Culture Générale
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Fumer un joint a les mêmes effets sur les poumons que 2,5 à 5 cigarettes
AFP - il y a 7 minutes
PARIS (AFP) - Fumer un seul joint de cannabis a les mêmes effets sur les poumons que fumer 2,5 à 5 cigarettes d'un coup, selon une étude menée en Nouvelle-Zélande et publiée en ligne par la revue spécialisée Thorax.
Richard Beasley (Institut de recherche médicale de Nouvelle-Zélande - Wellington) et son équipe ont comparé les effets du cannabis et ceux du tabac sur 339 adultes participant à une étude sur la santé respiratoire.
L'échantillon a été divisé en quatre groupes: ceux fumant uniquement du cannabis, ceux fumant seulement du tabac, ceux fumant les deux et ceux ne fumant pas. Chaque participant a été soumis à des examens de tomodensitométrie des poumons (scanner à rayons X assisté par ordinateur) et à des tests respiratoires.
"La principale découverte est qu'un joint de cannabis est similaire à 2,5 à 5 cigarettes de tabac en terme d'obstruction respiratoire", indiquent les chercheurs. Cette équivalence, expliquent-ils, est cohérente avec les niveaux de carboxyhémoglobine (forme d'hémoglobine toxique car associée à de l'oxyde de carbone à la place de l'oxygène) et de goudron, de 3 à 5 fois plus élevés pour un joint comparé à une cigarette.
L'étude a montré que les fumeurs de cannabis souffraient de respiration sifflante, de toux, d'oppression de la poitrine, d'expectorations. Selon les chercheurs, la consommation de cannabis est associée à une dégradation du fonctionnement des bronches, avec obstruction respiratoire, ce qui sollicite davantage les poumons. Ils ont également mis en évidence un effet dose-réponse: plus la consommation augmente, plus les dommages sont importants.
En revanche, l'emphysème, maladie des poumons susceptible d'évoluer vers une insuffisance respiratoire chronique, a été constaté quasiment exclusivement chez les fumeurs de tabac (tabac seul ou en association avec le cannabis).
Les chercheurs expliquent que les effets du cannabis sur les poumons sont liés à la manière dont il est fumé (sans filtre, fumée à une température plus élevée...). Les fumeurs de cannabis ont aussi tendance à inhaler plus profondément la fumée et à la retenir plus longtemps.
AFP - il y a 7 minutes
PARIS (AFP) - Fumer un seul joint de cannabis a les mêmes effets sur les poumons que fumer 2,5 à 5 cigarettes d'un coup, selon une étude menée en Nouvelle-Zélande et publiée en ligne par la revue spécialisée Thorax.
Richard Beasley (Institut de recherche médicale de Nouvelle-Zélande - Wellington) et son équipe ont comparé les effets du cannabis et ceux du tabac sur 339 adultes participant à une étude sur la santé respiratoire.
L'échantillon a été divisé en quatre groupes: ceux fumant uniquement du cannabis, ceux fumant seulement du tabac, ceux fumant les deux et ceux ne fumant pas. Chaque participant a été soumis à des examens de tomodensitométrie des poumons (scanner à rayons X assisté par ordinateur) et à des tests respiratoires.
"La principale découverte est qu'un joint de cannabis est similaire à 2,5 à 5 cigarettes de tabac en terme d'obstruction respiratoire", indiquent les chercheurs. Cette équivalence, expliquent-ils, est cohérente avec les niveaux de carboxyhémoglobine (forme d'hémoglobine toxique car associée à de l'oxyde de carbone à la place de l'oxygène) et de goudron, de 3 à 5 fois plus élevés pour un joint comparé à une cigarette.
L'étude a montré que les fumeurs de cannabis souffraient de respiration sifflante, de toux, d'oppression de la poitrine, d'expectorations. Selon les chercheurs, la consommation de cannabis est associée à une dégradation du fonctionnement des bronches, avec obstruction respiratoire, ce qui sollicite davantage les poumons. Ils ont également mis en évidence un effet dose-réponse: plus la consommation augmente, plus les dommages sont importants.
En revanche, l'emphysème, maladie des poumons susceptible d'évoluer vers une insuffisance respiratoire chronique, a été constaté quasiment exclusivement chez les fumeurs de tabac (tabac seul ou en association avec le cannabis).
Les chercheurs expliquent que les effets du cannabis sur les poumons sont liés à la manière dont il est fumé (sans filtre, fumée à une température plus élevée...). Les fumeurs de cannabis ont aussi tendance à inhaler plus profondément la fumée et à la retenir plus longtemps.
- aneso81
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Angelica, 11 ans, échappe à l'expulsion et reste en Belgique
Après un mois passé en détention dans un centre fermé, l'intervention personnelle du président équatorien et au terme d'un feuilleton qui a ému la Belgique, Angelica, une Equatorienne de 11 ans, et sa mère Ana, ont été libérées par une décision de justice prise in extremis, à quelques heures de leur expulsion.
Lundi 30 juillet, l'enfant et sa mère, toutes les deux en séjour illégal en Belgique, devaient être transférées à l'aéroport d'Amsterdam en vue de leur expulsion vers Quito dans la soirée. Mais, à la toute dernière minute, alors que les deux Equatoriennes étaient acheminées en camionnette vers les Pays-Bas, le tribunal de première instance de Bruxelles a créé la surprise en décidant leur libération, sous peine d'une astreinte financière de 500 euros par heure de retard.
La justice belge a estimé que la détention d'Angelica en centre fermé avait violé la convention européenne des droits de l'homme. Evoquant des "plaies" et des "douleurs", l'avocate d'Angelica, Selma Ben Khalifa, assure que des violences ont été exercées durant cette détention sur Angelica et sa mère. Dès l'ordonnance rendue, les autorités belges ont décidé de rapatrier les deux Equatoriennes vers Bruxelles.
TOUJOURS EN SITUATION IRRÉGULIÈRE
Toutefois, cette demande de libération immédiate ne signifie pas qu'Angelica et Ana Cajamarca pourront demeurer en Belgique. En effet, l'Office belge des étrangers compte faire appel de la décision du tribunal car, rappelle-t-il, "l'ordonnance ne change rien à la situation irrégulière" d'Ana et Angelica.
Depuis plusieurs jours, la Belgique suit avec émotion le destin de la jeune adolescente. Dimanche, la femme belge du président équatorien, Rafael Correa, avait appelé les autorités à la clémence. M. Correa, de passage à titre privé en Belgique, avait lui-même rendu visite aux deux Equatoriennes le 17 juillet et tenté d'intercéder en leur faveur, mais sans succès.
Angelica et sa mère avaient été interpellées lors d'un contrôle de police dans la rue. Selon l'Office des étrangers, elles n'ont jamais déposé de demande d'asile ou de régularisation. Largement couverte par les médias belges, cette affaire a jeté une lumière crue sur l'internement de mineurs, durant des semaines voire des mois, dans des centres fermés, dénoncée depuis des années en Belgique comme contraire à la convention internationale des droits de l'enfant.
Lundi 30 juillet, l'enfant et sa mère, toutes les deux en séjour illégal en Belgique, devaient être transférées à l'aéroport d'Amsterdam en vue de leur expulsion vers Quito dans la soirée. Mais, à la toute dernière minute, alors que les deux Equatoriennes étaient acheminées en camionnette vers les Pays-Bas, le tribunal de première instance de Bruxelles a créé la surprise en décidant leur libération, sous peine d'une astreinte financière de 500 euros par heure de retard.
La justice belge a estimé que la détention d'Angelica en centre fermé avait violé la convention européenne des droits de l'homme. Evoquant des "plaies" et des "douleurs", l'avocate d'Angelica, Selma Ben Khalifa, assure que des violences ont été exercées durant cette détention sur Angelica et sa mère. Dès l'ordonnance rendue, les autorités belges ont décidé de rapatrier les deux Equatoriennes vers Bruxelles.
TOUJOURS EN SITUATION IRRÉGULIÈRE
Toutefois, cette demande de libération immédiate ne signifie pas qu'Angelica et Ana Cajamarca pourront demeurer en Belgique. En effet, l'Office belge des étrangers compte faire appel de la décision du tribunal car, rappelle-t-il, "l'ordonnance ne change rien à la situation irrégulière" d'Ana et Angelica.
Depuis plusieurs jours, la Belgique suit avec émotion le destin de la jeune adolescente. Dimanche, la femme belge du président équatorien, Rafael Correa, avait appelé les autorités à la clémence. M. Correa, de passage à titre privé en Belgique, avait lui-même rendu visite aux deux Equatoriennes le 17 juillet et tenté d'intercéder en leur faveur, mais sans succès.
Angelica et sa mère avaient été interpellées lors d'un contrôle de police dans la rue. Selon l'Office des étrangers, elles n'ont jamais déposé de demande d'asile ou de régularisation. Largement couverte par les médias belges, cette affaire a jeté une lumière crue sur l'internement de mineurs, durant des semaines voire des mois, dans des centres fermés, dénoncée depuis des années en Belgique comme contraire à la convention internationale des droits de l'enfant.
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Vis un rêve éveillée
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- indienne73
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gagner des points en culture générale
Hello !
Je suis en LC à Pamiers, je retente donc septembre Bayonne, et les concours de ma région rentrée 2008. Et une prépa normalement à la rentrée.
Je bloque pour la culture générale. Lire les infos, tout ça. J'ai des annales...mais comment faire pour rédiger au mieux?!!!!!!!! je suis sûre qu'on peux gagner beaucoup de points là-dessus, j ai passé le bac en 1991, c'est loin !!!!!!!!!!
Merci de vos idées !
52ème LC Pamiers
TP 11.33
CG 12.6
Oral 14.25
Je suis en LC à Pamiers, je retente donc septembre Bayonne, et les concours de ma région rentrée 2008. Et une prépa normalement à la rentrée.
Je bloque pour la culture générale. Lire les infos, tout ça. J'ai des annales...mais comment faire pour rédiger au mieux?!!!!!!!! je suis sûre qu'on peux gagner beaucoup de points là-dessus, j ai passé le bac en 1991, c'est loin !!!!!!!!!!
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Travail illégal : «Hortefeux entretient la confusion»
François Brun, chercheur, revient sur les propos du ministre de l’Immigration : Par SONYA FAURE
QUOTIDIEN : mardi 31 juillet 2007
Le gouvernement répète depuis quelques semaines son nouveau credo : lutter contre le travail des sans-papiers. Hier, le Parti socialiste évoquait une «chasse aux sorcières». Et mettait au défi le gouvernement de «s’attaquer aux vraies racines de l’immigration clandestine». Dans le Parisien d’hier, le ministre de l’Immigration, Brice Hortefeux, a encore insisté sur «sa détermination totale». François Brun, du Centre d’études de l’emploi (CEE), revient sur quelques-unes de ses affirmations.
Sur le même sujet
* Les inspecteurs du travail indignés
Le gouvernement parle de 200 000 à 400 000 étrangers clandestins en France. Ces chiffres sont-ils fiables ?
Notons déjà que l’écart entre ces deux chiffres est considérable. Mais même avec une fourchette si large, il est assez imprudent de vouloir chiffrer le nombre de sans-papiers en France ou ailleurs. Un récent rapport d’Eurostat, l’office de statistiques européen, a montré que les mesures de l’immigration irrégulière avaient partout des degrés d’imprécision considérables. Ce que souligne en revanche cette estimation c’est, en regard, la goutte d’eau que représente le passage de 20 000 à 25 000 environ du nombre d’étrangers reconduits à la frontière. Les mesures du gouvernement, au-delà des gesticulations, ont des conséquences humaines dramatiques pour ceux qu’elles frappent et leurs familles, mais leur impact économique est minime : on n’est pas prêt de se priver des services rendus à des pans entiers de l’économie par les sans-papiers !
Selon Brice Hortefeux, 10 000 personnes ont été contrôlées depuis janvier, 275 employeurs et 536 étrangers interpellés.
Il entretient la confusion en mettant sur le même plan les employeurs et les employés. Mais dans le droit français, seuls les employeurs peuvent être poursuivis pour travail dissimulé ; les employés, eux, en sont les victimes ! C’est si vrai que l’article L.341-6-1 prévoit que l’étranger employé irrégulièrement est «assimilé, à compter de la date de son embauchage, à un travailleur régulièrement engagé en ce qui concerne les obligations de l’employeur relatives à la réglementation du travail.» Le ministre veut-il alors dire que 536 étrangers ont été interpellés pour séjour irrégulier à l’occasion de ces contrôles ? Ou tente-t-il plutôt d’inventer insidieusement un délit d’exécution d’un travail illégal ? En 2003 déjà, Nicolas Sarkozy avait réussi à faire voter un article à l’Assemblée nationale en première lecture, selon lequel les étrangers qui travaillent sans autorisation de travail pouvaient être poursuivis et sanctionnés pénalement. Avant de reculer face à une levée de boucliers.
Le ministre dit vouloir responsabiliser les employeurs : depuis le 1er juillet, ceux-ci doivent saisir les préfectures pour qu’elles vérifient les titres de séjour des candidats au poste à pourvoir.
Il ne s’agit que d’un décret d’application de la loi du 25 juillet 2006. Il n’y a donc pas là d’innovation considérable. Comme les récentes décisions de justice, plus sévères (1), cette nouvelle obligation accentue la pression sur les employeurs, au moins les sous-traitants et les petites sociétés, car pour les donneurs d’ordre, c’est une autre affaire. Mais beaucoup prendront encore sans doute le risque d’embaucher un sans-papiers, compte tenu du bénéfice qu’ils en tirent.
Brice Hortefeux justifie sa politique en disant que les premières victimes de l’immigration clandestine sont les étrangers «légaux». Est-ce légitime ?
C’est un grand classique : on sait que la grosse majorité des sans-papiers travaillent. Ils sont en effet très «attractifs» pour des patrons qui par le biais des horaires qu’ils imposent et du travail à la tâche, parviennent, en les employant, à abaisser considérablement le coût du travail. Le même mécanisme joue d’ailleurs pour les étrangers réguliers dotés d’un titre de séjour précaire. Et ce qui est exact, c’est que les étrangers dotés d’un titre de séjour durable, exposés à la conjonction des discriminations et du dumping social provoqué par la politique migratoire, en pâtissent également.
(1) Le responsable d’une des plus grosses entreprises de BTP de Bretagne a été condamné il y a dix jours à dix-huit mois ferme pour «travail dissimulé» après avoir employé des ouvriers turcs en situation irrégulière.
François Brun, chercheur, revient sur les propos du ministre de l’Immigration : Par SONYA FAURE
QUOTIDIEN : mardi 31 juillet 2007
Le gouvernement répète depuis quelques semaines son nouveau credo : lutter contre le travail des sans-papiers. Hier, le Parti socialiste évoquait une «chasse aux sorcières». Et mettait au défi le gouvernement de «s’attaquer aux vraies racines de l’immigration clandestine». Dans le Parisien d’hier, le ministre de l’Immigration, Brice Hortefeux, a encore insisté sur «sa détermination totale». François Brun, du Centre d’études de l’emploi (CEE), revient sur quelques-unes de ses affirmations.
Sur le même sujet
* Les inspecteurs du travail indignés
Le gouvernement parle de 200 000 à 400 000 étrangers clandestins en France. Ces chiffres sont-ils fiables ?
Notons déjà que l’écart entre ces deux chiffres est considérable. Mais même avec une fourchette si large, il est assez imprudent de vouloir chiffrer le nombre de sans-papiers en France ou ailleurs. Un récent rapport d’Eurostat, l’office de statistiques européen, a montré que les mesures de l’immigration irrégulière avaient partout des degrés d’imprécision considérables. Ce que souligne en revanche cette estimation c’est, en regard, la goutte d’eau que représente le passage de 20 000 à 25 000 environ du nombre d’étrangers reconduits à la frontière. Les mesures du gouvernement, au-delà des gesticulations, ont des conséquences humaines dramatiques pour ceux qu’elles frappent et leurs familles, mais leur impact économique est minime : on n’est pas prêt de se priver des services rendus à des pans entiers de l’économie par les sans-papiers !
Selon Brice Hortefeux, 10 000 personnes ont été contrôlées depuis janvier, 275 employeurs et 536 étrangers interpellés.
Il entretient la confusion en mettant sur le même plan les employeurs et les employés. Mais dans le droit français, seuls les employeurs peuvent être poursuivis pour travail dissimulé ; les employés, eux, en sont les victimes ! C’est si vrai que l’article L.341-6-1 prévoit que l’étranger employé irrégulièrement est «assimilé, à compter de la date de son embauchage, à un travailleur régulièrement engagé en ce qui concerne les obligations de l’employeur relatives à la réglementation du travail.» Le ministre veut-il alors dire que 536 étrangers ont été interpellés pour séjour irrégulier à l’occasion de ces contrôles ? Ou tente-t-il plutôt d’inventer insidieusement un délit d’exécution d’un travail illégal ? En 2003 déjà, Nicolas Sarkozy avait réussi à faire voter un article à l’Assemblée nationale en première lecture, selon lequel les étrangers qui travaillent sans autorisation de travail pouvaient être poursuivis et sanctionnés pénalement. Avant de reculer face à une levée de boucliers.
Le ministre dit vouloir responsabiliser les employeurs : depuis le 1er juillet, ceux-ci doivent saisir les préfectures pour qu’elles vérifient les titres de séjour des candidats au poste à pourvoir.
Il ne s’agit que d’un décret d’application de la loi du 25 juillet 2006. Il n’y a donc pas là d’innovation considérable. Comme les récentes décisions de justice, plus sévères (1), cette nouvelle obligation accentue la pression sur les employeurs, au moins les sous-traitants et les petites sociétés, car pour les donneurs d’ordre, c’est une autre affaire. Mais beaucoup prendront encore sans doute le risque d’embaucher un sans-papiers, compte tenu du bénéfice qu’ils en tirent.
Brice Hortefeux justifie sa politique en disant que les premières victimes de l’immigration clandestine sont les étrangers «légaux». Est-ce légitime ?
C’est un grand classique : on sait que la grosse majorité des sans-papiers travaillent. Ils sont en effet très «attractifs» pour des patrons qui par le biais des horaires qu’ils imposent et du travail à la tâche, parviennent, en les employant, à abaisser considérablement le coût du travail. Le même mécanisme joue d’ailleurs pour les étrangers réguliers dotés d’un titre de séjour précaire. Et ce qui est exact, c’est que les étrangers dotés d’un titre de séjour durable, exposés à la conjonction des discriminations et du dumping social provoqué par la politique migratoire, en pâtissent également.
(1) Le responsable d’une des plus grosses entreprises de BTP de Bretagne a été condamné il y a dix jours à dix-huit mois ferme pour «travail dissimulé» après avoir employé des ouvriers turcs en situation irrégulière.
Le soleil est nouveau tous les jours.
Héraclite d'Ephèse
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Un permis de conduire en échange de travaux d'intérêt collectif
La bourse ou la vie… sans voiture. Le secrétaire d'Etat chargé des Transports, Dominique Bussereau, a souhaité lundi généraliser à toutes les communes de France l'expérience des bourses au permis de conduire menée à Carcassonne. Le principe: permettre à des jeunes d'être aidés financièrement par la ville pour passer leur permis de conduire en échange de travaux d'intérêt collectif.
Le ministre a indiqué avoir contacté l'Association des maires de France (AMF) afin de «voir comment l'AMF et le ministère des Transports pourraient présenter aux communes une convention s'inspirant de l'exemple de Carcassonne». «Nous allons bâtir un dossier type pour toutes les communes de France, et j'espère qu'un contrat-type sera prêt à l'automne à l'occasion du congrès annuel des maires de France.»
«35.000 jeunes sans permis»
Le secrétaire d'Etat, qui a assisté à une opération de prévention routière menée avec des jeunes profitant de ce dispositif, a indiqué avoir trouvé «l'expérience de Carcassonne très bonne et très intéressante». «Le permis est un sésame indispensable de la vie, il n'est pas normal qu'il y ait des barrières financières et sociales», a-t-il estimé avant de souligner, par ailleurs, que «l'un des grands problèmes en France est qu'il y a 35.000 jeunes qui circulent sans permis».
La ville de Carcassonne finance entre 50% et 80% de la formation à la conduite de candidats au permis sélectionnés par une commission municipale. En échange, le candidat doit s'engager dans un projet à caractère humanitaire ou social. Pour la première année, une cinquantaine de dossiers ont été retirés et quatorze lauréats, âgés de 18 à 25 ans, ont obtenu une bourse, ce qui représente un montant de 16.000 euros, selon la mairie.
La bourse ou la vie… sans voiture. Le secrétaire d'Etat chargé des Transports, Dominique Bussereau, a souhaité lundi généraliser à toutes les communes de France l'expérience des bourses au permis de conduire menée à Carcassonne. Le principe: permettre à des jeunes d'être aidés financièrement par la ville pour passer leur permis de conduire en échange de travaux d'intérêt collectif.
Le ministre a indiqué avoir contacté l'Association des maires de France (AMF) afin de «voir comment l'AMF et le ministère des Transports pourraient présenter aux communes une convention s'inspirant de l'exemple de Carcassonne». «Nous allons bâtir un dossier type pour toutes les communes de France, et j'espère qu'un contrat-type sera prêt à l'automne à l'occasion du congrès annuel des maires de France.»
«35.000 jeunes sans permis»
Le secrétaire d'Etat, qui a assisté à une opération de prévention routière menée avec des jeunes profitant de ce dispositif, a indiqué avoir trouvé «l'expérience de Carcassonne très bonne et très intéressante». «Le permis est un sésame indispensable de la vie, il n'est pas normal qu'il y ait des barrières financières et sociales», a-t-il estimé avant de souligner, par ailleurs, que «l'un des grands problèmes en France est qu'il y a 35.000 jeunes qui circulent sans permis».
La ville de Carcassonne finance entre 50% et 80% de la formation à la conduite de candidats au permis sélectionnés par une commission municipale. En échange, le candidat doit s'engager dans un projet à caractère humanitaire ou social. Pour la première année, une cinquantaine de dossiers ont été retirés et quatorze lauréats, âgés de 18 à 25 ans, ont obtenu une bourse, ce qui représente un montant de 16.000 euros, selon la mairie.
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Légère baisse du moral des ménages en juillet
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 31.07.07 | 10h00 • Mis à jour le 31.07.07 | 10h13
Le moral des ménages français s'est légèrement dégradé en juillet , selon l'enquête mensuelle de conjoncture publiée mardi 31 juillet par l'Insee. Après la hausse des mois de mai et juin, l'indicateur qui le mesure s'établit à - 15, un recul de trois points par rapport au moins de juin.
Il s'agit du premier recul de cet indicateur depuis sept mois, en données corrigées des variations saisonnières.
La baisse la plus forte concerne les perspectives d'évolution du niveau de vie en France, qui recule de - 3 à - 9, tandis que la variable sur l'évolution passée de la situation financière des ménages baisse elle aussi (- 11 à - 14). Les ménages se montrent aussi plus pessimistes sur leur situation financière future, qui passe de 1 à - 3.
Seule l'opinion des ménages concernant l'opportunité de faire des achats importants s'améliore en juillet, passant de - 6 à - 4.
En juillet, l'opinion des ménages concernant l'évolution du chômage reste stable, de même que les variables mesurant la situation financière actuelle des ménages et leur capacité future à épargner. En revanche, les ménages sont moins nombreux que le mois dernier à penser qu'il est opportun d'épargner.
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 31.07.07 | 10h00 • Mis à jour le 31.07.07 | 10h13
Le moral des ménages français s'est légèrement dégradé en juillet , selon l'enquête mensuelle de conjoncture publiée mardi 31 juillet par l'Insee. Après la hausse des mois de mai et juin, l'indicateur qui le mesure s'établit à - 15, un recul de trois points par rapport au moins de juin.
Il s'agit du premier recul de cet indicateur depuis sept mois, en données corrigées des variations saisonnières.
La baisse la plus forte concerne les perspectives d'évolution du niveau de vie en France, qui recule de - 3 à - 9, tandis que la variable sur l'évolution passée de la situation financière des ménages baisse elle aussi (- 11 à - 14). Les ménages se montrent aussi plus pessimistes sur leur situation financière future, qui passe de 1 à - 3.
Seule l'opinion des ménages concernant l'opportunité de faire des achats importants s'améliore en juillet, passant de - 6 à - 4.
En juillet, l'opinion des ménages concernant l'évolution du chômage reste stable, de même que les variables mesurant la situation financière actuelle des ménages et leur capacité future à épargner. En revanche, les ménages sont moins nombreux que le mois dernier à penser qu'il est opportun d'épargner.
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- satrinchka
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et le respect des consignes!!!!
5 points sur 20 sont consacrés à l'ortho, la grammaire, le respect des consignes (écrire en noir et pas en bleu, répondre en 10 lignes et pas 15...)
à la croix rouge ils sont forts pour des trucs bien particuliers.malgré ca, les filles à côté de moi écrivaient en bleu (alors que les consignes stipulaient noir), elles en mettaient des tartines...
une fois j'ai eu "répondez eu UNE phrase". ben je peux vous dire que j'ai passé 20 minutes à tourner ma phrase pour qu'elle dise le maximum de chose en un minimum de place!!!
sinon... lire, lire, lire, être curieuse, les yeux ouverts, les oreilles ouvertes, être une épnge pour avoir un avis sur à peu près tout...
5 points sur 20 sont consacrés à l'ortho, la grammaire, le respect des consignes (écrire en noir et pas en bleu, répondre en 10 lignes et pas 15...)
à la croix rouge ils sont forts pour des trucs bien particuliers.malgré ca, les filles à côté de moi écrivaient en bleu (alors que les consignes stipulaient noir), elles en mettaient des tartines...
une fois j'ai eu "répondez eu UNE phrase". ben je peux vous dire que j'ai passé 20 minutes à tourner ma phrase pour qu'elle dise le maximum de chose en un minimum de place!!!
sinon... lire, lire, lire, être curieuse, les yeux ouverts, les oreilles ouvertes, être une épnge pour avoir un avis sur à peu près tout...
ESI 3ème année 2008/2011 (anciennement 2007-2010, arrêt d'un an en 2009)
Sinon
fiches de culture générale
aide pour la culture g
besoin de vonseils pour la culture gé
question méthodologie




La pensée vole, et les mots vont à pieds.
Sarkozy crée une franchise médicale contre Alzheimer
Plafonnée à 50 euros par an et assuré social, elle sera de 0,5 euro par boîte de médicaments et actes paramédicaux.
Le président, en déplacement mardi dans les Landes, a aussi annoncé une 5e branche de la protection sociale pour début 2008. Il a affirmé qu'il s'adresserait aux fonctionnaires fin août
Nicolas Sarkozy a annoncé mardi la création d'une franchise médicale afin de financer le plan de lutte contre le cancer, la maladie d'Alzheimer et l'amélioration des soins palliatifs. Cette franchise sera de 0,5 euro par boîte de médicaments, 0,5 euro pour tous les actes paramédicaux et de deux euros sur tous les transports sanitaires. Elle se sera annuellement plafonnée à 50 euros par assuré social. En seront dispensés : les familles aux revenus les plus modestes, les enfants et les femmes enceintes. Le chef de l'Etat, qui n'a en revanche pas précisé de date pour la mise en oeuvre de cette mesure, a demandé que "cette franchise puisse être prise en charge par les assurances complémentaires santé".
Par ailleurs, d'ici "le tout début 2008" sera mise en place une 5e branche de la protection sociale pour les personnes âgées dépendantes ou handicapées. Le président en a demandé la mis en place à Xavier Bertrand, ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité. Le chef de l'Etat a fait ces déclarations à l'hôpital de Dax, dans les Landes où il a effectué mardi une visite consacrée aux questions de la dépendance due à l'âge ou à la maladie, et de la solidarité intergénérationnelle. Accompagné par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, et par la Secrétaire d'Etat à la Solidarité, Valérie Létard, il s'est notamment rendu au centre de gériatrie et une unité de lutte contre la maladie d'Alzheimer.
Plan avant la fin de l'année
Nicolas Sarkozy a aussi annoncé mardi avoir demandé au professeur de médecine Joël Ménard de présider la commission chargée de mettre en place le plan Alzheimer qui doit être lancé "avant la fin de l'année". Joël Ménard "devra rassembler les meilleurs experts et présenter ses propositions le 21 septembre 2007", date de la journée mondiale de lutte contre la maladie d'Alzheimer, a-t-il indiqué.
A travers cette visite, le chef de l'Etat souhaite notamment "afficher sa volonté d'améliorer la prise en charge des personnes âgées dépendantes pour leur permettre de choisir librement de rester à domicile ou d'être accueillies en établissement".
Grande cause nationale
Le 20 juin dernier, Nicolas Sarkozy avait déclaré faire de la lutte contre le cancer et contre la maladie d'Alzheimer ainsi que des soins palliatifs "un chantier Présidentiel." La semaine dernière, le "collectif Alzheimer", qui réunit 29 organisations, a reçu le label "Grande cause nationale". Un autre collectif réunissant médecins urgentistes, Attac France, la FSU, la CGT, le PS et le PCFa appelé mardi dernier à se mobiliser le 29 septembre contre les franchises médicales que le gouvernement veut instaurer et pour "l'accès aux soins pour tous". "Appliquer une franchise (...) c'est pénaliser les patients aux revenus les moins élevés" et "c'est économiquement inefficace : les forfaits, mis en place ces dernières années, [n'ayant] pas empêché l'accroissement des dépenses de soins", ajoute le collectif, qui compte organiser "des manifestations décentralisées dans toute la France" au cours de "la deuxième quinzaine d'octobre".
Maladie neurodégénérative du cerveau, Alzheimer figure, avec les accidents vasculaires cérébraux (AVC), parmi les principales causes de dépendance. La France compterait quelque 860.000 cas d'Alzheimer et de troubles apparentés. Ce nombre pourrait atteindre 1,3 million en 2020 et 2,1 millions en 2040.
lci
Plafonnée à 50 euros par an et assuré social, elle sera de 0,5 euro par boîte de médicaments et actes paramédicaux.
Le président, en déplacement mardi dans les Landes, a aussi annoncé une 5e branche de la protection sociale pour début 2008. Il a affirmé qu'il s'adresserait aux fonctionnaires fin août
Nicolas Sarkozy a annoncé mardi la création d'une franchise médicale afin de financer le plan de lutte contre le cancer, la maladie d'Alzheimer et l'amélioration des soins palliatifs. Cette franchise sera de 0,5 euro par boîte de médicaments, 0,5 euro pour tous les actes paramédicaux et de deux euros sur tous les transports sanitaires. Elle se sera annuellement plafonnée à 50 euros par assuré social. En seront dispensés : les familles aux revenus les plus modestes, les enfants et les femmes enceintes. Le chef de l'Etat, qui n'a en revanche pas précisé de date pour la mise en oeuvre de cette mesure, a demandé que "cette franchise puisse être prise en charge par les assurances complémentaires santé".
Par ailleurs, d'ici "le tout début 2008" sera mise en place une 5e branche de la protection sociale pour les personnes âgées dépendantes ou handicapées. Le président en a demandé la mis en place à Xavier Bertrand, ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité. Le chef de l'Etat a fait ces déclarations à l'hôpital de Dax, dans les Landes où il a effectué mardi une visite consacrée aux questions de la dépendance due à l'âge ou à la maladie, et de la solidarité intergénérationnelle. Accompagné par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, et par la Secrétaire d'Etat à la Solidarité, Valérie Létard, il s'est notamment rendu au centre de gériatrie et une unité de lutte contre la maladie d'Alzheimer.
Plan avant la fin de l'année
Nicolas Sarkozy a aussi annoncé mardi avoir demandé au professeur de médecine Joël Ménard de présider la commission chargée de mettre en place le plan Alzheimer qui doit être lancé "avant la fin de l'année". Joël Ménard "devra rassembler les meilleurs experts et présenter ses propositions le 21 septembre 2007", date de la journée mondiale de lutte contre la maladie d'Alzheimer, a-t-il indiqué.
A travers cette visite, le chef de l'Etat souhaite notamment "afficher sa volonté d'améliorer la prise en charge des personnes âgées dépendantes pour leur permettre de choisir librement de rester à domicile ou d'être accueillies en établissement".
Grande cause nationale
Le 20 juin dernier, Nicolas Sarkozy avait déclaré faire de la lutte contre le cancer et contre la maladie d'Alzheimer ainsi que des soins palliatifs "un chantier Présidentiel." La semaine dernière, le "collectif Alzheimer", qui réunit 29 organisations, a reçu le label "Grande cause nationale". Un autre collectif réunissant médecins urgentistes, Attac France, la FSU, la CGT, le PS et le PCFa appelé mardi dernier à se mobiliser le 29 septembre contre les franchises médicales que le gouvernement veut instaurer et pour "l'accès aux soins pour tous". "Appliquer une franchise (...) c'est pénaliser les patients aux revenus les moins élevés" et "c'est économiquement inefficace : les forfaits, mis en place ces dernières années, [n'ayant] pas empêché l'accroissement des dépenses de soins", ajoute le collectif, qui compte organiser "des manifestations décentralisées dans toute la France" au cours de "la deuxième quinzaine d'octobre".
Maladie neurodégénérative du cerveau, Alzheimer figure, avec les accidents vasculaires cérébraux (AVC), parmi les principales causes de dépendance. La France compterait quelque 860.000 cas d'Alzheimer et de troubles apparentés. Ce nombre pourrait atteindre 1,3 million en 2020 et 2,1 millions en 2040.
lci
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Le moral des ménages recule pour la première fois depuis sept mois
AFP - Mardi 31 juillet, 09h17
PARIS (AFP) - Le moral des ménages français a baissé de trois points en juillet, l'indicateur qui le mesure s'établissant à -15, soit son premier recul depuis sept mois, en données corrigées des variations saisonnières, a indiqué l'Insee mardi.
Seule l’opinion des ménages concernant l’opportunité de faire des achats importants s’améliore en juillet, passant de -6 à -4, constate l'Institut national de la statistique et des études économiques.
La baisse la plus forte concerne les perspectives d’évolution du niveau de vie en France, qui recule de -3 à -9, tandis que la variable sur l’évolution passée de la situation financière des ménages baisse elle aussi (-11 à -14).
Les ménages se montrent aussi plus pessimistes sur leur situation financière future, qui passe de 1 à -3.
En juillet, l’opinion des ménages concernant l’évolution du chômage reste stable, de même que les variables mesurant la situation financière actuelle des ménages et leur capacité future à épargner.
En revanche, les ménages sont moins nombreux que le mois dernier à penser qu’il est opportun d’épargner. Enfin, leur sentiment concernant l’inflation passée et future se détériore.
Le moral des ménages n'avait pas baissé depuis le mois de décembre, et s'était amélioré fortement depuis, en particulier entre avril et mai, mois du dernier scrutin présidentiel, où l'indicateur avait bondi de sept points.
AFP - Mardi 31 juillet, 09h17
PARIS (AFP) - Le moral des ménages français a baissé de trois points en juillet, l'indicateur qui le mesure s'établissant à -15, soit son premier recul depuis sept mois, en données corrigées des variations saisonnières, a indiqué l'Insee mardi.
Seule l’opinion des ménages concernant l’opportunité de faire des achats importants s’améliore en juillet, passant de -6 à -4, constate l'Institut national de la statistique et des études économiques.
La baisse la plus forte concerne les perspectives d’évolution du niveau de vie en France, qui recule de -3 à -9, tandis que la variable sur l’évolution passée de la situation financière des ménages baisse elle aussi (-11 à -14).
Les ménages se montrent aussi plus pessimistes sur leur situation financière future, qui passe de 1 à -3.
En juillet, l’opinion des ménages concernant l’évolution du chômage reste stable, de même que les variables mesurant la situation financière actuelle des ménages et leur capacité future à épargner.
En revanche, les ménages sont moins nombreux que le mois dernier à penser qu’il est opportun d’épargner. Enfin, leur sentiment concernant l’inflation passée et future se détériore.
Le moral des ménages n'avait pas baissé depuis le mois de décembre, et s'était amélioré fortement depuis, en particulier entre avril et mai, mois du dernier scrutin présidentiel, où l'indicateur avait bondi de sept points.
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Les consultations cannabis à l'heure du bilan
Par Destination Santé Destination Sante
Entre mars 2005 et février 2006, 15 200 fumeurs de joints se sont rendus à une « consultation cannabis ». La majorité était des hommes, âgés en moyenne de 21 ans et qui affirmaient fumer régulièrement pour 63% d'entre eux. Par ailleurs, 12 400 proches ont également consulté.
C'est le premier bilan dressé par la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILTD) et l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT,) publié ce jour dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).
Gratuites et anonymes, les consultations cannabis ont été mises en place dans chaque département début 2005. Assurées par des psychologues, des infirmières ou des médecins, elles visent notamment à conseiller et informer consommateurs et proches. Seulement un tiers des fumeurs est venu spontanément, tandis que 40% étaient venus sur injonction judiciaire. Enfin 30% des patients ont consulté par l'intermédiaire d'un proche.
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Entre mars 2005 et février 2006, 15 200 fumeurs de joints se sont rendus à une « consultation cannabis ». La majorité était des hommes, âgés en moyenne de 21 ans et qui affirmaient fumer régulièrement pour 63% d'entre eux. Par ailleurs, 12 400 proches ont également consulté.
C'est le premier bilan dressé par la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILTD) et l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT,) publié ce jour dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).
Gratuites et anonymes, les consultations cannabis ont été mises en place dans chaque département début 2005. Assurées par des psychologues, des infirmières ou des médecins, elles visent notamment à conseiller et informer consommateurs et proches. Seulement un tiers des fumeurs est venu spontanément, tandis que 40% étaient venus sur injonction judiciaire. Enfin 30% des patients ont consulté par l'intermédiaire d'un proche.
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Le soleil, à consommer avec modération
PARIS - Juillet n'a pas été fameux. Mais août s'annonce plus ensoleillé. Profitez-en, mais raisonnablement. A petites doses, le soleil aide le corps à se maintenir en bonne santé. Quelques minutes par jour permettent la fabrication de la vitamine D, essentielle pour les os, rappelle l'Institut National pour l'Education à la Santé (INPES).
(publicité)
Attention toutefois, plus sensibles aux rayons solaires que les plus vieux, les bébés et les enfants doivent en être protégés car, à cet âge, les coups de soleil, même s'ils ne paraissent pas graves sur le moment, peuvent être à l'origine de cancers de la peau à l'âge adulte.
Autres catégories de personnes devant se montrer particulièrement vigilantes: les personnes dont la peau, les yeux et les cheveux sont clairs et chez qui le bronzage est difficile, les personnes ayant de nombreux grains de beauté et les membres d'une famille déjà touchée par un cancer de la peau.
Pour les enfants, par exemple, l'INPES recommande vivement d'éviter toute exposition au soleil entre 12h et 16h. Pour les nourrissons, la consigne est encore plus stricte: il ne faut jamais les exposer, même en dehors de ce créneau, en raison de la grande fragilité de leur peau et de leurs yeux.
Quant aux crèmes solaires, l'Institut rappelle qu'elles ne sont qu'un complément aux précédentes mesures de protection. Elles doivent avoir un indice élevé: facteur de protection solaire (FPS) de 25 au minimum. Mais, attention: même appliquées fréquemment et en quantité importante, elles ne permettent pas de s'exposer plus souvent ou plus longtemps.
Autre idée reçue à combattre: l'intensité des rayons ultraviolets du soleil n'est pas liée à la sensation de chaleur et les rayons peuvent être très forts même lorsqu'il y a des nuages, du vent ou de la neige. En outre, la réverbération due aux surfaces claires (eau, sable, neige) augmente leur intensité.
Les risques encourus en cas de non-respect de ces recommandations affectent surtout la peau et les yeux. A la suite immédiate d'une exposition, le soleil peut être à l'origine de coups de soleil, de réactions allergiques, d'insolation ou de problèmes de vue.
Sur le Net:
http://www.inpes.sante.fr AP
PARIS - Juillet n'a pas été fameux. Mais août s'annonce plus ensoleillé. Profitez-en, mais raisonnablement. A petites doses, le soleil aide le corps à se maintenir en bonne santé. Quelques minutes par jour permettent la fabrication de la vitamine D, essentielle pour les os, rappelle l'Institut National pour l'Education à la Santé (INPES).
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Attention toutefois, plus sensibles aux rayons solaires que les plus vieux, les bébés et les enfants doivent en être protégés car, à cet âge, les coups de soleil, même s'ils ne paraissent pas graves sur le moment, peuvent être à l'origine de cancers de la peau à l'âge adulte.
Autres catégories de personnes devant se montrer particulièrement vigilantes: les personnes dont la peau, les yeux et les cheveux sont clairs et chez qui le bronzage est difficile, les personnes ayant de nombreux grains de beauté et les membres d'une famille déjà touchée par un cancer de la peau.
Pour les enfants, par exemple, l'INPES recommande vivement d'éviter toute exposition au soleil entre 12h et 16h. Pour les nourrissons, la consigne est encore plus stricte: il ne faut jamais les exposer, même en dehors de ce créneau, en raison de la grande fragilité de leur peau et de leurs yeux.
Quant aux crèmes solaires, l'Institut rappelle qu'elles ne sont qu'un complément aux précédentes mesures de protection. Elles doivent avoir un indice élevé: facteur de protection solaire (FPS) de 25 au minimum. Mais, attention: même appliquées fréquemment et en quantité importante, elles ne permettent pas de s'exposer plus souvent ou plus longtemps.
Autre idée reçue à combattre: l'intensité des rayons ultraviolets du soleil n'est pas liée à la sensation de chaleur et les rayons peuvent être très forts même lorsqu'il y a des nuages, du vent ou de la neige. En outre, la réverbération due aux surfaces claires (eau, sable, neige) augmente leur intensité.
Les risques encourus en cas de non-respect de ces recommandations affectent surtout la peau et les yeux. A la suite immédiate d'une exposition, le soleil peut être à l'origine de coups de soleil, de réactions allergiques, d'insolation ou de problèmes de vue.
Sur le Net:
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Deux points vue relatif à l'article que j'ai mis au dessus(franchise medicale)
Bonne lecture
Contre la franchise médicale, par Dr. Elie Arié
Lors de l'instauration de la franchise de 1 euro en 2004, le Conseil constitutionnel avait estimé qu'une somme aussi faible ne portait pas atteinte au droit à l'égalité des soins mais avait émis les plus expresses réserves au cas où cette somme viendrait à être augmentée : ce qui est bien le cas avec ce nouveau projet de franchises.
Chacun peut vérifier sur le site du Conseil constitutionnel la teneur de la décision n° 2004-504 DC du 12 août 2004, liée à la réforme Douste-Blazy instituant la franchise de 1 euro, dans laquelle on peut lire : "Considérant, en troisième lieu, que le montant de la majoration de la participation de l'assuré devra être fixé à un niveau tel que ne soient pas remises en cause les exigences du onzième alinéa du préambule de la Constitution de 1946." A savoir : "La nation garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs."
Quant à l'idée de Martin Hirsch, que j'ai connu mieux inspiré dans le passé, de moduler le montant des franchises en fonction du revenu, elle constitue à la fois une usine à gaz qui obligera à communiquer aux caisses chaque année les revenus du ménage (dont les membres peuvent appartenir à des régimes différents), un archaïsme au moment où la notion de ménage est en pleine révolution dans notre société et un bouleversement de la Sécurité sociale, qui ne connaît pas des "ménages", mais uniquement des assurés et des ayants droit.
Il faut rajouter que l'idée initiale d'interdire aux complémentaires de rembourser ces franchises est contraire aux conventions de l'UE sur les assurances, selon lesquelles on ne peut pas interdire à un assureur d'assurer ce qu'il veut. Le gouvernement semble d'ailleurs s'être rendu compte de cette difficulté, puisqu'il n'est plus question de cette disposition... Tout comme il a abandonné depuis longtemps le prétexte de "responsabilisation" qui se voulait la justification de cette mesure.
Les franchises médicales sont une idée improvisée à la va-vite pendant la campagne électorale, sans aucune réflexion juridique, économique, sociale ni sanitaire préalable, et le gouvernement serait bien inspiré d'abandonner ce piège dans lequel il a été s'enferrer tout seul. Reste à trouver le moyen de ne pas perdre la face.
Vive la franchise médicale !, par Claude Lepen et Guy Vallancien
Les arguments retenus par Jean de Kervasdoué (Le Monde du 7 juin) pour s'opposer à l'instauration d'une franchise médicale ne tiennent pas face à une analyse objective des faits. M. de Kervasdoué soutient que la franchise qui restera à la charge des individus ne pourra être supportée par les assurances et mutuelles complémentaires. Certes, mais il explique aussi que le ticket modérateur n'a rien modéré du tout précisément parce qu'il était remboursé par les complémentaires. Il faut savoir ce qu'on veut. Il n'y a rien de scandaleux à laisser à la charge du malade une très petite partie des frais médicaux, qui pourrait varier en fonction de ses revenus.
L'expérience quotidienne de la consultation médicale montre bien que les malades sont demandeurs d'examens complémentaires de biologie et surtout de radiologie, comme si leur prescription conjurait le sort. L'écoute et les bonnes paroles ne suffisent plus à calmer les angoisses de notre société d'images et de chiffres. Combien de check-up inutiles et coûteux, d'échographies, de scanners et autres résonances magnétiques nucléaires sans nécessité sont-ils prescrits par simple habitude ? "Docteur, vous ne me prescrivez rien", telle est l'antienne psalmodiée à longueur de consultations. On dit la France en retard d'équipements radiologiques, mais combien de rendez-vous d'examens nécessaires sont retardés par des actes inutiles, prescrits à la va-vite, donnant l'illusion d'un manque d'appareils ?
Le second argument porte sur le lien entre franchise et concentration des dépenses. Ce n'est pas parce que 53 % des dépenses de santé sont concentrées sur 5 % de la population (les plus âgés notamment) qu'il ne faut pas responsabiliser les 47 autres pour cent pour les petits risques ! M. de Kervasdoué invoque ensuite les 45 millions d'Américains non assurés ! Cet argument purement rhétorique ne fait pas avancer le débat. Ce n'est pas la franchise qui crée cette population non assurée. Rendez l'assurance-maladie facultative en France et vous aurez la même proportion de non-assurés qu'aux Etats-Unis, soit environ 7 millions de personnes, dont les chômeurs insolvables, les plus jeunes qui vont bien et les plus riches qui peuvent payer les soins les plus chers. Invoquer les Etats-Unis dans un débat sur une petite franchise en France n'est pas très sérieux.
Dans le même ordre d'idées, comparer l'état de santé des populations américaine, française et anglaise est aussi aléatoire, et n'imputer les différences qu'aux systèmes de protection sociale n'est pas acceptable. Par exemple, les 13 % de Noirs américains ont un risque cinq fois supérieur aux Français et Anglais blancs de faire un cancer de la prostate. L'hypertension artérielle est un fléau aux Etats-Unis pour de multiples raisons qui ne sont pas liées au système de soins, mais à des facteurs multiples qui s'accumulent. Des régimes alimentaires et des habitudes de vie différents, un climat non tempéré sur une grande partie du territoire, des causes environnementales diverses et des facteurs génétiques expliquent en partie les variations de fréquence et la gravité des maladies. La couverture maladie explique bien des choses. Pas tout !
En outre, la franchise renforcerait la liberté tarifaire des médecins. Dans des proportions raisonnables, ce n'est pas choquant, quand on sait que les revenus des médecins français sont en moyenne de 30 % inférieurs à ceux des médecins des autres grands pays européens. Les Anglais dépensent seulement 8,5 % de leur PIB pour les soins, contre 11,3 % chez nous, et pourtant les revenus des médecins généralistes y sont supérieurs à ce qu'ils sont en France. Il n'y a donc pas de corrélation mécanique entre le niveau des revenus médicaux et la dépense globale. A vouloir contraindre les rémunérations des médecins, on aboutit à la disparition lente de la chirurgie publique et à l'inflation d'actes dans le privé.
Enfin on ne voit pas pourquoi la jurisprudence européenne et constitutionnelle interdirait les mesures de "discrimination positive sanitaire" en faveur des plus démunis, qui devraient non seulement ne pas payer, mais qui pourraient être incités à consulter en recevant l'argent nécessaire à leur prise en charge. Restons raisonnables : la petite franchise responsabilisante et solvabilisante qu'envisage le gouvernement n'annonce aucune catastrophe sanitaire et sociale.
Sans doute faut-il revoir l'idée de diviser la franchise en quatre secteurs, véritable usine à gaz dépensière en organisation. Et, surtout, il faut éviter qu'elle ne monopolise le nécessaire débat sur la santé, dont les autres dimensions, celles touchant à l'organisation des soins et à la réforme hospitalière, par exemple, sont également déterminantes pour l'avenir du système. Mais, sur le fond, la participation des usagers, l'idée d'une faible participation financière des malades n'est en rien choquante dès lors qu'elle permet de préserver notre Sécurité sociale en augmentant la responsabilité des différents acteurs, qu'ils soient administrateurs, médecins mais aussi assurés. Le pragmatisme doit l'emporter sur le dogme, et seuls les résultats seront à même de modifier un tel schéma d'action pour le bien de tous. Vive la franchise !
Le monde
Bonne lecture
Contre la franchise médicale, par Dr. Elie Arié
Lors de l'instauration de la franchise de 1 euro en 2004, le Conseil constitutionnel avait estimé qu'une somme aussi faible ne portait pas atteinte au droit à l'égalité des soins mais avait émis les plus expresses réserves au cas où cette somme viendrait à être augmentée : ce qui est bien le cas avec ce nouveau projet de franchises.
Chacun peut vérifier sur le site du Conseil constitutionnel la teneur de la décision n° 2004-504 DC du 12 août 2004, liée à la réforme Douste-Blazy instituant la franchise de 1 euro, dans laquelle on peut lire : "Considérant, en troisième lieu, que le montant de la majoration de la participation de l'assuré devra être fixé à un niveau tel que ne soient pas remises en cause les exigences du onzième alinéa du préambule de la Constitution de 1946." A savoir : "La nation garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs."
Quant à l'idée de Martin Hirsch, que j'ai connu mieux inspiré dans le passé, de moduler le montant des franchises en fonction du revenu, elle constitue à la fois une usine à gaz qui obligera à communiquer aux caisses chaque année les revenus du ménage (dont les membres peuvent appartenir à des régimes différents), un archaïsme au moment où la notion de ménage est en pleine révolution dans notre société et un bouleversement de la Sécurité sociale, qui ne connaît pas des "ménages", mais uniquement des assurés et des ayants droit.
Il faut rajouter que l'idée initiale d'interdire aux complémentaires de rembourser ces franchises est contraire aux conventions de l'UE sur les assurances, selon lesquelles on ne peut pas interdire à un assureur d'assurer ce qu'il veut. Le gouvernement semble d'ailleurs s'être rendu compte de cette difficulté, puisqu'il n'est plus question de cette disposition... Tout comme il a abandonné depuis longtemps le prétexte de "responsabilisation" qui se voulait la justification de cette mesure.
Les franchises médicales sont une idée improvisée à la va-vite pendant la campagne électorale, sans aucune réflexion juridique, économique, sociale ni sanitaire préalable, et le gouvernement serait bien inspiré d'abandonner ce piège dans lequel il a été s'enferrer tout seul. Reste à trouver le moyen de ne pas perdre la face.
Vive la franchise médicale !, par Claude Lepen et Guy Vallancien
Les arguments retenus par Jean de Kervasdoué (Le Monde du 7 juin) pour s'opposer à l'instauration d'une franchise médicale ne tiennent pas face à une analyse objective des faits. M. de Kervasdoué soutient que la franchise qui restera à la charge des individus ne pourra être supportée par les assurances et mutuelles complémentaires. Certes, mais il explique aussi que le ticket modérateur n'a rien modéré du tout précisément parce qu'il était remboursé par les complémentaires. Il faut savoir ce qu'on veut. Il n'y a rien de scandaleux à laisser à la charge du malade une très petite partie des frais médicaux, qui pourrait varier en fonction de ses revenus.
L'expérience quotidienne de la consultation médicale montre bien que les malades sont demandeurs d'examens complémentaires de biologie et surtout de radiologie, comme si leur prescription conjurait le sort. L'écoute et les bonnes paroles ne suffisent plus à calmer les angoisses de notre société d'images et de chiffres. Combien de check-up inutiles et coûteux, d'échographies, de scanners et autres résonances magnétiques nucléaires sans nécessité sont-ils prescrits par simple habitude ? "Docteur, vous ne me prescrivez rien", telle est l'antienne psalmodiée à longueur de consultations. On dit la France en retard d'équipements radiologiques, mais combien de rendez-vous d'examens nécessaires sont retardés par des actes inutiles, prescrits à la va-vite, donnant l'illusion d'un manque d'appareils ?
Le second argument porte sur le lien entre franchise et concentration des dépenses. Ce n'est pas parce que 53 % des dépenses de santé sont concentrées sur 5 % de la population (les plus âgés notamment) qu'il ne faut pas responsabiliser les 47 autres pour cent pour les petits risques ! M. de Kervasdoué invoque ensuite les 45 millions d'Américains non assurés ! Cet argument purement rhétorique ne fait pas avancer le débat. Ce n'est pas la franchise qui crée cette population non assurée. Rendez l'assurance-maladie facultative en France et vous aurez la même proportion de non-assurés qu'aux Etats-Unis, soit environ 7 millions de personnes, dont les chômeurs insolvables, les plus jeunes qui vont bien et les plus riches qui peuvent payer les soins les plus chers. Invoquer les Etats-Unis dans un débat sur une petite franchise en France n'est pas très sérieux.
Dans le même ordre d'idées, comparer l'état de santé des populations américaine, française et anglaise est aussi aléatoire, et n'imputer les différences qu'aux systèmes de protection sociale n'est pas acceptable. Par exemple, les 13 % de Noirs américains ont un risque cinq fois supérieur aux Français et Anglais blancs de faire un cancer de la prostate. L'hypertension artérielle est un fléau aux Etats-Unis pour de multiples raisons qui ne sont pas liées au système de soins, mais à des facteurs multiples qui s'accumulent. Des régimes alimentaires et des habitudes de vie différents, un climat non tempéré sur une grande partie du territoire, des causes environnementales diverses et des facteurs génétiques expliquent en partie les variations de fréquence et la gravité des maladies. La couverture maladie explique bien des choses. Pas tout !
En outre, la franchise renforcerait la liberté tarifaire des médecins. Dans des proportions raisonnables, ce n'est pas choquant, quand on sait que les revenus des médecins français sont en moyenne de 30 % inférieurs à ceux des médecins des autres grands pays européens. Les Anglais dépensent seulement 8,5 % de leur PIB pour les soins, contre 11,3 % chez nous, et pourtant les revenus des médecins généralistes y sont supérieurs à ce qu'ils sont en France. Il n'y a donc pas de corrélation mécanique entre le niveau des revenus médicaux et la dépense globale. A vouloir contraindre les rémunérations des médecins, on aboutit à la disparition lente de la chirurgie publique et à l'inflation d'actes dans le privé.
Enfin on ne voit pas pourquoi la jurisprudence européenne et constitutionnelle interdirait les mesures de "discrimination positive sanitaire" en faveur des plus démunis, qui devraient non seulement ne pas payer, mais qui pourraient être incités à consulter en recevant l'argent nécessaire à leur prise en charge. Restons raisonnables : la petite franchise responsabilisante et solvabilisante qu'envisage le gouvernement n'annonce aucune catastrophe sanitaire et sociale.
Sans doute faut-il revoir l'idée de diviser la franchise en quatre secteurs, véritable usine à gaz dépensière en organisation. Et, surtout, il faut éviter qu'elle ne monopolise le nécessaire débat sur la santé, dont les autres dimensions, celles touchant à l'organisation des soins et à la réforme hospitalière, par exemple, sont également déterminantes pour l'avenir du système. Mais, sur le fond, la participation des usagers, l'idée d'une faible participation financière des malades n'est en rien choquante dès lors qu'elle permet de préserver notre Sécurité sociale en augmentant la responsabilité des différents acteurs, qu'ils soient administrateurs, médecins mais aussi assurés. Le pragmatisme doit l'emporter sur le dogme, et seuls les résultats seront à même de modifier un tel schéma d'action pour le bien de tous. Vive la franchise !
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22 700 fonctionnaires partant à la retraite ne seront pas remplacés en 2008
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 31.07.07 | 17h44 • Mis à jour le 31.07.07 | 17h55
Au terme d'un séminaire gouvernemental à Matignon, François Fillon a annoncé une série d'arbitrages d'ordre économique pour l'année 2008, confirmant notamment le non-remplacement de 22 700 fonctionnaires, l'augmentation du budget de plusieurs ministères, dont celui de la justice, et le rétablissement des finances publiques, qu'il a qualifié de "clé de la rupture économique" défendue par son gouvernement.
Le premier ministre a qualifié le projet de budget de "solide et responsable" estimant qu'il "est bâti sur des hypothèses crédibles : une croissance à 2,5 %, une prévision d'inflation de 1,6 % et un engagement de l'Etat à ne pas augmenter ses dépenses en volume et ce malgré la charge de la dette". Confirmant l'objectif d'un déficit budgétaire à 2,3 % du PIB pour 2008 et un retour à l'équilibre "au plus tard" en 2012, M. Fillon a affirmé, à l'issue du séminaire, que "la réduction [des] déficits est donc l'une de [ses] priorités".
"NEUF NOUVELLES PRISONS"
S'il a indiqué que les dépenses de l'Etat n'augmenteront pas en volume en 2008, François Fillon s'est refusé à "sombrer dans une rigueur budgétaire aveugle". "Le rétablissement des finances publiques n'est pas à mes yeux une variable d'ajustement de la politique économique, c'est la clé de la rupture économique", a-t-il affirmé.
Certains ministères bénéficieront d'un coup de pouce financier. La justice, qui verra son budget progresser de 4,5 % en 2008, aura également droit à 1 600 créations d'emploi dans l'administration pénitentiaire, tandis que l'enseignement supérieur et la recherche recevront une somme de 1,8 milliard d'euros, soit plus que la promesse de campagne de M. Sarkozy de 1 milliard d'euros par an pendant cinq ans, selon François Fillon.
La manne financière attribuée au ministère de la justice servira "notamment à la poursuite du programme de construction et d'augmentation des capacités d'accueil de nos moyens pénitentiaires", a précisé M. Fillon, qui vise la création "de neuf nouvelles prisons cette année".
700 À 800 MILLIONS D'EUROS D'ÉCONOMIE GRÂCE AUX FONCTIONNAIRES
Ces mêmes ministères seront quelque peu épargnés par le non-remplacement des fonctionnaires partant à la retraite. En effet, le premier ministre a annoncé que 22 700 fonctionnaires ne seront pas remplacés en 2008, soit "en moyenne à un (fonctionnaire retraité) sur deux" par ministère, sauf à l'éducation nationale, la justice et l'enseignement supérieur, où ils ne seront qu'un sur trois. Il a ajouté que l'éducation nationale bénéficiera également de plus de 6 000 créations de poste correspondant à des besoins nouveaux, se refusant toutefois à donner un chiffre précis avant la fin du mois d'août car des "ajustements" étaient toujours en cours.
Selon le ministre du budget, Eric Woerth, le gouvernement pourra ainsi économiser de 700 à 800 millions d'euros par an. M. Fillon avait auparavant estimé les économies générées par les réductions de postes "de l'ordre de 700 à 800 millions d'euros en année pleine" dont "à peu près la moitié en 2008".
Conformément aux engagements de campagne de Nicolas Sarkozy, M. Fillon a rappelé que la moitié de ces économies sera affectée à la revalorisation des carrières. Les modalités de cette hausse des traitements, a-t-il expliqué, seront négociées dans les prochaines semaines auprès des syndicats par le secrétaire d'Etat à la fonction publique, André Santini.
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 31.07.07 | 17h44 • Mis à jour le 31.07.07 | 17h55
Au terme d'un séminaire gouvernemental à Matignon, François Fillon a annoncé une série d'arbitrages d'ordre économique pour l'année 2008, confirmant notamment le non-remplacement de 22 700 fonctionnaires, l'augmentation du budget de plusieurs ministères, dont celui de la justice, et le rétablissement des finances publiques, qu'il a qualifié de "clé de la rupture économique" défendue par son gouvernement.
Le premier ministre a qualifié le projet de budget de "solide et responsable" estimant qu'il "est bâti sur des hypothèses crédibles : une croissance à 2,5 %, une prévision d'inflation de 1,6 % et un engagement de l'Etat à ne pas augmenter ses dépenses en volume et ce malgré la charge de la dette". Confirmant l'objectif d'un déficit budgétaire à 2,3 % du PIB pour 2008 et un retour à l'équilibre "au plus tard" en 2012, M. Fillon a affirmé, à l'issue du séminaire, que "la réduction [des] déficits est donc l'une de [ses] priorités".
"NEUF NOUVELLES PRISONS"
S'il a indiqué que les dépenses de l'Etat n'augmenteront pas en volume en 2008, François Fillon s'est refusé à "sombrer dans une rigueur budgétaire aveugle". "Le rétablissement des finances publiques n'est pas à mes yeux une variable d'ajustement de la politique économique, c'est la clé de la rupture économique", a-t-il affirmé.
Certains ministères bénéficieront d'un coup de pouce financier. La justice, qui verra son budget progresser de 4,5 % en 2008, aura également droit à 1 600 créations d'emploi dans l'administration pénitentiaire, tandis que l'enseignement supérieur et la recherche recevront une somme de 1,8 milliard d'euros, soit plus que la promesse de campagne de M. Sarkozy de 1 milliard d'euros par an pendant cinq ans, selon François Fillon.
La manne financière attribuée au ministère de la justice servira "notamment à la poursuite du programme de construction et d'augmentation des capacités d'accueil de nos moyens pénitentiaires", a précisé M. Fillon, qui vise la création "de neuf nouvelles prisons cette année".
700 À 800 MILLIONS D'EUROS D'ÉCONOMIE GRÂCE AUX FONCTIONNAIRES
Ces mêmes ministères seront quelque peu épargnés par le non-remplacement des fonctionnaires partant à la retraite. En effet, le premier ministre a annoncé que 22 700 fonctionnaires ne seront pas remplacés en 2008, soit "en moyenne à un (fonctionnaire retraité) sur deux" par ministère, sauf à l'éducation nationale, la justice et l'enseignement supérieur, où ils ne seront qu'un sur trois. Il a ajouté que l'éducation nationale bénéficiera également de plus de 6 000 créations de poste correspondant à des besoins nouveaux, se refusant toutefois à donner un chiffre précis avant la fin du mois d'août car des "ajustements" étaient toujours en cours.
Selon le ministre du budget, Eric Woerth, le gouvernement pourra ainsi économiser de 700 à 800 millions d'euros par an. M. Fillon avait auparavant estimé les économies générées par les réductions de postes "de l'ordre de 700 à 800 millions d'euros en année pleine" dont "à peu près la moitié en 2008".
Conformément aux engagements de campagne de Nicolas Sarkozy, M. Fillon a rappelé que la moitié de ces économies sera affectée à la revalorisation des carrières. Les modalités de cette hausse des traitements, a-t-il expliqué, seront négociées dans les prochaines semaines auprès des syndicats par le secrétaire d'Etat à la fonction publique, André Santini.