contre la tuberculose », présenté ce matin par Roselyne Bachelot, comme le recommande le Conseil supérieur d'hygiène public de France dans son avis du 7 mars 2007. Pour le Pr Michel Rosenheim, du service de santé publique de l'hôpital Pitié-Salpétrière, à Paris, cela suppose notamment « un dépistage et une déclaration précoces des cas, le traitement précoce des infections et le suivi des patients traités ».
En clair : pas question d'imiter l'exemple de la Suède, où l'arrêt de la vaccination généralisée, sans mesures d'accompagnement, s'était traduit par une hausse significative de l'incidence de la maladie chez l'enfant.

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Santé AZ - 12/07/2007 - 15h49
Les produits à base de toxine botulinique (botox, Dysport, NeuroBloc, Vistabel) présentent "des risques d'effets indésirables graves", indique nos autorités sanitaires (Afssaps). Dans un communiqué destiné aux médecins, cette agence sanitaire précise que des effets indésirables sont "liés à la diffusion de la toxine botulinique à distance du site d'injection. Des cas de faiblesse musculaire excessive, de dysphagie (problème pour déglutir, ndlr), et de pneumopathie d'inhalation ont été très rarement rapportés". Ces produits agissent en effet en provoquant une sorte de dénervation réversible.
Il est demandé aux praticiens de faire preuve d'une grande prudence en cas d'administration de ces médicaments "chez des patients présentant des troubles neurologiques ou ayant des antécédents de dysphagie, de fausses routes..."
Les patients et leurs proches doivent également savoir qu'une prise en charge médicale immédiate est nécessaire si le sujet traité avec la toxine botulinique présente des problèmes de déglutition, de langage, ou des troubles respiratoires.
Rappelons que seul le Vistabel est officiellement indiqué dans le traitement des rides intersourcilières. En cas d'interrogation sur ces problèmes, le mieux est certainement de s'adresser au médecin spécialiste qui a administré ce traitement.
Source : communiqué de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, du 09/07/07.
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Le Monde - AFP - 12.07.07 | 18h10
Un cas de tuberculose chez une stagiaire ayant été en contact avec 85 enfants au CHU de Nancy a été détecté en juin dernier, a-t-on appris jeudi auprès de l'institution hospitalière.
La jeune étudiante en soins infirmiers, qui était en stage au service de chirurgie infantile du CHU entre le 24 janvier et le 21 février 2007, a déclaré en juin dernier une tuberculose pulmonaire sensible aux antibiotiques habituels, ajoute le communiqué de l'hôpital.
"Elle présentait une forme de tuberculose contagieuse, ce qui n'est pas complètement anodin, même si les risques de contagion sont faibles", a précisé le pédiatre Cyril Schweitzer, professeur au CHU. Le vaccin antituberculeux BCG est obligatoire pour "les personnels dits de santé", a-t-il ajouté.
Les parents des 85 patients, qui résident dans huit départements, ont été identifiés après enquête et contactés par lettre afin qu'ils passent des examens de dépistage gratuits auprès du Centre de lutte antituberculeuse (CLAT), poursuit le communiqué. Une cellule de suivi a été mise en place au sein du CHU.
La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a annoncé mercredi que le BCG cessait d'être obligatoire avant l'entrée en collectivité, le vaccin restant fortement recommandé pour les bébés à risque d'infection et globalement pour tous les moins de 15 ans en Ile-de-France et en Guyane.
Au total, 5.374 cas de tuberculose ont été déclarés en France en 2005. Cette infection entraîne environ 900 décès par an en France, selon l'Institut de veille sanitaire (InVS).

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CONTRACEPTION : ON MANQUE D’INFORMATIONS
En France, les différentes méthodes contraceptives sont largement répandues et utilisées. Pourtant, le nombre d’interruptions volontaires de grossesse reste stable et assez important. Explications.
Les méthodes contraceptives ont évolué et les Français ne le savent pas vraiment. Non pas que la contraception soit mal connue en France : 75 % des personnes ayant une activité sexuelle ont recours à un moyen contraceptif (préservatifs, pilule et stérilet en tête), et seules 8,9 % des femmes n’ont pas utilisé de contraception lors de leur premier rapport, alors qu’elles étaient 30 % il y a cinq ans. Telles sont les conclusions d’une étude menée par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) au début de l’année 2007.
Mais le nombre d’interruptions volontaires de grossesse reste pourtant assez élevé et stable depuis plusieurs années - autour de 200 000 par an -, et, paradoxalement, la moitié des interruptions volontaires de grossesse concernent des femmes qui utilisent une méthode contraceptive.
Patch, implant, anneau vaginal, stérilet, prescrits aujourd’hui aux jeunes femmes, permettraient d’ajuster la contraception à chaque mode de vie et aux différents âges. Mais les prescriptions restent assez rigides : préservatifs pour les adolescentes, pilule pour les femmes vivant en couple, stérilet pour celles qui ont eu des enfants. Du coup, les accidents de parcours sont fréquents : plus de 20 % des femmes oublient leur pilule chaque mois. Si la pilule du lendemain est désormais bien connue, son délai d’usage (soixante-douze heures) l’est moins, et seules 5 % des femmes interrogées savent qu’un stérilet peu éviter une grossesse non désirée s’il est posé dans un délai de cinq jours après un rapport. Pour faire reculer les idées fausses, une campagne, à l’adresse du grand public autant que des professionnels, sera lancée à la rentrée et pour trois ans.
‹3/07/2007
En France, les différentes méthodes contraceptives sont largement répandues et utilisées. Pourtant, le nombre d’interruptions volontaires de grossesse reste stable et assez important. Explications.
Les méthodes contraceptives ont évolué et les Français ne le savent pas vraiment. Non pas que la contraception soit mal connue en France : 75 % des personnes ayant une activité sexuelle ont recours à un moyen contraceptif (préservatifs, pilule et stérilet en tête), et seules 8,9 % des femmes n’ont pas utilisé de contraception lors de leur premier rapport, alors qu’elles étaient 30 % il y a cinq ans. Telles sont les conclusions d’une étude menée par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) au début de l’année 2007.
Mais le nombre d’interruptions volontaires de grossesse reste pourtant assez élevé et stable depuis plusieurs années - autour de 200 000 par an -, et, paradoxalement, la moitié des interruptions volontaires de grossesse concernent des femmes qui utilisent une méthode contraceptive.
Patch, implant, anneau vaginal, stérilet, prescrits aujourd’hui aux jeunes femmes, permettraient d’ajuster la contraception à chaque mode de vie et aux différents âges. Mais les prescriptions restent assez rigides : préservatifs pour les adolescentes, pilule pour les femmes vivant en couple, stérilet pour celles qui ont eu des enfants. Du coup, les accidents de parcours sont fréquents : plus de 20 % des femmes oublient leur pilule chaque mois. Si la pilule du lendemain est désormais bien connue, son délai d’usage (soixante-douze heures) l’est moins, et seules 5 % des femmes interrogées savent qu’un stérilet peu éviter une grossesse non désirée s’il est posé dans un délai de cinq jours après un rapport. Pour faire reculer les idées fausses, une campagne, à l’adresse du grand public autant que des professionnels, sera lancée à la rentrée et pour trois ans.
‹3/07/2007
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Reçue en Juillet 2007 PDT_002 Après 1 an d'attente ma demande de financement a enfin été acceptée PDT_020 ESI Promo 2008-2011 PDT_039
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VIOLENCES CONJUGALES : LE 39 19 EXPLOSE
Demandé depuis longtemps par les associations d’aide aux femmes battues, un numéro de téléphone national a été créé le 14 mars dernier pour les victimes de violences conjugales.
En une seule journée, le standard du 39 19, le numéro de téléphone national mis en place pour les victimes de violences conjugales, a littéralement explosé : 821 appels, sans compter ceux qui n’ont pu être traités... 10000 appels ont été enregistrés en dix jours. Un dramatique « succès » qui témoigne d’un véritable fléau dans notre pays. Les chiffres sont accablants : en 2006 [1], 137 femmes - une tous les trois jours - sont décédées des suites de violences conjugales. Dans le même temps, 31 hommes sont morts des ripostes des femmes qu’ils battaient. Plus de 70 % des appels proviennent directement de victimes. Pour nombre d’entre elles, c’est la première fois qu’elles décident de parler. Certaines, particulièrement désespérées, témoignent de leur volonté d’en finir avec la vie, d’autres de leur amertume d’avoir porté plainte plusieurs fois sans le moindre résultat.
Quelle prise en charge ?
Elles sont nombreuses aussi à faire état de violences psychologiques qui sapent leur confiance en elles et leur retirent toute énergie pour s’enfuir. Quand elles restent, c’est par peur des représailles. Certains appels, enfin, émanent d’enfants traumatisés de voir leur mère battue. Cela faisait des années que les militantes d’associations d’aide aux femmes battues demandaient un numéro national à 4 chiffres au prix d’une communication locale. Car, s’il existait bien un numéro de téléphone parisien, qui recevait jusqu’à 15 000 appels par an (50 par jour, avec des pics, comme après le décès de Marie Trintignant), il était à 10 chiffres, et donc difficile à mémoriser. Pour les provinciales, le temps d’attente pouvait aussi se révéler onéreux.
Si, pour les associations, le 39 19 est une première victoire, il s’agit maintenant de gérer l’« après » : quelle prise en charge matérielle, psychologique, financière proposer aux femmes qui veulent partir ? Les centres d’hébergement de femmes battues sont saturés. Quant au dispositif d’éviction du mari du domicile - celui-ci est alors condamné par la loi à ne pas s’approcher du logement de son ex-femme -, il a du mal à être appliqué à cause du manque de personnel policier. Enfin, les programmes thérapeutiques destinés aux hommes violents sont encore peu développés en France, contrairement à ce que font certains pays comme le Québec ou les pays du nord de l’Europe.
‹3/05/2007
Demandé depuis longtemps par les associations d’aide aux femmes battues, un numéro de téléphone national a été créé le 14 mars dernier pour les victimes de violences conjugales.
En une seule journée, le standard du 39 19, le numéro de téléphone national mis en place pour les victimes de violences conjugales, a littéralement explosé : 821 appels, sans compter ceux qui n’ont pu être traités... 10000 appels ont été enregistrés en dix jours. Un dramatique « succès » qui témoigne d’un véritable fléau dans notre pays. Les chiffres sont accablants : en 2006 [1], 137 femmes - une tous les trois jours - sont décédées des suites de violences conjugales. Dans le même temps, 31 hommes sont morts des ripostes des femmes qu’ils battaient. Plus de 70 % des appels proviennent directement de victimes. Pour nombre d’entre elles, c’est la première fois qu’elles décident de parler. Certaines, particulièrement désespérées, témoignent de leur volonté d’en finir avec la vie, d’autres de leur amertume d’avoir porté plainte plusieurs fois sans le moindre résultat.
Quelle prise en charge ?
Elles sont nombreuses aussi à faire état de violences psychologiques qui sapent leur confiance en elles et leur retirent toute énergie pour s’enfuir. Quand elles restent, c’est par peur des représailles. Certains appels, enfin, émanent d’enfants traumatisés de voir leur mère battue. Cela faisait des années que les militantes d’associations d’aide aux femmes battues demandaient un numéro national à 4 chiffres au prix d’une communication locale. Car, s’il existait bien un numéro de téléphone parisien, qui recevait jusqu’à 15 000 appels par an (50 par jour, avec des pics, comme après le décès de Marie Trintignant), il était à 10 chiffres, et donc difficile à mémoriser. Pour les provinciales, le temps d’attente pouvait aussi se révéler onéreux.
Si, pour les associations, le 39 19 est une première victoire, il s’agit maintenant de gérer l’« après » : quelle prise en charge matérielle, psychologique, financière proposer aux femmes qui veulent partir ? Les centres d’hébergement de femmes battues sont saturés. Quant au dispositif d’éviction du mari du domicile - celui-ci est alors condamné par la loi à ne pas s’approcher du logement de son ex-femme -, il a du mal à être appliqué à cause du manque de personnel policier. Enfin, les programmes thérapeutiques destinés aux hommes violents sont encore peu développés en France, contrairement à ce que font certains pays comme le Québec ou les pays du nord de l’Europe.
‹3/05/2007
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NOUVELOBS.COM | 13.07.2007 | 10:36
Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie et du Développement durable, a présenté le bilan de la sécurité routière en 2006, le jour de la première grande vague de départs en vacances.
A la veille de l'un des week-ends les plus chargés des vacances d'été, le ministre de l'Ecologie en charge des transports Jean-Louis Borloo annonce vendredi 13 juillet qu'il maintiendra la "pression" sur la sécurité routière, malgré la baisse de 11,5% du nombre de personnes tuées sur les routes depuis juin 2006.
En 2006, 4.709 personnes ont perdu la vie dans des accidents de la route, soit 11,5% de moins qu'en 2005. "C'est toujours inacceptable, même s'il y a eu 5.318 décès en 2005", fait remarquer le ministre dans une interview publiée par Le Parisien/Aujourd'hui en France.
"Il ne faut pas donner l'impression que l'on relâche la pression", déclare Jean-Louis Borloo, se félicitant de la "baisse significative de moins 11,5% du nombre de morts".
Renforcement des contrôles
Le nombre de blessés est en baisse de 5,5%. "Certains chiffres sont terrifiants. Pour une personne morte sur la route, environ vingt sont blessées, dont quatre restent handicapées", note toutefois Jean-Louis Borloo.
Interrogé sur la baisse éventuelle du taux d'alcool autorisé de 0,5 à 0,2g/l, le ministre estime que "plus on baissera, mieux ce sera", même si, ajoute-t-il "ce n'est pas la priorité la plus urgente"
A propos du renforcement des contrôles, Jean-Louis Borloo n'entend "pas non plus baisser la garde" et annonce que son ministère s'est fixé comme "objectif ambitieux" la présence de 2.000 radars d'ici la fin de l'année alors qu'on en compte actuellement un peu plus de 1.500 fixes ou embarqués le long des routes. (AP)

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MALAKOFF
Une fusillade entre gendarmes a fait
quatre morts dont deux enfants
NOUVELOBS.COM | 13.07.2007 | 14:56
Un gendarme a tué son adjudant, puis ses deux propres enfants, avant de se donner la mort avec une arme personnelle. De retour en région parisienne, Nicolas Sarkozy doit se rendre sur place.
Un "différend de longue date" serait à l'origine du drame qui a fait quatre morts dont deux enfants, vendredi 13 juillet, dans la caserne de gendarmerie de Malakoff (Hauts-de-Seine), a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Un gendarme de 43 ans a ouvert le feu sur un adjudant, également âgé de 43 ans, et ses propres enfants, un garçon et une fille de onze ans, avant de retourner l'arme contre lui. "Un différend de longue date opposait les deux gendarmes qui étaient voisins de pallier", a précisé à l'AFP la source proche de l'enquête. Selon cette même source, le gendarme à l'origine de la tuerie était "dépressif" et son arme de service lui avait été retirée pour cette raison. Le président Nicolas Sarkozy, de retour d'une visite à la base de l'Ile Longue (Finistère) vendredi en début d'après-midi, a décidé de se rendre à la caserne. La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, s'était immédiatement rendue sur place.
Raison indéterminée
Vers midi, le gendarme, âgé de 43 ans, a ouvert le feu pour une raison indéterminée et abattu l'adjudant, également âgé de 43 ans, puis ses propres enfants, un garçon et une fille âgés de onze ans, dont on ignore s'il s'agissait de jumeaux, a-t-on ajouté de même source. Le gendarme a ensuite retourné l'arme contre lui. L'adjudant était marié et père de deux enfants. Les deux gendarmes appartenaient à l'escadron de gendarmerie mobile 42/1 basé à Malakoff dans une caserne comprenant des locaux de service et des logements.
Une fusillade entre gendarmes a fait
quatre morts dont deux enfants
NOUVELOBS.COM | 13.07.2007 | 14:56
Un gendarme a tué son adjudant, puis ses deux propres enfants, avant de se donner la mort avec une arme personnelle. De retour en région parisienne, Nicolas Sarkozy doit se rendre sur place.
Un "différend de longue date" serait à l'origine du drame qui a fait quatre morts dont deux enfants, vendredi 13 juillet, dans la caserne de gendarmerie de Malakoff (Hauts-de-Seine), a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Un gendarme de 43 ans a ouvert le feu sur un adjudant, également âgé de 43 ans, et ses propres enfants, un garçon et une fille de onze ans, avant de retourner l'arme contre lui. "Un différend de longue date opposait les deux gendarmes qui étaient voisins de pallier", a précisé à l'AFP la source proche de l'enquête. Selon cette même source, le gendarme à l'origine de la tuerie était "dépressif" et son arme de service lui avait été retirée pour cette raison. Le président Nicolas Sarkozy, de retour d'une visite à la base de l'Ile Longue (Finistère) vendredi en début d'après-midi, a décidé de se rendre à la caserne. La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, s'était immédiatement rendue sur place.
Raison indéterminée
Vers midi, le gendarme, âgé de 43 ans, a ouvert le feu pour une raison indéterminée et abattu l'adjudant, également âgé de 43 ans, puis ses propres enfants, un garçon et une fille âgés de onze ans, dont on ignore s'il s'agissait de jumeaux, a-t-on ajouté de même source. Le gendarme a ensuite retourné l'arme contre lui. L'adjudant était marié et père de deux enfants. Les deux gendarmes appartenaient à l'escadron de gendarmerie mobile 42/1 basé à Malakoff dans une caserne comprenant des locaux de service et des logements.
Dernière modification par hdenise le 16 juil. 2007 08:34, modifié 1 fois.
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promo 2008/2011
Henri Mondor, vivement la rentré
enfin, il faut toujours croire en son rêve.
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LIBYE
L'Elysée se déclare "optimiste"
pour les infirmière bulgares
NOUVELOBS.COM | 13.07.2007 | 14:36
Le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant table sur une issue positive. Il revient de Tripoli où, accompagné de Cécilia Sarkozy, il a rencontré les condamnées et le président Kadhafi.
On "peut être raisonnablement optimiste" sur une issue positive pour les infirmières et le médecin bulgares, condamnés à mort en Libye, a déclaré, vendredi 13 juillet, à l'AFP, Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, rentré dans la nuit de Tripoli avec Cécilia Sarkozy.
Plus tôt, les infirmières et le médecin se sont dits été "rassurés" par la visite, jeudi, de l'épouse du président français Nicolas Sarkozy car ceci démontre "une dynamique positive" et indique que "des engagements ont été pris", a assuré à l'AFP l'un de leurs avocats.
Si Cécilia Sarkozy "les rencontre aujourd'hui ça veut dire qu'elle a obtenu des garanties et que des engagements ont été pris", a affirmé Me Emmanuel Altit.
Cette visite surprise, au cours de laquelle Cécilia Sarkozy a rencontré le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, "a dû être précédée de discussions et d'engagements réciproques et montre que l'on est sur une voie positive, dans une dynamique positive", a-t-il estimé.
Les infirmières et le médecin bulgares "sont rassurés car ils ont vu à quel point la diplomatie occidentale, et particulièrement la diplomatie française, était engagée", a-t-il ajouté. Ils pensent qu'il "faut trouver une solution le plus rapidement possible", a-t-il poursuivi.
"C'est une excellente chose d'avoir une diplomatie active et volontaire qui veut régler des problèmes qui semblaient insurmontables jusqu'ici", a ajouté Me Altit.
Vers une solution humanitaire ?
La commissaire européenne aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner s'est dite jeudi "prudemment optimiste" d'arriver à "une solution humanitaire" pour les cinq infirmières et le médecin bulgares, accusés d'avoir inoculé le virus du sida à 438 enfants. Leur peine de mort a été confirmée mercredi par Tripoli.
Toutefois, un accord a été annoncé mardi soir à Tripoli entre les familles des victimes et le fonds spécial d'aide aux victimes créé en 2005 par Tripoli et Sofia, et pourrait ouvrir la voie à un retour des six condamnées en Bulgarie.
Les termes du compromis devraient être annoncés dans les prochains jours, a précisé la Fondation du fils du Mouammar Kadhafi.
Une source proche du dossier a affirmé jeudi à l'AFP que les familles auraient "obtenues un million de dollars chacune, soit quelque 400 millions de dollars au total" contre 13 millions de dollars par famille réclamés au départ.
Les familles des enfants libyens contaminés par le sida, ont affirmé jeudi ne pas être opposées à la libération des infirmières et du médecin bulgares, obéissant ainsi "au principe du pardon prôné par l'islam".
(AFP)
L'Elysée se déclare "optimiste"
pour les infirmière bulgares
NOUVELOBS.COM | 13.07.2007 | 14:36
Le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant table sur une issue positive. Il revient de Tripoli où, accompagné de Cécilia Sarkozy, il a rencontré les condamnées et le président Kadhafi.
On "peut être raisonnablement optimiste" sur une issue positive pour les infirmières et le médecin bulgares, condamnés à mort en Libye, a déclaré, vendredi 13 juillet, à l'AFP, Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, rentré dans la nuit de Tripoli avec Cécilia Sarkozy.
Plus tôt, les infirmières et le médecin se sont dits été "rassurés" par la visite, jeudi, de l'épouse du président français Nicolas Sarkozy car ceci démontre "une dynamique positive" et indique que "des engagements ont été pris", a assuré à l'AFP l'un de leurs avocats.
Si Cécilia Sarkozy "les rencontre aujourd'hui ça veut dire qu'elle a obtenu des garanties et que des engagements ont été pris", a affirmé Me Emmanuel Altit.
Cette visite surprise, au cours de laquelle Cécilia Sarkozy a rencontré le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, "a dû être précédée de discussions et d'engagements réciproques et montre que l'on est sur une voie positive, dans une dynamique positive", a-t-il estimé.
Les infirmières et le médecin bulgares "sont rassurés car ils ont vu à quel point la diplomatie occidentale, et particulièrement la diplomatie française, était engagée", a-t-il ajouté. Ils pensent qu'il "faut trouver une solution le plus rapidement possible", a-t-il poursuivi.
"C'est une excellente chose d'avoir une diplomatie active et volontaire qui veut régler des problèmes qui semblaient insurmontables jusqu'ici", a ajouté Me Altit.
Vers une solution humanitaire ?
La commissaire européenne aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner s'est dite jeudi "prudemment optimiste" d'arriver à "une solution humanitaire" pour les cinq infirmières et le médecin bulgares, accusés d'avoir inoculé le virus du sida à 438 enfants. Leur peine de mort a été confirmée mercredi par Tripoli.
Toutefois, un accord a été annoncé mardi soir à Tripoli entre les familles des victimes et le fonds spécial d'aide aux victimes créé en 2005 par Tripoli et Sofia, et pourrait ouvrir la voie à un retour des six condamnées en Bulgarie.
Les termes du compromis devraient être annoncés dans les prochains jours, a précisé la Fondation du fils du Mouammar Kadhafi.
Une source proche du dossier a affirmé jeudi à l'AFP que les familles auraient "obtenues un million de dollars chacune, soit quelque 400 millions de dollars au total" contre 13 millions de dollars par famille réclamés au départ.
Les familles des enfants libyens contaminés par le sida, ont affirmé jeudi ne pas être opposées à la libération des infirmières et du médecin bulgares, obéissant ainsi "au principe du pardon prôné par l'islam".
(AFP)
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Henri Mondor, vivement la rentré
enfin, il faut toujours croire en son rêve.
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95% des successions seront gratuites
L'article permettant la quasi suppression des droits de succession a été particulièrement discuté à l'Assemblée.
Il a toutefois été adopté vendredi matin.
L'Assemblée nationale a voté vendredi matin les mesures entraînant la quasi suppression des droits de succession inscrite dans le projet de loi pour le travail, l'emploi et le pouvoir d'achat (TEPA) dit "paquet fiscal". Toutes ces dispositions sont réunies dans l'article 4 du texte qui prévoit la suppression totale des droits de succession pour le conjoint survivant, que le couple soit marié ou pacsé. Il relève également de 50.000 à 150.000 euros l'abattement pour les enfants, de 5000 à 15.000 euros pour les frères et un abattement de 5000 euros pour les neveux et nièces.
Sous l'effet de ces mesures, 95% des successions seront exonérées. Ces mêmes abattements relevés s'appliquent pour la donation de biens entre vifs tous les six ans. Cet article permet également une donation en numéraire pour un membre de la famille majeur, qui a été relevé de 20.000 à 30.000 euros par un amendement de Louis Giscard d'Estaing (UMP). En revanche, l'article garantit une imposition des plus-values réalisées lors de la vente de stock-options, données ou héritées. Le surcoût pour l'Etat est de 2 millions en 2007, 5 millions en 2008.
Des "cadeaux aux plus aisés"
Selon le rapporteur général du Budget, l'UMP Gilles Carrez, un couple avec deux enfants et un patrimoine de 600.000 euros ne paiera pas de droits de succession en cas de décès d'un des parents. Autre exemple, un couple avec deux enfants et un patrimoine de 1,5 million d'euros. En utilisant tous les leviers du texte, ce patrimoine pourra être transmis aux héritiers "en franchise de droits", soit un gain de "200.370 euros" par rapport aux règles actuelles.
Cet article du projet de loi a donné lieu à de vifs échanges entre députés de l'opposition et de la majorité jeudi soir (lire l'article). L'opposition a dénoncé des "cadeaux fiscaux aux plus aisés" alors qu'avec les règles actuelles "89% des successions en ligne directe sont exonérées de droit", selon le rapporteur général du Budget, Gilles Carrez.
L'article permettant la quasi suppression des droits de succession a été particulièrement discuté à l'Assemblée.
Il a toutefois été adopté vendredi matin.
L'Assemblée nationale a voté vendredi matin les mesures entraînant la quasi suppression des droits de succession inscrite dans le projet de loi pour le travail, l'emploi et le pouvoir d'achat (TEPA) dit "paquet fiscal". Toutes ces dispositions sont réunies dans l'article 4 du texte qui prévoit la suppression totale des droits de succession pour le conjoint survivant, que le couple soit marié ou pacsé. Il relève également de 50.000 à 150.000 euros l'abattement pour les enfants, de 5000 à 15.000 euros pour les frères et un abattement de 5000 euros pour les neveux et nièces.
Sous l'effet de ces mesures, 95% des successions seront exonérées. Ces mêmes abattements relevés s'appliquent pour la donation de biens entre vifs tous les six ans. Cet article permet également une donation en numéraire pour un membre de la famille majeur, qui a été relevé de 20.000 à 30.000 euros par un amendement de Louis Giscard d'Estaing (UMP). En revanche, l'article garantit une imposition des plus-values réalisées lors de la vente de stock-options, données ou héritées. Le surcoût pour l'Etat est de 2 millions en 2007, 5 millions en 2008.
Des "cadeaux aux plus aisés"
Selon le rapporteur général du Budget, l'UMP Gilles Carrez, un couple avec deux enfants et un patrimoine de 600.000 euros ne paiera pas de droits de succession en cas de décès d'un des parents. Autre exemple, un couple avec deux enfants et un patrimoine de 1,5 million d'euros. En utilisant tous les leviers du texte, ce patrimoine pourra être transmis aux héritiers "en franchise de droits", soit un gain de "200.370 euros" par rapport aux règles actuelles.
Cet article du projet de loi a donné lieu à de vifs échanges entre députés de l'opposition et de la majorité jeudi soir (lire l'article). L'opposition a dénoncé des "cadeaux fiscaux aux plus aisés" alors qu'avec les règles actuelles "89% des successions en ligne directe sont exonérées de droit", selon le rapporteur général du Budget, Gilles Carrez.
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Bientôt 500 radars de plus
Jean-Louis Borloo, qui annonce la mesure, explique qu'on ne peut pas baisser la garde sur le renforcement des contrôles routiers.
En 2006, 4 709 personnes sont mortes dans les accidents de la route en France métropolitaine, soit une baisse de 11,5% par rapport à l'année précédente.
Jean-Louis Borloo parle d' "objectif ambitieux" en annonçant 500 radars supplémentaires d'ici la fin de l'année. Dans une interview au Parisien/Aujourd'hui en France vendredi, il affirme qu' "on ne peut pas baisser la garde" sur le renforcement des contrôles. Le ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables note "qu'il y a aujourd'hui un peu plus de 1 500 radars, fixes ou embarqués, le long des routes". Et il ajoute : "nous nous sommes fixé l'objectif ambitieux de 2 000 radars d'ici à la fin de l'année".
Les chiffres définitifs de la sécurité routière ont, eux, été annoncés vendredi matin. Pour la deuxième année consécutive, la France passe en dessous de la barre des 5000 tués sur la route en un an. En 2006, 4709 personnes ont trouvé la mort dans un accident de la route en France métropolitaine, soit une baisse de 11,5% par rapport à l'année précédente où 4975 personnes avaient été tuées sur la route.
Ce bilan, établi par l'Observatoire interministériel de la sécurité routière (ONISR), montre aussi un recul des tués sur la route pour la 5ème année consécutive. "Cette cinquième année d'affilée de baisse du nombre de décès prouve qu'il n'y a pas de fatalité et que les efforts de tous en matière de prévention ont payé", se félicite Jean-Louis Borloo dans une interview au Parisien/Aujourd'hui en France.
Appel à la vigilance
De plus, le nombre des morts sur la route a baissé de 2% en juin par rapport au même mois de l'année précédente. Durant le mois dernier, il y a eu 384 tués dans des accidents, contre 392 durant le même mois de 2006. C'est la première fois depuis le début de l'année que la sécurité routière relève des chiffres favorables pour le deuxième mois consécutif, après la baisse de près de 10% en mai (346 personnes décédées). Mais, contrairement à mai, en juin tous les indicateurs sont à la baisse avec 9635 blessés (-0,9%), dont 3872 hospitalisés (-3,3%) dans 7479 accidents (-2,3%).
Le ministre, dans un communiqué, a tenu "à rappeler l'engagement sans faille du président de la République et de l'ensemble du gouvernement pour la lutte contre l'insécurité routière qui reste une priorité". Il a également "appelé à la mobilisation de tous les Français et à leur grande vigilance dans cette période estivale".
Le ministre a aussi souhaité vendredi des éthylotests "pas chers", autour de 1 ou 1,5 euro. "On voudrait pouvoir disposer, chez les buralistes ou à peu près n'importe où, de petits ballons pas chers, si possible autour d'1 - 1,5 euro, et technologiquement performants, ce qui n'est pas encore tout à fait le cas pour l'instant, pour que les conducteurs puissent s'auto-tester", a-t-il expliqué lors de la conférence de presse de présentation des chiffres, soucieux qu'il y "ait de l'auto-évaluation".
Jean-Louis Borloo, qui annonce la mesure, explique qu'on ne peut pas baisser la garde sur le renforcement des contrôles routiers.
En 2006, 4 709 personnes sont mortes dans les accidents de la route en France métropolitaine, soit une baisse de 11,5% par rapport à l'année précédente.
Jean-Louis Borloo parle d' "objectif ambitieux" en annonçant 500 radars supplémentaires d'ici la fin de l'année. Dans une interview au Parisien/Aujourd'hui en France vendredi, il affirme qu' "on ne peut pas baisser la garde" sur le renforcement des contrôles. Le ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables note "qu'il y a aujourd'hui un peu plus de 1 500 radars, fixes ou embarqués, le long des routes". Et il ajoute : "nous nous sommes fixé l'objectif ambitieux de 2 000 radars d'ici à la fin de l'année".
Les chiffres définitifs de la sécurité routière ont, eux, été annoncés vendredi matin. Pour la deuxième année consécutive, la France passe en dessous de la barre des 5000 tués sur la route en un an. En 2006, 4709 personnes ont trouvé la mort dans un accident de la route en France métropolitaine, soit une baisse de 11,5% par rapport à l'année précédente où 4975 personnes avaient été tuées sur la route.
Ce bilan, établi par l'Observatoire interministériel de la sécurité routière (ONISR), montre aussi un recul des tués sur la route pour la 5ème année consécutive. "Cette cinquième année d'affilée de baisse du nombre de décès prouve qu'il n'y a pas de fatalité et que les efforts de tous en matière de prévention ont payé", se félicite Jean-Louis Borloo dans une interview au Parisien/Aujourd'hui en France.
Appel à la vigilance
De plus, le nombre des morts sur la route a baissé de 2% en juin par rapport au même mois de l'année précédente. Durant le mois dernier, il y a eu 384 tués dans des accidents, contre 392 durant le même mois de 2006. C'est la première fois depuis le début de l'année que la sécurité routière relève des chiffres favorables pour le deuxième mois consécutif, après la baisse de près de 10% en mai (346 personnes décédées). Mais, contrairement à mai, en juin tous les indicateurs sont à la baisse avec 9635 blessés (-0,9%), dont 3872 hospitalisés (-3,3%) dans 7479 accidents (-2,3%).
Le ministre, dans un communiqué, a tenu "à rappeler l'engagement sans faille du président de la République et de l'ensemble du gouvernement pour la lutte contre l'insécurité routière qui reste une priorité". Il a également "appelé à la mobilisation de tous les Français et à leur grande vigilance dans cette période estivale".
Le ministre a aussi souhaité vendredi des éthylotests "pas chers", autour de 1 ou 1,5 euro. "On voudrait pouvoir disposer, chez les buralistes ou à peu près n'importe où, de petits ballons pas chers, si possible autour d'1 - 1,5 euro, et technologiquement performants, ce qui n'est pas encore tout à fait le cas pour l'instant, pour que les conducteurs puissent s'auto-tester", a-t-il expliqué lors de la conférence de presse de présentation des chiffres, soucieux qu'il y "ait de l'auto-évaluation".
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Trop maigres pour défiler : Rome après Madrid
Une couturière italienne a exclu de son défilé 15 mannequins qui étaient en dessous de la taille 36.
En septembre 2006, la ville de Madrid avait lancé la polémique sur les mannequins anorexiques en en privant plusieurs de podium.
Quinze mannequins jugées "trop maigres" ont été exclues d'un défilé auquel elles devaient participer mardi soir à Rome par la couturière italienne Raffaella Curiel. La décision qui a relancé le débat sur l'anorexie dans les milieux de la mode.
"J'avais demandé (aux agences, ndlr) à ne pas faire travailler de filles aux mensurations anormales (...) J'ai pourtant dû en licencier 15 qui étaient en dessous de la taille 40" (l'équivalent d'une taille 36 en France), a déclaré Raffaella Curiel à la presse. "Une fille s'est évanouie durant les essayages, j'ai dû lui donner un sandwich au jambon", a affirmé la couturière milanaise.
Une mannequin qui a défilé lundi soir dans le cadre de cette manifestation a dénoncé le renvoi de ses collègues : "Associer la taille 38 (34 en France) à l'anorexie est une stupidité". Une thèse reprise par le couturier Lorenzo Riva,qui a engagé des mannequins renvoyées par Mme Curiel : "On ne peut pas mettre de femmes rondes sur les podiums de la haute couture. Les modèles sont maigres par nature".
"Un message public important"
Le président de la Province de Rome, Enrico Gasparra, associée à la manifestation, avait souligné dans une lettre aux couturiers invités que "la mode transmet un message public important, en particulier aux jeunes", jugeant "nécessaire de ne pas montrer de vêtements sur des modèles trop maigres".
Un manifeste anti-anorexie est entré en vigueur en début d'année en Italie, stipulant notamment l'interdiction de défiler aux jeunes filles de moins de 16 ans et l'obligation de présenter un certificat médical affirmant que la modèle ne souffre d'aucun trouble alimentaire. Il ne prévoit cependant pas de sanction. Jusqu'à présent, seule la ville de Madrid a pris des mesures contre les mannequins trop maigres en interdisant les podiums aux modèles ayant un indice de masse corporelle inférieure à 18 (56kg pour 1m75).
Les mannequins de moins de 16 ans privées de défilés ?
Les jeunes filles âgées de moins de 16 ans ne devraient pas être autorisées à défiler pendant la Semaine de la Mode à Londres en septembre prochain, a suggéré mercredi une commission d'experts chargée de se pencher sur la santé des mannequins. Cette commission, composée de mannequins, de couturiers et de responsables de l'industrie de la mode, a fait une série de recommandations, comme le lancement d'une étude sur les désordres alimentaires touchant les jeunes filles ou l'introduction éventuelle d'un indice de masse corporelle (IMC) minimum de 18,5 (soit environ 56 kg pour 1m75) pour pouvoir défiler.
Une couturière italienne a exclu de son défilé 15 mannequins qui étaient en dessous de la taille 36.
En septembre 2006, la ville de Madrid avait lancé la polémique sur les mannequins anorexiques en en privant plusieurs de podium.
Quinze mannequins jugées "trop maigres" ont été exclues d'un défilé auquel elles devaient participer mardi soir à Rome par la couturière italienne Raffaella Curiel. La décision qui a relancé le débat sur l'anorexie dans les milieux de la mode.
"J'avais demandé (aux agences, ndlr) à ne pas faire travailler de filles aux mensurations anormales (...) J'ai pourtant dû en licencier 15 qui étaient en dessous de la taille 40" (l'équivalent d'une taille 36 en France), a déclaré Raffaella Curiel à la presse. "Une fille s'est évanouie durant les essayages, j'ai dû lui donner un sandwich au jambon", a affirmé la couturière milanaise.
Une mannequin qui a défilé lundi soir dans le cadre de cette manifestation a dénoncé le renvoi de ses collègues : "Associer la taille 38 (34 en France) à l'anorexie est une stupidité". Une thèse reprise par le couturier Lorenzo Riva,qui a engagé des mannequins renvoyées par Mme Curiel : "On ne peut pas mettre de femmes rondes sur les podiums de la haute couture. Les modèles sont maigres par nature".
"Un message public important"
Le président de la Province de Rome, Enrico Gasparra, associée à la manifestation, avait souligné dans une lettre aux couturiers invités que "la mode transmet un message public important, en particulier aux jeunes", jugeant "nécessaire de ne pas montrer de vêtements sur des modèles trop maigres".
Un manifeste anti-anorexie est entré en vigueur en début d'année en Italie, stipulant notamment l'interdiction de défiler aux jeunes filles de moins de 16 ans et l'obligation de présenter un certificat médical affirmant que la modèle ne souffre d'aucun trouble alimentaire. Il ne prévoit cependant pas de sanction. Jusqu'à présent, seule la ville de Madrid a pris des mesures contre les mannequins trop maigres en interdisant les podiums aux modèles ayant un indice de masse corporelle inférieure à 18 (56kg pour 1m75).
Les mannequins de moins de 16 ans privées de défilés ?
Les jeunes filles âgées de moins de 16 ans ne devraient pas être autorisées à défiler pendant la Semaine de la Mode à Londres en septembre prochain, a suggéré mercredi une commission d'experts chargée de se pencher sur la santé des mannequins. Cette commission, composée de mannequins, de couturiers et de responsables de l'industrie de la mode, a fait une série de recommandations, comme le lancement d'une étude sur les désordres alimentaires touchant les jeunes filles ou l'introduction éventuelle d'un indice de masse corporelle (IMC) minimum de 18,5 (soit environ 56 kg pour 1m75) pour pouvoir défiler.
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Maladie d'Alzheimer : vers une détection plus précoce ?
Par Jean Etienne, Futura-Sciences
La maladie d'Alzheimer, la plus répandue des affections neurodégénératives, est aussi la plus mal connue. Car si toutes les étapes, ce que le Dr Dubois appelle la "cascade biologique" sont identifiées, la cause de son apparition reste une énigme. Avec, en corollaire, la difficulté de la diagnostiquer précocement.
Or il existe aujourd'hui, selon le Dr Bruno Dubois, directeur de recherche à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), un faisceau de preuves qui indiquent que les processus d'altération du cerveau sont en marche, et dont l'identification met à profit des moyens d'investigation médicale qui n'existaient pas il y a peu, comme l'imagerie par résonance magnétique nucléaire ou IRM, et la tomographie par émission de positons ou TEP. La mise en corrélation de ces examens avec des tests de mémoire spécifiques peut aujourd'hui permettre d'établir un diagnostic beaucoup plus précoce.
Alors que les critères actuellement utilisés remontent à 1984 et n'en permettent la détection qu'au niveau du seuil de la démence, que le corps médical définit comme la perte d'autonomie, une mise en évidence plus précoce permettrait une prise en charge plus rapide, condition indispensable à l'application des futurs traitements médicamenteux ou immunologiques qui apparaissent à l'horizon et qui permettraient enfin de retarder, et peut-être même de stopper l'enchaînement aujourd'hui irréversible des lésions cérébrales dont l'ensemble constitue la maladie d'Alzheimer.
Selon le Dr Dubois, le premier critère de l'apparition de la maladie est la présence d'un trouble de la mémoire épisodique, qui compromet le processus de mémorisation d'une expérience, "à la graver sur le disque dur", selon ses propres termes. Mais la difficulté de poser un diagnostic sûr provient de ce que si la maladie d'Alzheimer touche 5 % de la population âgée de plus de 65 ans, la moitié des plus de 50 ans souffrent de troubles de la mémorisation pour d'autres causes plus bénignes. D'où l'importance d'associer cette observation à d'autres indices, que la médecine moderne permet aujourd'hui de découvrir.
Parmi ces critères, on retiendra :
* La mise en évidence par IRM de l'atrophie de l'hippocampe ;
* La détection d'un taux anormal de biomarqueurs dans le liquide cérébrospinal (peptide amyloïde, protéine tau) ;
* Une réduction du métabolisme au niveau des régions temporale et pariétale du cerveau (démontré par imagerie fonctionnelle).
Faute de ces observations, la détection de la maladie d'Alzheimer intervenait jusqu'ici alors que les processus de dégénérescence du tissu cérébral étaient déjà significativement avancés et avaient entraîné des lésions irréversibles. Une plus grande précocité de diagnostic était la condition indispensable à l'application des futurs moyens thérapeutiques dont on entrevoit aujourd'hui les possibilités, et qui permettront bientôt de stopper, voire guérir cette affection terriblement invalidante.
Les travaux du Dr Dubois, fruit de deux années de recherches qui ont réuni des spécialistes de six nationalités différentes, ont été publiés dans le dernier numéro de la revue The Lancet Neurology.
A droite, IRM d'un cerveau sain. A gauche, cerveau atteint de la maladie d'Alzheimer. Crédit NASA.
Par Jean Etienne, Futura-Sciences
La maladie d'Alzheimer, la plus répandue des affections neurodégénératives, est aussi la plus mal connue. Car si toutes les étapes, ce que le Dr Dubois appelle la "cascade biologique" sont identifiées, la cause de son apparition reste une énigme. Avec, en corollaire, la difficulté de la diagnostiquer précocement.
Or il existe aujourd'hui, selon le Dr Bruno Dubois, directeur de recherche à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), un faisceau de preuves qui indiquent que les processus d'altération du cerveau sont en marche, et dont l'identification met à profit des moyens d'investigation médicale qui n'existaient pas il y a peu, comme l'imagerie par résonance magnétique nucléaire ou IRM, et la tomographie par émission de positons ou TEP. La mise en corrélation de ces examens avec des tests de mémoire spécifiques peut aujourd'hui permettre d'établir un diagnostic beaucoup plus précoce.
Alors que les critères actuellement utilisés remontent à 1984 et n'en permettent la détection qu'au niveau du seuil de la démence, que le corps médical définit comme la perte d'autonomie, une mise en évidence plus précoce permettrait une prise en charge plus rapide, condition indispensable à l'application des futurs traitements médicamenteux ou immunologiques qui apparaissent à l'horizon et qui permettraient enfin de retarder, et peut-être même de stopper l'enchaînement aujourd'hui irréversible des lésions cérébrales dont l'ensemble constitue la maladie d'Alzheimer.
Selon le Dr Dubois, le premier critère de l'apparition de la maladie est la présence d'un trouble de la mémoire épisodique, qui compromet le processus de mémorisation d'une expérience, "à la graver sur le disque dur", selon ses propres termes. Mais la difficulté de poser un diagnostic sûr provient de ce que si la maladie d'Alzheimer touche 5 % de la population âgée de plus de 65 ans, la moitié des plus de 50 ans souffrent de troubles de la mémorisation pour d'autres causes plus bénignes. D'où l'importance d'associer cette observation à d'autres indices, que la médecine moderne permet aujourd'hui de découvrir.
Parmi ces critères, on retiendra :
* La mise en évidence par IRM de l'atrophie de l'hippocampe ;
* La détection d'un taux anormal de biomarqueurs dans le liquide cérébrospinal (peptide amyloïde, protéine tau) ;
* Une réduction du métabolisme au niveau des régions temporale et pariétale du cerveau (démontré par imagerie fonctionnelle).
Faute de ces observations, la détection de la maladie d'Alzheimer intervenait jusqu'ici alors que les processus de dégénérescence du tissu cérébral étaient déjà significativement avancés et avaient entraîné des lésions irréversibles. Une plus grande précocité de diagnostic était la condition indispensable à l'application des futurs moyens thérapeutiques dont on entrevoit aujourd'hui les possibilités, et qui permettront bientôt de stopper, voire guérir cette affection terriblement invalidante.
Les travaux du Dr Dubois, fruit de deux années de recherches qui ont réuni des spécialistes de six nationalités différentes, ont été publiés dans le dernier numéro de la revue The Lancet Neurology.
A droite, IRM d'un cerveau sain. A gauche, cerveau atteint de la maladie d'Alzheimer. Crédit NASA.
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bouclier sanitaire
PARIS (Reuters) - Le gouvernement a confié une mission à deux experts sur les conditions de mise en oeuvre d'"un bouclier sanitaire"
visant à réduire le déficit de l'assurance maladie et dont les premiers éléments de conclusion sont attendus fin août.
"Il convient de rendre le système de prise en charge de nos dépenses de santé plus juste, simple et rationnel tout en respectant le principe
de solidarité qui le fonde", lit-on dans la lettre de mission adressée à Bertrand Fragonard, président du Haut Conseil pour l'avenir de
l'assurance maladie, et Raoul Briet, président de la Commission de périmètre des biens et services remboursables de la Haute Autorité de
santé.
La lettre a été envoyée par les ministres de la Santé, Roselyne Bachelot, du Budget, Eric Woerth et par le Haut Commissariat aux
Solidarités actives contre la pauvreté, Martin Hirsh.
"Parmi les propositions suggérées, celle du 'bouclier sanitaire' consisterait à instituer un plafond des restes à charge supportés par les
assurés sur la dépense remboursable", lit-on dans le texte publié mardi soir.
Il ajoute "qu'en dessous du seuil, les tickets modérateurs et participations forfaitaires resteraient à la charge de l'assuré ; au-delà,
l'assurance maladie lui garantirait une couverture intégrale".
DEFICIT
"Un tel bouclier peut être défini de manière uniforme ou s'exprimer en fonction du revenu des ménages comme l'ont décidé d'autres pays",
ajoute le texte qui demande aux deux experts d'engager "une analyse des enjeux et des modalités techniques de cette proposition".
Ils devront notamment déterminer s'il convient de mettre en oeuvre ce bouclier "par personne protégée ou par foyer", l'articuler avec le
système de tickets modérateurs et de franchises et en mesurer "les éventuels effets pervers".
Au début du mois, le Premier ministre avait fait savoir que le gouvernement entendait ratifier sans délai le plan de redressement de
l'assurance maladie pour en maîtriser le déficit.
François Fillon s'était aussi prononcé pour un débat "sans a priori" sur ce "bouclier sanitaire" préconisé par Martin Hirsch. Ce dernier, qui
avait émis des réserves sur les franchises médicales, a proposé l'instauration du bouclier permettant que les sommes restant à la charge
d'un patient ne puissent dépasser de 3 à 5% de son revenu brut.
Le déficit général de la Sécurité sociale devrait dépasser 10 milliards d'euros cette année alors que la loi de financement de la sécurité
sociale pour 2007 tablait sur une impasse d'environ 8 milliards d'euros.
La Caisse nationale d'assura nce maladie (Cnam) a présenté le mois dernier un plan de redressement d'un montant d'environ 1,4 milliard
d'euros.
PARIS (Reuters) - Le gouvernement a confié une mission à deux experts sur les conditions de mise en oeuvre d'"un bouclier sanitaire"
visant à réduire le déficit de l'assurance maladie et dont les premiers éléments de conclusion sont attendus fin août.
"Il convient de rendre le système de prise en charge de nos dépenses de santé plus juste, simple et rationnel tout en respectant le principe
de solidarité qui le fonde", lit-on dans la lettre de mission adressée à Bertrand Fragonard, président du Haut Conseil pour l'avenir de
l'assurance maladie, et Raoul Briet, président de la Commission de périmètre des biens et services remboursables de la Haute Autorité de
santé.
La lettre a été envoyée par les ministres de la Santé, Roselyne Bachelot, du Budget, Eric Woerth et par le Haut Commissariat aux
Solidarités actives contre la pauvreté, Martin Hirsh.
"Parmi les propositions suggérées, celle du 'bouclier sanitaire' consisterait à instituer un plafond des restes à charge supportés par les
assurés sur la dépense remboursable", lit-on dans le texte publié mardi soir.
Il ajoute "qu'en dessous du seuil, les tickets modérateurs et participations forfaitaires resteraient à la charge de l'assuré ; au-delà,
l'assurance maladie lui garantirait une couverture intégrale".
DEFICIT
"Un tel bouclier peut être défini de manière uniforme ou s'exprimer en fonction du revenu des ménages comme l'ont décidé d'autres pays",
ajoute le texte qui demande aux deux experts d'engager "une analyse des enjeux et des modalités techniques de cette proposition".
Ils devront notamment déterminer s'il convient de mettre en oeuvre ce bouclier "par personne protégée ou par foyer", l'articuler avec le
système de tickets modérateurs et de franchises et en mesurer "les éventuels effets pervers".
Au début du mois, le Premier ministre avait fait savoir que le gouvernement entendait ratifier sans délai le plan de redressement de
l'assurance maladie pour en maîtriser le déficit.
François Fillon s'était aussi prononcé pour un débat "sans a priori" sur ce "bouclier sanitaire" préconisé par Martin Hirsch. Ce dernier, qui
avait émis des réserves sur les franchises médicales, a proposé l'instauration du bouclier permettant que les sommes restant à la charge
d'un patient ne puissent dépasser de 3 à 5% de son revenu brut.
Le déficit général de la Sécurité sociale devrait dépasser 10 milliards d'euros cette année alors que la loi de financement de la sécurité
sociale pour 2007 tablait sur une impasse d'environ 8 milliards d'euros.
La Caisse nationale d'assura nce maladie (Cnam) a présenté le mois dernier un plan de redressement d'un montant d'environ 1,4 milliard
d'euros.
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