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Vanice
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Message par Vanice »

Argrath le Troll a écrit :Si ils sont de chez moi donnez moi l'adresse que je leur écrive! :malefiq:


j'ose pas...ca va te faire hurler ... :oops:
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invite584
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Message par invite584 »

Vanice a écrit :
Argrath le Troll a écrit :Si ils sont de chez moi donnez moi l'adresse que je leur écrive! :malefiq:


j'ose pas...ca va te faire hurler ... :oops:

Ben au contraire! Faut les bouger si ils sont mous aussi ces Sudistes de pacotille! :lol:
"A force de contempler l'abyme, l'abyme te contemple"-Nietzsche
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Norma Colle
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Message par Norma Colle »

nozinan a écrit :
Société
«Les jeunes infirmières s'en vont, c'est un vrai gâchis humain»
(AFP)

Thierry Amouroux, président du syndicat national des professionnels infirmiers (CFE-CGC), demande une vraie reconnaissance des heures supplémentaires et des contraintes des infirmières. Le syndicat a déposé un préavis de grève le 24 janvier.
Recueilli par Cordélia Bonal

LIBERATION.FR : lundi 7 janvier 2008

La ministre de la Santé Roselyne Bachelot ouvre ce lundi une concertation avec les représentants des praticiens et personnels hospitaliers, qui protestent notamment contre le non-paiement de leurs heures supplémentaires. Entretien avec Thierry Amouroux, président du syndicat national des professionnels infirmiers (CFE-CGC) qui représente 8000 infirmiers et a déposé un préavis de grève pour le 24 janvier.


Quel est aujourd'hui le poids des heures supplémentaires sur le temps de travail d'un infirmier?

Sur une année, on estime à 14 jours le temps d'heures supplémentaires non-payées mais reconnues, c'est-à-dire effectuées à la demande de l'administration. Demande que les infirmières ne peuvent pas refuser, puisqu'il faut bien qu'il y ait quelqu'un pour s'occuper des patients. Ce à quoi il faut ajouter les heures supplémentaires non-reconnues, au moins une demi-heure en plus par jour. Sur le papier, les infirmières sont aux 35 heures. Mais comme elles travaillent en flux tendu et en sous-effectif, elles sont obligées de rester un peu plus à la fin de leur service pour ne pas alourdir encore la charge de l'équipe qui prend le relais.



Si tous les IDE refusaient d'obéir à l'injonction des cadres de ne pas transcrire ce temps exédentaire sur les plannings ,si tous les IDE refusaient le message de culpabilité transmis par certains cadres que "si on finit en retard c'est parce que l'organisation est mauvaise" et que donc pour ne pas être stigmatisé d'incompétence on ne note pas le supplément de temps effectué, ...ces heures-là seraient reconnues!
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nozinan
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Message par nozinan »

La Coordination Nationale Infirmière (CNI) s’associe à la journée de grève et de manifestation du 24 janvier 2008.

C’est une fois de plus l’occasion de signifier à ce gouvernement qu’il est urgent d’entamer des négociations salariales pour qu’enfin nos rémunérations augmentent de façon significatives.
Une revalorisation en adéquation avec nos compétences et nos responsabilités est une des conditions sine qua non pour endiguer la fuite actuelle des soignants vers d’autres carrières.
Il est, en effet, impératif que l’implication des soignants soit prise en compte autrement que par des mots.
Plus qu’une reconnaissance justifiée et méritée, il s’agit, face à la conjoncture, d’une nécessité pour répondre à la demande de disponibilité 24h/24 et 7j/7 exigée par nos professions.
Seule une mobilisation massive pourra faire bouger le ministère.




+




Le 21 Janvier 2008 - (Infirmiers.com) : La HAS (Haute autorité de santé) vient d’annoncer qu’elle prolongeait sa consultation publique jusqu’au 31 janvier 2008 sur « les Coopérations entre professionnels de santé » (appelé par certains « transferts de compétence »)

Nous rappelons que le ministère de Santé a demandé à la HAS d’élaborer une recommandation visant à clarifier les conditions de la coopération dans le domaine de la santé et identifier les évolutions qui pourraient la faciliter, afin de préserver, voire d’améliorer, la qualité des soins pour les patients. Tous les acteurs de santé impliqués peuvent apporter leur contribution sur ce sujet.

Dépêchez-vous de le faire, si vous ne l’avez pas encore fait…

A la suite de cette consultation, la recommandation sera enrichie à partir des suggestions recueillies. La concertation et la mise en débat des orientations proposées constitueront la dernière étape de l’élaboration de ce travail avant son adoption par le Collège de la HAS.

On peut s’interroger sur un tel report. Les professionnels ne sont-ils pas intéressés par un tel sujet ?

Il faut néanmoins dire qu’il faut beaucoup de courage pour lire tous les différents rapports (« enjeux économiques », « enjeux juridiques », « enjeux sur la formation », « Les pratiques actuelles de coopération : analyse des témoignages des professionnels » « Rapport sur l’évaluation qualitative des expérimentations, « rapport d’étape de la HAS ») avant de répondre à cette consultation...

Bon courage donc…

Guy ISAMBART
Rédacteur en chef infirmiers.com
Guy.isambart@infirmiers.com
http://www.infirmiers.com

Source :
http://www.has-sante.fr/portail/display.jsp?id=c_613218


Je rajouterais que c'est faisable !!!
De plus tous ces rapports sont extrêmement important et intéressant (pour qui s'intéresse à la profession et son devenir...)

PARTICIPONS !

Pour une fois qu'on nous demande notre avis !

L'ensemble des documents ont été mis en lien sur les pages précédentes
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Vanice
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Message par Vanice »

Argrath le Troll a écrit :
Vanice a écrit :
Argrath le Troll a écrit :Si ils sont de chez moi donnez moi l'adresse que je leur écrive! :malefiq:


j'ose pas...ca va te faire hurler ... :oops:

Ben au contraire! Faut les bouger si ils sont mous aussi ces Sudistes de pacotille! :lol:

Ca y est Argrath, réjouis toi, tes collègues se sont réveillés et ont sorti leur tract vendredi dernier...

je suis donc officiellement gréviste depuis ce matin 11h
et officiellement assignée depuis ce matin 11h25 ..... qui a dit que l'administration était lente à l'hôpital ?
:choque: :lol:
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nozinan
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Message par nozinan »

Source SNPI : http://www.syndicat-infirmier.com/artic ... rticle=484

Ne laissons pas brader nos Heures Supplémentaires !

La réunion de négociation du 22 janvier entre le Ministère et les 8 syndicats représentatifs, sur la monétarisation des heures sup. des hospitaliers devait durer toute la journée, mais les participants se sont séparés dès la fin de matinée, les propositions du Ministère étant inacceptables.

« Lorsque le Ministère nous a proposé de solder nos heures sup., nous pensions que par « solder », il entendait « résorber le stock » : aujourd’hui nous avons compris que par « solder » il voulait aussi dire « brader les prix » ! a déclaré Thierry Amouroux, le Président du SNPI CFE CGC.

Yann Bubien, Conseiller Social de la Ministre, propose ainsi de payer les heures sup. sur la base d’un forfait de 11 euros brut.

« Même si vous souhaitons un paiement calculé en fonction de l’indice de l’agent, on peut toujours discuter d’un montant en euros, mais il y a un principe de fond : nous ne pouvons pas admettre qu’à l’hôpital une heure sup. soit moins payée qu’une heure normale, alors qu’elle est majorée de 25 % dans le privé » s’indigne Thierry Amouroux.

En effet, le montant brut d’une heure d’IDE est de 13 euros (soit moins 15 %) et celle d’un cadre infirmier de 16 euros (11 euros c’est donc moins 30 % !). Pour le coup, c’est travailler plus pour gagner moins ! Nous souhaiterions que notre Ministre applique les directives présidentielles !

De même, pour la rémunération des jours mis dans un Compte Epargne Temps (CET), Yann Bubien nous a indiqué qu’ils seraient payés 80 euros en catégorie B (infirmière) et 125 euros en catégorie A (cadre de santé), dans la limite de 50 % des jours déposés par l’agent sur son CET.

Là encore, s’il est normal que la rémunération d’une journée de travail tienne compte du niveau d’études et de responsabilités, comment comprendre qu’un médecin soit payé 300 euros par jour de RTT (selon l’accord du 15 janvier dernier), et une infirmière seulement 80 ? Notre niveau de reconnaissance est-il si faible ? Ce n’est pas une profession que l’on exerce pour l’argent, mais ce n’est pas du bénévolat non plus !

En multipliant le montant brut d’une heure d’IDE (13 euros) par 7 heures, on obtient déjà 91 euros. Pour le Ministère, les soldes sont également ouvertes pour les CET des infirmières !

Au-delà de l’aspect financier, il y a un problème de fond sur la « valeur » d’une journée de travail, et le niveau de non-reconnaissance de la profession infirmière.

La dernière réunion de négociation est prévue le 29 janvier 2008 : vous n’avez que quelques jours pour vous faire entendre !

Aussi, le SNPI CFE-CGC invite des personnels infirmiers :
- à faire grève et à manifester le jeudi 24 janvier
- à envoyer par mail ou par fax la pétition refusant que l’on brade ainsi notre diplôme

Pour plus de détails sur la négociation :
- Hôpitaux : négociations sur le paiement des heures sup. et des RTT
plus d'infos lire ici : http://www.syndicat-infirmier.com/artic ... rticle=464


Texte de la pétition en téléchargement :

Madame le Ministre,

Suite à la réunion de négociation du 22 janvier 2008 sur la monétarisation des heures sup. des hospitaliers, nous tenons à vous indiquer que nous refusons vos propositions actuelles :
- 11 euros brut de l’heure pour tous, alors le montant brut d’une heure d’infirmière est de 13 euros (-15 %), et celle d’un cadre infirmier de 16 euros (-30%),
- 80 euros un jour de RTT pour une IDE, alors le 15 janvier dernier vous avez accordé 300 euros par jour aux médecins.

Nous ne pouvons pas admettre :
- qu’à l’hôpital une heure sup. soit moins payée qu’une heure normale,
- que la valeur d’une journée de travail infirmier soit si faible, au regard de notre niveau de compétences et de responsabilités.

Aussi, nous vous demandons de bien vouloir revoir à la hausse vos propositions. Dans cette attente, recevez, Madame le Ministre, l’expression de nos sentiments distingués.

(le mail et numéro de fax du Cabinet de la Ministre sont dans le document en téléchargement ici :
http://www.syndicat-infirmier.com/IMG/d ... s_sup_.doc
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pyocianik
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Message par pyocianik »

A 11 E de l'heure vaut mieux travailler comme femme deménach' c'est moins fatiguant, y amoins de stress et en plus c'est positif: on ne laisse que du propre derrière soi!!! :lol:
Tout ce que vous ferez sera insignifiant. C'est justement parce que c'est insignifiant que c'est important que vous le fassiez car qu'il n'y a que vous qui puissiez le faire.
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pyocianik
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Message par pyocianik »

80 Euros/jour c'est moins que ce que se fait une femme de ménage sur Paris et banlieue! :mal: :fache:
Et qu'est-ce que ça devient dur d'expliquer à mon fils qu'il faut faire un minimum d'études pour gagner décemment sa vie! :red:
Tout ce que vous ferez sera insignifiant. C'est justement parce que c'est insignifiant que c'est important que vous le fassiez car qu'il n'y a que vous qui puissiez le faire.
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nozinan
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Message par nozinan »

Mr le président
Je vous fait une lettre
Que vous lirez peut être
Si vous avez le temps

Je viens de recevoir une grand mère
Elle a la maladie d'alzeihmer, comme d'autres dans le service,
Elle ne sait plus où elle est,
Ni qui elle est

Mr le président
Je ne peux m'occuper d'elle, j'ai 27 autres patients
Alors elle a uriné dans son lit
Maintenant elle crie... j'ai pas le temps...

C'est paspour vous fâcher,
Il faut que je vous dise
Mon métier est en crise
Ma vocation part en fumée

Depuis que j'ai commençé mon métier
Je n'ai pas vu mon salaire augmenter
Mais mes conditions de travail se dégrader
La reconnaissance s'envoler

On me demande toujours et encore,
Faire la secrétaire, le brancardier, la psychologue,
Travailler la nuit, les jours fériés, même à noël,
Sourire à tout le monde,
Pour 1600 euros c'est plus marrant...
Je suis fatiguée, démotivée, je n'ai que 30 ans!

Des infirmiers, il n'y en a pas tant
Les reconsidérer il serait grand temps
Le malaise est profond
Et personne ne nous entend

La grève je ne peux pas la faire
On est réquisitionné
Comment alors nous manifester?
Les ports on ne peut bloquer
Les trains on ne peut stopper

Faut il tout casser pour évoluer?
S'il faut faire des efforts,
Faites en d'abord
Pour qu'on y croit encore

signé: une soignante qui ne voudrait pas abandonner! ”


source : http://www.lepost.fr/article/2008/02/09 ... aisir.html
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julie
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Message par julie »

Très jolie lettre et tant mieux si elle est publiée. Attention toutefois à quelques fautes de frappe, d'orthographe ou de formulation:

nozinan a écrit :
Mr le président
Je vous fait une lettre-->fais
Que vous lirez peut être
Si vous avez le temps

Je viens de recevoir une grand mère
Elle a la maladie d'alzeihmer, comme d'autres dans le service,
Elle ne sait plus où elle est,
Ni qui elle est

Mr le président
Je ne peux m'occuper d'elle, j'ai 27 autres patients
Alors elle a uriné dans son lit
Maintenant elle crie... j'ai pas le temps...

C'est paspour vous fâcher,-->pas pour
Il faut que je vous dise
Mon métier est en crise
Ma vocation part en fumée

Depuis que j'ai commençé mon métier-->commencé
Je n'ai pas vu mon salaire augmenter
Mais mes conditions de travail se dégrader
La reconnaissance s'envoler

On me demande toujours et encore,
Faire la secrétaire, le brancardier, la psychologue,-->de faire
Travailler la nuit, les jours fériés, même à noël,-->de
Sourire à tout le monde,-->de
Pour 1600 euros c'est plus marrant...
Je suis fatiguée, démotivée, je n'ai que 30 ans!

Des infirmiers, il n'y en a pas tant
Les reconsidérer il serait grand temps
Le malaise est profond
Et personne ne nous entend

La grève je ne peux pas la faire la grève, je
On est réquisitionné
Comment alors nous manifester?
Les ports on ne peut bloquer-->les ports, on ne peut LES bloquer
Les trains on ne peut stopper-->les trains, on ne peut LES stopper

Faut il tout casser pour évoluer?-->Faut-il
S'il faut faire des efforts,
Faites en d'abord-->Faîes-en
Pour qu'on y croit encore

signé: une soignante qui ne voudrait pas abandonner! ”


source : http://www.lepost.fr/article/2008/02/09 ... aisir.html


Bravo encore :clin:
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saboy73
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Message par saboy73 »

oups maintenant que tu as corrigé çà fait tout de suite mieux PDT_006

merci !

je vais rectifier de suite
sabine
"parcequ'ils ne savaient pas que c'était impossible, ils l'ont fait"
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nozinan
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Message par nozinan »

Réagissez suite au reportage : Fonctionnaires qui gagne quoi ? diffusé le 18/02/2007 au 20H de France 2 :

Pour M. Pujadas et M. JP Chapel une IDE débutante dans la FPH gagne 1802 Euros Net !!!

Rendez vous sur le topic dédié : http://www.infirmiers.com/frm/ftopic71693.php



+




La Fédération Nationale des Etudiants en Soins Infirmiers (FNESI) se félicite de
l’annonce par Mme Roselyne Bachelot-Narquin de la création d’une licence en
soins infirmiers dès septembre 2009.

La FNESI, qui revendique depuis des années une licence sanctionnant les études en soins
infirmiers, réaffirme sa volonté de voir cette formation intégrer le schéma universitaire.

Ce 19 février 2008, lors de la conférence de presse de lancement de la campagne
nationale d'information et de promotion des métiers hospitaliers, Mme Bachelot-Narquin,
Ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports a annoncé une licence sanctionnant la
formation infirmière dès la rentrée de septembre 2009.
D'après la Ministre, "il ne s'agira pas d'une validation sèche du diplôme d'infirmière",
ce qui permet de croire que cette licence ouvrirait la poursuite des études vers un
Master et un Doctorat.

La FNESI salue l'annonce de la Ministre qui permet de poser enfin un calendrier
précis et réaliste dans la réalisation de cet enjeu important.

Toutefois, la FNESI sera vigilante quant aux modalités de mise en oeuvre de cette
licence qui se doit de répondre aux exigences d'une licence universitaire sur les points de
la méthodologie de travail et d’un enseignement de qualité afin d’accroître la qualité des
soins.

Aussi, dans le cadre de cette mise en oeuvre, la FNESI réaffirme que la formation
infirmière doit intégrer l’université et souhaite la mutation des Instituts de Formation en
Soins Infirmiers en Instituts Universitaires dans lesquels sera délivré un diplôme unique :
une licence universitaire d’exercice.

D’autre part, pour la FNESI, cette réorganisation ne peut se faire sans la création
d’un niveau de recherche en soins infirmiers, au risque de limiter les possibilités de
réorientations universitaires et d'évolutions professionnelles des étudiants en soins infirmiers.

Pour autant, si un des objectifs de cette réforme est d’accroître l’attractivité de la
formation dans un contexte de promotion des métiers de la santé, la FNESI tient à souligner
qu’elle ne peut, à elle seule, y répondre.

En effet, depuis de nombreuses années, on constate un abandon en cours
d’études en constante progression chez les étudiants en soins infirmiers.

Cette situation
s’explique par des conditions d’encadrement médiocres durant les stages, une
infantilisation généralisée au cours des enseignements théoriques et des
problématiques sociales et financières importantes chez les étudiants de cette filière.

C’est pourquoi la FNESI exige que soit entrepris, en parallèle de cette réforme, un
travail de fond sur ces problématiques qu’elle dénonce régulièrement.

Contacts Presse :

Livia LAINÉ, présidente de la FNESI : 06 32 64 96 52 presidente@fnesi.org

Adèle PERRIN, secrétaire générale de la FNESI : 06 81 29 98 92 sg@fnesi.org

Anne-Laure COLAS, V-P en charge des études : 06 30 95 17 39 etudes@fnesi.org


source : http://www.fnesi.org
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Message par nozinan »

Salaire des infirmières, courrier adressé à la direction de France 2 par la CNI

Suite au journal télévisé de France 2 du 18 février dernier présenté par M. Pujadas concernant les salaires des fonctionnaires, et plus particulièrement des salaires infirmiers, notre syndicat professionnel tient à vous faire part de son vif mécontentement. Il est inadmissible et scandaleux qu’un journaliste de chaîne publique annonce des chiffres totalement erronés. Vous claironnez qu’un infirmier débute avec un salaire de 1800 € net. ...

La réalité est toute autre. Vous pouvez retrancher à cette somme 500 €. 1300 € net : voilà le véritable salaire d’un infirmier débutant dans la Fonction Publique Hospitalière.

A cela, vous pouvez rajouter 45 € de primes pour le travail des dimanches et jours fériés et 1,06 € de prime de nuit par heure travaillée.

L’actualité infirmière du printemps 2007, peu relayée par vos chaînes de télévision, a fait pourtant parler des difficultés de la profession : la revalorisation des salaires, la reconnaissance à Bac +3, une amélioration des conditions de travail. Il est déjà difficile de se faire entendre des pouvoirs publics qui font la sourde oreille aux revendications mais si en plus de faux bruits circulent… !

Nous demandons à votre chaîne publique de rétablir la vérité pour les quelques milliers d’infirmiers qui peuplent les hôpitaux français.
Nous nous tenons à votre disposition pour de plus amples informations sur le sujet des salaires infirmiers afin qu’une erreur de ce genre ne se reproduise plus.

Veuillez agréer Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées
.

source :
http://www.coordination-nationale-infir ... ieres.html
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Message par nozinan »

Réagissez suite au reportage : Fonctionnaires qui gagne quoi ? diffusé le 18/02/2007 au 20H de France 2 :

Pour M. Pujadas et M. JP Chapel une IDE débutante dans la FPH gagne 1802 Euros Net !!!

Rendez vous sur le topic dédié : http://www.infirmiers.com/frm/ftopic71693.php


Ressources internet sur ce sujet ! votez ! commentez ! faites monter ses articles pour continuer à faire pression !

http://forums.france2.fr/france2/jtfran ... 7482_1.htm
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=36412
http://www.mediacitoyen.fr/dossiers/dos ... nce+2.html
http://www.wikio.fr/article=46607789
http://paris.indymedia.org/article_prop ... icle=95676

Récapitulatif des adresses mail des responsables de ce scandale :

jean-paul.chapel@france2.fr
"Journaliste" ?

david.pujadas@france2.fr
Journaliste présentateur

agnes.molinier@france2.fr
Responsable du service économique et social

Responsable adjoint :
martin.gouesse@france2.fr

Assistant du rédacteur en chef du JT de 20H :
sylvain.moulene@france2.fr

christian-marie.monnot@france2.fr
médiateur de l'information F2

arlette.chabot@france2.fr
directrice de l'information F2

patrick.decarolis@francetelevisions.fr
Président du groupe France Télévisions

Contact téléphonique :
France2 : 01 56 22 42 42 Demandez à parler à Jean Paul Chapel, Christian marie Monnot, agnès molinier d'un ton ferme et assuré : vous aurez au mieux votre interlocuteur directement au pire leur répondeur .




+




Un trés bon article (Dommage que cela vienne de la Suisse !)
Touche pas à mon infirmière!

«Reconnaître le travail de l’infirmière à sa juste valeur est un acte politique. Quand la politique l’exige, l’Etat trouve les moyens (

YVES DELAY| 24 Février 2008 | 23h45

L’on parle, ces temps-ci, de la condition d’infirmière et d’infirmier (pour alléger le texte, utilisons le féminin) dans le canton de Vaud. La nouvelle échelle salariale ne valorise pas le secteur paramédical de la fonction publique. Dans le débat qui s’ensuit, ce sont surtout les infirmières qui se défendent, avec dignité. Il s’agit donc d’un point de vue de l’intérieur. Les propos du soussigné viennent de l’extérieur, même si celui-là a présidé une importante association à caractère médical.

Le métier d’infirmière est reconnu par tout le monde. Celles qui l’exercent échappent, dans leur écrasante majorité, à la critique négative, mais, injustice ou paradoxe, la société tolère sans sourciller que leur traitement ne soit pas à la hauteur:

– de leurs responsabilités. Un professeur d’histoire peut commettre une erreur sans que cela n’entraîne de conséquence grave, de même qu’un décideur d’échelle salariale peut rater un échelon sans mettre en péril la fonction publique; l’erreur d’une infirmière, elle, peut être fatale,

– de leurs compétences conquises de haute lutte. Leurs études sont aussi longues que celles d’un grand nombre d’universitaires,

– et de la pénibilité de cette profession. Lors d’un décès ou d’une très mauvaise nouvelle à donner à la famille, l’infirmière prend le relais du médecin par son soutien et sa sympathie.

Cela s’explique partiellement par l’Histoire. Jusqu’au XXe siècle, la paie de l’infirmière est considérée comme un salaire d’appoint – ainsi que la plupart des activités exercées par les femmes. Dans le dernier tiers du XIXe siècle, lorsque la science médicale prend son envol, on fait sentir à la femme que les études de médecine sont la chasse gardée de l’homme, seul capable d’endosser des responsabilités (sic) et donc de monopoliser le pouvoir. A Paris, en 1889, les facultés de médecine comptent 3479 hommes et 18 femmes. Il en est de même dans la politique, le droit, la finance et l’industrie. L’instauration de l’école obligatoire gratuite et laïque et la Première Guerre mondiale feront évoluer cette situation, mais dans l’inconscient collectif, la condition d’infirmière reste liée à la notion de dévouement. C’est peut-être pour cela que l’infirmière est moins «cotée» que l’enseignant.

Il convient de corriger le tir. Qu’on ne vienne pas me dire que l’Etat n’a pas les moyens de le faire! Reconnaître le travail de l’infirmière à sa juste valeur est un acte politique. Or chacun sait que quand la politique l’exige, l’Etat trouve les moyens d’atteindre son but (par exemple, le sauvetage de la BCV).

A l’âge de 14 ans, en 1958, je suis hospitalisé pour une maladie chronique grave. Chaque soir, mon infirmière reste quelques instants auprès de moi. Alors que les médecins me regardent de haut, elle se met à genoux, sa tête au même niveau que la mienne. C’est cette attention délicieuse qui m’a permis d’accepter ma maladie.
Harlem Désir et Coluche ont agité le badge «Touche pas à mon pote!» Une de mes élèves l’a modifié pour me l’offrir: «Touche pas à mon prof!» Dans le même esprit, je dis: «Touche pas à mon infirmière!»


source :
http://www.24heures.ch/pages/home/24_he ... s/(contenu)/198090
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Myrrha
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Message par Myrrha »

Bo travail Mr Nozinan!
"Tous ces symboles d'un pouvoir que j'exècre, la cagoterie appuyée sur le bras de la soldatesque, cela me fait bander de les arracher"O.Rolin.

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