Culture Générale

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Highlow
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Culture generale 5 questions

Message par Highlow »

Bonjour, je passe bientot le concours IFSI et je voulais savoir si il y avait bien 5 textes avec donc 5 questions pour l'épreuve de culture générale?Si oui, est-ce qu'on doit répondre à toutes les questions? ou est-ce que l'on en choisi une? Car le temps apparti (2h) pour y répondre me semble court pour vraiment bien développer le sujet!!merci pour vos réponses.
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Dowbette
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Message par Dowbette »

Il faut bel et bien répondre aux 5 questions en 2h, ça peut paraître court mais avec un peu d'entraînement on y arrive :clin: Et enfin, la réponse à chaque question ne doit pas dépasser un certain nombre de lignes, le plus souvent 20 lignes.
IDE depuis le 31 mai 2012 ! :D
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crystal915
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Message par crystal915 »

Oui comme la dit Dowbette il faut répondre aux 5 questions, à certains concours j'ai déja entendue des personnes toutes contentes d'elles car elles avaient répondu à 4 questions sur 5...aie aie

Ou alors vu des personnes développer et développer alors qu'il faut répondre en 20lignes...

Si tu veux pouvoir te relire après, ca fait environs 20-25minutes par questions.

Voilou :)
ESI 3ème année !!!
HAMLET-30
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Message par HAMLET-30 »


MONDIAL DE RUGBY
Des associations inquiètes
du sort des SDF
| 05.09.2007 | 15:50

Selon Médecins du Monde, le DAL et le Comité des sans-logis (CDSL), les plus démunis sont priés d'abandonner campements et chambres d'hôtel à l'approche du début du mondial.

Sur les bords du Canal Saint-Martin dans le centre de Paris (AFP)

Les associations Droit au Logement (DAL) et le Comité des sans-logis (CDSL) ont fait connaître mercredi 5 septembre leur inquiétude face au sort des plus démunis à la veille du Mondial de rugby. Comme Médecins du Monde, les deux associations accusent les pouvoirs publics de "chasser" les SDF de leurs campements à Paris et affirment que ceux hébergés dans des hôtels sont "priés de se trouver une autre place" pour permettre l'accueil des supporters attendus à l'occasion de l'événement sportif.
"Depuis cet été, les sans-abri parisiens (...) sont chassés de leurs lieux habituels de résidence. Ils sont invités plus ou moins gentiment par la police à démonter leur tente, et à disparaître du secteur. Les récalcitrants se voient parfois infliger une amende de 135 euros", affirment DAL et le CDSL dans un communiqué commun intitulé "Le grand nettoyage social avant la Coupe du monde".

Roms menacés

Les deux associations craignent la même situation dans les "villes de province où se tiennent les matchs de la Coupe du monde".
"Autre conséquence désastreuse: les sans-logis hébergés dans des hôtels parisiens sont priés de se trouver une autre place, de préférence en grande banlieue, pour laisser la place à la marée des supporters et d'amateurs de rugby attendue", assurent également les associations.
Lundi dernier, Médecins du Monde (MDM) avait aussi fait part de ses préoccupations, concernant spécifiquement la situation des campements de Roms. "A la veille de la Coupe du monde de rugby, les pouvoirs publics semblent vouloir cacher la misère des Roms en procédant à des évacuations systématiques de terrains Roms", expliquait MDM dans un communiqué.
Outre des évacuations, l'organisation faisait état de "visites répétées", de "menaces réitérées d'expulsion et de destruction des biens" si les Roms "n'obtempèrent pas, les contraignant à évacuer d'eux-mêmes leurs terrains les jours précédant l'intervention des forces de l'ordre". (AP)
Courage à tous et à toutes !
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HAMLET-30
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Message par HAMLET-30 »

LAÏCITE
Quatre élèves sikhs
interdits de lycée
| 05.09.2007 | 15:44
Les adolescents, qui respectent la tradition sikhe en portant le turban, sont priés d'ôter tout signe ostentatoire pour être acceptés en cours.


Un enfant sikh revendique son droit de porter le turban à l'école (sipa)
Quatre élèves d'origine sikhe, qui portent un sous-turban, n'ont pas été admis en cours depuis la rentrée au lycée Eugène-Delacroix de Drancy (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris mercredi 5 septembre auprès de l'Inspection d'académie (IA).
Inscrits en classes de seconde (pour deux d'entre eux), en première et en terminale, ces quatre adolescents sont "accueillis à part" dans l'établissement où les professeurs "leur donnent du travail", a précisé l'inspecteur-adjoint Marc Bablet.
"Nous dialoguons avec les familles pour leur rappeler les possibilités de revenir à la norme (NDLR : en ôtant tout signe religieux dit ostensible) ou d'aller vers un établissement privé", a-t-il ajouté.
Jusqu'à présent, "cet établissement acceptait les élèves avec sous-turban", s'est étonné Kudrat Singh, porte-parole de l'association United Sikhs, qui dénonce un "durcissement" de l'administration. Trois cas avaient été portés à la connaissance de l'association.
L'IA confirme avoir voulu mettre fin à cette situation, indépendamment d'un changement de proviseur intervenu à la rentrée.

Un lycée pour les exclus pourrait bientôt ouvrir

Depuis la loi sur la laïcité de mars 2004, qui interdit les signes religieux dits "ostensibles", des élèves sont chaque année mis à l'écart en Seine-Saint-Denis et définitivement exclus s'ils persistent.
Dans ce département où vivent plusieurs milliers de sikhs, United Sikhs recense, depuis 2005, une quinzaine de jeunes "déscolarisés contre leur gré" de l'enseignement public, dont six cas d'exclusion (pour port de turban ou sous-turban) ayant donné lieu à des recours devant les tribunaux.
Seul le "chouchou" sikh ou rimaal, porté par les plus jeunes enfants, est toléré à l'école publique. Les problèmes se posent pour les adolescents et jeunes adultes dont les cheveux se sont allongés et qui respectent la tradition sikhe interdisant aux hommes de se couper les cheveux.
En réaction, une association a monté un projet de lycée à Bobigny destiné à accueillir, entre autres, les sikhs exclus. Le futur établissement, baptisé "Lycée européen des Cinq Etoiles" prévoit d'ouvrir le 17 septembre, sous réserve des dernières autorisations administratives.
"Ce lycée est une porte de sortie commode pour tout le monde, qui ne règle cependant en rien le problème de la dérive de la laïcité à laquelle on assiste", estime Kudrat Singh.
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Message par HAMLET-30 »

LAÏCITE
Quatre élèves sikhs
interdits de lycée
| 05.09.2007 | 15:44
Les adolescents, qui respectent la tradition sikhe en portant le turban, sont priés d'ôter tout signe ostentatoire pour être acceptés en cours.


Un enfant sikh revendique son droit de porter le turban à l'école (sipa)
Quatre élèves d'origine sikhe, qui portent un sous-turban, n'ont pas été admis en cours depuis la rentrée au lycée Eugène-Delacroix de Drancy (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris mercredi 5 septembre auprès de l'Inspection d'académie (IA).
Inscrits en classes de seconde (pour deux d'entre eux), en première et en terminale, ces quatre adolescents sont "accueillis à part" dans l'établissement où les professeurs "leur donnent du travail", a précisé l'inspecteur-adjoint Marc Bablet.
"Nous dialoguons avec les familles pour leur rappeler les possibilités de revenir à la norme (NDLR : en ôtant tout signe religieux dit ostensible) ou d'aller vers un établissement privé", a-t-il ajouté.
Jusqu'à présent, "cet établissement acceptait les élèves avec sous-turban", s'est étonné Kudrat Singh, porte-parole de l'association United Sikhs, qui dénonce un "durcissement" de l'administration. Trois cas avaient été portés à la connaissance de l'association.
L'IA confirme avoir voulu mettre fin à cette situation, indépendamment d'un changement de proviseur intervenu à la rentrée.

Un lycée pour les exclus pourrait bientôt ouvrir

Depuis la loi sur la laïcité de mars 2004, qui interdit les signes religieux dits "ostensibles", des élèves sont chaque année mis à l'écart en Seine-Saint-Denis et définitivement exclus s'ils persistent.
Dans ce département où vivent plusieurs milliers de sikhs, United Sikhs recense, depuis 2005, une quinzaine de jeunes "déscolarisés contre leur gré" de l'enseignement public, dont six cas d'exclusion (pour port de turban ou sous-turban) ayant donné lieu à des recours devant les tribunaux.
Seul le "chouchou" sikh ou rimaal, porté par les plus jeunes enfants, est toléré à l'école publique. Les problèmes se posent pour les adolescents et jeunes adultes dont les cheveux se sont allongés et qui respectent la tradition sikhe interdisant aux hommes de se couper les cheveux.
En réaction, une association a monté un projet de lycée à Bobigny destiné à accueillir, entre autres, les sikhs exclus. Le futur établissement, baptisé "Lycée européen des Cinq Etoiles" prévoit d'ouvrir le 17 septembre, sous réserve des dernières autorisations administratives.
"Ce lycée est une porte de sortie commode pour tout le monde, qui ne règle cependant en rien le problème de la dérive de la laïcité à laquelle on assiste", estime Kudrat Singh.
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Message par HAMLET-30 »

INTERDICTION DE FUMER
3 Français sur 4
ne changeront pas leurs habitudes
| 04.09.2007 | 17:55

C'est ce que montrent les résultats d'un sondage de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes).

L'interdiction de fumer dans les lieux de convivialité, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2008, ne changera pas les habitudes des Français selon un sondage (Reuters)

Trois Français sur quatre (72%) iront aussi souvent au restaurant après l'entrée en vigueur au 1er janvier 2008 de l'interdiction de fumer, et un sur cinq (19%) ira même plus souvent, selon un sondage de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), rendue publique mardi 4 septembre.
Quatre Français sur cinq (79%) sont "tout à fait ou plutôt favorables" à l'interdiction totale de fumer dans les restaurants, 3 sur 4 (71%) dans les cafés-bars-pubs, et 2 sur 3 (67%) dans les discothèques, selon cette enquête.

18% des jeunes iront plus souvent en boîte

73% iront aussi souvent dans les cafés et 18% iront plus souvent. En ce qui concerne les discothèques, 82% ne changeront rien à leurs habitudes et 12% iront plus souvent. Chez les jeunes, 18% déclarent qu'ils iront plus souvent.
L'interdiction de fumer dans les lieux publics couverts est appliquée en France depuis le 1er février dernier, à l'exception des lieux de convivialité qui bénéficient d'un sursis jusqu'au 1er janvier prochain.
L'enquête de l'Inpes a été réalisée par téléphone auprès de 1.104 Français issus d'un échantillon national représentatif: 796 personnes âgées de 15 à 64 ans les 27 et 28 juillet et 308 personnes âgées de 15 à 34 ans les 20 et 21 juillet.
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Message par HAMLET-30 »

Salut !

J'ai édité 2 fois le même sujet. Je n'arrive pas à supprimer le doublon.

Sorry !
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Gengis
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Message par Gengis »

Ce qui compte avant tout c'est de lire et de respecter les consignes données avant l'épreuve.
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LittleFoetus
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Message par LittleFoetus »

Gengis a écrit :Ce qui compte avant tout c'est de lire et de respecter les consignes données avant l'épreuve.


:fleche: c'est vraiment le plus important car on peut aussi bien te demander de donner un titre à un texte donné que d'argumenter sur un sujet en donnant des exemples ou d'énumérer un certain nombre de choses ou de tirer d'un texte les phrases importantes... Sache qu'au concours de la CRF c'est limite éliminatoire (c'est-à-dire une note assez proche de 7) de ne pas respecter ces consignes comme dépasser le nombre de lignes allouées ou faire du hors-sujet!!
IDE en cancéro à Marseille!
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Message par LOTUS07 »

Mortalité maternelle et infantile : 10,5 millions de morts par an… pratiquement tous évitables !

Chaque année plus de 500 000 femmes meurent en couches. Et plus de 10 millions d'enfants n'atteignent pas l'âge de 5 ans. Principalement en Afrique, en Asie centrale et méridionale. C'est pour mettre un terme à cette hécatombe qu'est né Le Partenariat pour la Santé de la Mère, du Nouveau-né et de l'Enfant (PMNCH).

Réunis récemment à Dar es Salaam en Tanzanie, les membres de ce nouveau partenariat mondial sont des représentants de gouvernements, des agences de l'ONU, d'ONG. Mais également des professionnels de santé, des donateurs publics ou privés, des fondations et institutions universitaires et de recherche…

Leur mission est claire : oeuvrer pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Autrement dit réduire la mortalité infantile des deux tiers et la mortalité maternelle des trois quart d'ici 2015. La tâche est rude… Elle exige une coordination entre les différents partenaires et agences qui interviennent sur le terrain.

C'est la raison pour laquelle le PMNCH a vu le jour. « La santé maternelle est un problème complexe nécessitant une série de compétences et aucun des partenaires n'est en mesure d'en venir à bout tout seul », explique le Dr Luc de Bernis, du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et membre du nouveau Partenariat. « Le PMNCH va nous aider à organiser un plaidoyer et à harmoniser les messages afin que tous les partenaires travaillent dans le même but ». Il y a urgence. Chaque minute dans le monde, une femme meurt en donnant la vie…
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Message par LOTUS07 »

« Non » aux acides gras trans

Le Bureau européen des Unions de Consommateurs (BEUC) a demandé à la Commission européenne que soit mentionnée la teneur en acides gras trans des produits alimentaires. Ces derniers sont porteurs de risques cardio-vasculaires. Viennoiseries, biscuits, chips, margarines et certaines huiles en regorgent.

Le BEUC rappelle ainsi que ces acides gras « se forment lors du processus d'hydrogénation des huiles végétales, (dans) lequel de l'hydrogène est ajouté pour rendre ces dernières plus solides ». Une technique très répandue chez les industriels, qui augmente ainsi la durée de conservation de leurs produits. Ce processus leur donne également une forme, une texture voire un goût plus attrayants.

« Mais à quel prix ? » s'interroge le BEUC. Car si les acides gras permettent à faible coût de préserver la fraîcheur de ces produits, ils obstruent surtout… nos artères ! Ils augmentent par conséquent les risques cardio-vasculaires. Confrontés à cette « bombe à retardement », plusieurs pays ont décidé de limiter voire d'interdire le recours à ces substances.

C'est le cas du Canada, de l'Etat de New York aux Etats-Unis ou du Danemark. Ce dernier pays aurait d'ailleurs connu « une diminution de 20% de la mortalité due à des maladies cardiaques depuis leur interdiction » en 2003. Partant, le BEUC interpelle la Commission européenne « pour qu'elle interdise ou du moins étiquette clairement (les acides gras trans), pour permettre aux consommateurs de faire un choix éclairé ».
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Message par LOTUS07 »

Risques de l'alcool: les eurodéputés renoncent à exiger des règles communes d'étiquetage

STRASBOURG (AFP) - Les eurodéputés ont renoncé mercredi à demander des règles communes d'étiquetage sur les risques de l'alcool, préférant exiger de la Commission européenne qu'une étude sur l'efficacité de ces méthodes soit publiée d'ici fin 2009.

Le texte original du rapport exigeait de Bruxelles la préparation d'ici au 1er janvier 2010 d'une directive prescrivant l'apposition de mises en garde pour la santé sur les boissons alcoolisées, ou à défaut d'expliquer pourquoi la Commission ne la jugeait pas nécessaire, contrairement au tabac.

Mais le paragraphe litigieux a été remplacé par un amendement demandant que Bruxelles publie d'ici fin 2009 une "étude comparative de l'impact et de l'efficacité des différents moyens d'information et de communication, notamment l'étiquetage et la publicité".

Une alliance entre conservateurs et socialistes a permis l'adoption de cet amendement à une écrasante majorité (534 voix contre 136 et 21 abstentions).

Les eurodéputés relèvent au passage que "les différences entre les règles nationales d'étiquetage ont de sensibles répercussions sur le marché intérieur de l'UE", car certains pays, comme la France, ont introduit de tels avertissements sur les étiquettes de boissons alcoolisées.

"Le Parlement a cédé au lobby de l'alcool et envoie un mauvais signal en matière de lutte contre les méfaits de l'alcool dans toute l'Europe", s'est emportée l'écologiste allemande Hiltrud Breyer.

La conservatrice allemande Renate Sommer s'est au contraire réjouie du vote.

"Ces avertissements sont de toutes façons sans aucun effet, et ils sont très controversés", a-t-elle estimé.

Les eurodéputés estiment cependant que les femmes comme les hommes devraient être mieux informés sur les risques liés à la consommation d'alcool pendant une grossesse, de même que les hommes devraient l'être "sur les liens qui existent entre l'alcool et l'impuissance".

En matière de sécurité routière -- l'alcool serait à l'origine de 17.000 morts par an sur les routes de l'UE --, les députés se prononcent en faveur de "l'adoption sur le plan européen d'un taux d'alcoolémie aussi proche que possible de 0 g/l" pour les conducteurs, en particulier pour les jeunes et les professionnels.

Ce domaine n'est cependant pas de la compétence de l'UE, mais des Etats membres.
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Message par LOTUS07 »

Le Dossier médical personnel ne serait généralisé au plus tôt qu'en 2010

PARIS (AFP) - Le Dossier médical personnel (DMP), un outil informatique destiné à améliorer la coordination des soins qui devait initialement voir le jour cette année, ne devrait finalement être expérimenté qu'en 2008-2009, ce qui entraînerait une généralisation au plus tôt en 2010.

La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, qui avait jugé, lors de son entrée au gouvernement, que ce chantier était "au point mort", écarte une généralisation à compter de l'année prochaine, et n'évoque, pour les deux prochaines années, que des expérimentations.

"Il s'agit d'être réaliste en termes de calendrier, et de ne pas reproduire les erreurs de ces dernières années au cours desquelles des annonces trop précoces ont été faites", prévient-elle, mercredi dans Les Echos.

Un rapport d'audit doit être remis par l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l'Inspection générale des finances (IGF) en octobre. "J'attendrai les résultats de cette mission pour m'avancer sur les délais, mais une démarche expérimentale pourrait cependant être menée sur 2008-2009", ajoute la ministre.

Ce calendrier d'expérimentation entraînerait de facto une généralisation seulement à partir de 2010, voire 2011 ou 2012, selon une source gouvernementale.

La réforme de l'assurance maladie de 2004 prévoyait que chaque assuré social dispose d'un dossier médical personnel informatisé centralisant toutes les informations médicales le concernant.

Cet outil, présenté comme la pierre angulaire de la réforme, devait initialement être mis en place en juillet 2007. Mais le gouvernement de Dominique de Villepin avait annoncé, en mars, son report à 2008.

Le projet a en effet rencontré plusieurs embûches depuis 2004 : annulation d'un appel d'offres pour choisir l'hébergeur informatique de référence du DMP, doutes de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) sur la "confidentialité" des informations.

Son coût avait été évalué à 1,2 md d'EUR sur 5 ans et il devrait générer, une fois monté en charge, un milliard d'EUR d'économies directes pour la "Sécu" et un milliard d'EUR d'économies indirectes.

Devant ce retard, le Conseil national de l'Ordre des pharmaciens (Cnop) a lancé un Dossier pharmaceutique qui devrait pour sa part être généralisé d'ici 2010 et permettra de recenser les prescriptions de médicaments de chaque patient et éviter les interactions médicamenteuses.
Le soleil est nouveau tous les jours.
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Message par LOTUS07 »

Financement de la dépendance: les associations du handicap posent des jalons

PARIS (AFP) - A la veille de discussions sur la création d'une 5ème branche de la protection sociale destinée à financer la dépendance, des représentants du secteur du handicap chiffrent leurs besoins à 117.000 places nouvelles sur cinq ans, pour un coût de plus de 10 milliards d'euros.

Cette analyse très fouillée, secteur par secteur, des besoins des quelque 6 millions de personnes handicapées en France a été réalisée par la Fegapei (associations gestionnaires d'établissements et services), qui l'a présentée à la presse mercredi.

S'il paraît élevé - on compte actuellement 370.000 places en établissements et services - le nombre de 117.000 places supplémentaires nécessaires (70.000 pour adultes et 47.500 pour enfants) "doit correspondre à la réalité", a confirmé à l'AFP Jean-Marie Barbier, président de l'APF (association des paralysés de France).

Les besoins se font sentir surtout, a souligné le directeur général de la Fegapei, Philippe Calmette, dans la prise en charge des autistes (24.000 places nécessaires) et polyhandicapés, de l'hébergement des travailleurs handicapés et des handicapés mentaux vieillissants.

"La durée de vie des handicapés tend à rejoindre celle des personnes ordinaires, c'est une bonne chose mais cela génère des besoins nouveaux", fait remarquer Philippe Calmette.

L'accompagnement des tout petits est aussi très insuffisant, dit-il, chiffrant à quelque 13.500 le nombre d'enfants handicapés mentaux de moins de six ans qui ont besoin d'accompagnement. Il rappelle que 80% des femmes qui ont un enfant handicapé cessent leur activité professionnelle.

"Plus l'accompagnement intervient tôt, plus l'adaptation à la vie sociale est facilitée, il ne faut pas rater ce moment-là", dit-il.

Le total des créations de places demandées représenterait un coût de fonctionnement de 4,4 milliards d'euros et d'investissement de 6,2 milliards.

Le financement par une 5ème branche de la protection sociale, souhaitée par l'ensemble des acteurs de la dépendance et dont la création a été confiée par Nicolas Sarkozy à Xavier Bertrand, ministre de la Solidarité, devrait faire appel à la solidarité nationale, défendent les associations.

La Fegapei, l'APF ou les Apajh (associations pour adultes et jeunes handicapés) sont favorables à une augmentation de la CSG, "la solution la plus juste puisque cela touche tout le monde", souligne Jean-Marie Barbier (APF).

Mais les associations veulent aussi, au-delà du financement, parler "équité" dans l'accompagnement des personnes handicapées.

"Le financement, les tarifs, le niveau de la prestation compensatoire du handicap doivent être garanties par une structure unique (la CNSA, Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie) pour corriger les inégalités entre départements et entre établissements", estime Philippe Calmette.

Selon lui, le financement d'un accompagnement d'une personne handicapée aujourd'hui peut varier du simple au triple.

"Il faut partir du besoin des personnes, alors qu'aujourd'hui, on donne une enveloppe et on dit : vous aurez tant de personnes à suivre", constate de son côté Jean-Marie Barbier.

Xavier Bertrand avait annoncé en juin qu'il réunirait "à l'automne" les acteurs du dossier de la dépendance pour discuter de la création d'un 5ème risque. Au ministère de la Solidarité, on indiquait mercredi qu'aucun calendrier n'était encore fixé.
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