Les autres...et les ambulanciers
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
majorhouse a écrit : un patient BPCO va être tué si il est sous Oxygene?????? pouvez vous m'expliquer pourquoi et d'où vous tenez cette information , merci !!!
Prenez la peine de lire entièrement le post, ou alors si c'est le cas, d'essayer de le comprendre!
Je vais vous aider un peu, je parlé d'O² a 10/15l/min pour un patient présentant une BPCO "stable"...
L'ensemble de ce que je viens de lire me conforte dans ce que je pensais (d'ailleurs cela m'avait en son temps était confirmé par des responsables de formation ambulancier).
Les ambulanciers ne sont pas habilités a effectuer, de par la Loi, des mesures de la glycémie capillaire. Mais ce geste pouvant parfois s'avérer utile, il existe une tolérance.
Cependant, plutôt que d'une valeur, parfois non fiable d'un paramétre. Je préférerai attendre d'un ambulancier une parfaite description de l'état clinique du patient, un rapide exposé de ses traitements et antécédents (voir un récit des événements ayant conduit à l'état actuel, mais dans le cadre d'une hypo cela risque d'être assez difficile pour un non expert).
Pour l'AS, j'ai toujours appris qu'elle investiguait le role propre de l'IDE. De ce fait j'ai toujours toléré la prise de tA et la mesure de glycémie qui ne figurait pas dans leur programme de formation. En effet, le travail de l'AS c'était le rôle propre moins l'utilisation de certains dispositifs (trop long ici...)
Depuis quelques années la mesure de la TA a été introduite et ce n'est que justice. Par contre celle de la glycémie n'y est pas et ça aussi ca me semble assez juste...
Tant qu'aux SP, le nouveau PSE n'introduit pas la mesure de la glycémie mais s'attache bien aux antécédents et traitement de la victime.
Les ambulanciers ne sont pas habilités a effectuer, de par la Loi, des mesures de la glycémie capillaire. Mais ce geste pouvant parfois s'avérer utile, il existe une tolérance.
Cependant, plutôt que d'une valeur, parfois non fiable d'un paramétre. Je préférerai attendre d'un ambulancier une parfaite description de l'état clinique du patient, un rapide exposé de ses traitements et antécédents (voir un récit des événements ayant conduit à l'état actuel, mais dans le cadre d'une hypo cela risque d'être assez difficile pour un non expert).
Pour l'AS, j'ai toujours appris qu'elle investiguait le role propre de l'IDE. De ce fait j'ai toujours toléré la prise de tA et la mesure de glycémie qui ne figurait pas dans leur programme de formation. En effet, le travail de l'AS c'était le rôle propre moins l'utilisation de certains dispositifs (trop long ici...)
Depuis quelques années la mesure de la TA a été introduite et ce n'est que justice. Par contre celle de la glycémie n'y est pas et ça aussi ca me semble assez juste...
Tant qu'aux SP, le nouveau PSE n'introduit pas la mesure de la glycémie mais s'attache bien aux antécédents et traitement de la victime.
Membre de la confrérie du Mardi
Un mardi, d'accord, mais quand un mardi ? A quelle heure un mardi ?
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- majorhouse
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Juli£n a écrit :majorhouse a écrit : un patient BPCO va être tué si il est sous Oxygene?????? pouvez vous m'expliquer pourquoi et d'où vous tenez cette information , merci !!!
Prenez la peine de lire entièrement le post, ou alors si c'est le cas, d'essayer de le comprendre!
Je vais vous aider un peu, je parlé d'O² a 10/15l/min pour un patient présentant une BPCO "stable"...

Cher Julien,
Il est concevable qu'un BPCO "stable", on va pas lui foutre de l'O2 à pleins poumons !!
Je parle d'un OAP avec les symtômes aigus d'une détresse repiratoire : mousse rosée qui sort de sa bouche, orthopnée, cyanose des téguments, gargouillis, dyspnée aigue...Si c'est pas une détresse vitale, je rends mon DEA...
O2 direct,aspi des mucosités, position assise obligatoire, appel smur
Pour la glycémie, c'est exact, en tant qu'ambulancier nous sommes tolérés de la prendre si il y a vraiment suspicion d'une hypoglycémie ou crise diabètique chez un patient insulino-dépendant.
Personnellement, je ne la fais pas.Mais d'autres collègues la font.
Chacun est responsable de ses actes.
Il est concevable qu'un BPCO "stable", on va pas lui foutre de l'O2 à pleins poumons !!
Je parle d'un OAP avec les symtômes aigus d'une détresse repiratoire : mousse rosée qui sort de sa bouche, orthopnée, cyanose des téguments, gargouillis, dyspnée aigue...Si c'est pas une détresse vitale, je rends mon DEA...
O2 direct,aspi des mucosités, position assise obligatoire, appel smur
Pour la glycémie, c'est exact, en tant qu'ambulancier nous sommes tolérés de la prendre si il y a vraiment suspicion d'une hypoglycémie ou crise diabètique chez un patient insulino-dépendant.
Personnellement, je ne la fais pas.Mais d'autres collègues la font.
Chacun est responsable de ses actes.
"Vous qui tenez à la gloire ; soignez bien votre tombeau, couchez vous y bien car vous y resterez."
Chateaubriand
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Bon, juste pour rajouter mon petit commentaire sur le sujet et pour avoir rencontré pas mal d'ambulanciers pendant mes stages, je trouve que "certains" se prennent pour des "Walker Texas Rangers" quand même...
Je m'explique:
Stage aux SAU: une patiente un peu confuse s'est a arraché sa perf;résultat: du sang partout. Un ambulancier qui passait par là me dis gentillement "y'a une dame qui a tout sali, elle est pleine de sang"... Sur ce je me dépèche de tout arranger et pendant que je tentais de prendre la main de la dite-patiente pour arréter le saignement, ce gentil ambulancier se met à coté de moi et me demande quelles sont les sociétés d'ambulance que je connaissais, où j'allais travallais après mes études, sans oublier de me préciser que je pouvais toujours faire appel à eux etc.
Je pense que j'avais un peu autre chose à faire à ce moment là...
Stage en santé publique:
Appel au 15 qui nous envoie une ambulance, pas de rponostic vital en jeu, juste une jeune fille qui a fait un malaise (le 15émé en 2semaines) et qui a repris connaissance. Et là je vois 2 hommes arriver genre c'est la fait du monde, vite vite que se passe-t-il, plus paniqués que la jeune fille.Après bilan et installation dans leur véhicule, le gentil ambulancier m'explique gentillement ce qu'est un saturomètre (...), appareil qui affichait 96%. Résultat il demande presque affolé à la demoiselle si elle avait du mal à respirer (elle était tranquillement assise en attendant que ça se passe...) tout en m'expliquant qu'elle doit être à 100% et patati et patata...Jeune fille commence à stresser, normale
Et l'ambulancier continue en me disant qu'il n'est pas "autorisé" à poser une perf mais qu'il l'avait déjà fait, que ce n'était pas si compliqué à faire et qu'il rendait ainsi service à l'IDE du SMUR car parfois il n'avait pas le temps de le faire...
Bref je ne généralise pas mais après des rencontres de ce genre, excusez moi si parfois je ne porte pas certains ambulanciers dans mon coeur...
Fort heureusement, ayant changé d'établissement, je ne les rencontrerais certainement pas, mais je risque d'en connaitre quelques nouveaux...
Je m'explique:
Stage aux SAU: une patiente un peu confuse s'est a arraché sa perf;résultat: du sang partout. Un ambulancier qui passait par là me dis gentillement "y'a une dame qui a tout sali, elle est pleine de sang"... Sur ce je me dépèche de tout arranger et pendant que je tentais de prendre la main de la dite-patiente pour arréter le saignement, ce gentil ambulancier se met à coté de moi et me demande quelles sont les sociétés d'ambulance que je connaissais, où j'allais travallais après mes études, sans oublier de me préciser que je pouvais toujours faire appel à eux etc.

Je pense que j'avais un peu autre chose à faire à ce moment là...

Stage en santé publique:
Appel au 15 qui nous envoie une ambulance, pas de rponostic vital en jeu, juste une jeune fille qui a fait un malaise (le 15émé en 2semaines) et qui a repris connaissance. Et là je vois 2 hommes arriver genre c'est la fait du monde, vite vite que se passe-t-il, plus paniqués que la jeune fille.Après bilan et installation dans leur véhicule, le gentil ambulancier m'explique gentillement ce qu'est un saturomètre (...), appareil qui affichait 96%. Résultat il demande presque affolé à la demoiselle si elle avait du mal à respirer (elle était tranquillement assise en attendant que ça se passe...) tout en m'expliquant qu'elle doit être à 100% et patati et patata...Jeune fille commence à stresser, normale












Bref je ne généralise pas mais après des rencontres de ce genre, excusez moi si parfois je ne porte pas certains ambulanciers dans mon coeur...
Fort heureusement, ayant changé d'établissement, je ne les rencontrerais certainement pas, mais je risque d'en connaitre quelques nouveaux...
:.:.:.:.:.Bty.:.:.:.:
Jeune maman, infirmière en cours d'installation... ancienne urgentiste!
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qui est plus compler que ce lui que vous avez trouver
Il est tout aussi complet.
Mon texte est issu de la Chambre Nationale des Services d'Ambulances. Cela vient donc du métier. Ils sont sensé avoir recopié l'annexe III de l'arrêté.
Je n'ai pas encore pu mettre la main sur ce texte en intégralité. Les annexes ne sont pas incluses chez legifrance... Je pense que je devrais pouvoir avoir ça dans un bouquin... Au passage d'une librairie donc.
l ambulancier n'a pas reçu de formation sur les prelevement de sang par ponction capillaire ..; peut etre sait il recueillir les données biologiques obtenus par des techniques à lecture instantannéée
mais a savoir que pour l inf ce prelement par capillaire est un acte prescrit sauf cas d urgences soit en application d un protocole ( art R4311-7 35°
et que releve du role propre de l infirmiere atrt R 4311-5 39° recueil des donnees biologiques obtenues par des techniques à lecture instantanée comme la gycemie et l acetonemie
ninenoo, qu'entendez vous par "crise diabetique" chez un patient insulino dependant?
mais a savoir que pour l inf ce prelement par capillaire est un acte prescrit sauf cas d urgences soit en application d un protocole ( art R4311-7 35°
et que releve du role propre de l infirmiere atrt R 4311-5 39° recueil des donnees biologiques obtenues par des techniques à lecture instantanée comme la gycemie et l acetonemie
ninenoo, qu'entendez vous par "crise diabetique" chez un patient insulino dependant?
NineNoo a écrit :Cher Julien,
Il est concevable qu'un BPCO "stable", on va pas lui foutre de l'O2 à pleins poumons !!
On en revient tjr au meme, comment distenguer une BPCO "stable" d'une décompensation...
NineNoo a écrit :Je parle d'un OAP avec les symtômes aigus d'une détresse repiratoire : mousse rosée qui sort de sa bouche, orthopnée, cyanose des téguments, gargouillis, dyspnée aigue...Si c'est pas une détresse vitale, je rends mon DEA...
O2 direct,aspi des mucosités, position assise obligatoire, appel smur
Dans ce cas on est d'accord.
NineNoo a écrit :
Pour la glycémie, c'est exact, en tant qu'ambulancier nous sommes tolérés de la prendre si il y a vraiment suspicion d'une hypoglycémie ou crise diabètique chez un patient insulino-dépendant.
Attention NineNoo, la tolérance ne peut être mise en avant que par celui qui tolére...
La notion de crise diabétique ne correspond à rien de précis, si on s'attache aux mots il faut même l'entendre au sens de décompensation d'une situation de carence en insuline... Alors que vous voulez fort probablement faire référence àune hypoglycémie sévére.
Dans ce cas, tout aussi sympatique que m'apparaisse votre approche je me dois de vous préciser les points suivants (L'objectif n'est pas ici de refaire un cours de diabéto):
1/L'hypoglycémie sévère peut arriver chez le non diabétique (réversible facilement puisque arrêt de la production pancréatique d'insuline et absence de médicament empéchant le retour à une situation métabolique normale)
2/ Le DNID (type 2) peut lui aussi être en hypoglycémie sévère, notamment s'il reçoit de l'insuline.
3/ Un patient sous insuline n'est pas obligatoirement DID (type 1), Il y a désormais plus de type 2 sous insuline que de type 1.
4/ un patient DNID (type 2), sous sulfamide et sans insuline, en hypoglycémie sévére sera le plus difficile à traiter du fait d'une production insulinique maintenue par le sulfamide et d'un frein indirect à la glycogénolise hépatique (surtout si de plus il y a un biguanide)
Ces 4 points pour essayer de démontrer que la mesure de la glycémie peut se faire par le non IDE, mais alors sans trop préjuger de la situation dans laquelle il convient de faire ce geste (on la fait devant tout malaise avec une symptomatologie typique, à fortiori s'il y a un antécédent de diabéte mais également s'il n'y en a pas...).
Quant à l'intérprétation du résultat si on arrête de me dire que 0,70 c'est une hypoglycémie, ca devrait aller... (même si un 0,70 peut s'avérer dangereux en fonction du type d'insuline utilisée, de l'heure d'injection et de l'heure du repas à venir ou passé...).
Si vos réponses sont en relation avec les prérogatives des uns ou des autres répondre ici.
Si quelqu'un est en désaccord avec ma pratique de la diabétologie, merci d'ouvrir un autre poste pour en discuter.
Membre de la confrérie du Mardi
Un mardi, d'accord, mais quand un mardi ? A quelle heure un mardi ?
Un mardi, d'accord, mais quand un mardi ? A quelle heure un mardi ?
un ambulancier n'est pas (ne doit pas être....) un infirmier au rabais.....
un infirmier n'est pas (...) un médecin au rabais.......
etc......
tout est une question de limites.... dans toutes ces professions, il y en a qui cherchent à les cotoyer, à les tester, à les dépasser.....
des ambulanciers de smur qui crachent sur les ide/iade, ça existe..... et au bout de 10 ans de smur, ils se sentent aptes à faire des gestes infirmiers, ils ont l'aval des régulateurs (ils étaient là avant eux... ils les ont connus externes....)
"chacun à sa place et les vaches seront bien gardées....."
pour cela , il me semble essentiel d'essayer de connaitre ses prérogatives le mieux possible afin d'éviter de cotoyer de trop près, et de franchir les limites du décret de compétence.... ambulancier s'il existe, et ide puisqu'il existe.....
un infirmier n'est pas (...) un médecin au rabais.......
etc......
tout est une question de limites.... dans toutes ces professions, il y en a qui cherchent à les cotoyer, à les tester, à les dépasser.....
des ambulanciers de smur qui crachent sur les ide/iade, ça existe..... et au bout de 10 ans de smur, ils se sentent aptes à faire des gestes infirmiers, ils ont l'aval des régulateurs (ils étaient là avant eux... ils les ont connus externes....)
"chacun à sa place et les vaches seront bien gardées....."
pour cela , il me semble essentiel d'essayer de connaitre ses prérogatives le mieux possible afin d'éviter de cotoyer de trop près, et de franchir les limites du décret de compétence.... ambulancier s'il existe, et ide puisqu'il existe.....
-mais cela n'est que mon avis-
"l'optimisme de l'action est préférable au pessimisme de la pensée"
"l'optimisme de l'action est préférable au pessimisme de la pensée"
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- Messages : 4
- Inscription : 12 mai 2008 23:11
- Localisation : limoges
on apprent plus q'une definition d'encyclopedie sur le diabete a l'ifa
j'ai travailler 1 ans au smur d'aurilac avec des iade j'ai fait des soins et des geste qui depasse mes competance mais toujour sous l'oeil des iade et les iade c'est pareil vis a vis des medecin
mais dans le prive jamais je me permeterai de le refair je ne suis pas un ide mais je connais des ambulancier qui font des soins ou geste d'infirmier et je trouve sa nul
chacun pense se quil veut mais faut savoir rester a sa place
j'ai travailler 1 ans au smur d'aurilac avec des iade j'ai fait des soins et des geste qui depasse mes competance mais toujour sous l'oeil des iade et les iade c'est pareil vis a vis des medecin
mais dans le prive jamais je me permeterai de le refair je ne suis pas un ide mais je connais des ambulancier qui font des soins ou geste d'infirmier et je trouve sa nul
chacun pense se quil veut mais faut savoir rester a sa place