<°)))< INFIRMIER(E)S MOBILISEZ-VOUS : NetLobbying
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
source : 20Minutes.fr, éditions du 21/02/2008 - 17h30
http://www.20minutes.fr/article/214594/ ... ssance.php
http://www.20minutes.fr/article/214594/ ... ssance.php
Les infirmiers en mal de reconnaissance
Plus de 100.000 postes d'infirmiers seront à pourvoir d'ici à cinq ans. C'est une des annonces faites mardi par la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, dans le cadre d'une campagne visant à revaloriser certains métiers de la santé. Il n'est cependant pas certain que les postes soient pourvus, alors que le secteur est déjà confronté à de graves problèmes de recrutement, dus notamment, pour Thierry Amouroux, président du Syndicat national des Personnels infirmiers (Snpi), à un grave problème de reconnaissance.
Quel sont les problèmes auxquels sont confrontés les infirmiers aujourd'hui?
Le principal problème pour les infirmiers est celui du manque de reconnaissance, à différents niveaux. Tout d'abord sur la question de la formation. Les infirmiers suivent un cursus de 38 mois après le bac (plus de trois ans), mais le diplôme d'Etat n'est reconnu qu'à niveau bac +2. Ce n'est pas suffisant. Des négociations doivent avoir lieu, pour harmoniser le cursus avec le système LMD (Licence-Master-Doctorat).
Il y a également un problème de rémunération. Et pour l'heure, aucune revalorisation salariale n'a été annoncée par la ministre de la Santé. Dans le secteur public, une infirmière en début de carrière est payée 1.500 euros net; à la veille de la retraite, son salaire culmine à 2.200 euros. C'est ridicule et disproportionné. Pour un jour de RTT, un médecin est payé 300 euros, une infirmière 80 euros et un ouvrier en milieu hospitalier 60 euros. Il faudrait revoir l'échelle des salaires.
Au sein même des hôpitaux, on ne reconnaît pas assez la logique soignante. Il y a eu un début d'évolution, avec la prise en charge de la douleur. Avant, on n'écoutait que la logique médicale, qui consistait à dire «la douleur est un symptôme qui permet de traiter la pathologie», et donc on laissait le malade souffrir. Les infirmiers ont fait beaucoup pour que ça change.
Quelles sont les conditions de travail?
Le métier a toujours été très dur, physiquement, psychologiquement. Aujourd'hui, la logique du rendement prime sur l'aspect humain. Mais on ne peut pas tout quantifier, la durée de la toilette, le temps technique d'une injection, ça ne se passe pas comme ça. On frappe à la porte, on dit bonjour...
La charge de travail en milieu hospitalier a beaucoup augmenté ces dernières années. Paradoxalement, c'est lié à une avancée. Avec le développement des soins à domicile, des hôpitaux de jour, les patients qui sont hospitalisés le sont pour des raisons plus graves, donc ils nécessitent davantage d'attention. Mais il y a de moins en moins de personnels infirmiers, donc les gens travaillent plus, dans de moins bonnes conditions.
Il faut savoir que l'espérance de vie d'une infirmière qui a travaillé au moins quinze ans en milieu hospitalier est inférieure de sept ans à la moyenne des autres femmes. La pénibilité du travail n'est pas assez prise en compte.
Beaucoup d'infirmiers changent de métier au cours de leur vie?
Beaucoup naviguent entre le service public hospitalier, le privé et le libéral. Ils commencent généralement dans les hôpitaux, puis font autre chose. C'est une constante, il n'y a pas de fuite vers le libéral et le privé. En revanche, de plus en plus de jeunes diplômés arrêtent au bout de quelques années, pour faire autre chose, et se réorientent complètement. C'est-à-dire, que pendant trois ans, on forme des gens qui ne vont travailler que quelques années. C'est complètement contre-productif. Et c'est pour cela qu'il est urgent d'agir, pour restaurer l'image que les jeunes ont de la profession.
D'autant qu'on va être très rapidement confrontés à un problème d'effectifs et de transmission des savoirs. 55% des infirmiers en milieu hospitalier vont partir à la retraite dans les cinq ans, et les 45% restant sont pour la plupart de jeunes diplômés. Traditionnellement, les anciens épaulent les nouveaux, il y a une continuité dans l'apprentissage après la sortie de l'école, une transmission. La question des effectifs aurait du être abordée plus tôt, elle se pose depuis plusieurs années, puisqu'aujourd'hui on manque déja de postes. Rien qu'en région parisienne, il faudrait 3.700 infirmiers de plus, en milieu hospitalier.
Philippe Huguen AFP/Archives ¦ Une infirmière installe une perfusion à une patiente dans un hôpital lillois
Propos recueillis par Emilie Gavoille
Il en faudra un peu plus pour inciter les jeunes à épouser le sacerdoce d’infirmière !
Publié le 22/02/2008 JIM
Publié le 22/02/2008 JIM
Paris, le vendredi 22 février 2008 – L’une des erreurs du site internet mis en place par le ministère de la Santé dans le cadre de sa campagne de promotion des métiers hospitaliers est peut-être, en ces temps où les mots « pouvoir d’achat » sont sur toutes les lèvres, d’avoir voulu jouer la carte de la transparence. C’est ainsi que le site http://www.lhopitalabesoindevous.fr/ n’hésite pas à afficher les prix. On y redécouvre ainsi qu’une infirmière diplômée d’état (IDE) en début de carrière touche une rémunération nette de 1 420 euros et en fin de carrière de 2 176 euros. Le niveau de ces salaires laisse à Thierry Amouroux, président du Syndicat national des personnels infirmiers (SNPI) (non majoritaire) le commentaire suivant dans le journal gratuit 20 minutes : « C’est ridicule et disproportionné ». La nécessité de revaloriser les émoluments des personnels de la fonction publique hospitalière et notamment ceux des infirmières est reconnue presque unanimement par les organisations syndicales et une discussion sur les salaires se révèlerait sans doute salutaire à l’heure où l’hôpital a en effet plus que jamais besoin de recruter et donc de séduire.
Enfin un calendrier pour la reconnaissance de la formation infirmière
Au-delà de l’importance d’offrir des salaires attractifs, des réaménagements sont également attendus depuis très longtemps en ce qui concerne la formation. Les infirmières se battent en effet depuis plusieurs années pour que leur parcours soit intégré dans le cursus universitaire européen LMD (Licence Master Doctorat) et qu’en tout état de cause, il soit reconnu au niveau bac+3. Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, ne pouvait pas ignorer qu’à l’heure de lancer son opération de promotion des métiers hospitaliers, la question de la reconnaissance de la formation des infirmières rejaillirait inévitablement. Aussi, le jour même de la présentation de la campagne, ce 19 février, elle a annoncé qu’une « licence » sanctionnerait « la formation infirmière dès la rentrée de septembre 2009 ». Elle aura même précisé que le gouvernement ne se contenterait pas « d’une validation sèche du diplôme d’infirmière ». Ce que cette formule elliptique contenait d’espoir pour les étudiants a été confirmé dès le lendemain à l’AFP par le ministère de la Santé qui a en effet indiqué qu’un master en soins infirmiers et un doctorat seront également rendus possibles. La nouvelle a été immédiatement saluée par la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (FNESI), qui n’a cependant pas pu s’empêcher de remarquer que de nombreuses conditions devaient être remplies pour une réussite complète de la réforme. Le syndicat a notamment rappelé son souhait de voir les Instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) devenir des « Instituts universitaires dans lesquels sera délivré un diplôme unique : une licence universitaire d’exercice ».
Qu’on résolve une difficulté… il en jaillit mille autres !
La concomitance entre l’annonce de ce calendrier par le ministère de la Santé et le lancement de la campagne de promotion des métiers hospitaliers n’aura pas échappé à la FNESI. Aussi, met-elle en garde le gouvernement : « Si un des objectifs de cette réforme est d’accroître l’attractivité de la formation (…) la FNESI tient à souligner qu’elle ne peut, à elle seule, y répondre ». Les difficultés sont en effet légion et se manifestent par l’abandon de nombreux étudiants pendant leur cursus. Parmi les problèmes récurrents, le syndicat cite « des conditions d’encadrement médiocres durant les stages, une infantilisation généralisée au cours des enseignements théoriques et des problématiques sociales et financières importantes chez les étudiants de cette filière ».
Source : HNS info :
http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=13230
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Affaire de la désinformation pratiquée sur les salaires des infirmières en début de carrière par France 2:
La réponse du berger à la bergère :
http://www.dailymotion.com/video/x4j1ak ... n_politics

http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=13230
Silence, on tue l’hôpital public !
Elections municipales obligent : silence total concernant les fermetures d’établissements publics. Pourtant localement les annonces affluent : Hôpital de Clamecy dans la Nièvre, suppression de la chirurgie et de la maternité. Mais aussi à Lannemezan, Carhaix, Vaison la Romaine, Belley...
Restructurations : ça va s’accélérer ! La tarification à l’activité à 100% entraîne des réductions budgétaires pour de nombreux établissements ; les déficits se creusent. Il manque globalement près d’un milliard d’euros pour financer les hôpitaux publics. Des suppressions massives d’emplois sont annoncées comme au centre hospitalier du Havre : 550 emplois en moins sur cinq ans.
La démocratie sanitaire bafouée : De vrais Etats Généraux de la santé auraient dû permettre à l’ensemble des acteurs : professionnels médicaux et non médicaux, usagers, élus, de participer à la définition des besoins et des solutions à préconiser. Au lieu de cela, le ministère de la santé a d’ores et déjà définit ses objectifs et consulte les partenaires qu’il choisit. La Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité a été écartée des discussions. (tout comme la fédération Sud santé-sociaux).
L’égalité d’accès aux soins sur tout le territoire remise en cause Des zones entières du pays seront dépourvues d’établissements publics de santé. De la même manière l’accès à un médecin généraliste ou à un spécialiste peut devenir parfois le parcours du combattant, surtout si on a pas les moyens de payer les dépassements d’honoraires. La carte bleue doit remplacer trop souvent la carte Vitale !
Les nouvelles franchises médicales : un obstacle de plus. Malgré l’opposition majoritaire de la population, elles viennent de s’appliquer. Elles se rajoutent à toutes les mesures précédentes : déremboursement de certains médicaments, augmentation du ticket modérateur, forfait sur les consultations et les actes médicaux, forfait hospitalier (17 euros par journée d’hospitalisation).
La Sécurité sociale ne doit pas financer les fonds d’investissements privés. Les principales cliniques commerciales ont fait leur entrée en bourse et sont aujourd’hui détenues par des fonds spéculatifs. Leur taux de rentabilité dépasse les 15% l’ an selon une étude du ministère de la santé. Face aux deux tiers des hôpitaux publics en déficit, cherchez l’erreur ? Ces établissements sélectionnent les malades et les activités. Une grande partie des honoraires médicaux est aussi payée directement par les patients. Contrairement aux déclarations gouvernementales, la "concurence" est largement faussée avec les hôpitaux publics qui reçoivent 24H/24 tous les patients sans ségrégation d’âge ou de condition sociale.
Les personnels des hôpitaux sont aussi laissés pour compte
Depuis le mouvement historique des personnels de santé de 1988, les professions hospitalières n’ont pas été véritablement revalorisées.
Aujourd’hui une infirmière (Bac +3) débute à moins de 1500 Euros nets, une aide-soignante à moins de 1150 Euros.
L’annonce d’une seule augmentation de 0,50% de la valeur du point d’indice au 1er mars est misérable. Nous ne faisons pas l’aumône, nous voulons de véritables revalorisations générales et refusons l’individualisation des salaires.
La mise en place des pôles d’activité, la déréglementation des horaires détériorent les conditions de travail. Les 23 millions d’heures supplémentaires accumulées depuis 3 ans par les personnes des hôpitaux (chiffre officiel) en sont la preuve. Ces heures imposées, pour la plupart, au dernier moment, dégradent et désorganisent les conditions de la vie personnelle.
Le manque d’effectifs devient insupportable. Aucune solution n’a été apportée par le dernier protocole dont se félicite pourtant notre ministre. Quant à la RTT, elle doit être appliquée partout avec les effectifs correspondants.
Les "Etats généraux" n’abordent aucune de ces questions pourtant fondamentales pour l’avenir de notre système de santé. SUD propose au débat : Pour un plan de reconquête du service public hospitalier sur l’ensemble du territoire :
- Appliquer un gel immédiat des restructurations afin d’établir un état des lieux sur la situation de l’hôpital public et de l’accès aux soins dans chaque région et département.
- Conforter la Sécurité sociale comme régime obligatoire et solidaire et renforcer son financement
- Réaffirmer que la santé n’est pas une marchandise et en tirer toutes les conséquences.
- Les établissements sanitaires commerciaux qui n’ont plus lieu d’exister et doivent être intégrés au service public de santé, ou déconventionnés, y compris les établissements pour personnes âgées qui sont devenus le « nouvel eldorado » des fonds d’investissements spéculatifs.
- Démocratiser la gestion des établissements de santé avec un pouvoir accru pour les élus locaux, les représentants des usagers et des personnels
- Créer de véritables réseaux gradués d’établissements publics de santé se complétant sur un territoire. du dispensaire ou maison de santé au Centre Hospitalier Régional ;
- Augmenter les formations des professionnels médicaux et paramédicaux.
- Garantir les horaires des personnels (et la RTT) avec les moyens en personnels.
- Supprimer la rémunération à l’acte et s’engager sur une revalorisation des carrières de tous les personnels.
- Evaluer la qualité des soins et prestations par un organisme réellement indépendant des décideurs et financeurs dans lequel les associations d’usagers auraient un droit de regard.
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Affaire de la désinformation pratiquée sur les salaires des infirmières en début de carrière par France 2:
La réponse du berger à la bergère :
http://www.dailymotion.com/video/x4j1ak ... n_politics





















Communiqué du Conseil de l'ordre des médecins et de l'académie nationale de médecine :
http://www.conseil-national.medecin.fr/ ... php&id=120
Réponse du Syndicat National de la Profession Infirmière :
http://www.syndicat-infirmier.com/artic ... rticle=540
Voilà pourquoi nous avons besoin d'un Ordre Infirmier !
Ne laissez pas les autres décider à votre place :
VOTEZ ! Et mobilisez vos collègues !
http://www.conseil-national.medecin.fr/ ... php&id=120
A l’occasion du projet de recommandation de la HAS soumis à consultation publique intitulé « Délégation, transferts, nouveaux métiers, conditions des nouvelles formes de coopération entre professionnels de santé », l’Académie Nationale de Médecine et le Conseil National de l’Ordre des Médecins rappellent les principes suivants :
Face à un besoin de soins et de prévention, le médecin doit rester, sauf circonstances exceptionnelles, le premier recours du patient.
Dans la prise en charge du patient, le médecin est responsable d’une équipe ou d’un réseau mobilisant de multiples ressources.
Le médecin assume la responsabilité de la coordination des soins confiés à chaque professionnel de santé, acteurs à part entière de la chaîne des soins.
Le renforcement de la coopération entre professionnels de santé ne peut se faire sur la base de concepts flous, mais renvoie à des délégations d’actes clairement identifiés par chacun des professionnels de santé accompagnées d’une information des patients.
Les délégations entre professionnels de santé intéressent tous les professionnels de santé qui participent à la chaîne de soins qui va du médecin aux personnels infirmiers, aide-soignant, auxiliaire de vie, techniciens de santé.
Le Conseil National de l’Ordre des médecins et l’Académie Nationale de Médecine conscients de la nécessité de renforcer la coopération entre professionnels de santé et de s’en donner les moyens demandent :
1.
Que les expérimentations déjà entreprises dont le cadre a été essentiellement hospitalier et ciblé sur des pathologies déterminées soient complétées par des expérimentations concernant les soins de ville, les réseaux de soins constituant à cet égard un terrain privilégié.
2.
Que les Sociétés savantes et les Collèges professionnels définissent les actes qui pourraient faire l’objet de nouvelles délégations.
3.
Que soient dressé l’inventaire et évaluées les délégations déjà existantes (par exemple avec les infirmières anesthésistes, les infirmières puéricultrices, les manipulateurs en radiologie )
4.
Que les médecins aient une responsabilité dans l’enseignement des actes délégués.
Le Conseil National de l’Ordre des Médecins et l’Académie Nationale de Médecine se demandent enfin si l’allègement voire le transfert de tâches administratives ne contribueraient pas de manière plus efficace que l’extension des délégations à un gain de temps médical et à une amélioration de l’exercice.
Réponse du Syndicat National de la Profession Infirmière :
http://www.syndicat-infirmier.com/artic ... rticle=540
En réponse au projet de recommandation de la HAS intitulé « délégation, transferts, nouveaux métiers, conditions des nouvelles formes de coopération entre professionnels de santé », le Conseil de l’Ordre et l’Académie résument dans la conclusion de leur communiqué le fond de leur pensée éclairée : ne serait-il pas plus intéressant pour nous de transférer nos tâches administratives plutôt que d’étendre les délégations aux « professionnels de santé » ?...Ils voient ici « un moyen de gagner du temps et d’améliorer leur exercice » comme si l’extension des délégations ne présentait aucun autre intérêt que de soulager les activités du médecin !
Derrière ces propos d’un autre siècle se dévoile cette image d’Epinal des infirmières exécutantes des soins que le médecin n’a pas le temps de faire lui-même. Réveillez vous Messieurs ! Aujourd’hui dans les hôpitaux ce sont les infirmières qui forment les étudiants en médecine aux actes délégués... Et loin de s’en gargariser comme s’il s’agissait d’une compétition de savoir (et donc de pouvoir) elles trouvent cela bien normal de le partager leur savoir.
Les infirmières ont développé des compétences qui sont reconnues à la fois par la loi et par la population qui reçoit leurs soins. Pourquoi faut-il encore en faire la preuve auprès de ceux qui partagent le même engagement auprès des patients ?
Le travail en équipe hospitalière montre bien l’interdépendance des actions de chacun. On ne peut plus comme jadis prendre en compte le seul intérêt de l’exercice médical sans provoquer des déséquilibres délétères. Les médecins hospitaliers le savent bien. Nombreux sont ceux qui au quotidien voient les infirmières développer des compétences et des savoirs faire qui ne sont pas basés sur des concepts flous comme il est mentionné dans le communiqué.
Que du temps administratif soit nécessaire à l’amélioration de l’exercice médical, personne n’en doute, nous pensons la même chose en ce qui concerne notre exercice !
A l’heure des élections au Conseil de l’Ordre Infirmier, loin d’encourager la profession infirmière dans une évolution moderne et responsable, l’Ordre des médecins et l’Académie nous montrent leur peu d’adaptation aux changements qui sont en train de s’opérer dans le paysage de la santé et le peu de considération dans laquelle ils tiennent la profession infirmière.
Voilà pourquoi nous avons besoin d'un Ordre Infirmier !
Ne laissez pas les autres décider à votre place :
VOTEZ ! Et mobilisez vos collègues !
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- Accro
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- Inscription : 14 août 2005 10:25
- Localisation : Quelque part... dans le charme du désordre
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En votant vous contribuez à mettre en place un système disciplinaire supplémentaire et sans moyens de défense. Regardez qui se présente dans ces structures: des cadres en mal de pouvoir? Frustrés par la prescription médicale?
Mobilisons-nous oui, mais pour faire reconnaître à sa juste valeur ce que nous sommes déjà et savons faire. Le SMIC nous rattrape. Aucune structure ordinale n'est apte à faire des miracles, du reste, ce n'est ni son rôle, ni dans son esprit, ni sa vocation.
Le gouvernement qui a plein de projets d'économies de santé, s'adressera à cet interlocuteur bien pratique, lorsque notre profession devra constituer un relais de sa politique.
Les syndicaux, quant à eux, ne peuvent rien si vous restez dans les services, en train de vous plaindre.
Faire croire à des personnels que leur travail, reconnaissance etc... s'amélioreront avec des gens formés pour le management, bien logés et chauffés à nos frais, au sein d'une structure obsolète qui se permet de juger à huis clos, potentiellement désignée comme relais de décisions de politiques de santé....c'est se payer leur tête!
.ONIra Tous au paradiiiiiiis, saufeu moi...
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En votant vous contribuez à mettre en place un système disciplinaire supplémentaire et sans moyens de défense. Regardez qui se présente dans ces structures: des cadres en mal de pouvoir? Frustrés par la prescription médicale?
Mobilisons-nous oui, mais pour faire reconnaître à sa juste valeur ce que nous sommes déjà et savons faire. Le SMIC nous rattrape. Aucune structure ordinale n'est apte à faire des miracles, du reste, ce n'est ni son rôle, ni dans son esprit, ni sa vocation.
Le gouvernement qui a plein de projets d'économies de santé, s'adressera à cet interlocuteur bien pratique, lorsque notre profession devra constituer un relais de sa politique.
Les syndicaux, quant à eux, ne peuvent rien si vous restez dans les services, en train de vous plaindre.
Faire croire à des personnels que leur travail, reconnaissance etc... s'amélioreront avec des gens formés pour le management, bien logés et chauffés à nos frais, au sein d'une structure obsolète qui se permet de juger à huis clos, potentiellement désignée comme relais de décisions de politiques de santé....c'est se payer leur tête!

.ONIra Tous au paradiiiiiiis, saufeu moi...

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Le complotisme est la philosophie du fruste.
Toutes les vérités sont nonnes à dire...
Mère TERASERA
ex IADE bloc SMUR syndicaliste, gauche laïque, CerfHa hygiène, tutorat et encadrement étudiants.
Toutes les vérités sont nonnes à dire...
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- Fidèle
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- Inscription : 02 déc. 2007 23:12
- Localisation : paris
C'est curieux, à la lecture des journaux, j'ai toujours pensé que l'ordre était plus un parapluie qu'un tribunal...
C'est vrai que chez les candidats, il y a autant de cadres que d'IDE, d'où l'intéret de faire le tri...
Bien entendu, si les IDE ne votent pas, seuls les cadres passeront. Mais il faut assumer ses choix...
C'est vrai que chez les candidats, il y a autant de cadres que d'IDE, d'où l'intéret de faire le tri...
Bien entendu, si les IDE ne votent pas, seuls les cadres passeront. Mais il faut assumer ses choix...
- Bracciano-Galley
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- Localisation : variable
toi non, moi sidino a écrit :Cathy75012 a écrit : Mais il faut assumer ses choix...
Mais nous n'avons pas choisi d'avoir un ordre professionnel !

ok

Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

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- Fidèle
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- Localisation : paris
Cathy75012 a écrit :Je parlais du choix de s'abstenir, ce qui fait augmenter mécaniquement la part des cadres dans l'Ordre.
Vous créez vous-même une situation que vous dénoncerez ensuite !
J'adore ce genre de situations ; on t'offre un choix pourri qui n'en est pas un (comme en 2002 ; vous préférez Chirac ou Le Pen ?

Génial

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- Fidèle
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- Localisation : paris
Non, le bon choix était de se présenter, pour ne pas laisser des nazes se faire élire.
Je trouve que l'idée de la CGT du Vaucluse de se présenter pour utiliser l'ordre est correcte.
Par contre les syndicalistes qui invitent les collègues à ne pas voter, et se présentent eux même, ce n'est pas acceptable.
Et se présenter sans faire l'effort de rédiger une PDF, c'est nul.
Je trouve que l'idée de la CGT du Vaucluse de se présenter pour utiliser l'ordre est correcte.
Par contre les syndicalistes qui invitent les collègues à ne pas voter, et se présentent eux même, ce n'est pas acceptable.
Et se présenter sans faire l'effort de rédiger une PDF, c'est nul.
dino a écrit :Cathy75012 a écrit :Je parlais du choix de s'abstenir, ce qui fait augmenter mécaniquement la part des cadres dans l'Ordre.
Vous créez vous-même une situation que vous dénoncerez ensuite !
J'adore ce genre de situations ; on t'offre un choix pourri qui n'en est pas un (comme en 2002 ; vous préférez Chirac ou Le Pen ?) et après, comme c'est le bordel, on te dit que c'est de ta faute...
Génial
+1
Assumez VOS choix. Vous voulez un ordre soit disant voulu par la majorité des professionnels. Les élections demontrent qu'il s'agit d'un mensonge éhonté, une campagne lobbyiste de propagande de premier ordre.
Alors maintenant débrouillez vous avec ca pour sortir la profession du bordel ou vous l'avez plongé!
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche