Forcer ou non la prise de traitement ???
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Re: Forcer ou non la prise de traitement ???
Saqqhara, comme je connais votre "passion" pour la gériatrie, je me permet de vous donner un conseil confraternel : En tant qu'IDE, vous ne pouvez contraindre physiquement ou mentalement un résident à prendre son traitement et ce, quelque soit la pathologie dont il souffre (physique ou psychologique).saqqhara a écrit : Contexte : EHPAD, une résidente refuse la prise de son traitement. Au départ cela était occasionnel et nous arrivions a lui faire prendre en restant à ses côtés et en incistant. Nous avions déjà informé le Dr qui avait modifier ce ttt (car en cette dame présentait des troubles de persécution. Aujourd'hui cela devient de plus en plus difficile. Voir impossible. Même en stimulant, en gardant cette dame "à l'oeil" lors des repas en salle par exemple. Elle ne le prend pas. Tous les prétextes sont bons. Nous avons même mis en place un ttt anti-fongique oral (pensant à une mycose buccale vu les dires de la patiente et l'état buccal). Même cela elle refuse. Elle commence à être agressive verbalement devant notre volonté de suivre ces thérapeutiques. Que faire ??
Autre situation : une résidente ayant pathologie Alzheimer nous pose le même soucis mais avec risque de comportement violent. Que faire ?
Merci de me faire partager vos expériences.
A partir de là, plusieurs actions sont possibles :
- Notez systématiquement sur le DSI (et diagramme si vous en avez un) la non prise de traitement.
- Alertez le médecin au sujet de ces non-prises de traitement, et notez sur le DSI le fait que vous avez alerté le médecin et le resultat de votre "alerte" (à chaque fois que vous parlez au médecin => vous notez++++).
- Transmettez à l'équipe les décisions prises par le Dr à ce sujet.
C'est au Dr de décider si le TTT doit être passé en injectable, en gouttes...
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
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Re: Forcer ou non la prise de traitement ???
"Cacher" un traitement dans une compote est certes peu déontologique mais......que penser alors d'une injection de "remplacement" du traitement non accepté ,injection faite sous contrainte et contention????
Que penser des injections lors des périodes d'agitation des patients en hospitalisation libre , seule façon de les calmer et de les protéger de leurs violences ????
Que penser des injections lors des périodes d'agitation des patients en hospitalisation libre , seule façon de les calmer et de les protéger de leurs violences ????
Re: Forcer ou non la prise de traitement ???
C'est vrai : mais c'est au médecin qu'incombe cette décision. Il est responsable de ce qu'il prescrit.Norma Colle a écrit : Que penser des injections lors des périodes d'agitation des patients en hospitalisation libre , seule façon de les calmer et de les protéger de leurs violences ????
Les IDE qui mentionnent ce type de problème par écrit et oralement, se préservent de tout futur problème.
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Re: Forcer ou non la prise de traitement ???
bon on fait quoi ?????? on donne le traitement ou pas
on a toujours pas la reponse
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Re: Forcer ou non la prise de traitement ???
Ok mais du coup "cacher" un traitement vital dans une compote n'est pas plus agressif qu'une injection sous contrainte.....Jo a écrit :C'est vrai : mais c'est au médecin qu'incombe cette décision. Il est responsable de ce qu'il prescrit.Norma Colle a écrit : Que penser des injections lors des périodes d'agitation des patients en hospitalisation libre , seule façon de les calmer et de les protéger de leurs violences ????
Les IDE qui mentionnent ce type de problème par écrit et oralement, se préservent de tout futur problème.
Re: Forcer ou non la prise de traitement ???
Dit plus haut : on ne donne pas, on note sur le DSI qu'on a pas donné, on alerte le médecin pour le lui dire et on note aussi sur le DSI qu'on a informé le médecin.xy a écrit :bon on fait quoi ?????? on donne le traitement ou pas
on a toujours pas la reponse
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Re: Forcer ou non la prise de traitement ???
Oui, tout à fait.Norma Colle a écrit : Ok mais du coup "cacher" un traitement vital dans une compote n'est pas plus agressif qu'une injection sous contrainte.....
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Re: Forcer ou non la prise de traitement ???
Ce n'est pas QUE pas déontologique: c'est illégal.Norma Colle a écrit : "Cacher" un traitement dans une compote est certes peu déontologique mais......que penser alors d'une injection de "remplacement" du traitement non accepté ,injection faite sous contrainte et contention????
Si le patient n'est pas volontaire, c'est également totalement illégal. L'HDT est faite pour cela.Norma Colle a écrit : Que penser des injections lors des périodes d'agitation des patients en hospitalisation libre , seule façon de les calmer et de les protéger de leurs violences ????
Sinon:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Empoisonnement" target="_blank
L'article 221-5 du Code Pénal énonce que : "Le fait d'attenter à la vie d'autrui par l'emploi ou l'administration de substances de nature à entraîner la mort constitue un empoisonnement. L'empoisonnement est puni de trente ans de réclusion criminelle. Il est puni de la réclusion criminelle à perpétuité lorsqu'il est commis dans l'une des circonstances prévues aux articles 221-2, 221-3 et 221-4. Les deux premiers alinéas de l'article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l'infraction prévue par le présent article."
Le crime d'empoisonnement ne peut être caractérisé que si l'auteur a agi avec l'intention de donner la mort, élément moral commun à l'empoisonnement et aux autre crimes d'atteinte volontaire à la vie de la personne.(Chambre Criminelle 18 juin 2003, n°02-85.199 : Bull. crim. n°127)
L'administration de substances nuisibles ayant porté atteinte à l'intégrité physique ou psychique d'autrui est punie des peines memntionnées aux articles 222-7 à 222-14-1 suivant les distinctions prévues par ces articles.
Moralité: si le patient décède suite à une injection ou bien qu'il porte plainte (ou que sa famille ait l'idée de porter plainte-or cela arrive de plus en plus souvent), vous savez désormais ce qui vous attends.(même source)
L'empoisonnement est le fait d'attenter à la vie d'autrui par l'emploi ou l'administration de substances de nature à entraîner la mort. Il n'est toutefois pas nécessaire que le résultat soit la mort de la victime pour que l'infraction soit constatée : il suffit que la substance puisse donner la mort.
Jo a raison: vous notez le refus et prevenez hiérarchie et médecin. Si ils veulent prescrire un traitement de force, refusez et dites que ce n'est pas légal:
NE FAITES PAS LE SALE BOULOT DES MEDECINS!
Que le médecin se démmerde avec la famille, demander un écrit de leur part qq chose comme cela....mais en tout cas, c'est le problème du médecin et pas le vôtre!
Et c'est qq qui a l'habitude des soins sans consentement qui vous le conseille...
Maintenant, vous faites comme vous voulez.
Ya que deux sortes d'infirmiers: les infirmiers psy et ceux qui rêvent de l'être.
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Re: Forcer ou non la prise de traitement ???
Argrath a écrit :Ce n'est pas QUE pas déontologique: c'est illégal.Norma Colle a écrit : "Cacher" un traitement dans une compote est certes peu déontologique mais......que penser alors d'une injection de "remplacement" du traitement non accepté ,injection faite sous contrainte et contention????Si le patient n'est pas volontaire, c'est également totalement illégal. L'HDT est faite pour cela.Norma Colle a écrit : Que penser des injections lors des périodes d'agitation des patients en hospitalisation libre , seule façon de les calmer et de les protéger de leurs violences ????
Moralité: si le patient décède suite à une injection ou bien qu'il porte plainte (ou que sa famille ait l'idée de porter plainte-or cela arrive de plus en plus souvent), vous savez désormais ce qui vous attends.
Jo a raison: vous notez le refus et prevenez hiérarchie et médecin. Si ils veulent prescrire un traitement de force, refusez et dites que ce n'est pas légal:
NE FAITES PAS LE SALE BOULOT DES MEDECINS!
Que le médecin se démmerde avec la famille, demander un écrit de leur part qq chose comme cela....mais en tout cas, c'est le problème du médecin et pas le vôtre!
Et c'est qq qui a l'habitude des soins sans consentement qui vous le conseille...
Maintenant, vous faites comme vous voulez.
Je prends bonne note Argrath car dans mon service les médecins effectivement nous font faire des injections en cas d'agitation et celà sur des patients en hospitalisation libre....

Sinon pourrais-tu me dire comment sont gérés les états d'agitation ( et notamment chez les patients atteints de démence) en HL en respectant la légalité ???(pour les patients déments il me semble difficile de demander aux familles des HDT et celà ferait en plus exploser le nombre HDT en géronto-psychiatrie...)
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Re: Forcer ou non la prise de traitement ???
Merci pour toutes ces réponses. C'est un long débat ...
Me concernant, j'opte et ce depuis mes débuts ou presque pour ne forcer une personne à prendre son traitement.
Il y a une personne où j'avoue mettre parfois les gouttes dans du fromage blanc. Mais avant d'en arriver là, elle avait des comprimés qu'elle ne prenait jamais. Elle est agressive physisquement (et verbalement mais c'est plus facile à gérer que les coups, morsures et j'en passe). Nous avons donc vu en équipe ET avec le médecin pour cette solution. Mais je le fais devant elle .... évidement parfois elle ne mange pas son fromage blanc. Mais je ne me voit pas me cacher pour faire cela. Elle a le droit de voir et savoir même si cette résidente est souvent perturbée, désorientée, confuse .... Il m'arrive de lui donner même à la cuillère .... souvent sans trop de mal.
Pour une autre mes 2 collègues IDE écrase les comprimés car elle ne les prend pas. Et bien avec moi ça va. Je lui explique que c'est son ttt et elle avale les comprimés sans problème. SI elle ne veut pas je laisse, continue "mon tour" et reviens ensuite. C'est rare mais parfois nécéssaire et la prise est OK.
Concernant ma question de départ, je rejoint Jo (d'ailleurs merci de votre message) : je tente d'expliquer qu'il s'agit du ttt. Nous avons solliciter le Dr plusieurs fois, mais la forme du ttt n'a pas changé. On arrivait à "négocier" avec cette patiente. Là ce n'est plus possible. Alors elle ne veut pas le prendre, je ne force pas. En plus elle n'a pa s de problème de discernement en ce moment (cela lui est arrivé). Donc les transmissions sont les mêmes tous les jours "rfus de prendre son ttt en totalité" mais tans pis. Je pense faire mon boulot.
Ce sujet est vaste et les réponses varient selon la personnalité, la conscience professionnelle, le contexte (psychiatrie ou non, HDT-HO ou non ........) mais ce n'est pas un manque de conscience professionnelle ni une faute de ne pas forcer à prendre un ttt.
Nous avons une dame qui elle est perturbée et ayant alzheimer à un stage très avancé. Elle déambule tout le temps, ne s'exprime qu'avec des balabutiements incompréhensibles, est désorientée, confuse ...... je ne sais pas si elle somprend toujours ce qu'on lui dit. Elle nous suit dans les couloirs ...... Même avec douceur, si elle me repousse où se met à crier ou pleure (car elle s'exprime de plus en plsu comme cela); je ne force pas la prise des médicaments ...
Cela se discute
Me concernant, j'opte et ce depuis mes débuts ou presque pour ne forcer une personne à prendre son traitement.
Il y a une personne où j'avoue mettre parfois les gouttes dans du fromage blanc. Mais avant d'en arriver là, elle avait des comprimés qu'elle ne prenait jamais. Elle est agressive physisquement (et verbalement mais c'est plus facile à gérer que les coups, morsures et j'en passe). Nous avons donc vu en équipe ET avec le médecin pour cette solution. Mais je le fais devant elle .... évidement parfois elle ne mange pas son fromage blanc. Mais je ne me voit pas me cacher pour faire cela. Elle a le droit de voir et savoir même si cette résidente est souvent perturbée, désorientée, confuse .... Il m'arrive de lui donner même à la cuillère .... souvent sans trop de mal.
Pour une autre mes 2 collègues IDE écrase les comprimés car elle ne les prend pas. Et bien avec moi ça va. Je lui explique que c'est son ttt et elle avale les comprimés sans problème. SI elle ne veut pas je laisse, continue "mon tour" et reviens ensuite. C'est rare mais parfois nécéssaire et la prise est OK.
Concernant ma question de départ, je rejoint Jo (d'ailleurs merci de votre message) : je tente d'expliquer qu'il s'agit du ttt. Nous avons solliciter le Dr plusieurs fois, mais la forme du ttt n'a pas changé. On arrivait à "négocier" avec cette patiente. Là ce n'est plus possible. Alors elle ne veut pas le prendre, je ne force pas. En plus elle n'a pa s de problème de discernement en ce moment (cela lui est arrivé). Donc les transmissions sont les mêmes tous les jours "rfus de prendre son ttt en totalité" mais tans pis. Je pense faire mon boulot.
Ce sujet est vaste et les réponses varient selon la personnalité, la conscience professionnelle, le contexte (psychiatrie ou non, HDT-HO ou non ........) mais ce n'est pas un manque de conscience professionnelle ni une faute de ne pas forcer à prendre un ttt.
Nous avons une dame qui elle est perturbée et ayant alzheimer à un stage très avancé. Elle déambule tout le temps, ne s'exprime qu'avec des balabutiements incompréhensibles, est désorientée, confuse ...... je ne sais pas si elle somprend toujours ce qu'on lui dit. Elle nous suit dans les couloirs ...... Même avec douceur, si elle me repousse où se met à crier ou pleure (car elle s'exprime de plus en plsu comme cela); je ne force pas la prise des médicaments ...
Cela se discute
DE nov 2004, EHPAD
"ne fais pas autres, ce que tu ne veux pas que l'on te fasse"
formation DU gériatrie à Dijon, en cours
"ne fais pas autres, ce que tu ne veux pas que l'on te fasse"
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Re: Forcer ou non la prise de traitement ???
Bien sur c'est un long débat. Et pas facile.
pour les injections sans consentement avec un patient en HL là je suis catégorique: c'est niet.
Je pense qu'il faut que ce soit pensé et dit en équipe avec le médecin. Exposer les droits des patients, nos devoirs et la législation.
Puis en discuter avec la famille.
Et bien sur avec le patient.
Mais si la famille refuse, au moins vous saurez à quoi vous en tenir. Et des fois, je pose la question fatidique, est ce éthique de laisser vivre un alzheimer avancé plus longtemps absolument?
Ca mérite vraiment une discussion par établissement et de prévenir la position de celui ci aux familles lorsqu'elles font admettre un nouveau résident.
Avant de penser à mourir dignement, encore faudrait il vivre dignement.
pour les injections sans consentement avec un patient en HL là je suis catégorique: c'est niet.
Je pense qu'il faut que ce soit pensé et dit en équipe avec le médecin. Exposer les droits des patients, nos devoirs et la législation.
Puis en discuter avec la famille.
Et bien sur avec le patient.
Mais si la famille refuse, au moins vous saurez à quoi vous en tenir. Et des fois, je pose la question fatidique, est ce éthique de laisser vivre un alzheimer avancé plus longtemps absolument?
Ca mérite vraiment une discussion par établissement et de prévenir la position de celui ci aux familles lorsqu'elles font admettre un nouveau résident.
Avant de penser à mourir dignement, encore faudrait il vivre dignement.
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Re: Forcer ou non la prise de traitement ???
Je suis à 100% d'accord avec Jo et Argrath.. Le soin passe aussi par le respect du refus de soin. A nous de comprendre mieux ce refus. Et non pas toujours au patient de subir ce qu'il considère comme une agression.. au nom de son bien.. c'est un comble!
La question que je me pose est: avez-vous déjà essayer de ne pas lui donner délibérément son traitement pour voir comment elle réagit?
La question que je me pose est: avez-vous déjà essayer de ne pas lui donner délibérément son traitement pour voir comment elle réagit?
"Tous ces symboles d'un pouvoir que j'exècre, la cagoterie appuyée sur le bras de la soldatesque, cela me fait bander de les arracher"O.Rolin.
Solidaire
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Re: Forcer ou non la prise de traitement ???
Juste un p'tit mot pour vous dire que vos échanges sont très intéressants, merci de nous faire part de vos réflexions! 

Re: Forcer ou non la prise de traitement ???
Tout est là : négocier ouvertement et ne pas prendre le patient pour un parfait abruti.saqqhara a écrit : Nous avons solliciter le Dr plusieurs fois, mais la forme du ttt n'a pas changé. On arrivait à "négocier" avec cette patiente. Là ce n'est plus possible. Alors elle ne veut pas le prendre, je ne force pas. En plus elle n'a pa s de problème de discernement en ce moment (cela lui est arrivé). Donc les transmissions sont les mêmes tous les jours "rfus de prendre son ttt en totalité" mais tans pis. Je pense faire mon boulot.
Négocier marche souvent très bien.
Pourquoi ne pas dire au patient :" Ce traitement est important pour votre santé, vous avez la possibilité de le prendre ou non, vous êtes adulte et vous prenez vos responsabilités".
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Stephen HAWKING
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Re: Forcer ou non la prise de traitement ???
Ok mais même comme celà çà ne marche pas toujours....et lorsque le patient est diabétique , le problème arrive vite et le médecin n'est pas toujours présent ou n'a pas envie de gérer le problème.....Laisser un patient risquer une hyperglycémie par refus de traitement n'est pas non plus facilement acceptable......Jo a écrit : Tout est là : négocier ouvertement et ne pas prendre le patient pour un parfait abruti.
Négocier marche souvent très bien.
Pourquoi ne pas dire au patient :" Ce traitement est important pour votre santé, vous avez la possibilité de le prendre ou non, vous êtes adulte et vous prenez vos responsabilités".
Et puis négocier au quotidien +++++++++ c'est usant pour le soignant...........
