Maladie d'amour III, la revanche des célibataires...

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mandoline
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Re: Maladie d'amour III, la revanche des célibataires...

Message par mandoline »

poiloden je suis tout à fait d'accord avec ton point de vue. je te remercie pour ton bisou :)

après en effet à partir du moment où personne ne souffre, on peut vivre de très belles histoires extraconjugales et ça a été mon cas, j'ai eu un amant-ami qui a beaucoup compté pour moi (rencontré sur mon lieu de travail) et pour qui malgré les km et le fait qu'on ne soit plus amant, j'ai encore beaucoup d'estime.

je n'ai pas quitté le père de mon fils à cause de lui car il était en couple aussi mais pour moi, je n'étais plus moi même, j'avais besoin de m'affirmer. J'entretiens de bonne relation avec le père de mon fils.

l'amour est une alchimie, il y a un film que j'adore "quand harry rencontre Sally" qui le décrit comme tel. On ne sait pas quand il va vous tomber dessus, ce que ça va engendrer comme changement personnel, car il y a des personnes qui peuvent vous étouffer et d'autre avec qui on aura envie de faire le tour de monde et on ne sait pas combien de temps ça durera.
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piloupilou
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Re: Maladie d'amour III, la revanche des célibataires...

Message par piloupilou »

En tout cas Mandoline j'espére que ca va bien se passer,et surtout que la situation va vite s'éclaircir,que tu saches sur quel pied danser!Sans que tu souffres!

Poilodent c'est marrant ton post précédent,on dirait que c'est moi qui parle!!iIdem pour moi,pas d'enfant hors mariage(mais chacun son avis),va savoir pourquoi je pense comme ca,étant qui plus est fille de divorcés(ptétr parce que malgré tout mes parents ont gardé une relation "saine"?).
Bon sauf que je n'étais pas mariée avant,dans ma relation précedente,mais cette séparation et mon amour actuel(qu'il dure le plus longtemps possible,toujours je l'espére!)ont changé ma vie en bien,a un point pas imaginable,donc je ne peux souhaiter que cet équilibre aux autres!Et pourtant je n'y croyais vraiment pas,jusqu'a ce que ca me tombe dessus!!Enfin ma moitié pour de bon,alors qu'il me plaisait depuis l'adolescence!
Dernière modification par piloupilou le 26 août 2010 11:36, modifié 1 fois.
piloupilou
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Re: Maladie d'amour III, la revanche des célibataires...

Message par piloupilou »

Eh Mandoline,la tu dois étre avec lui!Tu nous raconteras? :clin:
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poiloden
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Re: Maladie d'amour III, la revanche des célibataires...

Message par poiloden »

piloupilou a écrit :En tout cas Mandoline j'espére que ca va bien se passer,et surtout que la situation va vite s'éclaircir,que tu saches sur quel pied danser!Sans que tu souffres!

Poilodent c'est marrant ton post précédent,on dirait que c'est moi qui parle!!Bon sauf que je n'étais pas mariée avant,dans ma relation précedente,mais cette séparation et mon amour actuel(qu'il dure le plus longtemps possible,toujours je l'espére!)ont changé ma vie en bien,a un point pas imaginable,donc je ne peux souhaiter que cet équilibre aux autres!Et pourtant je n'y croyais vraiment pas,jusqu'a ce que ca me tombe dessus!!Enfin ma moitié pour de bon,alors qu'il me plaisait depuis l'adolescence!
arrête !! mon chéri de maintenant c'est comme toi, on se connait depuis nos 16 ans, on se plaisait mais jamais "libre" en même temps !!!!!
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Re: Maladie d'amour III, la revanche des célibataires...

Message par piloupilou »

Nous aussi c'était un peu ca,mais il y avait aussi(je l'ai vraiment "connu" vers 16ans aussi,avant on se connaissait plus ou moins,de l'école primaire!!)que je ne croyais pas a l'amour toujours(parents divorcant l'année de mes 16ans alors...),qu'il était sorti avec la soeur de ma meilleure amie qui n'arrivait pas a l'oublier(désolée j'ai trop de principes et je ne voulais faire de mal a personne),que je l'appréciais trop pour risquer de perdre son amitié si une relation amoureuse avec lui se ^passait mal,puis il est parti a Paris(800kms d'ici)pour le travail,et que pour ma part j'avais envie de vivre a l'étranger qque temps(ce que j'ai fait 1an)donc ca me paraissait invivable.
Du coup j'ai "perdu" 7ans avant de le rejoindre a Paris!
C'est marrant ces paralléle,d'autant qu'avant l'amour de ma vie j'étais avec un JH d'origine maghrébine(bon je sais tu m'as dit l'Egypte c'est différent,ton homme est aussi charmant que Nagui?! :clin: ).
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mandoline
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Re: Maladie d'amour III, la revanche des célibataires...

Message par mandoline »

oui on était tous les deux dans le même endroit vers 11 H :lol: il est venu me rejoindre pour regarder une peau que je trouvais rouge et qui n'évoluait pas dans le bon sens. la résidente n'était pas démente donc on a pas eu vraiment l'occasion de se parler.

Pendant 3 semaines, j'en ai bavé et je me sentais pas vraiment à mon aise ce qui était normal. Aujourd'hui j'ai fait mon travail sans être stressée. je me sens plus détendue et je retrouve une féminité que j'avais laissé de côté, vernis sur les ongles, je laisse mes cheveux onduler ce qui fait une coiffure à la sauvageonne qui me va bien. Mais j'ai pas cherché à le séduire au contraire j'ai fait semblant de ne pas m'interesser à lui, je veux voir comment il va réagir et puis ça n'a pas été trop dur car j'ai encore en tête le : "il paraît que les femmes de 45 ans sont des cochonnes" :D
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poiloden
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Re: Maladie d'amour III, la revanche des célibataires...

Message par poiloden »

piloupilou a écrit :Nous aussi c'était un peu ca,mais il y avait aussi(je l'ai vraiment "connu" vers 16ans aussi,avant on se connaissait plus ou moins,de l'école primaire!!)que je ne croyais pas a l'amour toujours(parents divorcant l'année de mes 16ans alors...),qu'il était sorti avec la soeur de ma meilleure amie qui n'arrivait pas a l'oublier(désolée j'ai trop de principes et je ne voulais faire de mal a personne),que je l'appréciais trop pour risquer de perdre son amitié si une relation amoureuse avec lui se ^passait mal,puis il est parti a Paris(800kms d'ici)pour le travail,et que pour ma part j'avais envie de vivre a l'étranger qque temps(ce que j'ai fait 1an)donc ca me paraissait invivable.
Du coup j'ai "perdu" 7ans avant de le rejoindre a Paris!
C'est marrant ces paralléle,d'autant qu'avant l'amour de ma vie j'étais avec un JH d'origine maghrébine(bon je sais tu m'as dit l'Egypte c'est différent,ton homme est aussi charmant que Nagui?! :clin: ).
alors là j'hallucine encore !!

mon chéri a fait ses études sur Paris (école du Louvre)
je suis allée un an aux USA......
j'ai fait L aussi.....


alors mon chéri est encore mieux que Nagui, le mien il est grand !!!

sinon nagui est égyptien par son père et grecque par sa mère et il est copte.
il est également réalisateur en Egypte (il semble plus proche de cette origine quand on l'écoute)

enfin c'est trop marrant je trouve !!!


sinon mandoline là je te mets un carton rouge : du vernis sur les ongles au boulot !! :malefiq: :malefiq:

mais je trouve que tu a adopté la bonne technique
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mandoline
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Re: Maladie d'amour III, la revanche des célibataires...

Message par mandoline »

poiloden a écrit : sinon mandoline là je te mets un carton rouge : du vernis sur les ongles au boulot !! :malefiq: :malefiq:

mais je trouve que tu a adopté la bonne technique
tu as une sacrée maturité, sinon pour le vernis c'est sur les ongles des pieds :D
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Re: Maladie d'amour III, la revanche des célibataires...

Message par sag??line »

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Re: Maladie d'amour III, la revanche des célibataires...

Message par Kerdh »

Salut salut, je m'excuse de venir m'immiscer dans votre conversation entre filles, mais comme y a aussi des mecs célibataires qui se bouffent les ongles à défaut de se les vernir... :mrgreen:

Si je poste ici, c'est parce qu'il faut que ça sorte, et que c'est bien la première fois que, pour changer, je suis face à une majorité féminine, ça peut être intéressant de voir vos réactions éventuelles.

J'vais essayer de vous faire un super résumé. Ça reste, pour bien tout expliquer, néanmoins assez long, ça vous fera de la lecture meilleure que le courrier du cœur de n'importe quel magazine féminin de l'été :D

J'ai rencontré une femme mariée au détour d'un forum comme celui-ci, mais dédié aux jeux vidéo, il y a 3 ans. Un forum, a fortiori de jeux vidéo, c'est fait pour tout sauf draguer ou tenter d'attirer une nana dans ses filets ; premièrement parce qu'à la base on ne vient pas pour ça, deuxièmement parce que même si la proportion augmente énormément on reste quand même sur une population à large majorité écrasante masculine sur ce genre de forums :mrgreen:
Bref on s'est lus respectivement, on s'est mutuellement trouvés intéressants et on a commencé à converser en messagerie privée, puis on s'est récupérés sur MSN, chose relativement rare pour nous 2 (elle parce qu'elle n'y allait que rarement, moi parce que je filtre drastiquement qui j'ajoute sur MSN), signe de notre forte curiosité mutuelle l'un envers l'autre.
On a énormément discuté, tous les jours, à nos boulots respectifs (entrainant une chute de notre productivité certaine).
Etant donné les pièges du net, je n'étais à vrai dire pas tout à fait sûr que ce soit bien une femme. Elle me prit donc au défi et au dépourvu quand elle m'appela lors d'une pause midi, et le son de sa voix fut une véritable claque : douce, chaleureuse, et ça peut paraitre idiot comme qualificatif, mais... mûre. Je n'avais jamais entendu un tel timbre de voix, je me vois encore n'y revenant pas, téléphone en main, arpentant le bureau (oui, je suis incapable de rester assis au téléphone).
On a continué à parler par écrit, et de temps à autre au téléphone. La seconde fois, elle s'est arrêtée sur une aire d'autoroute en se rendant chez un couple d'amis, pour me parler vite fait. Ça a duré 1h. Puis les autres fois, elle s'isolait de son mari pour m'appeler.
Et nous continuions à nous parler tous les jours à l'écrit. Moi qui ne suis guère prolixe et expressif à l'oral, je dois avouer que l'écrit me trouve souvent assez intarissable et assez décalé, donc je ne suis jamais en panne de bons mots :mrgreen: J'appris qu'elle habitait à 900km de là, pas possible de se rencontrer dans l'immédiat, donc. Et je ne savais pas à quoi elle ressemblait. Moi, ayant une webcam, je ne m'étais pas fait prier et elle avait donc récupéré quelques clichés de moi, histoire de voir à qui elle parlait quoi.
Et au fil du temps et de nos conversations où nous en apprenions chaque jour davantage sur la personnalité de chacun (la sienne étant totalement atypique, hors du commun des femmes, sans vouloir vous manquer de respect mesdames du forum) je me rendis compte que - alors qu'elle était mariée et que je ne l'avais jamais vue, heureusement nous avions le même âge - mes sentiments étaient en train de changer. Oulala, tomber amoureux via le net, la dernière connerie à ne pas faire. Etant un minimum lucide et intelligent j'en avais parfaitement conscience. Le problème fut que ce sentiment... s'avéra très vite mutuel. Et elle était encore plus lucide, intelligente et logiquement protégée d'accident sentimental de ce genre, que moi-même.
Donc on essaya un peu de tourner autour du pot, nos conversations très vite finirent par être constituées de 50% tout et rien et déconne et 50% cul, découvrant que nous étions tous les deux extrêmement portés sur La Chose, mais rien n'y fit ; jour après jour, conversation après conversation, rires au téléphone après sourires au téléphone (et ses sourires, même sans les voir mais en les entendant dans le ton de sa voix, sont magnifiques) le sentiment se renforça.

Avant de me faire lapider ou que vous la traitiez de ------, il est temps de préciser qu'elle avait eu dans sa prime jeunesse une sexualité particulièrement débridée (je l'appelais humoristiquement "la routarde du sexe") et qu'elle avait convenu avec son mari (totalement son opposé sur ce plan, confinant d'ailleurs à l'indifférence et l'asexualité) que dans l'absolu elle ne comptait pas (vu ses goûts à lui) y renoncer. Or, finalement, elle n'en avait jamais rien fait, pour ne pas éventuellement le blesser (il s'avéra par la suite qu'il n'en avait réellement rien à foutre). Elle est aussi farouchement opposée à tout ce qui est "morale judéo-chrétienne" et tutti quantti. Bref, une forte personnalité, indépendante et farouche ; décidément fascinante pour moi :mrgreen:
Or là nous parlions carrément de timide sentiment amoureux ; ça n'était pas rien, et nous étions dans l'absolu devant un vrai problème. Surtout à distance.

Nous programmâmes donc de nous voir, à une date restée indéterminée car elle désirait tout de même en parler avec son mari. Je préférais aussi, mais encore fallait-il choisir la manière de faire et le moment, s'agissait pas de lui balancer tout à trac "chéri, je crois que j'aime un autre homme et tu me connais, je vais le violer sur place. Ça t'embête ? Après tout, tu es le seul depuis 10 ans, et je suis un peu morte de faim là.". Mais elle repoussa... repoussa... repoussa... Les mois passèrent et de mon côté la situation devint extrêmement difficile. Je dois préciser que je place l'Amour au-dessus de tout dans la vie, c'est un besoin essentiel, fondamental pour moi. Rien ne prévaut, et sans Amour je me sens handicapé et pas vraiment moi-même (réalité pas franchement géniale pour moi, mais bon). Je suis également extrêmement émotionnel, sensible et tactile, ce qui m'a conduit depuis des années à me blinder totalement pour me protéger, ce qui fait qu'aujourd'hui les gens qui ne me connaissent pas, au premier abord me prennent pour une personne distante, froide et inexpressive. C'est une réaction préventive de défense, qui malheureusement socialement me porte énormément préjudice, mais je suis incapable de m'en défaire. D'ailleurs, vaut vraiment mieux pas.

Les mois passèrent et aimer dans le vide me fut donc bientôt insupportable. C'est à ce moment-là que lors d'un WE chez sa meilleure amie, elle découvrit qu'elle avait une webcam, et me proposa de se dévoiler, enfin. J'acceptais avec avidité, enthousiasme et aussi un peu d'appréhension, car malgré tout, même si elle est éphémère, la beauté du corps reste importante, faut être lucide. La webcam se lança, d'une très mauvaise qualité... et je cru tomber de ma chaise. J'eus réellement le souffle coupé et je le lui fis savoir. Ce n'est pas une beauté phénoménale, mais elle correspondait (de visage, que seul je voyais) parfaitement à l'image que je m'étais faite d'elle, forcément hautement idéalisée : un sourire doux et sincère, des yeux pétillants, des fossettes larges, un visage rond, des cheveux noirs en bataille ; j'étais fini. A cette seconde, je devins raide dingue amoureux d'elle, le dernier élément faisant basculer ma certitude était arrivé. Elle rit, me dit que j'exagérais, et très vite malheureusement dû déconnecter ; j'eus la présence d'esprit de prendre une capture d'écran, que je contemplais longuement par la suite, toute mauvaise fut-elle.

Malheureusement le temps continua de passer, elle ne se décidait toujours pas à fixer une date pour nous voir (et nous savions tous deux comment ça finirait) et donc en parler avant tout à son mari ; conséquemment les premières tensions (qui n'allaient jamais cesser depuis) apparurent, je devins jaloux du temps qu'elle passait sur un jeu vidéo en ligne très connu et sur les forums Internet (bah oui, si elle avait été attirée aussi facilement par moi par écrit alors que je n'avais vraiment rien d'exceptionnel, alors je ne pouvais que craindre qu'elle tombe sur un mec qui s'exprimait mieux que moi et de manière plus intéressante, et y en a pléthore) et connaissant ses besoins, je commençais à me sentir relativement mal de savoir que tous les soirs, elle dormait avec son mari, et plus s'il était motivé (sachant qu'elle l'est tout le temps, quelle que soit l'heure ou le moment ; là non plus jamais connu une femme plus motivée et désireuse :mrgreen: ). Les tensions furent telles qu'à 3 reprises nous "rompîmes" tant la situation était devenue impossible. Attention, non pas que je la harcelais ou qu'elle jouait avec moi, non, simplement que la distance et la situation devenaient insupportables. Je l'aimais, j'avais donc besoin de la voir, de la toucher, de l'embrasser, de la serrer contre moi, de lui parler face à face ; l'Amour a besoin d'être nourri de quelque chose de réel. Le réel, ça n'était pas le virtuel qu'était MSN, un forum, ou un jeu vidéo ou le téléphone. C'était du pis-aller. Et pourtant, c'est au téléphone que nous eurent nos conversations les plus sincères et chaleureuses (voire érotiques, et encore je reste poli) et qu'elle se sentit une nuit suffisamment mal pour qu'on se parle toute la nuit et qu'elle me confia des choses intimes qu'elle m'avoua n'avoir jamais confié à personne.
Arriva une semaine où elle me dit qu'elle ne savait plus où elle en était. Phrase et situation classique s'il en est dans la bouche d'une femme (allez prenez pas la mouche, je déconne :tire: ) mais pour moi extrêmement sérieuse, je ne voulais pas que notre relation puisse lui faire du mal, la troubler ou la détruire ; moi à la base je suis pas trop pour partager la femme que j'aime, nous suivions ses règles morales, mais il ne fallait pas que ça aille trop loin si elle avait eu au final les yeux plus gros que le ventre. Elle me fit un véritable craquage avec larmes et consorts pendant une semaine complète ; je devais m'absenter tout le WE qui suivait, et je réussi à la calmer et nous décidâmes qu'elle parlerait avec son mari, enfin, le lundi suivant mon retour.
Tout le WE (à Europa Park) j'eus un sentiment de malaise.
Le lundi après-midi, je revins ; nulle trace d'elle. Mardi à la reprise du boulot : nulle trace d'elle. Evidemment je ne pouvais l'appeler, j'étais condamné à attendre qu'elle me fasse signe. Mais ça puait, grave. Mercredi enfin elle répond à mes SMS inquiets, la bouche en cœur (mais vraiment, je ne me souviens plus de ce qu'elle m'a répondu, mais le ton c'était vraiment ça) qu'elle était là, qu'elle ne comprenait pas pourquoi je flippais, qu'elle venait de passer ces 5 jours avec son mari à discuter de moi.
ARGH. Je le savais. Dans la situation mentale et émotionnelle où elle était, ça ne pouvait signifier qu'un truc : j'allais l'avoir dans le cul.
Et elle me confirma bien vite la chose quand on passa enfin sur MSN : ils avaient passé les 5 jours à discuter, s'engueuler, se retrouver et baiser, et par finalement convenir que cet arrangement, tacite mais jamais utilisé néanmoins, de "couple marié libre" ne pouvait pas convenir.
Et elle me raya de la carte.
Je m'effondrais comme une merde (vous avez vu Les Visiteurs, le film ? Et bien quand Jacquouille se transforme en tas de merde juste après l'incantation, ça a été moi), j'ai perdu 5kg à me déshydrater à pleurer toutes les larmes de mon corps, mon cerveau et mon cœur étaient en vrac ; je ne l'avais jamais vue dans la vraie vie, mais je savais déjà de par "ma cour féminine" (en gros guillemets mais trop long à développer) que j'avais eu pendant des années que je n'avais à ce jour jamais trouvé son égal, correspondant tellement à la femme avec qui j'avais envie de partager ma vie ou en tout cas, un bout. Jamais je n'avais rencontré une femme avec une telle personnalité, un tel charisme (à distance, alors imaginez en présence), une voix si magnifique, un rire si clair et si fréquent, et des promesses de luxure à me rendre éjaculateur précoce. Et je devais maintenant, après 8 mois d'amour virtuel sans l'avoir jamais vue, me résoudre à ne jamais la voir, concrétiser au moins une fois ce sentiment mutuel, et la perdre définitivement et à jamais.
Sachant que j'avais mis 4 ans à me remettre de mon amour précédent qui avait duré 2 ans et qui avait été particulièrement fort et fusionnel, vous imaginez le double effet kisscool "consécutif" (oui parce que bon, c'était y a 4 ans l'autre quand même :mrgreen: ).
Elle essaya un peu de rester dans les parages, mais on vit bien que ça ne donnait rien de bon ; il ne se passait pas un soir sans que je la supplie de revenir sur sa décision, je devenais une loque, et elle se durcissait de plus en plus et devenait de plus en plus froide (par effet de protection, pas par mépris pour moi).
Et un beau soir, elle disparut définitivement et je n'eus plus jamais de nouvelles.

Je mis 1 an à m'en remettre.

Passée cette année, je me retrouvais pour la première fois depuis longtemps, en famille, en vacances méditerranéennes non loin de chez elle, à 1h de voiture au plus. J'avais toujours ses coordonnées. C'était l'occasion de la voir et de définitivement refermer pour moi le dossier mental de cette histoire, chose qu'il me fallait absolument. J'avais besoin de la voir en face et de me dire "voilà c'est elle, et voilà c'est fini sans avoir même jamais vraiment commencé". Je composais son numéro de portable (par sécurité) et relative surprise c'était toujours le bon ; j'avais mis plus d'une demie-heure à me préparer à cette conversation, je tremblais comme une feuille, j'étais glacé malgré la grande chaleur et pour une des rares fois de ma vie, je suis aussi froid limite agressif qu'un vent polaire. Elle se souvenait de moi, mais elle était occupée, elle me rappellerait plus tard. Elle le fit très rapidement, et pendant les quasi 2h que durèrent notre conversation, je me dégelais rapidement (jsuis incapable d'être rancunier ou hargneux, surtout envers la femme que j'aime) alors que nous prenions des nouvelles l'un de l'autre et nous racontions nos vies. Elle m'expliqua pourquoi elle avait pris la décision de ne plus me recontacter et bien sûr elle avait raison, c'était la meilleure décision, couper les ponts comme le font pratiquement tous les "ex". Je lui dit que j'étais non loin de chez elle et que peut être... manque de bol, elle avait déménagé pour l'intérieur des terres ! N'étant pas véhiculé ça m'handicapait fortement, et de toute façon je sentais bien qu'elle n'était pas du tout motivée et l'excuse sonnait un peu foireuse, l'idée me venant même d'appeler le fixe pour être sûr, mais je me retins et m'en voulus de la soupçonner de me mentir. Nous nous souhaitâmes bonne vie, je lui demandais s'il y avait moyen qu'on soit amis, elle rit et me dit que dans notre cas c'était impossible avant plusieurs années, et nous nous séparâmes tendrement.

Je sentis la boule qui pesait sur mon esprit et le voile sur mon cœur, devenir plus légers. Le temps que je rentre à l'appartement de vacances, je chantonnais.


3 ans s'écoulèrent.


Au début de l'année scolaire 2009 elle refit son apparition dans ma vie.
Je l'avais pratiquement oubliée. Bien que je n'oublie jamais les filles, ado, jeunes femmes puis femmes que j'ai aimé par le passé (je les symbolise comme des tas de cendres, respectifs et à part, dans mon cœur) nous n'avions finalement jamais concrétisé nos sentiments ; je ne pouvais par respect pour moi-même pas prétendre que nous nous étions réellement aimés, et après la séparation "propre" au téléphone dont je viens de parler, tout était allé beaucoup mieux.
Mais... je n'avais jamais pu me résoudre à la supprimer de MSN après l'avoir bloqué, l'empêchant donc d'éventuellement me joindre et moi m'empêchant de la voir éventuellement se connecter. Non, je n'ai jamais pu le faire.
Et je l'ai donc vue, en 3 ans, se connecter moins d'une 10aine de fois, furtivement, jamais plus de 5 minutes. Je n'osais pas lui écrire, elle n'en fit rien non plus, et la vie continua son cours.
En fin 2009 donc elle réapparut et resta en ligne un peu plus longtemps que d'habitude ; ce soir-là, j'étais sincèrement heureux de la voir "vivante", curieux de prendre de ses nouvelles, et depuis longtemps plus amoureux d'elle pour pouvoir lui parler sans risque. Je l'abordais donc.
Et elle n'attendait en fait que ça.
Elle m'appris que pendant ces 3 ans, ses connexions m'étaient destinées, qu'elle voulait me parler, savoir comment j'allais, mais qu'elle avait peur de ma réaction ou de l'effet qu'elle pouvait produire dans ma vie, et finalement elle n'en faisait rien. Plus ou moins inconsciemment, elle attendait que je fasse le premier pas. Et je le fis donc.

Et très vite on repris nos marques ; elle était devenue plus posée (et moi aussi) mais très vite je retrouvais son esprit puissant, déconneur et pertinent, sa chaleur et sa douceur. J'eus bientôt l'impression qu'il n'y avait pas eu ce trou de 3 années à vivre sans que l'autre fasse partie, de près ou de loin, de notre vie.

Nous discutâmes un peu, puis beaucoup. Tout de suite, elle voulut m'appeler... c'était trop tôt, mais voir la demande me fit l'effet d'une batte en plein estomac. Je n'étais pas prêt à réentendre sa voix, je refusais net ; elle ne parut pas contrariée (car en fait, peu de choses la contrarient vraiment, elle part du principe que rien n'est grave) et je proposais demain pour atténuer, lui disant qu'elle se doutait bien que j'en mourrais d'envie... mais pas là, ce soir, tout de suite, d'entrée. Non.
Nous reprîmes notre conversation écrite le lendemain, puis elle me demanda si j'étais prêt à passer à l'oral ; ma gorge se serra, mais je tapais que oui. Et quand j'entendis ses mots répondant à mon "Allô ?", je sentis le gouffre s'ouvrir sous mes pieds : sa voix me semblait légèrement changée, mais elle avait gardé toute sa force et sa signification à mes oreilles et tout ce qui y était relié. Je jetais bien vite un couvercle de plomb sur tout ça et nous papotâmes pendant pratiquement 2h.
Par la suite, nous nous écrivîmes toute la journée (de taff pour elle en parallèle, de chômage pour moi déjà) et le soir, entre 10 min (le temps pour elle de rentrer chez eux) et 1h si elle se posait ou ressortait expressément pour me parler.

Et au bout de quelques mois de ce régime... ouais, vous avez deviné. Alors qu'on s'en était défendus (et même protégés) tous les deux... nous retombâmes dans notre vieux travers. Nous retombâmes amoureux l'un de l'autre.
Elle me confia qu'elle ne m'avait jamais oublié, qu'elle avait une sensation d'inachevé, et elle s'excusa longuement de m'avoir aussi mal traité il y avait 3 ans de cela. Et elle décida que, motif de son retour, cette fois elle allait le faire, nous allions nous voir, ce qui devait être fait allait l'être.
J'étais plutôt surpris (et assez mitigé, vu que j'avais longuement combattu mon sentiment renaissant, que j'estimais lucidement totalement vain une fois de plus) mais je la laissais faire, tant envers moi qu'envers son mari, et en fait ce fut effectivement réglé. C'est ainsi que mi Janvier 2010 elle débarqua pour 1 semaine de congés chez moi via le train de nuit, et c'est son mari qui la poussa dans le train, car elle hésita (pour la forme) au dernier moment et ce fut lui qui l'encouragea à aller jusqu'au bout de cette aventure (au sens non sexuel du terme, hein).

Bon, de mon point de vue ça n'a pas été génial, alors qu'elle m'a souvent répété que pour elle, si. Je n'avais pas touché de femme depuis des années et je m'en satisfaisais à merveille, et je craignais d'avoir tout oublié (car, contrairement au vélo... bref :mrgreen: ). Je ne suis vraiment pas de compagnie facile, je parle extrêmement peu, je ne parle jamais pour ne rien dire, et la majorité de mon expression et de mes [res]sentiments se situe dans mes yeux (bleus). Bref, je ne suis pas de la meilleure compagnie. Ajoutez à ça que je voyais pour la première fois une femme que j'aimais désormais éperdument (le fonctionnement à l'envers par rapport à d'habitude, donc), et vous voyez la pression que j'avais, dans tous les sens et endroits du terme.

Mais ce fut, il est vrai, réellement magique. Elle était bien plus petite que moi, elle avait peur que le reste de son physique ne me convienne pas, mais je fus là encore le souffle coupé. Elle fut totalement spontanée et ouverte, alors que j'étais plutôt circonspect et timide, et j'étais conquis. Alors que nous attendions au chaud dans une brasserie le bus de banlieue qui nous ramènerait chez moi, elle me saisit - alors que je conversais pour me faire une contenance, ne sachant où poser mes yeux, n'osant pas la dévorer publiquement du regard - la main droite, l'examina sous tous les angles, avant de la porter à sa joue, puis de l'embrasser doucement sous toutes les coutures. Une telle réaction, douceur et tendresse m'était totalement (même avec mes ex) inconnue, et là encore j'eus un élan d'amour pour elle, et de joie pure.

Puis le séjour se fit, avec des hauts et quelques bas quand même malgré la petitesse du temps, et elle repartit (pour Paris, voir une amie d'enfance dans la foulée).
Je n'étais pas très satisfait de moi-même, j'avais l'impression qu'elle s'était ennuyée de moi (faut dire qu'on n'avait pas fait grand chose de... hem... disons, constructif et intellectuel) et ça me dérangeait. Elle m'a une bonne 10aine de fois dit que non, comme ce n'est absolument pas son genre ni de mentir ni de dire quelque chose pour faire plaisir si ce n'est pas la vérité, j'ai tendance à la croire, mais bon.

Tout semblait finalement aller pour le mieux. Certes, nous ne ferions pas notre vie ensemble, mais nous nous aimions sincèrement, et quant au reste, alea jacta est. Et alors que nous avions échafaudé quelques théories futures, un double de ses clés, un séjour prochain de ma part chez elle cette fois (son mari habitant pour raisons diverses plus loin) et qu'elle pensait se languir de moi si nous ne nous revoyions pas relativement rapidement, tout s'écroula brutalement.

Son mari commit un impair financier et administratif et cela l'ébranla profondément, ébranla la confiance qu'elle avait envers lui et lui fit totalement remettre en question leurs 10 années de vie commune, où elle se rendit compte qu'en fait elle avait peu à peu abandonné ses propres désirs et besoins pour combler les siens propres à lui seul, à bout de bras.
Elle réagit vraiment violemment, et j'étais trop loin pour faire quoi que ce soit ; du reste, elle ne voulut de toute façon pas de mon aide, car je n'étais pas le bon "interlocuteur", je cite ; et c'était relativement vrai, on ne parle pas trop de ses problèmes profonds de couple à son amant, plutôt à ses proches ami/es.
Puis vint autre chose : elle eut besoin de réfléchir à tout ça, et donc, de couper les ponts sociaux avec un tas de gens, dont moi. Elle avait besoin "de calme, de paix et de silence" pour réfléchir et se retrouver, mais elle me tiendrait tout de même informé une fois par semaine.
Et je pris peur, une peur profonde et totale.
Peur de me retrouver dans la même situation qu'il y avait 3 ans. Peur de la perdre à nouveau. Peur de nouveau me retrouver écarter au profit de son mari. Peur de ne pas pouvoir l'aider. Peur de voir qu'elle ne me disait brutalement plus de démonstrations d'amour dont nous étoffions constamment (et sans forcer) nos échanges. Bref, peur de ne plus être rien pour elle.
Et du coup, pendant 3/4 mois, ce fut "tu me fuis, je te suis". Elle ne comprenait pas ma réaction et mes peurs. Je ne comprenais pas les siennes et refusait d'être mis en pause de manière indéterminée.
A chaque fois que nous nous parlions (1 fois par semaine sur MSN) l'acide qui me rongeait le cœur et l'esprit pendant toute la semaine jaillissait et je lui demandais des comptes, des explications, des compte-rendus de situation, etc.
Elle finit par craquer, et ce qui devait arriver arriva : elle me jeta, au téléphone, en présence de son mari en plus (je ne vous parle pas de l'humiliation personnelle ressentie).
Nous restâmes néanmoins en contact, dans les faits comme si rien entre nous avait changé (puisque ça faisait des mois que nous n'exprimions plus nos sentiments pour l'autre) mais évidemment, tout avait changé, au moins pour moi ; je n'ai jamais osé prétendre qu'une amourette de quelques mois majoritairement virtuelle pouvait peser lourd face à un mariage de quasi une décennie (sans enfants). Je tentais (à nouveau) pendant 2 mois de la récupérer, le sujet revînt souvent sur le tapis : elle ne céda jamais. Quand elle prend une décision, surtout dans les difficiles conditions qu'elle traverse en ce moment, je sais qu'elle n'y revient pas, qu'elle a déjà dépassé le stade du questionnement. Pour elle l'affaire est classée et elle est déjà bien loin de ces considérations.

Aujourd'hui, quelques petits mois sont encore passés. Elle ne sait toujours pas vraiment où elle en est avec son mari, qu'elle ne voit depuis 6 mois (domiciles oblige) que tous les WE, et qu'elle vit en célibataire dans leur ancien appart de couple pendant sa semaine de travail. Mais elle et moi c'est définitivement terminé, elle s'y tient fermement et elle n'y reviendra pas, nous en avons assez discuté et je me suis assez cassé les dents sur le mur de son impénétrable et inébranlable décision. Nous n'avons pas coupé les ponts cette fois, parce que... nous n'y arrivons pas. J'ai essayé, je n'y suis pas arrivé. Je ne la contacte jamais (ça fait plus de 6 mois), c'est constamment elle qui, quand elle en a envie, sait où me trouver (MSN, Skype).

Et le dernier acte : elle sait que pour "clore" le dossier de la relation, idéalement j'ai besoin de la revoir. Ca a été programmé 3 fois, repoussé 3 fois, mais cette fois c'est pratiquement sûr : c'est pour lundi 13 septembre, arrivée à 7h30 du matin chez elle, pour probablement 2 semaines dont 1 WE ensemble. Je n'avais pas prévu à l'origine que nous nous revoyions pour la seconde fois dans une telle occasion, mais c'est mieux que rien.

Y a juste un hic. Enfin, un espèce de hic.
On est toujours, tous les deux, amoureux l'un de l'autre. On est également adultes, lucides, et moralement relativement peu judéo-chrétiens. Autrement dit, elle m'a depuis longtemps annoncé la couleur : on va dormir ensemble, et même coucher ensemble. Personnellement, je l'ai prévenue que ça n'est certainement pas moi qui ferait un geste de ce genre envers elle - un peu normal quand même vue la situation - et elle a rit à ce sujet et m'a répondu "je vois, il faudra donc que je t'envoie un carton d'invitation".
Techniquement et basiquement, ça me plait. Je serais un sacré menteur si je disais que l'idée de toucher, embrasser (visiblement...) et faire l'amour pendant 2 semaines avec la femme que j'aime toujours ne me plait pas.
Mais le problème est que justement, je l'aime toujours, sincèrement, pleinement et totalement. Ca fait des mois qu'on a "techniquement" rompu, mais à mon grand désespoir, mes sentiments pour elle sont toujours forts, vivaces, chaleureux. Il ne se passe pas 1h d'1 journée sans que je ne pense à elle.

Et j'ai très peur de l'effet que vont produire sur moi 2 semaines à vivre "en couple" avec elle, sans l'être.
Du coup, je ressens un sentiment de malaise grandissant, de jour en jour. J'ai extrêmement envie de la revoir. La toucher à nouveau, l'embrasser, et le reste, font partie des choses les plus chères auxquelles j'aspire présentement.

Mais je me sens mal. Je me sens mal à un tel point que cela emplit mes journées. Cela occulte totalement mes révisions pour le concours d'inf : j'en suis incapable. Je suis incapable de me concentrer. Je pense à elle tout le temps. Mon cœur devient de plus en plus lourd, alors que depuis ces quelques mois, il faisait plutôt du yoyo (ce qui mine de rien était mieux quand même, sauf pour l'estomac :mrgreen: ). On a passé deux séances de 8h à chaque fois sur Skype à parler de tout et de rien et d'elle, sans se chamailler, tout en douceur ; c'était fantastique et on a adoré tous les deux. Ça lui fait plaisir de me revoir bientôt, elle me l'a dit textuellement.
Mais... ça reste une ex. Avec qui je veux plus, une situation où je n'ai pas eu mon mot à dire et où j'ai même subit l'effet collatéral de ses vicissitudes de couple, une fois de plus (et aussi par ma faute, je l'assume).

Je ressens un malaise de plus en plus grandissant et c'est ce qui m'a poussé à écrire ce véritable roman-fleuve cette nuit sur un forum absolument pas fait pour ça.

Voilà voilà.
Au moins, comme d'habitude, le fait d'avoir écrit (publiquement, parce que pour moi-même ça ne change rien, ça doit être mon côté exhib) me soulage un peu.
Bon ben à vos éventuels commentaires et analyses si le cœur vous en dit :)

Bon WE à vous, merci d'avoir eu le courage éventuel de lire jusqu'au bout.
Dernière modification par Kerdh le 28 août 2010 09:20, modifié 1 fois.
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Re: Maladie d'amour III, la revanche des célibataires...

Message par sag??line »

.
Dernière modification par sag??line le 04 juil. 2013 18:43, modifié 1 fois.
Applique-toi à soigner autrui tel que tu aimerais être soigné toi-même.
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Re: Maladie d'amour III, la revanche des célibataires...

Message par Kerdh »

Merci :) (et j'ai fait une petite correction de date).
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Re: Maladie d'amour III, la revanche des célibataires...

Message par poiloden »

bonjour,

moi je vais être moins "douce, complaisante" que sagéline, désolée, mais c'est min ressenti.

je pense que tu as peur de l'amour et te réfugier dans l'amour "impossible" inconsciemment t'arrange...tu le dis toi meme "tu es invivable" !!
ben ce n'est pas en partant comme ça que le verre sera un jour à moitié plein !!
t'aime t'elle ? ou aime t'elle le fait d'être aimé ???? voilà la vraie question.

elle aime certainement être courtisée ( ça change de son mari), avec toi, au travers toi elle vit ce qu'on lit dans les bouquins !!!


devrais tu aller la revoir ? quoiqu'on te réponde tu le feras....mais pour en souffrir plus après.

tu devrais apprendre à t'aimer toi et à arrêter de te dévaloriser pour parvenir à tourner cette page (j'ai cru comprendre que tu es de nature à trouver les pages lourdes :P )

je ne dirais pas qu'elle t'aime, car en lisant ce n'est pas ce que je ressens.....et même si j'ai tort, pense à toi car elle, elle ne pense qu'à elle et non à toi, quand on aime l'autre on fait un peu attention à lui.....

bien à toi.
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Re: Maladie d'amour III, la revanche des célibataires...

Message par piloupilou »

Kerdh a écrit :Merci :) (et j'ai fait une petite correction de date).
Franchement Kerdh,c'est ce que je disais,ce genre de relation est DANGEREUX.
Maintenant,moi aussi je suis sure qu'elle t'aime,c'est du gachis,et je ne comprends pas qu'elle reste avec son mari qui visiblement ne lui correspond pas...
Oui,il faut au moins qu'elle te dise POURQUOI.
Je te souhaite bien du courage,mais pense A TOI.D'abord toi.
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augusta
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Re: Maladie d'amour III, la revanche des célibataires...

Message par augusta »

Cher Kerdh!!

Ton histoire est belle, simplement parce que c'est une histoire d'amour...
Il n'y a rien d'original à faire des rencontres grâce au net, et par le biais de forums non dédiés à cela. Cela arrive à plein de gens!!!!!
Dès que tu mets des filles et des garçons ensemble...des histoires se forment...
Je crois que le danger de ce genre de rencontres....c'est qu'elles se déroulent à l'inverse de ce qui se passe dans la vie de tous les jours.
Donc ce n'est pas le physique qui attire en 1er lieu, mais la façon d'être....
Tu as découvert cette femme, vous avez échangé...vous avez pris plaisir à le faire....plaisir de discuter, de se découvrir et au final d'être complice.
Parfois dans ce genre de rencontres l'osmose s'installe rapidement, parfois non.
Toi.....l'osmose s'est installée.
Tu as rencontré la bonne personne au bon moment, et vice versa pour elle.

Son physique t'a plu.....comme tu était déjà bien accro à sa personnalité et à vos échanges...résultat détonnant c'est sûr!!!
Pas étonnant que tu sois devenu raide dingue d'elle!!!

What else???

Si l'amour est fort entre vous....les choses s'imposeront d'elles-mêmes.
La preuve...vous n'arrivez pas à vous quitter!!!
C'est ça que tu dois retenir.

Pour tes vacances, ne cogite pas, n'anticipe pas ce qui peut arriver. C'est le meilleur moyen de flipper et de te pourrir la vie.
Rien n'est prévisible en amour....donc wait and see.
Peut-être verra-t-elle les choses autrement....
Donc soit naturel, heureux de ressentir des choses.
Sinon je suis comme toi.....j'ai besoin de vibrer....ressentir des choses est l'unique chose dont j'ai besoin :clin:
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
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