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lily18
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Message par lily18 »

noir ou bleu sans changer de couleur entre temps
evitez les couleurs fluo y compris le rouge et le vert
fluo autorisé ds certains cas pour surligner le texte quand celui ci n est pas a rendre donc se renseigner avant pour le blanco deconseillé par rapport a la clareté donc le mieux c est le stylo plume et l effaceur mais pas obligatoire
tout est faisable dans la vie et chacun de nos rêves se réalisera si on fait ce qu'il faut pour
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Abou
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Message par Abou »

Pour l'épreuve de culture générale, il est indiqué que 3 points sont accordés pour le traitement des 5 questions, et 5 points pour l'orthographe et la syntaxe. Cela permet-il dont d'avoir 8/20 de manière plutôt simple ou bien c'est 8/40 ou 50... ?
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Abou
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Message par Abou »

Je crois que j'ai compris seule... Si j'ai bien compris 3 points sont accordés à chaque question, ce qui fait un total de 15 points, auxquels s'ajoutent 5 points, pour l'ortographe, la syntaxe et le respect des consignes, pour arriver à un total de 20 points. C'est ça nan ?
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Dimezell92
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Message par Dimezell92 »

Oui !! La CG est notée sur 20 !
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Message par Dimezell92 »

Antilles: un cancérologue dénonce "une crise sanitaire majeure" causée par les pesticides

AP - Lundi 17 septembre, 10h47PARIS -

L'utilisation massive des pesticides aux Antilles françaises est à la base d'une "crise sanitaire majeure" en Martinique et en Guadeloupe, dénonce le Pr Dominique Belpomme lundi dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France".


"Les expertises scientifiques que nous avons sur les pesticides conduisent au constat d'un désastre sanitaire aux Antilles. (...) Il s'agit d'un véritable empoisonnement de la Martinique et de la Guadeloupe", alerte le cancérologue, auteur d'un rapport qui sera présenté mardi à l'Assemblée nationale.

Le ministre de l'Agriculture Michel Barnier a en partie confirmé lundi, qualifiant la situation de "très grave" sur Europe-1.

Constatant que les Antilles se placent "au deuxième rang mondial" en matière de cancer de la prostate et que "le taux de malformations congénitales augmente dans les îles", le Pr Belpomme y voit l'effet de l'usage de pesticides comme "le chlordécone, le paraquat (interdit très récemment) et plusieurs dizaines d'autres pesticides". Ces substances contiennent en effet des molécules "impliquées dans la genèse de certains cancers" et "responsables de malformations congénitales et de troubles de la reproduction", précise-t-il.

Outre "l'empoisonnement" du "sol et (de) l'eau" en Guadeloupe et Martinique, le Pr Belpomme souligne que "les fruits et les légumes-racines sont contaminés" ainsi que "certaines viandes également". Il précise toutefois que les bananes cultivées sur ces îles ne sont pas toxiques, "la contamination s'arrêt(ant) au niveau de la peau".

"Tout cela est scientifiquement établi, explique M. Belpomme, mais nous n'avons pas encore la preuve épidémiologique que les cancers de la prostate sont liés au chlordécone". Il s'indigne au passage que l'usage de ce pesticide, reconnu "excessivement toxique (...) au niveau international depuis 1979" ait été interdit en France en 1990 "sauf aux Antilles". Le Parisien précise de son côté que ce produit a été interdit sur ces îles "en 1993" mais utilisé clandestinement "jusqu'en 2002".

Lundi, Michel Barnier a annoncé que "la question du chlordécone" serait traitée par le gouvernement "avec la plus grande transparence" et selon "le principe de précaution". Le ministre a souhaité "aller vers la banane pesticides zéro" lors de la reconstruction des bananeraies détruites par le cyclone Dean. AP
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Dimezell92
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Message par Dimezell92 »

Sanofi demandera en 2009 à commercialiser l'Acomplia contre le diabète


AFP - Lundi 17 septembre, 10h54PARIS (AFP) -


Le laboratoire français Sanofi-Aventis va déposer en 2009 une demande de commercialisation au niveau mondial de sa molécule rimonabant, retoquée aux Etats-Unis contre l'obésité, pour une nouvelle indication, celle du diabète de type II, a-t-il annoncé lundi.


Mais le laboratoire n'est pas certain que l'Acomplia obtienne le succès escompté, a déclaré lundi son directeur de la recherche Marc Cluzel.

"On est encore au milieu du gué, on ne sait pas s'il ira au bout du succès qu'on a prédit", a déclaré M. Cluzel, au sujet du rimonabant, commercialisé en Europe sous le nom Acomplia.

Jusqu'à son rejet en juin par les autorités américaines, Sanofi-Aventis tablait sur environ 3 milliards de dollars de ventes mondiales pour ce produit

Au total, Sanofi-Aventis pourrait déposer 31 dossiers de demande d'autorisation de nouveaux produits d'ici fin 2010, a-t-il précisé lors de la première journée de présentation de sa recherche et développement.

Le numéro quatre mondial de la pharmacie a également confirmé son intérêt pour des acquisitions dans les biotechnologies et mis l'accent sur les perspectives offertes par les vaccins alors que les politiques de santé s'orientent vers une logique de "prévention" dans un souci d'économies.

Concernant la molécule rimonabant, le groupe a élargi de manière "très significative" son programme d'étude clinique dans le diabète de type II, avec plus de 5.700 patients étudiés, et lancera au premier trimestre de 2008 une étude la comparant au dernier produit approuvé dans cette indication.

"Le dépôt d'enregistrement mondial dans cette indication est prévu en 2009", a précisé le groupe dans un communiqué.

La molécule rimonabant a été autorisée en Union européenne en juin 2006 pour traiter certains patients souffrant d'obésité. Elle y est aujourd'hui commercialisée sous la marque Acomplia.

Mais aux Etats-Unis (marque Zimulti), elle a été retoquée par des experts sanitaires en juin, ce qui avait provoqué une chute du titre et l'inquiétude des investisseurs, qui doutent depuis des perspectives du groupe.

Lundi matin à 09H35 (07H35 GMT), le titre perdait 1,80% à 60,40 euros à la Bourse de Paris, dans un marché en rempli de 1,10%.

Evoquant la possibilité de voir un jour Zimulti autorisé sur ce marché crucial, le directeur de la recherche Marc Cluzel a évoqué "un délai de quatre ans" --soit 2011 et les résultats d'une étude phare (Crescendo), menée sur 11.000 patients--, lors d'une réunion avec la presse.

M. Cluzel a par ailleurs confirmé l'intérêt du groupe pour des acquisitions dans les biotechnologies, domaine qui fait aujourd'hui partie de ses "faiblesses". "Avoir de l'expertise dans ce domaine prend du temps", a-t-il justifié.

"Nous sommes à la recherche de capacités de production dans les biotechs", a-t-il ajouté.

Sanofi-Aventis a également fait valoir son offensive sur le front de la lutte contre le cancer: "27 études de phase III sont en cours ou devraient débuter en 2007", et les premières demandes d'enregistrement de VEGF Trap et S-1 seront déposées en 2008.

Marc Cluzel a par ailleurs estimé qu'à l'avenir, le segment des vaccins sera "le meilleur" pour les laboratoires, alors que les politiques de santé, jusqu'à présent axées sur le "curatif", s'orienteront à l'avenir vers le "préventif", dans un contexte de recherche d'économies de coûts.

Le laboratoire estime que le marché mondial des vaccins devrait "doubler d'ici 2016", à 22-24 milliards de dollars.

De nouvelles études du groupe sur des vaccins contre la grippe pandémique (virus H5N1) ont donné des résultats "très positifs", et en matière de grippe saisonnière, deux nouveaux vaccins seront soumis à autorisation en 2007 et 2008.

Par ailleurs, alors que les brevets protégeant l'anti-coagulant Lovenox ont déjà commencé à tomber (aux Etats-Unis au printemps), le laboratoire affirme que l'AVE 5026, étudié en phase II, a donné des résultats "indiquant clairement une efficacité potentiellemment supérieure à Lovenox, avec un profil de tolérance comparable".
Dernière modification par Dimezell92 le 17 sept. 2007 15:23, modifié 1 fois.
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Message par Dimezell92 »

Quand les jeunes apprennent la santé sexuelle en jouant

Par Destination Santé Destination Sante - il y a 1 heure 18 minutes

La « maison des jeunes » de Lilongwe (Malawi), est un drôle de cercle de jeux. En fait, c'est plutôt un centre de vie et de santé où les jeunes peuvent apprendre les bons gestes en jouant… ou en allant se faire faire une beauté.

Mise en place dans le cadre d'un programme de l'Association malawite de Planning familial, cette maison accueille tous les jeunes qui veulent fuir l'oisiveté du monde de la rue. Ils trouvent là un lieu de rassemblement, des jeux de société, la possibilité de pratiquer des sports d'équipe…

Il y a aussi un salon de coiffure tenu par Cathy. Une coiffeuse pas tout à fait comme les autres, car elle est aussi une sorte de professeur en « safe sex ». Dans une salle séparée en effet, elle apprend à ses clientes – qui sont toutes des amies – comment utiliser les préservatifs. Masculin et féminin. Une autre salle est également là, tout à côté. Les jeunes peuvent y rencontrer un professionnel de santé pour un dépistage du virus du SIDA (le VIH) ou des autres infections sexuellement transmissibles.

Bref la maison des jeunes, c'est un peu tout à la fois : un lieu de rencontres, une salle de jeux, un dispensaire et un espace où la santé doit devenir un comportement naturel du quotidien. Celle de Lilongwe n'est pas un exemple unique et ces maisons sont de plus en plus fréquentées : un peu moins de 15 000 jeunes en 2003, mais 20 000 en 2005 et près de 45 000 en 2006. Un « décollage » qui devrait donner des idées dans d'autres pays !

Source : de notre envoyée spéciale à Lilongwe
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Message par Dimezell92 »

Pesticide aux Antilles: une situation "très grave", selon Barnier

AFP - il y a 23 minutesPARIS (AFP)

- Le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, a jugé lundi "très grave" la situation aux Antilles, où l'utilisation massive de pesticides dans l'agriculture a conduit, selon un rapport qui doit être rendu public mardi, à un "désastre sanitaire".


Il a expliqué que cette situation était imputable à une gestion dans le passé qui a "des conséquences sanitaires aujourd'hui", notamment sur la "qualité des terres".

"Nous traiterons la question du chlordécone avec la plus grande transparence", a encore assuré M. Barnier. Il a fait valoir qu'après le désastre du cyclone Dean, qui a ravagé en août de multiples plantations de bananes, l'occasion se présentait de replanter "avec peu ou pas de pesticide, d'aller vers la banane zéro pesticide".

Pour "sauver les Antilles du désastre économique et sanitaire qui s'annonce et protéger les générations futures", le Pr Belpomme préconise un plan d'action en 5 points:

- obtenir des données précises sur les différents pesticides utilisés dans l'île depuis 25 ans.

Une substance est particulièrement visée dans le rapport: le chlordécone, un anti-parasitaire de la famille des organochlorés (qui comprend aussi le DDT ou le lindane), des produits qui subsistent très longtemps dans les sols et les eaux et dont la toxicité est avérée. Le chlordécone est interdit en France depuis 1990, avec une dérogation jusqu'en 1993 dans les Antilles.

Le chlordécone est probablement "l'arbre qui cache la forêt", souligne le rapport, car "la Martinique est polluée par plus de cent pesticides.

Pour le Pr Belpomme, "la Martinique étant une île de dimension modeste, c'est l'ensemble de l'île qui est pollué: non seulement l'eau (les sources, les rivières et le littoral), mais aussi les sols et l'alimentation.

- étudier la biologie des sols, en vue de développer une agriculture de qualité "dans les territoires non pollués et dont la fertilité est préservée.

- rechercher les causes à l'origine de l'augmentation d'incidence des cancers de la prostate et du sein. Pour le cancérologue, "l'augmentation du nombre de cancers de la prostate en Martinique et en Guadeloupe constitue le problème de santé publique le plus solidement établi, et donc le premier auquel on doit s'attaquer". Il réclame des études épidémiologiques adaptées à la Martinique.

- interdire le paraquat, un herbicide "encore plus toxique que le chlordécone". Cet herbicide a de fait été retiré du marché en juillet, quelque jours après que le Pr Belpomme ait terminé son rapport.

- sensibiliser la métropole aux problèmes des Antilles, "reconvertir l'agriculture" et la rendre moins polluante, "assurer la pérennité du tourisme".

Le chlordécone, qui détruit les charançons, a été interdit en France en 1990 avec une mise en application en 1992. Les producteurs antillais ont obtenu un délai juqu'en 1993, a déclaré à l'AFP Christian Choupin, directeur général des producteurs de de bananes de Martinique et de Guadeloupe.

Depuis, le chlordécone, dont l'action dans le sol peut perdurer "une centaine d'années" reconnaît M. Chupin, a été remplacé par des "pièges à phéromones", des boites en plastique qui attirent les charançons femelles.

De plus, les planteurs antillais ont introduits des plants de bananes plus sains et ont pratiqué la jachère, pour mettre la terre au repos.

Selon le cancérologue Dominique Belpomme, dont le rapport doit être rendu public mardi à l'Assemblée nationale, la Martinique et la Guadeloupe ont été "empoisonnées" par des pesticides menant à un "désastre sanitaire".

Le cancérologue, qui a conduit récemment une mission dans ces deux départements d'Outre-mer pour mesurer les conséquences de l'usage de pesticides par l'agriculture antillaise, estime que "l'empoisonnement concerne le sol et l'eau".

Pour "sauver les Antilles du désastre économique et sanitaire qui s'annonce et protéger les générations futures", le Pr Belpomme préconise un plan d'action en 5 points:

- obtenir des données précises sur les différents pesticides utilisés dans l'île depuis 25 ans.

Une substance est particulièrement visée dans le rapport: le chlordécone, un anti-parasitaire de la famille des organochlorés (qui comprend aussi le DDT ou le lindane), des produits qui subsistent très longtemps dans les sols et les eaux et dont la toxicité est avérée. Le chlordécone est interdit en France depuis 1990, avec une dérogation jusqu'en 1993 dans les Antilles.

Le chlordécone est probablement "l'arbre qui cache la forêt", souligne le rapport, car "la Martinique est polluée par plus de cent pesticides.

Pour le Pr Belpomme, "la Martinique étant une île de dimension modeste, c'est l'ensemble de l'île qui est pollué: non seulement l'eau (les sources, les rivières et le littoral), mais aussi les sols et l'alimentation.

- étudier la biologie des sols, en vue de développer une agriculture de qualité "dans les territoires non pollués et dont la fertilité est préservée.

- rechercher les causes à l'origine de l'augmentation d'incidence des cancers de la prostate et du sein. Pour le cancérologue, "l'augmentation du nombre de cancers de la prostate en Martinique et en Guadeloupe constitue le problème de santé publique le plus solidement établi, et donc le premier auquel on doit s'attaquer". Il réclame des études épidémiologiques adaptées à la Martinique.

- interdire le paraquat, un herbicide "encore plus toxique que le chlordécone". Cet herbicide a de fait été retiré du marché en juillet, quelque jours après que le Pr Belpomme ait terminé son rapport.

- sensibiliser la métropole aux problèmes des Antilles, "reconvertir l'agriculture" et la rendre moins polluante, "assurer la pérennité du tourisme".

Il a constaté que le taux des cancers de la prostate est "majeur" aux Antilles mais que les scientifiques n'ont "pas encore la preuve épidémiologique" qu'ils sont "liés au chlordécone".

La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a estimé ainsi que le Pr Dominique Belpomme, n'avait pas pour l'intant établi de "lien scientifique", mais a néanmoins appelé la population locale à prendre certaines précautions.

"Les inquiétudes du Pr Belpomme, que je partage, ont besoin d'être confirmées par des études scientifiques de haute qualité", a déclaré Mme Bachelot sur France 2. "Pour l'instant, le Pr Belpomme pose des questions, il n'apporte pas de réponse formelle", a-t-elle ajouté.

La ministre a néanmoins appelé les Martiniquais et Guadeloupéens "à la plus grande précaution" pour les produits ne provenant pas des circuits commerciaux (production de jardins familiaux ou prélèvements d'eau de source). Elle n'a pas demandé l'arrêt de leur consommation, mais a recommandé "de ne pas les consommer plus de deux fois par semaine".

Mme Bachelot a par ailleurs indiqué que la France allait proposer que le règlement européen définissant les taux maximaux de résidus de pesticides autorisés dans les aliments "soit encore plus sévère" (de 50 microgrammes par kilo à 20 microgrammes).

Qunt aux producteurs antillais, qui réclament une "véritable" étude scientifique de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFFSA), "s'insurgent contre ce rapport qui n'a pas de contenu scientifique", affirme M. Chupin.

"On a l'impression que les gens meurent comme des mouches aux Antilles, ce qui est loin d'être la réalité", s'indigne M. Chupin.

Une autre produit, l'herbicide Paraquat, utilisé pour les bananiers, est interdit depuis cet été, rappelle M. Choupin.

La production antillaise de bananes est en moyenne de 260.000 tonnes par an (210.000 en Martinique et 50.000 en Guadeloupe). Le chiffre d'affaires de la filière, qui emploie 15.000 personnes, s'élève à 220 millions d'euros auquel s'ajoutent des aides européennes d'environ 130 millions pour un total proche de 350 millions.

Le passage de l'ouragan Dean, le 17 août dernier, a détruit la totalité de la production en Martinique et de 50 à 60% en Guadeloupe, selon M. Chupin.
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Message par Dimezell92 »

Chirurgie esthétique: de nouvelles techniques pour préserver le naturel

Par Florence Sebaoun AP - il y a 2 heures 42 minutesPARIS

- Préserver la beauté au naturel, éviter le "look chirurgical" après un lifting ou une lipostructure, remodelage du visage par l'injection de graisse: le XXe congrès de la Société française des chirurgiens esthétiques plasticiens (SOFCEP), qui s'ouvre jeudi, est l'occasion de présenter les évolutions techniques d'une spécialité qui cherche à séduire le grand public.


Parmi les évolutions les plus notables, le lifting expressif est une technique récente qui vise à préserver les expressions et à garder l'authenticité des traits.

"Dans les techniques classiques, on se soucie uniquement de la forme que l'on va donner au visage, mais pas de son mouvement. On n'hésite pas à sectionner les muscles", a relevé le Dr Didier Commare, chirurgien plasticien, lors de la présentation du congrès à la presse.

"Le lifting expressif, en revanche, ne touche pas aux muscles expressifs, à ceux qui contrôlent les émotions dites positives", a-t-il souligné. "Ces muscles, remis en tension, sont maintenus sur leurs points d'attache. Ils sont tirés et refixés."

"On ne doit plus trouver de visage figé", a-t-il insisté, en allusion au visage inexpressif de femmes ayant eu recours à la chirurgie esthétique. "Le muscle est retendu dans son axe, ce qui permet d'obtenir une forme et un mouvement, de ne pas être figé et de rester soi-même".

Il se peut que le lifting soit insuffisant ou peu adapté. Dans ce cas, la lipostructure, ou injection de graisse, représente une alternative. Mise au point il y a une dizaine d'années, elle consiste à injecter de la graisse dans un visage dont les traits se sont creusés, dont les arrondis sont moins marqués. Comme dans le reste du corps, la graisse du visage fond et "se déplace", explique Dominique Rheims, secrétaire général de la SOFCEP.

La lipostructure présente de nombreux avantages: il s'agit d'une autogreffe et ses résultats sont définitifs. "La graisse qui est prélevée au niveau du ventre peut être réinjectée sous anesthésie locale, mais uniquement au bloc opératoire", ajoute Dominique Rheims. "Elle doit en effet être préparée dans des conditions d'asepsie."

Si le prélèvement de graisse abdominale ne fait pas mal, la personne présente en revanche "des ecchymoses au niveau des sites d'injection", avertit le chirurgien. "Le visage ne reste gonflé que quelques jours. Seul l'oedème peut persister une semaine de plus."

Mais la graisse n'est pas un matériau neutre. C'est d'une part une glande qui fabrique des hormones (notamment des oestrogènes) et par ailleurs un réservoir de cellules souches, des cellules indifférenciées, capables de donner n'importe quelle cellule.

La lipsostructure, qui permet "à court et moyen terme de refaire les volumes", a aussi un effet nutritif "sous l'effet de la formation de nouveaux vaisseaux sanguins", selon M. Rheims. Après une lipostructure, l'aspect de la peau se trouve de fait "incontestablement rajeuni".

Reste le prix: 2.000 à 3.000 euros pour une simple lipostructure, et jusqu'à 5.000 euros lorsque cette lipostructure est associée à un lifting cervico-facial. AP
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Message par LOTUS07 »

Un médicament contre l'ostéoporose pourrait prolonger la vie

Par Gene Emery Reuters - il y a 1 heure 57 minutes

BOSTON (Reuters) - L'administration du médicament contre l'ostéoporose Reclast de Novartis peut prévenir des fractures ultérieures et contribuer à prolonger la vie des patients, si l'on en croit une étude financée par le laboratoire suisse.

Les fractures du col du fémur, fréquentes chez les personnes âgées, entraînent souvent un handicap et un raccourcissement de la vie.

Un tiers environ des personnes qui se fracturent le col du fémur décèdent dans un délai de deux ans et elles risquent dix fois plus de subir une nouvelle fracture.

Selon l'étude, une piqûre administrée une fois par an à 1.065 volontaires a réduit de 35% le risque de nouvelle fracture par rapport aux 1.062 patients qui ont reçu un placebo.

Le taux de fractures a été de 8,6% avec le Reclast et de 13,9% avec le placebo.

Le médicament, dont le nom générique est acide zolédronique, a aussi réduit de 28% le taux de mort au bout de deux ans, a déclaré le Dr Kenneth Lyles du Centre médical de l'université Duke, en Caroline du Nord.

L'étude, mise en ligne par le New England Journal of Medicine, est la première portant sur un médicament contre l'ostéoporose administré à des patients qui se sont déjà fracturé le col du fémur.

Le Reclast, vendu en dehors des Etats-Unis sous le nom d'Aclasta, a été homologué en août par la Food and Drug Administration américaine et il attend l'approbation de l'Union européenne.

En mai, une autre étude avait évoqué un risque de fibrillation atriale - accélération du rythme cardiaque - chez les patients traités au Reclast.

Mais la nouvelle étude ne confirme pas cette hypothèse. Le risque de grave trouble du risque cardiaque a été de 2,3% pour les patients traités et de 3,7% pour ceux qui ont reçu un placebo.
Le soleil est nouveau tous les jours.
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Message par LOTUS07 »

La coloscopie virtuelle, ce n'est pas pour aujourd'hui

Par Destination Santé Destination Sante - il y a 1 heure 15 minutes

La vidéo-capsule, c'est oui pour photographier l'intérieur de l'intestin grêle, mais non pour l'exploration colique, c'est-à-dire celle du gros intestin. Voilà en substance le message que le Syndicat national des Médecins français Spécialistes de l'Appareil digestif (Synmad) tient à faire passer au public français. Un message d'ailleurs pleinement conforme aux indications de la Haute autorité de Santé (HAS).

Dans un communiqué, le Synmad rappelle ainsi qu'« il n'existe aucune donnée scientifique suffisante pour proposer cette technique (la vidéo-capsule n.d.l.r.) comme alternative à la coloscopie ou aux méthodes validées de dépistage du cancer colorectal ».

Partant, le Dr Jean François Rey et le Pr Thierry Ponchon, respectivement président et membre du Conseil d'Administration du Syndicat, mettent « en garde les praticiens contre les conséquences médicolégales de l'emploi de la capsule colique en dehors d'étude de type loi Huriet ». Promulguée en 1988, cette loi protège les personnes qui se prêtent à des recherches biomédicales. Elle est considérée comme la référence actuelle en la matière.

Et les dirigeants du syndicat de conclure que « la précipitation (dans l'utilisation de la vidéo-capsule) ne peut que compromettre les efforts du Synmad pour obtenir le remboursement d'actes validés ». En l'occurrence l'exploration de l'intestin grêle, et uniquement de ce dernier. La coloscopie virtuelle est donc peut-être pour demain… mais en aucun cas pour aujourd'hui.
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Message par LOTUS07 »

Le cancer, première cause de décès en 2004 en France

AFP - il y a 1 heure 1 minute

PARIS (AFP) - Plus de 509.000 personnes sont décédées en France métropolitaine en 2004 dont 30% du cancer, devenu la cause de décès la plus fréquente devant les maladies cardiovasculaires et les accidents, selon une étude publiée mardi dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).

Avec 147.323 décès, les maladies cardiovasculaires (infarctus du myocarde, attaques cérébrales...) représentent 29% du total des décès, arrivant au deuxième rang derrière les cancers (152.708 décès), selon le Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDC-Inserm).

Avec près de 90.700 décès (dont 21.398 de cancers poumon-bronches-trachée), le cancer est responsable de 34% des quelque 263.000 décès masculins enregistrés. Pour les femmes, le cancer (62.020 décès) représente un quart des causes de mortalité, les maladies cardiovasculaires arrivant en tête avec quelque 78.000 décès (32% des décès féminins).

Quel que soit le sexe, entre 15 et 24 ans, les morts violentes sont les causes de décès les plus fréquentes : les accidents de transports et les 621 suicides représentent plus de la moitié des 3.847 décès. Chez les 25-44 ans, le suicide (3.378 morts dont 2.556 hommes) est la première cause des décès masculins, alors que les tumeurs (2.209 décès) prédominent chez la femme.

Avec près de 79.000 décès (masculins deux fois sur trois), la tranche des 45-64 ans représente 16% de la mortalité générale. A ces âges-là, près d'un décès sur deux est dû à une tumeur. Le cancer du poumon (8.090 décès masculins) est la première cause de mortalité chez l'homme, et celui du sein (environ 3.600 décès) la première chez la femme.

A partir de 65 ans, les maladies cardiovasculaires arrivent en tête : elles représentent un tiers des quelque 403.000 décès enregistrés. La maladie d'Alzheimer (11.720 décès) est la quatrième cause de mortalité, après cancers et accidents.

En quatre ans, de 2000 (530.850 décès) à 2004 (509.408), la mortalité a globalement diminué, la mortalité cardiovasculaire régressant trois fois plus (-15%) que celle par tumeur (-5%). Mais "la forte baisse des maladies cardiovasculaires en 2004" pourrait compenser "la forte augmentation des décès cardiovasculaires durant la canicule de 2003", relèvent Eric Jougla et ses collègues.

De 2000 à 2004, les décès dûs aux accidents ont fortement diminué, mais le taux de suicides est resté stable. Certaines causes de décès sont en augmentation : maladies du rein, du pancréas et maladies d'Alzheimer. Les auteurs soulignent aussi "l'augmentation très marquée du cancer du poumon chez la femme", qui "reflète certainement la progression du tabagisme féminin au cours des trente dernières années".

En vingt-cinq ans, de 1980 à 2004, les taux de décès par maladies cardiovasculaires ont diminué de moitié. Toutes causes confondues, les taux de décès ont baissé de 35% en France métropolitaine, mais pour les cancers la baisse est restée "modérée".
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Message par Dimezell92 »

Traumatismes des dents chez l'enfant: il y a urgence à consulter

Par Par Véronique MARTINACHE AFP - il y a 1 heure 51 minutesPARIS (AFP)

- Bien des complications pourraient être évitées si la prise en charge des traumatismes dentaires chez les enfants se faisait rapidement, rappellent les dentistes à l'occasion des 33e Entretiens de Garancière, qui se tiennent de mardi à vendredi à Paris.

En ce début d'année scolaire, les dentistes souhaitent sensibiliser davantage les parents, mais aussi les enseignants, à l'urgence d'une consultation après un choc au niveau des dents, y compris lorsqu'il s'agit de dents temporaires (dents de lait).

L'urgence se compte en quelques dizaines de minutes lorsque une dent permanente est "expulsée", lorsque l'enfant la perd sous l'effet du choc. "La dent doit être réimplantée dans l'heure", insiste le Dr Chantal Naulin Ifi (Faculté de chirurgie dentaire - Paris 7), et à condition d'avoir été "conservée dans un bon milieu".

En attendant la mise au point d'un liquide de conservation spécifique - sur lequel des recherches sont en cours -, la dent peut être placée dans du lait, du sérum physiologique ou faute de mieux dans la bouche de l'enfant, voire de sa mère. Le but étant que les cellules "restent vivantes".

Plus d'un enfant de moins de 6 ans sur deux (51%) a eu un traumatisme des dents, en tombant, en se cognant... Mais moins de la moitié des petits patients ayant subi un traumatisme en denture temporaire se rend chez le dentiste dans la semaine suivant le choc.

Or les séquelles sur les futures dents permanentes peuvent être sérieuses, du fait de la proximité de la racine des dents temporaires avec le germe sous-jacent. La dent définitive peut ne plus évoluer ou être malformée.

Les soins sont fonction de l'âge et de la "coopération" de l'enfant. Il est difficile pour un jeune enfant de laisser pénétrer l'intimité de sa bouche, explique le Dr Naulin Ifi. Mais "plus tôt on le voit, plus on est dans de bonnes conditions pour la réparation", note-t-elle.

Dans le cas de fracture coronaire (dent cassée), le dentiste pourra la recoller (à condition que l'entourage ait pensé à ramasser les morceaux et à les préserver dans un liquide), ou la reconstituer avec des matériaux composites. La situation se complique si le tissu pulpaire (nerf) est touché. Certains chocs n'ont pas de conséquences visibles mais peuvent avoir agi sur la racine (fracture radiculaire).

Mais certains traumatismes ne trouvent leur solution définitive que 20 ans après l'accident. Ils nécessitent donc un suivi sur le long terme. Ils ont aussi un coût important, estimé à environ 1.500 euros en moyenne par enfant traumatisé.

Pour les plus petits, les traumatismes se produisent le plus souvent lors d'incidents de la vie quotidienne.

Pour les plus grands, le pic d'incidence a lieu chez les garçons de 9-10 ans au moment ou les jeux ou activités sportives deviennent plus vigoureux (arts martiaux, handball, football, rugby, hockey, roller...).

D'autres facteurs de risque sont également incriminés : accidents en milieu hospitalier (intubation), enfants qui ont les dents "en avant", ceux qui ont une mauvaise coordination, ceux qui sont extravertis, certaines maladies (épilepsie, infirmité motrice...). L'obésité semble également un facteur aggravant, les enfants obèses ayant une coordination moins bonne et tombant lourdement.

Casques et protège-dents sont de rigueur pour les activités à risque, souligne le Dr Naulin Ifi, qui avoue redouter particulièrement les dégâts occasionnés par les trottinettes.
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Message par Dimezell92 »

Maladies infectieuses: l'hygiène des mains reste un point noir

Par Par Jean-Louis SANTINI AFP - il y a 1 heure 23 minutesCHICAGO (AFP)

- L'hygiène des mains, règle élémentaire pour éviter la transmission de nombre de maladies infectieuses parfois mortelles, demeure un sérieux problème chez le public comme chez les professionnels, même dans les pays riches, ont déploré lundi à Chicago des experts en santé publique.

"Un grand nombre de rhumes, de grippes et de maladies d'origine alimentaire sont transmises par des mains sales et ces infections coûtent annuellement des milliards de dollars pour les traiter, ainsi qu'en perte de jours de travail aux Etats-Unis", selon le Dr Judy Daly, porte-parole de l'Association américaine de microbiologie (ASM) et directrice des laboratoires de microbiologie au centre médical des enfants à Salt Lake City (Utah, nord).

"Dans le monde, les maladies infectieuses demeurent de loin la première cause de mortalité", souligne ce médecin.

Une enquête publiée lundi au premier jour de la 47e conférence annuelle sur les agents antimicrobiens (Interscience Conference on Antimicrobial Agents and Chemotherapy/ICAAC) à Chicago (Illinois, nord) organisée par l'ASM, révèle que près d'un quart des Américains adultes ne se lavaient pas les mains après avoir utilisé des toilettes publiques en 2007, une nette augmentation comparativement à 2005.

Cette étude basée sur des observations conduites par le groupement des fabricants de savons et de détergents (Soap and Détergent Association/SDA), dans des toilettes publiques de lieux très fréquentés de quatre métropoles (New York, Chicago, Atlanta et San Francisco) montre que les hommes sont surtout responsables de cette dégradation de l'hygiène.

Si 88% des femmes se lavaient les mains en 2007 après avoir utilisé des toilettes publiques, les hommes n'étaient que 66% à le faire, un recul de 2% et 10% respectivement comparativement à 2005.

Signe de culpabilité ou d'inconscience, dans un sondage mené parallèlement en 2007 au téléphone par les enquêteurs du SDA, 92% des personnes interrogées ont affirmé se laver les mains après un passage dans des toilettes publiques.

Selon cette même enquête téléphonique, près de 73% ont assuré se laver toujours les mains après le changement d'une couche d'un nourrisson, tandis que 78% ont dit en faire autant avant de manger ou de toucher de la nourriture, des niveaux inchangés par rapport à 2005.

Seuls 34% ont aussi indiqué se laver les mains après avoir toussé ou éternué, contre 32% deux ans avant, relèvent les auteurs de l'étude.

Le non-respect de règles d'hygiène élémentaire par le personnel médical, comme se désinfecter les mains avant un contact avec un malade, est responsable des infections contractées en milieu hospitalier par 1,4 million de personnes à tout moment dans le monde, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

L'OMS était partie en guerre en 2005 contre ces manquements à l'hygiène par médecins et infirmiers dans beaucoup de pays. Cette opération baptisée "Des soins propres sont plus sûrs" (Clean Care is Safer Care) commence à donner des résultats alors que la mise en oeuve de stratégies pour améliorer l'hygiène des mains prend de plus en plus d'ampleur, selon Benedetta Allegranzi, de l'OMS à Genève.

Selon l'OMS, 18 pays ont déjà lancé une campagne pour promouvoir activement parmi le personnel médical une meilleure hygiène des mains afin de réduire les infections nosocomiales.

Ces efforts combinés, qui couvrent les deux-tiers de la population mondiale, "peuvent potentiellement sauver des millions de vies et éviter des handicaps durables à des centaines de millions de patients", selon Benedetta Allegranzi.
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Message par Dimezell92 »

Le réchauffement climatique menace la santé publique, selon des experts

Par Par Jean-Louis SANTINI AFP - il y a 1 heure 20 minutesCHICAGO (AFP)
- L'impact du réchauffement climatique sur la propagation des maladies infectieuses va devenir un défi majeur très complexe, estiment des experts de santé publique réunis à Chicago pour une importante conférence médicale.

Ce sujet a fait l'objet pour la première fois lundi soir d'un des deux discours d'ouverture de la 47e conférence annuelle sur les agents antimicrobiens (ICAAC) qui rassemble jusqu'au 20 septembre quelque 12.000 médecins et chercheurs américains et étrangers.

"Il y a quelques années nous n'aurions probablement même pas abordé cette question", a lancé le Dr Anthony McMichael, du Centre national d'épidémiologie et de la santé publique de l'Université de Canberra (Australie).

"Mais (...) le réchauffement climatique se produit plus rapidement que nous le pensions il y a tout juste cinq ou dix ans", a-t-il ajouté.

"Cela va être un défi majeur et nous devons collecter plus de données (...) et adopter une approche plus écologique pour comprendre les origines de l'accroissement de la vulnérabilité et de la propagation des maladies infectieuses", a expliqué le chercheur.

Le sujet est complexe et "exige que nous rassemblions aussi vite que possible les données pour pouvoir élaborer des modèles s'appuyant sur l'évolution de maladies lors des dernières décennies, pour bien comprendre les risques futurs", a-t-il aussi souligné.

C'est ainsi que les cas d'infections par le virus du Nil occidental ont augmenté de façon exponentielle aux Etats-Unis et au Canada depuis 1999 alors que le climat plus chaud permet aux moustiques vecteur de l'infection de se multiplier.

Le modèle élaboré pour projeter l'évolution du paludisme en Afrique de l'Ouest montre que l'incidence de la maladie va probablement diminuer dans cette région alors que le climat y devient de plus en plus chaud et sec ce qui ne favorise pas le développement des moustiques porteurs de l'agent pathogène responsable de l'infection.

Selon le dernier rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur le changement climatique (Giec), publié cette année, la hausse moyenne prévisible de la température de la planète d'ici 2100 se situe entre 1,8 et 4° Celsius.

Le changement climatique va se traduire par une augmentation de la mortalité, touchant évidemment en priorité les pays les plus démunis, a prévenu le Giec.

Des maladies tropicales comme le paludisme ou la dengue vont se répandre, ainsi que diarrhées ou malnutrition, à la faveur de vagues de chaleur, cyclones, sécheresses et inondations.

Déjà en 2005, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) indiquait que le changement climatique mondial contribuait directement à l'augmentation de l'incidence du paludisme, de la malnutrition et de diarrhées.
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