envie d'arrêter les études d'infirmières

[ngperso]

[quote="chanora58"]C'est certain c'est un super métier mais j'ai du mal a comprendre pourquoi cette ambiance à l'hôpital. On fait toutes ce métiers par amour de l'autre je ne comprends donc pad comment on peut en arriver à une telle mésentente dans les services. Comment l'expliqueriez vous?
J'ai même connu une aide soignante dit "volante" qui ne voulait absolument plus faire parti d'un service. C'est fou d'en arriver là alors même qu'on aime son metier.
Moi aussi ce qui me plaît c'est le côté médical, l'écoute, la bienveillance...
Autre petite question lors de mes stages j'ai était bien handicapée par mon gabarit. Petite et menue je n'arrivais pas a lever certains patients. Comment ça se passe quand on est ide ? Les collègues sont plus aidantes ? Les infirmières. N'ont pas toutes de gros bras.[/quot

moi aussi

[ninisoleil]

C'est certain c'est un super métier mais j'ai du mal a comprendre pourquoi cette ambiance à l'hôpital. On fait toutes ce métiers par amour de l'autre je ne comprends donc pad comment on peut en arriver à une telle mésentente dans les services. Comment l'expliqueriez vous?
J'ai même connu une aide soignante dit "volante" qui ne voulaot absolument plus faire parti d'un service. C'est fou d'en arriver là alors même qunon aime son metier.
Moi aussi ce qui me plaît c'est le côté médical, l'écoute, la bienveillance...
Autre petite question lors de mes stages j'ai était bien handicapée par mon gabarit. Petite et menue je n'arrivais pas a lever certains patients. Comment ça se passe quand on est ide ? Les collègues sont plus aidantes ? Les infirmières. N'ont pas toutes de gros bras.

J'ai voulu être IDE parce ce que je voulais toujours aider ou soigner rester au contact des gens j'ai hésité avec assistante sociale. Je parle de mon cas j'ai eu 2 stages compliqués et j'avais la possibilité d'arrêter je ne l'ai pas fait ce n'est pas par dépit, j'aurai pu me réorienter en faisant assistance sociale mais j'aimais les soins , le relationnel. Puis CERTAINS patients dans la bienveillance malgré parfois leur santé est au plus mal.

Les services moi je sais que je ne pourrai pas (problèmes de planning, conflits entre collègues, critiques, hypocrisie, méchanceté gratuite, injustice)

Je sais où je veux aller et j'ai toujours su que travailler à mon compte était mon objectif pour l'instant m'épanouir en m'organisant à ma façon. Etre IDE n'est pas tous les jours facile mais je ne regrette pas si je devais morfler une seconde fois OUI je le ferai parce qu'aujourd'hui je sais que je me sens à ma place.

Après il faut savoir que chaque IDE à un parcours différent donc tu trouveras celles qui diront exercer juste pour l'argent donc elles s'en .... des collègues, étudiant etc.. Puis d'autres sont fatiguées de ne pas être entendues, soutenues donc cela a un impact sur le service.

Travailler au sein d'une équipe mal organisée c'est complexe. Tout le monde n'y trouve pas son compte. La charge des patients mal répartie, manque de matériel, fatigue, manque de personnel, manque de reconnaissance, les médecins qui peuvent être impitoyable .... Cela créé une fatigue physique et psychologique. Il n'y a pas forcément de mauvais soignants mais je pense que le contexte la façon dont le service fonctionne favorise une mauvaise entente

[louloufi31]

Ngperso
Je pense que l'ambiance a l'hôpital est mauvaise pour plusieurs raison. Le manque d'effectif, la charge de travail, les conditions, l'organisation, le stress, la pression des familles, des patients... il suffit qu'une personne soit souvent en retard, que les tâches soient mal répartis pour créer une mauvaise ambiance. Certaines personnes n'aiment plus leurs métiers donc elles peuvent être "aigries", la jalousie...
Puis c'est un milieu très féminin, donc les filles entres elles ne se font pas forcément de cadeaux...

[ngperso]

C'est certain c'est un super métier mais j'ai du mal a comprendre pourquoi cette ambiance à l'hôpital. On fait toutes ce métiers par amour de l'autre je ne comprends donc pad comment on peut en arriver à une telle mésentente dans les services. Comment l'expliqueriez vous?
J'ai même connu une aide soignante dit "volante" qui ne voulaot absolument plus faire parti d'un service. C'est fou d'en arriver là alors même qunon aime son metier.
Moi aussi ce qui me plaît c'est le côté médical, l'écoute, la bienveillance...
Autre petite question lors de mes stages j'ai était bien handicapée par mon gabarit. Petite et menue je n'arrivais pas a lever certains patients. Comment ça se passe quand on est ide ? Les collègues sont plus aidantes ? Les infirmières. N'ont pas toutes de gros bras.

je pense que tu voulais écrire un message et il s'est effacé







J'ai voulu être IDE parce ce que je voulais toujours aider ou soigner rester au contact des gens j'ai hésité avec assistante sociale. Je parle de mon cas j'ai eu 2 stages compliqués et j'avais la possibilité d'arrêter je ne l'ai pas fait ce n'est pas par dépit, j'aurai pu me réorienter en faisant assistance sociale mais j'aimais les soins , le relationnel. Puis CERTAINS patients dans la bienveillance malgré parfois leur santé est au plus mal.

Les services moi je sais que je ne pourrai pas (problèmes de planning, conflits entre collègues, critiques, hypocrisie, méchanceté gratuite, injustice)

Je sais où je veux aller et j'ai toujours su que travailler à mon compte était mon objectif pour l'instant m'épanouir en m'organisant à ma façon. Etre IDE n'est pas tous les jours facile mais je ne regrette pas si je devais morfler une seconde fois OUI je le ferai parce qu'aujourd'hui je sais que je me sens à ma place.

Après il faut savoir que chaque IDE à un parcours différent donc tu trouveras celles qui diront exercer juste pour l'argent donc elles s'en .... des collègues, étudiant etc.. Puis d'autres sont fatiguées de ne pas être entendues, soutenues donc cela a un impact sur le service.

Travailler au sein d'une équipe mal organisée c'est complexe. Tout le monde n'y trouve pas son compte. La charge des patients mal répartie, manque de matériel, fatigue, manque de personnel, manque de reconnaissance, les médecins qui peuvent être impitoyable .... Cela créé une fatigue physique et psychologique. Il n'y a pas forcément de mauvais soignants mais je pense que le contexte la façon dont le service fonctionne favorise une mauvaise entente

[ngperso]

Ngperso
Je pense que l'ambiance a l'hôpital est mauvaise pour plusieurs raison. Le manque d'effectif, la charge de travail, les conditions, l'organisation, le stress, la pression des familles, des patients... il suffit qu'une personne soit souvent en retard, que les tâches soient mal répartis pour créer une mauvaise ambiance. Certaines personnes n'aiment plus leurs métiers donc elles peuvent être "aigries", la jalousie...
Puis c'est un milieu très féminin, donc les filles entres elles ne se font pas forcément de cadeaux...

Ca c'est vrai surtout si il y a un chef de tribu là c'est le pire. La cadre qui a peur des IDE et j'en opasse. Moi je ne pourrai pas pour rien au monde j'ai travaillé en SSIAD, HAD, missions intérim, vacations et c'est mieux ....

[ninisoleil]

C'est certain c'est un super métier mais j'ai du mal a comprendre pourquoi cette ambiance à l'hôpital. On fait toutes ce métiers par amour de l'autre je ne comprends donc pad comment on peut en arriver à une telle mésentente dans les services. Comment l'expliqueriez vous?
J'ai même connu une aide soignante dit "volante" qui ne voulaot absolument plus faire parti d'un service. C'est fou d'en arriver là alors même qunon aime son metier.
Moi aussi ce qui me plaît c'est le côté médical, l'écoute, la bienveillance...
Autre petite question lors de mes stages j'ai était bien handicapée par mon gabarit. Petite et menue je n'arrivais pas a lever certains patients. Comment ça se passe quand on est ide ? Les collègues sont plus aidantes ? Les infirmières. N'ont pas toutes de gros bras.

J'ai voulu être IDE parce ce que je voulais toujours aider ou soigner rester au contact des gens j'ai hésité avec assistante sociale. Je parle de mon cas j'ai eu 2 stages compliqués et j'avais la possibilité d'arrêter je ne l'ai pas fait ce n'est pas par dépit, j'aurai pu me réorienter en faisant assistance sociale mais j'aimais les soins , le relationnel. Puis CERTAINS patients dans la bienveillance malgré parfois leur santé est au plus mal.

Les services moi je sais que je ne pourrai pas (problèmes de planning, conflits entre collègues, critiques, hypocrisie, méchanceté gratuite, injustice)

Je sais où je veux aller et j'ai toujours su que travailler à mon compte était mon objectif pour l'instant m'épanouir en m'organisant à ma façon. Etre IDE n'est pas tous les jours facile mais je ne regrette pas si je devais morfler une seconde fois OUI je le ferai parce qu'aujourd'hui je sais que je me sens à ma place.

Après il faut savoir que chaque IDE à un parcours différent donc tu trouveras celles qui diront exercer juste pour l'argent donc elles s'en .... des collègues, étudiant etc.. Puis d'autres sont fatiguées de ne pas être entendues, soutenues donc cela a un impact sur le service.

Travailler au sein d'une équipe mal organisée c'est complexe. Tout le monde n'y trouve pas son compte. La charge des patients mal répartie, manque de matériel, fatigue, manque de personnel, manque de reconnaissance, les médecins qui peuvent être impitoyable .... Cela créé une fatigue physique et psychologique. Il n'y a pas forcément de mauvais soignants mais je pense que le contexte la façon dont le service fonctionne favorise une mauvaise entente

Mon tel a buggé désolée mais oui je te rejoins mais je ne sais pas j'ai l'impression que certaines aiment ce coté malsain de faire mal à son prochain pour certaines IDE

Mais je pense que les facteurs qui rentrent en jeu ce sont les salaires et les conditions de travail. Les parfois les IDE n'aiment pas leur travail ou viennent à ne plus aimer parce qu'elles sont usées mais vraiment user. Quelqu'un peut tellement aimer au début et justement comme il s'investit à fond devient au fur et à mesure mauvais.

Puis la vie famille rentre en considération 1 week end /2 a quel prix?

[caqui13]

Et tu n 'as pas connu les 3 we /'4 ......

[ninisoleil]

Et tu n 'as pas connu les 3 we /'4 ......

Non malheureusement .......

[ANonyme20]

C'est en gardant ces idées nous rapprochant des religieuses que nous sommes dans la situation actuelle: des applaudissements et des médailles pour seule reconnaissance... Et on continue à faire des heures à gogo non payées "par amour de son prochain", à accepter l'inacceptable (non, on ne signe nulle part pour sacrifier notre vie privée ), à être payées des cacahuètes, à revenir sur nos repos, à se faire annuler nos vacances parce que Monique est malade .... Non, il faut arrêter: on est pas un métier à vocation, on est des professionnels du soin et on doit être considérés comme des professionnels (à commencer par se respecter soi-même en tant que tel: oui on veut de l'argent, on veut du confort de vie, on veut des loisirs et une vie privée de qualité, et on voudrait que ce soit compatible avec le métier qu'on a choisi). On est pas entrées au couvent, on a pas fait voeu de pauvreté, ni de chasteté ou je sais pas quoi font voeu les bonnes soeurs

Bravoooo !!!
Le nombre de fois que je me suis fait "lynché" pour avoir dit que nous n'étions pas des bonnes soeurs sur ce forum et dans la vraie vie. Même quand j'ai osé dire que je voulais être rémunérée pour mon stage où je remplaçais des IDE/AS à cause du COVID. Apparement on ne fait pas ce métier pour l'argent... Quel IDE travaillerait gratuitement??
La nouvelle génération d'IDE ne se laisse plus marcher sur les pieds. Tant pis pour les bonnes soeurs, j'espère que vous ne profiterez pas d'une augmentation de salaire si jamais il y en a...

[Vignona]

Bonjour à tous,

Je suis ide en réanimation depuis deux ans.
Je pense qu on passe tous par des moments de doute de grosses remises en questions quand on entame cette formation. On demande beaucoup de nous on doit s investir dans beaucoup de projets. Ces moments de doutes nous permettent aussi je pense de nous Construire notre propre identité professionnelle.
Je me souviens que mon premier stage de première année était en chir uro en clinique et ne correspondait pas du tout à mes attentes. L équipe n étaient pas vraiment encadrante ni bienveillante. Les soins étaient plus de l hôtellerie etc ... malgré tout, ça m à permis de regarder et de me renseigner sur les évolutions possibles et les différents domaines infirmiers. Je me suis fortement reconnue et intéressée vers l avenir d IADE. A mon retour j ai pu en parler à ma cadre référente. Toutes les deux nous avons décidé que mon prochain stage se ferait en SSPI pour que je puisse découvrir ce métier. C était la révélation de ma formation. Je me suis retrouvée dans un univers totalement inconnu. Et pourtant je m y retrouvais totalement et j aimais les soins j aimais le bloc j aimais la salle de reveil. La surveillance les connaissances. J ai donc ensuite orienté ma formation pour le concours d IADE donc vers des services de soins continus et surtout de réanimation. Encore une fois des services compliqués exigeants mais qui m’ont passionnés.
Pour le reste de mes stages en psy ehpad et foyer d accueil spécialisé , mes ressentis se rapprochait vraiment des votre. je me raccrochais à l idée que je ne voulais pas exercer dans ces milieux et surtout pas de la façon dont ils le faisaient je ne me projetais pas du tout en tant qu infirmière. En psy la cadre m avait dit que je m était trompée de vois que je n avais rien pour être infirmière. Je pleurais tous les jours sur le trajet avec boule au ventre qui ne m a pas quittée pendant 10 semaines.
Ce que je veux dire c est que c est normal les remises en questions. Je vous assure que au final ça vaut le coup de passer par la. Évidement ça arrive de se rendre compte qu on s est trompé de voie. Mais la plus part du temps on n entame pas cette formation par hasard.
Aujourd’hui je suis infirmière dans un service qui me plaît dans le quel j ai fini par être à l aise, vraiment je m épanouie dans ce que je fais.
Aujourd’hui avec le recul je pense que ce sont mes périodes de doutes et l envie de tout lâcher qui me définisse aujourd’hui en tant qu infirmière car j ai eu des modèle de professionnels et de pratiques à qui je ne voulais pas ressembler. (Évidement j en ai d autres qui m’ont inspirés. ) ne lâchez pas battez vous pour ce que vous voulez .

[Poupette13]

Je crois qu’on est très nombreux à passer par cette phase au moins 1 fois en 3ans.

Plusieurs de mes copines d’IFSI et moi-même nous sommes régulièrement dit « allez, plus que X temps et on a le diplôme, le reste on verra après... », certaines d’entre elles ont d’ailleurs arrêté en cours de route par besoin de souffler un peu.

Il se trouve que les études sont difficiles et demandent beaucoup d’investissement. En plus des cours on a les stages. En plus des stages on a des analyses et des partiels. Pendant les vacances il faut réviser, faire des vacations pour pouvoir survivre... bref, c’est très prenant et c’est ÉPUISANT. Tout tourne toujours à 200 et je crois vraiment que c’est cette fatigue émotionnelle qui est la plus usante, celle qui grignote notre confiance en nous et nous retire le plaisir de faire un métier qu’on a choisit.

Tout ce que je peux dire de ma propre expérience c’est qu’il y a un moment de temps en temps qui me rappelle mon choix. Une prise en charge, une discussion, un geste qui me fait me rappeler que « ah oui, je veux être infirmière pour ça ». Parfois c’est aussi cette capacité à pouvoir exercer dans des dizaines de lieux différents qui me rassure, le sentiment de ne pas être « figée » dans un secteur particulier.

Et quand la prise de recule est trop difficile, quand on ne voit vraiment plus ce qu’on fait la, il faut aussi savoir se poser les bonnes questions : pourquoi avoir choisi ça au départ ? Qu’est-ce qui a changé ? Comment le retrouver ? Qu’est-ce que je fais si je décide d’arrêter ? Est-ce qu’il s’est passé qqchose qui a fait que ça ne va plus ?

Les IFSI sont rattachés aux universités aujourd’hui, il est possible d’avoir rendez-vous avec des conseillers, des psychologues, des médecins, de manière gratuite et anonyme... ça peut aussi aider à mieux comprendre ce qu’il se passe et ce que l’on veut. Vérifier qu’il n’y a rien de sous-jacent derrière.

Bon courage en tout cas, ces périodes ont facilement tendances à ajouter du stress au stress. Il faut essayer de s’accorder du temps pour respirer, ça ne fera jamais de mal de prendre du temps pour soi...

[binoute1]

La nouvelle génération d'IDE ne se laisse plus marcher sur les pieds.

comme celle d'avant, et celle d'avant….
La nouvelle génération d'IDE ne sait même pas qu'elle peut refuser d'être appelée sur un repos

[Wiii21]

Bonjour,
Je suis actuellement étudiante à l'IFSI en 3e année. J'ai j'ai 21 ans. Depuis petite je souhaite faire le métier d'infirmière mais les études m'ont complètement démoralisé et détruite.

Je passe mes journée à pleurer et je suis tellement traumatisé que j'ai peur d'ouvrir ma boite mail ou encore je suis nauséeuse quand on me parle d'infirmière au info ou autres.

J'ai envie de laisser tombé mais je ne sais pas quoi faire d'autre et puis mes parents me disent de ne pas abonné que c'est les études qui sont dur mais que le métier est beau. Sauf que moralement je me sent vraiment pas bien je suis très anxieuse, paniqué dès que l'IFSI m'appelle ou m'envoi un mail. Je pleure tout les jours.
Je ne suis pas sûr d'aimer ce métier et de vouloir vraiment continuer.

Je ne sais pas quoi faire je me demande si sa vaut le coup d'arrêter ou si je doit continué... Mon entourage refuse que j'arrête par ce que je suis déjà en 3e année mais je suis vraiment à bout je continue pour eux en me disant que peut être je vais finir par aimer mais j'en peut vraiment plus.

[Lenalan]

Bonjour,
Je suis actuellement étudiante à l'IFSI en 3e année. J'ai j'ai 21 ans. Depuis petite je souhaite faire le métier d'infirmière mais les études m'ont complètement démoralisé et détruite.

Je passe mes journée à pleurer et je suis tellement traumatisé que j'ai peur d'ouvrir ma boite mail ou encore je suis nauséeuse quand on me parle d'infirmière au info ou autres.

J'ai envie de laisser tombé mais je ne sais pas quoi faire d'autre et puis mes parents me disent de ne pas abonné que c'est les études qui sont dur mais que le métier est beau. Sauf que moralement je me sent vraiment pas bien je suis très anxieuse, paniqué dès que l'IFSI m'appelle ou m'envoi un mail. Je pleure tout les jours.
Je ne suis pas sûr d'aimer ce métier et de vouloir vraiment continuer.

Je ne sais pas quoi faire je me demande si sa vaut le coup d'arrêter ou si je doit continué... Mon entourage refuse que j'arrête par ce que je suis déjà en 3e année mais je suis vraiment à bout je continue pour eux en me disant que peut être je vais finir par aimer mais j'en peut vraiment plus.

Qu'est-ce qui te faisait envie depuis petite que tu ne retrouves pas dans la réalité?

Ce métier n'est pas "beau", il est difficile et ingrat, on ne peut pas se forcer à le faire. Ce n'est pas à ton entourage de décider pour toi (ni nous d'ailleurs), personne ne vit ce que tu vis, tu es la seule à savoir.

[Maximousse1989]

J'ai le même avis que Lenalan à un détail près : oui ce métier est beau mais il faut savoir ce qu'on entend par "beau".
Être infirmière c'est se mettre au service des autres, leur venir en aide du mieux que l'on peut, y compris quand ce que l'on peut faire semble insignifiant; c'est effectivement un bel idéal et il ne faut pas faire ce métier juste parce qu'on a vu la lumière.

Mais il faut bien être conscient de ce que cet idéal implique, notamment :

_Faire face à une grande détresse, sous toutes ses formes, ce qui est en soi épuisant.
_Faire face à cette détresse sans avoir les moyens de prendre soin comme on le voudrait et comme on a été formé à le faire.

Si tu pensais que "se mettre au service de"
était synonyme de "se sacrifier", si tu pensais que tu verrais toujours les patients repartir sur leurs deux pattes, si tu pensais que tout le monde avait envie de bien faire alors tu t'es trompée.

Ce que tu décris correspond à un état d'épuisement, au sens premier du terme, continuer reviendrait donc à te mettre dans le mur et ça, même si tu n'as pas envie de décevoir ta famille eh bien il est important de le comprendre car c'est toi qui est engagée dans cette galère, pas eux.

Alors c'est foutu?
Non, pas forcément.

Dans un premier temps je te suggère très fortement de demander un report d'année.
Pourquoi ? Pour réfléchir, déjà, pour faire le point sur ce que tu attends du métier, ce qui t'a plu, ce que tu as détesté et finalement déterminer si tu veux continuer ou pas.
Car il y a globalement deux possibilités : soit tu trouves une raison de continuer et alors effectivement tu trouveras probablement des satisfactions une fois diplômée soit ce n'est vraiment pas pour toi et alors il vaut mieux arrêter de se faire mal.
J'ai vécu quelque chose de ressemblant en fin de 2eme année, mon parcours était globalement bon mais j'étais nerveusement à bout et je ne voyais pas comment tenir. Mes formatrices ont vu que je partais en vrillé vitesse grand V et m'ont quasiment imposé de faire un report.
Je suis passé par tous les stades de la dépression, je me suis reposé, puis j'ai décidé de revenir.
Bien sûr cela implique de prendre ton téléphone et de faire face à tes formateurs, ce qui, pour l'avoir vécu, n'est pas drôle mais n'est pas la fin.

Dans tous les cas tu as 21 ans, tu ne le réalises peut-être pas mais c'est le début de la vie. Au pire ce n'est pas parce que tu abandonnes l'IFSI que tu ne peux pas devenir soignante (il existe d'autres métiers paramédicaux auxquels tu ne songes peut-être pas) ou même totalement autre chose.