Culture Générale

[LOTUS07]

Le pouvoir d'achat des ménages a augmenté de 0,8% en un an

PARIS (AFP) - Le pouvoir d'achat des ménages français a progressé de 24 euros entre juin 2006 et juin 2007, soit une hausse de 0,8% sur 12 mois, contre +0,9% un an auparavant, selon une étude de 60 millions de consommateurs, à paraître mardi.


En juin 2007, le revenu mensuel brut moyen par ménage se montait à 3.093 euros, soit 65 euros de plus qu'en juin 2006, indique le mensuel de l'Institut national de la consommation (INC).

Mais sur ces 65 euros, l'étude établit que 41 euros ont été alloués à des hausses de prix (loyers, remboursement de logement, fruits, viande, services des médecins...), ce qui laisse 24 euros d'augmentation réelle mensuelle.

[LOTUS07]

Un répulsif utilisé pour déloger des SDF

A Argenteuil (Val-d'Oise), l'atmosphère devient nauséabonde. Vendredi, Faouzi Lamdaoui (PS), a révélé que la mairie souhaitait utiliser un produit répulsif appelé Malodor pour éloigner les SDF du centre-ville. «Ce sont des agents municipaux qui m'ont prévenu, expliquait hier le candidat malheureux aux dernières législatives. Ces agents ont refusé de l'utiliser. Du coup, la mairie a mis ce produit, qu'elle a acheté avec de l'argent public, à la disposition du centre commercial Géant, qui en a fait usage.»

Sylvie, 49 ans, qui vit depuis un an devant le Géant, se «demande s'ils nous prennent pour des rats ou des cafards». Avec son mari Dominique, ils disent avoir senti au moins cinq fois ce produit qui leur «pique la gorge, les yeux». Ils sont toujours revenus. «On s'habitue», disent-ils, déplorant qu'on veuille les chasser d'un endroit où «au moins, on est protégé de la pluie».


«Un jour, c'est nous qu'ils jetteront à la benne»


Depuis le début de la polémique, le maire est aux abonnés absents, en vacances à l'étranger. En attendant son retour, ses adjoints assument l'achat du produit mais assurent que «jamais consigne n'a été donnée aux agents municipaux de l'utiliser». Toutefois, précise la mairie, «il faut bien faire quelque chose pour sécuriser les lieux. Quelques hypermarginaux refusent les hébergements d'urgence et si le dialogue n'aboutit pas, il faudra envisager ce produit comme un moyen final.» Dominique «jure» qu'il n'a jamais refusé un logement - «J'en rêve.» En revanche, il raconte qu'«à chaque fois que la mairie vient "nettoyer", ils jettent à la benne les trois quarts de nos affaires». Pour sa femme, «un jour, c'est nous qu'ils jetteront à la benne».

Par le passé, Georges Mothron, le maire UMP, avait déjà pris des arrêtés anti-mendicité dans sa ville, dont l'un, annulé par la préfecture en 2005, évoquait carrément «une gêne olfactive anormale». Pour Faouzi Lamdaoui, le maire «rejette l'autre, celui qui et différent. Pendant la campagne, il avait été le seul à ne pas réagir aux inscriptions racistes inscrites sur ma permanence. C'est dans la lignée.» Si Christine Boutin, ministre du Logement, a condamné le procédé, Faouzi Lamdaoui continuait d'exiger hier une réaction de Nicolas Sarkozy, «d'habitude plus prompt à s'exprimer».

«Malodor»
Le fabriquant, la société Firchim, a fait savoir que le produit n'était «pas dangereux» et «utilisé normalement pour que des gens en état d'ébriété ne stationnent pas près d'endroits dangereux, sous les ponts ou près des routes».

Michael Hajdenberg

[LOTUS07]

CHAT - Déni de grossesse

La mère soupçonnée d'avoir dissimulé la mort de trois nouveau-nés à Albertville (Savoie) cachait si bien le fait qu’elle était enceinte que l’on peut penser qu’il s’agissait d’un cas proche de ce qu’on appelle le déni de grossesse. Vous avez posé toutes vos questions sur ce processus psychologique à Victoria Bedos, écrivaine et journaliste ayant décortiqué le sujet dans un recueil de nouvelles, "Le Déni" (Plon).

1.) Comment expliquer biologiquement qu'un ventre de femme enceinte ne soit pas visible?
Charlot
En fait, le foetus se cache. Il se loge soit le long de la colonne vertébrale, soit contre la paroi abdominale, je sais ça paraît fou, mais c’est un bébé contorsionniste !

2.) Je n'ai aucun problème à admettre l'existence du déni de grossesse, mais comment distingue-t-on le déni de grossesse du pur et simple infanticide?
Anne Honym
Le déni grossesse implique que la femme n’est pas eu conscience de sa grossesse, or c’est très difficile à déterminer car on n’est plus dans une affaire judiciaire mais une affaire psychologique. Mais attention tous les déni de grossesse ne finisse pas nécessairement par un infanticide (seulement 10%)

3.) Sur quoi basez vous vos réflexions sur le déni? psycho, psycha ou biologie?
julesjimjack
Le déni de grossesse est un phénomène psychologique qui implique le corps donc la biologie. Mais le déni est un phénomène plus général qui peut-être pathologique ou non.

4.) Tous les infanticides sont-ils des dénis de grossesse?
Anne Honym
Bien-sûr que non ! Il existe aussi des mères qui ont tué leurs bébés sans avoir fait de déni de grossesse donc totalement consciente de leur acte. Et vice versa, seulement 10% environ des dénis de grossesse débouchent sur un infanticide. Souvent, un déni de grossesse débouche sur une maternité très heureuse?

5.) On peut être atteinte c'est clair, mais tuer trois fois ses enfants, n'est ce pas de trop? Peut-on expliquer cela que par le déni de grossesse?
VH
C’est très subtil. D’ailleurs, la loi est un peu perdue sur ce sujet. Du coup, ça donne des verdicts complètement arbitraires en fonction des cas. Mais, mettez-vous à la place d’une femme qui va aux toilettes parce qu’elle a mal au ventre et tout à coup, un bébé sort de son ventre sans qu’elle n’est la moindre conscience d’être enceinte. C’est violent. Et donc, parfois malheureusement, elle nie l’existence de cet enfant en l’enfermant dans un sac plastique ou en le laissant mourir.

6.) J'imagine que la femme doit se rendre compte qu'elle n'est pas nette en agissant de la sorte, pourquoi ne va-t-elle pas se faire soigner, pourquoi n'a-t-elle pas le jugement de prendre un moyen de contraception si elle sait qu'elle ne pourra pas "assumer sa/ses grossesses"?
VH
Mais elle ne le sait pas! Si on fait un déni de grossesse, ça ne signifie pas qu’on est folle. Par exemple mon livre s’est inspiré d’une histoire vraie. Une jeune amie de 15 ans a fait un déni de grossesse. Je la voyais régulièrement, elle avait un corps de liane et un jour, ses règles, bref RAS et un jour où elle est allé consulter pour un mal de ventre, le médecin lui a annoncé qu’elle était enceinte de 7 mois et qu’elle allait accoucher dans moins de deux mois. Vous vous rendez compte ? Et pourtant, la petite fille est née, sans complication et aujourd’hui elle est heureuse, entourée de sa trop jeune mère, de sa grand-mère et de son grand-père. Ça peut aussi être une drôle de jolie histoire.

7.) Puisque le déni de grossesse est un problème, par définition, indétectable, comment effectuer de la prévention ?
Anne Honym
Il faut juste que les médecins soient bien au courant de ce phénomène pour le détecter le plus tôt possible car parfois, ils passent à côté. Et surtout, il faut que les gens sachent que ce phénomène existe et qu’on arrête de culpabiliser les jeunes femmes victimes de ce déni. Il faut les croire quand elles disent qu’elles ne savaient qu’elles étaient enceintes!!! C’est ça le plus important.

8.) La femme pense qu'elle ne peut-être enceinte. Les femmes concernées prennent-elles toujours la pilule ou parfois elles n'utilisent aucun moyen contraceptif?
Eiream
Ça dépend. Elles peuvent être sous pilule ce qui explique que même enceintes elles continuent d’avoir leurs règles ou ne pas prendre de moyen de contraception. Ça dépend.

9.) Le déni est une chose mais quand les enfants meurent d'une manière répétée là ça devient de l'infanticide... rien ne l'empêchait d'éventuellement donner ses enfants aux services de l'ADDASS....et pourquoi garder les corps? Une manière de ne pas nier leur existence?
Pandora
C’est en effet très difficile de comprendre où s’arrête le déni à partir du moment où il y a eu récidive. Il faut qu’elle soit examinée par un psychiatre pour juger de son état psychologique.

10.) Au niveau des règles et des tests de grossesse... comment ça se passe?
Ralbol
Les femmes victimes de déni de grossesse ont leurs règles, soit parce qu’elles sont sous pilule ce qui provoque des règles mécaniquement, soit c‘est à cause de petits saignements de la paroi utérine. Mais en tout cas, elles n’ont pas le réflexe de faire un test de grossesse puisque rien n’indique qu’elles peuvent être enceintes. Pourquoi avoir des doutes quand tout semble normal?

11.) Quel est exactement le processus psychologique (ou biologique) qui mène à cette réaction?
Charlot
Ça dépend. Parfoius, les jeunes filles sont si jeunes qu’elles ne sont pas prêtes psychologiquement à être enceinte. « Je suis une enfant moi-même comment pourrais-je mettre au monde un enfant ? ». Parfois, la femme a des problèmes avec sa féminité. Elle ne s’accepte pas en tant que femme. Or être une femme, c’est précisément, donner la vie. Donc, elle refoule la maternité comme symbole de leur féminité. Malheureusement, il y a aussi des dénis de grossesse qui sont la conséquence d’un viol ou d’un inceste. Dès lors, la femme nie le fruit de cet acte horrible qui l’a souillée.

12.) Est-ce qu'un déni de grossesse mène nécessairement à l'infanticide, et comment?
Jon
Non, il n’y a que 10% environ des dénis de grossesse qui débouche sur un infanticide. Heureusement, la plupart des dénis se termine par une maternité heureuse. J’ai même rencontré des femmes qui avaient des problèmes avec leur féminité et qui après un déni de grossesse ont découvert qu’elles adoraient être mère. Certaines femmes ont plusieurs enfants, en toute conscience cette fois-ci, après un déni.

13.) Comment savoir qu'on fait un déni de grossesse? N'est-ce pas impossible de le savoir par nature?
Lou
Par excellence, on ne peut avoir conscience qu’on fait un déni de grossesse. Néanmoins, il y a des dénis globaux et des dénis partiels. C’est-à-dire que soit, on n’a pas conscience d’être enceinte jusqu'à ce que le bébé naisse, soit on s’en rend compte quelques temps avant le terme de la grossesse.

14.) Doit-on préconiser un test de grossesse mensuel pour éviter ce genre de drames?
Lou
Oui, ça peut être une solution mais peut-on obliger les femmes à faire un test de grossesse. Ce qu’il faut déjà c’est que le phénomène soit connu de plus de gens possible, qu’il entre dans la conscience commune.

15.) Que disent les mères qui ont connu cette expérience? Se disent-elles "ah, si seulement j'avais..."? Que préconisent les médecins à ce sujet, pour prévenir les drames ou simplement les situations difficiles?
Lou
Les mères sont sous le choc. Parfois, elles regardent leur bébé comme un étranger. Il est difficile de prévenir un drame de ce genre puisque le mécanisme psychologique est la dissimulation inconsciente mais en tout cas il faut impérativement que ces femmes soient suivies psychologiquement au moment de l’accouchement mais après aussi. Le lien mère/enfant n’est pas naturel dans ces cas-là, il faut donc les aider à le créer le plus sainement possible.

16.) Quelles conséquences physiques pour un enfant qui a grandi en s'enroulant autour de la colonne de sa mère et en se cachant entre ses organes? Comment grandissent, dans le sens médical strict, les enfants issus d'un déni?
Lou
Physiquement, ils grandissent tout à fait normalement. Je suis en contact permanent avec une petite fille de 1 an issue d’un déni de grossesse, et c’est un bel enfant qui peut-être aura un sens du combat et de la survie un peu plus développé que les autres. Néanmoins, il me semble que psychologiquement, il faut rester vigilant et bien surveiller que la mère considère normalement son enfant et non pas comme quelque chose d’étranger à elle.

17.) Comment ne pas verser dans l'excès inverse: avoir peur du déni en permanence?
Lou
Le déni de grossesse ne concerne que 1 à 3 naissances sur 1000, donc environ 800 à 2400 naissances par an. Par conséquent, il faut prendre en compte ce phénomène mais ne pas tomber dans la psychose. Tomber enceinte reste un phénomène aussi naturel que magnifique qu’il faut vivre sereinement. Donner la vie, c’est beau et il faut que ça le reste!

[aneso81]

Retrouvée morte dans son lit

Le corps de Marianne Aufrère, 55 ans, a été retrouvé sans vie, samedi après-midi, dans son appartement à Gourdon. Ce sont les pompiers bourians qui ont fait cette contestation, alerté par un proche de la victime qui s'inquiétait de ne pas avoir de ses nouvelles.

Le domicile de Marianne Aufrère, un appartement situé au 92 avenue Gambetta, était fermé à clé et n'avait pas subi d'effraction. Le corps se trouvait dans le lit. Le décès serait assez récent (jeudi ou vendredi). À l'heure actuelle, les causes de ce décès n'ont pas été établies. Mort naturelle ? Geste désespéré ? Accident ? Une enquête de gendarmerie est en cours, sous les ordres du lieutenant Doumerg, commandant par remplacement à la compagnie de Gourdon. Une autopsie doit être pratiquée, aujourd'hui ou demain, à Toulouse, pour faire la lumière sur les circonstances de ce drame.

[aneso81]

Alliot-Marie demande l'interdiction de "certains croisements de chiens"

PARIS (AFP) - La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a demandé lundi que soient interdits "certains croisements de chiens" dangereux après le décès dimanche d'une fillette, une semaine après avoir été mordue par un chien de combat.

"J'ai demandé une meilleure prévention notamment dans la sphère privée", a indiqué la ministre lors d'un point de presse place Beauvau à l'issue d'une réunion concernant "l'évaluation de la législation sur les chiens dangereux et les éventuelles mesures à envisager".

A cet égard, elle a décidé une "interdiction de procéder à certains croisements de chiens" dangereux avec une autre race qui le serait moins, citant à ce sujet un "croisement de labrador avec un boxer".

La ministre a rappelé qu'il y avait eu trois lois concernant les chiens dangereux en 1999, 2001 et 2007 et demandé" une "évaluation" de celles-ci.

Elle a également ordonné des "contrôles plus importants de l'importation des animaux" dangereux notamment en provenance d'Europe de l'Est.

La fillette décédée avait été attaquée par un chien de combat, un croisement de bouledogue et de terrier.

[aneso81]

Le 1er juillet 2007, Catherine Stoerkel, pasteur à Saint-Affrique, épousait Yonathan Lévy, rabbin officiant à Montpellier et Strasbourg. Une première mondiale que la Fédération du judaïsme libéral n'a pas été capable d'accepter.

Pourtant, il s'agit d'une histoire d'amour comme il y en a tant d'autres.

Lorsque Catherine a découvert qu'elle avait des origines juives, elle a décidé de se rendre en Israël, en janvier, pour y effectuer des recherches. Des amis lui ont présenté Yonathan, qui l'a aidée dans sa démarche. « Notre relation de travail a abouti sur une relation de personnes, nous sommes tombés amoureux », explique Catherine. Ils ont alors décidé de se marier à la synagogue de Jerusalem, selon le rite juif. « C'était pour nous le oui de Dieu sur notre histoire », poursuit-elle.

Pourtant, les amoureux savaient déjà qu'ils allaient au-devant des problèmes : « Des collègues rabbins m'avaient dit que ce n'était pas bien, que ce n'était pas la même foi ». Et effectivement, Yonathan a été exclu de la fédération. « Un tel mariage ne s'était jamais fait. Ou la fédération acceptait d'innover, ou elle m'excluait en pensant que l'affaire serait étouffée. Cependant, Yonathan pense que « de cela sortira un bien pour le dialogue. Cette décision est irrévocable mais de toute façon, je n'ai pas envie de revenir dans cette fédération qui n'a de libéral que le nom ».

Désormais, ils vont se consacrer à deux voix à des études bibliques pour les Juifs et les chrétiens. Yonathan se dit aussi à la disposition de tous ceux qui ont besoin d'un rabbin et prêt à aider les chrétiens à comprendre le judaïsme.

[aneso81]

Coup de couteau mortel sur la place

Que s'est-il vraiment passé dans la nuit de samedi à dimanche entre la place Amiral-Courbet et le boulevard de la Marine. Il est un peu plus de 5 heures du matin quand les sapeurs-pompiers villeneuvois sont appelés pour une bagarre qui aurait dégénéré. Pour une raison encore inconnue, Jean-Claude Djebarni, 40 ans, va recevoir un coup de couteau au niveau de la cuisse, à hauteur de l'artère fémorale. Un coup qui s'avèrera mortel. Grièvement blessé, Jean-Claude Djebarni, que beaucoup appelait aussi Nordine, va tenter de rejoindre son domicile, situé à quelques dizaines de mètres à peine de là, rue Tout-y-Croît. Malheureusement, il n'atteindra jamais sa destination. Entre le lieu de l'agression et l'endroit où il s'est finalement écroulé, les traces de sang sont impressionnantes. Un employé municipal a été chargé dans la matinée de les effacer avec de la sciure de bois. Arrivés sur les lieux, les policiers du commissariat villeneuvois ont trés vite balisés le quartier avant que les représentants de la police scientifique ne procédent aux premières investigations, à savoir la recherche d'empreintes et notamment la recherche de l'objet utilisé, à priori un couteau selon les premiers éléments.

DES QUESTIONS SANS RÉPONSE
Pour l'heure, les questions sont beaucoup plus nombreuses que les réponses. L'enquêté menée par les policiers villeneuvois devrait déterminer en particulier s'il y a eu volonté délibérée de porter un coup de couteau mortel ou pas. Savoir également si c'est une rencontre fortuite qui a conduit au drame. En tout cas, le ou les auteurs des faits n'étaient pas identifiés hier. Tout au long de la journée, des auditions se sont poursuivies au commissariat. Personne ne semble avoir vu réellement ce qui s'est passé. Certains habitants qui dormaient juste à côté des lieux des faits n'ont absolument rien entendu. Un autre a «entendu du bruit dans la rue» mais sans y faire trop attention. «Vous savez, toutes les semaines, du jeudi au samedi, à partir de 3 heures, c'est toujours la même chanson et du bruit dans la rue, il y en a». «On ne va quand même pas appeler les policiers à chaque fois que ça gueule», insiste un autre riverain. Jean-Claude Djebarni était assez connu des Villeneuvois qui avait l'habitude de le croiser dans les rues du centre ville, avec son chapeau, sa canne et sa barbe (qu'il avait d'ailleurs rasée depuis quelques semaines). Une autopsie devrait être pratiquée sur la victime aujourd'hui lundi.

[aneso81]

Sarkozy veut une présence accrue de la France dans le monde, via l'Europe

PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy a affirmé lundi sa volonté d'oeuvrer, via l'Europe, pour une présence accrue de la France sur la scène internationale face aux grands défis du moment, de l'Irak au nucléaire iranien.

Lors de son premier grand discours de politique étrangère depuis son accession à l'Elysée, prononcé à l'ouverture de la XVè conférence des ambassadeurs à Paris, le chef de l'Etat a souligné que la construction de l'Europe restait "une priorité absolue" de la France.

Il a souhaité un renforcement de l'Europe de la défense.

"Il nous faut élaborer ensemble une nouvelle stratégie européenne de sécurité" qui pourrait être "approuvée sous présidence française" de l'Union européenne, au second semestre 2008, a-t-il déclaré.

"Je souhaite que dans les prochains mois, nous avancions de front vers un renforcement de l'Europe de la Défense -et la France prendra des initiatives très fortes- et vers la rénovation de l'Otan", a-t-il dit.

Estimant que la crise autour du nucléaire iranien était "sans doute la plus grave qui pèse aujourd'hui sur l'ordre international", il a averti Téhéran: "un Iran doté de l'arme nucléaire est pour moi inacceptable, et je pèse mes mots", a-t-il déclaré.

La France a une "entière détermination dans la démarche actuelle, alliant sanctions croissantes mais aussi ouverture si l'Iran fait le choix de respecter ses obligations", a déclaré M. Sarkozy.

"Cette démarche est la seule qui puisse nous permettre d'échapper à une alternative catastrophique: la bombe iranienne ou le bombardement de l'Iran", a-t-il dit.

Le chef de l'Etat, tout en insistant sur l'importance de "l'amitié" entre la France et les Etats-Unis - "alliés ne veut pas dire alignés" - a par ailleurs appelé à définir "un horizon clair" de retrait des troupes étrangères d'Irak. "Il n'y aura de solution que politique", a-t-il estimé.

Alors que le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner est au coeur d'une polémique pour avoir demandé, après son déplacement à Bagdad, la démission du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, Nicolas Sarkozy a dit travailler avec lui "en totale confiance".

Il a également affirmé que M. Kouchner avait conduit "de façon remarquable" son voyage à Bagdad.

Dans un discours très axé sur l'Europe, M. Sarkozy a souhaité que le traité simplifié destiné à remplacer le projet de Constitution européenne rejeté par référendum en France et aux Pays-Bas puisse entrer en vigueur "avant les élections européennes du printemps 2009".

Pour le plus long terme, il a souhaité la création par les 27 "d'ici à la fin de l'année" d'un "comité de dix à douze sages de très haut niveau", pour réfléchir à l'avenir de l'Europe.

Concernant le conflit israélo-palestinien, M. Sarkozy a affirmé que la France ne se résignait pas à la création d'un "Hamastan" à Gaza.

Evoquant la menace d'attentats terroristes, éventuellement biologiques, il a appelé à "une coopération totale" entre les services de sécurité.

M. Sarkozy a par ailleurs annoncé une réunion du conseil de sécurité des Nations Unies sur l'Afrique le 25 septembre, à l'initiative de la France.

Il a enfin souhaité que le G8 - groupe des pays les plus industrialisés - devienne le G13, afin d'accroître la coopération avec les grands pays émergents tels que Chine, Inde ou Brésil pour lutter contre le changement climatique.

[aneso81]

Cauchemar en Grèce : les feux continuent

Le Péloponnèse brûle, l'univers des Grecs s'effondre. Et c'est tout un pays qui est sous le choc face aux incendies les plus meurtriers que l'Europe ait jamais connus. Hier soir le bilan était d'au moins soixante-et-un morts. Et de nombreuses habitations continuaient à être léchées par les flammes. Mais le pire a failli se dérouler sur le prestigieux site antique d'Olympie, à son tour menacé. Pour arrêter la polémique qui enfle sur l'organisation des secours, Athènes a aussitôt envoyé un avion, trois hélicoptères, trente pompiers et onze véhicules sur place. Le ministre de la Culture, Georges Voulgarakis, s'est rendu sur les lieux dans la foulée… Et très vite, c'est toute l'Europe qui s'est mobilisée pour porter assistance au berceau de notre civilisation. Mission accomplie.

En fin d'après-midi, le feu a été éteint tout près du musée d'Olympie, en face du sanctuaire de Zeus. Une chance, car Olympie n'est pas seulement le témoin d'un passé révolu, tous les deux ans, quand le comité international olympique vient rallumer la flamme quelques mois avant la cérémonie d'ouverture de chaque Jeux Olympiques d'hiver comme d'été. C'est aussi un centre religieux ancien très couru par les touristes qui viennent nombreux pour découvrir ce site, près de la cité de Pyrgos, au pied du Mont Cronion.

Le voilà donc sauvé. Mais d'autres sites antiques sont menacés.

Dès lors, la Grèce s'inquiète pour son économie, profondément dépendante du tourisme. La France, solidaire, n'a pas oublié qu'en pareille circonstance, la Grèce avait envoyé des renforts dans l'Hexagone, en 2003. Même s'il n'y a « pas de victime française identifiée à ce jour », selon l'ambassadeur, la France a dépêché quatre Canadair et soixante pompiers sur place. Leur expérience a permis de confirmer l'origine criminelle des incendies. La police grecque a depuis procédé à dix arrestations pour pyromanie ou négligence. Reste l'essentiel : éteindre l'ensemble des feux.

[LOTUS07]

Santé : ouverture de la 57ème session du comité régional de l'OMS/Afro à Brazzaville

La 57ème session du comité régional de l'Organisation mondiale de la santé pour l'Afrique (OMS/Afro) s'est ouverte le 27 août à Brazzaville. Elle porte sur les problèmes de santé qui minent le continent parmi lesquels le VIH/SIDA dont 70% des malades ne bénéficient pas d'un traitement. C'est le Premier ministre chargé de la Coordination de l'Action du Gouvernement et des privatisations, Isidore Mvouba qui a ouvert les travaux de cette réunion.

Présidée par le Dr Tedros Adhanom Ghebre Yesus, ministre de la Santé d'Ethiopie, cette session ouverte en présence de la directrice générale de l'OMS le Dr Margaret Chan, se tient au moment où l'Afrique est victime des maladies comme le VIH/SIDA, le paludisme, la tuberculose, le diabète et bien d'autres.

La ministre de la Santé, des Affaires sociales et de la Famille de la République du Congo, Emilienne Raoul, a précisé le devoir quotidien des pouvoirs publics. «Chaque jour notre devoir est d'hisser plus haut le niveau de la santé des populations», a-t-elle dit, soulignant les progrès réalisés en Afrique et les défis à relever dans le domaine de la santé.

Au cours des travaux, les participants plancheront sur le rapport annuel de l'OMS/Afro dont l'objectif principal est l'amélioration de la situation sanitaire des populations africaines. Le directeur régional de l'OMS/Afro, le Dr Luis Gomes Sambo a invité les Etats à améliorer les systèmes de santé en vue de relever le défi en matière de santé.

En Afrique, l'accès aux médicaments antirétroviraux par les malades du SIDA est passé de 2% en 2003 à 30% en fin 2006. «Nous ne devons pas oublier cependant qu'environ 70% des malades demeurent encore sans traitement. Face au nombre très élevé des nouveaux cas d'infection par an, je voudrais insister sur l'importance de la prévention comme principale stratégie», a indiqué M. Sambo.

En matière de lutte contre le paludisme, quelques progrès ont été enregistrés dans certains pays grâce aux campagnes de vaccination couplées de la distribution des moustiquaires imprégnées d'insecticide. Aussi, 36 pays de la région ont adopté les traitements à base de combinaisons d'artémisinine pour leurs schémas thérapeutiques.

L'Afrique est confrontée à de nombreuses épidémies ces dernières années. Entre 2005 et 2006, les pays tels le Burkina Faso, le Tchad, le Niger et le Mali ont été frappés d'une épidémie de méningite cérébro-spinale. Au Burkina Faso, quelque 45000 cas ont été notifiés avec 3443 de décès. M. Sambo a signalé la limitation des stocks de vaccins contre la méningite, ajoutant qu'il faudrait 100 millions de dollars US pour se préparer contre une prochaine épidémie.

Parlant au nom du Chef de l'Etat congolais, M. Mvouba a déploré les épidémies qui frappent le continent, estimant qu'elles pourraient avoir un impact négatif sur la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMB) en Afrique.

«Le tableau sanitaire de notre continent demeure des plus préoccupants. Le paludisme tue environ 3000 enfants de moins de 5 ans chaque jour au sud du Sahara et est l'origine d'une perte annuelle pour le produit intérieur brut (PIB) du continent de l'ordre de 12 milliards de dollars US. Le VIH/SIDA quant à lui, décime environ 8000 personnes par jour. Le choléra, la trypanosomiase, jadis vaincus, resurgissent avec virulence. Face à un tel tableau, les OMD en matière de santé seront certainement hors de portée des peuples africains à l'horizon 2015», a-t-il déclaré.

[LOTUS07]

Après les jouets et le dentifrice, les aliments chinois mis en cause

PARIS (AFP) - Après les jouets et les tubes de dentifrices, c'est au tour des aliments en provenance de Chine d'être pointés du doigt, certains présentant des risques graves pour la santé, selon une étude du magazine Expansion à paraître jeudi.

Colorants interdits découverts dans des sauces ou dans des gâteaux de riz, moisissures cancérigènes sur des fruits secs, résidus d'antibiotiques dans des lots de miel et de poissons, traces de mercure sur des anguilles ou encore stocks de nouilles incluant des composants génétiquement modifiés... la liste des ingrédients impropres à la consommation est longue, relève le magazine.

Les ustensiles de cuisine en provenance de Chine détiennent eux aussi leurs lots de produits insalubres, puisque l'on retrouve sur divers articles des traces de nickel, de manganèse ou de chrome susceptibles de contaminer les aliments.

Ainsi, pour les produits alimentaires, 263 notifications pour produits dangereux ont été relevées en 2006, selon le réseau d'alerte rapide de la Commission européenne. Et déjà, au cours des sept premiers mois de cette année, l'Expansion fait état de "209 problèmes".

Deux facteurs expliquent essentiellement ces problèmes de qualité: d'une part, la Chine, devenue au fil des années le "garde-manger" du monde, est fortement sollicitée par tous les pays qui souhaitent s'approvisionner à des coûts toujours plus bas.

D'autre part, on relève en Chine "un manque incroyable de formation et d'éducation sur les dangers de contamination et sur les bonnes pratiques à adopter pour garantir la sécurité des consommateurs", commente dans l'étude Gilles Martin, patron du laboratoire Eurofins, implanté en Chine.

Le gouvernement chinois, a décidé, face à la psychose qui s'installe vis-à-vis de ses produits, de prendre le problème à bras le corps et de collaborer avec les Américains pour "améliorer la sécurité de ses aliments", affirme le magazine.

Autre sujet alarmant: la contrefaçon alimentaire. "Sur les 2 millions de produits alimentaires contrefaits recensés dans le monde en 2006, entre 16 et 20% venaient de Chine", assure Christophe Zimmerman de l'Organisation mondiale des douanes, cité dans l'étude.

Un fléau particulièrement préoccupant qui, selon l'Expansion, finance de plus en plus les réseaux du crime organisé, ces derniers considérant ce moyen de blanchiment comme "moins risqué que les filières bancaires ou immobilières".

Actuellement, en Europe, les importateurs sont responsables en matière de sécurité alimentaire. Ils doivent assurer la traçabilité des produits tout au long de la chaîne alimentaire, identifier leurs risques et alerter les autorités sanitaires en cas de doute. Mais nul ne sait l'attitude qu'ils adopteront le jour où ils se retrouveront à la tête de quelques tonnes de marchandises douteuses sur les bras.

[LOTUS07]

Don de sang : rentrée tendue, appel à la mobilisation

L'Etablissement français du Sang (EFS) appelle une nouvelle fois les Français à se mobiliser « ces prochains jours et tout au long du mois de septembre ». Il insiste également sur l'importance d'une « mobilisation constante » en faveur du don de sang, partout en France.

Si les collectes organisées cet été ont permis de maintenir un niveau de stocks « globalement satisfaisant » dans le pays, la période de la rentrée est « plus tendue ». L'EFS signale en effet « une baisse du niveau de ses stocks au moment où un accroissement des besoins en produits sanguins labiles est enregistré ».

Certaines régions comme l'Ile-de-France, traditionnellement déficitaire, « doivent d'ores et déjà faire appel à la solidarité nationale pour s'approvisionner ». L'EFS « invite donc les donneurs et ceux qui n'ont jamais accompli ce geste à offrir leur sang, dans les jours et les semaines à venir ».

Pour connaître les différents lieux de collectes –fixes et mobiles- ainsi que les conditions pour donner son sang, rendez-vous à l'adresse http://www.dondusang.net/. Un numéro de téléphone est aussi à votre disposition, le 0810 150 150 (coût d'un appel local depuis un poste fixe).

[LOTUS07]

Virus H5N1: début de l'abattage de 60 cygnes en Moselle

METZ (AFP) - La capture et l'abattage à des fins scientifiques de 60 cygnes a débuté mardi sur les étangs du domaine de Lindre (Moselle), proches de ceux où ont été découverts en août des oiseaux morts du virus H5N1, a-t-on appris auprès de la direction des services vétérinaires (DSV) de Moselle.

Sur les 200 autres prélèvements prévus sur des canards colverts et fuligules milouins, 60 ont déjà effectués, a indiqué Laurent Larivière, directeur des services vétérinaires de Moselle. "Tous sont négatifs" au virus H5N1, a déclaré M. Larivière.

L'abattage de 100 fuligules milouins (une espèce de canard plongeur), 100 cygnes et 100 canards avait été décidé mi-août pour essayer de déterminer l'origine du virus et sa transmission entre les espèces d'oiseaux.

Les tirs de cygnes, espèce protégée, n'avaient pas encore commencé, en attente d'une autorisation du Conseil national de la protection de la nature - qui dépend du ministère de l'Ecologie - finalement reçue lundi par la préfecture de Moselle.

"Les prélèvements débutent sans doute aujourd'hui, pour une période d'un mois", a déclaré Laurent Larivière.

Seuls 60 cygnes, au lieu de 100, seront finalement abattus, l'Etat ayant tenu compte des protestations de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), selon M. Larivière.

Celle-ci s'était opposée vendredi aux tirs d'oiseaux, arguant que les prélèvements pouvaient se faire sur des animaux vivants, et surtout que les tirs allaient provoquer la dispersion des populations éventuellement contaminées.

"Mais on ne peut pas faire autrement que de les tuer. Le protocole établi prévoit l'analyse du foie et des poumons des oiseaux, ce qui ne peut se faire sur des animaux vivants", a-t-il précisé.

Les tirs se feront "à l'aide d'armes équipées de silencieux de manière à limiter les bruits occasionnés", d'après la préfecture de Moselle.

Quelque 120.000 cygnes sont recensés en France et environ 400 dans le périmètre concerné, selon les services véterinaires du département.

Quatre canards ont été confirmés positifs en août au virus H5N1 dans l'étang voisin de Diane-Capelle, où la grippe aviaire avait déjà été décelée sur deux cygnes fin juillet. Trois autres cygnes avaient été retrouvés morts fin juin dans l'étang voisin d'Assenoncourt.

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Le jus d'orange pour les diabétiques, c'est « oui » !

En dépit de sa forte teneur en sucre, les diabétiques ont tout à fait le droit de boire du jus d'orange. A en croire les résultats d'une étude américaine, ce dernier serait même bénéfique pour leur santé. Grâce essentiellement à sa richesse en flavonoïdes.

Des substances magiques qui permettent de lutter contre le stress oxydatif, qui entraîne la destruction des cellules. Un processus particulièrement néfaste pour les diabétiques puisqu'il les expose à un risque plus élevé d'athérosclérose.

Le Pr Paresh Dandona de l'Université de Buffalo, a mesuré le niveau de stress oxydatif de 32 participants répartis en quatre groupes. Ils devaient boire 300 kilocalories de sucres sous forme de glucose, de fructose, de jus d'orange et d'eau mélangée à de la saccharine. Après un prélèvement sanguin, l'auteur a constaté une augmentation importante du stress oxydatif parmi les sujets du groupe glucose. En revanche, « nous avons été intrigués de n'observer aucune réaction oxydative parmi les buveurs de jus d'orange, qui pourtant ont ingurgité la même quantité de sucre ».

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Rentrée scolaire: garder le sommeil des vacances

PARIS - Les vacances ne servent pas seulement à oublier l'école, à jouer ou à se détendre. Elles permettent aussi aux enfants de retrouver leur propre rythme de sommeil, un rythme satisfaisant et réparateur.
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Le rythme de sommeil est variable d'un enfant à l'autre. Certains d'entre eux continuent de se lever tôt, d'autres au contraire retrouvent le bonheur de se lever tard. C'est dans ce dernier cas que la rentrée est difficile, quand il faut reprendre un rythme imposé en contradiction avec ses besoins.

Pour les connaître, inutile de s'y prendre la veille. L'essentiel est de repérer le rythme propre à chaque enfant et de s'y plier. Car c'est la quantité de sommeil qui est très importante. En couchant l'enfant dès l'apparition des premiers signes d'endormissement et en le laissant se réveiller spontanément, il est facile de connaître ses besoins. Cette restitution du sommeil permet aux enfants de métaboliser les connaissances acquises pendant l'année, même s'ils n'ont pas travaillé pendant les vacances. D'où son importance.

Jusqu'à quatre ans, la sieste est un moment important qui permet de compléter la nuit. Plus tard, en grande section de maternelle, les enfants peuvent continuer à la faire s'ils en ont besoin.

Autre domaine essentiel à la scolarité: la vue. A l'heure où les spécialistes se penchent sur les difficultés de lecture, notamment en imposant le dépistage des troubles du langage en médecine scolaire, il ne faut pas oublier que pour bien lire, il faut bien voir. D'où l'importance du dépistage en maternelle des troubles de la vision, avant l'apprentissage de la lecture. Un enfant qui se rapproche insensiblement de la télévision, qui a souvent mal à la tête ou encore qui se frotte les yeux, doit attirer l'attention.

Les troubles de la vue ne sont pas la cause d'un échec dans l'apprentissage de la lecture. Mais lorsqu'un enfant a du mal à apprendre, ils ne font qu'aggraver les choses. C'est pourquoi de nombreux médecins souhaitent que la santé scolaire maintienne ses dépistages en maternelle en collaboration avec la Protection maternelle et infantile (PMI), les troubles de la vue évoluant à bas bruit. AP