Les sujets de l'écrit 2011
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Les sujets de l'écrit 2011
- UMD (unité pour malade dangereux) - HavreÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI COLMAR promo 2011/2014 .
~ Infirmière Diplômée D'Etat ~
~ Infirmière Diplômée D'Etat ~
- titia38
- Insatiable
- Messages : 457
- Inscription : 08 sept. 2010 12:28
- Localisation : Entre Grenoble et Valence
Re: Les sujets de l'écrit 2011
Voici l'article sur lequel nous avons travaillé hier au concours de Grenoble, IFSI St Martin:
Sciences 26/01/2010 à 15h18 (mise à jour le 27/01/2010 à 09h33)
Les nanotechnologies, gros débouchés et débats agités
Un nouveau débat public a été annulé hier soir à Orsay pour cause de «dégradations». Pourquoi les nanotechnologies suscitent-elles des réactions épidermiques ? Où les trouve-t-on, à quoi servent-elles ? Les réponses.
Par MARIE PIQUEMAL
C'était l'un des engagements du grenelle de l'environnement: organiser un grand débat public sur les «risques et les conditions de développement des nanotechnologies». Sauf que ce tour de France des réunions, entamé à la mi-octobre, n'est pas franchement concluant. Les rencontres sont souvent perturbées – sinon annulées comme ce mardi soir à Orsay ou récemment à Lyon – sous la pression des anti-nano, révoltés par le principe même du débat. Pourquoi les nanotechnologies suscitent-elles des réactions si épidermiques ? Qu'appelle-t-on nanotechnologies ? Où les trouve-t-on et à quoi servent-elles ? Et quels sont les risques? Les réponses, point par point.
De quoi parle-t-on ?Les nanotechnologies regroupent des applications extrêmement diverses, n'ayant rien à voir les unes avec les autres. Leur seul point commun, c'est la dimension. On parle là de la production de matière à l'échelle du nanomètre, qui équivaut à un milliardième de mètre. Disons qu'un nanomètre est l'échelle intermédiaire entre celle des atomes et celle des plus petits objets existants.
Quand sont apparues les nanotechnologies?Le nom de Richard Phillips Feynman revient souvent dans les livres consacrés aux nanos. Dans un discours remarqué en 1959 au congrès annuel de la Société américaine de physique, il rappelle à la communauté scientifique, comme un défi: «il y a beaucoup d'espace en bas».
«A partir du moment où l'on a découvert l'atome, on était déjà dans le domaine des nanotechnologies», résume Pierre Morin, directeur de recherche CNRS, à l'Institut de nanotechnologies de Lyon. Sauf que «façonner la matière à l'échelle du nanomètre est compliqué. D'abord parce que le microscope optique (le classique, ndlr) ne permet pas de voir les nanoparticules... Aujourd'hui, il existe de nouveaux outils mais on ne voit pas parfaitement ce que l'on fait. On travaille toujours un peu à l'aveugle.»
Quel est l'intérêt?Tout «nanophyte» est en droit de se poser la question: pourquoi «façonner la matière» à l'échelle des nanomètres si c'est si compliqué?
D'abord, pour réduire la taille de l'objet tout simplement: avoir un ordinateur plus léger, moins encombrant.
Ensuite, parce que «quand on diminue la taille des matériaux, leurs propriétés physiques et chimiques changent», explique le physicien Pierre Morin. Prenons l'exemple de l'or. Une bille d'or d'un millimètre de côté est inerte chimiquement, elle réagit très peu avec d'autres molécules. En revanche, à l'échelle de nanopoudre, l'or devient fluorescent.
Dit autrement, les propriétés physiques, chimiques, biophysiques d'une molécule peuvent être très différentes si l'on prend un «gros tas» de ces molécules, ou juste un «tout petit tas». Il est possible de les mettre à profit en utilisant ces molécules sous forme de nanoparticules (un petit tas isolé). Et en les introduisant dans un matériau massif, on modifie ses caractéristiques... Et le rendre, au choix : plus résistant, imperméable, fluorescent, etc.
Où trouve-t-on des nanoparticules?Dans de nombreux biens de consommation courantes. Plus de 600 produits commercialisés en contiendraient. Et le potentiel de développement est énorme. Dans le domaine de la médecine par exemple, elles ouvrent de nouvelles perspectives, notamment dans les traitements contre le cancer.
Dans l'alimentation. Selon l'inventaire de référence réalisé par la fondation de recherche américaine PEN, plus de 90 produits vendus dans le monde dans le secteur agroalimentaire sont susceptibles de contenir des nanoparticules. Essentiellement des compléments alimentaires, produits vitaminés et additifs, commercialisés notamment aux Etats-Unis. Ou dans les emballages, comme la barquette de salade recyclable et compactable par exemple. Les nano-composants permettant de prolonger la conservation, d'améliorer la transparence ou la protection contre les effets de l'air et de la lumière.
En cosmétique. Les crème solaire (les nanoparticules permettant de faire barrière aux UV), les crèmes antivieillissement, certains dentifrices.
Et encore: dans certaines raquettes de tennis (des nanotubes de carbone pour leur conférer à la fois légèreté et solidité). Dans les peintures et vernis (certaines nanoparticules augmentent la résistance à l'abrasion ou aux rayures et augmentent la protection contre les UV et la corrosion). Dans les textiles, comme les vêtements de sport par exemple, où elles permettent de neutraliser les mauvaises odeurs. Dans les matériaux de construction, pour une meilleure isolation par exemple. Dans l'industrie automobile aussi, où de nombreux nanomatériaux permettent de réduire le poids des véhicules de 20 à 50 % et d'abaisser la consommation de carburant. Dans l'électronique évidemment, pour réduire encore et toujours la taille des composants et l'énergie consommée par les ordinateurs et téléphones portables. Ou enfin, dans la Défense, avec des capteurs miniatures, facilement dissimulables.
enjeu économique colossal
Il suffit d'énumérer quelques-unes des applications possibles des nanotechnologies pour comprendre que l'enjeu économique est important. Les nanotechnologies représenteront un marché mondial de l'ordre de 1 000 milliards d'euros par an vers 2010-2015. Cet essor pourrait engendrer l'emploi direct de plus de 2 millions de personnes. Lors de son discours sur le grand emprunt, à la mi-décembre, Nicolas Sarkozy a placé les nanotechnologies en tête des priorités, avec les biotechnologies
Quels sont les risques ?
C'est le nœud du problème. Les dangers potentiels de l'exposition aux nanotechnologies sont méconnus. Et suscitent les inquiétudes.
Sur la santé, d'abord. On sait que les nanoparticules, de par leur petite taille, peuvent pénétrer notre système respiratoire et interagir avec nos cellules. Dans un avis rendu en octobre 2008, l'Agence française de sécurité sanitaire du travail (Afsset) estime qu'il existe un risque de nanotoxicité : «Il n'est pas possible d'exclure l'existence d'effets néfastes pour l'homme et l'environnement» ont conclu les experts de l'Agence. Devant l'incertitude actuelle des résultats scientifiques, l'Afsset recommande donc l'application du principe de précaution. En première ligne, les personnels des laboratoires et de la production industrielle, exposés au risque de contact avec des nanomatériaux présents dans leur milieu de travail – d'abord par voie respiratoire, mais aussi par voie digestive ou cutanée. Dans son labo de recherche à Lyon, Pierre Morin impose des règles de sécurité. «Il faut être vigilant. C'est comme quand on manipule des virus, il faut être très prudent.»
Quant à l'impact environnemental d'une dissémination de nanoparticules dans l'air ou dans l'eau, il est encore très peu documenté.
Se pose aussi le problème de traçabilité, les nanotechnologies étant invisibles à l'œil nu. Les anti-nanos agitent le spectre des libertés publiques: les nanorobots - espions invisibles- peuvent surveiller nos moindres faits et gestes... sans limite, sans garde-fous. Le collectif grenoblois Pièces et main d'œuvre (PMO), très virulent, parle de «nécrotechnologies».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Sciences 26/01/2010 à 15h18 (mise à jour le 27/01/2010 à 09h33)
Les nanotechnologies, gros débouchés et débats agités
Un nouveau débat public a été annulé hier soir à Orsay pour cause de «dégradations». Pourquoi les nanotechnologies suscitent-elles des réactions épidermiques ? Où les trouve-t-on, à quoi servent-elles ? Les réponses.
Par MARIE PIQUEMAL
C'était l'un des engagements du grenelle de l'environnement: organiser un grand débat public sur les «risques et les conditions de développement des nanotechnologies». Sauf que ce tour de France des réunions, entamé à la mi-octobre, n'est pas franchement concluant. Les rencontres sont souvent perturbées – sinon annulées comme ce mardi soir à Orsay ou récemment à Lyon – sous la pression des anti-nano, révoltés par le principe même du débat. Pourquoi les nanotechnologies suscitent-elles des réactions si épidermiques ? Qu'appelle-t-on nanotechnologies ? Où les trouve-t-on et à quoi servent-elles ? Et quels sont les risques? Les réponses, point par point.
De quoi parle-t-on ?Les nanotechnologies regroupent des applications extrêmement diverses, n'ayant rien à voir les unes avec les autres. Leur seul point commun, c'est la dimension. On parle là de la production de matière à l'échelle du nanomètre, qui équivaut à un milliardième de mètre. Disons qu'un nanomètre est l'échelle intermédiaire entre celle des atomes et celle des plus petits objets existants.
Quand sont apparues les nanotechnologies?Le nom de Richard Phillips Feynman revient souvent dans les livres consacrés aux nanos. Dans un discours remarqué en 1959 au congrès annuel de la Société américaine de physique, il rappelle à la communauté scientifique, comme un défi: «il y a beaucoup d'espace en bas».
«A partir du moment où l'on a découvert l'atome, on était déjà dans le domaine des nanotechnologies», résume Pierre Morin, directeur de recherche CNRS, à l'Institut de nanotechnologies de Lyon. Sauf que «façonner la matière à l'échelle du nanomètre est compliqué. D'abord parce que le microscope optique (le classique, ndlr) ne permet pas de voir les nanoparticules... Aujourd'hui, il existe de nouveaux outils mais on ne voit pas parfaitement ce que l'on fait. On travaille toujours un peu à l'aveugle.»
Quel est l'intérêt?Tout «nanophyte» est en droit de se poser la question: pourquoi «façonner la matière» à l'échelle des nanomètres si c'est si compliqué?
D'abord, pour réduire la taille de l'objet tout simplement: avoir un ordinateur plus léger, moins encombrant.
Ensuite, parce que «quand on diminue la taille des matériaux, leurs propriétés physiques et chimiques changent», explique le physicien Pierre Morin. Prenons l'exemple de l'or. Une bille d'or d'un millimètre de côté est inerte chimiquement, elle réagit très peu avec d'autres molécules. En revanche, à l'échelle de nanopoudre, l'or devient fluorescent.
Dit autrement, les propriétés physiques, chimiques, biophysiques d'une molécule peuvent être très différentes si l'on prend un «gros tas» de ces molécules, ou juste un «tout petit tas». Il est possible de les mettre à profit en utilisant ces molécules sous forme de nanoparticules (un petit tas isolé). Et en les introduisant dans un matériau massif, on modifie ses caractéristiques... Et le rendre, au choix : plus résistant, imperméable, fluorescent, etc.
Où trouve-t-on des nanoparticules?Dans de nombreux biens de consommation courantes. Plus de 600 produits commercialisés en contiendraient. Et le potentiel de développement est énorme. Dans le domaine de la médecine par exemple, elles ouvrent de nouvelles perspectives, notamment dans les traitements contre le cancer.
Dans l'alimentation. Selon l'inventaire de référence réalisé par la fondation de recherche américaine PEN, plus de 90 produits vendus dans le monde dans le secteur agroalimentaire sont susceptibles de contenir des nanoparticules. Essentiellement des compléments alimentaires, produits vitaminés et additifs, commercialisés notamment aux Etats-Unis. Ou dans les emballages, comme la barquette de salade recyclable et compactable par exemple. Les nano-composants permettant de prolonger la conservation, d'améliorer la transparence ou la protection contre les effets de l'air et de la lumière.
En cosmétique. Les crème solaire (les nanoparticules permettant de faire barrière aux UV), les crèmes antivieillissement, certains dentifrices.
Et encore: dans certaines raquettes de tennis (des nanotubes de carbone pour leur conférer à la fois légèreté et solidité). Dans les peintures et vernis (certaines nanoparticules augmentent la résistance à l'abrasion ou aux rayures et augmentent la protection contre les UV et la corrosion). Dans les textiles, comme les vêtements de sport par exemple, où elles permettent de neutraliser les mauvaises odeurs. Dans les matériaux de construction, pour une meilleure isolation par exemple. Dans l'industrie automobile aussi, où de nombreux nanomatériaux permettent de réduire le poids des véhicules de 20 à 50 % et d'abaisser la consommation de carburant. Dans l'électronique évidemment, pour réduire encore et toujours la taille des composants et l'énergie consommée par les ordinateurs et téléphones portables. Ou enfin, dans la Défense, avec des capteurs miniatures, facilement dissimulables.
enjeu économique colossal
Il suffit d'énumérer quelques-unes des applications possibles des nanotechnologies pour comprendre que l'enjeu économique est important. Les nanotechnologies représenteront un marché mondial de l'ordre de 1 000 milliards d'euros par an vers 2010-2015. Cet essor pourrait engendrer l'emploi direct de plus de 2 millions de personnes. Lors de son discours sur le grand emprunt, à la mi-décembre, Nicolas Sarkozy a placé les nanotechnologies en tête des priorités, avec les biotechnologies
Quels sont les risques ?
C'est le nœud du problème. Les dangers potentiels de l'exposition aux nanotechnologies sont méconnus. Et suscitent les inquiétudes.
Sur la santé, d'abord. On sait que les nanoparticules, de par leur petite taille, peuvent pénétrer notre système respiratoire et interagir avec nos cellules. Dans un avis rendu en octobre 2008, l'Agence française de sécurité sanitaire du travail (Afsset) estime qu'il existe un risque de nanotoxicité : «Il n'est pas possible d'exclure l'existence d'effets néfastes pour l'homme et l'environnement» ont conclu les experts de l'Agence. Devant l'incertitude actuelle des résultats scientifiques, l'Afsset recommande donc l'application du principe de précaution. En première ligne, les personnels des laboratoires et de la production industrielle, exposés au risque de contact avec des nanomatériaux présents dans leur milieu de travail – d'abord par voie respiratoire, mais aussi par voie digestive ou cutanée. Dans son labo de recherche à Lyon, Pierre Morin impose des règles de sécurité. «Il faut être vigilant. C'est comme quand on manipule des virus, il faut être très prudent.»
Quant à l'impact environnemental d'une dissémination de nanoparticules dans l'air ou dans l'eau, il est encore très peu documenté.
Se pose aussi le problème de traçabilité, les nanotechnologies étant invisibles à l'œil nu. Les anti-nanos agitent le spectre des libertés publiques: les nanorobots - espions invisibles- peuvent surveiller nos moindres faits et gestes... sans limite, sans garde-fous. Le collectif grenoblois Pièces et main d'œuvre (PMO), très virulent, parle de «nécrotechnologies».Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Dernière modification par titia38 le 27 mars 2011 14:11, modifié 1 fois.
Maman de 2 garçons de 6 et 8 ans, 35 ans
S1:Médecine/S2:Foyer d'adultes polyhandicapés
S3:Urgences psy/S4:MPR vasculaire
S5:Soins intensifs-Réa / S6:chirurgie
Stage optionnel SSR
S1:Médecine/S2:Foyer d'adultes polyhandicapés
S3:Urgences psy/S4:MPR vasculaire
S5:Soins intensifs-Réa / S6:chirurgie
Stage optionnel SSR
- titia38
- Insatiable
- Messages : 457
- Inscription : 08 sept. 2010 12:28
- Localisation : Entre Grenoble et Valence
Re: Les sujets de l'écrit 2011
Ca a buggé mais je voulais mettre en gras "en cosmétique" et "quels sont les risques?" et je voulais enlever la partie enjeux économiques qui n'y était pas!
Les questions:
1) Il fallait retrouver tous les titres et sous-titres en gras qui avaient été enlevés.
10 mots max par titre et 5 points
2) Définissez le principe de précaution et dans un 2ème temps illustrez le de 2 exemples autres que ceux cités dans le texte. 4 points
3) Comment expliquez vous la virulente polémique entre les pro et les anti nanos alors même que ceci reste un phénomène méconnu du grand public? 11 points
Et parmi ces points, 5 points pour la qualité d'expression.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Les questions:
1) Il fallait retrouver tous les titres et sous-titres en gras qui avaient été enlevés.
10 mots max par titre et 5 points
2) Définissez le principe de précaution et dans un 2ème temps illustrez le de 2 exemples autres que ceux cités dans le texte. 4 points
3) Comment expliquez vous la virulente polémique entre les pro et les anti nanos alors même que ceci reste un phénomène méconnu du grand public? 11 points
Et parmi ces points, 5 points pour la qualité d'expression.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Maman de 2 garçons de 6 et 8 ans, 35 ans
S1:Médecine/S2:Foyer d'adultes polyhandicapés
S3:Urgences psy/S4:MPR vasculaire
S5:Soins intensifs-Réa / S6:chirurgie
Stage optionnel SSR
S1:Médecine/S2:Foyer d'adultes polyhandicapés
S3:Urgences psy/S4:MPR vasculaire
S5:Soins intensifs-Réa / S6:chirurgie
Stage optionnel SSR
Re: Les sujets de l'écrit 2011
tu te souviens de ce que tu as mis en gros???pour les exemples de précaution et pur la 3?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.titia38 a écrit :Ca a buggé mais je voulais mettre en gras "en cosmétique" et "quels sont les risques?" et je voulais enlever la partie enjeux économiques qui n'y était pas!
Les questions:
1) Il fallait retrouver tous les titres et sous-titres en gras qui avaient été enlevés.
10 mots max par titre et 5 points
2) Définissez le principe de précaution et dans un 2ème temps illustrez le de 2 exemples autres que ceux cités dans le texte. 4 points
3) Comment expliquez vous la virulente polémique entre les pro et les anti nanos alors même que ceci reste un phénomène méconnu du grand public? 11 points
Et parmi ces points, 5 points pour la qualité d'expression.
ESI 2011-2014 Mont de Marsan
)))

- titia38
- Insatiable
- Messages : 457
- Inscription : 08 sept. 2010 12:28
- Localisation : Entre Grenoble et Valence
Re: Les sujets de l'écrit 2011
Pour le principe de précaution, j'ai donné un exemple pour lequel il a été appliqué: les biberons contenant du bisphénol A ont été retirés du marché. Et un exemple pour lequel il n'a pas été appliqué: le benfluorex (médiator). Malgrès les nombreuses notifications aux autorités et les retraits du marché dans d'autres pays, la France a continué à autoriser la prescription et la vente avec les conséquences désastreuses que l'on connait...
Pour la 3è, je partais pour faire un plan avantages/inconvénients des nanos et je me suis rendue compte que ce n'était pas ça.
J'ai fait 3 parties: pourquoi polémique/pourquoi ceci reste obscur pour le grand public/quelle position adopter face à ces nanos:
1)pourquoi la polémique entre pros et antis, que cette polémique était un débat de scientifiques car domaine inaccessible au grand public comme tout ce qui est trop technique
2)ceci illustre bien le manque de transparence de la communauté scientifique et médicale pour le grand public qui n'est au courant que lorsque le scandale sanitaire a éclaté
3) principe de précaution pour les pros devrait être étendu à l'ensemble de la population. Idée de débat public lors d'un grenell est une avancée sauf que l'on en voit les limites: les choses n'ont pas avancées et public ne peut pas être concerné puisqu'il ne connait pas les enjeux de ces discussions.
ccl sur le manque de confiance des français envers la science et les autorités et qu'ils attendent des mesures radicales pour les protéger.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Pour la 3è, je partais pour faire un plan avantages/inconvénients des nanos et je me suis rendue compte que ce n'était pas ça.
J'ai fait 3 parties: pourquoi polémique/pourquoi ceci reste obscur pour le grand public/quelle position adopter face à ces nanos:
1)pourquoi la polémique entre pros et antis, que cette polémique était un débat de scientifiques car domaine inaccessible au grand public comme tout ce qui est trop technique
2)ceci illustre bien le manque de transparence de la communauté scientifique et médicale pour le grand public qui n'est au courant que lorsque le scandale sanitaire a éclaté
3) principe de précaution pour les pros devrait être étendu à l'ensemble de la population. Idée de débat public lors d'un grenell est une avancée sauf que l'on en voit les limites: les choses n'ont pas avancées et public ne peut pas être concerné puisqu'il ne connait pas les enjeux de ces discussions.
ccl sur le manque de confiance des français envers la science et les autorités et qu'ils attendent des mesures radicales pour les protéger.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Maman de 2 garçons de 6 et 8 ans, 35 ans
S1:Médecine/S2:Foyer d'adultes polyhandicapés
S3:Urgences psy/S4:MPR vasculaire
S5:Soins intensifs-Réa / S6:chirurgie
Stage optionnel SSR
S1:Médecine/S2:Foyer d'adultes polyhandicapés
S3:Urgences psy/S4:MPR vasculaire
S5:Soins intensifs-Réa / S6:chirurgie
Stage optionnel SSR
Re: Les sujets de l'écrit 2011
pas mal!!!
il fallait avoir des connaissances dessus quand méme!!sur certains sujets qui sont tombés il y en a pas mal qui ne sont pas faciles du tout!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
il fallait avoir des connaissances dessus quand méme!!sur certains sujets qui sont tombés il y en a pas mal qui ne sont pas faciles du tout!!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2011-2014 Mont de Marsan
)))

Re: Les sujets de l'écrit 2011
Commence à stresser pour celui de mercredi (Angers), un des plus difficiles surtout au niveau des tests à ce qu'il parait !
Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.

Re: Les sujets de l'écrit 2011
Bourgoin Jallieu
Le travail des femmes (Gérard MERMET, francoscopie 2010)
1) Apres avoir présenté le texte degagez les idées essentielles ( 15 lignes max)
2) Qu'est ce qui , selon le texte , favorise l'evolution du travail feminin ( 20 lignes max ) Etayez votre réponse
3) Selon vous , l'egalité homme femme au travail est elle réaliste? Argumentez ( 30 à 50 lignes)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Le travail des femmes (Gérard MERMET, francoscopie 2010)
1) Apres avoir présenté le texte degagez les idées essentielles ( 15 lignes max)
2) Qu'est ce qui , selon le texte , favorise l'evolution du travail feminin ( 20 lignes max ) Etayez votre réponse
3) Selon vous , l'egalité homme femme au travail est elle réaliste? Argumentez ( 30 à 50 lignes)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
S1 : Médecine cardio
S2 : EHPAD
S3 : Infirmerie scolaire
S4 : Consultations
S5 : Pavillon d'entrée en psy
S6 : Pneumo-gériatrie
Pré-pro : Urgences de nuit
S2 : EHPAD
S3 : Infirmerie scolaire
S4 : Consultations
S5 : Pavillon d'entrée en psy
S6 : Pneumo-gériatrie
Pré-pro : Urgences de nuit
Re: Les sujets de l'écrit 2011
Interessant comme sujet ...mais je trouve la question 3 un peu délicate à traîter...Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.Kawanashi a écrit :Bourgoin Jallieu
Le travail des femmes (Gérard MERMET, francoscopie 2010)
1) Apres avoir présenté le texte degagez les idées essentielles ( 15 lignes max)
2) Qu'est ce qui , selon le texte , favorise l'evolution du travail feminin ( 20 lignes max ) Etayez votre réponse
3) Selon vous , l'egalité homme femme au travail est elle réaliste? Argumentez ( 30 à 50 lignes)
ESI 2011 / 2014
- Marjorie58
- Fidèle
- Messages : 186
- Inscription : 11 mai 2010 16:51
- Localisation : Bourgogne
Re: Les sujets de l'écrit 2011
Bonjour à tous ! Voici le sujet d'écrit tombé ce matin à Nevers :
LES PERILS DE LA COURSE A LA GREFFE
Il était une fois les transplantations, ces thérapies qui permettent de sauver la vie de patients gravements atteints n'ayant d'autre espoir que la greffe d'un nouvel organe (foie, coeur, rein ou pancréas). Le don d'organes permet de vaincre certaines maladies, et des milliers de patients attendent de pouvoir en bénéficier. Au fil du temps, le nombre d'organes susceptibles d'être transplantés a augmenté, si bien que l'on peut aujourd'hui presque tous les remplacer : cornée, poumons, intestin grêle, côlon, cellules produisant l'insuline, mains, visage, valves cardiaques, tendons, ovaires... Progressivement, tous les obstacles techniques ont pu être surmontés. De tels progrès ne peuvent que nous réjouir.
Toutefois, il existe des différences entre les transplantations, et cela m'amène à me demander si toutes les interventions sont justifiées et éthiquement acceptables. Certaines opérations peuvent sans doute améliorer la qualité de vie du patient, mais elles ne sont pas essentielles à sa survie. Quel sera, dans ce cas, le prix à payer ? La première transplantation d'ovaires entre deux femmes non jumelles est récente... L'intervention, simple et rapide, a été exécutée par laparoscopie. Le tissu ovarien a été prélevé sur Sandra et transplanté chez Teresa... Teresa a souhaité avoir un enfant grâce à une fécondation artificielle... Cette perspective nous place devant une grave question d'éthique : à qui appartiendrait, génétiquement parlant, l'enfant né de l'insémination d'un ovocyte n'appartenant pas à la femme qui portera l'enfant, mais à sa soeur, qui lui a fait un don de tissu ovarien ? Les spécialistes des transplantations, mais également tous les médecins et les scientifiques ne devraient jamais oublier que les possibilités techniques ne peuvent justifier toutes les interventions. Bien sûr, l'expérimentation fait partie de l'acte de soigner. Mais, même devant la plus fascinante des découvertes, la motivation principale pour faire avancer le progrès doit rester la santé du patient, ce qui est bon pour lui et sa qualité de vie, sans oublier les éventuels sacrifices qu'il devra faire et qui sont parfois de véritables souffrances...
En 1998, à Lyon, une équipe internationale de chirurgiens effectua pour la première fois la greffe d'une main en utilisant le membre d'une personne décédée. Malheureusement, le patient a été incapable d'accepter complètement sa nouvelle main. Au bout de trois ans, il a fallu lui enlever la main greffée. La greffe d'un membre est une intervention extrêmement complexe... Devant de telles difficultés, n'est-il pas préférable d'opter pour des prothèses artificielles ?"
La première greffe de visage a été un événement retentissant. L'intervention a été effectuée en 2005, à Amiens, sur une femme de 36 ans défigurée après l'agression d'un chien... Le chirurgien qui a dirigé cette entreprise était celui qui avait greffé la main : Jean-Michel Dubernard. Avant l'intervention, il a soumis sa patiente à un entretien psychologique approfondi. La femme devait être tout à fait consciente de ce qui l'attendait : elle devrait prendre des médicaments antirejet pour le restant de ses jours, serait exposée à des risques et à des contrôles réguliers, et serait confrontée à une nouvelle apparence, radicalement différente de celle qu'elle avait auparavant, avec probablement des conséquences sur la perception qu'elle aurait d'elle-même. L'intervention a finalement eu lieu, peut-être parce qu'une autre équipe, aux Etats-Unis, s'apprêtait à effectuer elle aussi une greffe de visage, avant d'obtenir une autorisation : la compétition entre les bistouris les plus compétents du monde était lancée.
Je ne considère pas la compétition comme quelque chose de négatif ; je dois même avouer que j'éprouve une certaine satisfaction, en tant que chercheur, lorsque je parviens à publier avant tout le monde le résultat d'une étude ou la description d'une intervention chirurgicale sur laquelle travaillaient également d'autres scientifiques. Toutefois, le jeu de la compétition exige que l'on respecte deux règles fondamentales : travailler dans l'intérêt du patient et ne présenter aucune donnée qui pourrait susciter de faux espoirs. Pour en revenir à la greffe de visage, bien que je comprenne les motifs de cette intervention, je me dois d'émettre des réserves sur le plan éthique : il ne s'agit pas, dans ce cas, de sauver la vie d'un patient, ni même de soigner une maladie. Bien sûr, nous pouvons tout à fait imaginer les difficultés d'une personne défigurée qui ne peut accepter son état et vit dans l'isolement, sans pouvoir travailler ni nouer de relations amicales : cette situation peut rendre la vie réellement insupportable.
Il est donc possible de justifier cette intervention. Mais, avant d'opter pour une greffe du visage, il serait préférable de sonder les profondeurs de l'âme humaine et de tenter de convaincre le patient de suivre la voie qui mène à l'acceptation de soi - dans la mesure du possible, bien sûr...
Le thème des greffes nous porte à réfléchir à l'éthique des innovations médicales et aux mécanismes qui lancent les chirurgiens et les scientifiques dans une rivalité effrénée : une escale qu'il semble difficile d'arrêter...
Nous vivons une époque formidable : nous pouvons nous estimer heureux de pouvoir guérir des maladies qui étaient incurables il y a quelques décennies à peine. Cependant, même si les progrès de la technologie et de la biologie nous ont permis de franchir de nombreux obstacles, je ne peux ni ne souhaite oublier cette phrase que me répétait inlassablement Thomas Starzl, pionnier des transplantations qui effectua la première greffe de foie en 1963 : 'Ce n'est pas parce qu'une technologie existe qu'il faut l'utiliser.' Pour qu'une technologie soit utilisée, il ne peut y avoir qu'une seule motivation : qu'elle soit bonne pour l'être humain. En excluant toute ambition personnelle, aussi bien de la part des médecins que de celle des patients.
Ignazio Marino - Courrier International, Hors-Série, octobre-novembre-décembre 2008.
Question 1
Vous présenterez le sujet et vous dégagerez en une vingtaine de lignes les idées principales du texte. / 5 points
Question 2
Vous dégagerez les problèmes évoqués par le thème du texte et vous argumenterez vos réponses.
/ 6 points
Question 3
En vous appuyant sur le texte et sur vos connaissances, vous expliquerez le passage en caractères gras et vous donnerez votre avis personnel. / 4 pointsÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
LES PERILS DE LA COURSE A LA GREFFE
Il était une fois les transplantations, ces thérapies qui permettent de sauver la vie de patients gravements atteints n'ayant d'autre espoir que la greffe d'un nouvel organe (foie, coeur, rein ou pancréas). Le don d'organes permet de vaincre certaines maladies, et des milliers de patients attendent de pouvoir en bénéficier. Au fil du temps, le nombre d'organes susceptibles d'être transplantés a augmenté, si bien que l'on peut aujourd'hui presque tous les remplacer : cornée, poumons, intestin grêle, côlon, cellules produisant l'insuline, mains, visage, valves cardiaques, tendons, ovaires... Progressivement, tous les obstacles techniques ont pu être surmontés. De tels progrès ne peuvent que nous réjouir.
Toutefois, il existe des différences entre les transplantations, et cela m'amène à me demander si toutes les interventions sont justifiées et éthiquement acceptables. Certaines opérations peuvent sans doute améliorer la qualité de vie du patient, mais elles ne sont pas essentielles à sa survie. Quel sera, dans ce cas, le prix à payer ? La première transplantation d'ovaires entre deux femmes non jumelles est récente... L'intervention, simple et rapide, a été exécutée par laparoscopie. Le tissu ovarien a été prélevé sur Sandra et transplanté chez Teresa... Teresa a souhaité avoir un enfant grâce à une fécondation artificielle... Cette perspective nous place devant une grave question d'éthique : à qui appartiendrait, génétiquement parlant, l'enfant né de l'insémination d'un ovocyte n'appartenant pas à la femme qui portera l'enfant, mais à sa soeur, qui lui a fait un don de tissu ovarien ? Les spécialistes des transplantations, mais également tous les médecins et les scientifiques ne devraient jamais oublier que les possibilités techniques ne peuvent justifier toutes les interventions. Bien sûr, l'expérimentation fait partie de l'acte de soigner. Mais, même devant la plus fascinante des découvertes, la motivation principale pour faire avancer le progrès doit rester la santé du patient, ce qui est bon pour lui et sa qualité de vie, sans oublier les éventuels sacrifices qu'il devra faire et qui sont parfois de véritables souffrances...
En 1998, à Lyon, une équipe internationale de chirurgiens effectua pour la première fois la greffe d'une main en utilisant le membre d'une personne décédée. Malheureusement, le patient a été incapable d'accepter complètement sa nouvelle main. Au bout de trois ans, il a fallu lui enlever la main greffée. La greffe d'un membre est une intervention extrêmement complexe... Devant de telles difficultés, n'est-il pas préférable d'opter pour des prothèses artificielles ?"
La première greffe de visage a été un événement retentissant. L'intervention a été effectuée en 2005, à Amiens, sur une femme de 36 ans défigurée après l'agression d'un chien... Le chirurgien qui a dirigé cette entreprise était celui qui avait greffé la main : Jean-Michel Dubernard. Avant l'intervention, il a soumis sa patiente à un entretien psychologique approfondi. La femme devait être tout à fait consciente de ce qui l'attendait : elle devrait prendre des médicaments antirejet pour le restant de ses jours, serait exposée à des risques et à des contrôles réguliers, et serait confrontée à une nouvelle apparence, radicalement différente de celle qu'elle avait auparavant, avec probablement des conséquences sur la perception qu'elle aurait d'elle-même. L'intervention a finalement eu lieu, peut-être parce qu'une autre équipe, aux Etats-Unis, s'apprêtait à effectuer elle aussi une greffe de visage, avant d'obtenir une autorisation : la compétition entre les bistouris les plus compétents du monde était lancée.
Je ne considère pas la compétition comme quelque chose de négatif ; je dois même avouer que j'éprouve une certaine satisfaction, en tant que chercheur, lorsque je parviens à publier avant tout le monde le résultat d'une étude ou la description d'une intervention chirurgicale sur laquelle travaillaient également d'autres scientifiques. Toutefois, le jeu de la compétition exige que l'on respecte deux règles fondamentales : travailler dans l'intérêt du patient et ne présenter aucune donnée qui pourrait susciter de faux espoirs. Pour en revenir à la greffe de visage, bien que je comprenne les motifs de cette intervention, je me dois d'émettre des réserves sur le plan éthique : il ne s'agit pas, dans ce cas, de sauver la vie d'un patient, ni même de soigner une maladie. Bien sûr, nous pouvons tout à fait imaginer les difficultés d'une personne défigurée qui ne peut accepter son état et vit dans l'isolement, sans pouvoir travailler ni nouer de relations amicales : cette situation peut rendre la vie réellement insupportable.
Il est donc possible de justifier cette intervention. Mais, avant d'opter pour une greffe du visage, il serait préférable de sonder les profondeurs de l'âme humaine et de tenter de convaincre le patient de suivre la voie qui mène à l'acceptation de soi - dans la mesure du possible, bien sûr...
Le thème des greffes nous porte à réfléchir à l'éthique des innovations médicales et aux mécanismes qui lancent les chirurgiens et les scientifiques dans une rivalité effrénée : une escale qu'il semble difficile d'arrêter...
Nous vivons une époque formidable : nous pouvons nous estimer heureux de pouvoir guérir des maladies qui étaient incurables il y a quelques décennies à peine. Cependant, même si les progrès de la technologie et de la biologie nous ont permis de franchir de nombreux obstacles, je ne peux ni ne souhaite oublier cette phrase que me répétait inlassablement Thomas Starzl, pionnier des transplantations qui effectua la première greffe de foie en 1963 : 'Ce n'est pas parce qu'une technologie existe qu'il faut l'utiliser.' Pour qu'une technologie soit utilisée, il ne peut y avoir qu'une seule motivation : qu'elle soit bonne pour l'être humain. En excluant toute ambition personnelle, aussi bien de la part des médecins que de celle des patients.
Ignazio Marino - Courrier International, Hors-Série, octobre-novembre-décembre 2008.
Question 1
Vous présenterez le sujet et vous dégagerez en une vingtaine de lignes les idées principales du texte. / 5 points
Question 2
Vous dégagerez les problèmes évoqués par le thème du texte et vous argumenterez vos réponses.
/ 6 points
Question 3
En vous appuyant sur le texte et sur vos connaissances, vous expliquerez le passage en caractères gras et vous donnerez votre avis personnel. / 4 pointsÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Maman ESI 2013/2016
Re: Les sujets de l'écrit 2011
Trouver des arguments pour la these et l'antithese , le tout en moins de 50 lignes , c'etait pas evident ^^ Clair et concis mais avec des exemples hein ( on verra le 13 mai si ca a plu ^^)Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.DoBrasil a écrit :Interessant comme sujet ...mais je trouve la question 3 un peu délicate à traîter...Kawanashi a écrit :Bourgoin Jallieu
Le travail des femmes (Gérard MERMET, francoscopie 2010)
1) Apres avoir présenté le texte degagez les idées essentielles ( 15 lignes max)
2) Qu'est ce qui , selon le texte , favorise l'evolution du travail feminin ( 20 lignes max ) Etayez votre réponse
3) Selon vous , l'egalité homme femme au travail est elle réaliste? Argumentez ( 30 à 50 lignes)
S1 : Médecine cardio
S2 : EHPAD
S3 : Infirmerie scolaire
S4 : Consultations
S5 : Pavillon d'entrée en psy
S6 : Pneumo-gériatrie
Pré-pro : Urgences de nuit
S2 : EHPAD
S3 : Infirmerie scolaire
S4 : Consultations
S5 : Pavillon d'entrée en psy
S6 : Pneumo-gériatrie
Pré-pro : Urgences de nuit
Re: Les sujets de l'écrit 2011
Alès ( et nimes je crois ) : les personnes agéesÉquipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
İDE urg
Re: Les sujets de l'écrit 2011
Pour Béziers c'était : Le vieillissement Grande Cause de XXIe siècle.
Je pense que c'était pareil dans tout les IFSI de l'hérault et du languedoc.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Je pense que c'était pareil dans tout les IFSI de l'hérault et du languedoc.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
ESI 2012-2015 CRF Toulouse
dernière ligne droite
dernière ligne droite

Re: Les sujets de l'écrit 2011
Voilà le texte du Languedoc
apparemment il a été quelque peu modifié
Voilà une donnée qui devrait faire réfléchir les tenants de la retraite à 60 ans. Qui a pu prendre une conscience aigüe de ce problème ? Une journaliste du New-York Times, Natasha Singer, et qui l’expose dans l’édition du 22/10 de son journal. Voici quelques extraits de son article :
Pour la première fois de notre histoire le nombre des seniors (65 ans et plus) est sur le point de dépasser celui des enfants de moins de cinq ans. Dans quantité de pays, les personnes âgées ayant droit à une pension, des services de santé et des soins de longue durée payés par l’Etat seront bientôt plus nombreux que ceux qui travaillent et dont les impôts financent ces prestations. Selon une nouvelle analyse sur le vieillissement mondial de Standard &Poor’s, ceci, plus que tout autre facteur, façonnera l’avenir de la santé économique des nations, des finances publiques et des politiques nationales.Comment les pays les plus développés se préparent-ils au papy-boom – et aux énormes dépenses qui ne manqueront pas d’en découler ?Pour la majorité, pas très bien. A moins que les gouvernements ne réorganisent radicalement leurs dépenses publiques liées au vieillissement, la dette souveraine pourrait devenir insoutenable, rivalisant avec les niveaux observés au cours de cataclysmes comme la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale, selon le même rapport. Alors que faire ?
Pour Marko Mrsnick, directeur associé des notations souveraines en Europe pour Standard &Poor’s et auteur principal du document, les pouvoirs publics devraient tout d’abord repousser l’âge de la retraite. Une autre proposition évidente, dit-il, serait d’équilibrer leurs budgets. Mais ce type de mesures ne suffira pas pour faire face au bouleversement démographique qui se prépare.
D’autres intervenants ont fait certaines propositions :
– Michael Hodin, spécialiste des questions de vieillissement au Council on Foreign Relations. Pour lui, les gouvernements, l’industrie et les organisations internationales devront œuvrer ensemble à la transformation de la structure même de la société, en créant des emplois et des programmes d’éducation pour les sexagénaires et les septuagénaires – l’hypothétique nouvel âge mûr – et en luttant contre les problèmes de santé liés à l’âge comme la maladie d’Alzheimer.
– Lady Greengross, membre de la Chambre des Lords et chef de la direction de l’International Longevity Centre-UK, assène que « C’est inacceptable que le vieillissement ne soit pas inclus dans les huit objectifs du Millénaire de l’ONU pour le développement à l’horizon 2015 ». Cette liste ne garantit ni l’égalité des séniors par rapport au reste de la population, ni un niveau de vie décent. Pour elle, le vieillissement est une grande cause comme cela a déjà été le cas pour l’environnement. Elle insiste, par ailleurs sur l’égalité, récemment adoptée par les législateurs de Grande-Bretagne qui interdit la discrimination contre les personnes âgées souhaitant acquérir des biens ou cherchant à bénéficier de services tels que la location d’une voiture ou un crédit immobilier. [Il y a là une demande solvable, que bien peu de pays sont capables de satisfaire !]
– Laura Carstensen, professeur de psychologie à l’Université Stanford en Californie, directrice du Stanford Center on Longevity, pense qu’il serait plus judicieux, pour les gouvernements et le secteur privé, d’inciter (récompenser plutôt que sanctionner) les personnes âgées à continuer à travailler. Pourquoi ne pas instituer, par exemple, des primes pour le travail jusqu’à 70 ans, et exonérer de cotisations de sédurité sociale les employeurs qui gardent des salariés après l’âge de la retraite. Enfin les gouvernements et les entreprises auraient tout intérêt à exploiter les trésors d’expérience que représentent le populations vieillissantes, plutôt que de s’arrêter à la charge financière qu’elles sont censées constituer.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
apparemment il a été quelque peu modifié
Voilà une donnée qui devrait faire réfléchir les tenants de la retraite à 60 ans. Qui a pu prendre une conscience aigüe de ce problème ? Une journaliste du New-York Times, Natasha Singer, et qui l’expose dans l’édition du 22/10 de son journal. Voici quelques extraits de son article :
Pour la première fois de notre histoire le nombre des seniors (65 ans et plus) est sur le point de dépasser celui des enfants de moins de cinq ans. Dans quantité de pays, les personnes âgées ayant droit à une pension, des services de santé et des soins de longue durée payés par l’Etat seront bientôt plus nombreux que ceux qui travaillent et dont les impôts financent ces prestations. Selon une nouvelle analyse sur le vieillissement mondial de Standard &Poor’s, ceci, plus que tout autre facteur, façonnera l’avenir de la santé économique des nations, des finances publiques et des politiques nationales.Comment les pays les plus développés se préparent-ils au papy-boom – et aux énormes dépenses qui ne manqueront pas d’en découler ?Pour la majorité, pas très bien. A moins que les gouvernements ne réorganisent radicalement leurs dépenses publiques liées au vieillissement, la dette souveraine pourrait devenir insoutenable, rivalisant avec les niveaux observés au cours de cataclysmes comme la crise de 1929 et la Seconde Guerre mondiale, selon le même rapport. Alors que faire ?
Pour Marko Mrsnick, directeur associé des notations souveraines en Europe pour Standard &Poor’s et auteur principal du document, les pouvoirs publics devraient tout d’abord repousser l’âge de la retraite. Une autre proposition évidente, dit-il, serait d’équilibrer leurs budgets. Mais ce type de mesures ne suffira pas pour faire face au bouleversement démographique qui se prépare.
D’autres intervenants ont fait certaines propositions :
– Michael Hodin, spécialiste des questions de vieillissement au Council on Foreign Relations. Pour lui, les gouvernements, l’industrie et les organisations internationales devront œuvrer ensemble à la transformation de la structure même de la société, en créant des emplois et des programmes d’éducation pour les sexagénaires et les septuagénaires – l’hypothétique nouvel âge mûr – et en luttant contre les problèmes de santé liés à l’âge comme la maladie d’Alzheimer.
– Lady Greengross, membre de la Chambre des Lords et chef de la direction de l’International Longevity Centre-UK, assène que « C’est inacceptable que le vieillissement ne soit pas inclus dans les huit objectifs du Millénaire de l’ONU pour le développement à l’horizon 2015 ». Cette liste ne garantit ni l’égalité des séniors par rapport au reste de la population, ni un niveau de vie décent. Pour elle, le vieillissement est une grande cause comme cela a déjà été le cas pour l’environnement. Elle insiste, par ailleurs sur l’égalité, récemment adoptée par les législateurs de Grande-Bretagne qui interdit la discrimination contre les personnes âgées souhaitant acquérir des biens ou cherchant à bénéficier de services tels que la location d’une voiture ou un crédit immobilier. [Il y a là une demande solvable, que bien peu de pays sont capables de satisfaire !]
– Laura Carstensen, professeur de psychologie à l’Université Stanford en Californie, directrice du Stanford Center on Longevity, pense qu’il serait plus judicieux, pour les gouvernements et le secteur privé, d’inciter (récompenser plutôt que sanctionner) les personnes âgées à continuer à travailler. Pourquoi ne pas instituer, par exemple, des primes pour le travail jusqu’à 70 ans, et exonérer de cotisations de sédurité sociale les employeurs qui gardent des salariés après l’âge de la retraite. Enfin les gouvernements et les entreprises auraient tout intérêt à exploiter les trésors d’expérience que représentent le populations vieillissantes, plutôt que de s’arrêter à la charge financière qu’elles sont censées constituer.Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.
Sète: 07 juin- Castelnau:10 juin
Re: Les sujets de l'écrit 2011
Oui je pense aussi!Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.Sebcbien a écrit :Pour Béziers c'était : Le vieillissement Grande Cause de XXIe siècle.
Je pense que c'était pareil dans tout les IFSI de l'hérault et du languedoc.