Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Défigurée par une tumeur, une quinquagénaire demande à mourir dignement
Il y a 21 heures
PLOMBIERES-LES-DIJON (AFP) — "Je l'ai combattue pendant sept ans, je ne veux pas que cette tumeur ait le dernier mot, aidez-moi à partir dignement", implore Chantal Sébire, cruellement défigurée par la maladie, retranchée dans son appartement de Plombières-les-Dijon (Côte-d'Or).
Le combat pour la légalisation de l'euthanasie en France mené par Chantal, une ancienne professeur des écoles de 52 ans, ressemble à celui de Marie Humbert, qui avait aidé son fils tétraplégique à mourir en septembre 2003.
Cette mère de trois enfants est atteinte par une maladie orpheline, incurable et évolutive. Aujourd'hui, elle exhorte l'Etat à abréger ses "atroces" souffrances malgré, dit-elle, son "amour de la vie à 200 pour cent".
"J'avais des projets jusqu'à mes 100 ans, à 50 ans je recommençais des études et je marchais vers un DESS", a-t-elle confié à l'AFP, depuis son domicile près du canal de Bourgogne.
Souffrant d'hémorragies nasales, Chantal apprend en 2002 qu'elle est atteinte d'une "Esthesioneuroblastome", une tumeur évolutive des sinus et de la cavité nasale.
Une maladie très rare, "seuls 200 cas ont été recensés dans le monde depuis 20 ans", précise-t-elle, avant de souligner que la tumeur "est incurable" et que son évolution provoque une déformation spectaculaire et irréversible du visage, et des souffrances "atroces".
L'évolution, "je la sens, elle devient périlleuse, cette énorme masse qui envahit les sinus ne s'arrêtera pas", affirme-t-elle, avant de mentionner les diagnostics des "deux seuls" neuro-chirurgiens qui ont accepté de l'ausculter.
"En 2000, j'ai perdu l'odorat et le goût puis la tumeur s'est étendue et a mangé les mâchoires, avant de s'attaquer aux orbites des yeux. J'ai perdu la vue en octobre 2007", décrit-elle sans pour autant s'apitoyer.
"Les médecins ne savent pas toujours écouter les patients et face à cette maladie, ils sont acculés à une impuissance révoltante pour eux", regrette-t-elle.
De la douleur, calmée provisoirement par de "simples aspirines", Chantal en parle comme "des coups d'aiguille qui rentrent dans l'oeil de façon intense pendant six à sept secondes" et peuvent perdurer "trois ou quatre heures".
Des aiguilles, ajoute-t-elle, qui "rentrent dans tous les vaisseaux de la tête" et qui lui "font perdre le sommeil" et la volonté de poursuivre le combat contre la maladie.
"Aujourd'hui, je suis allée au bout de ce que je peux supporter et mon fils et mes filles n'en peuvent plus de me voir souffrir", assène Chantal en toute lucidité.
"C'est trop dur de ne plus voir les choses, même si je salue encore chaque matin le canard qui chante sur le canal de Bourgogne", plaisante-t-elle.
Pour Chantal, l'heure est maintenant à un autre combat: celui "de partir dignement dans la mort".
"Face à l'incurabilité de sa maladie, entendons la souffrance d'un patient conscient, qui exprime sa volonté avec détermination sans être atteinte par la moindre pathologie psychiatrique", lance-t-elle.
Mais en France, l'euthanasie est interdite. Le médecin traitant de Chantal, le Dr Emmanuel Debost, se refuse à agir contre la loi même si, selon des propos tenus à France 3, sa conscience lui commande "d'aider (sa) patiente à mourir".
Il y a 21 heures
PLOMBIERES-LES-DIJON (AFP) — "Je l'ai combattue pendant sept ans, je ne veux pas que cette tumeur ait le dernier mot, aidez-moi à partir dignement", implore Chantal Sébire, cruellement défigurée par la maladie, retranchée dans son appartement de Plombières-les-Dijon (Côte-d'Or).
Le combat pour la légalisation de l'euthanasie en France mené par Chantal, une ancienne professeur des écoles de 52 ans, ressemble à celui de Marie Humbert, qui avait aidé son fils tétraplégique à mourir en septembre 2003.
Cette mère de trois enfants est atteinte par une maladie orpheline, incurable et évolutive. Aujourd'hui, elle exhorte l'Etat à abréger ses "atroces" souffrances malgré, dit-elle, son "amour de la vie à 200 pour cent".
"J'avais des projets jusqu'à mes 100 ans, à 50 ans je recommençais des études et je marchais vers un DESS", a-t-elle confié à l'AFP, depuis son domicile près du canal de Bourgogne.
Souffrant d'hémorragies nasales, Chantal apprend en 2002 qu'elle est atteinte d'une "Esthesioneuroblastome", une tumeur évolutive des sinus et de la cavité nasale.
Une maladie très rare, "seuls 200 cas ont été recensés dans le monde depuis 20 ans", précise-t-elle, avant de souligner que la tumeur "est incurable" et que son évolution provoque une déformation spectaculaire et irréversible du visage, et des souffrances "atroces".
L'évolution, "je la sens, elle devient périlleuse, cette énorme masse qui envahit les sinus ne s'arrêtera pas", affirme-t-elle, avant de mentionner les diagnostics des "deux seuls" neuro-chirurgiens qui ont accepté de l'ausculter.
"En 2000, j'ai perdu l'odorat et le goût puis la tumeur s'est étendue et a mangé les mâchoires, avant de s'attaquer aux orbites des yeux. J'ai perdu la vue en octobre 2007", décrit-elle sans pour autant s'apitoyer.
"Les médecins ne savent pas toujours écouter les patients et face à cette maladie, ils sont acculés à une impuissance révoltante pour eux", regrette-t-elle.
De la douleur, calmée provisoirement par de "simples aspirines", Chantal en parle comme "des coups d'aiguille qui rentrent dans l'oeil de façon intense pendant six à sept secondes" et peuvent perdurer "trois ou quatre heures".
Des aiguilles, ajoute-t-elle, qui "rentrent dans tous les vaisseaux de la tête" et qui lui "font perdre le sommeil" et la volonté de poursuivre le combat contre la maladie.
"Aujourd'hui, je suis allée au bout de ce que je peux supporter et mon fils et mes filles n'en peuvent plus de me voir souffrir", assène Chantal en toute lucidité.
"C'est trop dur de ne plus voir les choses, même si je salue encore chaque matin le canard qui chante sur le canal de Bourgogne", plaisante-t-elle.
Pour Chantal, l'heure est maintenant à un autre combat: celui "de partir dignement dans la mort".
"Face à l'incurabilité de sa maladie, entendons la souffrance d'un patient conscient, qui exprime sa volonté avec détermination sans être atteinte par la moindre pathologie psychiatrique", lance-t-elle.
Mais en France, l'euthanasie est interdite. Le médecin traitant de Chantal, le Dr Emmanuel Debost, se refuse à agir contre la loi même si, selon des propos tenus à France 3, sa conscience lui commande "d'aider (sa) patiente à mourir".
Bientôt un gel contre le Sida
1ère étape du test : le gel contre le Sida n’est pas toxique
Paris, 27/02/2008, LJS.com
Et si un gel antiviral remplaçait les préservatifs ? C’est ce qu’envisagent des chercheurs qui ont testé un gel à base de ténofovir, un antiviral qui bloque une enzyme nécessaire au développement du virus et à sa reproduction. Ce gel devrait offrir aux femmes une alternative au préservatif pour se protéger contre le virus du Sida.
Le test a été mené sur 200 femmes sexuellement actives aux Etats-Unis et en Inde. L’objectif de l’étude était de tester l’innocuité du gel mais pas son efficacité, donc leur partenaire ont du quand même utiliser des préservatifs pour protéger leurs rapports sexuels.
Résultat : le gel à base de ténofovir, anti-rétroviral autorisé par les autorités sanitaires américaines, s’est révélé sans effets secondaires sur la santé des patientes.
« Grâce à ces résultats, nous pouvons désormais tester cliniquement le gel pour voir s’il empêche la transmission du virus chez les femmes pour qui d’autres approches ont échouées », explique Sharon Hillier, auteur principal de l’étude et docteur à la faculté de médecine de Pittsburg en Pennsylvanie. Les résultats ont été présentés lors d’une conférence sur la recherche contre le virus du Sida en Inde.
De nombreux gels vaginaux font actuellement l’objet de tests cliniques mais pour l’instant aucun n’a prouvé son efficacité. Certains ont même augmenté le risque de contamination. Dans le monde, 33 millions de personnes sont infectées par le virus du Sida, dont 46% de femmes.
Céline Soleille
1ère étape du test : le gel contre le Sida n’est pas toxique
Paris, 27/02/2008, LJS.com
Et si un gel antiviral remplaçait les préservatifs ? C’est ce qu’envisagent des chercheurs qui ont testé un gel à base de ténofovir, un antiviral qui bloque une enzyme nécessaire au développement du virus et à sa reproduction. Ce gel devrait offrir aux femmes une alternative au préservatif pour se protéger contre le virus du Sida.
Le test a été mené sur 200 femmes sexuellement actives aux Etats-Unis et en Inde. L’objectif de l’étude était de tester l’innocuité du gel mais pas son efficacité, donc leur partenaire ont du quand même utiliser des préservatifs pour protéger leurs rapports sexuels.
Résultat : le gel à base de ténofovir, anti-rétroviral autorisé par les autorités sanitaires américaines, s’est révélé sans effets secondaires sur la santé des patientes.
« Grâce à ces résultats, nous pouvons désormais tester cliniquement le gel pour voir s’il empêche la transmission du virus chez les femmes pour qui d’autres approches ont échouées », explique Sharon Hillier, auteur principal de l’étude et docteur à la faculté de médecine de Pittsburg en Pennsylvanie. Les résultats ont été présentés lors d’une conférence sur la recherche contre le virus du Sida en Inde.
De nombreux gels vaginaux font actuellement l’objet de tests cliniques mais pour l’instant aucun n’a prouvé son efficacité. Certains ont même augmenté le risque de contamination. Dans le monde, 33 millions de personnes sont infectées par le virus du Sida, dont 46% de femmes.
Céline Soleille
Obésité : moins de sel et de sodas
Un enfant avec un régime alimentaire pauvre en sel, qui consomme peu de sodas a peu de risque de devenir obèse. C’est le résultat d’une récente étude anglaise*. Effectivement la consommation de chlorure de sodium (sel) provoque la soif et les enfants ont plus tendance à aller vers les boissons sucrées. Sachez que deux canettes de sodas équivalent à 250 kcal. Attention aussi à la consommation de plats tout prêts qui sont généralement très salés. Etude du Dr Freng He de la Saint George’s University de Londre, février 2008. (27 Février 2008)
Un enfant avec un régime alimentaire pauvre en sel, qui consomme peu de sodas a peu de risque de devenir obèse. C’est le résultat d’une récente étude anglaise*. Effectivement la consommation de chlorure de sodium (sel) provoque la soif et les enfants ont plus tendance à aller vers les boissons sucrées. Sachez que deux canettes de sodas équivalent à 250 kcal. Attention aussi à la consommation de plats tout prêts qui sont généralement très salés. Etude du Dr Freng He de la Saint George’s University de Londre, février 2008. (27 Février 2008)
Rétention sûreté: Mazeaud prévoit une condamnation de la cour de Strasbourg
Il y a 12 heures
PARIS (AFP) — La loi sur la rétention de sûreté est "mauvaise" et pourrait ne pas "survivre" à une décision de la Cour européenne des droits de l'Homme, juge Pierre Mazeaud, ancien président du Conseil constitutionnel, dans un entretien à paraître jeudi dans le Nouvel Observateur.
"Le Conseil constitutionnel vient de valider une mauvaise loi", estime M. Mazeaud, alors que les "Sages" ont entériné le principe de la rétention de sûreté tout en limitant fortement l'application du texte.
"La rétention de précaution est une mauvaise mesure, un mauvais principe, mais, malheureusement, il fait désormais partie de notre droit", affirme-t-il.
Ce juriste déplore "une situation bancale". "Le Conseil constitutionnel valide la rétention, en expliquant qu'il ne s'agit pas d'une mesure pénale. Mais en s'opposant à la rétroactivité, il suggère qu'on est quand même dans le pénal: ce n'est qu'en matière pénale que la non-rétroactivité est un principe constitutionnel! Tout ceci est confus juridiquement".
"Rien ne dit que cette nouvelle loi pourrait survivre à une décision de la Cour européenne des droits de l'Homme", avertit M. Mazeaud.
"Si un condamné, soumis à la rétention de sûreté, décide de déposer un recours à Strasbourg, il y a de fortes chances que la Cour nous condamne. Cela mettrait fin à la rétention de sûreté et à tout ce débat mal engagé", ajoute-t-il.
L'ex-ministre ne se dit par ailleurs "pas choqué" que le président Nicolas Sarkozy ait chargé le premier président de la Cour de cassation d'une mission après la censure partielle par les "Sages" du texte qui crée des centres d'enfermement à vie pour les criminels dangereux.
"On peut parfaitement faire réfléchir le plus haut magistrat de France, tant qu'on reste dans le respect de la décision du Conseil constitutionnel, qui s'impose à tous", explique-t-il.
Il y a 12 heures
PARIS (AFP) — La loi sur la rétention de sûreté est "mauvaise" et pourrait ne pas "survivre" à une décision de la Cour européenne des droits de l'Homme, juge Pierre Mazeaud, ancien président du Conseil constitutionnel, dans un entretien à paraître jeudi dans le Nouvel Observateur.
"Le Conseil constitutionnel vient de valider une mauvaise loi", estime M. Mazeaud, alors que les "Sages" ont entériné le principe de la rétention de sûreté tout en limitant fortement l'application du texte.
"La rétention de précaution est une mauvaise mesure, un mauvais principe, mais, malheureusement, il fait désormais partie de notre droit", affirme-t-il.
Ce juriste déplore "une situation bancale". "Le Conseil constitutionnel valide la rétention, en expliquant qu'il ne s'agit pas d'une mesure pénale. Mais en s'opposant à la rétroactivité, il suggère qu'on est quand même dans le pénal: ce n'est qu'en matière pénale que la non-rétroactivité est un principe constitutionnel! Tout ceci est confus juridiquement".
"Rien ne dit que cette nouvelle loi pourrait survivre à une décision de la Cour européenne des droits de l'Homme", avertit M. Mazeaud.
"Si un condamné, soumis à la rétention de sûreté, décide de déposer un recours à Strasbourg, il y a de fortes chances que la Cour nous condamne. Cela mettrait fin à la rétention de sûreté et à tout ce débat mal engagé", ajoute-t-il.
L'ex-ministre ne se dit par ailleurs "pas choqué" que le président Nicolas Sarkozy ait chargé le premier président de la Cour de cassation d'une mission après la censure partielle par les "Sages" du texte qui crée des centres d'enfermement à vie pour les criminels dangereux.
"On peut parfaitement faire réfléchir le plus haut magistrat de France, tant qu'on reste dans le respect de la décision du Conseil constitutionnel, qui s'impose à tous", explique-t-il.
Rétention de sûreté : la surenchère du pouvoir au péril de la démocratie
Publication du syndicat de la magistrature
Reproduction sur ce blog grace à l'aimable autorisation de Madame Franco, secrétaire générale auprès du Syndicat de la Magistrature.
Rétention de sûreté :
la surenchère du pouvoir au péril de la démocratie
L’initiative de Nicolas Sarkozy visant à demander au premier Président de la Cour de cassation de formuler des propositions pour rendre la rétention de sûreté applicable immédiatement, malgré la décision contraire du Conseil constitutionnel, est un coup de force inacceptable.
Le Président de la République, théoriquement garant des institutions, méconnaît en effet l’article 62 de la Constitution qui prévoit que les décisions du Conseil constitutionnel s’imposent aux pouvoirs publics.
Il s’exonère ainsi de manière très inquiétante des règles de l’Etat de droit.
Le Syndicat de la magistrature demande solennellement au premier Président de la Cour de cassation de refuser de donner suite à la demande qui lui est faite par Nicolas Sarkozy.
Le Syndicat de la magistrature appelle, plus que jamais, les citoyens soucieux de la défense des libertés publiques à se mobiliser pour la « nuit de défense des libertés » qui aura lieu place de la Bastille le 20 mars 2008.
Publication du syndicat de la magistrature
Reproduction sur ce blog grace à l'aimable autorisation de Madame Franco, secrétaire générale auprès du Syndicat de la Magistrature.
Rétention de sûreté :
la surenchère du pouvoir au péril de la démocratie
L’initiative de Nicolas Sarkozy visant à demander au premier Président de la Cour de cassation de formuler des propositions pour rendre la rétention de sûreté applicable immédiatement, malgré la décision contraire du Conseil constitutionnel, est un coup de force inacceptable.
Le Président de la République, théoriquement garant des institutions, méconnaît en effet l’article 62 de la Constitution qui prévoit que les décisions du Conseil constitutionnel s’imposent aux pouvoirs publics.
Il s’exonère ainsi de manière très inquiétante des règles de l’Etat de droit.
Le Syndicat de la magistrature demande solennellement au premier Président de la Cour de cassation de refuser de donner suite à la demande qui lui est faite par Nicolas Sarkozy.
Le Syndicat de la magistrature appelle, plus que jamais, les citoyens soucieux de la défense des libertés publiques à se mobiliser pour la « nuit de défense des libertés » qui aura lieu place de la Bastille le 20 mars 2008.
IMPLANT
Du son pour bébé
NOUVELOBS.COM | 27.02.2008 | 16:13
Opérée à l’âge de 13 mois à l’Hôpital Universitaire de Navarre, Carmen est la plus jeune patiente du monde à avoir reçu un implant auditif au niveau du tronc cérébral. Née sourde, elle est aujourd’hui sensible aux bruits et commence à balbutier quelques syllabes.
Elle s’appelle Carmen Serrano Davó. Cette petite fille de Murcie a été prise en charge à l’Hôpital Universitaire de Navarre, en Espagne. Elle souffrait d’hypoacousie bilatérale profonde due à une maladie congénitale : les nerfs auditifs chargés de transmettre au cerveau les signaux sonores reçus de l’extérieur, étaient absents chez la fillette. Un implant cochléaire n’était par conséquent d’aucune utilité. Il a donc fallu lui greffer un implant auditif au niveau de son tronc cérébral. Une équipe pluridisciplinaire co-dirigée par le Dr Manuel Manrique Rodríguez spécialiste en oto-rhino-laryngologie et par le Dr Bartolomé Bejarano Herruzo, spécialiste en chirurgie pédiatrique, a réalisé cette intervention. Inédite sur un enfant aussi jeune.
L’opération consiste à implanter des électrodes sur les structures auditives du tronc. Celles-ci sont connectées à une puce, qui est un émetteur-récepteur, située sous la peau. Un récepteur placé à l’extérieur de la tête de l’enfant transmet le son à la puce par ondes de radiofréquence. Ainsi, lorsqu’un son est capté par le récepteur externe, un signal est envoyé à la puce qui décode l’information et envoie à son tour un message aux électrodes. Des stimuli nerveux sont ainsi générés au niveau du tronc cérébral qui les transforme alors en son.
Bien que les résultats de l’opération étaient inconnus du fait de l’inexistence d’un précédent cas, Carmen semble maintenant percevoir les sons et les reconnaître. Agée aujourd’hui d’un an et demi, elle arrive à se concentrer sur la voix de ses parents et elle commence également à babiller. Toutefois, il est pour le moment difficile de connaître parfaitement l’efficacité de l’opération car l’enfant n’est pas encore capable de répondre aux questions des médecins.
La précédente opération de ce genre avait été réalisée sur une fillette de 8 ans dans le même hôpital. Dans le monde, seuls 38 implants auditifs du tronc cérébral ont été réalisés sur des enfants âgés de moins de 12 ans. L’implant permet à ces enfants de sortir de leur isolement et ainsi de développer une vie sociale.
Mounia BEN AÏSSA
Sciences et Avenir.com
27/02/2008
Du son pour bébé
NOUVELOBS.COM | 27.02.2008 | 16:13
Opérée à l’âge de 13 mois à l’Hôpital Universitaire de Navarre, Carmen est la plus jeune patiente du monde à avoir reçu un implant auditif au niveau du tronc cérébral. Née sourde, elle est aujourd’hui sensible aux bruits et commence à balbutier quelques syllabes.
Elle s’appelle Carmen Serrano Davó. Cette petite fille de Murcie a été prise en charge à l’Hôpital Universitaire de Navarre, en Espagne. Elle souffrait d’hypoacousie bilatérale profonde due à une maladie congénitale : les nerfs auditifs chargés de transmettre au cerveau les signaux sonores reçus de l’extérieur, étaient absents chez la fillette. Un implant cochléaire n’était par conséquent d’aucune utilité. Il a donc fallu lui greffer un implant auditif au niveau de son tronc cérébral. Une équipe pluridisciplinaire co-dirigée par le Dr Manuel Manrique Rodríguez spécialiste en oto-rhino-laryngologie et par le Dr Bartolomé Bejarano Herruzo, spécialiste en chirurgie pédiatrique, a réalisé cette intervention. Inédite sur un enfant aussi jeune.
L’opération consiste à implanter des électrodes sur les structures auditives du tronc. Celles-ci sont connectées à une puce, qui est un émetteur-récepteur, située sous la peau. Un récepteur placé à l’extérieur de la tête de l’enfant transmet le son à la puce par ondes de radiofréquence. Ainsi, lorsqu’un son est capté par le récepteur externe, un signal est envoyé à la puce qui décode l’information et envoie à son tour un message aux électrodes. Des stimuli nerveux sont ainsi générés au niveau du tronc cérébral qui les transforme alors en son.
Bien que les résultats de l’opération étaient inconnus du fait de l’inexistence d’un précédent cas, Carmen semble maintenant percevoir les sons et les reconnaître. Agée aujourd’hui d’un an et demi, elle arrive à se concentrer sur la voix de ses parents et elle commence également à babiller. Toutefois, il est pour le moment difficile de connaître parfaitement l’efficacité de l’opération car l’enfant n’est pas encore capable de répondre aux questions des médecins.
La précédente opération de ce genre avait été réalisée sur une fillette de 8 ans dans le même hôpital. Dans le monde, seuls 38 implants auditifs du tronc cérébral ont été réalisés sur des enfants âgés de moins de 12 ans. L’implant permet à ces enfants de sortir de leur isolement et ainsi de développer une vie sociale.
Mounia BEN AÏSSA
Sciences et Avenir.com
27/02/2008
IDE depuis le 31 mai 2012 !

Nouvelle carte de dissémination du paludisme
NOUVELOBS.COM | 27.02.2008 | 14:16
Près de deux milliards et demi de personnes risquent d’être contaminées par la forme la plus grave de paludisme, selon une nouvelle carte établie par le Malaria Atlas Project (MAP). Malgré tout, l’incidence de la maladie recule dans de nombreuses régions, à l’exception de l’Afrique sub-saharienne.
Répartition des cas de paludisme dans le monde. MAP
Le paludisme, ou malaria, est toujours le grand fléau de l’hémisphère sud et particulièrement des pays pauvres ou en développement. Chaque année, cette fièvre, transmise à l’homme par des moustiques, fait entre un et trois millions de victimes, selon l’institut Pasteur, pour environ 500 millions de cas enregistrés dans le monde. Il n’existe toujours pas de vaccin pour se protéger du parasite du paludisme, qui présente de plus en plus de résistance aux traitements existants. Pour lutter contre cette maladie particulièrement meurtrière, les médecins n’avaient pourtant que très peu de données épidémiologiques fiables : la carte mondiale la plus récente datait de 1968 !!!
Le projet MAP, financé par Wellcome Trust (la plus importante fondation caritative britannique), a pour but de pallier ce manque d’information. Au terme de trois ans d’investigations et de recueil de données auprès de 5000 communautés dans 87 pays différents, les spécialistes ont pu dresser une nouvelle carte de distribution géographique de l’infection. Le premier élément qui apparaît est plutôt positif puisqu’elle démontre que si 2,37 milliards de personnes dans le monde courent le risque de contracter le paludisme près d'un milliard d'entre elles vivent dans des régions où ce danger est très faible.
En fait la principale zone à risque est l’Afrique et plus précisément l’Afrique sub-saharienne. En dehors du sous continent le paludisme est en recul dans toutes les autres zones d’endémie : Asie, Amérique Centrale et du Sud. Dans ces pays autrefois fortement contaminés, le risque d’être piqué par un moustique porteur du parasite est inférieur à 5%, affirment les auteurs dans un rapport publié dans PLOS Medicine. Cette carte met aussi en avant des disparités concernant les financements : les populations les plus touchées d’Afrique et d’Asie du Sud-est reçoivent moins d’argent (et donc de moyens de lutte) que les habitants d’Amérique centrale par exemple. Les auteurs de l ‘étude espèrent que leur travail servira à réorienter les efforts internationaux vers les endroits où le palud est un « énorme problème ».
J.I.
Sciences et Avenir.com
27/02/2008
NOUVELOBS.COM | 27.02.2008 | 14:16
Près de deux milliards et demi de personnes risquent d’être contaminées par la forme la plus grave de paludisme, selon une nouvelle carte établie par le Malaria Atlas Project (MAP). Malgré tout, l’incidence de la maladie recule dans de nombreuses régions, à l’exception de l’Afrique sub-saharienne.

Répartition des cas de paludisme dans le monde. MAP
Le paludisme, ou malaria, est toujours le grand fléau de l’hémisphère sud et particulièrement des pays pauvres ou en développement. Chaque année, cette fièvre, transmise à l’homme par des moustiques, fait entre un et trois millions de victimes, selon l’institut Pasteur, pour environ 500 millions de cas enregistrés dans le monde. Il n’existe toujours pas de vaccin pour se protéger du parasite du paludisme, qui présente de plus en plus de résistance aux traitements existants. Pour lutter contre cette maladie particulièrement meurtrière, les médecins n’avaient pourtant que très peu de données épidémiologiques fiables : la carte mondiale la plus récente datait de 1968 !!!
Le projet MAP, financé par Wellcome Trust (la plus importante fondation caritative britannique), a pour but de pallier ce manque d’information. Au terme de trois ans d’investigations et de recueil de données auprès de 5000 communautés dans 87 pays différents, les spécialistes ont pu dresser une nouvelle carte de distribution géographique de l’infection. Le premier élément qui apparaît est plutôt positif puisqu’elle démontre que si 2,37 milliards de personnes dans le monde courent le risque de contracter le paludisme près d'un milliard d'entre elles vivent dans des régions où ce danger est très faible.
En fait la principale zone à risque est l’Afrique et plus précisément l’Afrique sub-saharienne. En dehors du sous continent le paludisme est en recul dans toutes les autres zones d’endémie : Asie, Amérique Centrale et du Sud. Dans ces pays autrefois fortement contaminés, le risque d’être piqué par un moustique porteur du parasite est inférieur à 5%, affirment les auteurs dans un rapport publié dans PLOS Medicine. Cette carte met aussi en avant des disparités concernant les financements : les populations les plus touchées d’Afrique et d’Asie du Sud-est reçoivent moins d’argent (et donc de moyens de lutte) que les habitants d’Amérique centrale par exemple. Les auteurs de l ‘étude espèrent que leur travail servira à réorienter les efforts internationaux vers les endroits où le palud est un « énorme problème ».
J.I.
Sciences et Avenir.com
27/02/2008
IDE depuis le 31 mai 2012 !

Essure® : une stérilisation moins contraignante
En matière de stérilisation, la ligature des trompes a fait ses preuves depuis plusieurs années. Mais depuis le mois d'octobre 2007, la Haute Autorité de Santé recommande la méthode Essure® en première intention. Moins contraignante, elle se pratique sans incision et ne nécessite ni anesthésie ni hospitalisation.
Depuis 2002, en plus de la ligature des trompes, les femmes françaises disposent d'une autre méthode de stérilisation : la technique Essure®. Depuis le mois d'octobre 2007, la Haute Autorité de Santé (HAS) a reconnu les avantages de ce dispositif par rapport à la ligature des trompes. Doctissimo fait le point sur cette technique.
Une stérilisation moins contraignante
Tout comme les autres méthodes de stérilisation, cette technique est irréversible. Cependant, elle se distingue par son mode opératoire. En effet, sa réalisation ne nécessite pas d'interruption de la vie sociale et professionnelle, puisqu'elle s'exécute en ambulatoire (pas d'hospitalisation) et permet une reprise très rapide des activités habituelles.
Le principe repose sur la pose d'un implant dans les trompes de Fallope qui provoque leur obstruction par le développement d'une fibrose. Ces conduits sont normalement empruntés par l'ovule pour rejoindre l'utérus et les spermatozoïdes. Leur obturation rend donc impossible la fécondation. L'avantage principal est que cette opération se réalise par les voies naturelles, sans anesthésie, ni incision et ne laisse donc aucune cicatrice. La stérilisation est effective au bout de trois mois.
Deux études cliniques1, menées aux Etats-Unis et en Europe, effectuées sur plus de 2 000 femmes ont permis de valider l'efficacité de cette méthode. Le succès de pose est de 96,3 %. Les patientes se disent satisfaites ou très satisfaites de la procédure dans 95 % des cas. Enfin, 98 % d'entre elles recommanderaient cette technique à une amie.
Essure ® en pratique
Comme pour toute technique de stérilisation, la patiente bénéficie d'un délai de réflexion de 4 mois après la première consultation. Elle devra confirmer sa décision par écrit. Après ce délai, ainsi qu'un bilan infectilogique (pour éviter d'introduire des germes dans la cavité utérine) et un test de grossesse réalisé le matin même de la procédure, l'opération peut avoir lieu.
Concrètement, le médecin va dans un premier temps introduire l'hystéroscope en franchissant le col de l'utérus. Il introduit ensuite un liquide physiologique pour élargir la cavité utérine et repérer l'abouchement des trompes de Fallope à celle-ci (les ostium). Enfin, il introduit le cathéter Essure ® dans le canal de travail de l'hystéroscope et place un implant à l'intérieur de chaque trompe.
Les 3 étapes de la méthode Essure®
L'implant, de quatre centimètres de long, a l'apparence d'un petit ressort contenant des fibres de polyéthylène. Une fois implantés dans les trompes, les fibres de polyéthylène entraînent une réaction inflammatoire localisée, produisant un tissu fibreux qui va obstruer complètement la trompe au terme de trois mois. Le temps de pose des implants est environ d'une dizaine de minutes. Se faisant préférentiellement durant la première phase du cycle, la pose s'accompagne de la prise d'un anti-inflammatoire (sous forme de comprimé ou de gel appliqué sur le col et, éventuellement, un antalgique avant l'intervention).
Durant les trois mois suivant l'opération, la femme devra poursuivre sa contraception habituelle. Au terme de ce délai, un contrôle chez le gynécologue qui a réalisé la procédure et chez le radiologue sont effectués pour confirmer la bonne disposition des implants. En cas de doute, un examen complémentaire (une hystérosalpingographie) sera effectué pour vérifier l'obturation des trompes.
Essure ®: qui la pratique ?
Les contre-indications de cette méthode sont : la grossesse, le post-partum immédiat, la présence d'infections, de malformations de l'utérus ou des trompes, de tumeurs et de saignements inexpliqués, d'allergie aux produits de contraste ou enfin la prise de corticoïdes (ou d'autres traitements immunosuppresseurs).
Comme toutes les procédures médicales, Essure ® n'est pas dénué de risques. Les études ont permis de noter que dans de rares cas, la pose des implants n'était pas possible sur les deux trompes (2,6 % des cas) et nécessitait parfois deux interventions (6 % des cas). De rares effets secondaires le plus souvent limités au jour de la pose ont été notés (douleurs, crampes utérines, saignements, étourdissements).
A ce jour, plus de 750 chirurgiens français ont été formés et plus de 200 000 femmes ont bénéficié de cette technique dans le monde, dont 20 000 en France depuis 2002. Aujourd'hui, 350 centres publics et privés pratiquent cette méthode.
Recommandé en première intention par l'HAS, le produit Essure ® est remboursé à 100 % par la Sécurité Sociale depuis 2005.
Sarah Laîné et David Bême
En matière de stérilisation, la ligature des trompes a fait ses preuves depuis plusieurs années. Mais depuis le mois d'octobre 2007, la Haute Autorité de Santé recommande la méthode Essure® en première intention. Moins contraignante, elle se pratique sans incision et ne nécessite ni anesthésie ni hospitalisation.
Depuis 2002, en plus de la ligature des trompes, les femmes françaises disposent d'une autre méthode de stérilisation : la technique Essure®. Depuis le mois d'octobre 2007, la Haute Autorité de Santé (HAS) a reconnu les avantages de ce dispositif par rapport à la ligature des trompes. Doctissimo fait le point sur cette technique.
Une stérilisation moins contraignante
Tout comme les autres méthodes de stérilisation, cette technique est irréversible. Cependant, elle se distingue par son mode opératoire. En effet, sa réalisation ne nécessite pas d'interruption de la vie sociale et professionnelle, puisqu'elle s'exécute en ambulatoire (pas d'hospitalisation) et permet une reprise très rapide des activités habituelles.
Le principe repose sur la pose d'un implant dans les trompes de Fallope qui provoque leur obstruction par le développement d'une fibrose. Ces conduits sont normalement empruntés par l'ovule pour rejoindre l'utérus et les spermatozoïdes. Leur obturation rend donc impossible la fécondation. L'avantage principal est que cette opération se réalise par les voies naturelles, sans anesthésie, ni incision et ne laisse donc aucune cicatrice. La stérilisation est effective au bout de trois mois.
Deux études cliniques1, menées aux Etats-Unis et en Europe, effectuées sur plus de 2 000 femmes ont permis de valider l'efficacité de cette méthode. Le succès de pose est de 96,3 %. Les patientes se disent satisfaites ou très satisfaites de la procédure dans 95 % des cas. Enfin, 98 % d'entre elles recommanderaient cette technique à une amie.
Essure ® en pratique
Comme pour toute technique de stérilisation, la patiente bénéficie d'un délai de réflexion de 4 mois après la première consultation. Elle devra confirmer sa décision par écrit. Après ce délai, ainsi qu'un bilan infectilogique (pour éviter d'introduire des germes dans la cavité utérine) et un test de grossesse réalisé le matin même de la procédure, l'opération peut avoir lieu.
Concrètement, le médecin va dans un premier temps introduire l'hystéroscope en franchissant le col de l'utérus. Il introduit ensuite un liquide physiologique pour élargir la cavité utérine et repérer l'abouchement des trompes de Fallope à celle-ci (les ostium). Enfin, il introduit le cathéter Essure ® dans le canal de travail de l'hystéroscope et place un implant à l'intérieur de chaque trompe.
Les 3 étapes de la méthode Essure®

L'implant, de quatre centimètres de long, a l'apparence d'un petit ressort contenant des fibres de polyéthylène. Une fois implantés dans les trompes, les fibres de polyéthylène entraînent une réaction inflammatoire localisée, produisant un tissu fibreux qui va obstruer complètement la trompe au terme de trois mois. Le temps de pose des implants est environ d'une dizaine de minutes. Se faisant préférentiellement durant la première phase du cycle, la pose s'accompagne de la prise d'un anti-inflammatoire (sous forme de comprimé ou de gel appliqué sur le col et, éventuellement, un antalgique avant l'intervention).
Durant les trois mois suivant l'opération, la femme devra poursuivre sa contraception habituelle. Au terme de ce délai, un contrôle chez le gynécologue qui a réalisé la procédure et chez le radiologue sont effectués pour confirmer la bonne disposition des implants. En cas de doute, un examen complémentaire (une hystérosalpingographie) sera effectué pour vérifier l'obturation des trompes.
Essure ®: qui la pratique ?
Les contre-indications de cette méthode sont : la grossesse, le post-partum immédiat, la présence d'infections, de malformations de l'utérus ou des trompes, de tumeurs et de saignements inexpliqués, d'allergie aux produits de contraste ou enfin la prise de corticoïdes (ou d'autres traitements immunosuppresseurs).
Comme toutes les procédures médicales, Essure ® n'est pas dénué de risques. Les études ont permis de noter que dans de rares cas, la pose des implants n'était pas possible sur les deux trompes (2,6 % des cas) et nécessitait parfois deux interventions (6 % des cas). De rares effets secondaires le plus souvent limités au jour de la pose ont été notés (douleurs, crampes utérines, saignements, étourdissements).
A ce jour, plus de 750 chirurgiens français ont été formés et plus de 200 000 femmes ont bénéficié de cette technique dans le monde, dont 20 000 en France depuis 2002. Aujourd'hui, 350 centres publics et privés pratiquent cette méthode.
Recommandé en première intention par l'HAS, le produit Essure ® est remboursé à 100 % par la Sécurité Sociale depuis 2005.
Sarah Laîné et David Bême
IDE depuis le 31 mai 2012 !

Temps suffisant pour la culture générale ?
Bonjour,
Avez vous eu le temps de répondre à toutes les questions de culture G en deux heures et combien de lignes environs par textes
[Titre modifié => Juju5544]
Avez vous eu le temps de répondre à toutes les questions de culture G en deux heures et combien de lignes environs par textes

[Titre modifié => Juju5544]
Panique à bord !!!
oui mais ...
En fait, certains sujets demandent specifiqm une réponse en tant de lignes tandis que d'autres pas de consignes , alors est ce qu'il y a selon vous une moyenne ? Merci de répondre
Panique à bord !!!
EDUCATION
Soixante enseignants agressés chaque jour en moyenne
NOUVELOBS.COM | 28.02.2008 | 14:36
C'est le dernier bilan de l'Observatoire national de la délinquance, qui a dénombré quelques 15.284 agressions sur des enseignants sur l'année 2005-2006.
En moyenne 60 enseignants seraient victimes de violences chaque jour, hors vacances scolaires, selon le dernier bilan de l'Observatoire national de la délinquance (OND), cité jeudi 28 février dans Le Figaro.
Selon le quotidien, l'étude, qui porte sur l'année scolaire 2005-2006, révèle que "la situation s'est dégradée depuis 2002-2003". Près de 15.284 agressions ont été signalées sur des enseignants, et au total 24.284 faits ont été recensés sur toutes les catégories de personnel (enseignants, surveillants, personnel de direction, conseillers principal d'éducation, ATOSS-Administratif et Technique).
69,1% d'insultes ou menaces graves
Selon un organigramme sur les "principaux actes", il s'agit à 69,1% d'insultes ou menaces graves, à 9.4% de violences physiques sans arme, ou à 4.1% de vols ou tentatives.
L'étude note également qu'il y a eu "230 violences physiques avec arme" et "une quarantaine de violences physiques à caractère sexuels", et qu'"un enseignant de collège est en moyenne sept fois plus exposé à la violence" qu'un professeur de lycée. (AP)
Soixante enseignants agressés chaque jour en moyenne
NOUVELOBS.COM | 28.02.2008 | 14:36
C'est le dernier bilan de l'Observatoire national de la délinquance, qui a dénombré quelques 15.284 agressions sur des enseignants sur l'année 2005-2006.
En moyenne 60 enseignants seraient victimes de violences chaque jour, hors vacances scolaires, selon le dernier bilan de l'Observatoire national de la délinquance (OND), cité jeudi 28 février dans Le Figaro.
Selon le quotidien, l'étude, qui porte sur l'année scolaire 2005-2006, révèle que "la situation s'est dégradée depuis 2002-2003". Près de 15.284 agressions ont été signalées sur des enseignants, et au total 24.284 faits ont été recensés sur toutes les catégories de personnel (enseignants, surveillants, personnel de direction, conseillers principal d'éducation, ATOSS-Administratif et Technique).
69,1% d'insultes ou menaces graves
Selon un organigramme sur les "principaux actes", il s'agit à 69,1% d'insultes ou menaces graves, à 9.4% de violences physiques sans arme, ou à 4.1% de vols ou tentatives.
L'étude note également qu'il y a eu "230 violences physiques avec arme" et "une quarantaine de violences physiques à caractère sexuels", et qu'"un enseignant de collège est en moyenne sept fois plus exposé à la violence" qu'un professeur de lycée. (AP)
IDE depuis le 31 mai 2012 !

PARASITE
Danger : la leishmaniose progresse en France
NOUVELOBS.COM | 28.02.2008 | 18:08
La leishmaniose est une maladie parasitaire du chien qui peut être exceptionnellement transmise à l’Homme, en Europe. En France, la maladie est historiquement présente autour du bassin méditerranéen mais le réchauffement climatique incite le moustique qui la transmet à s’aventurer de plus en plus loin.
Le collier insecticide est le seul moyen de protéger les chiens des piqures de phlébotome .
C’est le phlébotome, un petit moustique, qui en piquant un chien contaminé devient le vecteur de la maladie qu’il refile à d’autres chiens lorsqu’il pique à nouveau. Les animaux contaminés peuvent rester en bonne santé quelques mois (3 à 4 en moyenne) mais finissent par tomber malade. Ils développent alors de la fièvre et des signes cutanés (perte des poils, érosion, griffes cassantes) puis leur état s’aggrave, sans traitement ils finissent par en mourir. Les médicaments permettent de retarder l’échéance mais ne guérissent pas la maladie.
Plus grave encore, l’Homme peut également contracter la maladie. Deux formes existent : la leishmaniose cutanée qui guérit spontanément et la viscérale (plus connue sous le nom de Kala-Azar en Inde) bien plus dangereuse puisqu‘elle est mortelle mais cette forme est heureusement absente en Europe. Le risque de transmission est très faible (environ 30 cas par an), ce sont essentiellement les personnes souffrant d’un déficit immunitaire qui sont infectées.
La leishmaniose existe de façon endémique en France autour de la méditerranée mais avec la hausse des températures, les moustiques ont tendance à se propager de plus en plus loin de sorte que l’on trouve des cas jusque dans la région lyonnaise. En l’absence de vaccin, le seul traitement possible est l’usage d’un collier insecticide qui empêche les qui empêche les phlébotomes de piquer les chiens.
Pour mieux comprendre cette maladie, Sciences et Avenir.com a interrogé le Dr David Lussot, vétérinaire :
La leishmaniose est-elle déjà un problème de santé publique en France ?
« Non, en France la maladie reste une zoonose qui affecte exceptionnellement les malades atteints du Sida ou les toxicomanes lors d’échange de seringues. Par contre chez les chiens on enregistre 6000 à 7000 nouveaux cas par an et le périmètre de la maladie ne cesse de s’étendre.»
Pourquoi n’y a t-il pas si peu de cas humains en Europe ?
« Parce que les conditions sanitaires sont bien meilleures, les gens possèdent un système immunitaire plus résistant. De plus les deux phlébotomes qui sévissent préfèrent de loin piquer les chiens et se rabattent sur l’Homme en dernier recours. »
Que deviennent les chiens contaminés ?
« Sans traitements les animaux meurent rapidement avec un traitement ils peuvent survivre quelques années mais le pronostic est généralement défavorable. »
Comment protéger notre toutou ?
« Une prévention efficace, en l’absence de vaccin, passe par le port d’un collier insecticide (de la deltaméthrine) durant la période d’activité du phlébotome, c’est à dire d’avril à octobre, surtout en cas de vacances dans le sud de la France. »
Joël IGNASSE
Sciences et Avenir
Danger : la leishmaniose progresse en France
NOUVELOBS.COM | 28.02.2008 | 18:08
La leishmaniose est une maladie parasitaire du chien qui peut être exceptionnellement transmise à l’Homme, en Europe. En France, la maladie est historiquement présente autour du bassin méditerranéen mais le réchauffement climatique incite le moustique qui la transmet à s’aventurer de plus en plus loin.
Le collier insecticide est le seul moyen de protéger les chiens des piqures de phlébotome .
C’est le phlébotome, un petit moustique, qui en piquant un chien contaminé devient le vecteur de la maladie qu’il refile à d’autres chiens lorsqu’il pique à nouveau. Les animaux contaminés peuvent rester en bonne santé quelques mois (3 à 4 en moyenne) mais finissent par tomber malade. Ils développent alors de la fièvre et des signes cutanés (perte des poils, érosion, griffes cassantes) puis leur état s’aggrave, sans traitement ils finissent par en mourir. Les médicaments permettent de retarder l’échéance mais ne guérissent pas la maladie.
Plus grave encore, l’Homme peut également contracter la maladie. Deux formes existent : la leishmaniose cutanée qui guérit spontanément et la viscérale (plus connue sous le nom de Kala-Azar en Inde) bien plus dangereuse puisqu‘elle est mortelle mais cette forme est heureusement absente en Europe. Le risque de transmission est très faible (environ 30 cas par an), ce sont essentiellement les personnes souffrant d’un déficit immunitaire qui sont infectées.
La leishmaniose existe de façon endémique en France autour de la méditerranée mais avec la hausse des températures, les moustiques ont tendance à se propager de plus en plus loin de sorte que l’on trouve des cas jusque dans la région lyonnaise. En l’absence de vaccin, le seul traitement possible est l’usage d’un collier insecticide qui empêche les qui empêche les phlébotomes de piquer les chiens.
Pour mieux comprendre cette maladie, Sciences et Avenir.com a interrogé le Dr David Lussot, vétérinaire :
La leishmaniose est-elle déjà un problème de santé publique en France ?
« Non, en France la maladie reste une zoonose qui affecte exceptionnellement les malades atteints du Sida ou les toxicomanes lors d’échange de seringues. Par contre chez les chiens on enregistre 6000 à 7000 nouveaux cas par an et le périmètre de la maladie ne cesse de s’étendre.»
Pourquoi n’y a t-il pas si peu de cas humains en Europe ?
« Parce que les conditions sanitaires sont bien meilleures, les gens possèdent un système immunitaire plus résistant. De plus les deux phlébotomes qui sévissent préfèrent de loin piquer les chiens et se rabattent sur l’Homme en dernier recours. »
Que deviennent les chiens contaminés ?
« Sans traitements les animaux meurent rapidement avec un traitement ils peuvent survivre quelques années mais le pronostic est généralement défavorable. »
Comment protéger notre toutou ?
« Une prévention efficace, en l’absence de vaccin, passe par le port d’un collier insecticide (de la deltaméthrine) durant la période d’activité du phlébotome, c’est à dire d’avril à octobre, surtout en cas de vacances dans le sud de la France. »
Joël IGNASSE
Sciences et Avenir
IDE depuis le 31 mai 2012 !
