L'Ordre national Infirmier : Qu'en est-il ?

[antochrit]

Bon ya quand même pas besoin de 36 000 000 d'euros pour faire un site qui informe. Ya même des sites de CDO qui existent avec rien dessus ....alors...
Et puis, il y a les revues professionnelles, les médias...tout ça ne coûte rien mis à part un peu de bonne volonté.

Ou alors reconnaissez que c'est normal que la majorité des infirmiers n'aient pas été informés ni de la création de l'ordre ni des éléctions puisqu'il semblerait que sans argent l'information soit impossible.
Pourtant on nous a assez seriné que ceux qui voulaient savoir n'avaient qu'à s'informer.

Arroser les infirmiers avec une revue qui coutera cuir et poil ne les obligera pas à lire!

[cb64800]

Ou alors reconnaissez que c'est normal que la majorité des infirmiers n'aient pas été informés ni de la création de l'ordre ni des éléctions puisqu'il semblerait que sans argent l'information soit impossible.

Non, ce n'est pas normal. Car l'information de la création de l'ordre et des élections relevait non pas de l'ordre (qui n'existait pas encore), mais de l'état qui, lui, avait les moyens de relayer l'information.

Pourtant on nous a assez seriné que ceux qui voulaient savoir n'avaient qu'à s'informer.

C'est toujours vrai. La création de l'ordre, les élections, tout infirmier soucieux de sa profession pouvait être au courant. L'information était disponible "nul n'est sensé ignorer la loi".
Une connection internet, une revue professionnelle, les tracts des syndicats anti-ordres (beaucoup plus actifs après la création qu'avant au demeurant), etc... on pouvait savoir à condition de s'intéresser un peu à notre profession.

Arroser les infirmiers avec une revue qui coutera cuir et poil ne les obligera pas à lire!

Ça, c'est tout à fait vrai. L'ordre aura l'obligation de mettre à disposition de tout infirmier un moyen de s'informer, mais jamais personne ne pourra obliger les infirmiers à lire. Pas plus qu'on ne peut obliger les IDE à lire (mais peut-être devrait-on ?) ne serait-ce que notre décret de compétences que, je suis persuadé, la moitié jamais vraiment consulté.
Et sur ce plan là, c'est clair, j'espère bien qu'on ne va pas mettre un fric fou dans un média d'information dont on sait très bien qu'il ne sera lu que par une minorité... (ça, c'est mon coté pessimiste...). Une vulgaire brochure en vieux papier recyclé ferait très bien l'affaire.

[Norma Colle]

Mais il n'y a qu'à lire les forums et écouter les ide pour s'apercevoir que les postes de contractuels sont nombreux, y compris dans des hôpitaux qui ont des postes d'ide budgétés et non pourvus.

Tenez, c'est un bon exemple de sujet pour lequel un ordre pourrait avoir un impact : l'oni peut communiquer avec tous les ide et inciter à ce que tous les ide refusent ces postes.

L'ONI peut dire ce qu'elle veut pour la profession : reconnaissance sociale, évolution de la formation, respect du décret d'actes etc..
Il ne peut se substituer à l'action syndicale.
Donc il ne peut inciter les professionnels à descendre dans la rue.

Faudrait savoir, d'un côté l'ONI ne peut pas inciter les IDE à descendre dans la rue, mais de l'autre côté il peut inciter les IDE isolés à refuser des emplois précaires......Vous êtes dur à suivre et pas du tout contradictoire ......

[Leopold Anasthase]

Faudrait savoir, d'un côté l'ONI ne peut pas inciter les IDE à descendre dans la rue, mais de l'autre côté il peut inciter les IDE isolés à refuser des emplois précaires.....

1) Ni moi ni Moukat ne parlent au nom de l'ordre. Nous exprimons chacun ce qu'est notre point de vue.

2) Ça n'est pas totalement contradictoire, à condition de prendre le temps de lire. Je vous laisse chercher.

[Norma Colle]

Faudrait savoir, d'un côté l'ONI ne peut pas inciter les IDE à descendre dans la rue, mais de l'autre côté il peut inciter les IDE isolés à refuser des emplois précaires.....

1) Ni moi ni Moukat ne parlent au nom de l'ordre. Nous exprimons chacun ce qu'est notre point de vue.



2) Ça n'est pas totalement contradictoire, à condition de prendre le temps de lire. Je vous laisse chercher.

Ok vous ne parlez pas au nom de l'ONI mais vos propos créent la confusion: vous sous-entendez des missions futures de l'ordre qui restent encore extrêmement aléatoires voire utopistes....genre promesses électorales pour "endormir" le client !

Pour ce qui est de chercher l'absence de contradiction des propos , je préfèrerais avoir de suite votre explication ,histoire de ne pas être ensuite accusée d'interprétation de point de vue ...

[binoute1]

Faire payer des professionnels sans leur communiquer aucune information,

Ou l'histoire du chat qui se mord la queue... Pour communiquer il faut des moyens... moyens que l'ordre n'a pas encore, puisque les professionnels ne payent pas encore... Professionnels qui ne veulent pas (pour certains) payer puisque ça y est, preuve est faite, l'ordre ne communique pas assez...
Ça me fait penser aux réflexions à l'encontre des syndicats: qu'ils me montrent d'abord de quoi ils sont capables, on verra ensuite si j'adhère. Mais avec peu de moyens, ils sont peu efficaces, et donc on n'adhère pas...
Dit autrement, c'est: qu'ils se démerdent pour nous, et s'ils y arrivent, je les aiderai peut-être (c'est à dire quand ce n'est plus la peine).

Ordre ou pas, syndicat ou pas, de toute façon, avec cette mentalité là on n'arrivera jamais à rien. Et je commence à penser que finalement la profession mérite bien le peu d'intérêt qu'on lui porte.

vous ne croyez pas que les "payez, vous verrez après" les citoyens en général, et les IDE dans notre sijet, en ont marre? souvent on a apyé jamais on n'a rien vu, à ppart notre porte-monnaie se vider, et les promesses s'envoler...Alors avant de se mordre la queue, le chat, ben il craint l'eau froide car trop souvent échaudé

[cb64800]

Faire payer des professionnels sans leur communiquer aucune information,

Ou l'histoire du chat qui se mord la queue... Pour communiquer il faut des moyens... moyens que l'ordre n'a pas encore, puisque les professionnels ne payent pas encore... Professionnels qui ne veulent pas (pour certains) payer puisque ça y est, preuve est faite, l'ordre ne communique pas assez...
Ça me fait penser aux réflexions à l'encontre des syndicats: qu'ils me montrent d'abord de quoi ils sont capables, on verra ensuite si j'adhère. Mais avec peu de moyens, ils sont peu efficaces, et donc on n'adhère pas...
Dit autrement, c'est: qu'ils se démerdent pour nous, et s'ils y arrivent, je les aiderai peut-être (c'est à dire quand ce n'est plus la peine).

Ordre ou pas, syndicat ou pas, de toute façon, avec cette mentalité là on n'arrivera jamais à rien. Et je commence à penser que finalement la profession mérite bien le peu d'intérêt qu'on lui porte.

vous ne croyez pas que les "payez, vous verrez après" les citoyens en général, et les IDE dans notre sijet, en ont marre? souvent on a apyé jamais on n'a rien vu, à ppart notre porte-monnaie se vider, et les promesses s'envoler...Alors avant de se mordre la queue, le chat, ben il craint l'eau froide car trop souvent échaudé

L'eau froide, on y baigne dedans depuis des années. D'ailleurs, on s'y sent si bien que finalement tu as raison: restons-y, et cessons de nous plaindre.

[Anonyme222222]

En parlant d'eau froide..( la dépêche du midi, ce jour).

Hôpital d'Albi : une note sur le devoir d'obéissance crée la polémique
Un article du bulletin mensuel d'information du centre hospitalier a créé l'émoi. Une maladresse reconnaît la direction.
Il s'agit incontestablement d'une maladresse de la direction du centre hospitalier. Avec la feuille de paye du mois d'avril, les salariés de l'hôpital ont comme tous les mois, reçu le bulletin d'information du personnel (BIP). Ce dernier évoque les nouveautés, les animations, les points de règlement, bref, la vie de l'hôpital. Un paragraphe intitulé « Le point sur le devoir d'obéissance hiérarchique » a plus particulièrement attiré l'attention du personnel. Et engendré une réelle émotion à la lecture de ces quelques lignes : « L'ordre donné par le supérieur hiérarchique doit être exécuté même s'il est jugé manifestement illégal à condition d'être donné dans l'intérêt du service ».
«C'est écoeurant»
Les réactions n'ont alors pas tardé. Ainsi, sous couvert d'anonymat, un agent hospitalier se déclarait hier « choqué par ces méthodes d'intimidations ». Il ajoutait : « Il s'agit d'une provocation de plus de la part de la direction qui accroît la pression sur le personnel. On ne comprend pas pourquoi ça nous tombe dessus ainsi ».
L'une de ses collègues poursuivait : « La direction abuse, elle transgresse le droit du travail et voudrait nous faire faire n'importe quoi. Elle ne respecte plus rien, la polyvalence a des limites, nous avons des responsabilités lorsque nous accomplissons des actes médicaux mais visiblement elle s'en moque. C'est écœurant d'en arriver là ».
De son côté, le syndicat CGT a également réagi par le biais d'un tract et a immédiatement demandé une entrevue au directeur de l'hôpital Stéphane Martino. La réunion s'est tenue lundi en fin d'après-midi. Hier matin, Nadine Pernès, secrétaire du syndicat se montrait peu bavarde sur le sujet : « Il s'agit d'une affaire interne au fonctionnement de l'hôpital, la CGT ne souhaite pas faire de commentaire ».
le «Et» remplace le «ou»
Stéphane Martino sera plus loquace. « Dans le BIP que reçoivent tous les salariés nous avons une rubrique intitulée ''Le point sur'', où sont abordés des sujets très variés d'un mois à l'autre. En avril, il s'agissait d'informer le personnel sur une évolution de la jurisprudence concernant le devoir d'obéissance hiérarchique ».
Explications. En juillet 2005, dans un hôpital de la région de Belfort, un contentieux portant sur un refus d'obéissance a opposé un agent à la direction. De procédures de recours en procédures d'appel, le tribunal administratif de Nancy n'a rendu sa décision que le 9 janvier 2009. Et condamné l'agent hospitalier. « Jusqu'à cette décision, explique Stéphane Martino, un fonctionnaire pouvait refuser un ordre d'un supérieur hiérarchique s'il le jugeait illégal ou s'il était de nature à compromettre le service public. Ce qui change, ajoute le directeur, c'est le remplacement du ''ou'' par le ''et''. Ainsi, pour refuser un ordre il faut désormais qu'il soit illégal et de nature à compromettre le service public. Le tort que l'on a eu, convient Stéphane Martino, c'est d'avoir donné, sans explications, cette nouvelle jurisprudence. Dès le mois de mai nous la préciserons en détail ». Et le directeur de conclure : « Depuis que j'exerce mes fonctions à Albi, je n'ai jamais été confronté à une telle situation, bien au contraire les agents font souvent plus que leur travail, sans que l'on ait besoin de le leur demander ».

[bert.]

effectivement, dans cette histoire, l'ONI qu'en est-il? !!
Ben rien évidemment - circulez y'a rien à voir - parce que cette "eau froide" est HORS SUJET !

décidément à quoi peut donc s'intéresser un ordre qui ne va se cantonner par définition qu'à du FLICAGE comme cité précédemment.
Car, pour ce qui est de la défense des professions, faites-moi rire
(bien sûr je fais toujours référence à ce que nous connaissons: le CNOMK, que nous continuons de voir dans l'inaction dans ce domaine, hormis de se 'auto-défendre en faisant tout politiquement pour rester à la surface grâce au Sénat...)

Attendez donc de voir en action votre O-machin...après l'avoir payé bien sûr.

[Leopold Anasthase]

bien sûr je fais toujours référence à ce que nous connaissons: le CNOMK, que nous continuons de voir dans l'inaction dans ce domaine, hormis de se 'auto-défendre en faisant tout politiquement pour rester à la surface grâce au Sénat...

Ça n'est pas parce que les MK sont mauvais dans la gestion de leur ordre professionnel que les IDE le seront.

[SUD Montperrin]

Ah non, moi je trouve qu'ils sont très bon. Tout à fait dans la droite ligne de tous les autres ordres.

[sebinfi]

Même si dans le fond, cet ONI semble être une bonne chose pour nous venir en aide en cas de procédure judiciaire ou même pénale, le fait est qu'il est encore tout jeune et ses modalités d'application et d'utilisation un peu floues...
cotisation obligatoire ou pas ? quand et comment l'utiliser ? ect..
cependant je pense qu'il est plus sage de ne pas s'y opposer et d'adhérer au groupe (l'union ne fait-elle pas la force?), cette levée de boucliers n'est-elle pas seulement financière ?( plutôt qu'une opposition de principe ne pouvons nous pas demander aux employeurs de participer à cette cotisation ?)cela mérite réflexion je pense, et je suis prêt à parier qu'il n'y aura pas tant de"révoltés" A suivre...

[harfangs]

ah bon pas tant de révoltés ? je n'en suis pas si sûre
çà ne vous gêne pas de devoir payer pour avoir le droit de travailler ???

[blocop]

nos employeurs participer?
Ici,ils ont déjà du mal à payer un micro ondes dans la salle de garde des urgences (pour se rechauffer un plat sous le coude, pas pour des pauses longues durées, je précise), pleurer pourqu'il répare le seul endoscope qui rend l'âme, supplier pour qu'on ait des gants à notre taille et éviter d'aller les récupérer dans les vagins des dames (toilette vaginale en pré-op) parce qu'ils sont trop grands et qu'on les perd.
C'est une très bonne idée, tu nous diras ce qu'ils en pensent (sans compter qu'il y a l'ordre des sages-femmes, des médecins, des kiné.....)

[moukat35]

ah bon pas tant de révoltés ? je n'en suis pas si sûre
çà ne vous gêne pas de devoir payer pour avoir le droit de travailler ???

Payer pour travailler.
Non, c'est payer pour que l'ONI puisse travailler. Ne travestissons pas la réalité.
L'ONI a une mission de service public. C'est dans la loi.