Les autres...et les ambulanciers

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rudeboy
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Message par rudeboy »

je trouve qu'ici, certain(e)s devraient faire preuve d'un peu plus d'humilité dans leur propos! entre ceux qui se prennent pour des médecins formateurs, ceux qui pinaillent à la moindre imprécision de nos collègues ambulanciers..., ceux qui pensent qu'il suffit d'ouvrir une encyclopédie pour apprendre les cours d'ambulancier (en as tu au moins ouvert une une fois dans ta vie?).


aussi, comment tenter généraliser les quelques situations (atypiques?) que vous avez rencontrés? dans le meme domaine, j'ai vu des infirmieres tenter de réanimer a coup de verres d'eau dans la figure, j'ai vu des internes vouloir administrer de l'O2 à des patients insuffisants respiratoires chroniques (sans détresse respiratoire majeure), qu'est ce que je dois en déduire...???

quand aux ambulanciers super-heros, essayez aussi de regarder certains de vos collègues autour de vous, il en existe surement aussi (t'es sur qu'il n'y en a pas un qui se ballade en permanence un stéto autour du cou?)

vous savez reprocher au médecin de ne pas vous considérer, dans le même temps, vous faites preuve exactement du même comportement...
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Boum
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Message par Boum »

Tout à fait d'accord.

Des infirmiers qui jouent au médecin, il y en a probablement plus que des ambulanciers qui jouent à l'infirmier...

Je m'élève contre tous les glissements, ceux des ambulanciers comme ceux des infirmiers.

Ma tirade sur la glycémie capillaire (voir plus haut) n'avait pas pour but de rabaisser les ambulanciers mais simplement de démontrer qu'un geste qui peut sembler annodin n'est pas aussi simple de décision et d'intérprétation qu'il n'y parait.

Je vais même aller dans votre sens: ce que j'ai écrit nombre d'IDE ne le maitrise même pas. Encore plus loin ? Beaucoup de médecins l'ont oublié.

Par contre les AS (et IDE) que j'ai eu le plaisir de former le savent. Ainsi que les élèves ambulanciers que j'accueil dans mon service.
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wyllette
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Message par wyllette »

je reitère ma question :ninenoo, qu"entendez vous par crise diabetique ?

et une autre question : qu'apprenez vous sur le diabete en institut de formation d'ambulancierts ?c'est pour notre information et non pas pour une critique
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Boum
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Message par Boum »

Boum a écrit :
NineNoo a écrit :
Pour la glycémie, c'est exact, en tant qu'ambulancier nous sommes tolérés de la prendre si il y a vraiment suspicion d'une hypoglycémie ou crise diabètique chez un patient insulino-dépendant.


Attention NineNoo, la tolérance ne peut être mise en avant que par celui qui tolére...

La notion de crise diabétique ne correspond à rien de précis, si on s'attache aux mots il faut même l'entendre au sens de décompensation d'une situation de carence en insuline... Alors que vous voulez fort probablement faire référence àune hypoglycémie sévére.

Dans ce cas, tout aussi sympatique que m'apparaisse votre approche je me dois de vous préciser les points suivants (L'objectif n'est pas ici de refaire un cours de diabéto):

1/L'hypoglycémie sévère peut arriver chez le non diabétique (réversible facilement puisque arrêt de la production pancréatique d'insuline et absence de médicament empéchant le retour à une situation métabolique normale)
2/ Le DNID (type 2) peut lui aussi être en hypoglycémie sévère, notamment s'il reçoit de l'insuline.
3/ Un patient sous insuline n'est pas obligatoirement DID (type 1), Il y a désormais plus de type 2 sous insuline que de type 1.
4/ un patient DNID (type 2), sous sulfamide et sans insuline, en hypoglycémie sévére sera le plus difficile à traiter du fait d'une production insulinique maintenue par le sulfamide et d'un frein indirect à la glycogénolise hépatique (surtout si de plus il y a un biguanide)

Ces 4 points pour essayer de démontrer que la mesure de la glycémie peut se faire par le non IDE, mais alors sans trop préjuger de la situation dans laquelle il convient de faire ce geste (on la fait devant tout malaise avec une symptomatologie typique, à fortiori s'il y a un antécédent de diabéte mais également s'il n'y en a pas...).

Quant à l'intérprétation du résultat si on arrête de me dire que 0,70 c'est une hypoglycémie, ca devrait aller... (même si un 0,70 peut s'avérer dangereux en fonction du type d'insuline utilisée, de l'heure d'injection et de l'heure du repas à venir ou passé...).

Si vos réponses sont en relation avec les prérogatives des uns ou des autres répondre ici.
Si quelqu'un est en désaccord avec ma pratique de la diabétologie, merci d'ouvrir un autre poste pour en discuter.


Wyllette, je pense que NineNoo aura saisi ma réponse.
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